bazar kumpanyaBazar Kumpanya

Jazz du monde méditerranéen

REVUE DE PRESSE

21/07/09

Jazz à Luz, édition 2008

L’orage - au sens propre, avec du tonnerre et beaucoup d’eau - fi nit par éclater pendant le concert de Didier Labbé

et son ensemble franco-turc Bazar Kumpanya. Une collection de mélodies qui batifolent des deux côtés des Dardanelles. Parfois à la limite du folklorisme, parfois très imprégnées de

jazz ou de musiques occidentales, festives ou nostalgiques. Un écran en fond de scène projette des vues d’Istanbul, des scènes de rues turques passées en marche arrière, des gros plans panoramiques sur les eaux du Bosphore. Surprise ! Pendant que les vagues déferlent sur l’écran et que les musiciens jouent “Yakamoz”, voici que la marée monte sous l’avant-scène : la pluie s’invite au spectacle en passant sous les praticables. “Yüksek Tepeler”, qui suit, est l’occasion de morceaux de bravoure : longue introduction à l’accordéon, duel de kaba zurna

(hautbois traditionnel) et de saxophone. Le public enchanté en redemande, c’est un morceau du guitariste américain Brad Shepik qui conclut le concert. Entre-temps, la pluie s’est un peu calmée.Diane Gastellu

Jazz à Luz, édition 2008

Un voyage en Jazz et en Turquie Voyage en Méditerranée Perpignan-Istanbul aller/retour. Entre tradition et modernité, entre jazz et musiques du monde, comme une soirée de mariage qui étirerait sa traîne dans un restaurant bosniaque.

Le jazz est une musique sans frontières. Il est la musique de toutes les frontières et de tous les passages, les offi ciels, les estampillés mais aussi les furtifs, clandestins et, encore mieux, les subversifs. ‘‘Bazar Kumpanya’’ c’est le nom d’une sorte de jazz qui s’invente lui-même au cours d’un voyage en terres, cultures, musiques, odeurs, lumières, foules, passions, humeurs, joies, colères, regards, rencontres autour d’Istambul. C’est une sorte de folie magique, c’est une sorte d’imaginaire inimaginable, insensé. Mais qui prend tout son sens quand les hommes le veulent et qu’ils sont habités par le partage. Le saxophoniste Didier Labbé, homme d’expériences multiples, musicien qui écoute les bruissements de la Méditerranée, est à l’origine de ce parcours extraordinaire. Surtout, il est allé à la rencontre des harmonies, des mélodies et des rythmes de ce lieu qui est à toutes les extrémités, de l’Orient et de l’Occident entremêlés. Pour les comprendre. En les aimant, seule route possible pour cela. C’est ainsi seulement que nous sera donné un moment aussi intense dont les résonances dans les jardins du Palais des Rois de Majorque prendront assurément des couleurs inouïes. Tous nos sens sont éveillés par « Bazar Kumpanya » et nos souvenirs ne dissiperont pas de longtemps ces paysages musicaux chaleureux et inouïs.

Un voyage en Jazz et en Turquie

Compagnie Messieurs Mesdames Association loi 1901 Adresse postale 12 place du Pont Neuf 31000 TOULOUSE Tél +33 (0)5 62 16 30 13 @ labbequartet@club-internet.fr Siège social 67, chemin de la Butte 31400 TOULOUSE Siret 379 185 820 000 22 APE 9001Z Licence n°2-1019887 Site web www.didierlabbe.com

Bazar Kumpanya : musique du monde aux accents turcs Musique. Mardi 2 février prochain, à la MJC de Rodez.

La saison de la Turquie en France, qui fut inaugurée en juillet dernier en grandes pompes par les représentants des deux pays et qui se poursuit jusqu'en mars prochain, permet de mieux connaître au travers de nombreuses manifestations culturelles notre voisin méditerranéen. Dans ce cadre, la maison des jeunes et de la culture de Rodez accueille pour un concert l'ensemble Bazar Kumpanya,

lequel jouera avec Didier Labbé et son quartet. Depuis plus de dix ans, cet ensemble de quatre musiciens, qui oscille quelque part entre l'univers de Federico Fellini et celui d'Emir Kusturica, a pris l'habitude de s'immerger dans la musique traditionnelle turque. C'est ainsi qu'en les écoutant, on voyage des rives de la Thrace aux confins de l'Anatolie, de l'effervescence d'Istanbul aux souffles soufis via des intonations tziganes. Cette aventure musicale n'est pas une première, loin de là : en un peu plus de dix ans, il a donné près de trois cents concerts en France et l'étranger. Enfin, cette formation à géométrie variable a enregistré à Istanbul même son quatrième album fin 2007 à l'issue de nombreuses résidences artistiques. Ce mélange entre des harmonies jazz subtiles et la fulgurance de la musique populaire déclinée dans tout cet immense pays qu'est la Turquie donne un résultat étonnant. Baglama ou saz, kaba surna ou percussions orientales répondent au sax au tuba ou à la batterie pour une véritable explosion de couleurs et de sonorités qui ne cessera de surprendre avec en plus en fond de scène des projections vidéos de Bruno Wagner pour s'immerger plus encore dans ce répertoire festif et luxuriant. Et en prime en première partie ce sera scène ouverte pour des musiciens amateurs aveyronnais issus de formations comme la Diane Rouergate, l'Écho des Avens ou la Compagnie du P'tit vélo. À découvrir sur la scène de la MJC de Rodez, le mardi 2 février, à 20 h 15.