bulletin 50 csl
DESCRIPTION
Bulletin 49 CSLTRANSCRIPT
Bulletin d’information du Conservatoire des Sites Lorrains n°50 1
ESPACES NATURELS DE LORRAINE
Conservatoire des Sites LorrainsConservatoire des Sites Lorrains
Connaître, Protéger, Gérer, Valoriser les
Conservatoire des Sites LorrainsB u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n n u m é r o 5 0 - s e p t e m b r e 2 0 0 7
http://www.cren-lorraine.fr
Le Conservatoire des Sites Lorrains est membre de la Fédération des
Conservatoires d’Espaces Naturels
Pour la biodiversité, les étés se suivent et se ressemblent. Ainsi, quelques menues adaptations auraient suffi pour resservir ici l’éditorial de l’été 2006 : météo encore plus maussade, récriminations pyrénéennes antiours en lieu et place des soubresauts alpins antiloup, excès de la pêche aux anchois atlantiques se substituant aux tristes avatars du maigre cheptel relictuel de thon rouge méditerranéen… et leur florilège de déclarations souvent édifiantes. À cet égard, un sommet a sans doute été atteint en cette fin août par un ancien premier ministre. Invité matinal des ondes nationales1, cet expert expliqua sans sourire qu’il eut suffi de réintroduire une « espèce d’ours herbivore » au lieu de Slovènes carnivores pour éviter les problèmes de cohabitation ursine dans les Pyrénées… Stupides scientifiques qui n’y avaient même pas pensé ! Le clin d’œil est certes cruel. Le propos est surtout révélateur du niveau d’impréparation de nombreux élus pour traiter de thèmes aussi particuliers et nouveaux (pour eux) que celui de la biodiversité.Plus loin (?) de nous, on retiendra avec consternation l’annonce officielle et peu médiatisée de la « première extinction d’un grand vertébré depuis cinquante ans, et première espèce de cétacé disparaissant à cause de l’activité humaine »2. Au terme d’une campagne de recherche intensive, une équipe internationale a en effet confirmé ce 7 août la disparition du baiji, encore appelé localement « divinité du Yangtsé ». Pour les hydrobiologistes, le baiji, une des quatre espèces de dauphins de rivière de la planète, a été victime des conditions écologiques désastreuses imposées au fleuve ces dernières décennies. Bref, une victime du « miracle » économique chinois. En France où le déve
loppement durable fleurit dans tous les discours, voilà près de dix ans que les scientifiques n’ont plus trouvé de femelle d’esturgeon de la Gironde 3… et la consommation des poissons du Rhône est interdite sur 300 km !Pour sa part, la Lorraine donne dans le surréalisme. En début d’année, le site Natura 2 000 du plateau de Malzéville aux portes de Nancy subissait de graves dégradations. La mobilisation des naturalistes et la contrition embarrassée des responsables déclenchaient la promesse d’une restauration (!) et laissaient espérer un avenir meilleur pour Natura 2 000. Pourtant , quelques semaines plus tard, alors que le Conseil Régional faisait de la vallée de la Moselle sauvage (protégée depuis 1994 par le Conservatoire des Sites Lorrains) sa seconde Réserve Naturelle Régionale , une demande d’ouverture de gravière voyait le jour à son amont immédiat et en pleine zone Natura 2 000 ! En juillet, le commissaireenquêteur en charge du dossier donnait un avis favorable à la poursuite du projet, et on attend ces jours avec inquiétude les avis des services instructeurs de l’état…Aussi, en cette veille de « Grenelle de l’environnement », une question essentielle reste sans réponse. La gestion française de Natura 2 000 consistetelle à faire le minimum suffisant pour échapper aux foudres de la Commission européenne ou estelle porteuse d’une ambition réelle pour la diversité biologique ? Les faits apporteront des éléments de réponse dans les prochaines semaines…
Alain SALVI, Président1 - France Inter, matinale du 30/82 - Biology Letters du 7/8 ; The Independent du 8/8 ; Le Monde du 10/83 - Gilles Bœuf, www.Rue89.com 9/8
Actualité des départements
Observatoire des zones humides du Sud mosellan
La vallée de la Seille, vallée de l’or blanc.
