bleu m - la gazette de villedieu - actualité...

16
M aladie contagieuse ou sponsorat réussi ? Le Villadéen attentif ne peut que se poser cette question. Nous connaissons tous la prédilection (l'obsession ?) de notre pizzaïolo pour le bleu. V'là ti pas que La Gazette n°34 a été imprimée entièrement en bleu et que la commune a paré de bleu la totalité des platanes de la place à l'oc- casion des fêtes de Noël. Dans un cas comme dans l'autre, les avis sont par- tagés sur le résultat esthétique de la chose. Le Villadéen barbu et un peu gros qui se déplace en camion bleu décline quant à lui toute responsabili- té dans la décoration des platanes et dans la couleur de La Gazette. Cette azurophilie villadéenne est l'oc- casion de signaler au lecteur de La Gazette un excellent livre d'histoire : Bleu, l'histoire d'une couleur par Michel Pastoureau. On y apprend des milliers de choses et, déjà, qu'il y a une histoi- re des couleurs. Par exemple, il y a des époques ou des civilisations dans lesquelles le bleu n'existe pas ou presque. Ainsi, les mots pour désigner le bleu dans les mondes grec et romain sont à la fois peu nombreux et ne désignent pas spécifiquement cette couleur. « En grec […] les deux mots pour désigner le bleu sont glaukos et kyaneos. Ce dernier (…) a un sens souvent imprécis. A l'époque homérique, il qualifie aussi bien le bleu clair des yeux que le noir des vêtements de deuil, mais jamais le bleu du ciel ou de la mer. (…) Quant à glaukos, il exprime tantôt le vert, tantôt le gris, tantôt le bleu, parfois même le jaune ou le brun ». Selon Michel Pastoureau, on retrouve la même chose chez les Romains, et en latin tous les mots pour désigner le bleu ont également plusieurs sens. Dans le même ordre d'idée, aucun des auteurs antiques, pourtant nombreux, qui se sont penchés sur les couleurs de l'arc-en-ciel, n'y voit du bleu. Cela peut nous étonner mais on doit en conclure que des choses aussi évi- dentes que les couleurs que l'on voit ne le sont pas tant que ça. Elles ne sont pas des faits naturels mais des constructions culturelles. S'il y a des amateurs de bleu à Villedieu, c'est le résultat d'une histoire européenne qui progressivement reconnaît le bleu comme une couleur à part entière, maléfique pendant longtemps, puis à partir du XVIII e siècle une couleur positive. Aujourd'hui, le bleu est la couleur préférée des Européens ! Un de ces héritages culturels est dans le fait que les mots pour désigner le bleu en français sont d'ori- gine ger- manique (blau) ou arabe (lasa- ward qui a donné azur). Si Jules César ou Caïus Petitbonus débarquait à Villedieu, il ne verrait donc ni les platanes, ni La Gazette, ni le camion souvent bien garé, ni les volets, voitures, pizzas et tablier de Daniel Roger. « Il n'y verrait que du bleu », étonnant non ? Yves Tardieu La Gazette - périodique d’informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : [email protected] L L a a G G azette azette N°35 - 3 janvier 2006 Comité éditorial : Alain Bériot, Jocelyne Cottereau, Armelle Dénéréaz, Jo Doyen, Fabrice Dubuc, Elen Bornic, Yves tardieu Bleu Vœux Blanc, rouge S elon la tradition la cave La Vigneronne invite chaque année ses clients, la population locale, et les coopérateurs à déguster les vins nou- veaux. Cette année, cette petite fête a été repoussée de novembre à décembre donnant à cette manifestation un petit air plus festif. L'approche des fêtes aidant, les amateurs ont été nombreux à se retrouver autour du copieux buffet offert à tous. Celui-ci a permis de déguster tranquillement les nouvelles cuvées du millésime 2005. « Il s'annonce prometteur, pour les rouges, qui seront d'une très bonne tenue, très bien structurés alors que le blanc et le chardonnay s'avèrent d'une qualité exceptionnelle » explique Jean-Pierre Andrillat le directeur commercial. Celui-ci s'in- quiète de la baisse des volumes du négoce local mais paraît satisfait néanmoins du maintien de la vente au caveau et des cavistes qui restent de très bons clients. « Cette tendance permet d'envisager tout de même l'avenir malgré la crise grave que traverse la viticulture » ajou- te Jean Dieu le président. Une dégustation- vente d'huîtres sur place a permis à cha- cun de prolonger cette matinée qui était agré- mentée d'une petite démonstration de cor de chasse exécutée par Erik Sombret fidèle de La Vigneronne. Armelle Dénéréaz J eudi 29 décembre Jean-Louis Vollot présentait ses vœux pour l’année 2006 au personnel et au conseil municipal. Il s’est félicité du travail fourni par tous et a remercié chaleureusement chacun pour son implication et son travail sans lesquels « rien ne pourrait se faire ». Avant de passser à l’apéritif préparé par Huguette Louis, Marine et Evelyne Bouchet, il a tenu à remercier particulièrement Mireille Dieu qui est partie à la retrai- te cette année et que l’on voit ici avec la magnifique plante qui lui a été offerte. Y. T.

Upload: buitruc

Post on 16-Sep-2018

217 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • Maladie contagieuse ou sponsoratrussi ? Le Villaden attentif nepeut que se poser cette question.Nous connaissons tous la prdilection(l'obsession ?) de notre pizzaolo pourle bleu. V'l ti pas que La Gazette n34a t imprime entirement en bleu etque la commune a par de bleu latotalit des platanes de la place l'oc-casion des ftes de Nol. Dans un cascomme dans l'autre, les avis sont par-tags sur le rsultat esthtique de lachose. Le Villaden barbu et un peugros qui se dplace en camion bleudcline quant lui toute responsabili-t dans la dcoration des platanes etdans la couleur de La Gazette.

    Cette azurophilie villadenne est l'oc-casion de signaler au lecteur de LaGazette un excellent livre d'histoire :Bleu, l'histoire d'une couleur par Michel

    Pastoureau. On y apprend des milliersde choses et, dj, qu'il y a une histoi-re des couleurs.

    Par exemple, il y a des poques ou descivilisations dans lesquelles le bleun'existe pas ou presque. Ainsi, lesmots pour dsigner le bleu dans lesmondes grec et romain sont la foispeu nombreux et ne dsignent passpcifiquement cette couleur. En grec[] les deux mots pour dsigner le bleu sontglaukos et kyaneos. Ce dernier () a unsens souvent imprcis. A l'poque homrique,il qualifie aussi bien le bleu clair des yeux quele noir des vtements de deuil, mais jamais lebleu du ciel ou de la mer. () Quant glaukos, il exprime tantt le vert, tantt legris, tantt le bleu, parfois mme le jaune oule brun . Selon Michel Pastoureau, onretrouve la mme chose chez lesRomains, et en latin tous les mots

    pour dsigner le bleu ont galementplusieurs sens.Dans le mme ordre d'ide, aucun desauteurs antiques, pourtant nombreux,qui se sont penchs sur les couleursde l'arc-en-ciel, n'y voit du bleu.

    Cela peut nous tonner mais on doiten conclure que des choses aussi vi-dentes que les couleurs que l'on voitne le sont pas tant que a. Elles nesont pas des faits naturels mais desconstructions culturelles. S'il y a desamateurs de bleu Villedieu, c'est lersultat d'une histoire europenne quiprogressivement reconnat le bleucomme une couleur part entire,malfique pendant longtemps, puis partir du XVIIIe sicle une couleurpositive. Aujourd'hui, le bleu est lacouleur prfre des Europens ! Unde ces hritages culturels est dans le

    fait que lesmots pourdsigner lebleu enf r a n a i ssont d'ori-gine ger-m a n i q u e(blau) ouarabe (lasa-ward qui a donn azur).

    Si Jules Csar ou Caus Petitbonusdbarquait Villedieu, il ne verraitdonc ni les platanes, ni La Gazette, nile camion souvent bien gar, ni lesvolets, voitures, pizzas et tablier deDaniel Roger. Il n'y verrait que du bleu , tonnantnon ?

    Yves Tardieu

    La Gazette - priodique dinformations villadennes (surtout), cantonales, nationales et mondialesparution et pagination irrgulires - BP5 - 84110 Villedieu

    site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse lectronique : [email protected]

    LLa a GGazetteazetteN 3 5 - 3 j a n v i e r 2 0 0 6

    Comit ditorial : Alain Briot, Jocelyne Cottereau, Armelle Dnraz, Jo Doyen,Fabrice Dubuc, Elen Bornic, Yves tardieu

    B l e u

    V u x

    B l a n c , r o u g eS elon la tradition la cave LaVigneronne invite chaque anne sesclients, la population locale, et lescooprateurs dguster les vins nou-veaux.

    Cette anne, cette petite fte a trepousse de novembre dcembredonnant cette manifestation un petitair plus festif. L'approche des ftesaidant, les amateurs ont t nombreux se retrouver autour du copieux buffetoffert tous. Celui-ci a permis dedguster tranquillement les nouvellescuves du millsime 2005.

    Il s'annonce prometteur, pour les rouges,qui seront d'une trs bonne tenue, trs bienstructurs alors que le blanc et le chardonnays'avrent d'une qualit exceptionnelle explique Jean-Pierre Andrillat ledirecteur commercial. Celui-ci s'in-quite de la baisse des volumes dungoce local mais parat satisfaitnanmoins du maintien de la vente aucaveau et des cavistes qui restent detrs bons clients. Cette tendance permetd'envisager tout de mme l'avenir malgr lacrise grave que traverse la viticulture ajou-te Jean Dieu le prsident.

    Une dgustation-vente d'hutres surplace a permis cha-cun de prolonger cettematine qui tait agr-mente d'une petitedmonstration de corde chasse excute parErik Sombret fidle deLa Vigneronne.

    Armelle Dnraz

    J eudi 29 dcembre Jean-Louis Vollot prsentait sesvux pour lanne 2006 au personnel et au conseilmunicipal. Il sest flicit du travail fourni par tous et aremerci chaleureusement chacun pour son implicationet son travail sans lesquels rien ne pourrait se faire .Avant de passser lapritif prpar par HuguetteLouis, Marine et Evelyne Bouchet, il a tenu remercierparticulirement Mireille Dieu qui est partie la retrai-te cette anne et que lon voit ici avec la magnifiqueplante qui lui a t offerte.

    Y. T.

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 2

    E P H M R I D EF t e d e s v e n d a n g e s A u s o n d e l a c c o r d o n

    A t t e n t i o n a g l i s s e !

    L a mto est bien venue jouer lestrouble-ftes le week-end du 24 et25 octobre et a perturb les prparatifsde la fte des vendanges. Malgr lapluie, les membres de la vnrableconfrrie Saint-Vincent de Villedieuont escort le vin nouveau sous lestentes de la Copavo prvues pour lerepas champtre qui devait suivre. Bnipar le prieur, le Pre Doumas, le vin

    blanc et le vin rouge, tout droit tirsdes cuves, ont t gnreusementofferts au public venu les goter et lesapprcier. Pour rchauffer les curs, lachorale des ctes du Rhne a entonnlhymne provenal,la Coupo Santo, enconclusion de labndiction.

