ball ecan courier 2014/02 - french version

36
CAN COURIER LE MAGAZINE CLIENT DE BALL PACKAGING EUROPE 2/ 2014 Mobilité CONSERVER LA SOCIÉTÉ MOBILE TOUT EN PROTÉGEANT L’ENVIRONNEMENT

Upload: ball-packaging-europe

Post on 07-Apr-2016

226 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

French Version of Ball Packaging Europe's Customer Magazine

TRANSCRIPT

Page 1: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

1

CanCourier

LE MAGAZINE CLIENT DE BALL PACKAGING EUROPE

2/2014

Mobilité conserver LA

socIÉTÉ MoBILe ToUT en ProTÉGeAnT

L’envIronneMenT

Page 2: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

2

MENTIONS LéGALES

CAN COurIEr Publié par Ball Packaging Europe, relations Publiques Georg-von-Boeselager-Straße 25 / 53117 Bonn, Allemagne. Téléphone +49 228 50 216-0, fax +49 228 50 216-900

Rédactrice en chef Anneliese Bertelsmeier Réalisation dn,media, Düsseldorf; Q-HAuS31 creative direction Langenberg, Allemagne

Impression Heider Druck GmbH, Bergisch Gladbach, Allemagne Photos André Walther, Christian Müller, Coca-Cola, DIS, EMS&P, Enactus, Fotolia, Frank reinhold, Getty Images

Illustration Karl Addison

04 Le PoInT sUr Le MArcHÉ eUroPÉen LA CANETTE CONTINuE DE PrOGrESSEr DANS LA réPArTITION DES EMBALLAGES

06 HIGHLIGHT BALL Au SALON BrAuBEvIALE 08 Une seMAIne ForMIDABLe

PoUr Les cHAMPIons DU MonDe DEuX MILLIONS DE CANETTES SPéCIALEMENT CONÇuES POur L’OCCASION

10 DIMInUTIon / 4 DU cArBone uN GrAND PAS vErS uNE PETITE

EMPrEINTE 14 MATÉrIAUX PerMAnenTs uNE NOuvELLE CATéGOrIE DE

PrODuITS 16 PURE cAnsPIrATIon CINQ MINuTES AvEC

JOHANNA MErCIEr 18 MArQUe socIALe

QuAND L’ INDIvIDu DEvIENT MArQuE

20 PAGe De coUverTUre:

MoBILITÉ DUrABLe APPrOCHES INNOvANTES

26 L’enIGMe De L’eFFIcAcITe EN TOurNéE AvEC LE CTS

(SErvICE TECHNIQuE A LA CLIENTèLE) DE BALL

31 Des noUveLLes

Du NuMérO 3 32 L’esPrIT Des Pères

FonDATeUrs ENACTuS rEND LE MONDE MEILLEur

34 DAns LA TroIsIèMe

DIMensIon COMMENT uNE IMPrIMANTE 3D FAvOrISE L’INNOvATION

/34

/8

/10-15

/20

Page 3: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

3

Cher lecteur,Le marché d’aujourd’hui est un environnement en mutation permanente, parsemé de nouveaux défis et de nouvelles opportunités qui nécessitent une réaction rapide et adaptée si l’on veut rester concurrentiel en tant qu’entreprise. Les nouvelles technologies, la mondialisation, les fluctuations économiques et les questions réglementaires ne sont que quelques-unes des considérations auxquelles les entreprises sont confrontées dans leur progression vers 2015 et au-delà. Ici, chez Ball, nous comprenons que la faculté d’adaptation nécessite non seulement un niveau de flexibilité élevé, mais également une sérieuse dose de créativité. En nous assurant que nous sommes à l’avant-garde des approches novatrices et que nous continuerons à l’être, nous nous sommes positionnés pour être un leader du marché de l’emballage.Dans ce numéro de Can Courier, nous avons le plaisir de donner à nos lecteurs un aperçu de ce qui fait de Ball une entreprise d’un genre différent, et de ce en quoi notre spécificité nous distingue de la concurrence. Prenez, par exemple, notre prototype d’imprimante 3D.Cet appareil à la pointe de la technologie crée de nouvelles pièces et produits en plastique pour les machines-outils. Ceux-ci reproduisent à l’identique les fonctions de leurs coûteux équivalents en métal. En économisant ainsi du temps et de l’argent, nous souhaitons continuer à investir dans de telles technologies révolutionnaires afin de stimuler davantage notre façon de faire des affaires.un tel investissement va au-delà du domaine des machines, il passe aussi par notre personnel, et il n’y a rien de mieux pour le représenter que notre équipe du CTS (Customer Technical Service). S’appuyant sur les nombreuses années d’expérience de l’équipe CTS, ces experts continuent de développer de nouveaux moyens d’optimiser l’efficacité des lignes et de réduire les frais généraux d’exploitation pour nos clients. un solide professionnalisme, des connaissances de première main et une expérience utilisateur personnalisée témoignent de la vraie valeur que notre équipe CTS apporte au portefeuille de services proposés par Ball.Même si notre activité est solidement ancrée dans l’univers B2B, nous sommes connus pour sortir de notre zone de confort et nous demander constamment s’il existe une opportunité à saisir avec le client final. Avec le développement de dosionair.com et de canspiration.com, nous nous félicitons d’avoir développé de telles plateformes consommateurs sous la forme d’un pôle créatif pour les amateurs de boîtes boisson du monde entier. Cette édition de notre Can Courier vous présentera notre nouvelle spécialiste des médias, Johanna Mercier, la personne sur laquelle nous comptons pour donner vie à ces histoires. Engageants, innovants, et inspirants, nous sommes ravis d’avoir la possibilité de faire participer ces fans de canettes d’une façon aussi unique.un lien fort avec nos clients, avec le marché, et finalement avec le consommateur final : chez Ball, non seulement nous répondons aux besoins de ces groupes dynamiques, mais nous les anticipons. Tel est ce vers quoi nous tendons. ‘Who we are is what we do’.

Thomas haensChvICE PrESIDENT vENTES, MArKETING & INNOvATION,BALL EurOPE GMBH

rESTEr AGILE ET réACTIF DANS LE CLIMAT éCONOMIQuE DYNAMIQuE D’AuJOurD’HuI

éDITOrIAL

Page 4: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

4

rePrIse soLIDe, Les consoMMATeUrs onT Le MorALAu cours du 1er semestre de 2014, l’Europe a connu une reprise aussi bien en termes de PIB que de revenu disponible des ménages. La confiance des consommateurs a atteint son plus haut niveau depuis 2007. La tendance à la hausse a également relancé le marché du travail, et les experts prévoient une légère baisse du chômage, qui devrait stimuler la confiance des consommateurs.Les prévisions du secteur de l’industrie des boissons en Europe reflètent la légère amélioration du climat des affaires, même s’il est accompagné de nombreuses incertitudes politiques et économiques. La crise ukrainienne et les conflits acharnés qui font rage au Moyen-Orient ont renforcé les incertitudes pour le second semestre de l’année. Par conséquent, toutes les données contenues dans cette page doivent être considérées comme des instantanés de la situation actuelle.

en 2014 AUssILA cAneTTe

renForce sA PosITIonsUr Le MArcHÉle

poinT sur le

marChé européen

PrÉvIsIons DAns Le secTeUr Des BoIssons

Royaume-Uni, Pologne (optimiste, « sur-performance »)

Allemagne (inchangé, « conforme au marché »)

France (sceptique, « sous-performance ») ➜➜

Page 5: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

5

LA cAneTTe GAGnAnTe DAns LA rÉPArTITIon Des eMBALLAGes La canette s’est montrée très résistante en comparaison aux autres types d’emballages. La proportion de canettes dans la consommation totale sur les segments Bière (environ 25%) et Boissons énergisantes (et 66%) reste forte sur une tendance en légère hausse.

BoIssons GAZeUses sAns ALcooL (csD) : eUroPe De L’oUesT sTABLe Le marché européen des boissons gazeuses sans alcool s’est stabilisé à un niveau élevé. Alors que le royaume-uni est resté à son haut niveau, la France a affiché une hausse de 2,4%.

LES PRéVISIONS POUR 2014 :Europe de l’ouest : -0,3%Europe de l’est : -1 %

Total : -0,5%

BoIssons enerGÉTIQUes : Le BooM Des BoIssons QUI BoosTenTLes ventes de boissons énergétiques en Europe ont augmenté en globalité de 6,5% dans l’ensemble, après une hausse de 7,4% au cours de l’exercice précédent. Elles ont surpassé toutes les autres catégories de boissons avec une avance considérable

LES PRéVISIONS POUR 2014 :Europe de l’ouest : 5,7%Europe de l’est : 9%

Total : 6,5%

BIère : Les GrAnDs noMs PerDenT DU voLUMe,Les BIères ArTIsAnALes GAGnenT DU TerrAInDans l’ensemble, les pertes de volume (comparé aux periodesimmédiatement précédentes) ont principalement impacté lemarché de la bière. Les principaux acteurs touchés ont été les pays d’Europe de l’ouest, tels que le royaume-uni (-0,2%), la France (0,8%) et l’Allemagne (-1,7%).

