bassin économiquede laon

28
Sept. 2010 Sept. 2010 Edition Bassin économique de Laon ETUDE TERRITORIALE ETUDE TERRITORIALE CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE L’AISNE © Préfecture de l’Aisne © Center Parcs

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Synthèse de l'environnement socio-économique de la zone d'emploi de Laon qui permet d'avoir à la fois une première approche de la démographie, du marché du travail mais aussi de l'activité détaillée selon les secteurs d'activités.

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Page 1: Bassin économiquede Laon

Sept. 2010Sept. 2010 Edition

Bassin économique de Laon

ETU

DE

TER

RIT

OR

IALE

ETU

DE

TER

RIT

OR

IALE

C H A M B R E D E C O M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E D E L ’ A I S N E

© Préfecture de l’Aisne

© Center Parcs

Page 2: Bassin économiquede Laon

Page 2

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Située au cœur de l’Aisne, la zone d’emploi est constituée de l’agglomération de Laon et de campagnes environnantes. Le territoire est frontalier de la Champagne-Ardenne. Reims est proche des confins sud-est de la zone et son aire urbaine s’étend sur la vallée de l’Aisne.

Territoire rural et plus tertiaire qu’industriel, le Laonnois bénéficie d’axes de communication forts qui en font un lieu de passage stratégique pour les courants d’échanges nord-européens. Le territoire bénéficie de 3 échangeurs sur l’autoroute A26 : Berry-au-Bac au sud-est, Courbes au nord-ouest et Laon/Chambry au centre, où s’opère la jonction avec la RN2.

L’A26 permet au territoire de rejoindre l’A29 au nord-ouest, avec ses débouchés sur l’A1, Amiens et Rouen/Le Havre, ainsi que sur l’A4 « l’autoroute de

l’est » menant vers Strasbourg. Ces axes permettent par ailleurs l’accès à 2 gares TGV en moins d’une heure : la gare TGV Haute-Picardie et la gare TGV Reims/Bezannes.

La RN2 constitue également un axe majeur vers Paris et la Belgique. L’aménagement prévu de la nationale au sud de Soissons facilitera encore plus l’accès vers la capitale.

Des axes secondaires complètent ce réseau structuré en étoile autour de Laon : la D1044, parallèle à l’A26, la D977, la D967.

LA SITUATION GEOGRAPHIQUELA SITUATION GEOGRAPHIQUELA SITUATION GEOGRAPHIQUE

Situation géographique ....... 2 Cadre administratif ............ 3 Intercommunalité .............. 3 Démographie .................... 4 Logement ........................ 5 Coût de l’immobilier .......... 5 Revenus .......................... 6 Marché du travail .............. 7 Population active............... 8 Emploi par secteurs ........... 9 Créations d’entreprises ..... 10 Etablissements................ 11 Agriculture .................... 12 Industrie ....................... 13 Pôle IAR .................... 16 Carte des industries...... 19

Construction .................. 20 Tertiaire ....................... 21 Commerce ..................... 22 Commerce de détail ......... 23 Observatoire des flux

commerciaux.................. 24 Culture et tourisme.......... 25 Accueil des entreprises...... 26 Aides aux entreprises........ 28

SOMMAIRE

© CCIA - SDE REIMS

L'Aisne

N2

D1044D977

D967

D26

D967

D925

D366

D966

D26

A26

Canal de l'Oise à l'Aisne

Aizelles

Amifontaine

SAINT-QUENTIN

Agnicourtet-sechelles

Aguilcourt

AnizyAnizy--lelechchââteauteau

Archon

Arrancy

AssisS/ S

Athies ss-L

Aubignyen-L

Aulnois-ss-L

Les autels

Autremencourt

Barentonbugny

Barenton-cel

Barenton S/ S

Bassoles-aulers

Beaurieux

Berlise

Berrieux

Berry-au-bacBertricourt

Besnyet-loizy

Bievres

Bois-lespargny

Boncourt

BosmontS/ S

Bouconvillevauclair

Bouffignereux

Bourg-et-comin

Bourguignon-sous-montbavinBrancourt-en-L

Braye-en-L

Brunehamel

Bruyeres-et-montberault

Bucy-les-cerny

Bucy-lespierrepont

Cerny-en-L

Cerny-les-bucy

Cessieres

Chaillevois

Chalandry

Chambry

Chamouille

Chaourse

Chatillonles-sons

Chaudardes

Cheret

Chermizyailles

Chery-les-pouilly

Chery-les-R

Chevregny

Chivres-en-L

Chivy-les-etouvelles

Cilly

Clacy-etthierret

Clermontles-fermes

Colligiscrandelain

Concevreux

Condes/suippe

Corbeny

Coucy-les-eppes

Courtrizyet-fussigny

Couvron-et-aumencourt

CraonneCraonneCraonnelle

CrecyCrecysursur--SerreSerre

Crepy

Cuirieux

Cuiry

Cuiryles-iviers

Cuissy-et-geny

Dagnylambercy

Dercy

Dizy-le-gros

Dohis

Dolignon

Ebouleau

Eppes

Erlon

Etouvelles

Evergnicourt

FaucoucourtFestieux

Froidmontcohartille

Gernicourt

Gizy

Goudelancourt-les-berrieux

Goudelancourtles-pierrepont

Grandlupet-fay

Grandrieux

Guignicourt

Guyencourt

Jumigny

Juvincourtet-damary

Laniscourt

Lappion

Laval-en-L

Lierval

Liesse-notre-dame

Lislet

Lizy

Lor

Machecourt

Maizy

La malmaison

Marchais

Marcyss-marleMarleMarle

Martignycourpierre

Mauregny-en-haye

Menneville

Merlieux-etfouquerolles

Mesbrecourtrichecourt

Meurival

Missy-lespierrepont

Molinchart

Monampteuil

Monceau-le-waast

Mons-en-L

Montaigu

Montbavin

Montchalons

Montcornet

Monthenault

Montignyle-franc

Montignyss Marle

Montignysur-crecy

Montloue

Morgny-enthierache

Mortiers

MoulinsMoussy-verneuil

Muscourt

NeufchatelNeufchatelSurSur--AisneAisne

La neuvillebosmont

Neuvillesur-ailette

Nizyle-comte

Noircourt

Nouvionet-catillonNouvion-le-comte

Nouvion-le-vineux

OeuillyOrainville

Orgeval

Oulches-lavallee-foulon

Paissy

Pancycourtecon

Parfondeval

Parfondru

Pargnan

Pargnyles-bois

Pierrepont

Pignicourt

Pinon

Ployart-etvaurseine

Prouvais

Résigny

Sons et Ronchères

Voyenne

Remies PouillyS/ S

Toulis et Attencourt

Vesles et Caumont

St Pierremont

Tavaux etPontséricourt

Thiernu

SissonneSissonne

Vivaise

LAONLAON

VigneuxHocquet Rennevalt

Vincy Reuilet Magny

Ste Genevieve

Soize Rozoy Rozoy SurSur--SerreSerre

Raillimont

Rouvroy S/S

Le Thuel

La ville aux bois les Dizy

La Selve

Ste Preuve

Variscourt

Proviseux et Plesnoy

Samoussy

Vauxaillon

Veslud

D1044

St ErmeSt Thomas

Roucy

PontavertLa ville aux bois les P.

PrémontréSuzy

VorgesPresles et Thierny

Ste croixTrucyl

Vassogne

VendresseBeaulne

Urcel

Royaucourt Et-Chailvet

Vaucelles et BeffecourtWissignicourt

SOISSONSPARIS

D946

D966VERVINS

CHAUNY TERGNIERLA FERE

RETHEL

Canal de St Quentin

Canal de l'Aisne

GUISE

REIMS

L'Aisne

N2

D1044D977

D967

D26

D967

D925

D366

D966

D26

A26

Canal de l'Oise à l'Aisne

Aizelles

Amifontaine

SAINT-QUENTIN

Agnicourtet-sechelles

Aguilcourt

AnizyAnizy--lelechchââteauteau

Archon

Arrancy

AssisS/ S

Athies ss-L

Aubignyen-L

Aulnois-ss-L

Les autels

Autremencourt

Barentonbugny

Barenton-cel

Barenton S/ S

Bassoles-aulers

Beaurieux

Berlise

Berrieux

Berry-au-bacBertricourt

Besnyet-loizy

Bievres

Bois-lespargny

Boncourt

BosmontS/ S

Bouconvillevauclair

Bouffignereux

Bourg-et-comin

Bourguignon-sous-montbavinBrancourt-en-L

Braye-en-L

Brunehamel

Bruyeres-et-montberault

Bucy-les-cerny

Bucy-lespierrepont

Cerny-en-L

Cerny-les-bucy

Cessieres

Chaillevois

Chalandry

Chambry

Chamouille

Chaourse

Chatillonles-sons

Chaudardes

Cheret

Chermizyailles

Chery-les-pouilly

Chery-les-R

Chevregny

Chivres-en-L

Chivy-les-etouvelles

Cilly

Clacy-etthierret

Clermontles-fermes

Colligiscrandelain

Concevreux

Condes/suippe

Corbeny

Coucy-les-eppes

Courtrizyet-fussigny

Couvron-et-aumencourt

CraonneCraonneCraonnelle

CrecyCrecysursur--SerreSerre

Crepy

Cuirieux

Cuiry

Cuiryles-iviers

Cuissy-et-geny

Dagnylambercy

Dercy

Dizy-le-gros

Dohis

Dolignon

Ebouleau

Eppes

Erlon

Etouvelles

Evergnicourt

FaucoucourtFestieux

Froidmontcohartille

Gernicourt

Gizy

Goudelancourt-les-berrieux

Goudelancourtles-pierrepont

Grandlupet-fay

Grandrieux

Guignicourt

Guyencourt

Jumigny

Juvincourtet-damary

Laniscourt

Lappion

Laval-en-L

Lierval

Liesse-notre-dame

Lislet

Lizy

Lor

Machecourt

Maizy

La malmaison

Marchais

Marcyss-marleMarleMarle

Martignycourpierre

Mauregny-en-haye

Menneville

Merlieux-etfouquerolles

Mesbrecourtrichecourt

Meurival

Missy-lespierrepont

Molinchart

Monampteuil

Monceau-le-waast

Mons-en-L

Montaigu

Montbavin

Montchalons

Montcornet

Monthenault

Montignyle-franc

Montignyss Marle

Montignysur-crecy

Montloue

Morgny-enthierache

Mortiers

MoulinsMoussy-verneuil

Muscourt

NeufchatelNeufchatelSurSur--AisneAisne

La neuvillebosmont

Neuvillesur-ailette

Nizyle-comte

Noircourt

Nouvionet-catillonNouvion-le-comte

Nouvion-le-vineux

OeuillyOrainville

Orgeval

Oulches-lavallee-foulon

Paissy

Pancycourtecon

Parfondeval

Parfondru

Pargnan

Pargnyles-bois

Pierrepont

Pignicourt

Pinon

Ployart-etvaurseine

Prouvais

Résigny

Sons et Ronchères

Voyenne

Remies PouillyS/ S

Toulis et Attencourt

Vesles et Caumont

St Pierremont

Tavaux etPontséricourt

Thiernu

SissonneSissonne

Vivaise

LAONLAON

VigneuxHocquet Rennevalt

Vincy Reuilet Magny

Ste Genevieve

Soize Rozoy Rozoy SurSur--SerreSerre

Raillimont

Rouvroy S/S

Le Thuel

La ville aux bois les Dizy

La Selve

Ste Preuve

Variscourt

Proviseux et Plesnoy

Samoussy

Vauxaillon

Veslud

D1044

St ErmeSt Thomas

Roucy

PontavertLa ville aux bois les P.

PrémontréSuzy

VorgesPresles et Thierny

Ste croixTrucyl

Vassogne

VendresseBeaulne

Urcel

Royaucourt Et-Chailvet

Vaucelles et BeffecourtWissignicourt

SOISSONSPARIS

D946

D966VERVINS

CHAUNY TERGNIERLA FERE

RETHEL

Canal de St Quentin

Canal de l'Aisne

GUISE

Lille

Amiens

Beauvais

PARISReims

CharlevilleMézières

Lille

Amiens

Beauvais

PARISReims

CharlevilleMézières

Page 3: Bassin économiquede Laon

LE CADRE ADMINISTRATIFLE CADRE ADMINISTRATIFLE CADRE ADMINISTRATIF

Anizy lechâteau

Craonne

Crécysur serre

L. nord

Marle

Neufchâtelsur Aisne

Rozoysur serre

Sissonne

L. sudLaon

Anizy lechâteau

Craonne

Crécysur serre

L. nord

Marle

Neufchâtelsur Aisne

Rozoysur serre

Sissonne

L. sudLaon

Superficie .............................................. 1 868 km²

Nombre de communes ........................................ 205

Nombre de cantons .............................................. 9

Chefs-lieux de cantons

Anizy-le-Château Craonne Crécy-sur-Serre Marle Neufchâtel-sur-Aisne Rozoy-sur-Serre Sissonne Laon (pour les cantons Nord et sud)

Préfecture : Laon

Page 3

Bassin économique de Laon Sept. 2010

L’INTERCOMMUNALITEL’INTERCOMMUNALITEL’INTERCOMMUNALITE

Nombre de structures intercommunales ................. 6

CC du Laonnois, CC du Pays de la Serre, CC de la Champagne Picarde, CC du chemin des Dames, CC des vallons d’Anizy, CC des portes de la Thiérache.

