bfa bilan reponse q1 2020...burkina faso bilan de la réponse humanitaire (janvier à mars 2020) 4/9...

Date de création : 11 mai 2020 Commentaires : [email protected] Sources : Inter-Cluster, RPM, FTSwww.reliefweb.int www.unocha.org www.humanitarianresponse.info/en/operations/Burkina-Faso

1/9

13%

*

52%962 000 personnes atteintes

2,2MPersonnes dans le besoin

40MUSD reçus

Centre de santé fermé

133 centres de santé fermés

FévJan

156 fonctionnant à minima

Éducation

2 512écoles non fonctionnelles en mars2020 à cause de l’insécurité affectant environ350 000 élèves

MarJan Fév

2 410

2 527

2 512140

312MUSD requis

1,8MPersonnes ciblées

0,96MPersonnes atteintes

Mar

152 156

109121

133

Incidents

175 incidents de protection en 2020

MarFévJan

7457

44

01020304050607080

* Ce montant n’inclus pas les besoins COVID-19. Ils seront intégrés à la prochaine mise à jour.

BURKINA FASOBilan de la réponse humanitaire (janvier à mars 2020)

xx%Mouvements de populations

838 548personnes déplacées

Personnes déplacées internes

MarFévJan

839 k766 k

839 k

100

150

200

marevjan

EST

SAHEL

NORD

CASCADES

HAUTS-BASSINS

BOUCLE DU MOUHOUN

CENTRE-OUEST

CENTRE-NORD

SUD-OUEST

CENTRE-ESTCENTRE-SUD

CENTREPLATEAU CENTRAL

M A L I

N I G E R

G H A N AB E N I N

T O G OC O T E

D ’ I V O I R E

500,000

Proportion de personnes ciblé et atteint

250,000100,000 Personnes assistées

Personnes ciblées

Ouagadougou

2/9

ABRIS / AME

1. Le renforcement de collaboration, de plaidoyer avec les autorités au niveau des régions et au niveau national, la mise en place des évaluations intersectorielles de nouveaux terrains pour l’identification et la validation de potentiels espaces d’accueil ajoutée à l’activation du sous-groupe du droit au logement, à la terre et aux biens, sont prévus pour avoir un impact positif dans l’accès à la terre.2. Les partenaires du cluster abris ont une amélioration au niveau de ressources humaines, de la logistique et une amélioration du financement de la réponse en AME et abris , et par conséquent de la mise en œuvre des programmes abris et AME , avec également une amélioration des mesures de prévention du COVID-19 .3. La couverture géographique est progressivement plus renforcée par les partenaires que sont déjà en place.4. La coordination du cluster est mieux décentralisée au niveau des régions avec l’identification des points focaux pour un suivi plus rigoureux de la réponse en abris5. Les options techniques pour la réponse sont revues de manière à optimiser les investissements dans les abris dans la durée.

2 458 ménages ayant bénéficié d'une distribution des kits AME.

1 022 ménages ayant reçu une solution d'abri d'urgence.

5%

2%

LES PERSPECTIVES

17%

20%

1. Fortes difficultés d’accès à la terre pour la planification et implémentation des espaces d’accueil pour les personnes déplacées internes.2. Difficultés de mobilisation de financement des partenaires du cluster abris, spécialement dans l’année 2019. 3. Défi lié aux longues durées nécessaires pour préparer et lancer les programmes d'abris d’urgences, particulièrement la sélection des sites pour la construction et les difficultés pour les approvisionnements.4. Les restrictions de mouvements et la fermeture des frontières liées à la situation de pandémie COVID-19 complexifient la mise en œuvre des activités et l’importation des matériaux des matériaux de constructions.5. Présence limitée actuelle des partenaires du cluster abris dans toutes les régions affectées par la crise.

LES DÉFIS

28,3MUSD requis

4,8MUSD reçus


3/9

EAU, HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT

52 025 personnes ayant un accès durable à au moins 15 l/j/p d'eau aux normes de qualité standards.

22 966 personnes ayant un accès sécurisé et adéquat à des latrines fonctionnelles et sécurisées.

5%

3%

41,3MUSD requis

112 753 personnes ayant bénéficié des activités de promotion à l'hygiène et mobilisation communautaire.

