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Consultez le descriptif complet du programme et des prestations de 24 P ATRIMOINE DU MONDE E SPAGNE , B AEZA ET U BEDA A première vue, il peut paraître surprenant d’associer en un même hommage artistique les villes de Baeza et d’Ubeda. Pourtant, à y regarder de plus près, elles apparaissent à bien des égards comme de parfaites jumelles : même taille raisonnable, même centre monumental remarquablement pré- servé, même richesse patrimoniale diversi- fiée. Surtout, l’une et l’autre ont bénéficié de l’incroyable dynamisme de ce que l’on appelle traditionnellement le “Siècle d’or” espagnol, ce long XVI e siècle qui vit le pays rentabiliser dans tous les domaines l’apport inattendu des richesses venues d’Amérique. C’est ce qui explique que l’on trouve dans les deux cités d’insignes témoignages des styles isabélin et plateresque, véritable quin- tessence de l’habileté atteinte par les artistes espagnols. Baeza, la Dame Calme et tranquille, la plaza del Populo résume à elle seule l’essentiel de l’histoire de la ville. La présence romaine se révèle dans la belle fontaine des Lions, rapportée au XVI e siècle des ruines de la ville romaine proche de Castullo, et sur laquelle veille une statue féminine, sans doute Himilce, l’épouse d’Hannibal. La reconquête sur les Maures en 1227 est illustrée dans le petit balcon où Ferdinand III le Saint fit célébrer la première messe dans la ville libérée. Le règne presti- gieux de Charles Quint est rappelé dans la noble façade Renaissance des anciens abat- toirs, frappée du blason du roi-empereur, avec l’aigle à deux têtes.Deux cents mètres suffisent pour atteindre une autre place, dédiée à sainte Marie. Elle aussi possède sa fontaine Renaissance, avec atlantes et cariatides. Elle est dominée par la cathé- drale, érigée au XVI e siècle par le grand architecte local Andres de Vandelvira. Passée la grande façade, il faut surtout s’attarder à l’intérieur, particulièrement riche. La Capilla Dorada témoigne de l’ornementation voulue par les artistes locaux, subventionnés par des nobles ayant fait fortune en Amérique. Et puis, un objet typiquement espagnol attire l’attention : un grand ostensoir baroque, haut de plus de deux mètres et qui est promené en procession le jour de la Fête-Dieu, sans doute la fête religieuse la plus suivie en Andalousie. Le bâtiment le plus intéressant de Baeza reste le palais Jabalquinto. Erigé à la fin du XV e siècle, sa façade, somptueuse, est a été construite, comme son nom le révèle, sur les ruines d’un ancien fortin maure. Elle offre tous les styles qui ont fleuri dans la ville : façade Renaissance, tours classiques, cloître gothique. Contigu, le palais Vazquez de Molina est connu des habitants sous le nom de palais des Chaînes (Cadenas) : comme ailleurs en Espagne, son parvis est limité par des colonnes de pierre entre lesquelles sont tendues des chaînes métalliques. Edifié au milieu du XVI e siècle, il vaut d’abord par sa façade. Parfaitement régulière, elle marie avec bonheur les styles andalous et clas- siques, avec baies, pilastres et atlantes tout droit sortis de la mythologie antique. A deux pas de là, à côté du Parador, le chef-d’œuvre d’Ubeda est sans doute la chapelle del Sal- vador. Œuvre du grand architecte Diego de Siloé (1536), elle est un des exemples les plus représentatifs de l’art plateresque. En Espagne, au XVI e siècle, sculpteurs et archi- tectes conçoivent les façades des édifices religieux comme de somptueux retables où ils atteignent dans la pierre la même finesse et la même profusion d’ornements que les travaux sur métal des orfèvres (plateros en espagnol, de plata – argent). Arcs en plein cintre, bossages, médaillons et blasons abondent dans un tourbillon d’arabesques. A l’intérieur, il ne faut surtout pas manquer la sacristie, merveille architecturale due à Vandelvira. Parvenue intacte jusqu’à nous, elle est comme un morceau de Renaissance à l’italienne transplanté en terre ibérique : médaillons aux têtes expressives, atlantes, sibylles, nous plongent dans un monde tout en symboles. Au cœur des oliveraies qui font encore la prospérité de l’Andalousie (l’huile d’olive locale est réputée), Baeza et Ubeda affichent toute la splendeur de la Renais- sance andalouse au XVI e siècle. Entrées ensemble dans le patrimoine de l’humanité de l’UNESCO, elles continuent d’en- voûter longtemps le promeneur qui a pris la peine et le temps de découvrir leurs richesses dorées. un merveilleux exemple du style isabélin. Attribué aux célèbres architectes Juan Guas et Enrique Egas, qui officièrent également à Tolède, elle est typique de ce style gothique flamboyant en vogue sous les Rois catho- liques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille. Les sculpteurs y révèlent leur peur du vide : ce ne sont que festons de pierre, blasons armoriés, pinacles effilés, pointes de diamants qui annoncent déjà la Renaissance toute proche. Ce palais abrite actuellement l’université internationale d’Andalousie, qui rappelle qu’au XVI e siècle, Baeza se dota d’une université qui fonctionna jusqu’au XIX e siècle. Ainsi, la tradition intellectuelle de la ville perdure aujourd’hui. Le grand poète Antonio Machado, qui fut professeur de français dans un lycée de la ville, avait surnommé Baeza “la Dame”. Une bien belle dame, assurément. Ubeda, la Reine “Reine” de l’art Renaissance en Espagne, toujours d’après Machado, Ubeda est tout aussi riche que sa voisine. Ici aussi, il faut débuter l’exploration par la superbe place Vazquez de Molina, aux nobles proportions. Entourée des plus belles façades de la ville, elle fait davantage penser à un salon orné qu’à une place. On y trouve, étroitement liés, des éléments religieux et civils. L’église Santa Maria de Los Alcazares Pour visiter Baeza et Ubeda avec Clio Reines jumelles d’Andalousie Baeza et Ubeda Grand circuit culturel en Andalousie ES 35 Voir itinéraire page ci-contre