Nombre de Pays ................................................ 1

Pays du Grand laonnois (arrêté de reconnaissance du pays pris le 22/07/2005) auquel adhérent les CC de la zone d’emploi (à l’exception de la CC des portes de la Thiérache qui a intégré le pays de Thiérache) et la commune de Chérêt.

CC : Communauté de Communes

CC des portes de la ThiéracheCC du Pays

de la Serre

CC du Laonnois CC de la ChampagnePicarde

CC des Vallons d’Anizy

CC du chemin des dames

Chérêt

Monampteuil est située sur la ZE de Laon et a intégré la

CC du Val de l’Aisne

Clermont les fermes

CC des portes de la ThiéracheCC du Pays

de la Serre

CC du Laonnois CC de la ChampagnePicarde

CC des Vallons d’Anizy

CC du chemin des dames

Chérêt

Monampteuil est située sur la ZE de Laon et a intégré la

CC du Val de l’Aisne

Clermont les fermes

© DR/Sté 4 vents - OT pays de Laon

Pour plus d’informations

CC du Laonnois 60 rue de Chambry 02000 AULNOIS-SOUS-LAON 03 23 22 31 00

www.cc-laonnois.fr ______________________________________________________________

CC du Pays de la Serre 26 bis av. de la libération 02270 CRECY-SUR-SERRE 03 23 80 77 22

www.paysdelaserre.fr ______________________________________________________________

CC de la Champagne Picarde 2 route de Montaigu 02820 SAINT-ERME 03 23 22 36 80

www.cc-champagnepicarde.fr ______________________________________________________________

CC du chemin des Dames 1 rue de l’église 02160 CRAONNE 03 23 22 69 72

www.cc-chemindesdames.fr ______________________________________________________________

CC des vallons d’Anizy 6 place du Gal de Gaulle 02320 PINON 03 23 80 18 13

www.vallons-d-anizy.fr ______________________________________________________________

CC des portes de la Thiérache 320 rue verseaux 02360 ROZOY-SUR-SERRE 03 23 98 04 54

www.portes-de-thierache.fr

Page 4: Bassin économiquede Laon

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 4

La zone d’emploi de Laon recense près de 99 500 habitants et représente 18,5% de la population départementale. Avec une densité de population de 53,3 habitants au km², le Laonnois est, juste après la Thiérache, le territoire le moins densément peuplé. Cette densité, très en dessous de la moyenne départementale, s’explique à la fois par la taille relativement modeste de la ville centre et par la petitesse des bourgs ruraux et des villages.

Avec une évolution de population de l’ordre de 0,3% par an depuis 1999, la zone renoue avec la croissance, après une période de stabilité démographique. Le gain de plus de 2 600 habitants sur 8 ans, est avant tout lié à la baisse du déficit migratoire qui, avant 1999, était de point en point contrebalancé par un solde naturel excédentaire.

L’agglomération de Laon, qui comprend uniquement la ville centre et la commune de Chambry, concentre 27,4% de la population de la zone. La ville de Laon, dont le nombre d’habitants ne cessait de décliner depuis 1975, voit sa population croitre de nouveau. De manière générale, les communes situées au sud et au sud-est de la zone bénéficient d’une certaine attractivité de la région rémoise entre autres, tandis que les communes sises au nord de la zone perdent de la population.

Hormis Laon, les autres communes sont de taille réduite. La 2ème commune, Marle, compte 2 405 habitants, suivie d’une douzaine d’autres communes dont le nombre d’habitants est compris entre 2 300 et 1 500.

La structure par âge de la zone d’emploi est très proche de celle de la Picardie, à savoir, une population relativement jeune (26,5% ont moins de 20 ans). Toutefois, les 65 ans et plus sont légèrement plus nombreux sur le territoire qu’en moyenne régionale (15,4% contre 14,9%).

LA DEMOGRAPHIELA DEMOGRAPHIELA DEMOGRAPHIE

Population (Nombre d’habitants) ......................... 99 456

Canton d’Anizy-le-Château...................... 10 476 Canton de Craonne ............................... 5 650 Canton de Crécy-sur-Serre ...................... 8 170 Canton de Laon Nord (n.c. partie ville de Laon)...... 5 615 Canton de Laon Sud (n.c. partie ville de Laon) ....... 8 121 Ville de Laon ...................................... 26 463 Canton de Marle .................................. 7 074 Canton de Neufchâtel-sur-Aisne................ 9 855 Canton de Rozoy-sur-Serre ...................... 7 604 Canton de Sissonne ............................... 10 428

Densité de population (Nombre d’habitants au km²) .... 53,3 (Aisne : 73)

Nombre de ménages ................................ 40 173

Source : INSEE - RP 2007

INDICATEURS DEMOGRAPHIQUES 1990 à 1999 1999 à 2007

Variation annuelle moyenne de la population (%) + 0,0 + 0,3

Due au solde naturel + 0,4 + 0,4

Due au solde migratoire - 0,4 - 0,1

Taux de natalité (‰) 13,2 13,0

Taux de mortalité (‰) 9,6 9,0

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales

POPULATION PAR AGE ET PAR SEXE Hommes TOTAL

De 0 à 19 ans 13 520 26 357

65 à 74 ans 3 297 7 349

75 à 84 ans 2 426 6 275

85 ans et plus 493 1 709

TOTAL 48 774 99 456

Femmes

12 837

4 052

3 849

1 216

50 682

30 à 39 ans 6 624 6 656 13 280

40 à 49 ans 7 165 7 115 14 280

50 à 64 ans 9 004 9 131 18 135

De 65 ans et plus 6 216 9 117 15 333

Moins de 5 ans 3 445 3 317 6 762

5 à 14 ans 6 730 6 310 13 040

15 à 19 ans 3 345 3 210 6 555

De 20 à 64 ans 29 038 28 728 57 766

20 à 29 ans 6 245 5 826 12 071

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales

Page 5: Bassin économiquede Laon

Page 5

Bassin économique de Laon Sept. 2010

LE LOGEMENTLE LOGEMENTLE LOGEMENT

1999 2007

Nombre de logements 41 796 44 588

Résidences principales 36 871 40 147

Résidences secondaires 2 145 1 646

Logements vacants 2 780 2 795

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales

REPARTITION PAR TYPE DE LOGEMENT Nombre %

Maison 35 066 78,6%

Appartement 9 292 20,8%

Autre 230 0,6%

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales

La zone d’emploi de Laon compte près de 44 600 logements contre 41 800 en 1999, soit une augmentation de 6,7%. Le parc s’est accru de près de 2 800 habitations en 8 ans, soit une moyenne de 350 logements par an, représentant 21% des nouvelles résidences axonaises.

La dynamique de création de logements est localisée sur les secteurs à forte

croissance démographique, à savoir les communes situées dans la couronne périurbaine de Laon : canton Laon nord

(+15,1% entre 1999 et 2007) et canton Laon sud (+12,6%), ainsi que le canton de Neufchâtel-sur-Aisne (+11,5%) concerné par le desserrement résidentiel rémois.

Dans un milieu rural, l’offre d’habitat s’oriente davantage vers du logement

individuel en accession à la propriété. Le nombre de propriétaires a cru de 1,4 points en 8 ans.

La ville de Laon concentre 70% des logements HLM. Ces habitations représentent 40% de l’offre d’habitat de la commune, ce poids ayant toutefois tendance à s’atténuer depuis 1999. La part de logements HLM est fortement concentrée sur les quartiers classés en ZUS : Champagne - Moulin Roux (80%), Ile-de-France (90%) et Montreuil (87%).

LE COUT DE L’IMMOBILIERLE COUT DE L’IMMOBILIERLE COUT DE L’IMMOBILIER

Logements vacants6,3%Résidences

secondaires3,7%

Résidences principales

90,0%

REPARTITION DES RESIDENCES PRINCIPALES SELON LE STATUT D’OCCUPATION

Nombre %

Propriétaire 25 158 62,7%

Locataire 14 050 35,0%

Logé gratuitement 939 2,3%

Picardie Marne

Appartements anciens 2 300 €/m² 2 160 €/m²

Appartements neufs 3 030 €/m² 3 040 €/m²

Maisons anciennes 166 600 € 197 300 €

Terrains à bâtir 54 000 € 60 900 €

Secteur de Laon

1 320 €/m²

NC

128 800 €

35 700 €

Aisne

1 540 €/m²

2 720 €/m²

133 500 €

40 200 €

Oise

2 420 €/m²

3 040 €/m²

207 700 €

83 300 €

Secteur de Soissons

1 610 €/m²

NC

166 500 €

43 600 €

Secteur de Vervins

NC

NC

100 600 €

NC

Source : Immoprix/Perval - Prix correspondant aux transactions réelles enregistrées du 01/04/09 au 31/03/10. NC : Non communiqué

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales

Page 6: Bassin économiquede Laon

Page 6

Bassin économique de Laon Sept. 2010

63

61,8

64,1

24,5

25,4

23,6

7,4

7,8

6,4

5

5

5,9

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Laon

Aisne

France

Revenus salariauxPensions, retraites et rentesRevenus des professions non salariéesAutres revenus

LES REVENUSLES REVENUSLES REVENUS

DISTRIBUTION DES REVENUS DECLARES PAR UNITE DE CONSOMMATION(1)

Zone Aisne France

Médiane (en euros) 15 765 15 477 17 497

1er décile 5 928 5 560 6 573

9ème décile 30 188 29 784 35 572

Rapport inter-déciles(2) 5,1 5,4 5,4

Nombre de ménages fiscaux ........ 39 418

Part des ménages fiscaux imposés.. 57,5%

(Aisne : 56,5% - France : 61,7%)

Source : INSEE - Revenus 2007

STRUCTURE DES REVENUS DECLARES

Le niveau de vie de la population est un peu plus élevé qu’en moyenne dans l’Aisne, mais reste nettement inférieur à celui de la France. En 2007, le revenu annuel moyen était de 15 765 € par unité de consommation.

Sur la zone d’emploi, 57,5% des ménages ayant fait une déclaration d’impôts ont été imposés, soit 1 point de plus que la moyenne départementale.

Les 10% de Laonnois les plus pauvres vivent dans un ménage déclarant un revenu par unité de consommation inférieur à 5 928 € par an et les 10% les plus riches dans un ménage dont le revenu est supérieur à 30 188 € par an. Les

ménages les plus fragiles se concentrent en ville. Ainsi, sur la commune de Laon, les 10% les plus pauvres déclarent un revenu par unité de consommation inférieur à 2 864 € par an, soit 3 000 € de moins que les données constatées pour l’ensemble de la zone !

La dispersion du revenu, mesurée par le rapport inter-déciles, est de 5,1 pour le territoire, soit 0,3 point en dessous des niveaux départemental et national. Ce rapport atteint 10,4 pour la ville de Laon.

Concernant la structure des revenus, 70,4% des revenus déclarés sont le résultat d’une activité professionnelle.

NOTICE EXPLICATIVE

(1) Le revenu déclaré aux services fiscaux, plus simplement appelé revenu fiscal, est la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la « déclaration des revenus », avant abat-tement. Il comprend 4 catégories de revenus : les revenus salariaux (salaires, droits d’auteur, avantages en nature, indemnités de maladie, allocations de chômage et de préretraite, revenus perçus à l’étranger), les revenus des professions non salariées (revenus nets de dé-ficits des indépendants comprenant les bénéfices agricoles, industriels, commerciaux et non commerciaux), les retraites (hors minimum vieillesse), pensions d’invalidité, pensions alimentaires (déduction faite des pensions versées) et rentes viagères, les autres revenus (essentiellement des revenus du patri-moine).

Le revenu fiscal par unité de consommation (UC) présente l’a-vantage de relativiser le niveau de revenu par rapport à la com-position du ménage fiscal. Par rapport au revenu d’une per-sonne, il permet de prendre en compte les économies d’échelle résultant de la vie en groupe. Le revenu exprimé par UC devient un revenu par équivalent adulte, comparable d’un lieu à un au-tre et entre ménages de compositions différentes. Le nombre d’UC d’un ménage est évalué selon la définition utilisée par l’In-see et par Eurostat :

le premier adulte du ménage compte pour 1 UC,

les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 UC,

les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3 UC.

Pour étudier le niveau du revenu, on utilise la médiane du reve-nu fiscal par unité de consommation (UC), qui partage les per-sonnes en deux groupes. (2) Le rapport inter-déciles (9ème décile/1er décile) établit le rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles.

La carte présente le positionne-ment de zones en décalage par rapport au reste du territoire au vu de la proportion de personnes bé-néficiant de la CMUC (zones où la proportion de personnes à faible revenu (au sens de la CMUC) est anor-malement élevée par rapport à la situation moyenne de la com-mune).