    Grce enfin unbrin de soleil tantattendu, on a pumettre le nez dehorspour assister lapresse du raisin,dont le jus, tout fraissorti du vieux pres-

    soir, pouvait ensuite tre got pour enestimer le degr.Yvon Bertrand et Robert Schurenbergont eu le palais chanceux et ont tousdeux donn la bonne rponse : 12. Ilsont gagn chacun du vin de Villedieu !Ces quelques rayons de soleil suffirentcependant pour permettre tous de seservir de grillades, de salades de len-tilles et de pois chiches, prpares par

    le comit desfte.

    Tout au long durepas, le churdAvignon a cha-l e u r e u s e m e n tanim en inter-prtant tour tour des chan-sons boire etdautres en pro-venal auprs dechaque table fai-sant ainsi parti-

    ciper les convives. Cette ambian-ce trs bon enfant et conviviale at bien apprcie des nom-breux Anglais, Belges,Allemands et Suisses villadensqui y ont t trs sensibles.

    Comme laccoutume, la ftesest acheve avec la soupe loi-gnon servie en fin de journe etJean-Louis Vollot a tir la tom-bola.

    Un bilan mi-figue mi-raisin pourles organisateurs dus en

    termes de frquentation, mais unerussite sur le plan de lambiance et dela bonne humeur.

    Armelle Dnraz

    L a chorale des ctes du Rhne dAvignon se produit fr-quemment pour ce type de manifestation vineuse. Ellerunit 28 messieurs, venus de quatre dpartements, le Gard, leVaucluse, la Drme et lArdche. Un tiers dentre eux sont desvignerons. Sous la houlette et au son de laccordon de leur chefallemand, Jean Nubel, ils se runissent deux soirs par mois aucaf des Arts, place de lHorloge. Si le chant est le but principalde ce groupe, lamiti et la joie de se retrouver, sont aussi debonnes raisons pour se runir. Jean Nubel, musicien de forma-tion, nhsite dailleurs pas dire : il a fallu que jinsiste pourque nous commencions par rpter avant de manger et de parta-ger le verre ensuite. Jai donn ce groupe une rigueur musicaleet dsormais nous chantons plusieurs voix, ce qui ne se faisaitpas avant. Le rpertoire a, lui aussi, t revu .

    Nous prparons un CD de12 chansons avec pour chacune unpetit commentaire historique en annexe. Cest un patrimoinebachique et provenal que nous tenons faire vivre et trans-mettre. explique le prsident, Henri Chavernac, qui a lair fortapprci de tous et qui tient son rle avec srieux et comptence.Contact : Jean Nubel au 04 90 31 27 31

    Armelle Dnraz

    Andr Bertrand, Sylvain Blanc, Andr Dieu, LucienBertrand, le pre Doumas, Claude Cellier, Alain Monteil

    Pierre Cellier la presse

    Les joyeux choristes !

    U n de ces matins de grandgel, entre Villedieu etBuisson, lEcole Buisson-nire, chez John et MoniqueParson, une estaffette estvenue dfoncer la haie touffuede cette proprit et sencas-trer dans le jardin, 1m20 encontrebas. Bien endormis ilsnentendent rien. Quel ne futpas ltonnement de John enouvrant son portail de dcou-vrir ce spectacle tonnant etsurtout de navoir t ni dran-g par lincident ni par le pro-pritaire du vhicule parti sansdonner de nouvelles.

    Perplexe et ennuy des dgtsoccasionns chez lui, il attendque quelquun se manifeste.

    Enfin, vers 23 heures unecharmante jeune femme arri-ve et raconte sa glissade dumatin et sa stupeur de sentirer vivante.

    Plus de peur que de mal. Unpeu de reboisement serancssaire pour rendre au jar-dinet son apparence dantan etsurtout mfiance... Le verglassvit dans le quartier tout lhi-ver !

    ADRobert Shurenberg et Yvon Bertrand

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 3

    I l est encore tt en ce dimanchematin dautomne lorsque nousarrivons accompagns de nos amislyonnais la Magnanari ; noussommes les premiers visiteurs.Dans le hall dentre, Freddy Trouvnous rserve un accueil particulire-ment chaud en couleurs avec sessuperpositions, ses empilements desculptures en rsine, toutes plus ori-ginales les unes que les autres.Nous nous dirigeons vers une salle

    trs joliment dcore o la plupartdes artisans ont pris place pour cetteexposition vente :

    Nathalie Berrez expose ses cra-tions : bijoux et divers accessoires devaisselle en porcelaine, dont lesmotifs sont peints selon une tech-nique bien particulire base demtaux liquides cuits 850 C.Le rsultat est saisissant de raffine-ment, de finesse et doriginalit dansles motifs proposs.

    Brigitte Paniez fabrique des bijoux base dargile de synthse, de poly-mres, de mtal, de verres, de bois.Utilisant la couleur, la lumire maisaussi la transparence,Brigitte Paniez rpon-dra votre demande,elle vous confectionne-ra sur mesure col-liers, bracelets, bouclesdoreilles et paruresentires en fonction devos tenues vestimen-taires ou de lvne-ment fter. Noschres pouses passent un longmoment admirer ces belles cra-tions !

    Marie-Ange Raspail propose diversobjets anciens et insolites, habillsde peintures dcoratives. Anciens

    moules gteaux, pots au lait, brocset divers pots mtalliques retrouventici une seconde vie. Sur ce stand, cesont les messieurs qui passent unplus long moment admirer latransformation de ces objetsanciens.

    Jany Mateze utilise des peaux ani-males pour exprimer son talent artis-tique. Ses peintures sont originales,harmonieuses et trs dcoratives.

    Jolle Gavincre dess c u l p t u r e sariennes enfer forg quisont expo-ses au mi-lieu de lasalle. Vouspouvez visi-ter son ate-

    lier, zone de lAyguette Vaison.

    Le domaine des Adrs et celui deDenis Tardieu nous proposent dedguster les produits du terroir villa-den ; il est encore assez tt en cedimanche matin, il nous faut donc lefaire avec beaucoup de modration,nous devons rentrer Buisson ; il ya tout de mme environ trois km parcourir par la petite route desvignes !

    Tous ces artistes et artisans nous ontfait partager leur passion avec dispo-nibilit et gentillesse en nous expli-quant avec patience les techniquesoriginales utilises pour la ralisation

    de leurs crations.Cela fait dj deux heures que noussommes la Magnanari ! Nous sommes prts prendre congquand Armelle nous offre un caf.Cest avec plaisir que nous accep-tons. Cest alors quYves Tardieu

    entre dans la salle de lexposition,beaucoup moins matinal que nouslavions t en ce dimanche.Toujours trs soucieux du prochainnumro de La Gazette, aprs nousavoir demand nos impressions, ilajoute : Pourriez-vous crire un articlesur cette exposition ? Cest avec plaisiret un choix relativement limit que

    nous avons rpondu son invitation de devenirrdacteurs novices de LaGazette afin de vousrelater cette exposition.Ami lecteur, nous sollici-tons toute votre indul-gence pour ce premieressai !

    Mais tait-ce vraimentun hasard, ce caf si gen-

    timent offert par Armelle avantnotre dpart, trs habilement syn-chronis avec larrive dYves qui, sirapidement, nous sollicita pour cetarticle, ou tait-ce un Gazette-apens ?

    Jocelyne et Andr-Yves Cottereau

    L a Magnanari aaccueilli, pen-dant quinze jours,deux classes pri-maires de la ville deRis-Orangis enrgion parisienne.Les 52 enfants deCM1, accompagnsde leurs instituteurs

    et d'une quipe d'ani-mateurs, sont en clas-se de dcouverteayant pour thme lavido. Au cours deleur sjour en Provence,ils apprennent le fonction-nement, la manipulationd'une camra, le montaged'un film, l'criture d'unscnario et le tournage proprement parler dufilm par la mise en scne

    de petits extraits. Nousavons dj prpar ce tra-vail en classe par la lectu-re d'un livre Pas depiti pour les pou-pes B. de ThierryLenain dont ils doiventraliser une bande annon-ce explique l'un desenseignants. Forms

    par deux intervenantsvido, les enfants pas-sent leurs journessoit en classe soit entournage ou en salleinformatique.

    leur retour enrgion parisienne, lefilm dans la bote, ilsle prsenteront auxautres lves de leurcole. Le but est de

    donner envie leurspetits camarades delire le livre dont esttir ce film.Au cours de cesjour, les petitsParisiens ont dcou-vert galement la vierurale notammentpar la visite d'une

    exploita-tion agri-cole de lac o m m u -ne. Ate-l i e r sd ' c r i -ture, visitedu thtreantique etdu village t a i e n taussi au

    programme sansoublier les grandsjeux et les momentsde dtente.Riches de cette exp-rience les enfantssont repartis chez euxla tte pleine de sou-venirs et de nouveauxsavoirs.

    Armelle Dnraz

    A r t e t a r t i s a n a t l a M a g n a n a r i

    D c o u v e r t e d e l a v i d o

    P H M R I D E

  • U ne soire o l'on venait se rchauffer le cur et se griller les doigts. LesVilladens taient venus nombreux pour passer ensemble un agrablemoment cette traditionnelle castagnade.Les gains de cette soire ont t attribus au dfi ruban et a suscit des voca-

    tions. Depuis,une soire jeux desocit, tour-nois de belo-te a t orga-nise etsemble devoirse renouveler, suivre...

    A. D.

    La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 4

    R o u t e d e l e s p o i r

    C a s t a g n a d e

    L e s c y c l i s t e s d e l e s p o i r

    L a c o u r s e e n l i t s

    L a joie de Marie-Claude Chze aumoment de la jonction desrubans en compagnie des enfants deVilledieu et de Buisson faisait plaisir voir !Le dfi relev a t atteint ; drouler unlong ruban de tissu qui relie la fontainede Buisson celle de Villedieu, par

    tronons dun mtre mis bout bout etvendus depuis des mois auxBuissonnais et Villadens. Sur les trois

    kilomtres sept cents de parcours quisparent les deux villages, un peumoins de trois kilomtres de tissu ontt vendus. 1 300 euros seront remis lAssociation franaise contre les myo-pathies. Une belle performance etMarie-Claude Chze, instigatrice duprojet, de se rjouir : Je suis vraiment

    heureuse que nous ayons atteint cersultat. Si au dpart nous tions peunombreux, nous avons t rejoints encours de route. Cest une belle russi-te et une belle symbolique que de ras-sembler nos deux villages par cettechane. lanne prochaine !

    Un goter en bordure de vignedevait conclure ce beau

    moment damiti.