11%

1. Démarrage de plusieurs projets dont le financement a été acquis au cours du premier trimestre .2. Enquête de AKVO et MNSA de REACH permettront d’améliorer la connaissance des besoins.3. Relâchement des restrictions liées au COVID-19 permettra une accélération de la réponse.4. Arrivée de nouveaux partenaires au sein du Cluser WASH (y compris des ONG de développement qui se réorientent vers l’urgence).5. Stabilisation projetée du flux de déplacement permettra une meilleure prévisibilité des besoins et un meilleur dimensionnement de la réponse.

LES PERSPECTIVES

1. Financements insuffisants, courts et peu flexibles géographiquement.2. Capacités des partenaires insuffisantes (ressources humaines, logistique, stock de contingence); absence de mécanisme de mutualisation (transport, stockage). 3. Contraintes sécuritaires limitant l’accès (54% des communes des 4 régions le plus affectées inaccessibles ou avec accès difficile, représentant 64% du PIN).4. Absence de données sur les PDI et la population hôte désagrégés au niveau site/quartier permettant une bonne analyse des besoins et des gaps.5. Ralentissement de la réponse et augmentation des coûts logistiques en raison des restrictions liées au COVID-19 .

LES DÉFIS

Alors que 14 organisations ont soumis des projets du HPC, 26 organisations ont rapporté des réalisations dans la Matrice 5W du Cluster, dont le CICR, MSF et plusieurs autres ONG. Si on considérait leur contribution à la réponse, le taux de progrès vers l’atteinte des cibles serait légèrement supérieur : 5,9% pour l’eau, 4,1% pour l’assainissement et 12% pour l’hygiène. Certaines ONG membres du Cluster ont rapporté avoir reçu 3,8 M USD hors-HRP; sachant que l’information n’est pas complète, on estime que le financement hors plan est probablement supérieur.

RÉPONSE HORS HRP

7% 2,8MUSD reçus



4/9

1. Mobiliser davantage des fonds pour financer le HRP mis à jour afin de faire face aux défis sécuritaires et sanitaires dans les zones gravement affectées.2. Soutenir le passage à l’échelle de la Stratégie de Scolarisation Accélérée et Passerelle (SSAP), l’approche Safe School et les nouveaux programmes d’apprentissage à distance.3. Renforcer les capacités nationales et sous-nationales en matière de préparation et de réponse aux situations d’urgences.4. Diversifier les options pour un cadre d’apprentissage protecteur et de qualité incluant des alternatives éducatives à travers des financements pluriannuels flexibles. Ces alternatives doivent inclure des parcours innovants et inclusifs.

1. Faible capacité d’accueil des écoles dans les zones de déplacement.2. Faible prise en compte de la redevabilité dans la réponse. 3. La détérioration continue du contexte sécuritaire limite l’accès aux populations résidant dans les zones à fort défis sécuritaires.4. L’expertise encore limitée de certains acteurs en éducation en situations d’urgence.5. La superposition des crises sanitaire et sécuritaire a un impact significatif sur la mise en œuvre des programmes.

LES PERSPECTIVES

LES DÉFIS

LES PERSPECTIVES

12%ÉDUCATION

13 990 enfants non scolarisés âgés de 3 à 17 ans touchés par la crise ayant accès à l'éducation de base formelle ou non formelle.

38 800 garçons et filles (3-17 ans) reçoivent la ration planifiée d’un repas scolaire ou un snack au moins pendant 80% des jours d’école.

3%

29%

31,1MUSD requis

3,6MUSD reçus

9 929 garçons et filles (3 à 17 ans) affectés par la crise assistent à l'éducation dans une salle de classe où l'enseignant a été formé à l’appui psycho-social.

1%


5/9

1. Intégration des mesures barrières COVID-19 dans la réponse de la nutrition en urgence.2. Réadaptation des programmes au contexte COVID-19 et d’insécurité grandissante.3. Plaidoyer pour la mobilisation des ressources et la couverture des gaps.4. Contribuer au GHRP COVID-19 et Revue à mi-parcours du HRP 2020.5. Mise en place du sous cluster nutrition dans la région de l’Est à Fada.

LES PERSPECTIVES

1. Continuité de l’offre des services de nutrition et santé dans le contexte des restrictions de mouvement liées à la pandémie du COVID 19 : ravitaillement, Prevention et Prise en charge des cas.2. Intégration des mesures de PCI (Prévention et Contrôle des Infections) dans la prise en charge des cas de malnutrition.3. Maitrise des épidémies : COVID 19, rougeole, etc.4. Contexte sécuritaire avec des zones inaccessibles (difficultés d’approvisionnement).5. Gestion de la réponse de la nutrition en urgence sous « remote control » durant cette période de pandémie COVID-19.