La population totale est celle couverte par le régime général de l’assu-rance maladie (carreaux de 200 m. de côté). Source : Cnam/TS 2006. INSEE

UN AUTRE REGARD SUR L’AGGLOMÉRATION DE LAON IRIS

Commune

ZUS (zone urbaine sensible) Zone à forte proportion de personnes à faible revenu Distribution spatiale de la population

Source : Cnam/TS 2006. INSEE

Champagne Moulin Roux

Ile-de-France

Montreuil

Page 7: Bassin économiquede Laon

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

LE MARCHE DU TRAVAILLE MARCHE DU TRAVAILLE MARCHE DU TRAVAIL

Nombre de DEFM de catégorie ABC (Mai 2010) .................. 7 581

Variation annuelle des DEFM (catégorie ABC) ................. +13,6% (Aisne : +9,5% - Picardie : +9%)

Part des femmes (catégorie ABC)................................. 49,4% (Aisne : 48,3% - Picardie : 49,2% )

Part des moins de 25 ans (catégorie ABC) ...................... 20,8% (Aisne : 20% - Picardie : 19,6%)

Part des DEFM de très longue durée (catégorie ABC) ........ 19,8% (Aisne : 20,1% - Picardie : 17,2%)

Part des DEFM de niveau I à IV (catégorie ABC) ............... 27,2% (Aisne : 26,4% - Picardie : 30,5%)

Part des DEFM selon le niveau de qualification (cat.ABC) .. - Ouvriers : 34,4% (Aisne : 35,4% - Picardie : 30,9%) - Employés : 58,5% (Aisne : 57,6% - Picardie : 60%) - Techniciens, agents de maîtrise : 4,4% (Aisne : 4,1% - Picardie : 5,4%) - Cadres : 1,9% (Aisne : 2,2% - Picardie : 3,3%)

A mai 2010, la zone d’emploi de Laon compte près de 7 600 demandeurs d’emploi de catégorie ABC, c’est-à-dire tenus de faire des actes de recherche d’emploi. Ils représentent 18% des DEFM du département de l’Aisne, soit une proportion quasi-identique à la part de la population totale.

Comparativement aux valeurs départementale et régionale, la hausse annuelle est plus prononcée sur le territoire. Il s’agit de la plus forte variation enregistrée sur l’ensemble des zones d’emploi du département de l’Aisne.

Le taux de chômage s’élève à 12,7% de la population active,

soit un taux en dessous de celui constaté pour le département (-0,9 point). L’écart avec la région Picardie, qui a commencé à se creuser au cours de l’année 2003, ne cesse de croitre pour atteindre 1,5 point au 1er trimestre 2010.

Source : INSEE - DARES - ANPE

Evolution du taux de chômage en % Données CVS

6

7

8

9

10

11

12

13

14

1T10

3T09

1T09

3T08

1T08

3T07

1T07

3T06

1T06

3T05

1T05

3T04

1T04

3T03

1T03

3T02

1T02

3T01

1T01

3T00

1T00

3T99

1T99

Laon Aisne Picardie France

NOTICE EXPLICATIVE Depuis février 2009, une nouvelle nomenclature est utilisée pour la publication des statistiques du marché du travail.

DEFM de catégorie A : Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes de recherche d’emploi, sans emploi. DEFM de catégorie B : Demandeurs d’emploi tenus de

faire des actes de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte de 78 heures ou moins dans le mois. DEFM de catégorie C : Demandeurs d’emploi tenus de

faire des actes de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue de plus de 78 heures dans le mois. DEFM de très longue durée : Demandeurs d’emploi en

fin de mois inscrits depuis 2 an et plus. DEFM selon le niveau de formation :

- Niveaux I-II-III : DUT, BTS, licence, maîtrise, doctorat - Niveau IV : Baccalauréat (général, professionnel,

technologique)

TAUX DE CHOMAGE (données CVS)

1èr trim. 2010

Zone d’emploi de Laon 12,7%

Aisne 13,6%

Picardie 11,2%

France métropolitaine 9,5%

Source : INSEE - DARES - ANPE

Page 8: Bassin économiquede Laon

La zone d’emploi de Laon compte près de 45 600 actifs dont un peu moins de 40 000 actifs ayant un emploi, alors que le nombre d’emplois dans la zone est d’un peu plus de 38 300. L’indicateur de concentration d’emplois est de 95,6. Il est certes en diminution de 1,8 point par rapport à 1999, mais demeure, après la zone d’emploi de Saint-Quentin, l’indicateur le plus élevé de l’ensemble des territoires de l’Aisne.

Entre 1999 et 2007, la population active a augmenté de près de 2 800 personnes. Cette croissance est avant tout liée à l’installation d’actifs travaillant dans d’autres zones. Les déplacements domicile-travail vers l’extérieur du Laonnois se sont accrus de 400 par an, principalement sur le département de la Marne. Ainsi, 3 500 actifs de la zone quittent quotidiennement leur domicile pour travailler sur la zone d’emploi de Reims.

L’accroissement de la population active s’est accompagné d’une augmentation de l’emploi dans les mêmes proportions. Plus de 300 emplois ont été créés chaque année, soit 3 fois plus qu’entre 1990 et 1999. Ces emplois ont absorbé une partie du chômage et ont attiré des actifs des zones d’emplois environnantes. 7 400 actifs résidant hors de la zone d’emploi migrent chaque jour vers le Laonnois, soit 1 200 de plus qu’en 1999.

Concernant la répartition de la population active par CSP, on constate une surreprésentation de la catégorie « employés », liée au caractère plus tertiaire de la zone (+2,2 points par rapport à la France et +1,3 point par rapport à l’Aisne). La catégorie « ouvriers », bien qu’en-deçà de 3,4 points du niveau départemental, reste fortement représentée, comparativement au niveau national (+6,2 points). Bien qu’en augmentation de 26,5% entre 1999 et 2007, la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » ne représente que 8,4% des actifs de la zone. L’évolution de cette catégorie, sur la même période, au niveau national, est de 33,6%.

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

LA POPULATION ACTIVE LA POPULATION ACTIVE LA POPULATION ACTIVE

POPULATION DE 15 A 64 ANS 1999 2007

Population totale 62 275 64 319

Population active 42 783 45 554

Taux d’activité 68,7% 70,8%

Population active ayant un emploi 36 617 39 857

Taux d’emploi 58,8% 62,0%

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales

EMPLOIS ET ACTIVITE 1999 2007

Nombre d’emplois dans la zone 35 823 38 318

Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 36 768 40 073

Indicateur de concentration d’emploi (1) 97,4 95,6

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales, lieu de résidence et lieu de travail. (1) Nombre d’emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone.

POPULATION ACTIVE DE 15 A 64 ANS PAR CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE (CSP)

Zone d’emploi Aisne en % Nombre %

Dont : - Agriculteurs exploitants 1 044 2,3 2,3 1,8

- Artisans, commerçants, chefs d’ent. 2 085 4,6 4,8 5,6

- Cadres et professions intellect. Sup. 3 841 8,4 8,0 14,8

- Professions intermédiaires 9 617 21,2 20,7 24,1

- Employés 14 370 31,6 30,3 29,4

- Ouvriers 13 894 30,6 34,0 24,4

TOTAL 45 458 100,0 100,0 100,0

France en %

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations complémentaires

EVOLUTION DE LA POP. ACTIVE PAR CSP ENTRE 1999 ET 2007

26,5%

9,4%

-0,7%

17,9%

-2,8%

-15,0%

-30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40%

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants, chefs d'ent.

Cadres et professions intellectuelles sup.

Professions intermédiaires

Employés

Ouvriers France

Aisne

Laon

Source : INSEE - RP 2006 - exploitations complémentaires

Page 9: Bassin économiquede Laon

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

L’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITEL’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITEL’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITE

Evolution de l'emploi salarié par secteurs de 99 à 08

-36,5%

-26,0%

37,9%

10,9%

10,7%

4,0%

-50% -40% -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40% 50%

agriculture

industrie

construction

commerce

services

TOTAL

Laon Aisne

Evolution de l'emploi total (base 100 en 1999)

95,0

96,0

97,0

98,0

99,0

100,0

101,0

102,0

103,0

104,0

105,0

2008200720062005200420032002200120001999

Laon Aisne

La zone d’emploi de Laon compte 37 205 emplois au 1er janvier 2008, se répartissant entre 34 229 salariés (92%) et près de 3 000 non salariés (8%). Il s’agit du 2ème pôle d’emploi du département, derrière celui de Saint-Quentin, avec 20,4% de l’emploi axonais.

Sur les 10 dernières années, le nombre d’emplois salariés et non salariés a augmenté de 3,7%, soit un gain de 1 318 emplois.

La structure de l’emploi salarié se

caractérise par une forte prédominance du secteur tertiaire, représentant 66,7% des emplois, soit 8 points de plus qu’au niveau axonais. Cette prépondé-rance, notamment dans le secteur de l’éducation, santé, action sociale et administration, est avant tout liée au statut préfectoral de la ville de Laon car la part du commerce reste faible (10,5% des emplois salariés contre 12,6% en moyenne départementale). Le secteur tertiaire a ainsi gagné près

de 2 600 emplois en 10 ans, compensant ainsi nettement la perte des 1 500 emplois industriels et des 500 emplois agricoles.

L’industrie, très peu présente sur le territoire, représente 12,5% de l’emploi salarié contre 19,1% au niveau départemental. Il s’agit de la zone la moins industrialisée du département.

La construction concentre 7,8% des emplois salariés de la zone. Ce secteur est en forte expansion. Le nombre d’emplois a cru de près de 38% en 10 ans, soit un gain de 736 emplois. De grands travaux tels que le Center Parcs ou encore l’agrandissement du Centre Hospitalier ont été profitables au secteur d’activité (cf. page 20).

Source : INSEE estimations d’emploi - Données au 1er janvier

AGRICULTURE

800

900

1 000

1 100

1 200

1 300

1 400

1 500

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

Nom

bre

d'em

ploi

s sa

larié

s

INDUSTRIE

4 0004 2004 4004 6004 8005 0005 2005 4005 6005 8006 000

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

Nom

bre

d'em

ploi

s sa

larié

s

CONSTRUCTION

1 800

2 000

2 200

2 400

2 600

2 800

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

Nom

bre

d'em

ploi

s sa

larié

s

COMMERCE et SERVICES

23500

24000

24500

25000

25500

26000

26500

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

Nom

bre

d'em

ploi

s sa

larié

s

889 4218

267826444

EVOLUTION DES EMPLOIS SALARIES PAR SECTEURS D’ACTIVITE DE 1999 A 2008

Répartition de l'emploi salarié au 01/01/2008

7,8%

12,6%10,5%

58,7%66,7%

2,7% 2,6%

12,3%19,1%

6,8%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

AISNE LAON

servicescommerceconstructionindustrieagriculture

Page 10: Bassin économiquede Laon

LES CREATIONS D’ENTREPRISESLES CREATIONS D’ENTREPRISESLES CREATIONS D’ENTREPRISES

En 2008, le nombre de créations d’entreprises a faibli, comparativement à 2007, qui reste une année très riche en créations. Si l’on se réfère à 2006, la progression reste satisfaisante.

C’est dans le secteur des services que l’on observe la plus forte augmentation du nombre de créations : +41,8% entre 2004 et 2008, contre +31% pour la construction et +15,1% pour le commerce.

Le taux de renouvellement du parc d’entreprises (sur une période de 5 ans) s’élève à 47%. Autrement dit, pour 100 entreprises existantes, on dénombre 47 créations entre 2004 et 2008. En France (hors Ile-de-France), ce taux est de 52%.

Lors d’une récente étude sur la création d’entreprises en Picardie, l’INSEE a mis en avant

le fait que le caractère rural d’une zone expliquait en partie les différences territoriales en matière de création. Ainsi, les taux de création sont d’autant plus faibles que la part de communes rurales est importante(1) .

Pour information :

Avec 510 créations en 2009 contre 247 en 2008, le nombre total de création d’entreprises dans tous les secteurs marchands (hors activités agricoles) a plus que doublé (+75% au niveau national).

Toutefois, cette augmentation est principalement due aux 319 créations d’auto- entrepreneurs. En effet, en dehors de ce nouveau régime, le rythme des créations a nettement ralenti (-22,7%). Il n’est cependant pas possible dans cette baisse, de distinguer précisément ce qui est lié à la récession de 2009 et ce qui relève d'un effet de substitution : un certain nombre de créateurs ont opté pour le régime d'auto-entrepreneur qu'ils considéraient comme plus avantageux, mais leur entreprise aurait tout de même vu le jour en l'absence de ce régime, alors que pour d'autres, c'est l'existence même du nouveau régime qui explique la création (cf. encadré).

2004 198

2005 214

2006 239

2007 300

Nombre de créations d’entreprises

(données brutes)

2008 247

LE STATUT D’AUTO-ENTREPRENEUR

Depuis le 1er janvier 2009, le nouveau statut d’auto-entrepreneur, instauré par la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) d’août 2008, permet aux personnes physiques de créer facilement leur propre activité à des conditions avantageuses.

