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Page 1: BERNIN · On ne peut analyser la sculpture baroque à Rome sans évoquer l’art du Bernin (Ill. 1). La prolifération de ses œuvres dans la ville, l’originalité absolue de ses

BERNINLES SCULPTURES

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BERNINLES SCULPTURES Maria Grazia Bernardini

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© 2013 Gebart S.p.AVia Prenestina 685 - 00155 [email protected] - www.gebart.it

(Tous droits réservés)ISBN 978-88-98302-02-4

Coordination éditoriale et recherche iconographique

Stefania Spirito

Projet graphique

BerardiDesignTeam

Traduction en français

Maryvonne Dulac

Photolithographie et impression

Miligraf S.r.l., Rome

Références iconographiques

© 2012 Andrea Jemolo/CORBIS: p. 27.

© 2012 Bildarchiv Monheim/Archivi Alinari: p. 32.

© 2012 De Agostini Picture Library, cédé en licence à Alinari: p. 39.

© 2012 De Agostini Picture Library/Scala, Florence: p. 54-56.

© 2012 Foto Giovanni Rinaldi: p. 58-59.

© 2012 Foto Scala, Florence – concession du Ministero per i Beni e le Attività Culturali:p. 31.

© 2012 Foto Scala, Florence/Fondo Edifici di Culto – Ministero dell’Interno: p. 8-9, 38, 41,47, 48-49.

© 2012 Foto Scala, Florence: p. 10, 22-24, 26, 30, 33, 42-43, 45.

© 2012 Paolo Cipollina/Cromamedia: p. 35-37.

© 2012 par aimable concession des Archives Photographiques, Soprintendenza Speciale per il Patrimonio Storico,Artistico ed Etnoantropologico e per il Polo Museale della città di Roma: couverture, contre-frontispice et p. 6, 11-15, 17-21, 28- 29, 50-53.

© 2012 The State Hermitage Museum/photo by Vladimir Terebenin, Leonard Kheifets, YuriMolodkovets: p. 44.

L’éditeur est à la disposition des ayant-droits pour les éventuelles sources iconographiquesnon déterminées.

Contre-frontispice :

G. L. Bernini, Autoportrait en jeune homme (vers 1623), Rome, Galerie Borghèse.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION ....................................... ................................................... ...................................

LES ANNÉES DE FORMATION .................................................... ................................................... ..

LES ŒUVRES DE JEUNESSE ................................................... ................................................... ........

LE BERNIN ET URBAIN VIII: LES ANNÉES DE LA MATURITÉ ................................................. .....

LA GALERIE DES PORTRAITS SCULPTÉS ................................................... ...................................

LES FONTAINES ................................................... ................................................... ..........................

LE “BEL COMPOSTO”: L’UNION DES ARTS ................................................... ................................

LE PONTIFICAT D’ALEXANDRE VII CHIGI .................................................................. .................

LES DERNIÈRES ANNÉES ................................................... ................................................... ............

ELÈVES, COLLABORATEURS ET DISCIPLES ................................................... ................................

CHRONOLOGIE ................................................... ................................................... ..........................

BIBLIOGRAPHIE ESSENTIELLE ..................................................................... ....................................

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LE FONTANEINTRODUCTION

L’art au XVIe siècle à Rome est profondément marqué par les grands cycles picturaux de la Chapelle

Sixtine de Michel-Ange, des chambres de Raphaël, de la Galerie des Cartes Géographiques du Vatican et

par les grands chantiers de Sixte V, mais au XVIIe siècle il exprime toute sa splendeur à travers la sculpture:

les chapelles, autels, retables, groupes de marbre, statues de saints ou allégoriques, monuments funéraires,

éléments décoratifs prolifèrent et envahissent les édifices religieux; les fontaines et les obélisques ornent les

places et les rues; les statues, armoiries, cartouches, portails animent les façades des églises et des palais; les

bustes-portraits envahissent les galeries privées des seigneurs.

On ne peut analyser la sculpture baroque à Rome sans évoquer l’art du Bernin (Ill. 1). La prolifération

de ses œuvres dans la ville, l’originalité absolue de ses inventions, inaugurent une nouvelle phase de l’histoire

de l’art. Le Bernin était non seulement sculpteur mais aussi architecte, peintre, urbaniste, dessinateur, gra-

veur, auteur dramatique et scénographe. Son extraordinaire félicité inventive, son génie multiforme, ses

dons exceptionnels d’organisateur d’entreprises colossales et sa personnalité exubérante monopolisent la

plupart des grands chantiers, à tel point que Passeri le décrit comme “Ce Dragon, gardien qui veillait sur

le jardin des Hespérides faisait en sorte que personne ne volât les pommes d’or des grâces pontificales, et

il crachait partout son poison et répandait des épines de haine extrêmement pointues sur le sentier qui

menait à la possession des grandes faveurs”, et qu’il fut à juste titre défini à l’occasion d’une récente expo-

sition comme “le grand metteur en scène du Baroque”.