LES PRéVISIONS POUR 2014 :Europe de l’ouest : +0,5%Europe de l’est : -2,8%

Total : -1,6%

Page 6: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

6

BienVenue Dans le monDe Des CaneTTes : BALL PACKAGING EurOPE PréSENTE SA PALETTE D’OPTIONS D’EMBALLAGES POur BOISSONS AINSI QuE SES SErvICES DISPONIBLES Au SALON ‘BrAuBEvIALE’

POUR CETTE éDITION DU SALON ‘BRAUBEVIALE’, LE STAND DE 150 M² DE BALL PACKAG-ING EUROPE CONSTITUE L’UNIVERS ABSOLU DE LA CANETTE. LES VISITEURS DU STAND 111 DANS LE hALL 4 AURONT LA POSSIBILITé D’ExPLORER LE LARGE éVENTAIL DES CANETTES BALL, DE DISCUTER DE LEURS AVANTAGES EN FACE à FACE AVEC LES ExPERTS, ET D’EN SAVOIR PLUS SUR LA GAMME COMPLèTE DES SERVICES BALL GARANTISSANT LA MEILLEURE PERFORMANCE DE ChAqUE CANETTE SUR LE MARChé.

Aluminium ou acier, petite ou extra-large, format slim ou sleek, poids standard ou réduit : on peut parfois se sentir submergé par le vaste choix offert pour le conditionnement des produits en canettes. Cependant, Ball a permis de localiser facilement le bon expert pour offrir les options qui conviennent aux besoins d’une marque. un mur de vente accrocheur, avec des extraits vidéo réalisés par l’équipe commerciale de Ball, aidera les visiteurs du salon ‘Brau’ à trouver le bon contact dès le premier coup d’œil.

Parmi la grande variété de canettes présentées, la canette ‘fluorescent plus’ et son design jaune affirmé est certaine de sortir du lot puisque des pigments d’une encre spéciale créent son étonnant effet fluorescent. Que ce soit dans un bar ou une boîte de nuit, sous une lumière uv ou disco, les canettes à l’éclatante finition fluorescente augmentent la visibilité de la marque et attirent l’attention. Elle-même remplie d’énergie, cette finition est un élément de design parfait pour les éditions hors domicile (=consommation sur place).

Les visiteurs à la recherche d’un service spécialisé peuvent repartir avec la nouvelle plaquette du CTS (Service Technique à la Clientèle) de Ball. Ce livret gratuit donne un aperçu pratique des principaux services offerts par l’équipe CTS, ainsi que le point de contact, bien après la fermeture des portes du salon ‘BrauBeviale’.

11–13 NOvEMBrE 2014 NurEMBErG / ALLEMAGNEHALL 4 / STAND 111

Page 7: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

7

INNOvATION

proDuiTphareLES NOuvELLES CANETTES A L’éCLATANTE FINITION FLuOrESCENTE ATTIrENT L’ATTENTION

Page 8: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

8

uNE SEMAINE

FOrMIDABLE

POur LES

Le 9 juillet, quatre jours avant la finale de la Coupe du monde de football 2014 au Brésil, le téléphone de Daniel Etchemendy sonne. D. Etchemendy est directeur des ventes pour l’ouest de l’Allemagne chez Ball Packaging Europe. À l’autre bout du fil, un membre de la Direction des achats de Coca-Cola. « Seriez capables, si nécessaire, de produire une canette pour les champions du monde à la dernière minute ? ». Oui, c’est possible!Et le miracle s’accomplit : l’Allemagne remporte le match des matches, et Coca-Cola commande deux millions de canettes 33 cl portant l’inscription « FIFA Weltmeister 2014 DAS SIND WIr ALLE ! » (« Champions du monde FIFA 2014 – NOuS LE SOMMES TOuS ! ») et arborant une image du trophée. En un temps record de 24 heures, Ball fabrique les canettes dans son usine allemande de Weissenthurm, située en rhénanie-Palati-nat, et les expédie. Dans son usine de remplissage de Dorsten, à 180 kilomètres de là, Coca-Cola remplit ces objets collectors

DeUX MILLIons De cAneTTes sPÉcIALeMenT conÇUes en sePT JoUrs : DÉFI PossIBLe ?

IL A FALLU Une ÉnorMe ProUesse Une seMAIne seULeMenT APres Le TrIoMPHe De L’ÉQUIPe

nATIonALe D’ALLeMAGne A LA coUPe DU MonDe 2014. s’ILs onT PU Le FAIre, noUs AUssI !

ChAMPIONS DU MONDE

Page 9: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

9

uNE SEMAINE

FOrMIDABLE

POur LES

en seulement 36 heures. Le coup d’envoi de la commercialisa-tion avait été programmé pour le 21 juillet, une semaine seulement après la finale.Le récit des faitsPour réaliser ce coup de maître, Daniel Etchemendy avait monté sa propre équipe de Coupe du monde, sélectionnée avec soin. Christina Häring et ses collègues graphistes se sont lancés dans la création d’une canette de Coupe du monde à l’attrait irrésistible. Werner rehfisch, de l’usine de boîtes de Weissenthurm, a joué un rôle clé en s’assurant de la fluidité des opérations côté production, tandis que Holger Bless, Gudrun raab et Thomas Equit, du service « Supply and Demand », ont assuré l’expédition au client.Le vendredi précédant la finale, Achim Ihrlich, responsable planning pour Ball en Allemagne donne le feu vert… si l’Allemagne décroche la victoire, nous sommes également prêts de notre coté à faire de ces canettes une réalité !Dimanche 13 juillet 2014, le jour de la finale. À la 113e minute, Mario Götze contrôle de la poitrine une passe d’André Schürrle et, sur une reprise de volée du pied gauche, expédie le ballon à l’intérieur du deuxième poteau : BuT ! L’Allemagne fête le titre, la coupe, la quatrième étoile de la victoire sur le maillot de l’équipe, et à Weissenthurm, le lancement de la production est confirmé pour le Projet Coca-Cola et la cannette Champions du monde.Lundi 14 juillet : inutile de dire que tout le monde a fêté cette incroyable victoire de l’Allemagne ! La canette Coca-Cola de la Coupe du monde arrive à temps. Dès que la première palette de canettes est prête à Weissenthurm, elle est chargée et expédiée à Dorsten. La production et l’expédition s’enchaînent parfaitement, comme sur du papier à musique.Jeudi 17 juillet : les lignes de remplissage de Dorsten se mettent en mouvement, et les opérateurs font les trois-huit pour tenir leur délai. Pas besoin de discours d’encouragement spécial : le produit à lui seul est une motivation suffisante.Vendredi 18 juillet : début de la livraison aux points de vente : supermarchés, magasins spécialisés en boissons et boutiques de stations-service qui démarrent tous leurs ventes ce même week-end.Il n’y a peut-être pas de titre officiel donné à ceux qui ont réalisé cette prouesse chez Coca-Cola et Ball, mais leur performance a bel et bien été celle d’une équipe de champions du monde !

ChAMPIONS DU MONDE

Page 10: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

10

/4‘CuT

un GranD pas Versune peTiTe empreinTe D’IcI 2020, BALL enTenD rÉDUIre L’eMPreInTe cArBone De ses cAneTTes De 25%. BALL A ÉTÉ Le PreMIer FABrIcAnT De cAneTTes A s’enGAGer sUr Un oBJecTIF AUssI cIBLÉ.

DévELOPPEMENT DurABLE

Page 11: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

11

Carbon’/4

Page 12: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

12

L’initiative répond au nom de ‘Cut/4 CArboN’. Elle nécessite des efforts tout au long de la chaîne de valeur, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la pro-duction, l’utilisation et la fin de vie des canettes. L’initiative ‘Cut/4 CArboN’ de Ball va réduire les émissions de gaz à effet de serre qui sont liées à nos produits et qui alimentent aussi directement les objectifs de nos propres clients en termes de protection de l’environnement. En nous engageant pub-liquement sur un objectif de réduction de 25% et en cher-chant de façon proactive une validation externe de nos émissions de types 1 et 2, nous garantissons la responsabil-ité et la transparence de nos activités en lien avec ‘Cut/4 CArboN’. Innovations produits, opérations plus efficaces et collaboration avec nos partenaires industriels sont au cœur de l’initiative de Ball.