Etant donné la simplification de la déclaration de création, l’information statistique disponible sur les auto-entrepreneurs est en partie incomplète.

Le nombre de créations d’entreprise intègre sans distinction toutes les entreprises créées sous ce régime, qu’elles aient ou non effectivement démarré leur activité. Or, selon le nouveau concept harmonisé au niveau européen, une création doit s’accompagner de la mise en œuvre effective de nouveaux moyens de production. Les entreprises créées hors du régime d'auto-entrepreneur satisfont donc à ce critère, mais seules les créations d'auto- entrepreneurs qui satisfont à ce critère devraient être « légitimement » comptabilisées comme créations.

L'évolution globale du nombre de créations, prenant en compte cette part « légitime », résulterait ainsi de la combinaison de deux effets :

− un effet de substitution : création sous le régime de l'auto-entrepreneur de préférence à un autre régime, considéré comme moins avantageux,

− un effet d'ajout : création, sous le régime de l'auto-entrepreneur, d'entreprises qui n'auraient jamais vu le jour sans ce régime.

Répartition des 247 créations d'entreprises en

2008 par secteurs d'activité

6%

22%

40%

32%

Industrie ConstructionCommerce Services

EN SAVOIR PLUS

- www.insee.fr - www.lautoentrepreneur.fr - www.aisne.cci.fr/pages/juridique/fiches-reglementation.php

Source : INSEE - APCE 2009

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

(1) « Création d’entreprises en Picardie - le devenir de la génération 2002 » - INSEE Picardie 2008

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

LES ETABLISSEMENTSLES ETABLISSEMENTSLES ETABLISSEMENTS

Source : INSEE - CLAP 01/01/2009 - Les boulangeries/pâtisseries et les boucheries/charcuteries sont comptabilisées dans le secteur industriel (rubrique fabrication de denrées alimentaires) - 94 établissements sont recensés sur le territoire.

La zone d’emploi de Laon compte 4 980 établissements. 89,4% des établissements sont des petites unités employant moins de 10 salariés. L’industrie ne représente

que 6,9% des établissements totaux, avec par ailleurs des tailles relativement modestes puisque seuls 5,5% (soit 19 établissements) ont un effectif supérieur à 50 salariés.

Base de données CLAP

Il s’agit d’un système d’informations alimenté par différentes sources pour fournir des statistiques localisées au lieu de travail. Le référentiel établissement est constitué à partir du fichier SIRENE. Le champs couvert par CLAP est plus large que celui du répertoire SIRENE. Il comprend l’ensemble des activités hors agriculture, défense et intérim.

NOMBRE D’ETABLISSEMENTS PAR SECTEURS D’ACTIVITE PAR TRANCHE D’EFFECTIFS SALARIES 0 à 9 sal. 10 à 49 sal. 50 à 99 sal. 100 à 199 sal. 200 sal. et + TOTAL

Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 64 2 2 0 0 68

Industries extractives 3 0 0 0 0 3

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur, d’air conditionné, d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution

61 2 2 0 0 65

Fabrication de denrées alimentaires et de boissons 99 8 3 2 1 113

Fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines 14 6 0 0 1 21

Fab. de produits informatiques, électroniques et optiques 1 0 0 0 0 1

Fab. d’équipements électriques 4 2 0 0 1 7

Fab. de machines et équipements 9 7 0 0 0 13

Fabrication de matériels de transport 3 2 0 0 0 5

Fabrication d’autres produits industriels 108 21 4 3 3 139

Fab. de textiles, ind. habillement, cuir et chaussures 5 1 1 0 0 7

Travail du bois, industries du papier et de l’imprimerie 29 6 0 1 0 36

Ind. chimique et pharmaceutique 1 3 0 0 1 5

Fab. produits en caoutchouc et plastiques et autres produits non métalliques 10 2 1 0 1 14

Métallurgie et fab. de produits métalliques (sauf machines et équipements) 22 6 2 2 1 33

Autres industries manufacturières - réparation de machines et équipements 41 3 0 0 0 44

INDUSTRIE 288 39 9 5 5 346

CONSTRUCTION 506 46 6 1 2 561

COMMERCE 802 69 3 0 2 876

Transports et entreposage 141 30 7 5 0 183

Hébergement et restauration 275 18 0 0 1 294

Information et communication 56 3 0 0 0 59

Activités financières et d’assurance 231 16 1 0 1 249

Activités immobilières 275 2 0 1 0 278

Activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien 501 35 0 1 1 538

Administration 918 151 26 13 11 1 119

Autres activités de services 457 18 2 0 0 477

TOTAL 4 450 427 54 26 23 4 980

TERTIAIRE 2 854 273 36 20 14 3 197

Page 12: Bassin économiquede Laon

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

L’AGRICULTUREL’AGRICULTUREL’AGRICULTURE

Même si l’agriculture ne représente que 2,6% des emplois salariés de la zone d’emploi (contre 4,3% dix ans auparavant), elle a conservé une forte empreinte sur les paysages et le caractère rural du territoire. Le paysage est boisé au sud-est et occupé au nord et à l’est par de larges plaines agricoles.

La zone est dominée par de grandes exploitations (108 ha de SAU moyenne contre 82 ha au niveau départemental). Parmi les 1 187 exploitations recensées lors de la dernière enquête agricole, 73% étaient des exploitations profes-sionnelles, signe d’une restructuration de l’agriculture déjà bien avancée. Les exploitations sont majoritairement tournées vers les grandes cultures caractéristiques de la région Picardie, c’est-à-dire les céréales, les betteraves, les pommes de terre et les légumes.

Ce fort potentiel agricole s’est accompagné

de l’implantation d’un centre de l’INRA, hébergé depuis quelques mois sur le pôle du griffon dans l’Agro-technopôle Aisne Picardie.

En collaboration avec le site d’Estrées-Mons (80), l’unité de service Agro-Impact de Laon a pour principale thématique de recherche de développer une approche intégrée de l’évaluation des impacts environnementaux relatifs aux cycles du carbone et de l’azote en lien avec les pratiques agricoles.

Une trentaine de chercheurs travaillent autour de 3 tâches principales :

Les impacts environnementaux relatifs aux cycles du carbone et de l’azote en lien avec les

pratiques culturales.

Les agro-ressources et biocarburants de seconde génération. Les enjeux sont de remplacer le carbone fossile dans les filières où le carbone renouvelable est la seule alternative, sans déstabiliser les usages alimentaires.

L'unité INRA est fortement engagée dans le Pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources (IAR) - cf. page 16

L’Observatoire de Recherche en Environnement a pour objectif d’étudier l’effet de pratiques culturales des systèmes de grande culture sur la dynamique du carbone et de l’azote dans les sols, sur la qualité de l’eau, de l’air et de la biodiversité.

En savoir plus : www.lille.inra.fr

1 187 exploitations dont 866 exploitations professionnelles

Surface Agricole Utilisée (SAU) : 128 713 ha

117 536 ha de terres labourables (dont 368 386 ha en céréales)

1 417 chefs d’exploitations et co-exploitants

Population familiale active sur les exploitations : 2 005

CHIFFRES-CLES

Source : Recensement Agricole (RA) 2000. Le RA a lieu tous les 10 ans. La prochaine collecte d’informations se déroulera de sept. 2010 à avril 2011.

© INRA

Page 13: Bassin économiquede Laon

Page 13

Bassin économique de Laon Sept. 2010

La zone d’emploi de Laon occupe un peu plus de 4 200 salariés dans le secteur industriel, soit 12,3% de l’emploi salarié de la zone. Il s’agit du territoire le moins industrialisé de l’Aisne, avec seulement 13,3% de l’emploi salarié industriel axonais.

Le poids du secteur industriel dans l’emploi salarié total a

diminué de 5 points en 10 ans (-5,7 points au niveau départemental). Alors que les établissements et les emplois industriels apparaissaient déjà en faible densité au regard du niveau départemental, le tissu industriel s’est fortement réduit à la suite de lourdes restructurations. Deux secteurs ont été particulièrement touchés, celui des équipements du foyer et celui de la chimie - caoutchouc - plastiques.

De nombreux plans sociaux se sont succédés et des établissements, comptant parmi les plus importants de la zone en termes d’effectifs, ont considérablement réduit leur personnel ou ont définitivement fermé leurs portes, à l’image des

entreprises suivantes : CABLES PIRELLI (300 p. - Laon), ATAL (125 p. - Laon), SAINT-LOUIS SUCRE (100 p. - Guignicourt), FRANPIN NESPOLI (50 p. - Marle) et tout dernièrement IMPRESS ( 170 p. - Laon).

A ce jour, l’activité industrielle de la zone d’emploi s’articule autour de 5 secteurs d’activité dont les 2 principaux sont les industries agro-alimentaires et la métallurgie - travail des métaux.

L’INDUSTRIEL’INDUSTRIEL’INDUSTRIE

PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS Commune Code NAF Activité Effectifs

1. WILLIAM SAURIN Pouilly-sur-Serre 1058Z Plats cuisinés 343

2. CROWN EMBALLAGE FRANCE Laon 2592Z Emballages métalliques pour aliments 315

3. NOIROT Laon 2751Z Radiateurs et convecteurs électriques 282

4. MANUFACTURE DE L’AISNE DE TRANSFORMATION TEXTILE (MATT)

Montcornet 2229A Fabrication de tablettes et de pièces thermo-compressées et d’insonorisation automobile 213

5. BAYER Marle 2059Z Produits phytosanitaires destinés à l’agriculture et au jardinage 200

6. DAUNAT PICARDIE Laon 1089Z Sandwichs industriels pré-emballés 140

7. SODELEG Athies-sous-Laon 1039A Déshydratation d’oignons 133

9. EVERBAL Evergnicourt 1712Z Production de bobines de papier et de chemises en carton 129

10. HYDRO ALUMINIUM EXTRUSION FRANCE Pinon 2442Z Anodisation, filage de profilés en aluminium,

usinage et barretage 100

11. AXTER Sons-et-Ronchères 2512Z

Systèmes d’étanchéité à base de bitume modifié pour différents types de construction et département SKYDOME pour les systèmes de désenfumage et d’aération

98

8. FLOREPI Guignicourt 1071A Pâtisserie traditionnelle sucrée (cuite et surgelée) 130

Source : Fichier consulaire CCIA - Juillet 2010

© CABLES PIRELLI

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1.1. L’INDUSTRIE L’INDUSTRIE AGROAGRO--ALIMENTAIREALIMENTAIRE est le premier secteur d’activité employeur de la zone d’emploi. Plus de 3 salariés sur 10 sont employés dans ce domaine.

La forte représentation de cette industrie provient du potentiel agricole du territoire, notamment des grandes cultures de betteraves, de pommes de terre, sans oublier les oignons et autres légumes destinés à l’industrialisation et aux produits transformés.

4 sociétés accueillent plus de 100 salariés :

A commencer par la plus importante et la plus ancienne : WILLIAM SAURIN, à Pouilly-

sur-Serre, qui a repris le site de l’ancienne conserverie de légumes PETITJEAN, implantée dans le Laonnois depuis juillet 1958. Filiale du

groupe TURENNE LAFAYETTE, WILLIAM SAURIN emploie aujourd’hui près de 350 personnes à la fabrication de raviolis et de plats cuisinés appertisés. Le tonnage annuel fabriqué est de 75 000 tonnes. L’entreprise dispose par ailleurs depuis fin 2006 d’une base logistique de 37 000 m², à proximité de Château-Thierry (02). 80 personnes expédient annuellement 120 000 tonnes de produits sous marques Panzani, Garbit, PetitJean, William Saurin,….

La 2ème société en termes d’effectifs est aussi la plus récente s’agissant de son implantation. L’entreprise DAUNAT PICARDIE est en effet installée à Laon depuis 2005, sur 11 000 m². Cette filiale du groupe NORAC, occupe 140 salariés à la fabrication de sandwichs industriels. Le site a une capacité de 50 millions

de sandwichs par an. L’usine est spécialisée dans la fabri-cation de sandwichs sous marque de distributeur et produits dits

de coque large, appelés «XXL».

Implantée à Athies-sous-Laon depuis 1984, la SODELEG (Société de déshydratation de légumes) est l’exemple même d’une société qui s’approvisionne auprès des producteurs locaux. Spécialisée dans la production d’oignons déshydratés, l’entreprise transforme annuellement 90 000 tonnes d’oignons jaunes et blancs, en 13 000 tonnes de produits déshydratés, déclinés en lanières, granulés ou en poudre. Cette filiale du groupe ALLIANCE fournit de grands noms de l’agro-alimen-taire tels que NESTLE, HEINZ, DANONE,… pour des utilisations dans des soupes, sauces, snacks,…. L’entreprise réalise 80% de son chiffre d’affaires à l’export et emploie 133 salariés.