    Armelle Dnraz

    Dpart de Buisson Dpart de Villedieu

    U n nouveau dfi a vu lejour cette anne pour letlthon ; une course en lit laquelle les municipalits de laCopavo taient invites par-ticiper.Villedieu a pris part au challen-ge. Cette course consistait parcourir, devant la Villasse,quelques centaines de mtresen poussant un lit dhpital en

    fer mont sur roulettes. lacharge de chaque commune dedcorer son lit, de le personna-liser et de le baptiser. Dans le lit-mousine deVilledieu, un dor-meur, en loccurenceune dormeuse, en lapersonne dHuguetteLouis qui a eu le cou-rage daccepter ledfi. Mais pour ellepoint de repos. Avantde dmarrer, elle a denfiler une housse decouette et une taiedoreiller au plus vitepuis procder unjet de pantoufles auplus loin.Ces prliminaires tant faits lesquatre pousseurs, Jean-louisVollot, Lionel Parra, Serge etJol Bouchet vtus de pyjamas,

    ont d pousser le lit danslequel Huguette pouvait enfinse reposer en effectuant le tra-jet vive allure.Sur les sept participants (oulits), les lit-vadens se sontclasss siximes, contents etfourbus dtre tout de mmearrivs destination.Ensuite, ils se sont rendusdans les fouilles pour attendre

    Jean-Luc Delarue qui est arri-v deux bonnes heures aprs...en tyrolienne.Pour finir, nos courageux

    concurrents se sont rconfor-ts au champagne.

    A. D.

    L a traditionnelle randonne vlo parrai-ne par les pompiers loccasion du tl-thon a fait sa traditionnelle halte Villedieu. la salle Pierre Bertrand, quelques jus defruits et un cubi de chardonnay attendaient lesvlocyclopdistes tlthoniens. Les accusdment rechargs, ils ont repris la route pourBuisson et une nouvelle dsaltrhalte.

    Y. T.

    P H M R I D E - L E T L T H O N

    Caroline Parra, Alain Martin, Michel Dieu, Jacky Barre

    Huguette Louis se prlasse, Lionel Parra, Jol Bouchet, Jean-Louis Vollot et Serge Bouchet poussent et tirent.

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 5

    M a c J a v a a t e n u s o n a s s e m b l e g n r a l eN ous publions le rapport prsent par leprsident sortant de lassociation Mac Java,Grard Blanc, lors de lassemble gnraleannuelle du 15 dcembre.

    L'anne 2005 de Mac Java est une anne de dcouvertede nouveaux logiciels et applications lis la dernire ver-sion de Mac OSX Tiger .Tiger a enrichi des applications, dj nombreuses, quitournent sur ce moteur .Nous avons dcouvert au cours desrunions de Mac Java, tous les derniersjeudis de chaque mois, de nouveaux logi-ciels et leur fonctionnement : page, key-note et la srie culte iLife aveciPhoto, iMovie, iDVD, Garageband,etc.Les membres se renouvellent. Lorsquecertains s'loignent d'autres arrivent etle turn over , comme on dit, s'qui-libre.

    Cette anne est aussi marque par l'ar-rive de lADSL dans la rgion et,enfin, Villedieu avec tout son cortgede moyens, d'outils pour approcher lemonde. La dcouverte de ce nouvel outildevrait nous permettre de proposer auxVilladens, comme nos membres, des cours d'initiation la dcouverte des nombreuses ressources de ce lien d'unegrande richesse.Avec l'accord de Lionel, PDG du caf de Villedieu, nousaurons la possibilit d'installer l'ADSL dans son ta-blissement et de faire profiter ceux qui le dsirent des millepossibilits d'changes, de dcouvertes et bien sr d'ap-prentissage.

    Les dates des prochaines runions (les jeudis en fin de moispour la plupart) ainsi que les thmes abords communi-qus lors de l'assemble gnrale vous permettent de prvoiret de prparer vos questions. Qui dit ADSL dit site inter-net. Le principe de la mise en chantier de la cration denotre site sera l'occasion de faire un travail de groupe pourceux qui seraient intresss par cet apprentissage.Les sujets traits au cours des prochaines runions abor-deront aussi bien la musique : iTunes, les baladeurs :

    iPod, les outils de communications : vous et votre tlpho-ne mobile, vous et votre palm , les transmissions de don-nes, les outils de prsentation ou d'exposs : keynotesou/et pages, la cration musicale : Garageband, les soiresbibliographiques avec la slection des articles de la presseinformatique, les outils de rangements : bibliothque,disques et vidoLa Gazette de Villedieu, fidle partenaire de Mac Javanous soutient et avise tout le monde de nos activits. Nous

    len remercions.Nous avons prvu, l'occasion de notre repas de fin d'ac-tivit la veille des vacances d't, une animation en pr-ambule au dner : un march-vente d'occasions de matrielinformatique, une sorte de vide-grenier et de prfrenceMac !

    Lors de l'assemble gnrale, le bureau a lu JacquesBellier la prsidence et Grard Blanc au secrtariat. Le

    trsorier et le trsorier adjoint ne changent pas.Un nouvel entrant au bureau : FredStephenson avec pour mission la mise en placed'un site internet pour Mac Java et sesmembres demandeurs de cet outil d'change etde connaissance... Le bureau prsentera denouvelles candidatures aprs la dmission decertains d'entre-nous. Toute nouvelle candida-ture sera la bienvenue.

    Le rapport financier de l'association estensuite prsent par Basile Ayadi, tr-sorier.Comme il n'y a pas eu cette anne desubvention de la mairie, seules les adh-sions figurent au crdit du compte pour

    un montant de 625 . Les dpenses, d'unmontant de 967,75 , concernent desachats de matriel, essentiellement celui

    d'une lampe pour le vido projecteur et des fraisd'abonnement France Tlcom. Les comptesfont apparatre en fin d'exercice un solde crdi-teur de 1 342 ce qui permettra Mac Java depoursuivre ses investissements, en particulier, lestravaux d'installation de l'ADSL au bar en dbutd'anne prochaine.

    Claude Briot

    L e s r u s t i n e s d e l a n g eU ne nouvelle association, Lesrustines de lange, est ne Villedieu dont le sige est chezThierry Tardieu au quartier Saint-Laurent.

    Une cuisine mobile investie pardeux musiciennes, a donne unCABARET, Cuisine A Boire AvecRythme Et Trombone.

    Sverine Bruniau et ChristineSpraul sont alles jusqu'en Belgiquepour trouver la remorque de leursrves, une ancienne baraque gaufres de 1969 qu'elles ont amna-ge en vraie cuisine de restaurant.Elles se sont rencontres il y a sixans l'cole de jazz de Salon de

    Provence et pendant que l'unecontinuait partir en tourne,

    l'autre ouvrait un restaurant Avignon.

    C'est l'anne dernire que ce projeta germ dans leur esprit : l'envied'allier les plaisirs de la cuisine etceux de la musique. Elles se dpla-cent donc au gr des belles ren-contres humaines : festivals, ftes devillage, chez vous ou chez lesautres ! Peut-tre les avez-vous aper-ues cet t avec leur fanfare lesMiss Trash dans le camion deBernard Barre, sur la place du villa-ge, l'occasion de l'anniversaire deMarie Barre

    Pour prendre contact, le plus sou-vent, au bar de Villedieu l'heure del'apro, ou au 06 85 82 05 32 ouenfin au 06 23 52 43 82.

    Annette Gros

    A S S O C I A T I O N S

    Basile Malik Ayadi, Grard Blanc, Claude Briot, Guy Germser, Jean-Pul Cochet, Jacques Bellier,

    Paule Artillan, Fred Stephenson et Jean-Claude Mazuy

  • l'atelier de tissage de Buisson chezDominique Le Cronc se tenait ce week-end une bien jolie exposition. De quoi fairedes cadeaux de saison. Les tissages deDominique, aux couleurs chaudes et auxmatriaux naturels et chatoyants, offrent unegamme de pulls et vestes dignes d'une gran-de maison de couture. Dominique avait invi-t dans son atelier deux autres cratrices.

    Sandra fabrique des bijoux ethniques base de graines ramasses sur les ctes dumonde entier. Celles-ci, ballottes par lesflots, proviennent d'arbres exotiques et ontdes formes et des couleurs tonnantes.Sandra les collectionne, les observe et ensui-te les transforme en boucles d'oreilles, col-liers, bracelets et broches. De trs belles cra-tions originales qui ne peuvent que ravir lesamatrices de bijoux.Enfin au fond de la petite pice taient expo-ses les crations de Mina. Depuis plus detrente ans, cette Californienne ramasse etlaisse scher fleurs, graines, tiges et feuilles detoutes sortes qui sont la base de ses compo-sitions, petits tableaux, cartes de vux etcouronnes vgtales.

    Armelle Dnraz

    La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 6

    B U I S S O NC a s t a g n a d e

    S o u v e n i r s

    B i s t r o t

    L e n o u v e a u r o n d p o i n t

    L e x p o s i t i o n d e N o l

    E n prsence de Claude Haut, snateur etprsident du conseil gnral deVaucluse, de Xavier Bernard, son vice-prsi-dent et prsident de la commission dve-loppement local et travaux , de LilianeBlanc, maire de Buisson, ainsi que des entre-prises concernes, a eu lieu la rception tech-nique des travaux de lamnagement duncarrefour giratoire lintersection des D 20et D 51 Buisson. Cet amnagement sinscrit dans la volontdu dpartement de scuriser et de rduireles risques accidentognes au niveau decette zone, mais, aussi dembellir lenvi-ronnement paysager lentre du villageet larrive sur notre territoire dparte-mental explique Claude Haut.Lopration a commenc le 6 septembre2005 et sest termine le 7 novembre2005, elle a t finance hauteur de249 965 euros par le dpartement.Des lots directionnels, un rond-pointprochainement vgtalis, un rseaudvacuation des eaux pluviales et un rseaudarrosage, la rfection de lespace du jeu de

    boules, une glissire de scurit en bois qui-pe dun dispositif de protection pour lesmotards, un clairage public, une nouvellesignalisation verticale et horizontale et lascurisation dun arrt de bus sont laboutis-sement de ces travaux .Liliane Blanc se dit satisfaite de ces nouveauxamnagements et remercie le conseil gnralet les entreprises.

    Armelle Dnraz

    U ne nouvelle vie pour le bistrot deBuisson.Cet t, quelques Villadens ont fait des infi-dlits leur belle place pour dcouvrir le caf-picerie fine de Buisson.Comme cela tait prvu, la municipalit deBuisson envisage de donner une autre vie ce bistrot . En effet, il deviendra une sallecommunale qui pourra tre mise disposi-tion des associations pour organiser des

    runions, des expositions ou tout autre mani-festation.Des dmarches sont dj entames pour ledpt dun permis de construire afin dam-nager deux logements au-dessus de cettesalle de runion. Quant la ralisation de ceprojet, elle commencera au printemps.

    Jocelyne Cottereau

    Liliane Blanc et Claude Haut et desmembres du conseil gnral

    et de la socit Appia

    A line Gleize est une ancienne Buissonnaise, ellea pass toute son enfance dans le village. Sapassion est lcriture aussi a-t-elle publi Secrets, tabouset prjugs; une autobiographie.

    Elle vient dcrire son dernier roman et la prsent Buisson, Il tait une fois un village.A cette occasion, elle tait accompagne de LoReyre, un crivain confirm de pure souche valras-sienne, instituteur la retraite qui lui aussi se pas-sionne pour lcrit. Il a prsent quelques unes de sesuvres, Mon Chante-cigale, Roqueblanche, la Toile du fau-cheur, et son dernier roman sorti dans lt 2005, laPlante des truffes.