« Nous sommes le premier fabricant de canettes à avoir développé et publié un objectif de réduction de l’empreinte carbone de nos produits. une fois de plus, nous position-nons Ball comme un leader du développement durable dans le secteur de l’emballage. Cela prouve notre engagement pour le développement durable et nous place en adéquation parfaite avec les objectifs ambitieux de nos clients en termes de réduction de l’empreinte carbone » déclare Björn Kulmann, Directeur Développement durable chez Ball Cor-poration.

un proGramme, DeuX aXesL’initiative ‘Cut/4 CArboN’ a été définie selon une

approche basée sur deux axes principaux :

– Premièrement, Ball a entrepris de réduire de 10% par région l’empreinte environnementale des formats de canettes les plus répandus. Cet objectif doit être atteint entre 2010 et 2020. B. Kulmann explique : « Les actions qui y contribuent relèvent directement de la sphère d’influence et de la prise de décision de Ball ». Le poids réduit de la canette, à savoir la réduction continue de la quantité de matière nécessaire pour produire les canettes, en est un exemple. Ou encore l’application de contrôles stricts et l’optimisation toujours plus poussée de la consommation de gaz et d’électricité dans toutes les usines Ball. Nous disposons en effet d’un système

l

Page 13: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

13

QU’esT-ce QUe L’eMPreInTe cArBone ?

L’empreinte carbone décrit la quantité totale d’émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (essentiellement du CO2) générées au cours du cycle de vie d’un produit : une mesure de l’impact sur l’environnement qui intervient depuis l’extraction des matières premières, jusqu’à la production, l’utilisation et la fin de vie. Le terme de « cycle de vie » fait référence à l’ensemble des étapes de la chaîne de valeur du produit, du début à la fin du processus.

de revue permanent qui favorise l’utilisation des tech-nologies dernier cri pour diminuer la consommation et donc réduire les émissions. Des ingénieurs expérimen-tés se glissent dans la peau de détectives de l’énergie. Leur mission consiste à explorer l’intérieur des différ-entes usines à la recherche de tout équipment tel que pompe, système de chauffage, compresseur ou installa-tion de refroidissement qui serait inefficace, pour les remplacer par un équipement moderne ou un moyen permettant d’améliorer les processus existants. Pas à pas, la consommation énergétique des usines baisse, entraînant avec elle la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

– Deuxièmement, nous allons aussi faire tout ce que nous pouvons en collaboration avec nos partenaires industri-els (les fournisseurs de nos matières premières), ainsi qu’avec nos clients de l’industrie des boissons, afin d’apporter de nouvelles améliorations. Ensemble, nous travaillons sur la baisse de l’énergie nécessaire à la production d’aluminium. Et là encore, en tant que membre d’un réseau multiple, Ball soutient des initia-tives visant à accroître le taux de recyclage de toutes les canettes introduites sur le marché. La campagne « Chaque canette compte », par exemple, a déjà été lancée dans sept pays d’Europe et a contribué à faire monter le taux de recyclage des emballages métalliques à hauteur de 73%. Il est essentiel de faire participer les consommateurs, car l’aluminium et l’acier, à partir des- quels sont fabriquées les canettes peuvent être recyclés à l’infini sans aucune dégradation de qualité.

Le but est de mener les deux axes de front pour attein-dre l’objectif premier de ‘Cut/4 CArboN’ : réduire d’ici 2020 l’empreinte carbone de nos canettes de 25% par rapport au niveau de 2010.

Si tout le monde continue d’avancer dans la même direction, Björn Kulmann en est sûr, Ball atteindra son objectif de réduction de l’empreinte carbone de ses produits en 2020. En effet, ‘Cut/4 CArboN’ représente un énorme bond en avant vers une empreinte carbone plus faible.

LIen www.ball.com/cut-4-carbon

Page 14: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

14

PresQUe ToUs Les ProDUITs sonT

consIDÉrÉs coMMe AYAnT Une DUrÉe De vIe

DÉTerMInÉe. cePenDAnT, ce n’esT PeUT-êTre PAs Le cAs s’ILs sonT en MÉTAL. cAr Les MÉTAUX sonT

Des « MATéRIAUx PERMANENTS ».

Cette nouvelle catégorie de matériaux va bien au-delà d’une simple dénomination, explique Johanna Klewitz, responsable Développement durable chez Ball Packaging Europe : « Au cœur de tout cela, il y a la reconnaissance que les métaux ne peuvent être qu’utilisés, plutôt qu’épuisés ». De temps à autre, des produits fabriqués en aluminium ou en acier atteignent effectivement la fin de leur cycle de vie (en termes d’application produit), ils sont alors retirés de la circu-lation. Néanmoins, le métal avec lequel ils sont fabriqués ne disparaît pas.

C’est pour cette raison qu’il faut introduire la catégorie de « Matériau Permanent » comme une classification intermé-daire entre matériaux « renouvelables » et « non renouvel-ables ». En prenant l’exemple de l’aluminium, les raisons en sont particulièrement claires : le minerai de bauxite à partir duquel est produit l’aluminium est extrait de mines spéciale-ment creusées à cet effet. C’est une ressource finie et, un jour, ses réserves seront épuisées. Mais cela signifie-t-il pour autant que nous perdrons aussi les matériaux ou les produits fabriqués à partir de cette matière première ? Les dernières réflexions sur le sujet ont abouti à un NON retentissant ! Con-trairement aux autres matériaux « non renouvelables », le métal reste disponible comme matériau de base pour toutes sortes de produits. L’aluminium qui est extrait des déchets métalliques peut être réintégré maintes et maintes fois au processus de fabrication, ce qui lui permet d’être réutilisé pour de nouveaux produits sans perdre en qualité.

Le bilan énergétique donne une preuve incontournable de la validité de cette hypothèse : le recyclage des canettes écon-omise jusqu’à 95% de l’énergie qui serait sinon nécessaire

pour produire du nouveau métal à partir du minerai, avec une baisse des émissions de CO2. Les ingénieurs n’hésitent pas à souligner l’importance de ces corrélations qui sont souvent ignorées. Cette nouvelle approche de l’évaluation des matéri-aux écologiques a également été reconnue par le Parlement européen en 2012. Il propose désormais d’introduire cette nouvelle catégorie de « matériau permanent ». étant donné que l’industrie joue un rôle majeur dans cette question, le « matériau permanent » a figuré parmi les thèmes clés du salon « Interpack » de Düsseldorf (Allemagne) cette année. Les scientifiques ont présenté des analyses détaillées du cycle de vie, tandis que de prestigieux représentants du com-merce et de l’industrie se sont prononcés, eux aussi, en faveur de cette démarche vers l’acceptation du « matériau perma-nent ». Car, en plus des avantages connus des emballages métalliques (qui fournissent la meilleure protection possible contre l’oxygène et la lumière, par exemple), les canettes en aluminium ou en acier sont indestructibles, empilables, rapi- dement fraîches et peuvent être recyclées à l’infini sans aucune perte. La quantité tout autant que la qualité des avan-tages offerts convertissent de plus en plus de personnes à ce mode de pensée.

Il ne s’agit pas que d’une simple théorie. Cela s’est déjà traduit dans les faits dans toute l’Europe, avec Ball Packaging elle-même qui encourage une série d’initiatives liées au recy-clage. La somme de l’ensemble des propriétés extraordi-naires disponibles avec les matériaux permanents crée des arguments convaincants, particulièrement en faveur de l’utilisation des canettes.

uNE NOuvELLECaTéGorie De proDuiTs

Page 15: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

15

DévELOPPEMENT DurABLE

95%

uNE NOuvELLECaTéGorie De proDuiTs

De L’enÉrGIe nÉcessAIre PoUr

ProDUIre De L’ALUMInIUM à PArTIr

DU MInerAI esT econoMIsÉe en recYcLAnT Des

ProDUITs en ALUMInIUM. LA vALeUr

PoUr L’AcIer esT LÉGÉreMenT InFÉrIeUre.

(soUrce: eMPAc)

De cAneTTes recYcLÉes cHAQUe

HeUre DAns Le MonDe.

9 millions

De ToUTes Les cAneTTes venDUes en eUroPe onT ÉTÉ recYcLÉes en 2011.

c’esT Le DernIer cHIFFre DIsPonIBLe.

73%

Page 16: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

16

pureCanspiraTion

Page 17: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

17

Un BUreAU A Bonn. Le LIeU De TrAvAIL DU resPonsABLe noUveAUX MÉDIAs De BALL PAcKAGInG eUroPe, JoHAnnA MercIer. QUe FAIT-eLLe ? c’esT ce QUe

noUs ALLons DÉcoUvrIr PenDAnT Les cInQ ProcHAInes MInUTes.

Twitter, YouTube et Pinterest, je fais en sorte que de telles idées deviennent plus largement connues jour après jour.