Implantée sur la zone industrielle de Guignicourt, la société FLOREPI élabore et fabrique des pâtisseries traditionnelles sucrées, cuites et surgelées (pâtes à chou, tartes et tartelettes). Cette filiale du groupe allemand ABEL & SCHAFER emploie 130 personnes dans une structure de 5 800 m², qui comprend

l’unité de fabrication et la plateforme de stockage et de préparation des commandes. 3 000 tonnes de pâtisseries sortent chaque année de l’entreprise pour approvisionner les rayons de pâtisseries des grandes surfaces, les cafétérias, la restauration collective et les grossistes en pâtisserie. L’entreprise s’est déjà agrandie 2 fois depuis son implantation en 1998 et envi-sage un 3ème agrandissement de 1 000 m² supplémentaires compte tenu de sa croissance.

Le territoire accueille également d’autres unités liées à l’industrie agro-alimentaire dont le nombre de salariés est compris entre 30 et 100 :

KERRY SAVOURY INGREDIENTS FRANCE (Ex-Aromont) est implantée à Montcornet. Filiale du groupe irlandais KERRY, l’entreprise emploie 82 personnes et propose des produits aromatiques et fonds de sauce. La société fait revenir des légumes et des viandes dans de grands réservoirs, pour extraire le fond du goût à haute température. Puis, elle les concentre à fortes doses, pour pouvoir proposer des solutions prêtes à l’emploi.

Une autre entreprise intervient dans le domaine des légumes déshydratés, qui sont généralement utilisés comme produits alimentaires intermé-diaires. Il s’agit de la société SENSIENT DEHYDRATED FLAVORS (50 sal.). Installée à Marchais, l’entreprise utilise le procédé Vacu’puff®, procédé qui lui est propre, situé entre

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© L’UNION - Usine FLOREPI

© SODELEG

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

la déshy-dratation et la lyophili-sation des légumes. Chaque jour, haricots, carottes, choux-fleurs, pommes de terre, oignons,… sont ainsi transformés. La société appartient au groupe américain TECHNOLOGIES SENSIENT CORPORATION, qui est un important fabricant et distributeur de couleurs, de saveurs et de parfums.

Implantée à Corbeny, la société GENERATION 5 emploie un peu plus d’une trentaine de salariés dans les préparations culinaires prêtes à déguster (carottes râpées en vinaigrette, pommes de terre mimosa, salades diverses). 2 400 tonnes de produits finis sortent annuellement de l’entre-prise, à destination principalement de la restauration hors domicile.

A signaler également parmi les acteurs majeurs de la filière IAA, L’UNIONL’UNION DEDE COOPÉRATIVESCOOPÉRATIVES EXPANDIS EXPANDIS pour la commercialisation des légumes. Créée en 2000, il s’agit alors d’une union de coopératives entre PRIM’ALLIA et COVIPOM. 3 autres sociétés les ont rejointes depuis : la coopérative AQUITAINE PRIMEURS INDUSTRIELLES (API), la société POM’PIC et la société belge OWEL-GHIJS reprise en 2007 par EXPANDIS. Aujourd’hui, l’union de coopératives représente 300 producteurs en Picardie, dans le Nord Pas-de-Calais, dans le Loiret, dans le sud-ouest et en Belgique, produisant 300 000 tonnes de légumes : des pommes de terre, des carottes, des salsifis, des oignons mais aussi des légumes verts (pois de conserve, flageolets, épinards,…). La structure est le premier apporteur français de légumes destinés à l’agro-alimentaire.

La coopérative légumière PRIM’ALLIAPRIM’ALLIA, implantée à Marchais, vient d’investir 3 M€ dans une nouvelle station de lavage. Avec une capacité de 50 tonnes de légumes par heure, l’objectif est de livrer des carottes directement utilisables. Grâce au nouveau bâtiment hors gel, PRIM’ALLIA pourra dorénavant répondre à toute demande, quelle que soit la saison.

© L’AGRICULTEUR DE L’AISNE

Créée en 1990 à l’initiative de 3 agriculteurs de l’Aisne qui souhaitaient diversifier leurs activités, la société LES FRUITS LES FRUITS ROUGES DE L’AISNEROUGES DE L’AISNE regroupe aujourd’hui 50 producteurs et propose une gamme complète de petits fruits rouges : fraises, framboises, rhubarbe mais aussi groseilles, mûres, myrtilles,….

En 2009, 8 700 tonnes de fruits ont été collectées.

Avec un chiffre d’affaires en progression de 15% chaque année, le bâtiment, qui accueille les 75 salariés de la société, est devenu trop exigu. Face à cet outil industriel saturé et des capacités en froid qui se révèlent insuffisantes, la société a entrepris d’agrandir ses locaux. La superficie de l’usine va ainsi être doublée, incluant les 3 ateliers : le frais, le surgelé et les produits transformés (purée et coulis).

Les 3 actionnaires à l’origine de la création viennent par ailleurs d’annoncer leur départ. Ils ont cédé leurs parts à des salariés de la société afin de pérenniser au mieux les valeurs de l’entreprise en poursuivant son développement.

Une marque unique de référence pour les FRUITS ROUGES DE L’AISNE pourrait également voir le jour dans les prochains mois pour une meilleure reconnaissance de la société.

© PROCESS ALIMENTAIRE

2.2. LE LE SECTEURSECTEUR DEDE LALA METALLURGIEMETALLURGIE ETET DUDU TRAVAILTRAVAIL DESDES METAUXMETAUX constitue le 2ème secteur d’activité en termes d’effectifs. Il représente 20,2% de l’emploi salarié industriel de la zone.

Le plus grand établissement occupe plus de 300 personnes. Il s’agit de la société CROWN EMBALLAGE FRANCE, basée à Laon. Le groupe CROWN HOLDINGS est un fabricant de produits d’emballage pour les sociétés de commercialisation, à travers le monde. L’usine de Laon (ex-CARNAUD METALBOX rachetée en 1996) est implantée depuis le début des années 60. Elle est spécialisée dans les emballages métalliques pour aliments (boites rondes serties ou embouties et fonds à ouverture

facile) destinés aux marchés de conserves de légumes, aliments pour animaux et plats cuisinés. © CROWN

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

Face à l’internationalisation des marchés et à l’accélération des progrès techniques, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique

industrielle visant à rapprocher les acteurs publics et privés de l’innovation. Combinée à une politique d’aménagement du territoire, cette stratégie de développement industriel a abouti à la création des pôles de compétitivité. La Picardie s’est engagée dans 3 pôles dont 2 à vocation mondiale : le pôle IAR et le pôle I-Trans.

Co-piloté par les régions Champagne-Ardenne et Picardie, le pôle IAR propose de mettre à profit la diversité végétale disponible dans les 2 régions, afin de valoriser tous les composants de la plante valoriser tous les composants de la plante à des fins non alimentairesà des fins non alimentaires. Le pôle ambitionne de rentabiliser le recours aux agro-ressources et a ainsi défini 4 domaines d’actions stratégiques, regroupés sous le concept de bio-raffinerie :

Les bioénergies Les agro-matériaux Les biomolécules Les ingrédients végétaux

« La finalité du pôle IAR est de réunir toutes les compétences et les technologies d’extraction, de transformation et de formulation des composants de la biomasse, permettant d’effectuer toutes les étapes depuis le laboratoire jusqu’au développement industriel d’un projet innovant, s’inscrivant dans une perspective de développement durable » (Source : pôle IAR).

Les régions Picardie et Champagne-Ardenne disposent à cet effet d’importantes ressources

agricoles et d’un potentiel de recherche et de formation de plus de 800 chercheurs ainsi que d’un gisement conséquent d’entreprises industrielles.

Quelques exemples de projets du pôle IAR :

1. PYROBIO ENERGY + Il s’agit du premier projet du pôle à avoir été labellisé et financé par le FCE*. Il est porté par le groupe sucrier TEREOS (02), la société marnaise FINAXO INDUSTRIE et le Centre de Valorisation des Glucides de Dury (CVG - 80). Une nouvelle technique de pyrogazéification rapide transforme en source d’énergie les vinasses, résidus issus de la distillation de la betterave.

2. TECHFLAX Le projet est labellisé par le pôle Wallon WAGRALIM et porté par l’entreprise VANDEPUTTE OLEOCHEMICALS. Il a pour objectif de valoriser les fractions issues du raffinage de la graine de lin pour la fabrication de colles, de matériaux d’isolation ou de produits cosmétiques.

3. BIOMAT Le projet a pour objectif de substituer les matériaux traditionnellement utilisés à l’intérieur des véhicules par des matériaux d’origine 100% végétale, renouvelables et respectant les contraintes techniques, économiques et environnementales liées à l’automobile.

Le pôle IAR soutient aussi les projets …

Synthons, Acropole, Lif, BioH2gen, Agrosolvants, Emac, Futurol, Chimiosub, Catia,… .

Contact :

Pôle de compétitivité IAR 50-52 boulevard Pierre Brossolette BP 5 - 02930 LAON Cedex Tel : 03 23 23 25 25 Fax : 03 23 23 25 26 Site internet : www.iar-pole.com

* FCE : fonds de compétitivité des entreprises

POLE DE COMPETITIVITE

INDUSTRIES ET AGRO-RESSOURCES (IAR)

© DR

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2 autres entreprises occupant une centaine de salariés sont également présentes :

La société HYDRO ALUMINIUM EXTRUSION FRANCE est située à Pinon. Cette unité d’HYDRO ALUMINIUM, division du groupe norvégien NORSK HYDRO, est spécialisée dans l’extrusion de profilés en aluminium. Sur le site de Pinon se trouvent les presses de filage d’où sont extrudés, entre autres, les profilés WICONA.

Pour information : WICONA vient d’investir 25 M€ sur un nouveau site, situé à une vingtaine de kilomètres de Pinon (zone du plateau à Ploisy). Cette nouvelle unité réunit la production (unité de laquage) et la logistique du concepteur-gammiste.

AXTER, implantée à Sons-et-Ronchères depuis 1961 dans les anciens locaux d’une filature, est une filiale de SMAC (groupe BOUYGUES), spécialiste de l’étanchéité. Le site rassemble 2 départements de fabrication :

l’étanchéité avec les rouleaux de bitume (toitures, ponts,…)

les produits SKYDOME. Il s’agit de la division industrielle en charge de l’activité « désenfumage naturel et éclairement zénithal ».

SKYDOME est également la marque commerciale des lanterneaux.

A signaler aussi l’implantation de sociétés de taille plus modeste

BAUDOUX CONSTRUCTIONS

METALLIQUES, à Saint-Erme, est spécialisé dans l’étude, la fabrication et le montage de structures métalliques pour le secteur du bâtiment.

SLAM METALLERIE, à Bruyères-et-Montbérault, conçoit tout projet en matière d’ouvrages métalliques dans son intégralité.

3.3. Bien que moins représentée, L’INDUSTRIEL’INDUSTRIE DEDE LALA CHIMIECHIMIE, , DUDU CAOUTCHOUCCAOUTCHOUC ETET DESDES PLASTIQUESPLASTIQUES occupe la 3ème place en termes d’emplois industriels dans la zone. 2 établissements ont un effectif supérieur à 200 salariés :

La MATT (Manufacture de l’Aisne de Transformation Textile) à Montcornet, est une filiale du groupe TREVES. L’entreprise emploie 213 salariés à la fabrication de tablettes, de pièces thermo-compressées et d’insonorisation automobile (produits en mousse de poly-méthane). Le site a été touché par des plans sociaux il y a quelques années, réduisant ainsi de moitié son personnel. Aujourd’hui, la MATT investit beaucoup sur la formation de son personnel et compte ainsi pérenniser le site de Montcornet.

Situé à une vingtaine de kilomètres de la MATT, la société BAYER est implantée à Marle depuis 38 ans. Cette unité du groupe allemand BAYER AG est spécialisée dans les produits phytosanitaires destinés à l’agriculture et au jardinage. L’usine emploie 200 permanents auxquels il convient d’ajouter environ 120 saisonniers. L’entreprise, qui conditionne

des insecticides, herbicides, fongicides et traitements de semences, s’est lancée dans le conditionnement de gels, de comprimés et d’effervescents. La production s’élève entre 22 000 et 25 000 tonnes de produits par an.

En matière de plastiques, la zone d’emploi accueille la société SANEL PLASTIMARNE. Implanté à Beaurieux, l’établissement occupe 50 personnes à la chaudronnerie plastique « sur mesure », à la fabrication d’accessoires de ventilation en plastique, de cuves de stockage, plaques, profilés, caillebotis et ingénierie pour la dépollution de l’air.

A signaler également la société IDEAPACK à Marle. Cette filiale du groupe DANE-ELEC, qui emploie une trentaine de salariés, regroupe sur 3 000 m² les activités logistiques françaises du groupe, en plus des prestations de stockage et activités de SAV. Chaque jour, 1 200 à 1 500 colis de produits « mémoire » destinés à l’informatique, aux télécommunications et aux appareils numériques, quittent Marle pour les centrales d’achat européennes.

En matière de chimie, SDP à Pinon emploie une quarantaine de personnes à la fabrication et la distribution d’adjuvants et d’oligo-éléments destinés à l’agriculture. L’entreprise dispose également d’un département « jardin » pour les particuliers. Après avoir installé des serres expérimentales sur 100 m² en 2009, la société prévoit l’installation d’une ferme expérimentale sur 15 Ha d’où plusieurs ingénieurs et techniciens pourront surveiller la maturité des plants.