    Les deux crivains taient prsents le 26 novembre la salledes ftes de Buisson o ils ont prsent leurs ouvrages et lesont ddicacs aux personnes venues les rencontrer.

    Sylvain Tortel

    L e samedi 19 novembre a eu lieu la traditionnellecastagnade organise par Buisson, Loisirs et ftes. Denombreux Buissonnais taient l pour dguster leschatagnes cuites point par les cuistots attitrs, Marcel

    Tortel etJ e a n -JacquesBlanc. Let o u tarros dectes duR h n e

    primeur. nouveau une bonne soire conviviale quioffre loccasion de retrouvailles pour les Buissonais ence dbut dhiver.

    A.D.

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 7

    C H R O N I Q U E M U N I C I P A L ES t a t i o n

    d ' p u r a t i o n

    Le dossier de la station d'purationa pris du retard. En chantier depuismaintenant quatre ans et demi, il asubi le rythme trs alatoire du tra-vail du conseil municipal, les chan-gements de rgles administratives, lamfiance tatillonne des diversesadministrations qui doivent le suivreet une certaine lgret du crem-her, (Centre d'Etudes et deREcherches de Mze, HERault),porteur du projet.

    On se souvient des dbuts et desvisites Mze, Roussillon et autres(La Gazette n4, 5, 6, 7, 10), du pre-mier projet en dessous de la cave etau bord du Rieu (La Gazette n12,14, 15, 16, 22), de la nouvelle dfini-tion de la zone inondable et d'unerunion plus que houleuse avec laDDA (La Gazette n25), de larecherche d'un nouveau terrain etdu transfert du projet entre la caveet la Magnanari sous la D 75 (LaGazette n26), du goudron de laroute qui attend l'extension durseau (La Gazette n 28).

    Les runions avec les organismesfinanceurs et contrleurs se sontpoursuivies dans le courant de l'an-ne avec une coute positive largion et des relations plus difficilesavec la DDA ou la DDE. Les ques-tions poses et les objections de cesorganismes sont nombreuses etsans fin. Certaines sont fondes etles interlocuteurs peuvent fairepreuve de leur comptence. Il yavait une erreur sur la taille de la sta-tion. Le schma d'assainissement dela commune ralis avant 2001 parle bureau d'tude Burgap affichaitla ncessit d'une station pour 900 quivalents-habitants . Le dossierralis par le Cremher est bas sur500 habitants. Personne ne sait d'ovient l'erreur pointe par la DDA.Le rsultat est simple : le projet doittre agrandi, la surface ncessaireplus importante. Jusqu' prsent unseul propritaire, Frdric Serret,tait concern (La Gazette n26).Aprs avoir envisag de devoiracheter du terrain trois autres pro-pritaires, il semble que tout peut

    tre dispos sur le premier terrainprvu. Une deuxime objection dela DDA portait sur une structure enbton, trs profonde et trs coteu-se, l'entre de la station. L aussi,la rflexion semble fonde et le pro-jet a chang pour en diminuer lecot.

    Il n'en reste pas moins que l'impres-sion laisse au conseil municipal deVilledieu est que les blocages vontau-del. La DDA et la DDE ontl'habitude d'tre matres d'uvre denombreuses ralisations. Elles ontl'avantage d'tre la fois juges (puis-qu'elles vrifient et autorisent lesprojets) et parties (lorsqu'elles ensont matres d'uvre). Villedieu,son projet, innovant et venud'ailleurs, semblent tre mal accep-ts et en subir les consquences.Lors de l'inauguration de la stationd'Entrechaux, les lus villadensprsents ont pu se rendre compteque des points de blocage, total Villedieu, ne l'ont pas t l-bas. Lastation d'Entrechaux a t construi-te en zone inondable (impossible Villedieu dans une zone dclaretelle alors que tout le monde saitqu'elle ne l'est pas) et trs prs d'ha-bitations, environ 30 mtres, alorsque la limite de 100 paraissait incon-tournable Villedieu

    De leur ct les personnes s'occu-pant du dossier au cremher ontsouvent fait preuve de lgret. Desdlais trs longs pour rpondre auxquestions, des rponses partielles ouincompltes, un chiffrage du projetbeaucoup plus lev que celuiannonc au dbut ont plomb l'am-biance.

    Bref, aprs de multiples pripties etl'vocation de la question chaqueconseil depuis octobre, la runiondu conseil municipal du 16dcembre avait pour objet de choi-sir un matre d'uvre pour la rali-sation de la station. Un appel d'offreavait t fait et sept entreprises ontrpondu. La discussion a dur trslongtemps. Au dbut, RmyBerthet-Rayne a illustr le fonction-nement de deux stations de modlesdiffrents l'aide de bassines, debacs en plastique, d'arrosoirs. L'unedes ralisations correspond au pro-

    jet original du Cremher, l'autre auxralisations dsormais assumes parla DDA dans beaucoup de com-munes.Dans les deux cas, l'puration se faitpar des filtres plants de roseaux. Lesystme du cremher fonctionnepar filtration horizontale. Les eauxuses arrivent dans un grand bassinqui fonctionne comme une fosseseptique. L'eau s'coule par gravitdans un bassin unique plant deroseaux et en sort pure l'extr-mit. Le dispositif du Cmagreffonctionne par filtration verticale. Aleur arrive, les eaux uses sontasperges sur le filtre plant deroseaux. Pour des raisons tech-niques, il faut deux bassins qui fonc-tionnent en alternance. L'entretienest un peu plus important dans cesystme car les boues se formentdans les bassins plants ce quidemande d'intervenir rgulirementpour les nettoyer alors que dansl'autre systme, elles se formentdans la fosse de tte et les interven-tions sont moins nombreuses.

    Pour Rmy Berthet-Rayne, il s'agitde dfendre le premier modle etd'viter la matrise d'uvre par laDDA. Les offres ont t ensuitecompares. Comparaison difficiletant elles sont disparates dans leurprsentation et dans leurs rponsesaux attentes de la commune. Onarrive nanmoins se faire une ide.La discussion s'ternisant quelquepeu, les avis se dispersent. Devantl'insistance de Rmy Berthet-Rayne,Michel Coulombel finit par prendrela parole et par s'nerver un peu. Ilveut que le dossier soit suivi par laDDA et a tout fait depuis deux moispour que nous prenions cette dci-sion. Il en a marre et ne s'occuperaplus de ce dossier si on choisit lecabinet qui travaille avec leCremher car il veut un matred'uvre qui tudiera les deux sys-tmes. Jean-Louis Vollot passe alorsrapidement au vote et huit mains selvent pour la DDA (Bertrand,Coulombel, Favier, Lhomme, Louis,Martin, Roux, Vollot) deux restantposes sur la table (Berthet,Tardieu). La discussion se poursuitnanmoins, Rmy Berthet-Raynefaisant remarquer que la DDArisque galement de ne pas tudier

    les deux systmes. Finalement,consensus se fait pour dire que ladcision prise est confirmer parune rencontre avec le grand chef dela DDA, M. Saint Omer, pour vri-fier son engagement. dfaut, la socit marseillaiseENVEO a prsent le dossier leplus convaincant.

    T o i t u r e d e l ' g l i s e

    La Gazette a laiss les toits de l'gliseen attente dans son numro N28.On y apprenait qu'Yves Tardieutait charg du dossier. La demandede subvention a t monte au prin-temps. La rgion et le dpartementont donn leur accord pour subven-tionner les travaux hauteur de30 % chacun. Il reste dsormais recevoir leurs reprsentants surplace pour confirmation des sub-ventions. On peut donc avancerl'hypothse que des travaux serontfaits sur le toit de l'glise un jour,peut-tre en 2006, peut-tre en2007.

    L o g e m e n t d e l a m a i r i e

    Le logement social au-dessus de lasalle Pierre Bertrand tant termin ilfaut choisir un locataire. Le conseilmunicipal a t runi pour a lemardi 6 dcembre. Ce qu'il y a debien c'est que a ne se passe jamaispareil. Pour les logements au-dessusde l'cole, nous avions discut lon-guement des mrites de candidatsqui taient venus en mairie. Cettediscussion n'avait servi rien carnous avons confi au SIRES(Service immobilier rural et social Caumont sur Durance) la gestiondes logements sociaux. Cette soci-t filtre les candidats en vrifiantqu'ils peuvent bnficier des loge-ments.A l'poque, lorsque l'attributions'est rellement faite, le conseil n'apas t convoqu.Pour le logement, au-dessus de laposte, qui n'est pas social, nous enavons dcid directement un jour,

    suite p.10

  • Pages 8 et 9 = page centrale double : article dAlain Briot sur fond dune magnifique photo arienne du Mont Ventoux

    - veuillez double-cliquer sur la punaise pour lafficher : Attention ! Utilisateurs de Macintosh sous systme X : Cette fonction-nalit est inefficace avec le logiciel Aperu Si ce nest dj fait, vous devez installer le logiciel gratuit Adobe Acrobat Reader

  • LA.D.S.L est une technologie qui permet doffrir un accs haut dbit Internet, par lin-termdiaire du rseau France Tlcom.

    Depuis lescalade du Mont Ventoux par Ptrarque, plusieurs sicles se sont couls avantque des hommes se hissent nouveau au sommet du massif. En 1885, il accueillit un bureau du tlgraphe, en 1886, un observatoire mtorologique, partir de 1900 des courses cyclistes y furent rgulirement organises, puis deux ans plustard sajoutrent des courses automobiles. Dans les annes 50, y furent construits des bti-ments de larme de lair puis une tour PTT. Au milieu des annes 60, lORTF dcida sontour dy implanter un centre metteur dans les btiments de larme de lair. La premirechane de tl fut mise en service en 1965. En 1967, lORTF entreprend ldification dunbtiment pour ses metteurs et dune tour de 50 m de haut. A partir de l sont mises enservice la deuxime chane en 1970, la troisime en 1973. Puis aprs dimportantes exten-

    sions et modernisations les programmes de TF1 sont diffuss en couleur en 1981, en 1991cest la diffusion de la Cinq, de M6 et de FR3 Rgion, donnant au Mont Ventoux la particu-larit dtre un des rares centres disposer de deux metteurs pour la diffusion de la troi-sime chane. Les agents chargs de la surveillance du matriel se souviennent des premires annesdexistence du centre lorsquen hiver ils devaient y monter chaque matin. Ctait 5 heuresde marche pour couvrir les six kilomtres qui les sparaient du sommet, avec des murs deneige de plus de sept mtres de haut, des blocs de glace qui tombaient du pylne aumoment du dgel avec des bruits de bombe. La visibilit tait souvent mauvaise et parfoisils furent bloqus au centre pendant plusieurs jours cause de temptes de neige.

    L A.D.S.L.2 + , technologie trs haut dbit propose des accs tlphoniques illimitset des chanes de tlvision rserves certaines zones dgroupes en dmultipliant sescapacits grce la bonne vieille paire de fil de cuivre.

    T.D.F. (Tldiffusion de France), avec son patrimoine unique au monde, gre, notammenten Europe, un rseau de liaisons hertziennes de plus de 38 000 kilomtres pour le comptede ses clients, fournisseurs daccs Internet (FAI) et oprateurs, avec un savoir faire dans

    le domaine des radiotlcommunications qui lui permet de capter et de rediffuser vers cha-cun les ondes venues du monde entier. TDF opre aussi en Afrique et en Asie.