Son art a laissé une empreinte indélébile sur le paysage urbain de Rome, sur sa forma urbis. Comparés

au Bernin, des sculpteurs comme Algardi et Duquesnoy, qui réalisèrent pourtant de magnifiques chefs-

d’œuvre, font pâle figure. La correspondance entre François Ier Duc de Modène et son frère cardinal qui se

trouvait à Rome, au sujet du buste destiné au Duc, en est un exemple remarquable et nous fait comprendre

l’immense prestige et pouvoir dont jouissait Le Bernin. Le cardinal Rinaldo écrivait au Duc: “Au Chevalier

Bernin, lequel n’opère qu’en faveur d’amis, ou à l’instance d’un grand personnage, on ne peut prescrire ni

délais, ni prix [...] Le Chevalier Algardi sculpteur se fait payer les portraits de marbre, buste ou demi figure,

cent cinquante écus chacun, hormis le marbre […], et aurait livré l’œuvre en un mois et demi de temps”.

(Lettre du 16 juillet 1650, ASM).

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G. L. Bernini, Autoportrait à l’âge mûr(vers 1635), Rome, Galerie Borghèse.

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Gian Lorenzo Bernini voit le jour à Naples en1598. Son père, Pietro Bernini, est un sculpteur flo-rentin qui connaît le succès et qui s’installe dans la villeparthénopéenne en 1584. En 1606, alors qu’il n’a quesept ans environ, sa famille s’établit à Rome à la de-mande du pape Paul V. Durant sa jeunesse, il travailleauprès de son père et assiste très jeune aux deux chan-tiers les plus prestigieux du début du siècle: la ChapellePauline de la basilique Sainte-Marie-Majeure (1605-1611) commissionnée par le pape Paul V, et la Cha-pelle Barberini de l’église Sant’Andrea della Valle(1604-1618) commissionnée par Francesco Barberini,protonotaire apostolique, et réalisée par le cardinalMaffeo Barberini, le futur pape Urbain VIII. HormisPietro Bernini, les plus grands sculpteurs de l’époqueparticipent aux travaux, dont le très jeune Gian Lo-renzo qui sculpte deux petits anges pour la ChapelleBarberini (Ill. 2).

Dans ces deux constructions, la sculpture montreles premiers signes d’éloignement des canons sty-listiques du maniérisme et acquière une vigueur et unnaturalisme accrus, propres au langage baroque. Dans

l’épisode duCouronnement de Clément VIII et dans lesCariatides de la Chapelle Pauline, dans le bas-relief del’Assomption, aujourd’hui dans le baptistère de la basi-lique, mais à l’origine prévu pour le mur d’entrée dela chapelle, le caractère stylistique de Pietro se dis-tingue par une recherche du décorativisme obtenu àtravers l’usage répété du trépan dans les boucles descheveux ou dans les barbes, par un virtuosisme tech-nique stupéfiant visible dans les plis tranchants et an-guleux, par une composition comble et mouvementéeet surtout par un effet pictural obtenu à travers despassages continus du haut vers le bas-relief créant deseffets de clair-obscur intenses. Pietro est parvenu, avecle Saint Jean-Baptiste exposé dans la Chapelle Barbe-rini, à dépasser la position rigidement statique d’unestatue dans l’attitude non définie du personnage donton ne sait, comme on l’a souligné, si elle est assise ousi elle est sur le point de se lever. Francesco Mochi, undes grands artistes du début du siècle, développe avecla Sainte Marthe (Ill. 3), également exposée dans laChapelle Barberini, un langage naturaliste et narratiftout à fait novateur, qui sera repris par le jeune Gian

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LES ANNÉES DE FORMATION

2 (à gauche) Chapelle Barberini (1604-18), mur dedroite, Rome, église de Sant’Andreadella Valle.

3 (à droite) Francesco Mochi, Sainte Marthe(1609-17), Rome, église de Sant’Andreadella Valle, Chapelle Barberini.

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Lorenzo dans les futures sculptures Borghèse: la sainteapparaît pliée en avant comme pour neutraliser par as-persion d’eau bénite un dragon qui retient un enfantentre ses griffes. Ainsi, le Bernin observait et apprenaitdans l’atelier de son père tout en s’intéressant aussi à lasculpture classique. Selon les biographes, pendant uncertain temps le jeune artiste se serait éloigné chaquematin de Sainte-Marie-Majeure pour se rendre auVatican étudier les chefs-d’œuvre de l’art antique. Il étaitparticulièrement fasciné par les sculptures de l’Antinooet de l’Apollo del Belvedere (Ill. 4) dont on retrouve clai-rement l’empreinte dans les œuvres postérieures.

Au Vatican le jeune Bernini s’attardait sur Michel-Ange et Raphaël, depuis toujours considérés commedes maîtres suprêmes d’inspiration. Il admirait aussi,tel un observateur perspicace, les œuvres sur les-quelles travaillaient les grands artistes de son temps,en particulier celles des bolognais Annibale Carracci,Guido Reni, Giovanni Lanfranco, qui entre la findu XVIe siècle et le début du XVIIe siècle réalisèrentdes chefs-d’œuvre comme la Galerie Farnèse, l’Auroredu Pavillon Pallavicini, la Chapelle de l’Annonciationdu Palais du Quirinal. Il aimait aussi observerLe Caravage et Rubens.

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4 (à gauche) Apollo del Belvedere (vers 350 av. J.C.),Musées du Vatican.

5 (à droite) G. L. Bernini, Chèvre Amalthée(avant 1615), Rome, Galerie Borghèse.

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