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d’associer en un même hommage artistique les villes de Baeza et d’Ubeda. Pourtant, à y regarder de plus près, elles apparaissent à bien des égards comme de parfaites jumelles : même taille raisonnable, même centre monumental remarquablement pré-servé, même richesse patrimoniale diversi-fiée. Surtout, l’une et l’autre ont bénéficié de l’incroyable dynamisme de ce que l’on appelle traditionnellement le “Siècle d’or” espagnol, ce long XVIe siècle qui vit le pays rentabiliser dans tous les domaines l’apport inattendu des richesses venues d’Amérique. C’est ce qui explique que l’on trouve dans les deux cités d’insignes témoignages des styles isabélin et plateresque, véritable quin-tessence de l’habileté atteinte par les artistes espagnols.

Baeza, la DameCalme et tranquille, la plaza del Populo résume à elle seule l’essentiel de l’histoire de la ville. La présence romaine se révèle dans la belle fontaine des Lions, rapportée au XVIe siècle des ruines de la ville romaine proche de Castullo, et sur laquelle veille une statue féminine, sans doute Himilce, l’épouse d’Hannibal. La reconquête sur les Maures en 1227 est illustrée dans le petit balcon où Ferdinand III le Saint fit célébrer la première messe dans la ville libérée. Le règne presti-gieux de Charles Quint est rappelé dans la noble façade Renaissance des anciens abat-toirs, frappée du blason du roi-empereur, avec l’aigle à deux têtes.Deux cents mètres suffisent pour atteindre une autre place, dédiée à sainte Marie. Elle aussi possède sa fontaine Renaissance, avec atlantes et cariatides. Elle est dominée par la cathé-drale, érigée au XVIe siècle par le grand architecte local Andres de Vandelvira. Passée la grande façade, il faut surtout s’attarder à l’intérieur, particulièrement riche. La Capilla Dorada témoigne de l’ornementation voulue par les artistes locaux, subventionnés par des nobles ayant fait fortune en Amérique. Et puis, un objet typiquement espagnol attire l’attention : un grand ostensoir baroque, haut de plus de deux mètres et qui est promené en procession le jour de la Fête-Dieu, sans doute la fête religieuse la plus suivie en Andalousie. Le bâtiment le plus intéressant de Baeza reste le palais Jabalquinto. Erigé à la fin du XVe siècle, sa façade, somptueuse, est