© Hydro

© Bayer

© Sanel Plastimarne

© Skydome

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Sans oublier la SOCIETE DES ENGRAIS DE BERRY AU BAC. Fondée en 1942, cette filiale de CHAMPAGNE CEREALES est spécialisée dans la fabrication et la mise sur le marché d’engrais minéraux granulés à base de phosphate, de potasse, de magnésie et d’azote.

4.4. Bien que constituée par des petites unités, L’INDUSTRIEL’INDUSTRIE DES DES BIENS MECANIQUES BIENS MECANIQUES représente, tout comme le secteur précédem-ment cité, 10,6% de l’emploi salarié industriel de la zone. Il s’agit principalement d’entre-prises liées à la fabrication d’appareils agricoles :

HDM LAFORGE à Guignicourt qui emploie une quarantaine de salariés à la fabrication d’unités de relevage avant pour tracteurs ainsi que des outils de préparation du sol.

LES ETABLISSEMENTS FRANQUET, situés également à Guignicourt, dispose d’un 2ème établissement sur Tavaux-et-Pontséricourt. Les 2 ateliers de construction de machines agricoles et forestières (outils préparatoires aux lits de semences) occupent une cinquantaine de salariés.

Ou encore l’entreprise RELIGIEUX FRERES à Vigneux-Hocquet qui fabrique des outils de travail du sol.

5.5. Au-delà des 4 secteurs d’activités qui représentent près de 3 emplois industriels sur 4, le Laonnois accueille également les établissements suivants :

Implantée depuis le début des années 70 sur Laon, la société NOIROT emploie 282 personnes à la fabrication de radiateurs et de convecteurs électriques.

800 000 à 900 000 appareils sortent annuellement des chaines de production de cette filiale du groupe français MULLER. L’effectif peut monter jusqu’à 400 personnes en pleine période d’activité.

EVERBAL est une société du groupe EXACOMPTA-CLAIREFONTAINE, basée à Evergnicourt. Près de 130 salariés travaillent à la fabrication de papiers (blancs et couleurs) à partir de 100% de fibres recyclées. Après avoir investi 3 M€ en 2009 dans une chaudière biomasse réduisant le CO2 de 10 000 tonnes par an, l’entreprise vient d’investir 7 M€ dans une nouvelle machine qui permettra de produire 550 m/mn au lieu de 350 actuellement, tout en rendant le site moins « énergivore ».

La société WEILL est implantée à Laon depuis la fin des années 50. Une cinquantaine de salariés travaillent à la confection des prototypes et des collections de la célèbre maison de prêt-à-porter. La marque, qui reste un produit haut de gamme, est aujourd’hui complétée par une collection baptisée W de WEILL. L’entreprise vient également de sortir la collection ATIKA, pour des femmes plus jeunes. Par ailleurs, la société a prévu pour la fin de l’année de fermer le site logistique de Provins et de transférer cette activité sur Laon. L’atelier sera ainsi concentré sur une

partie de l’usine, 3 000 m² devant être dédiés à la plateforme logistique. L’investissement se monte à 500 000 €.

La société SONOCAS est implantée sur Sissonne depuis sa création en 1986. Elle appartient depuis fin 2009 au groupe suisse CABLISYS. L’entreprise, qui emploie 45 salariés, est spécialisée dans la conception, la fabrication et la sous-traitance de faisceaux et de câbles électriques pour les industries automobiles et agricoles.

Bien que les origines axonaises de la société SPECIALITES TA remontent au début des années 60, son installation sur la zone d’emploi de Laon ne date que de janvier 2010. La société vient en effet de transférer l’intégralité de son activité de Trucy à Sissonne, dans les anciens

locaux de VALEO. L’entreprise est spécialisée dans l’élaboration de plateaux de vélo haut de gamme pour route et VTT, ainsi que dans différents accessoires tels que manivelles, boitiers de pédaliers, bidons,…. Une quarantaine de personnes

travaillent pour la société.

La société 4 REV, implantée également à Sissonne, emploie 32 salariés. L’activité principale du site est la réception, le repassage, la réparation et le reconditionnement de produits fabriqués à façon ou de négoce, ainsi que des tissus. L’entreprise dispose également d’un laboratoire et d’un service délavage, détachage, teinture, permettant d’assurer tous les traitements aux textiles.

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© L’Union - Usine EVERBAL

© Weill

© Spécialités TA

© Noirot

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

LOCALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES DE PLUS DE 20 SALARIESLOCALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES DE PLUS DE 20 SALARIES

Industrie agro-alimentaire

Métallurgie, transformation des métaux, mécanique

Chimie, caoutchouc, plastiques

Biens mécaniques

Divers

WILLIAM SAURIN

DAUNAT PICARDIE

SODELEG

FLOREPI

KERRY SAVOURY INGREDIENTS FRANCE

LES FRUITS ROUGES

DE L'AISNESENSIENT

DEHYDRATED FLAVORS

GENERATION 5

CROWN EMBALLAGE FRANCE

HYDRO ALUMINIUM EXTRUSION FRANCE

AXTER

BAUDOUX CONSTRUCTIONS METALLIQUES

SLAM METALLERIE

MATT

BAYER

SANEL PLASTIMARNE

SDP

IDEAPACK

SOCIETE DES ENGRAIS DE BERRY AU BAC

H D METS FRANQUET

RELIGIEUX FRERES

NOIROT

EVERBAL

WEILL

SONOCASSPECIALITES T A

4 REV

COURRIER DE L'AISNE

AGRONOMIC

350

130

22

© Courrier Picard - Usine FLOREPI

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

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Le secteur du BTP occupe près de 2 700 salariés, soit

7,8% des salariés de la zone d’emploi de Laon contre 6,8% au niveau départemental. Alors qu’à partir de 2001 les effectifs semblaient légèrement décliner, la construction connaît une reprise d’activité depuis 2004, se traduisant par une progression de l’emploi.

Sur le Laonnois, ce secteur d’activité joue un rôle moteur. D’importants chantiers ont par ailleurs été menés ces dernières années sur le territoire :

L’ouverture du Center Parcs (cf. page 25) dont la construction a débuté en septembre 2005 et qui, au plus fort des travaux, a compris plus de 1 200 ouvriers et techniciens sur le chantier.

L’agrandissement du Centre Hospitalier de Laon dont les travaux ont démarré en mars 2008 pour une extension de 17 000 m². L’investissement atteint 50 M€.

Le CENZUB sur le camp militaire de Sissonne, dont le coût de fabrication est estimé à 80 M€ (cf. page 26).

L’édification de la base de loisirs nautiques de Monampteuil, nouveau complexe d’une superficie de

30 ha qui a représenté un investis-sement de l’ordre de 19 M€.

Parmi les entreprises de la zone :

EENN MATIÈREMATIÈRE DEDE CONSTRUCTIONCONSTRUCTION

EIFFAGE CONSTRUCTION AISNE (SNRD) à Laon emploie près de 200 personnes. Cette société appartient au groupe EIFFAGE, 8ème groupe européen de la construction et des concessions.

De taille plus modeste, la société KONTOMICHOS emploie 27 salariés à Eppes.

EENN MATIÈREMATIÈRE DEDE GÉNIEGÉNIE CIVILCIVIL

TRAVAUX PUBLICS ET ASSAINISSEMENT est également une filiale d’EIFFAGE (138 sal.) à Athies-sous-Laon.

SOCIETE LAONNOISE DE TRAVAUX PUBLICS (91 sal.) à Etouvelles.

A Presles-et-Thierny, l’entreprise TRAVAUX PUBLICS LHERMITE (84 sal.) est spécialisée dans la pose et l’aménagement de réseaux souterrains, électricité, gaz et adduction d’eau.

EUROVIA PICARDIE (76 sal.) à Laon.

La société DESGRIPPES (SATP) à Mauregny-en-Haye emploie 48 salariés.

EENN MATIÈREMATIÈRE DEDE TRAVAUXTRAVAUX DEDE CONSTRUCTIONCONSTRUCTION SPÉCIALISÉSSPÉCIALISÉS

La SOCIETE ANIZIENNE DE CONSTRUCTION (SAC) emploie 266 personnes dans le secteur de la maçonnerie.

RINALDI STRUCTAL (71 sal.) à Pinon - Menuiserie.

D FER (56 sal.) à Urcel Démolition, ferraillage et traitement des métaux.

A Laon, CHEMERY LAON ELECTRICITE (47 sal.).

ESSEMES SERVICES à Marle (45 sal.) est une filiale de SKYDOME et s’occupe de l’installation et de la maintenance des systèmes d’éclairement zénithal et de désenfumage naturel.

CHARPENTES ET TRADITIONS BOIS (CTB) à Anizy-le-Château (38 sal.) - Construction en bois (maisons et charpentes) et couverture traditionnelle de tuiles, ardoises et zinc.

ISRAEL à Lislet (38 sal.) - Travaux de terrassement.

Sans oublier :

MORIN WANDERPEPEN (33 sal.) à Presles-et-Thierny - Plomberie.

La SOCIETE GENERALE DE PEINTURE GUERLOT (33 sal.) à Athies-sous-Laon.

LEBOURCQ ET ASSOCIES (33 sal.) à Guignicourt - Maçonnerie.

FELZINGER (33 sal.) à Laon - Gros œuvre en bâtiment.

AISNE BATIMENT (32 sal.) à Gizy.

Ou encore la société TBTB - entreprise BIREBENT à Laon (44 sal.) - rénovation de façades notamment les monuments anciens et historiques.

LA CONSTRUCTION LA CONSTRUCTION LA CONSTRUCTION

© Charpentes et traditions bois

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

22 835 personnes sont employées dans le secteur tertiaire (non compris le commerce), soit 66,7% de l’emploi salarié de la zone d’emploi (58,7% au niveau de l’Aisne). Un écart de 8 points est constaté entre le Laonnois et le niveau départemental. Cette surreprésentation découle à la fois de la faible densité industrielle mais est par ailleurs liée au statut préfectoral de la ville de Laon qui concentre les nombreuses administrations à vocation départementale. Les activités financières et les services aux entreprises (y compris le transport) sont toutefois présents.

1.1. LE LE SECTEURSECTEUR DESDES TRANSPORTSTRANSPORTS ETET DEDE L’ENTREPOSAGEL’ENTREPOSAGE Les sociétés ont trouvé sur la zone d’emploi un certain nombre d’avantages à leur implantation : du foncier disponible à des prix avantageux, la proximité avec le marché de l’Europe du nord ainsi qu’un bon réseau de communica-tions qui permet, notamment grâce à l’autoroute A26, d’accéder à toute l’Europe pour le réseau autoroutier. Le secteur est particulièrement actif et occupe près de 1 200 salariés.

La plus importante et la plus ancienne société est l’entreprise CAILLE. La maison CAILLE a été fondée en 1847 et trouve son origine dans la construction de l’usine à gaz de Laon, permettant la fourniture de gaz nécessaire à l’éclairage de la ville. Plus de 160 ans plus

tard, l’histoire de la société CAILLE se poursuit avec la 6ème génération de dirigeants de cette PME familiale. Le groupe CAILLE est présent sur 5 secteurs d’activités liées au transport :

Le transport de marchandises conditionnées et en vrac, Le déménagement (DEMECO), Les transferts administratifs et industriels, La logistique, l’entreposage et le stockage, La location de véhicules avec chauffeurs.

Pour ce faire, cette entreprise de 300 personnes dispose de 65 000 m² de surface logistique et d’un parc de 250 véhicules équipés d’informatique embarquée permettant un suivi en temps réel. Depuis 2002, le transporteur est installé sur le site des anciens établissements PIRELLI à Laon.

Créée en 1981, la société PAPIN regroupe aujourd’hui 300 salariés. Les activités de la société sont basées sur 3 sites :

A Soize se situent le siège social et le garage. Le site de la sucrerie de Montcornet accueille les services administratifs, le stockage (5 000 m²) et l’exploitation : transport en bennes (céréales, légumes, betteraves,…) et en citernes

(engrais liquide, kaolin,…). Le centre de stockage (30 000 m²), de lavage et d’exploitation (Tautliner) est implanté à Athies-sous-Laon.

La société AISNE EXPRESS, implantée sur la zone industrielle de Laon, emploie près de 80 salariés en tant que commissionnaire de transport de messagerie.

Sur la zone industrielle sont également installés LES TRANSPORTS MEUNIER qui occupent 67 personnes dans le transport routier de marchandises diverses.

Sans oublier :

LA SOCIETE NOUVELLE AISNE TOURISME à Marle (84 salariés) - Transport en commun de voyageurs.

LAON MOBILITE à Laon (52 salariés) qui a le charge du transport urbain de la ville de Laon.

LES TRANSPORTS LAMART à Crécy-sur-Serre (24 salariés).

LES TRANSPORTS 3A à Faucoucourt (23 personnes),….