    LHexagone compte plus de 20 000 metteurs et rmetteurs intgrs dans 7 000 sites(pylnes) dont certains sont installs sur des sites exceptionnels tous gards comme leMont Ventoux qui rivalise avec la Tour Eiffel, le Pic du Midi, lAiguille du Midi et la Tour deFourvire Lyon.

    Notre rgion ( P.A.C.A ). avec le Mont Ventoux, Marseille Grande Etoile et le centre met-teur Raltor Marseille, compte 480 sites et quelques 2 000 metteurs et rmetteurs.

    Entre 1970 et 1980, aprs larrive sur le march du minitel, la mise en service des mobi-les de premire gnration stablit sur des rseaux analogiques. Ds 1990 nous assistonsaux applications de la deuxime gnration numrique, cette fois appele G.S.M. (normede tlphonie mobile). Puis en 2001, amlioration du G.S.M. quon dsigne par G.P.R.S (un

    paquet gnral de services radio ) dont le dbit est trois fois suprieur au G.S.M. debase. En 2004, lU.M.T.S. appele aussi 3G, reprsente la troisime gnration. En 2005,autre volution de la norme G.S.M. : EDGE voit le jour. La couverture (maillage) en pleindveloppement serait de 85 % sur lHexagone. Lvolution du rseau de tlcommunica-tions concerne le tlphone, la diffusion du son (radio) et de limage (tlvision), les textestlcopies, tltextes, tlex, tlgraphes et enfin, des donnes informatiques. La compti-tion fait rage chez les fournisseurs daccs Internet (F.A.I) et les oprateurs.Esprons que ce nest pas une guerre de plus, mais un vnement extraordinaire qui pour-rait, dans cette course aux technologies nouvelles, sajouter ds demain au domaine desradiotlcommunications grce la matrise des ondes et de lacoustique. Jai nommlImagerie ultrasonore ou Supersonic imagine .

    Alain Briot

    Oliviergaz_35_page_double.pdf

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 10

    aprs une discussion sur les mritesplus ou moins grands des postu-lants.Cette fois donc, nous voil runispour juger sur pices, c'est--dire partir de la fiche ralise par leSIRES. Cet organisme vrifie lasituation sociale des candidats etdonc leur droit postuler un tellogement. Cinp personnes remplis-sent les conditions requises. Cettefois, aucune discussion : Jean-LouisVollot dit : Je n'ai rien dire, siquelqu'un veut ajouter quelquechose . Personne ne dit rien etchacun regarde les cinq fiches distri-bues. Nous passons sans changeau vote bulletin secret.Stphane Rapin, 27 ans, de Vaisonobtient une voix,Isabelle Charron, 37 ans, hberge

    provisoirement Villedieu chez desamis, obtient zro voix,Virginie de Luca , 26 ans, de Vaison,obtient cinq voix et le logement,Gisle Brard, 49 ans, de Vaison,obtient une voix,Bernadette Croon, 55 ans, deVilledieu, obtient trois voix.Le montant du loyer est d'environ1 700 F par mois.

    D u r a b !( M i a m m i a m ? )

    Extraits du Journal Officiel n292du 16 dcembre 2005 page 19 347

    Loi n 2005-1563 du 15 dcembre 2005prorogeant la dure du mandat desconseillers municipaux et des conseillers

    gnraux renouvelables en 2007.L'Assemble nationale et le Snat ontadopt. Le Prsident de la Rpubliquepromulgue la loi dont la teneur suit :Article 1Par drogation aux dispositions de l'articleL. 227 du code lectoral, le renouvellementdes conseils municipaux prvu en mars2007 se droulera en mars 2008.

    M a i s o n G a r c i aLa salle est pratiquement termine.Quelques finitions de peinture, car-relage et lectricit doivent tre faitsavant la fin de l'anne. Les pro-blmes poss par EDF qui nerpond pas aux demandes de lacommune, le dpt de bilan de l'unedes entreprises et les normes descurit sur les produits ont provo-

    qu les tout derniers retards. Lamise niveau des abords se termi-nera probablement dbut janvier.Une partie de l'quipement intrieura t achete. La salle est donc bien-tt oprationnelle mais pour trevritablement utilise il faudraattendre le passage de la commis-sion de scurit.La Gazette et le club des Anss'taient associs pour organiser unspectacle ensemble, un dimancheaprs-midi. La date prvue initiale-ment, le 5 fvrier, semble trop pr-coce. Michel Coulombel suggre deretarder le spectacle et de profiterde cette manifestation pour inaugu-rer officiellement la salle le mmejour.

    Yves Tardieu

    A C T I V I T S E T A C T E U R SU n m t i e r c o n n a t r e : m d i a t e u r

    Chacun d'entre nous peut tre unjour confront des problmesavec des parents, des voisins, desfournisseurs, des administrations, Quand ils deviennent trop diffi-ciles rgler, un mdiateur peuts'avrer utile. Il y a plusieurs statutsde mdiateurs. Parmi ceux-ci :- le mdiateur de la Rpublique etses dlgus dpartementaux quiinterviennent dans les litiges avecles administrations ;- les mdiateurs institutionnels (ser-vices publiques) ;- les mdiateurs d'importants orga-

    nismes (France Inter, RATP, assu-rances) ;- les mdiateurs judiciaires etpnaux ;- les mdiateurs familiaux quiconseillent les membres d'unefamille ,- les mdiateurs indpendants quiont une comptence polyvalente ;

    Nous avons rencontr Laurence deMoustier, installe Villedieudepuis 4 ans, qui a t forme cette activit qu'elle exercera en tantqu'indpendante ds l'anne pro-

    chaine.

    Claude Briot : Quelle est l'actiond'un mdiateur sollicit pour rgler undiffrend ?Laurence de Moustier :Privilgier le dialogue l'affronte-ment, envisager une inimagi-nable discussion avec l'Autre quine veut plus rien entendre ni com-prendre La mdiation proposeune trve au milieu d'unchamps de bataille et permet debtir les conditions d'une ententeacceptable pour chacun.

    C.B : Qui est susceptible de recourir la mdiation ?Laurence de Moustier : Toutepersonne implique dans unconflit, qui n'arrive pas le

    rsoudre par elle-mme et se trouvedonc dans une situation de blocagedevenue insupportable ou nfaste.Relations avec ses voisins, relationsde couple, relations sociales, conflitsdans l'entreprise avec sa hirarchieou entre diffrents services, harcle-ment moral, conflits entre associs,factures impayes, autantd'exemples o la mdiation peutintervenir pour rtablir une qualitrelationnelle entre les parties enopposition. La mdiation peut aussitre utilise pour faciliter l'avance-ment de projets collectifs, souventbloqus ou retards, par des prisesde position trop tranches.

    C.B : Qu'apporte le mdiateur dans cessituations ?Laurence de Moustier : Son ind-pendance : extrieur au conflit, il neprendra parti ni pour l'un ni pourl'autre. La confidentialit fait aussipartie de son code de dontologie.Le travail du mdiateur est d'appor-ter chacune des parties en conflitun cadre et une mthode qui leurpermettent, dans un premier temps,de voir la situation avec plus derecul. Le mdiateur coute ce qui estdit (et parfois ce qui ne l'est pas !),analyse les mcanismes qui ontconduit au conflit et amne les per-sonnes une comprhension deleur dsaccord.

    Une foisle dialo-gue r-tabli, lemdiateure x p l o r eavec lesparties lesdiffren-tes pistespour r-gler le dif-frend sans imposer lui-mme desolution. Car le succs de la mdia-tion dpend en effet de l'implicationdes parties dans le processus. C'estlibrement que les parties entrepren-nent une dmarche de mdiationavec la facult de s'en retirer toutmoment.

    C.B : Concrtement, comment cela sepasse-t-il ? Quel avantage a-t-on recou-rir la mdiation ?Laurence de Moustier : Prenonsl'exemple d'un couple ayant dcidde se sparer. Ils ont deux enfants,une maison et tiennent un commerceensemble. Leur relation s'est dgra-de au point de ne plus pouvoir separler, pourtant ils doivent penser comment grer leurs intrts com-muns au-del de la sparation :enfants et biens matriels.Les juges ou les avocats peuvent-ilstout rgler leur place ? Auront-ils

    Enfin ! nous avons obtenu la sparationde biens des deux poux.Il tait temps, le procs les a ruins tousles deux.

    Honor Daumier

    C H R O N I Q U E M U N I C I P A L E

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 11

    Je me rappelle le jour de larentre comme si c'tait hier.a y est, aprs une anne deformation bien remplie l'Institut universitaire de for-mation des matres, j'taisenfin une VRAIEMATRESSE. Oui, seule-ment ma nomination ne s'estpas droule comme jel'avais rv Moi qui esp-rais commencer ma carrireen maternelle, voil que jeme retrouvais para-chute dans un ins-titut mdico-duca-tif (IME) pourenfants dficientsmentaux avectroubles lgers duc o m p o r t e m e n t ,pour des garonsentre douze et dix-neuf ans ! Durdur ! Certes, l'adap-tation fait partieintgrante du mtier d'ensei-gnant, mais je n'avais pas tforme pour travailler dansl'enseignement spcialis.

    Finalement, aprs trois moiset demi, je suis dcide re-signer l'anne prochaine.Tout d'abord parce que je merends compte aujourd'hui dela chance que j'ai d'exercer laprofession que j'ai toujoursrv de faire. Ensuite parceque les lves me rendentbien les efforts que je pro-duis au quotidien.J'ai deux classes ma charge :les premire (garons de trei-

    ze-quatorze ans) et les qua-trime annes (garons dedix-sept-dix-neuf ans). Lapremire anne est celle ducommencement des ateliersprofessionnels (maonnerie,peinture en btiment, soudu-re), et en quatrime anne,une partie des lves passeun diplme quivalent auCAP.L'IME fonctionne donc surle principe de l'alternance

    entre enseignement scolaireet professionnel.Il est vrai que les garonssont difficiles mais, quand onconnat leur pass familial,on comprend plus facile-ment certains comporte-ments. Alors, en plus desbases scolaires essentielles leur avenir professionnel etsocial que je me dois de leurdonner, j'essaie de leurapporter un maximumd'coute et d'amour. Audbut, je me disais que le faitd'tre une femme dans unmilieu d'hommes allait treun dsavantage pour moi. Et

    finalement, cela s'avre treun atout. Eh oui, messieurs,un peu de tendresse dans cemonde de brutes ! Quimieux qu'une femme peutl'apporter ?A propos d'amour, mme simon travail comporte uncertain nombre de frustra-tions, il m'a permis de medcouvrir pleinement et d'enapprendre plus sur le genrehumain. Ce que je voulais

    faire parta-ger aujour-d'hui, c'estque cesgamins quel'on rejettes o u v e n ttrop facile-ment sonten fait desenfants enmal d'amouret en man-

    que de repres sociaux. Et siun jour vous tombez sur l'und'eux, essayez de le com-prendre avant de le juger.