Agenda - parutions
Photo : vallée de la Seille Anne Diss
Bulletin d’information du Conservatoire des Sites Lorrains n°502
ACTUALITE DES DEPARTEMENTS
Meuse
Meurthe-et-Moselle
La Chambre d’Agriculture de la Meuse et le CSL s’associent pour la tourbière de Chaumont-devant-Damvillers.
En 2007, le Conseil Général de MeurtheetMoselle a renforcé son soutien aux actions du CSL. Les aides accordées pour 2007 s’élèvent à 60 000 €. Cette aide vient conforter le financement des plans de gestion, la gestion des sites et les actions de valorisation.
Pour la valorisation des Espaces Naturels Sensibles, le Conseil Général de MeurtheetMoselle s’est doté d’une charte graphique originale, ainsi que d’une charte signalétique spécifique pour les sites du Conservatoire des Sites Lorrains.Les panneaux, dérivés du mobilier actuel du CSL, seront désormais réalisés en chêne massif non traité et les visuels seront imprimés par un procédé Stratimage™. La pelouse calcaire de la Côte d’Urbul à CharencyVezin dans la vallée de la Chiers sera le premier site à profiter de ce nouveau « look » dès 2008.
La faune et la flore face au climatQuatorze capteurs de température ont été mis en place dans les différents milieux présents sur la réserve pour étudier l’impact du changement climatique sur la réserve. Six mesures de température seront enregistrées chaque jour.Ce dispositif a pour objectif de suivre les variations de température au fil des années et de corréler cellesci avec les comportements de la faune et de la flore.
Un minibus pour le CATTPDans le bulletin 48 nous vous annoncions que le CATTP Van Gogh s’est vu décerner le Prix Jean ROLAND lors du Congrès des Réserves Naturelles de France pour son aide à l’entretien des pelouses calcaires de Montenach. Ce prix a permis de contribuer à l’achat d’un minibus, notamment pour se rendre en chantier à Montenach.Le nouveau minibus a été inauguré le 26 juin 2007 par le service psychiatrique thionvillois du CHR MetzThionville en présence notamment de Christian SCHWOEHRER, Président de Réserves Naturelles de France, Véronique CORSYN, Directrice du CSL, Gérald LONGCHAMP, cadre infir-mier à l’origine du projet et des patients du CATTP. En psychiatrie tout particulièrement, médecins et personnels soignants font tout pour multiplier les ouvertures sur l’extérieur.
Nouveau départ pour la valorisation en Meurthe-et-Moselle
MEUSE
La tourbière alcaline de ChaumontdevantDamvillers et ses prairies s’étalent sur une surface de 79 ha. Elle est située
dans la dépression de la Woëvre, au pied des Côtes de Meuse. Le site figure parmi les 6 tourbières alcalines de Lorraine d’intérêt national à Européen.La présence de l’habitat de « tourbière basse alcaline à Laîche de Davall », en situation quasi exclusive pour la Lorraine, justifie son intégration au réseau Natura 2 000.La partie centrale de la tourbière a été acquise par le Conseil Général de la Meuse grâce au soutien de l’Agence de l’eau RhinMeuse. L’animation Natura 2 000 du site relève des compétences de la Communauté de Communes de la Région de Chaumont qui a lancé un appel d’offres pour la réalisation du document d’objectifs.Les interactions entre la gestion de la tourbière, les problématiques agricoles
en périphérie du site et les actions de restauration hydraulique prévisibles ont conduit le CSL et la Chambre d’Agriculture de la Meuse à s’associer pour la partie agricole (diagnostic d’exploitation et la mise en œuvre de Mesures AgroEnvironnementales territorialisées (MAEt), etc.) et à faire appel au cabinet d’expertise de Pierre GOUBET pour le volet «étude hydraulique». La réponse réalisée au titre des 3 structures a été retenue par la Communauté de Communes. Si le délai de réalisation est de 2 ans, les éléments du document d’objectifs concernant les contrats agrienvironnementaux devront être validés pour mars 2008, afin de permettre aux agriculteurs de contractualiser dès mai 2008.Ce partenariat avec la Chambre d’Agriculture de la Meuse laisse présager d’autres partenariats avec la profession agricole des 3 autres départements lorrains.