LES DÉFIS

MSF Suisse, MSF France et MSF Espagne sont très actifs dans le cluster Nutrition et contribuent à la réponse de la nutrition en urgence dans les régions du Centre-Nord, de l’Est et du Sahel.

ICRC est aussi actif dans le cluster et appui la Croix Rouge Bourkina Faso dans la lutte contre la malnutrition dans la région du Sahel.

RÉPONSE HORS HRP

8%NUTRITION

22 876 enfants de 6-59 mois souffrant de MAS pris en charge.

63 528 enfants de 6-59 mois et de FEFA souffrant de MAM pris en charge.

29%

32%

24,1MUSD requis

2MUSD reçus

100 870 FEFA bénéficiant d’activités Protection et promotion des bonnes pratiques ANJE.

31%

XX%

59 femmes, hommes, filles, garçons survivants des VBG ayant eu accès à au moins un des services de prise en charge suivants psycho-social, médical, juridique, socio-économique, hébergement temporaire, …)

PROTECTION

97 868 enfants bénéficiant de soutien psychosocial dans des espaces amis des enfants/autres espaces sécurisés.

5 308 enfants avec des besoins spécifiques (exploitation, abus sexuels, violences physiques et/ou morales) bénéficiant d'une prise en charge appropriée.

18,5MUSD requis

4,4MUSD reçus

1. Une évaluation des besoins en PE et VBG et le Covid-19 induit par la pandémie COVID-19 en vue d’adapter la réponse humanitaire en cours. 2. Renforcement de la coordination du Sous-Cluster VBG et l’offre des services dans les cinq régions humanitaires. 3. Renforcement des mécanismes communautaires de protection dans tous les secteurs.4. Amélioration du niveau de couverture géographique des interventions pour combler les gaps dans les régions ciblées, notamment au Nord et dans la Boucle du Mouhoun.5. Extension du monitoring de protection à la région de l’Est.

LES PERSPECTIVES

1. L’adaptation au contexte marquée par la pandémie COVID-19 qui impacte la réponse.2. L’accès humanitaire difficile demeure une contrainte majeure pour une réponse de qualité et à l’échelle de la crise.3. Les pesanteurs socio-culturelles qui limitent les survivantes des VBG de s’identifier auprès des services de prise en charge.4. Le sous financement de certains secteurs (notamment VBG, PE) qui ne permet pas de mieux couvrir les besoins identifiés.5. L’adoption d’un protocole de remise aux acteurs civils de protection de l’enfant des enfants présumés associés aux forces et groupes armés en détention .

LES DÉFIS

24%

36%

6%

88%


6/9

7/9

23,8MUSD requis

SANTÉ 2MUSD reçus

1. Déploiement des équipes médicales d’intervention rapides pour mener des évaluations et une réponse appropriée aux populations en mouvement 2. Renforcement de la vaccination réactive et de rattrapage pour les populations cibles surtout les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq an.3. Renforcer les mécanismes de pré positionnement des stocks des médicaments et matériels médicaux techniques aux zones les plus en besoins et dont l’accès est difficile et fluctuant tout le long de l’année.4. Renforcer la capacité de coordination des partenaires et des plaidoyers pour une couverture des besoins critiques 5. Appuyer à élaborer le paquet minimum des soins de santé en situation d’urgence qui devrait couvrir les recouvrements des soins de santé pour les populations sévèrement affectées.

LES PERSPECTIVES

1. L’accès à certains districts n’est pas facile surtout pour la région du Centre Nord, Nord et le Sahel où certaines localités sont restées enclavées et en proie aux forces armées négatives entravant l’accès.2. Les recrudescences des attaques ayant la fuite des personnels soignants et une fermeture des formations sanitaires dépassants les projections du premier trimestre 2020.3. Une faible présence des partenaires de la santé dans des zones nouvellement affectées pour appuyer le Ministère de la santé enfin de répondre aux besoins sanitaire de la population touchée.4. Le nombre des épidémies ayant touché le Burkina dont la rougeole, la poliomyélite et la COVID-19 dans une brève période ayant entrainé d’autre conséquences socio-économiques 5. La faible mobilisation des ressources pour couvrir les gaps critiques selon la projection.