Alors vous surfez sur le net toute la journée...C’est exactement le genre d’idées contre lequel je me bats en permanence : l’idée que je ne ferais que passer mes journées à surfer sur Facebook et que mon travail serait une partie de plaisir. C’est complètement faux. Il y a une bonne dose de travail stratégique dans ce qui apparaît à la fin sur l’écran. Qui est mon public ? Quel est mon message ? Quel canal est le plus adapté pour toucher tel groupe cible et diffuser tel concept, et quel est le calendrier associé ? Mon rôle exige une grande flexibilité étant donné que le monde des nouveaux médias change d’une minute à l’autre et qu’il existe un flot constant de nouveaux développements et de nouvelles innovations qu’il faut que je suive. De plus, les utilisateurs attendent une réponse immédiate à leurs suggestions, messages et commentaires. C’est un travail 24h/24, 7j/7.

L’espace d’un instant, faisons comme si je n’avais absolument rien à faire d’Internet ou des réseaux sociaux. Comment me persuaderiez-vous que j’ai besoin de ces choses-là dans ma vie ?Ce n’est pas une chose à laquelle nous, chez Ball, ou nos clients sommes souvent confrontés. Mais cela arrive, bien sûr. À de tels détracteurs, j’aime bien montrer nos pages de photos sur Pinterest. En quelques secondes, les nombreux clichés en vue créent un montage unique des nombreuses possibilités qu’offre une canette. Et du nombre incroyable de choses créatives que les consommateurs trouvent à faire avec cet emballage en métal. Jusqu’à présent, cela a toujours suffit à convaincre les sceptiques d’Internet.

Alors d’accord. Je vais vous laisser retourner à votre rock. Bonne chance, Johanna.

[email protected]

LIenswww.dosionair.de

www.canspiration.com

« Entrez ! »

Bonjour Johanna. Si je ne me trompe pas, c’est du heavy rock qui s’échappe de votre ordinateur.

Vous faites une pause ?(JOHANNA SE MET À rIrE.) Non, je travaille actuelle-

ment sur « Dirty like Eddie or proper like Bob », un blog avec notre client rockstar Energy. Le message clé est que

n’importe qui peut être une rock star, même vous...

Oh non, pas moi. Quand je joue de la guitare électrique, les chats détalent à toute vitesse. Mais je ne comprends

toujours pas…Ce blog spécial est entièrement consacré au plus grand

concert de rock d’Allemagne : « rock am ring » sur le circuit automobile de Nürburgring. Il dure quatre jours, et

une centaine de groupes se produisent sur huit scènes devant plus de 80 000 personnes venues profiter d’un long

week-end de pur rock ’n’ roll. Avec « Dirty like Eddie or proper like Bob », notre but est d’encourager la commu-

nauté des fans de canettes à se mettre dans la peau d’une rock star et à partager cette expérience avec nous.

Tout est là sur « canspiration.com »...Absolument. Je travaille en ce moment sur cette

plate-forme sur Internet. En principe, je m’y connecte quasiment chaque jour. Nous l’utilisons pour inspirer aussi

bien les clients que les consommateurs : que pensent les consommateurs de la canette ? Comment la canette

peut-elle être complémentaire de certains milieux, tels que la musique ou les événements sportifs ? Quels sont les

avantages offerts par la canette à mon entreprise, com-ment puis-je utiliser la canette pour un effet maximum ?

une communauté de plus en plus importante se développe autour de www.canspiration.com (et de sa

version allemande www.dosionair.de) ; elle est très créative et c’est une source régulière de nouvelles idées.

Par exemple ?Dernièrement, un groupe d’étudiants nous a conseillé

d’utiliser notre bouteille Impact pour le vin parce qu’elle a un super look et parce qu’elle est perçue par les jeunes

comme « nouvelle » et « différente », entre autres. Plusieurs grands producteurs et embouteilleurs de vin ont

trouvé ce concept très intéressant. En utilisant Facebook,

CINQ MINuTES AvEC … JOhAnnA MerCIer

Page 18: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

18

LA MArQUe socIALe TrAnsForMe Les InDIvIDUs en MArQUes eT en eXPerTs en FAvorIs sUr InTerneT - Avec Des AvAnTAGes TAnT PoUr Les Personnes concernÉes QUe PoUr LeUrs eMPLoYeUrs. Une sITUATIon GAGnAnT-GAGnAnT cLAssIQUe.

QuAND L’INDIvIDu DEvIENT marque

Page 19: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

19

INNOvATION

Authentique, objective et dotée d’un point de vue : c’est ainsi que doit être la communication si elle veut con-vaincre une communauté. Et peut-être même devenir une force de cohésion. La plupart des suiveurs des réseaux sociaux placent apparemment leur confiance dans les individus plutôt que dans les institutions. Par conséquent, les entreprises devraient sérieusement envisager d’en-courager la transformation de leur experts maison en « marques sociales » !

Mais qu’est-ce qu’une marque sociale et qu’est-ce qu’implique le fait d’en devenir une ? Le terme vient d’Ibo Evsan, originaire de Cologne et fondateur en série des sociétés ‘dot.com’ qui peuplent le monde numérique. Sa théorie ressemble à peu de chose près à celle-ci : toute personne experte dans un domaine particulier doit faire davantage attention à sa présence numérique sur les plates-formes des médias sociaux. L’influence, et de temps en temps le succès, au sein des communautés augmente de façon significative lorsque de tels individus appliquent une stratégie délibérée visant à communiquer leur expertise sur les réseaux sociaux et à contrôler la façon dont ils sont perçus. C’est précisément là, en ligne, que se réalise le concept de passage d’un individu à une marque, ou « marque sociale ».

Il est vrai qu’il n’a encore jamais été aussi simple d’établir et/ou de mettre en évidence son profil par l’intermédiaire de plates-formes telles que Facebook, Twitter ou Google+, d’écrire un blog, en d’autres termes : d’établir une présence significative sur Internet. C’est pré-cisément la raison pour laquelle, selon Ibo Evsan, il faut prendre grand soin de construire votre « selfie brand » :

« Il ne suffit pas de se concentrer sur une seule plate-forme de médias sociaux. A ce jour, personne ne peut dire laquelle survivra au développement du marché ». Par con-séquent, il conseille, au strict minimum, de tenir un blog régulier et une présence sur Facebook, Twitter et Google plus.

Une PrÉsence nUMÉrIQUe sUr De noMBreUses PLATes-ForMes

Il existe également une autre raison très importante : il faut combler les algorithmes des moteurs de recherche avec des informations cohérentes, pertinentes et convain-cantes si vous voulez apparaître avec certitude en résultat des toutes premières pages générées par quelqu’un effectuant des recherches sur votre domaine d’expertise.

Cela nécessite une présence numérique importante sur autant de plates-formes et au sein d’autant de com-

munautés remarquables que possible. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’une « marque sociale » commence à avoir l’impact désiré.

Il est toujours bon de commencer par attirer autant de fans et de suiveurs que possible, étant donné que la masse critique est cruciale dans les réseaux sociaux. Cependant, la qualité de votre audience virtuelle est également un facteur important. La question clé est la suivante : sont-ils réellement d’importants leaders d’opinion dans votre domaine, qui se rassemblent et prennent note ? Pour y répondre, vous devez d’abord comprendre qui sont ces personnes, et ensuite attirer leur attention par des efforts qui incluent des conférences en ligne ou des webinaires, et/ou avec des blogs vidéo/audio/écrits.

ProFITeZ De LA vIsIBILITÉ en LIGne

Etant donné le temps qu’il faut investir pour mettre cela en pratique efficacement, les entreprises seraient bien avisées d’allouer des ressources internes pour aider leurs experts maison dans l’exécution, puisqu’ils peuvent, eux aussi, profiter avantageusement de la visibilité en ligne. Ibo Evsan estime que le temps requis pour une présence permanente et crédible sur les médias sociaux se situe entre deux et quatre heures – par jour.

Cela conduit donc à une nouvelle aire d’activité qui s’ouvre pour les services Communication des entreprises au raisonnement moderne. De tels services devraient identifier des experts dans leurs divisions opérationnelles (que ce soit en finance, rH et/ou informatique) qui seraient engagés dans le programme consistant à se développer eux-mêmes en marques sociales, et qui les assisteraient ensuite à leur tour dans cette démarche. Avec les deux parties qui avancent dans le même sens, petit à petit, une véritable présence en ligne peut être créée.

Si toutefois le programme nécessite une aide extéri-eure, il existe aujourd’hui des prestataires de services qui sont là pour vous aider dans vos efforts de construction d’une réputation en ligne et d’une communauté associée. En effet, Ibo Evsan lui-même, pionnier du concept de « marque sociale », a déjà créé sa prochaine entreprise. Avec son lancement, Evsan offre désormais à tous, des cadres d’entreprises aux universitaires en passant par les scientifiques, le forfait complet et global. Avec un tableau de bord pour contrôler vos activités sur les médias sociaux et un concierge informatique en chair et en os au bout des doigts, vous n’avez pas besoin d’être un expert pour com-mencer à créer votre marque sociale.