    Dans la vie, donner est uneimmense satisfaction, que cesoit des proches ou mme des personnes qu'on neconnat pas. C'est la leon queje retiens de cette exprience etque j'ai envie de transmettrepar le biais de La Gazette quej'ai dcouverte en arrivant, il y apeu de temps, dans ce villagebien agrable qu'est Villedieu.

    Elen Bornic

    L e c u r d E l e n A u P a l i sOriginaires de Normandie, Fabrice Dubuc et Elen Bornic viennent de sinstaller Villedieu. Lui travaille Vaison-la-Romaine elle Pont-Saint-Esprit. Ils ont particip llaboration de ce ce numro de la gazette. Elen est institutrice mais pas tout faitcomme les autres. Nous lui avons demand de parler de son travail.

    une vision globale de leur situationfamiliale et conomique ? Le juge-ment qui sera prononc sera-t-ilencore applicable plusieurs annesaprs, alors que les enfants aurontgrandi ? l'inverse, le mdiateur peut lesaider rtablir les conditions d'undialogue. Aprs avoir mis des motssur les motifs de leur dsaccord, ilspourront envisager plus sereine-

    ment les conditions de leur spara-tion pour prserver leur responsabi-lit parentale et parvenir unerpartition des biens qu'ils aurontchoisie eux-mmes.La mdiation peut faire gagnerbeaucoup de temps (et d'argent),viter des procdures longues,pnibles et dont le jugement, renduplusieurs mois ou annes aprs lasparation, pourrait ne plus

    rpondre la situation prsente.Mais c'est aussi une dmarche quidemande l'adhsion, l'engagementdes personnes. Or, il est parfois plustentant de se dbarrasser d'un pro-blme en le confiant des experts(avocats, notaires, juges), que derechercher construire un accordavec l'autre.

    C.B : En quoi consiste un accord demdiation ? quelle valeur a-t-il ?Laurence de Moustier : En fin demdiation, les deux parties peuventsigner un protocole qui rsume lespoints d'accord parmi les dsac-cords. Cet crit engage les partiesmais ces dernires peuvent choisirde faire valider son contenu par unconseiller juridique.

    L es Amis de l'cole du Palis taient runis l'espa-ce culturel le dimanche 11 dcembre. Jeux decartes, scrabble, trivial poursuit ont occup les diff-rents groupes, jeunes ou moins jeunes. l'heure dugoter, les rafrachissements ont accompagn lesoreillettes et autres prparations maison dans labonne humeur.

    Vers 18 heures, Rene Biojoux, des Amis de l'cole duPalis, prsentait son livre intitul L'cole du Palis ,aboutissement de trois ans de recherches. Les invi-ts se joignaient aux joueurs pour dcouvrir le nomdes enfants qui ont frquent cette petite coledepuis son ouverture en 1887. Certaines familles yont toujours un des leurs !

    Irne Millet reprsentait Pierre Meffre retenu pard'autres obligations. Si Claude Haut tait excus,son pouse tait l. Dans le public, on pouvaitreconnatre Jean-Bernard Plantevin, Paul Peyre,Jean-Louis Ramel, d'anciens lves ainsi que denombreux Vaisonnais.

    Le livre est propos un prix prfrentiel de 25euros jusquau 15 mars et de 35 euros aprs. Ildevrait tre disponible au dbut du deuxime tri-mestre.

    Si vous tes intress, vous pouvez contacter :Brigitte Rochas au 04 90 28 95 04 ou Rene Biojouxau 04 90 28 74 34

    Brigitte Rochas

    A C T I V I T S E T A C T E U R S

    Rene Biojoux prsente Sabine Garagnonla maquette de son ouvrage

  • N ous avions sept nouvelles ttes reconnatre.Au 1er rang, 2e en partant de la gauche,Michle Tardieu (Mison). Elle est la sur jumelledAnnie Tardieu que nous avions dcouverte la der-nire fois. Elle tait galement professeure de com-munication-bureautique, au lyce professionnel deSaint-Cyr dans lIsre, mais elle est la retraitedepuis octobre.Au milieu du 2e rang, Michel Dieu tait le petit visa-ge joufflu de 1953. Il est aujourdhui postier mi-

    temps, jardinier (tout le monde peut admirer sonjardin en arrivant Villedieu par la route de Roaix) mi-temps, papy mi-temps et accessoirement pr-sident de lassociation paroissiale. On le voit,comme Csar et ces quatre tiers, Michel une drlede conception des demis.Toujours au 2e rang, le trs beau fris de 1953 taitTho Blanc qui ntait pas sr de se reconnaitre.Seul paysan rsidant Saint-Claude, il ne parle pastrop de la retraite mais doit y penser.. On nest pas

    prsident de La Prvoyante (la socit de chasse) pourrien...Au 3e rang compltement droite, Roger le Z Tortel a laiss pousser sa moustache depuis. Il a falludes ruses de sioux pour le prendre en photo mais lesreporters de La Gazette ne lchent jamais le mor-ceau.Au 4e rang, juste derrire le Z, on devait recon-natre Adeline Mauric. La plus jeune des filles deMarthe et Raymond Mauric, elle a suivi la trace de

    ses parents. Institutrice Bollnepuis Vaison, elle est retraitedepuis 2001.Au dernier rang, la plus grandeet la plus age sur cette photo,Nicole Barre (Favergeon), unede celles qui a rcolt des prunesun dimanche, il y a peu. Sinon,elle marche beaucoup et arpentesans relche les D 7, D 51, D 75sans parler des chemins vicinauxet des chanses de vigne..Au dernier rang galement,Denise Cornud (Nicolas). Aprsavoir t institutrice dans largion parisienne, elle est dsor-mais la retraite et habite Beaumes de Venise.Avec les sept nouvelles ttes ci-dessous, nous continuons complter cette photo.

    Yves Tardieu

    La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 12

    C O N N A I S S O N S - N O U S B I E N N O T R E V I L L A G E ?L e j e u d e s 7 e r r e u r s ( s u i t e d e l a s u i t e )

    C a r m e n t r a n

    L e mari de la photo mystre du n34 tait comme on levoit Marcelle Roux. Son pouse tait le postier delpoque, Michel Colombet. Ces photos, prtes par GeorgesLouis, sont celles du Carmentran de lanne 1980 et il y en adautres. La Gazette prpare une srie darticle sur ces ftes dela fin des annes 70 et dbut des annes 80. Elle sollicite tousles documents et tous les tmoignages possibles. La premirephoto a t prise dans la cour de Delma et Raymond Joubert,point de dpart du cortge vers la place o le procs a eu lieu.La deuxime a t prise La Magnanari o se droulait le repas.On voit que nos maris avaient dj procr et que les chouxjouaient encore un rle dcisif cette poque lointaine o leportable et leuro nexistaient pas. A larrire plan de la photo,on reconnait Raymonde Tardieu et Fids Ayme.A suivre.

    Y.T.

  • 1. ferronnier : Jol (Fauque) 2 .un monsieur souvent cit dans La Gazette :Bernard (Barre)3 .le Parisien gentleman-farmer : Jean Marie(Dusuzeau) 4 .jamais l : Lionel (Lazard)5 .le frre du ferronnier : Grard (Fauque)6 .le Corse : Jean-Claude (Raffin) 7 .le mousse : Nicolas (Joubert)8. se promne en tracto-pelle : Sbastien (Ably)9. poux dune frache retraite du commerce :Pierre (Marcellin)10. fait louverture du bar : Huguette (Vial)11. une blonde qui vient dailleurs : Tess (Lazard)12. lcossais : Graham (Yeats)13. compagne du joueur dchecs : Annie(Charasse)14. le prof : Yves (Tardieu)15. le Suisse : Michel (Amiguet)16 .il se dit peintre : Nol (Magne)17 .la Bretonne : Valrie (Lebreuvaud)18. viticulteur la retraite : Alain (Martin)

    19. postier la retraite : Ren (Kermann)20. il fait des livraisons en gros : Franck(Magne)21. dit le Portugus : Gilbert (Nunez)22. Mieux : Marcel (Charasse)23. ex-commerante : Aline (Marcellin)24. Trottinette : Marcelle ( Roux)25. Chose : Bernadette (Croon)26. crte : David (Magne)27. joueur dchecs : Denis (Tardieu)28. tenait une boucherie : Marie (Barre)29 mre de Matteo : Laure (Ably)30. oiseau :Julien (Moinault)31. lEspagnol :Antoine(Martinez)32. actif au comi-t des ftes :Michel ( Muller)

    La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 13

    P A T C H W O R K

    L e t r o u d e l a s c u , b i s

    L e s p r n o m s m l s

    L t o n n e m e n t e t l a c u r i o s i t

    E c h e c s e t s u d o k u

    Traduttore, traditore(1)

    Quand j'allais l'cole, on me faisaitfaire des problmes de bassins quis'emplissent d'un ct et se videntde l'autre. Ceci est peut-tre bienpour vous enseigner le calcul, mais,dans la pratique, c'est un peunigaud.Les nigauds ne sont pas tous mortset il y en a encore assez parmi lesautorits qui dcident si les mdica-ments sont efficaces ou non. Jugez-en :Tous les ans, j'attrape deux ou troisbronchites. Je vais chez le mdecin(vingt euros chaque fois) qui meprescrit des antibiotiques et du siropexpectorant. Les antibiotiquesm'puisent sans compter que lesmicrobes deviennent rsistants et le sirop m'engorge. Jusqu'au jouro quelqu'un m'a dit : la place dea, prenez de l'Escupimist(2) .J'essayai, c'est vrai qu'il tait plusfacile de me dsencombrer lesbronches et que, sans antibiotiques,

    mme avec 39 de fivre, j'tais enpleine forme.Puis, une amie me dit : Ma mreprend du Vidostim(3) et dsormaisn'a plus de bronchite .Quand j'ai demand au mdecin deme prescrire du Vidostim, il s'esttonn : N'avez-vous pas eu debronchite l'an pass ? . Que si !rtorquais-je, mais je ne suis pasvenue vous voir . Il ferma son becet prescrivit le remde. Je passai l'hi-ver sans rien attraper.Aussi, l'autre jour, j'allai chez lepharmacien pour en acheter. Il medit qu' la fin du mois d'octobre il neserait plus en vente.J'avais entendu dire que nombre demdicaments n'taient pas jugsassez efficaces et qu'ils ne seraientplus rembourss. De l les suppri-mer compltement Il est certainque de pauvres gens n'auraientpeut-tre pas pu payer les vingteuros que cote le traitement dequatre botes et que, s'il en est quipeuvent payer, cela constitue une

    mdecine deux vitesses. Je croisplutt que a fait une mdecine enpanne.Ainsi, prsent, pour se soigner, aulieu de dpenser (le malade ou lascu, plus la mutuelle) vingt eurospour toute la mauvaise saison, il fau-dra au moins : vingt euros pour lavisite, plus douze euros, peu prs,pour l'antibiotique, plus cinq eurospour le sirop (environ), s'ils ne lesuppriment pas, soit trente-septeuros, multiplis par le nombre defutures bronchites. Faites le compte.Je me pose la question : ces remdes(et bien d'autres, peut-tre troiscents) sont-ils aussi peu efficacesqu'ils le disent ou bien, encore unefois, s'agit-il d'une histoire de profitpour quelques-uns qui se fichentdes malades du moment qu'ils s'em-plissent les poches ?