a été construite, comme son nom le révèle, sur les ruines d’un ancien fortin maure. Elle offre tous les styles qui ont fleuri dans la ville : façade Renaissance, tours classiques, cloître gothique. Contigu, le palais Vazquez de Molina est connu des habitants sous le nom de palais des Chaînes (Cadenas) : comme ailleurs en Espagne, son parvis est limité par des colonnes de pierre entre lesquelles sont tendues des chaînes métalliques. Edifié au milieu du XVIe siècle, il vaut d’abord par sa façade. Parfaitement régulière, elle marie avec bonheur les styles andalous et clas-siques, avec baies, pilastres et atlantes tout droit sortis de la mythologie antique. A deux pas de là, à côté du Parador, le chef-d’œuvre d’Ubeda est sans doute la chapelle del Sal-vador. Œuvre du grand architecte Diego de Siloé (1536), elle est un des exemples les plus représentatifs de l’art plateresque. En Espagne, au XVIe siècle, sculpteurs et archi-tectes conçoivent les façades des édifices religieux comme de somptueux retables où ils atteignent dans la pierre la même finesse et la même profusion d’ornements que les travaux sur métal des orfèvres (plateros en espagnol, de plata – argent). Arcs en plein cintre, bossages, médaillons et blasons abondent dans un tourbillon d’arabesques. A l’intérieur, il ne faut surtout pas manquer la sacristie, merveille architecturale due à Vandelvira. Parvenue intacte jusqu’à nous, elle est comme un morceau de Renaissance à l’italienne transplanté en terre ibérique : médaillons aux têtes expressives, atlantes, sibylles, nous plongent dans un monde tout en symboles. Au cœur des oliveraies qui font encore la prospérité de l’Andalousie (l’huile d’olive locale est réputée), Baeza et Ubeda affichent toute la splendeur de la Renais-sance andalouse au XVIe siècle. Entrées ensemble dans le patrimoine de l’humanité de l’UNESCO, elles continuent d’en-voûter longtemps le promeneur qui a pris la peine et le temps de découvrir leurs richesses dorées.

un merveilleux exemple du style isabélin. Attribué aux célèbres architectes Juan Guas et Enrique Egas, qui officièrent également à Tolède, elle est typique de ce style gothique flamboyant en vogue sous les Rois catho-liques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille. Les sculpteurs y révèlent leur peur du vide : ce ne sont que festons de pierre, blasons armoriés, pinacles effilés, pointes de diamants qui annoncent déjà la Renaissance toute proche. Ce palais abrite actuellement l’université internationale d’Andalousie, qui rappelle qu’au XVIe siècle, Baeza se dota d’une université qui fonctionna jusqu’au XIXe siècle. Ainsi, la tradition intellectuelle de la ville perdure aujourd’hui. Le grand poète Antonio Machado, qui fut professeur de français dans un lycée de la ville, avait surnommé Baeza “la Dame”. Une bien belle dame, assurément.

Ubeda, la Reine“Reine” de l’art Renaissance en Espagne, toujours d’après Machado, Ubeda est tout aussi riche que sa voisine. Ici aussi, il faut débuter l’exploration par la superbe place Vazquez de Molina, aux nobles proportions. Entourée des plus belles façades de la ville, elle fait davantage penser à un salon orné qu’à une place. On y trouve, étroitement liés, des éléments religieux et civils. L’église Santa Maria de Los Alcazares

Pour visiter Baeza et Ubeda avec Clio

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Reines jumelles d’Andalousie

Baeza et Ubeda

siècle. Entrées ensemble dans le patrimoine de l’humanité de l’UNESCO, elles continuent d’en-voûter longtemps le promeneur qui a pris la peine et le temps de découvrir leurs richesses dorées.

Grand circuit culturel en AndalousieES 35 Voir itinéraire page ci-contre

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Escapade à Madrid

Ce séjour madrilène sera placé sous des aus-pices doubles : vous apprécierez la richesse et la diversité d’un patrimoine unique, au Prado, à la collection Thyssen ou au centre Reina Sofi a, mais vous vous laisserez aussi entraîner par l’art de vivre à l’espagnole, entre promenades à la fraîche sur la Plaza Mayor et gastronomie locale dans des décors typiques.

ES 95 - 4 jours

• Du 26 au 29 avril 2012, AVEC ALEXIS SEYDOUX

Presto jusqu’au 20/02/12 : 925 €, puis 975 €

Hauts lieux d’AndalousieSéville, Grenade, Cordoue

ES 32 - 8 jours

L’ESSENTIEL DE L’ANDALOUSIEC’est une Espagne méridionale et riante, à l’histoire complexe, que l’on découvre au sud de la Sierra Morena, quand on atteint la vallée du Guadalquivir. C’est là que s’installa pour plusieurs siècles le centre politique et culturel de l’ancien Al Andalus, cet Extrême-Occident musulman où la dynastie Omeyyade de Cordoue constitua, à la veille de l’an Mil, un califat puissant et prospère qui ne dura qu’un siècle...