Page 20: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

20

PAGE

DE

COu

vEr

Tur

E

aVenirpromeTTeur

pour la moBiliTé

Page 21: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

21

moBiliTé LorsQUe Des PArTIes PrenAnTes enGAGÉes s’UnIssenT, eLLes sonT cAPABLes De DÉPLAcer Des MonTAGnes. PreneZ LA coUcHe D’oZone PAr eXeMPLe. sUITe AUX eFForTs concerTÉs Des enTrePrIses, AUX InITIATIves PrIvÉes eT AUX GoUverneMenTs à TrAvers Le MonDe, IL seMBLe DÉsorMAIs QUe Le TroU TAnT reDoUTÉ DAns LA coUcHe D’oZone esT en TrAIn De se reFerMer, eT on Annonce QU’IL AUrA coMPLèTeMenT DIsPArU DAns Les AnnÉes à venIr. Un ÉnorMe sUccès MonDIAL. DÉsorMAIs, L’ATTenTIon se PorTe sUr Le THèMe De LA « MoBILITÉ DUrABLe ». en sUBsTAnce, LA socIÉTÉ A BesoIn De resTer MoBILe ToUT en cAUsAnT Le MoIns De DÉGâTs PossIBLe sUr L’envIronne-MenT. Des soLUTIons InTeLLIGenTes sonT Donc nÉcessAIres.

Page 22: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

22

C’est un fait : les villes s’agrandis-sent. De plus en plus de personnes font le choix de s’y installer pour vivre et travailler et, à leur tour, elles ont besoin de moyens de mobilité efficaces pour profiter au mieux de leur envi-ronnement urbain. Ces personnes doi-vent également être approvisionnées sans cesse en quantités suffisantes de nourriture et autres biens matériels.

La demande en « Mobilité durable » qui en découle a ainsi donné lieu à une alliance entre des disciplines multiples où urbanistes, scientifiques de la cir-culation, ingénieurs et chercheurs sur l’environnement travaillent tous à l’unisson.

Le défi qui les attend : le transport en véhicules motorisés, dans sa forme actuelle, est l’une des premières causes du changement climatique. Alors que les émissions de dioxyde de carbone des autres segments ont diminué depuis 1990, le CO2 produit par la circulation ne cesse d’augmenter, et les pays émergents et industrialisés se partagent une grande partie de la responsabilité. un cinquième du dioxyde de carbone émis en Alle-magne, par exemple, est dû au trafic routier. Il faut que cela change. La population a besoin de rester mobile, avec néanmoins une empreinte car-bone nettement plus faible. Par ail-leurs, les scientifiques ont déjà trouvé quelques solutions intelligentes pour y parvenir plus facilement.

Comment maîtriser les flux de cir-culation dans les mégalopoles ? L’une des réponses est apportée par l’industrie automobile elle-même. Elle travaille d’arrache-pied au développe-ment de véhicules qui ne produiront aucune émission sur la route. Les avis divergent encore quant à savoir qui, de l’électricité stockée dans des batteries

rechargeables ou de l’hydrogène (produite par des moyens neutres d’un point de vue environnemental), l’emportera finalement pour propulser le véhicule à zéro émission. Quoi qu’il en soit, la fin de l’ère du moteur à com-bustion interne est pour bientôt.

Dans un entretien avec le journal britannique The Guardian, Barb Samardzich, vice-présidente du dével-oppement de produits chez Ford Europe, a apporté un élément supplé-mentaire à la discussion sur la mobilité du futur. Selon sa vision, les voitures du futur seront probablement bien plus que quatre roues capables de trans-porter leur cargaison humaine d’un point A à un point B : elles seront elles-mêmes des créations intelligentes, capables de communiquer entre elles à un niveau extrêmement sophistiqué. reliées entre elles, elles seront capa-bles, selon B. Samardzich, d’échanger des informations sur l’état fluide ou non du trafic, et même sur l’endroit où se trouve la place de stationnement la plus proche. En plaisantant à moitié, B. Samardzich ajoute : « Quand nous en serons au point où notre propre voi-ture nous conseillera de sortir et de prendre le métro, nous saurons que nous avons atteint la perfection de la mise en réseau avec nos ordinateurs de bord et la technologie des commu-nications mobiles ».

Les experts en prévisions, extéri-eurs à l’industrie automobile, veulent également avoir leur mot à dire. Si la voiture intelligente, c’est-à-dire l’auto-mobile entièrement connectée, doit devenir notre conseillère en circula-tion, alors il est particulièrement important de développer trois alterna-tives à la voiture individuelle :

> LE COVOITURAGE > LES TRANSPORTS PUBLICS

LOCAUx > ET LE RéSEAU DES PISTES

CyCLABLESDES vOITurES EN réSEAu CONSEILLèrES EN CIrCuLATION

Page 23: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

23

L’idée de ne pas posséder de voi-ture, mais plutôt de partager avec d’autres des ressources liées à la mobilité, c’est-à-dire de ne les utiliser que lorsqu’on en a besoin, a été mise en œuvre sous différentes formes à travers le monde. Le dispositif le plus avancé est « Autolib » à Paris. Là-bas, plusieurs dizaines de milliers de per-sonnes partagent 2 000 voitures élec-triques. Celles-ci sont stationnées sur des bornes de rechargement spécia-les, réparties dans toute la métropole parisienne. Comme les abonnés du dispositif ne paient que pour les kilo-mètres réellement parcourus, ils s’économisent les frais d’achat de leur propre voiture électrique. Partagée par beaucoup, cette technologie peut être utilisée efficacement (la ville tire un bénéfice immédiat à la fois de la dimi-nution des embouteillages et de la pol-lution). Ces 2 000 véhicules offrent comme avantages supplémentaires d’être quasiment silencieux et de ne pas émettre de gaz d’échappement en parcourant les rues de Paris.

Londres est considérée comme LA référence en matière de transports publics locaux. Chaque jour, le dense réseau des lignes de métro et de bus achemine des millions de banlieusards dans une ville où les particuliers ne peuvent utiliser leurs voitures que s’ils payent une « taxe d’embouteillage » relativement chère. Même si celle-ci n’a réduit que partiellement l’incidence des bouchons sur la capitale britan-nique, le nombre des voitures que l’on

COvOITurAGE : MOINS DE vOITurES POur TrANSPOrTEr PLuS DE PErSONNES

TrANSPOrTS EN COMMuN DE LONDrES : ATTENTION À LA MArCHE

3,5 milliards de personnes vivent dans des villes, presque la moitié de la population mondiale

plus de

Page 24: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

24

voit faire la queue toute l’année devant les principales attractions touristiques a considérablement baissé. Comme il existe un réseau très dense de bus réguliers et de métros, les Londoniens les considèrent comme une alternative réelle et viable. Manquer sa correspon-dance n’est jamais un problème parce que le bus ou le métro suivant arrivera toujours quelques minutes plus tard.

Actuellement, Hô-Chi-Minh-ville tire pleinement parti de l’expérience et des connaissances acquises par la métropole britannique. La plus grande ville du vietnam en plein essor favorise le développement de ses systèmes de transports publics locaux à un rythme soutenu. Pourquoi ? Parce que la classe moyenne vietnamienne a très envie de passer de deux à quatre roues. La proportion des habitants de Hô-Chi-Minh-ville qui utilise des motos est actuellement comprise entre 60 et 65%. Alors, avant qu’ils ne soient trop nombreux à passer à la voiture, plus confortable, et à venir s’ajouter à la saturation de la ville, les services municipaux veulent rendre l’option des transports publics locaux plus attrac-tive pour eux. Que ce soit à Shanghaï ou à Tokyo, d’autres mégalopoles d’Extrême-Orient copient la tendance en faveur d’un système de transports publics locaux plus dense comme alternative valable à l’auto-mobilité.

À Copenhague, on peut assister à un incroyable futur écologique ali-menté à la force des mollets et faisant partie intégrante d’une vie urbaine nor-male. En effet, la capitale danoise est considérée par de nombreux experts comme le leader mondial de la mobil-ité à deux roues. Entre 1996 et 2004, le nombre d’automobilistes a chuté de façon stupéfiante de 42% à 26%. Dans le même temps, le nombre de cyclistes dans Copenhague a atteint les 36%, dépassant désormais le nombre d’automobilistes.

ACCèS EN vELO Au CENTrE DE COPENHAGuE

Page 25: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

25

Les urbanistes y sont parvenus grâce à une vision courageuse qui leur a permis d’anticiper efficacement la croissance de Copenhague et d’établir leur concept de planification de la cir-culation en conséquence.

Les responsables de la planifica-tion de la circulation ont fait de l’excellent travail en prévoyant toutes les routes, pistes cyclables et rails nécessaires. Comme les cinq doigts de la main, les principaux flux de circula-tion sont évacués hors du centre ville. Le système garantit que les embouteil-lages sont évités efficacement, tandis que la ville continue de s’agrandir con-formément à un plan structuré. une étude menée par la Banque mondiale a souligné à quel point le modèle de Copenhague est maintenant imité, par exemple à Singapour, une cité-état où les problèmes liés au manque de place sont une réalité quotidienne.