2. 2. LE LE SECTEURSECTEUR DESDES SERVICESSERVICES AUXAUX ENTREPRISESENTREPRISES est essentiellement porté par le secteur de l’intérim, les activités de nettoyage et, dans une moindre mesure, les activités juridiques et comptables.

LE TERTIAIRELE TERTIAIRELE TERTIAIRE

© France Express

© Caille

© Transports Papin

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Bassin économique de Laon Sept. 2010

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LE COMMERCELE COMMERCELE COMMERCE 876 établissements commerciaux sont dénombrés sur le territoire. Ce secteur comprend 3 catégories dans lesquelles les établissements sont répartis de la façon suivante :

15,4% commerce et réparation d’automobiles et de motocycles,

22,7% commerce de gros,

61,9% commerce de détail.

L’ensemble de ce secteur occupe un peu plus de 3 600 salariés, soit 10,5% de l’emploi salarié total contre 12,6% au niveau départemental. La part du commerce reste faible. Cette moindre représentation du commerce découle à la fois du caractère rural de la zone mais également du fait qu’elle est soumise à l’attraction qu’exercent les métropoles périphériques (Reims, Soissons, Saint-Quentin,… ).

1.1. LE LE COMMERCECOMMERCE ETET LALA RÉPARATIONRÉPARATION D’AUTOMOBILESD’AUTOMOBILES ETET DEDE MOTOCYCLESMOTOCYCLES. . Sur la zone du Champ du Roy, les concessionnaires automobiles se sont regroupés. Les implantations de ces sociétés s’inscrivent dans la réalisation d’un véritable pôle, appelé « village automobile ».

2. 2. LE LE COMMERCECOMMERCE DEDE GROS GROS consiste en la revente d’articles à des détaillants, d’entreprise à entreprise, comme à des usagers

industriels et commerciaux, à des collectivités et utilisateurs professionnels ou à d’autres grossistes et intermédiaires. Les entreprises se chargent fréquemment d’opérations telles que l’assemblage, le tri, le calibrage de marchandises en grandes quantités, le fractionnement, le reconditionnement, la redistribution en petites quantités, l’entreposage, la réfrigération, la livraison et l’installation de marchandises.

La plus importante unité est la société des FRUITS ROUGES DE L’AISNE (cf page 15).

Le groupe SA LEFEVRE & FILS est présent sur le Laonnois.

LEFEVRE MANUTENTION est la branche manutention du groupe. Elle emploie 31 personnes sur Laon. L’entreprise est concessionnaire MANITOU, TOYOTA et KUBOTA. Elle est présente dans les métiers de l’industrie, de l’agriculture et du bâtiment.

LEFEVRE SERVICE (54 sal.) est pour sa part basé à Marle, berceau familial de la société dont l’activité est principalement tournée vers le machinisme agricole. Avec plus de 150 tracteurs et plus de 30 moissonneuses batteuses de marque JOHN DEERE par an, la société est première dans la distribution de matériel agricole dans l’Aisne.

Sans oublier :

La société MARCHAND à Montcornet (34 sal.) - Grossiste en produits laitiers et matières premières de boulangerie.

DESCOURS ET CABAUD NORD EST à Athies-sous-Laon (32 sal.) - Fournitures pour l’industrie et le bâtiment.

ETABLISSEMENT BERNARD à Saint-Erme (31 sal.) - Commerce de gros de matériel agricole.

La SCICA LE PORC DE L’AISNE est l’un des 6 groupements de producteurs de porcs situés dans le Nord-Pas-de-Calais / Picardie. Créée en 1985, la société emploie aujourd'hui 20 personnes. La SCICA est basée à Cilly et propose à ses adhérents des services tels que la commercialisation et le transport d’animaux, la construction d’élevages,…. Le groupement a également une activité d’élevage naisseur –engraisseur. Il regroupe une centaine d’éleveurs.

3. 3. LE LE COMMERCECOMMERCE DEDE DÉTAILDÉTAIL (détaillé page suivante).

© Lefevre Manutention

© CCI de l’Aisne

Page 23: Bassin économiquede Laon

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 23

ZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAILZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAILZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAIL

Les 542 commerces de détail recensés sur la zone d’emploi sont disséminés sur l’ensemble du territoire. L’unité urbaine de Laon ne concentre que 53% de ces établissements, les 47% restants étant dispersés dans les bourgs environnants.

L’offre de l’agglomération de Laon est structurée autour de 5 pôles principaux :

2 pôles dominants structurés

autour d’un hypermarché : la ZAC de Chambry avec le centre E.Leclerc et la zone du centre commercial Carrefour (respectivement 110 et 104 M€ de chiffre d’affaires).

L’activité de la ZAC de Chambry est équilibrée entre l’alimentaire (E.Leclerc,

Leader Price, Picard Surgelés) et le non alimentaire. On note la présence de nombreuses enseignes spécialisées : But, Mr Bricolage et Choses d’intérieur pour l’équipement de la maison, La halle et Gémo (chaussures et vêtements), Fabio Lucci,… pour l’habillement ainsi que Koodza, MaxiToys, Textiloisirs, Aubert,….

Sur la zone du centre commercial Carrefour, on relève plus particulièrement la présence d’enseignes pour le secteur de l’équipement de la maison parmi lesquelles on peut citer Conforama, Digital, Gifi, Bricorama, Joyeuses fées mais aussi Kiabi, Chaussea, Intersport, JouéClub,…. L’ouverture du magasin ALDI, (prévue le 15/09), va venir ren-forcer le secteur alimentaire.

3 pôles secondaires : le centre-ville, l’avenue Pierre Mendès-France et la zone Champagne.

Les deux tiers du chiffre d’affaires du centre-ville de Laon sont générés par de l’activité non alimentaire et majoritairement par l’offre en équipement de la personne.

L’avenue Pierre Mendès- France, dans le prolongement de la ZAC de Chambry, apparaît comme un pôle équilibré. L’activité alimentaire est liée à la présence d’Intermarché et de 2 magasins hard-discount. De grandes surfaces spécialisées complètent l’offre pour la partie non alimentaire (Gamm Vert, Jardiland, Noz,…).

La zone Champagne est un pôle de proximité qui propose une offre essentiel-lement alimentaire avec les supermarchés Carrefour Market, Dia et Le Mutant.

GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES (à partir de 300 m²)

Commune Activité Surface

(m²)

1. LECLERC (Laondis) Chambry Hypermarché 7 977

2. CARREFOUR Laon Hypermarché 7 400

3. INTERMARCHE Laon Supermarché 2 498

4. INTERMARCHE (Ludimag) Anizy-le-Château Supermarché 1 998

5. INTERMARCHE (Kalaubru) Saint-Erme Supermarché 1 861

6. CARREFOUR MARKET Pinon Supermarché 1 700

7. CARREFOUR MARKET Lislet Supermarché 1 500

8. CARREFOUR MARKET (rue F. Christ) Laon Supermarché 1 464

9. CARREFOUR MARKET Marle Supermarché 1 415

10. CARREFOUR MARKET (rue Dr Menu) Laon Supermarché 1 249

11. CARREFOUR MARKET Guignicourt Supermarché 1 010

12. LIDL (rue F. Christ) Laon Hard-discount 945

13. ECOMARCHE Rozoy-sur-Serre Supermarché 900

14. ALDI (rue Charles Péguy) - OUVERTURE LE 15/9/2010 Laon Hard-discount 865

15. DIA (ex-ED) Laon Hard-discount 830

16. ALDI Pinon Hard-discount 802

17. ALDI (rue P. Mendés France) Laon Hard-discount 777

18. ALDI Marle Hard-discount 764

23. LE MARCHE DE LA FOURNEE (Center Parcs) Chamouille Supermarché 576

19. LE MUTANT Marle Hard-discount 749

20. LIDL (rue P. Mendés France) Laon Hard-discount 690

21. SHOPI Crécy-sur-Serre Supermarché 670

22. LEADER PRICE Chambry Hard-discount 650

24. LE MUTANT (rue Pierre Curtil) Laon Hard-discount 400

Source : Fichier consulaire de la CCIA

© CCI de l’Aisne

Page 24: Bassin économiquede Laon

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 24

Principales conclusions de l’enquête menée au cours du 3ème trimestre 2008 pour connaître les comportements d’achats des ménages axonais.

Tous produits confondus, les ménages de la zone d’emploi de Laon ont consacré 495,5 M€ à l’achat de produits ou de biens alimentaires ou non dans les commerces. Cette dépense commercialisable a progressé de 10% entre 2004 et 2008. L’alimentaire représente 47,8% des dépenses effectuées.

Tandis que l’évasion alimentaire reste modérée (9,4%), le taux d’évasion en non alimentaire atteint 26,3%, bien qu’en légère baisse par rapport à 2004. La Marne apparaît comme la destination privilégiée pour ces achats avec notamment l’attractivité de Reims, mais la

vente à distance, et en particulier internet, apparaît comme un flux important d’évasion.

Le chiffre d’affaires de la zone d’emploi est estimé à 423,4 M€, en hausse de 17% par rapport à 2004. Cette progression est en majeure partie liée à l’évolution du chiffre d’affaires du pôle dominant, à savoir l’agglomération de Laon composée des villes de Laon et de Chambry.

La ville de Laon s’est développée en intensifiant son offre en grandes surfaces alimentaires tandis que Chambry proposait une offre commerciale plus diversifiée.

Il existe aussi un maillage de pôles secondaires dont les principaux sont situés dans la moitié est du département : Marle, Saint-Erme, Lislet et Guignicourt. Leur activité est largement orientée vers l’alimentaire (de 70 à 80% de leur chiffre d’affaires).

En savoir plus : www.aisne.cci.fr/pages/infos/commerce.php

Source : CCIA - AID Observatoire 2008

Nombre de ménages .............. 41 018

Dépense commercialisable ...... 495,5 M€

Chiffre d’affaires de la zone .... 423,4 M€

Evasion commerciale ............. 77,3 M€ (17,9% de la dépense commercialisable)

L’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUXL’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUXL’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUX

Périmètre de la zonePérimètre de la zonePérimètre de la zone

ANIZYLE-CHATEAU

AU

LAON RURAL SUD

CRAONNE NEUFCHATEL-SUR-AISNE

MARLE ROZOSUR-SE

NS VILLE

OY AISNE

RIBEMONT

ONS NORD

CRECYSUR-SERRE

LA FERE

LAON VILLE

SISSONNE

R

VAILLYSUR-AISNE

LAON RURAL NORD

Zone de chalandise alimentaireZone de chalandise alimentaireZone de chalandise alimentaire

ANIZYLE-CHATEAU

U

LAON RURAL SUD CRAONNE

NEUFCHATEL-SUR-AISNE

MARLE ROZOSUR-SE

OY AISNE

RIBEMONT

NS NORD

CRECYSUR-SERRE

LA FERE

LAON VILLE

SISSONNE

R

VAILLYSUR-AISNE

LAON RURAL NORD

Zone de chalandise non alimentaireZone de chalandise non alimentaireZone de chalandise non alimentaire

Zone primaire Zone secondaire Zone tertiaire Hors zone de chalandise

Zone primaire Zone secondaire Zone tertiaire Hors zone de chalandise

ANIZYLE-CHATEAU

COUCY-LE-CHAT EAU

LAON RURAL SUD

CRAONNE NEUFCHATEL-SUR-AISNE

VILLERSCOTTERETS

OULCHYLE-CHATEAU

BRAINE

SEL

LE NOUVION EN TH.BOHAIN

HIRSONAUTRES

LA CAPELLE

ARDENNES LIMITROPHE

MARLE ROZOYSUR-SERRE

GUISE

RESTE BOHAIN

SQ CANTON NORD

LE CATELET

SOISSONS V ILLE

SQ CANTON SUD

VERM AND

SOISSONS CANTON SUD

MOY DE L'AISNE

RIBEMONT

SOISSONS CANTON NORD

VICSUR-AISNE

CHAUNY

CHAUNY AUTRES

CRECYSUR-SERRE

LA FERE

LAON V ILLE

SISSONNE

TERGNIER

HIRSON

VERVINS

ARD

M

TE

VAILLYSUR-AISNE

ST QUENTIN V ILLE

ST SIMON

LAON RURAL NORD

Limite départementale

Périmètre de la Zone d’emploi

Secteur d’enquête limitrophe

Page 25: Bassin économiquede Laon

CULTURE ET TOURISMECULTURE ET TOURISMECULTURE ET TOURISME

Le Laonnois est un pays diversifié, doté d’un patrimoine naturel, historique et architectural particulièrement riche, dominé par la « montagne couronnée ». Située sur une butte qui lui vaut ce nom, la ville médiévale de Laon rayonne sur un territoire riche et s’enorgueillit de ses 84 monuments classés.

Autour de cette ancienne capitale de France, se dressent, au détour d’un chemin ou au cœur d’une forêt , bon nombre d’autres monuments historiques (l’abbaye de Vauclair, la basilique de Liesse, l’abbaye de Prémontré, le château-fort de Coucy,…), sans oublier les musées, notamment le Musée des Temps Barbares à

Marle qui présente l’archéologie mérovingienne à travers la reconstitution d’une ferme, d’un village franc et d’une nécropole.