• Du 14 au 21 avril 2012, AVEC JOY SOULÉ-NANPresto jusqu’au 12/02/12 : 1 635 €, puis 1 685 €

• Du 19 au 26 mai 2012, AVEC GENEVIÈVE LASSERREPresto jusqu’au 15/03/12 : 1 655 €, puis 1 710 €

• Du 22 au 29 septembre 2012 AVEC ALEXANDRE ELOUARD

• Du 24 au 31 octobre 2012, AVEC CHRISTOPHE PIETTE

Grand circuit culturel en Andalousie UN GRAND VOYAGE POUR DÉCOUVRIR TOUS LES ASPECTS

HISTORIQUES ET ARTISTIQUES DE L’ANDALOUSIE

La grande mosquée de Cordoue transformée en cathédrale, les ruines de Medinat az Zahra, le « Versailles omeyyade », l’Alcazar et la Giralda de Séville, enfi n les palais et les jardins de l’Alhambra de Grenade et du Generalife. Mais l’Andalousie, ce sont aussi les palais Renaissance de

Baeza et d’Ubeda, la casa de Pilatos ou l’hôpital de la Charité de Séville, la cité-monde où arrivaient l’or et l’argent d‘Amérique, les arènes de

Ronda. Enfi n le ciel, les paysages et les parfums de la Vega de Grenade immortalisés par Federico Garcia Lorca.

• Du 27 mai au 7 juin 2012, AVEC JOY SOULÉ-NAN

Presto jusqu’au 25/03/12 : 2 415 €, puis 2 465 €• Du 30 septembre au 11 octobre 2012, AVEC J. B. ROUCHERAY

ES 35 - 12 jours

L’Espagne avec Clio...

Rares sont les villes d’Europe qui ont été des creusets de la modernité dès le début du XXe siècle et qui puissent prétendre l’être encore. Barcelone est l’une d’entre elles. Le pâté de maisons que, sur le Passeig de Gracia, l’on nomme la poma de la Discordia et qui réunit des immeubles construits au début du XXe siècle par Josep Puig i Catafalch, Lluis Domenech i Montaner et Antonio Gaudi en est l’un des symboles. Surréalisme catholique à la Sagrada Familia ? Bauhaus préraphaélite à la casa Batlo ? Nous vous invitons à jouer à cet ébouriffant concours d’épithètes pour tenter de cerner au fur et à mesure de nos visites le génie inclassable et polymorphe de Gaudi.

Barcelone artistique, le roman catalanGaudi, Miro, Picasso

• Du 23 au 26 février 2012, AVEC PASCAL BONAFOUX

Presto jusqu’au 31/12/11 : 1 345 €, puis 1 395 €

ES 97 - 4 jours

• Du 16 au 26 mai 2012, AVEC VIRGINIE CZERNIAK, Presto jusqu’au 15/03/12 : 2 075 €, puis 2 125 €

• Du 12 au 22 septembre 2012, AVEC ADELINE RUCQUOI

Grand circuit en Castille Ségovie, Burgos, Palencia, Valladolid, Salamanque, Avila, l’Escorial, Tolède, Madrid

UNE DÉCOUVERTE APPROFONDIE DE LA CASTILLELa Castille, patrie de Cervantès, fut le berceau du Siècle d’or espagnol. Philippe II fit de Madrid, en 1562, la nouvelle capitale de son royaume d’où le génie des lettres et des arts espagnols rayonna alors vers toute l’Europe. L’histoire de la Castille passe aussi par l’aqueduc romain de Ségovie, l’université médiévale de Salamanque, la grande figure de sainte Thérèse d’Avila et les merveilles de Tolède…

ES 31 - 12 jours

POUR DÉCOUVRIR L’ANDALOUSIE EN CROISIÈREPlus qu’un fl euve, le Guadalquivir est une ouverture sur l’Atlantique. Depuis Séville, phare fl amboyant de l’Andalousie, notre bateau suivra la route des caravelles qui empruntèrent cette voie mythique pour faire voile vers l’Eldorado américain. Nous ferons halte à Cadix, mais découvrirons surtout les grandes cités qui ont marqué l’histoire de l’Andalousie : Cordoue et Grenade.

• Du 1er au 8 mars 2012, AVEC CHRISTOPHE PIETTEPresto jusqu’au 31/12/11 : à partir de 2 355 €,puis à partir de 2 395 €

• Du 1er au 8 novembre 2012, AVEC CATHERINE MATYJAPresto jusqu’au 31/07/12 : à partir de 2 355 €,puis à partir de 2 395 €

Croisière sur le GuadalquivirCadix, Séville, Cordoue, Grenade

CF 82 - 8 jours

Espagne et Portugal Saint-Jacques, Porto, Fatima, Lisbonne, Evora, Séville

ESP 40 - 13 jours

avec Joy Soulé-Nan Diplômée en histoire de l’art 25

Et bientôt...

• Du 21 septembre au 3 octobre 2012

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