Malgré tous ces bons exemples encourageants, nous ne pouvons pas uniquement nous en remettre aux autorités publiques, aux hommes poli-tiques et aux gouvernements pour résoudre les problèmes climatiques engendrés par la mobilité. Les con-sommateurs et les entreprises doivent, eux aussi, s’impliquer pour s’assurer que les objectifs d’amélioration en matière de protection de l’environne-ment soient atteints. Ball apporte aussi sa pierre à l’édifice avec une contribu-tion significative. Dans notre usine néerlandaise de Oss, de très grands camions, connus sous le nom de « gigaliners » ont remplacé les véhi-cules de transport standards jusque-là utilisés pour expédier nos canettes. Ceux-ci sont capables de transporter 56% de canettes en plus que les cami-ons conventionnels. Chaque année, le déploiement des gigaliners représente une économie de près de 30% de la consommation de diesel. Et dernier

argument, et non des moindres : le propriétaire d’une petite entreprise a mis en pratique un bon nombre de ses idées avant-gardistes. De telles initia-tives émergent tous les jours, dans toutes les villes et dans tous les pays du monde, et leur mise en place n’entraîne souvent que peu ou pas de frais, mais elles rapportent au bout du compte de gros profits. Que faut-il ? Parfois, c’est simplement de la bonne volonté et l’envie de changer ses habi-tudes… juste un petit peu. La société américaine de nettoyage à sec My Fresh Shirt en est un exemple particu-lièrement astucieux au quotidien. Elle collecte le linge sale au domicile de ses clients et le ramène lorsqu’il est net-toyé.

D’autres le font aussi. Mais chez My Fresh Shirt, les clients qui choisis-sent des créneaux de livraison qui coïncident avec ceux de leurs voisins reçoivent en récompense des éco-points qui peuvent être utilisés pour des réductions spéciales et des promo-tions. L’entreprise, elle, minimise son empreinte carbone en réduisant le temps que ses camions passent sur la route. C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde. Les clients reçoivent leur linge dans les temps et la ville s’épargne le trafic sup-plémentaire. Tout le monde est con-tent, et tout cela a été réalisé sans aucune intervention des autorités, ni du gouvernement.

> LES VILLES NE COUVRENT qUE 3% DE NOTRE TERRE MAIS UTILISENT 80% DE TOUTES LES RESSOURCES DANS LE MONDE

> LES VILLES COMPTENT POUR 55 à 73% DU PRODUIT INTéRIEUR BRUT D’UN PAyS

> ON COMPTE PRèS DE 30 MéGALOPOLES DE PLUS DE 10 MILLIONS D’hABITANTS ET 50 DE PLUS DE 5 MILLIONS D’hABITANTS

LE GIGALINEr DE BALL éCONOMISE 30% DE CArBurANT DIESEL

Page 26: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

26

Page 27: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

27

LE MONDE DE LA CANETTE

TroIs InGenIeUrs, T

roIs JoUrs,

Une UsIne De reMPLIssAGe :

noUs Avons AccoMPAGnÉ Le

servIce TecHnIQUe A LA cLIenTeLe

(cTs) Lors D’U

n AUDIT TrG

L‘ENIGME

DE L’EFFICACITé

Page 28: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

28

Tout commence avec un badge de visiteur.Il est 6h30 du matin.

Aux Pays-Bas, à l’accueil du site de notre sous-traitant conditionneur, Helmut Doetsch, Maril Kamp et Wim Sedee constatent qu’ils étaient attendus. Alors qu’on enregistre leurs noms, les trois membres du CTS de Ball songent à la tâche qui les attend pour les trois jours à venir. Ils vont sou-mettre une usine de remplissage de pointe en Europe à un méticuleux audit TrG. TrG signifie « Taux de rendement Global ». À la sortie, il y aura un rapport extrêmement détaillé qui contiendra de nombreuses recommandations d’améliorations très approfondies, et un nouvel audit sera programmé dans les six prochains mois. Mais n’allons pas trop vite…

Avec un respect professionnel teinté d’un zeste de scep-ticisme, les trois agents sont accueillis sur les lieux. Chacun sait parfaitement en quoi consiste son travail « Nous préci-sons clairement, dès le départ, l’objet de notre mission.. Nous expliquons que notre objectif est d’aider les opérateurs à travailler au sein de l’usine, et donc d’aider le site à exploiter une ligne spécifique plus efficacement », explique Maril Kamp. Chaque membre de l’équipe CTS de Ball dispose d’au moins dix ans d’expérience professionnelle en plus d’une qualification d’ingénieur extrêmement solide.

Durant le processus d’offre initial qui a conduit à cet audit, le contrôleur financier avait reconnu volontiers les compétences exceptionnelles d’une telle équipe, mais il n’avait pas pu s’empêcher de poser la question à mille euros : « Qu’est-ce qu’un audit TrG va nous apporter de plus ?

La réponse d’helmut Doetsch était toute prête : « Nous sommes absolument convaincus que nous serons en mesure d’accroître l’efficacité de votre usine et de réduire vos coûts d’exploitation ». Pour étayer son propos, H. Doetsch avait accroché au mur un graphique qui représentait un schéma de calcul. Imaginons que l’exploitation d’une ligne de rem-plissage coûte 1 400 € par heure. Elle fonctionne 6 000 heures par an, ce qui donne 8,4 millions d’euros en coûts d’exploitation. « Si nous augmentons votre efficacité de 1%, cela vous fera économiser 84 000 € supplémentaires, chaque année, tous les ans, sans oublier la possibilité de 1% de canettes remplies supplémentaires ! ».

Un audit TRG réalisé par le CTS de Ball permet générale-ment de détecter les domaines qui permettent d’améliorer une ligne de remplissage de 5 à 10%. Il s’agit là d’une valeur empirique qui s’appuie sur les vingt dernières années, avec des variations qui dépendent du type, de l’application, et de l’âge de l’usine d’emballage, ainsi que d’une série d’autres facteurs extérieurs. En comparaison, le coût que représen-tent la présence des trois experts de l’équipe d’audit durant trois jours sur le site, un rapport final exhaustif, et un nouvel audit dans les trois et six mois, est relativement faible. Ball

considère ces audits TrG comme un service d’un genre spé-cial, un service qu’aucune autre entreprise n’offre sous cette forme.

Mais revenons-en à la mission néerlandaise qui nous intéresse aujourd’hui. H. Doetsch, W. Sedee et M. Kamp se sont maintenant dispersés dans l’usine pour inspecter chaque processus dans ses moindres détails. un programme informatique spécialement développé en interne par Ball pour les audits TrG les aide à déterminer précisément la performance de l’usine. Wim Sedee est un ingénieur CTS doté d’une expérience de plus de 30 ans : « Contrairement à d’autres, nous nous intéressons même à la plus petite des interruptions dans le processus de remplissage. Même ces soi-disant petits temps d’arrêt s’additionnent au bout d’une journée, et ils diminuent l’efficacité de la ligne ».

L’un des aspects particulièrement importants de l’approche adoptée par les spécialistes CTS est le contact avec le personnel sur place. .Chaque fois, ils demandent aux opérateurs de leur expliquer tous les processus, en particu-lier ceux qu’ils ne comprennent pas. C’est une véritable énigme à résoudre, où l’équipe CTS doit construire petit à petit l’image finale, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils peu-vent faire des recommandations d’améliorations spécifiques pour telle entreprise et telle ligne de remplissage.

Au cours des douze derniers mois, l’équipe CTS s’est rendue sur près de 400 sites différents, exploités par des cli-ents de Ball, et elle a rédigé plus de 1 200 rapports, dont les audits TrG constituent la majeure partie. Exprimées en euros, les économies annuelles réalisées par les clients de Ball à la suite de ces activités se chiffrent en millions.

MArCO VOSSen, DIS

« L’AUDIT TrG reALIsÉ PAr L’ÉQUIPe cTs De BALL A DÉPAssÉ Mes ATTenTes eT noUs

A BeAUcoUP AIDÉ à AMÉLIorer Les LIGnes eT A AccroîTre noTre eFFIcAcITÉ »

Page 29: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

29

LISTE DES SERVICES PROPOSéS :PÔLE COMMUNICATION

TyPE DE CODE DU NOM DU SERVICE SERVICE SERVICE

Assistance générale G1 Visite régulière Formation T1 Spécialiste sertissage T2 Can school Entretien équipements E1 Contrôle et ajustement du sertissagede la ligne E2 Aide au démarrage sertisseuse Audit A1 Ligne de remplissage complète A2 Audit basé sur TRG A3 Chaîne d’approvisionnement des biens conditionnés Services projet P1 Amélioration de la performance de la ligne de remplissage Analyses laboratoire L1 Test rapide L2 Test pack L3 Test RP L4 qualité de l’eau L5 Remplissage des canettes L6 Analyse détaillée de la cause d’origine

noUs soMMes convAIncUs QUe noUs serons en MesUre D’AccroîTre L’eFFIcAcITÉ De voTre UsIne eT De rÉDUIre vos coÛTs D’eXPLoITATIon

noTre serViCe

Page 30: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

30

en termes simples si vous le voulez bien : quel avantage comptable un audit TrG apporte-t-il à un fabricant de boissons ou à un sous-traitant du conditionnement ?Cela dépend toujours d’un très grand nombre de facteurs : avons-nous affaire à un fabricant de produits de marque qui doit rarement changer sa chaîne de remplissage ? Ou à un remplisseur prestataire chez qui cela peut arriver plusieurs fois par jour. Et bien évidemment, ce qui est conditionné fera également une différence. Si, par exem-ple, un produit doit être pasteurisé dans la canette, il y a naturellement d’autres processus de production qui entrent en compte dans l’équation. Nos analyses révèlent qu’un audit TrG trouvera généralement les zones d’amélioration de 5 à 10%. Parfois même plus.