LES DÉFIS

Le partenaire MSF a appuyé le water trucking pour les formation sanitaires appuyés dans les postes médicaux avancé desservant aussi les PDIs dans la zone cibléeLa CICR a pu renforcer les connaissance et capacité des différents ministères sur le respect et protection des soins de santé dans les conflits armés et situations non couvertes par le droit international humanitaire

RÉPONSE HORS HRP

8%

XX%

182 750 (69%) personnes couvertes par les services de soins de santé de qualifié au travers du mécanisme de réponse aux mouvements de population.

368 750 (72%) personnes ayant bénéficié des soins de santé primaires (curatif/préventif).

100% d’alertes épidémiques signalées ayant été vérifiées et investiguées dans le 48 heures.

72%

69%

100%


8/9

1. Augmenter la réponse aux ménages hôtes vulnérables.2. Faciliter une solution à la problématique foncière et d’accès à la terre pour les IDPs pour la production agrosylvopastorale et la protection des moyens d’existence.3. Développer une approche de réponse multisectorielle, y compris le plaidoyer auprès des Bailleurs.4. Renforcer la collaboration avec les partenaires étatiques pour mener une effective réponse conjointe à la vulnérabilité et à l’impact socioéconomiques de la pandémie du COVID-19.5. Renforcer la stratégie régionale de coordination et d’analyse de la situation de la sécurité alimentaire.

LES PERSPECTIVES

1. Assister 1,7 M de vulnérables pendant la période de soudure sur le 2,2 M en insécurité alimentaire.2. Faciliter l’accès aux vivres à 800K PDIs chaque mois jusqu’à la fin de l’année.3. Protéger les moyens d’existence de 600K vulnérables d’ici à la fin de l’année pour lui faciliter une solution durable à l’insécurité alimentaire chronique.4. Augmenter de 400% le niveau de financement dans le Cluster pour amener la réponse nécessaire.5. Intégrer 300K vulnérables additionnels et 1,4 M éventuels dans la réponse pour l’impact socioéconomique du COVID-19.

Pour le FSC l’observateur CICR est opérationnel dans le Sahel (Soum) et Nord (Yatenga et Loroum), dans des zones d’accès compliqué et suivant l’approche de dialogue et neutralité avec les parties prenantes du conflit qui le caractérise.Une partie importante de la réponse de sécurité alimentaire est menée par le CICR, notamment 51 282 PDIs ont reçu une assistance alimentaire au cours du premier trimestre, 100% dans la modalité cash ou coupons.

RÉPONSE HORS HRP

LES DÉFIS

21%

3%


125,1MUSD requis

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

21567 personnes appuyés à l'agriculture (hors maraîchage), à l'élevage, à la pêche et pisci-culture, Assistance Alimentaire conditionnelle FFA.

623 414 personnes ont reçu une aide alimentaire inconditionnelle.

96%

26,5MUSD reçus

9/9

RÉFUGIÉS 15MUSD requis

5% 0,7MUSD reçus

100% des survivantes recevant une assistance (VBG).

20 000 personnes prises en charge disposant de document individuel de protection.

50% d'accès des personnes prises en charge aux soins de santé primaires.

67%

50%

1. Réviser le Mémorandum d’Entente UNHCR/Gouvernement sur la sécurité des camps pour l’adapter au contexte sécuritaire actuel. 2. Augmenter le niveau d’assistance en faveur des personnes ayant des besoins spécifiques aigues sous forme d’interventions en espèce (cash) ou en nature (articles ménagers essentiels), associés à un plan d’autonomisation.3. Renouveler tous les documents de protection qui vont expirer en Juin 2020.4. Poursuivre la facilitation du rapatriement volontaire vers le Mali.

LES PERSPECTIVES

1. L’insécurité constitue le principal défi. Elle rend difficile l’accès aux réfugiés dans certaines zones, empêche la mise en œuvre des activités planifiées et constitue un frein à l’intégration socio-économique des réfugiés et à la liberté de mouvement.2. La stigmatisation des réfugiés suspectés de collaborer avec les groupes armés nuit à la coexistence pacifique et favorise la discrimination.3. Les pesanteurs socio-culturelles demeurent le principal défi dans la mise en œuvre des activités pour la réduction des VBG.

LES DÉFIS

100%


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