Le Laonnois, c’est également le Chemin des Dames qui, après avoir connu les terribles combats de la guerre 14-18, est redevenu un lieu naturel. La vie quotidienne du soldat sur le front est à découvrir dans son musée (La caverne du Dragon).

294 cafés - hôtels - restaurants sont recensés sur la zone d’emploi de Laon. Ce secteur emploie à peu près 1 100 salariés dont un tiers dépend du complexe touristique Center Parcs (cf. encart).

Face à cette position touristique réduite, la ville de Laon souhaite apporter un attrait touristique supplémentaire et travaille actuellement sur de nouveaux axes de développement permettant à la ville médiévale d’attirer de nouveaux professionnels du tourisme et de renforcer son attractivité commerciale.

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 25

Afin de préserver dans le département une offre de loisirs de proximité et de qualité, parallèlement à la mise en œuvre du projet Center Parcs, le Conseil Général de l’Aisne a aménagé un parc de loisirs public autour du lac de Monampteuil.

Ouvert en juillet 2007, Axo’plage propose 40 ha de nature dédiés à la détente : une plage de sable fin de 300 m. de long et une zone de baignade surveillée, de très nombreux jeux pour enfants, une brasserie, des terrains de beach volley et de basket, du mobilier de pique-nique, une esplanade engazonnée de 20 000 m², un observatoire de 12 m. de haut, et 10 ha de prairies humides classées « espace naturel protégé » à découvrir au fil d’un parcours pédagogique.

En savoir plus : Agence de Développement et de Réservations Touristiques (ADRT) 26 avenue Charles de Gaulle 02007 LAON Cedex - Tel : 03 23 27 76 76 www.evasion-aisne.com

Après la Normandie et la Sologne, la société CENTER PARCS (Groupe

Pierre & Vacances) a ouvert en 2007 son 3ème village vacances en France, dans le département de l’Aisne.

Situé sur les rives du lac de l’Ailette (140 ha), à une quinzaine de kilomètres au sud de Laon, sur un domaine de 80 ha cette immense structure touristique comprend :

840 cottages (4 080 lits),

5 200 m² de jeux aquatiques couverts,

1 village d’enfants sur le thème du cirque,

1 pôle animation du tourisme d’affaires.

Le site emploie directement 320 collaborateurs et indirectement 260 personnes. Le complexe a nécessité un investissement total de plus de 181 M€. Il fait face à un superbe golf public qui propose 2 parcours de 9 et 18 trous.

CENTER PARCS Domaine du lac d’Ailette

© STRUCTURAE - Jacques Mossot

Axo’plage - Lac de Monampteuil

© Conseil Général de l’Aisne

© Center Parcs

Page 26: Bassin économiquede Laon

Zone intercommunale du champ du RoyLAON - CHAMBRY

Pôle d’activités de GUIGNICOURT

N2

D967

D925

A26

D946

D5

D967

N2

D1044

Département Département des ARDENNESdes ARDENNES

Département deDépartement dela MARNEla MARNE

CHAUNYCHAUNY

THIERACHETHIERACHE

D966

N2

D925

l'Aisn

e

Canal de l'Oise à l'Aisne

D12

RethelRethel

ReimsReims

La FèreLa FèreChaunyChauny

SaintSaint--QuentinQuentinLilleLille

GuiseGuise Vervins Vervins –– La CapelleLa Capelle

D22

SAINTSAINT--QUENTINQUENTIN

D35

SoissonsSoissons

D1044

SOISSONNAISSOISSONNAIS

D14

N31

Pôle du GriffonLAON – CHAMBRY – BARENTON-BUGNY

Crécy-sur-Serre

Marle

Montcornet

D977

D966D977

D978

Anizy-le-Château

FismesFismes

Site de la sucrerieCONDE-SUR-SUIPPE

ZI de BRUYERES-et-MONTBERAULT

Site de la sucrerieAULNOIS-SOUS-LAON

Parc d’activités du Champ du Roy - LAON

Zone intercommunale des minimesLAON – ATHIES-sous-LAON

Site militaireCOUVRON-et-AUMENCOURT

Zone intercommunale du champ du RoyLAON - CHAMBRY

Pôle d’activités de GUIGNICOURT

N2

D967

D925

A26

D946

D5

D967

N2

D1044

Département Département des ARDENNESdes ARDENNES

Département deDépartement dela MARNEla MARNE

CHAUNYCHAUNY

THIERACHETHIERACHE

D966

N2

D925

l'Aisn

e

Canal de l'Oise à l'Aisne

D12

RethelRethel

ReimsReims

La FèreLa FèreChaunyChauny

SaintSaint--QuentinQuentinLilleLille

GuiseGuise Vervins Vervins –– La CapelleLa Capelle

D22

SAINTSAINT--QUENTINQUENTIN

D35

SoissonsSoissons

D1044

SOISSONNAISSOISSONNAIS

D14

N31

Pôle du GriffonLAON – CHAMBRY – BARENTON-BUGNY

Crécy-sur-Serre

Marle

Montcornet

D977

D966D977

D978

Anizy-le-Château

FismesFismes

Site de la sucrerieCONDE-SUR-SUIPPE

ZI de BRUYERES-et-MONTBERAULT

Site de la sucrerieAULNOIS-SOUS-LAON

Parc d’activités du Champ du Roy - LAON

Zone intercommunale des minimesLAON – ATHIES-sous-LAON

Site militaireCOUVRON-et-AUMENCOURT

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 26

L’Aisne a choisi de créer des conditions propices à l’implantation d’entreprises, en valorisant une nouvelle génération de zones d’activités appelées parcs d’activités stratégiques.

Répartis de façon homogène sur tout le territoire départemental, ces parcs sont de taille importante et souscrivent à une charte qualité leur permettant d’être labellisés zones d’excellence. Un soin particulier est apporté à la qualité

paysagère de ces parcs.

Localisé à proximité de l’échangeur de l’autoroute A26/RN2, le

pôle d’activités du Griffon (cf. encart) répond à cette vocation d’attraction d’entreprises exogènes.

ZONES D’ACTIVITES DE PLUS DE 10 ha

L’ACCUEIL DES ENTREPRISESL’ACCUEIL DES ENTREPRISESL’ACCUEIL DES ENTREPRISES

© CCIA - SEE - - Septembre 2010 - Source : CCIA - Aisne Développement

Après avoir vu passer, pendant de nombreuses années, différentes unités françaises et étrangères à l’entrainement, LELE CAMPCAMP NATIONALNATIONAL DEDE S SISSONNEISSONNE a trouvé une nouvelle vocation : l’entrainement à la guérilla urbaine.

Le CENZUB est le centre d’entrainement aux actions en zone urbaine de l’armée de terre française. Créé officiellement le 1er juillet 2004 sur ce camp de 5 500 Ha, il a pour vocation d’entrainer les militaires et de former les cadres pour apprendre à travailler ensemble en zone urbaine. L’ouverture du CENZUB avec passage de la première compagnie a eu lieu en septembre 2006. Le centre est articulé en 4 pôles : le village de combat de Beauséjour doté d’une soixantaine de maisons,

revalorisé en 2006. le site d’entrainement de Jeoffrecourt réalisé par tranche de 2008 à

2012 qui représentera à terme une ville de 5 000 habitants. le complexe de tir en zone urbaine (8 champs de tirs spécialisés). le site d’entrainement dédié à l’engagement au contact des foules

(quartier des Thuillots). Une fois terminé, le CENZUB sera le plus grand centre d’Europe de son genre.

LE CENZUB

470 ha

150 ha

20 ha

(cf. encart p. 27)

Pour en savoir plus : www.defense.gouv.fr/terre

Page 27: Bassin économiquede Laon

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 27

Le pôle du Griffon est une zone d’activités économiques stratégique, créée par les communautés de communes du Laonnois et du Pays de la Serre. Il se situe à la croisée de l’autoroute A26 et de la RN2. Cette zone d’activité de 150 ha propose des superficies modulables, avec possibilité de raccordement au réseau SNCF, et ceci dans un souci de qualité paysagère et environnementale.

Tous les types d’activités y sont accueillis :

Le village d’entreprises destiné aux activités de services et à l’artisanat.

Le pôle d’activités intermédiaires pour les activités industrielles et logistiques légères.

Le cœur industriel pour les activités industrielles et logistiques plus lourdes.

Les premiers travaux ont été inaugurés en avril 2006 pour un investissement à terme de 35 M€. La gestion du pôle est confiée à la SEDA (Société d’Equipement du Département de l’Aisne).

Implanté depuis 2009, l’agro-technopôle Aisne Picardie regroupe sur la zone d’activités des laboratoires publics de recherche et plusieurs cabinets privés : SEDA, Aisne Développement, SIMEA, VALOR'AISNE, SORANGE, GES, LE LABORATOIRE DEPARTEMENTAL D'ANALYSES, L'INRA (cf. page 12).

En savoir plus : www.seda-aisne.fr

POLE D’ACTIVITES DU GRIFFON - Barenton-Bugny - Chambry - Laon

Hôtel d’entreprises Vincent de GournayHôtel d’entreprises Vincent de GournayHôtel d’entreprises Vincent de Gournay Situé sur le territoire de Laon, à la ZAC du Champ du Roy, l'hôtel d'entreprises Vincent de Gournay est mis à la disposition des créateurs d’entreprises afin de leur apporter un réel soutien jusqu’au développement de leur société et leur insertion dans le tissu économique local.

Véritable outil de développement économique, l’hôtel d’entreprises offre des solutions

d'accueil de qualité à des prix de loyers avantageux.

Il est composé de 3 bâtiments :

1 bâtiment artisanal de 706 m² avec 485 m² d’ateliers, divisibles en 2 cellules identiques comportant chacune 105 m² de bureaux.

1 bâtiment artisanal de 908 m² avec 678 m² d’ateliers, divisibles en 2

cellules identiques comportant chacune 105 m² de bureaux.

1 bâtiment tertiaire de 580 m² divisible en 15 cellules maximum (de 10 m² à 85 m²) avec une salle de réunion commune de 23 m² (une quinzaine de personnes).

Contact :

Communauté de communes du Laonnois (Tel : 03 23 22 31 20)

Des études sont actuellement menées pour réfléchir à la possible reconversion de la base militaire de Couvron (occupée jusque 2011-2012). Différentes pistes sont annoncées : de la plateforme logistique sécurisée comprenant entre autres un port sec et un incubateur technologique; ou encore l’implantation d’un parc de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes.

SITE MILITAIRE DE COUVRON

© L’union © CC du Laonnois © CCI Aisne

Page 28: Bassin économiquede Laon

Bassin économique de Laon Sept. 2010

Page 28

La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne accompagne les entreprises dans leurs projets en matière d’investissement, de gestion financière, de développement durable, de ressources humaines, de diagnostic environnemental, d’export, d’innovation, de création et de transmission d’entreprises, ….

Des conseillers sont à leur écoute pour les aider à conduire au mieux leurs projets et leur proposent leurs services de façon confidentielle et gratuite.

CENTRE CONSULAIRE DE LAON

3, rue des minimes 02000 LAON 03 23 27 00 20 03 23 27 00 22

http://www.aisne.cci.fr

Les conseillers « entreprises »

Franck CHARLIER ( 03 23 27 00 24) Xavier DESMIST ( 03 23 27 00 21)

CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE L’AISNE

Espace Jean Bouin - BP 630 02322 ST-QUENTIN Cedex 03 23 06 02 02 03 23 06 02 06

[email protected] www.aisne.cci.fr

LES AIDES AUX ENTREPRISESLES AIDES AUX ENTREPRISESLES AIDES AUX ENTREPRISES

Zones d’aides à finalité régionale 2007/2013.

(zones à finalité régionale permanente à taux normal non limitées aux PME)

En savoir plus : www.datar.gouv.fr

Zones de Revitalisation Rurale (concerne les communes du canton de Rozoy-sur-Serre sauf Clermont-les-fermes et les communes du canton de Craonne + Ployart-et-Vaurseine)

Aides aux quartiers urbains : La Zone Urbaine Sensible (ZUS) concerne les quartiers d’Ile-de-France, Champagne - Moulin roux et Montreuil. Source : http://sig.ville.gouv.fr/Atlas

Régime PAT Industrie et Services Recherche, Développement,

Zonage AFR France métropolitaine

Type d’aide

Prime à l’investissement matériel et immatériel, aux projets de création, d’extension et de reprise d’établissements

Prime aux programmes de recherche-développement et aux programmes d’innovation d’organisation et de procédés dans les services

Modalités

création : 25 emplois et 5 M€ d’investissements ou 50 emplois extension : 25 emplois et augmentation de 50% de la masse salariale ou 50 créations d’emploi ou 25 M€ d’investissements reprise : 150 emplois et 15 M€ d’investissements Prime de 15 000 € max par emploi

20 emplois ou 7,5 M€ de dépenses éligibles

Prime de 15 000 € à 25 000 € max par emploi

Entreprises éligibles PME et grandes entreprises industrielles et de service

Taux d’aides De 10% à 35%, en fonction de la zone AFR

De 25% à 60%, en fonction du programme