Quelle est donc l’expertise du CTS de Ball pour permettre de telles améliorations ? Nos équipes sont bien formées et elles disposent au minimum de dix années d’expérience de terrain. Avec notre système « champion », nous faisons en sorte d’avoir parmi nous des spécialistes pour chacune des étapes de proces-sus présentes dans une usine d’embouteillage. Chaque champion est tenu de s’assurer qu’il est systématiquement au courant de ce qui se passe dans son propre domaine. Cela nous garantit ainsi de toujours avoir un véritable expert sous la main pour chaque segment. En outre, nous voyons chaque année un très grand nombre de systèmes de remplissage différents chez nos clients, donc nous sommes en général capables d’identifier rapidement le potentiel d’amélioration.

Les calculs modélisés suffisent en général à convaincre les comptables qu’un audit TrG est nécessaire. Mais comment remportez-vous l’adhésion des opérateurs de l’usine ?Nous ne prenons jamais les gens de haut. Notre approche est celle de spécialistes qui s’adressent à d’autres spéciali-stes. Le personnel local réalise très rapidement que le CTS de Ball est une équipe très compétente. Si nous parvenons ensuite à rendre crédible l’idée d’une collaboration visant à trouver des améliorations, nous remportons généralement le soutien de l’ensemble des collaborateurs qui travaillent sur le site de remplissage.

LES CHAMPIONS D’uN STYLE PLEIN DE TACT

Trois quesTions A HeLMUT DoeTscH

DU servIce TecHnIQUe A LA cLIenTèLe (cTs) De BALL.

TAU

X D

e re

nD

eMen

T

GLoB

AL (T

rG),

D

e QU

oI s

’AGI

T-IL

?

Le rendement d’un parc de machines dépend de la durée de fonctionnement, de la vitesse et de la qualité de la production des installations concernées. Chacun de ces trois paramètres est soigneusement examiné dans le cadre d’un audit TrG. TrG signifie « Taux de rendement Global ». Le service tech-nique de Ball à la clientèle (CTS) envoie des équipes de trois à quatre ingénieurs qui effectueront alors, pendant trois jours en général, un audit TrG. Contrairement à d’autres prestataires de services, les spécialistes du CTS de Ball dé-cortiquent même les temps d’arrêts considérés comme les plus insignifiants. Le service inclut un rapport final détaillé et un nouvel audit au bout de trois à six mois.

CTS Central and Eastern Europevladimir ZugicCTS ManagerBall Packaging Europe Belgrade ltd.+381 11 3770 [email protected]

CONTACTCTS Western Europe

Stephen ClarkeCTS Manager

Ball Trading uK Ltd.+44 1244 68 4552

[email protected]

Page 31: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

31

Ball a annoncé l’extension de son usine de production de canettes à Oss, aux Pays-Bas. L’entreprise va construire une ligne de production supplémentaire pour les canettes en aluminium de 50 cl sur le site de l’usine existante. Elle sera lancée en mai 2015. « Dans les pays du Benelux, de plus en plus de brasseries font le choix des canettes pour condi-tionner leur bière, explique Colin Gillis, président de Ball Packaging Europe. L’usine d’Oss est le seul site de produc-tion de canettes aux Pays-Bas, et cette extension renforcera sa position en tant que plate-forme logistique pour nos ac-tivités dans la zone du Benelux et à trav-ers toute l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ». Suite à cette exten-sion, Ball, qui est déjà un employeur de premier plan à Oss, va apporter de nou-veaux emplois à la région. L’entreprise continuera aussi à investir dans la for-mation et l’éducation de ses employés et à soutenir des projets locaux.

PRODUCTION DE CANETTES à OSS

1953 Fondation de l’usine de canettes en acier par Thomassen & Drijver

1971 Mise en œuvre de la première ligne de canettes deux pièces en Europe

1997 Installation de la première ligne en aluminium

2005 Passage à la production 100% aluminium

2012 Première série de canettes sleek de 20 cl et 33 cl en aluminium

2013 60e anniversaire de la seule usine de canettes des Pays-Bas

2014 Lancement du projet d’extension visant à construire une troisième ligne de production et un nouvel entrepôt

ACTuALITéS

CERTIFICATION ISO 50001 POUR LES USINES ALLEMANDESGrâce à un nouveau Système de Man-agement Intégré (IMS), les usines allemandes Ball ont franchi une étape importante en 2014. Aux certi-fications obtenues pour le manage-ment de la qualité (ISO 9001), le man-agement environnemental (ISO 14001), la santé et la sécurité (OHSAS 18001) et la sécurité alimentaire (FSSC 22000) est venue s’ajouter une nouvelle norme : la certification ISO 50001. « Etant donné que nos sites alle- mands ont obtenu l’ISO 50001, nous en déduisons que l’introduction de l’IMS a été un succès, se réjouit Siva Lakshmanan, responsable des Ener-gies chez Ball Packaging Europe. Les autres usines européennes sont en phase de préparation pour la certifi-cation ISO 50001 ».

Les données de consommations éner-gétiques des usines d’Europe sont en-registrées et fournissent une base aux responsables de la gestion de l’énergie chez Ball, tels que Sivasubramanian Lakshmanan et Jens Gerbert. Cette base leur permet de mettre en place des mesures techniques visant à amé-liorer l’efficacité énergétique. En coopération avec les directeurs d’usine, les équipes ont convenu d’objectifs tangibles et ont instauré des plans d’action pour continuer à réduire notre empreinte carbone.Selon des estimations officielles, une norme telle que l’ISO 50001 pourrait in-fluencer jusqu’à 60% la demande éner-gétique mondiale et aider à mettre en place de nouvelles technologies à haut rendement énergétique.

BALL COrPOrATION EN 3èME POSITIONLe magazine Newsweek, en partenariat avec Corporate Knights Capital et certains des plus grands experts en matière de développement durable, a classé Ball Corpo-ration (NYSE : BLL) troisième parmi les 500 plus grandes entreprises américaines pour ses performances environnementales globales. Le classement Newsweek Green rankings est l’une des études de l’impact envi-ronnemental des entreprises les plus reconnues au monde. Il évalue les 500 plus grandes entreprises (en termes de capitalisation boursière) cotées en bourse aux états-unis, et il les note en fonction de leurs performances dans huit indicateurs clés, parmi lesquels : la productivité énergétique, les émissions de gaz à effet de serre, l’eau et les déchets, la réputation, l’existence d’un comité dédié au développe-ment durable au sein du conseil d’administration, et vérification par un tiers des in-dicateurs environnementaux.Ball a récemment publié son rapport environnemental 2014, qui détaille ses perfor-mances environnementales de 2012-2013, ainsi que ses objectifs en termes de dével-oppement durable pour 2014, 2015 et au-delà.Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.ball.com/sustainability

nouVelleLIGNE DE PrODuCTION DE CANETTES À OSS

Page 32: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

32

LeUr oBJecTIF : renDre Le MonDe MeILLeUr Grâce A Des AcTIons LocALes, MoDesTes MAIs eFFIcAces. PLUs De 62 000 ÉTUDIAnTs De 1 600 UnIversITÉs eT

PLUs De 440 enTrePrIses A TrAvers Le MonDe sonT IMPLIQUÉs DAns Le MoUveMenT. BALL PAcKAGInG eUroPe en FAIT PArTIe.

Toute personne cherchant à décrypter le code « Enactus », le secret de son succès, doit absolument assis-ter à l’un de ses concours annuels, où des dizaines de représentants d’entreprises de haut niveau sont en communauté d’esprit avec des cen-taines d’étudiants. Il n’y pas d’autre endroit où l’esprit d’Enactus apparaît aussi clairement, ni ses composantes de façon aussi immédiate : EN (Entre-prenariat), ACT (Action) et uS, nous les individus, engagés dans les idéaux du mouvement.