    En tout cas, ce n'est pas comme aque le trou de la scu. sera sur lepoint de se boucher. La solutionpropose ressemble fort au probl-

    me cit plus haut et j'ai peur que lerobinet par o s'coulent les rem-boursements de la scu. soit tou-jours plus ouvert que celui qui laremplit coup d'conomies debouts de chandelle.

    (1) Aphorisme italien qui se traduit par : traducteur, tratre.(2) Crachat doux . Il s'agit l'vi-dence d'un nologisme de l'auteur.On comprend qu'elle prcise parune note que ce n'est pas le vrainom du remde expectorant.(3) Le radical vido renvoit vie , la terminaison stim estplus obscure pour le traducteur.Peut-tre l'auteur a-t-elle voulu sug-grer l'ide de stimulation par uneapocope et une aphrse du terme estimulacioun ? Le Vidostim serait donc un mdicament qui sti-mule la vie au contraire des anti-biotiques qui, comme leur nom l'in-dique, s'opposent la vie .

    T.d.c.-T.d.v.

    Les blancs fontmat en deuxcoups :1.D a4 + R e4.2.D f5 chec etmat.

    Ou bien :1. D a4 + R c42. D b5 chec etmat.

    Une grande innovation dans le numro 35... Pour la premire fois nous donnons la solution de nos jeux du numro prcdent ! Pour lemme prix, nous offrons une traduction du texte de Paulette Mathieu en provenal. Plusieurs lecteurs nous lont demande. Cette tra-duction na pas t relue par lauteur du texte.

    1J O A R E A L A U 13A N N 18A L A L I N E L R E

    L E N D 6J N C E D 14Y E I 19R N I 23A E L 27D E U A

    2B E R 3J S A L 8S E V E S E N E C E L E H N 29L

    M N A E I C O A B 15M I C 20F 21G I R E T N C E I

    A R I E 7N I T S 11T L E H R B L A E T I I U L

    N O I 4L N E E S E E I R A E R 24M D A S 32M 30J E

    E L 9P I E R R S 10H 16O E E N K T E R N 28M A I N

    E 5G E T T E U G U N L L 22M A R 25B D I I R O T

    R A R D 12G R A H A M 17V A L E C 26D A V E 31A N

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 14

    Q uun Parigot propose une recet-te dentrecte Bercy ou de ttede veau dans La Gazette, publicationvilladenne, pourrait passer encore,mais quil dtaille le mode de confec-tion de paquets marseillais relve duparadoxe et, peut-tre mme, de laprovocation. Cependant, en un autretemps, jai dispos dune caution,celle de Michel Lazard (1943-1997)dont personne ne peut dire quil nap-prciait pas la bonne chre ou quillsinait sur la qualit des produits ouquil manquait de soin dans la ralisa-tion des travaux quil entreprenait. Ila, en quelques mmorables occa-sions, prsid la prparation destripes et, bien sr, leur consomma-tion en ma compagnie.Il faut des pieds dagneau, deux parconvive, des paquets, quatre par per-sonne, et puis un pied de veau pourtous afin den rajouter dans lemoelleux.Pour confectionner lespaquets de panse demouton (on dit ventre souvent et gras double entermes culinairesconsacrs), il fautcompter sept ou huitpaquets par ventre.Prvoir galement dulard gras et du petit sal.Tout cela, on le trouve chez le bou-cher. Superglu de Vaison aussi,hormis lt, mais avec Mitche, onallait plutt chez Espieu, boucher Grillon, bourg dabattoirs (dernirestation vauclusienne avant le chteauglacial du gendre qui appartenait augratin dauphinois de la marquisepistolire). Tlphoner au 04 90 3556 92 pour commander.Pour les lgumes : carottes,poireaux ; pour les fruits : tomates, etpour lail, avec Michel, nous deman-dions Bichon. Pour les herbes :ciboulette, cerfeuil, persil, nous nousadressions Olga Marcellin ou Marie Barre. Pour le thym et le lau-rier, on allait au jardin. Il faut aussi duvin blanc sec que nous a souventfourni Aim Barre. Quant la grossemarmite, la Magnanari y pourvoyaitgrce la complaisance dArmelleDnraz. Pour le reste, trpied,auvent cause de la bise qui pourraitteindre le gaz, planche dcouperde Georgette Lazard, ficelle alimen-taire, couteaux biens affts, cognac,ou armagnac, ou marc, girofle, sel etpoivre, on se dbrouillait avec leconcours dHuguette Vial.Les pieds et les ventres sont livrslavs, bouillants et blanchis. a ne

    sent pas trs bon. Si lon dsire lesconserver frais durant quarante-huitheures avant de les prparer, on peutles plonger et les laisser dans de leaufroide bien vinaigre.

    Prparation des pieds :ter le gros os de chaque pied enincisant le tendon, puis en luxant lar-ticulation. Cest un coup prendre.Au cinquantime pied, on fait acomme un pro.

    Confection des paquets :- Dcouper les panses en trianglesdenviron neuf centimtres de ct,rserver les chutes.- Prparer la farce en hachant au cou-teau le petit sal, trs finement lail etle persil et les chutes de panse.Goter avant de saler (attention aupetit sal dj sal) et poivrer au got.Y ajouter de la ciboulette et du cer-feuil cisels, sachant que ces derniers

    ingrdients sont rarement cits dansles recettes authentiques. Bien mlan-ger.- Placer lquivalent dune grossecuiller caf de farce sur un trianglede panse prs de la base. Replier le tri-angle sur lui-mme pour enfermer lafarce en rabattant les angles situs duct de la base. Maintenir en forme lepaquet ainsi constitu en le liant avecun morceau de ficelle alimentaire.Vous ne trouverez plus les petitsboyaux qui permettaient, quand lesabattoirs les conservaient, de fermerles paquets avec un lien consom-mable. Certaine, et non des moindresbouchres, pratique une incision danslenveloppe du paquet et y introduit lapointe du triangle, comme une lan-guette de fermeture.

    Prparation de la cuisson :- Faire fondre dans une pole le lardgras et y faire revenir les oignons puis

    les carottes et les poireaux coups enmorceaux.- Dans la grosse marmite placer,selon la taille dicelle, une soucoupeou une assiette en porcelaine pourviter toute adhrence des tripes avecle fond ;- Y introduire les lgumes et le lard,puis les paquets de tripe, les piedspuis les tomates bouillantes, peles,coupes en morceaux et ppines(on peut charger en tomate enajoutant du concentr, au got), lebouquet garni, la girofle rduite enpoudre, de lail cras, enfin le pied deveau.- Mouiller avec le vin blanc, lebouillon ou le fond de veau. Ajouterle cognac ou larmagnac sinon lemarc. Le niveau du liquide doit noyerle pied de veau.

    Cuisson :- Couvrir la marmite, faire partir sur

    feu moyen et rduire ds la premiremanifestation dbullition. Fairemijoter huit heures : bleup,bleup , la rigueur : blop,blop .- Laisser tidir, rserver les paquets etles pieds. a commence sentir unpeu bon. Passer la sauce, la dgraissersoigneusement. Au besoin utiliser lerfrigrateur avant denlever lacouche de gras qui surnage.- Garnir nouveau la marmite avectripes, pieds et sauce en prenant soin,au pralable, de replacer au fond las-siette en porcelaine.- Cuire petit feu durant deux quatre heures et sassurer que la saucese rduit la bonne consistance, entant le couvercle si ncessaire- Rectifier lassaisonnement. La sauce demande tre un peu releve.

    Dgustation :- Prparer des pommes de terre la

    vapeur ou en robe des champs oumieux, les cuire avec une fraction dela sauce.- Servir boire selon le got desconvives, servir les tripes. Rien quelodeur, cest le pied !

    Proportions :Cest le point dlicat de la recette. Lespieds et paquets marseillais ne sontpas un plat prparer en petite quan-tit. Prvoir au moins pour douzepersonnes mme si ce plat est un peufastidieux confectionner. Il nestquand mme pas trs cher mais long cuire (on peut commencer la fteds la prparation). Il est encoremeilleur rchauff (laisser bouillir unevingtaine de minutes chaque fois,car il sagit de tripes). Cest encoretrs bon aprs conglation des exc-dents.

    Risquons-nous proposer des quan-tits pour vingtpersonnes :quarante piedsdagneau, dixventres, un piedde veau.

    Pour la farce :Une livre etdemie de petit

    sal ou de jambon blanc, trois bou-quets de persil, trois bouquets deciboulette, trois bouquets de cerfeuil,quinze gousses dail, sel poivre, ficel-le de cuisine, dite ficelle alimentaire.

    Pour les lgumes :Une livre de lard gras, douze oignons,huit carottes, quatre poireaux.

    Pour la sauce :Dix ou douze tomates, une petitebote de concentr de tomate, troislitres de vin blanc sec (mais pas nim-porte quoi), deux litres de fond deveau ou de bouillon, vingt centilitresde cognac, darmagnac ou de marc,un bouquet garni, de lail, de lagirofle, du poivre moulu, du sel.

    Pour la cuisson :Une marmite de vingt litres ou plus.Et puis, si je prparais des paquetsdemain, jajouterais peut-tre lafarce de lestragon, con ! Je suismme persuad que Michel nhsite-rait pas.

    Jean Marie Dusuzeau

    P i e d s p a q u e t s . . . h u i t a n s a p r s !P A T C H W O R K

  • Selon un proverbe attribu nos amis d'outre-Quivrain(modifi par un conducteur decamion bleu) : Neige en Provence,Nol en dcembre et Paco Rabanne comme concluait Michel Colucci.On pourrait dire aussi qu'aprs lesvendanges, la chasse, la taille desvignes et la cueillette des olivess'effectuent gnralement la finde l'automne et en hiver.

    C'est l que je veux en venir.Quand on travaille dehors par lestemps qui courent, on est gel .Si l'on dispose d'une bonnecouche de couenne ou si l'on secouvre de plusieurs paisseurs devtements isolants, on rsiste unpeu plus longtemps au froid.

    Nombreux sont ceux qui disent,d'exprience, qu'il est rare qu'ilgle quand la bise souffle maisque, cependant, l'on se refroiditplus vite par temps de mistral,mme bien emmitoufl. Pourtantle vent est la mme tempratureque l'air.

    Des tudes ont t menes afin demesurer l'effet rfrigrant des cou-rants d'air sur la pte humaine.

    Par exemple un vent de huit kilo-mtres par heure (soit de deuxdegrs Beaufort)(1) provoquera un

    refroidissement, que l'on pourraitqualifier de physiologique, d'un deux degrs par rapport la tem-prature sous abri.

    Un vent de seize kilomtres parheure (soit de trois degrsBeaufort)(2) provoquera un refroi-dissement de six degrs pour unetemprature au-dessus de zro, etde neuf degrs pour une tempra-ture de moins sept degrs au ther-momtre.

    Un vent de soixante-huit kilo-mtres par heure (soit de huitdegrs Beaufort)(3) ce n'est pasrare dans les vignes de Villedieu provoquera un refroidissementde treize degrs pour une temp-rature de dix degrs, seize degrspour une temprature de quatredegrs(4), vingt degrs pour unetemprature de moins un degr,vingt-trois degrs pour une tem-prature de moins sept degrs,vingt-six degrs pour une temp-rature de moins douze degrs.