Ce réseau unique et en constante expansion composé d’étudiants, de diplômés, d’universités et d’entreprises a été fondé en 1975 aux états-unis sous le nom de « SIFE » (« Students in Free Enterprises »). L’idée était aussi simple qu’elle était contagieuse : voir les jeunes étudiants appliquer les compétences et les connaissances qu’ils venaient d’acquérir, en démar-rant quelque chose de petit mais d’efficace tout en poursuivant leurs études. Par exemple : une initiative d’ordre social ou une solution à un pro-blème local.

Au cours des années qui ont suivi, cette idée de faire sortir les enseigne-ments des amphis vers le monde pour acquérir de l’expérience pratique a traversé les frontières pour conquérir de nouveaux pays, et même de nou-veaux continents. Elle a été reprise par des étudiants, des professeurs et des responsables d’entreprises en Pologne en 1996, atteignant ensuite le roy-aume-uni en 2001, la France en 2002 et l’Allemagne en 2003. Le nombre

d’organisations nationales créées à travers le monde s’élève désormais à 37.

Le reFrAIn De LA PrÉsenTATIonAvec le changement de nom de

l’initiative en 2005, rebaptisée « Enac-tus », la simple idée de « faire le bien » a reçu une impulsion nouvelle et nécessaire en y ajoutant un aspect compétitif. Chaque année, des équipes d’étudiants doivent présenter leurs projets sous le meilleur jour possible à un jury de cadres d’entreprises expéri-mentés. Les vainqueurs de chaque région se qualifient ensuite pour un concours national. Et le meilleur de chaque pays accède ensuite à la Finale Mondiale, qui a lieu cette année à Pékin. En s’efforçant de se présenter correctement eux-mêmes et de pro-mouvoir leurs projets, les étudiants reçoivent aussi quelque chose en retour : ils apprennent à faire passer leurs idées et leur engagement, afin de convaincre et même de remporter l’adhésion des évaluateurs experts. Dans le cas présent : un jury critique et expérimenté.

Les formats adoptés par les équi-pes passent par tout le spectre des possibilités. Certains optent pour une approche totalement chorégraphiée, tandis que d’autres prennent la voie du tout multimédia. Certaines équipes ont même chanté leur présentation. Cependant, si le projet lui-même ne réussit pas à convaincre, ces efforts resteront toujours vains.

Ball Packaging soutient Enactus aussi bien en tant qu’idéal qu’en tant

L’ESPRIT DES PèrES FONDATEurS

que cause méritant un appui financier. L’argent que nous donnons au titre de sponsor est, bien entendu, important. Mais dans le même temps, nous don-nons aussi pour mission aux employés de Ball d’offrir leurs services de con-seillers d’entreprise aux équipes d’étudiants. Comme en Allemagne, par exemple, pour les membres Enac-tus de l’université de Wuppertal. Les étudiants profitent autant que Ball de ce contact, car nombreux sont les étu-diants à haut potentiel du réseau Enactus qui choisissent Ball comme première étape de leur parcours professionnel une fois leurs études brillamment terminées.

www.enactus.com

Page 33: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

33

... ET PréSENTEr LEurS PrOJETS AvEC BEAuCOuP DE PLAISIr

ET DE CréATIvITé.

CONCOurS ALLEMAND 2014 :

20 éQuIPES S’AFFrONTENT A L’uNIvErSITé DE MANNHEIM.

ESPrIT BATTANT JuSQu’À LA DErNIèrE MINuTE.

ILS ONT PrOFITé DE L’OCCASION POur SE CréEr

uN réSEAu...

Page 34: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

34

IL esT DÉsorMAIs PossIBLe De FABrIQUer Des ProToTYPes

De cAneTTes eT Des PIèces De MAcHInes sPÉcIALes

QUAsIMenT en Un rIen De TeMPs. BALL PossèDe Une IMPrIMAnTe 3D.

INNOvATION

Elle bourdonne et vrombit. une buse dessine une ligne blanche, épaisse et régulière, sur la tablette. À peu près comme un artiste qui peind-rait à l’huile. Au cours du cycle suivant, la première opération est copiée avec précision. Puis une nouvelle passe. Petit à petit, par étapes d’un quart de millimètre, la tête d’impression fait son chemin, couche après couche, à travers le matériau. Quelqu’un qui regarderait cela pour la première fois pourrait facilement ne pas voir le temps passer. « Cette partie dure à peu près une heure », annonce Markus Dettlaff, ce qui lui donne largement le temps de rejoindre l’ingénieur Dével-oppement de Produits dans son bureau.

De là, M. Dettlaff contrôle l’impri-mante 3D de quelques clics avec sa souris. Depuis presque quatre ans maintenant, l’appareil qui ressemble à un micro-ondes géant soutient les efforts des ingénieurs qui travaillent au département Innovation. Depuis le

rENCONTrE DANS LA

TROISIèMEDIMENSION

temps, Dettlaff et son collègue udo Joebges ont développé une forme d’affection pour l’imprimante en fai-sant d’ « elle » un membre de l’équipe qui répond au doux nom de « Hans-Peter », inspiré par le logo HP placé sur le devant de l’imprimante.

« Tu as donné à manger à Hans-Peter ? ». Ceci est devenu une plaisan-terie à la mode entre M. Dettlaff et u. Joebges. De même que l’imprimante 3D elle-même, qui fait gagner aussi bien du temps que de l’argent aux ingénieurs. « Prenez ce bras de pince par exemple : à l’époque où Hans-Peter n’avait pas intégré l’équipe, nous aurions dû envoyer ce bras sous forme de croquis à une entreprise spéciali-sée ». À partir de là, ils auraient conçu

Page 35: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

35

un prototype en métal pour environ 150€, et l’auraient livré dans les trois semaines. La pièce aurait ensuite été ajustée à la machine de remplissage sur la base « d’erreurs et d’essais ». Si elle n’avait pas marché la première fois, il aurait fallu la renvoyer à la même entreprise pour la faire modi-fier. Et encore au minimum trois semaines de plus sur la facture.

« Avec l’aide de Hans-Peter, nous pouvons nettement raccourcir nos cycles de développement » explique M. Dettlaff. À l’intérieur de l’imprimante 3D, les pièces nécessaires pour les machines sont moulées à partir de plastique rigide blanc, à des tempéra-tures proches de 100°C. Ensuite, il ne reste plus qu’à les essayer, à apporter les modifications là où il faut, et à les ré-imprimer. Chaque pièce coûte 5€ au lieu de 150€, et elle est prête en quelques heures. Ce n’est donc pas surprenant que l’on ait confié de plus en plus de tâches à l’imprimante 3D, moins chère et plus rapide, ces dernières années chez Ball. Que ce soit des prototypes de formats de canettes complètement nouveaux, des composants pour la prochaine innova-tion de chez Ball, une roue dentée pour la partie convoyeur d’une machine

donnée, ou des outils permettant à des pièces de production spéciales de s’empiler parfaitement les unes sur les autres : jusque-là, l’imprimante a toujours rempli chaque mission à la perfection. une seule fois en quatre ans, un technicien a dû être appelé pour réparer la machine.

Elle bipe. Le bras de pince est ter-miné. Alors que M. Dettlaff retire sa pièce d’assemblage de l’imprimante, Hans-Peter reçoit déjà son lot suivant de données CAO par le réseau. « Avec ça, on est capable de modifier des pièces directement depuis l’usine du client, et même de nous faire renvoyer ici les pièces remodelées si c’est urgent », déclare M. Dettlaff. Pendant ce temps, son collègue a chargé la matière première pour la prochaine impression : un tambour enroulé dans une fine bande de plastique.

Et c’est reparti pour Hans-Peter. La tête d’impression commence par s’aligner avec une précision contrôlée par laser. Puis les bourdonnements et les vrombissements reprennent. une épaisse ligne blanche apparaît sur la tablette. Cette fois-ci, Hans-Peter va faire l’équipe de nuit. Le temps restant sur l’écran d’affichage indique huit heures et vingt-cinq minutes.

L’IMPrIMANTE 3D rESSEMBLE A uN

GrOS MICrO-ONDES.

L’INGENIEur DE BALL uDO

JOEBGES DESSINE Sur OrDINATEur

ET LA MACHINE IMPrIME CE Qu’IL

FAuT.

Page 36: Ball eCan Courier 2014/02 - French Version

36

BAL

L Eu

rO

PE

GM

BH

LEu

TSC

HEN

BAC

HST

rAS

SE 5

2C

H –

805

0 Zü

rIC

H

ww

w.B

ALL-

EUR

OPE

.CO

M

réSEAuX SOCIAuX

www.facebook.com/ballpackagingeurope

www.twitter.com/ballpackagingeu

www.youtube.com/ballpackagingeurope

www.linkedin.com/company/ball-packaging-europe

www.pinterest.com/canspirational

LAISSEZ-vOuS INSPIrEr PAr NOTrE BLOG : www.canspiration.com