    Au del de soixante-huit kilomtrespar heure, l'accroissement de la vites-se du vent n'accrot plus le refroidis-sement. Notons enfin que si parvent faible ou nul, on se dplace sansabri aux vitesses ci-indiques, le ph-nomne est identique.

    La sensation semble vidente,mais l'expos chiffr un peu com-pliqu. Pour rsumer, disons querester dehors moins un degr parune bise de soixante kilomtrespar heure, c'est un peu commecouper les sarments de bouleau enSibrie par temps calme.

    Les tailleuses et les tailleurs, lescueilleuses et les cueilleurs, leschasseresses et les chasseurs ontbien du mrite quand a bouf-fe , mme par quatre degrs au-dessus de zro au thermomtre.

    Il leur reste toutefois la solution,dos au vent, de tailler en ptrolet-te, cueillir en patinette moteur oude chasser courre.

    T.d.c-T.d.v.

    (1)Deux degrs Beaufort(5) : lgrebrise.(2) Trois degrs Beaufort : petitebrise.(3) Huit degrs Beaufort : coup devent.(4) Et pourtant quatre degrs,mme par ouragan (plus de centdix-huit kilomtres par heure),l'eau ne gle pas.(5) C'est Sir Francis Beaufort(1774-1857), officier de la marinebritannique malgr son nom consonance bien de chez nous qui

    La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 15

    Horizontalement :

    I. Aprs-demain. Disparatre en mer.II. Ville des Pays-Bas. Non publi. Mot depeste.III. Veine. Lisire.IV. Bras de mer. Roseau.V. Paradis sur terre. Couverture d'or. Commedes vers.VI. Couleur. Nommer. Entre vietnamienne.VII. Garantie. Siffles.VIII. Utilis. La rgion PACA. Sitt.Ruisseau.IX. Poste la maison. Unique. Toc.X. poque. Saison. Deux points.

    Verticalement :

    1. Meneur. Indien d'Amrique.2. Couvre-corps.3. Prcises. Fin de messe.4. Prnom fminis.5. Notre monnaie. Rivire d'Afrique.6. Canard. Plus.7. tre lent. Fer ondul.8. Desse marine. Crmonial.9. Moulure sur les artes d'une vote.Coordination.10. Cube. Note. Svre.11. Pice. Appel.12. Plus. Dshabills.13. Douze mois. toi.14. Branch. Partie du programme d'un spec-tacle.15. Pas commun. Pratique sur un objet unmouvement d'aspiration.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    L e s m o t s c r o i s s d e B e r n a d e t t e C r o o n

    F a i p a s f r e , m a i b o u f a

    a invent non pas le fromage mais l'chelle.Certains disent que c'est Richter, mais lui, je crainsqu'il nous fasse trembler.

    E c h e c s

    Les blancs jouent et font mat en deux coups

    P A T C H W O R K

  • La Gazette - n35 - 3 janvier 2006 - Priodique parution et pagination irrgulires - page 16

    Lou pruni de moun jardin a rendouna aquest an. Ai quand memeagu uno pruno (viro La Gazetten34).La li es la li e fau ben que li crri(2)

    escoulri passon. Soulamen la li espr touti e aquli quan aganta li ver-bau ron pas li soulet estaciounaounte fau pas. E ac countunio...Despii que man empega la pruno , marque li numero dem-matriculacioun di veituro que soundavans moun oustau e la davalado(vau pas vire dins lis utri carriro).Ni a deja 25 de marca e, encaro, iu aben de cop ounte siu pas aqui pr livire, o ben plu e vole pas mebagna. Sus li 25 ni a uno qua passala niue au mens tres cop : parei quesabi pas quro interdit (de segurdevi stre countent datrouva deplao pr se gara e sro pas pausa laquestioun de saupre perqu). Despiique lan infourma, ven plus. Ni auno, tamben, qua estaciouno li 9, 14,15 e 16 de nouvembre.Sabe pas quau soun aquli veituro.Ni a que reston gaire e es belu degnt que venon just pr uno cou-messioun, mai dautre i soun unoouro de repas e mestounari pas quevengon vers aquu qua mes de pgedesrusca(3) davans si fenstro, dau-tant que i a de 26 que, de segur, sounpas destajan(4) de Vilodiu.Ounte soun li gendarme . Lis aijamai vist e si broudequin clavela(5)

    (se nen porton encaro) riscon pasdagouta Sant Laurens. Durien veniplus souvent : lou Gouver a besounde su.

    Dabord que ma veituro que fai pau pres un mtre de large empa-cho li crri de passa (en particuli loudimenche), alor quai vist ben de copli crri vira davans moun oustausenso que ma veituro li geinesse, mesemblo que la barraco di chichi ten ben mai de large, subretout emsoun envans(6). Me dires que, doutems de la festo vutivo, i a pas esco-lo ... es verai, mai i a li camioun deliuresoun quan tuti li peno doumounde pr passa.Aviu ben vugu leissa aquelo barra-co sinstalla davans moun oustaumeme se, tout au long duno sema-no, au gros de lestiu, me faulibarra mi fnestro pr mapara deloudour de la frituro.`Lou meseioun de la pruno mes restasus lestouma e, dabord que siandins li fru, vole pas que me prenonpr uno pro(7).Cercaran un autre endr pr la barra-co, belu en fao, sus lou mouce decarriro ounte lestaciounamen esautorisa pr la Coumuno (en enle-vant li pge).

    (1) lou meseioun : le noyau(2) li crri : les autobus(3) pge desrusca : tronc corc(4) estajan : habitant(5) broudequin clavela : souliersclouts(6) envans : auvent(7) pro : poire

    L o u m e s e i o u n (1)

    L a c r c h e d e J o s e t t e

    L e v i n s u i s s e

    L o u s u d o k u

    B r v e s d e c o m p t o i r

    Aprs la parution du vin Suisse entre les deux guerres (celles de1870 et 1914), le journaliste Tissot de La Gazette de Lausanne rpon-dit Raoul Ponchon, en vers. Bien entendu, si un de nos amis suisselit La Gazette, il peut nous offrir quelques bouteilles de vin helvtepour agrmenter les soires du comit de rdaction de notre petitjournal.

    Ren Kermann

    Monsieur Ponchon, dans son journal ,Dnigre les vins Helvtiques.

    Il faut croire que l'animalN'en a jamais bu d'authentiques.

    Il plaisante le Dzaley Et se gausse de nos Yvornes .

    Qu'il vienne donc dans nos caveaux,Tter un peu de nos bouteilles.

    Il verra bien si ses BordeauxValent le nectar de nos treilles.

    Il jugera si nos Cully Mritent ses calembredaines

    Et je l'attends aux clairs Vinzel Aux Fchy , au doux Villeneuve .

    C'est ce vin-l, mchant vantard, On en garde ici souvenance

    Qui jadis sauva vos lignardsPar Allemand chasss de France.

    (Tissot, Lausanne)

    P A T C H W O R K

    Un vgtarien qui bouffe uneplante carnivore,- c'est le monde l'envers.

    Il avait tout pour russir, il a toutrat.- C'est dj bien.

    Une fois n'est pas coutume.- Deux fois non plus.

    Depuis hier j'ai des fourmis dansles jambes.- Vous avez peut-tre un sucre

    dans la poche ?

  • La Gazette - n35 - Quartidi 14 nivse an CCXXIV - Priodique parution et pagination irrgulires - supplment scotcher

    S C O T C H E R S U R L E F R I G OD I M A N C H E 8 J A N V I E R

    1 7 h 3 0S a l l e P i e r r e B e r t r a n d e t c a f d u C e n t r e

    L O T O D E L A G A Z E T T ED e t r s n o m b r e u x l o t s e t n o s t r o i s g r o s l o t s :

    - u n e t l v i s i o n 5 5 c m l i v r e e t i n s t a l l e ,- u n e c o n s o l e d e j e u v i d o ,

    - l a c o r b e i l l e d e L a G a z e t t e .

    V o u s t e s t o u s i n v i t s r e m p l i r c e t t e c o r b e i l l e e n a c h e t a n t q u e l q u e c h o s e l p i c e r i e d u v i l l a g ep o u r l e m e t t r e d e d a n s e t c o m p o s e r u n t r s b e a u l o t . C o m m e l a n n e d e r n i r e , p o u r c e u x q u i n e p e u v e n t s e d p l a c e r o u q u i s o n t t r o p l o i n e t v e u l e n tb i e n p a r t i c i p e r p o u r a i d e r L a G a z e t t e , n o u s v e n d o n s d e s c a r t o n s q u i s e r o n t t e n u s p a r o r d i n a t e u r .N o u s n e f e r o n s p a s d e p o r t e p o r t e . S i v o u s s o u h a i t e z p a r t i c i p e r s a n s t r e l , v o u s p o u v e z a p p e -l e r l e 0 6 7 7 6 1 0 8 5 1 . L a i s s e z v o t r e n o m e t v o t r e n u m r o d e t l p h o n e s i n c e s s a i r e , n o u s v o u sr a p p e l l e r o n s .

    V E N E Z N O M B R E U X4 e u r o s l e c a r t o n , 1 5 e u r o s l e s 5

    O r e i l l e t t e s e t v i n c h a u d o f f e r t s l e n t r a c t e

    L e 1 5 j a n v i e r 1 8 h , l o t o d e l a S o c i t d e l e c t u r eL e 2 2 j a n v i e r 1 7 h , l o t o d e l A s s o c i a t i o n p a r o i s s i a l e

    L e 2 9 j a n v i e r , l o t o d u C o m i t d e s f t e s

    L e v e n d r e d i 3 f v r i e r 2 0 h 3 0 , l a s a l l e P i e r r e B e r t r a n d , a s s e m b l e g n r a l e a n n u e l l e d e L a G a z e t t e

    L a G a z e t t eL a G a z e t t e s o u h a i t e t o u s s e s l e c t e u r ss o u h a i t e t o u s s e s l e c t e u r s ,

    e t m m e c e u x q u i n e l a l i s e n t p a s p a r m i

    l e s 6 , 5 m i l l i a r d s d t r e h u m a i n s r e c e n s s

    p a r l O N U l e 2 0 d c e m b r e ,

    u n e t r s b o n n e a n n e 2 0 0 6u n e t r s b o n n e a n n e 2 0 0 6

    e t l e u r o f f r e c e t t e c a r t e d e V uc a r t e d e V u ( 3 6 2 6 0 )

    L e s c o t c h e r d u n u m r o 3 4 c o n t r e d i s a i t l a r t i c l e s u r l a p o s t e e n d o n n a n t d e m a u v a i s h o r a i r e s d o u v e r -t u r e . L a G a z e t t e p r i e t o u s c e u x q u e l l e a e n d u i t d e r r e u r d a c c e p t e r s e s e x c u s e s .

    L a P o s t e e s t o u v e r t e l e s a p r s - m i d i d e 1 3 h 3 0 1 6 h 3 0 e t l e s a m e d i m a t i n d e 9 h 3 0 1 1 h 3 0