Moselle
Vosges
Assemblée Générale à Saulny
La Communauté de Communes des 3 Rivières (CC3R), compo
sée des communes de PlombièreslesBains, du Val d’Ajol et de Girmont Val d’Ajol, dans les Vosges méridionales, a initié un projet de préservation et de mise en valeur de son patrimoine naturel remarquable dans le cadre de la politique des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Conseil Général des Vosges.Pour l’accompagner dans son travail de réflexion, le CSL a effectué une exper
tise écologique, technique et financière nécessaire à la prise de décisions de la part des élus. Suite à cette étude, la CC3R a constitué un groupe de travail afin de définir les sites d’intervention et le projet pédagogique. Les différents propriétaires concernés ont été rencontrés par la CC3R, le CSL et le Conseil Général pour leur exposer le projet.Ce travail préalable va permettre la protection de 2 sites : l’étang le Villerain et le complexe prairial du BreuilHérival,
Les Espaces Naturels Sensiblesde la Communauté de Communes des 3 Rivières
La commune de Saulny, représentée par son Maire, Gérard PACIEL, a chaleureusement ac
cueilli le CSL pour son Assemblée Générale le 21 avril 2007. Plus de 100 adhérents et partenaires se sont mobilisés pour la sortie de découverte de la Côte de Saulny, et surtout, pour témoigner de leur soutien au CSL.
Lors de l’Assemblée Générale, le Président Alain SALVI, a souligné l’implication des membres du Bureau et de l’équipe qui a permis de mener à bien le suivi partenarial, le programme d’actions avec un résultat financier excédentaire malgré l’absence de Directeur. Alain SALVI a également souhaité la bienvenue à la nouvelle Directrice, Véronique CORSYN, en poste depuis le 21 février 2007.
En parallèle, Alain SALVI a exprimé son inquiétude quant à la « marchandisation » de la Nature en raison des évolutions législatives en matière de marchés publics auxquelles les associations sont aujourd’hui soumises. Le Président a également rappelé qu’en matière de protection de la Nature rien n’est jamais acquis, comme en témoignent des projets de carrière et de canalisation sur la Moselle Sauvage qui compromettent gravement 5 années d’efforts pour la protection du site engagée grâce au programme Life Vallées Alluviales.
À l’issue de l’Assemblée Générale, Alain SALVI et Gérard PACIEL ont signé le bail emphytéotique de 33 ans qui concrétise la protection des 20 hectares de pelouses calcaires de la Côte de Saulny.
Les Administrateurs sortants Maurice BELVOIX (Maire d’Erstroff), Armand BEMER (VicePrésident Moselle), Pa-trice COSTA (VicePrésident MeurtheetMoselle) et Jocelyne PRUDHON (VicePrésidente Vosges) ont été réélus.
Afin de renforcer ses missions départementales Moselle et Meuse et ses missions de gestion et de valorisation, le Conservatoire des Sites Lorrains vient de procéder au recrutement de 6 personnes en 20062007.Anne DISS, chargée d’études Moselle centreMatthieu GUYOT, conservateur de la Réserve Naturelle Régionale de l’Étang d’AmelBenjamin FOX et Yann RIVIERE, techniciens de terrain à Montenach.Julie DESRUES, chargée d’études valorisation (ENS 88 et TanetGazon du Faing)Marie KIEFFER, chargée d’études animation et communication.Un conservateur de la Réserve Naturelle Régionale de la Vallée de la Moselle va très bientôt venir renforcer l’équipe.
Le Conservatoire s’agrandit
ainsi que la réalisation d’un projet de valorisation pédagogique sur l’ensemble des ENS du territoire de l’intercommunalité.Un projet de convention cadre entre la CC3R et le CSL est en cours d’élaboration. La convention cadre sera déclinée en conventions d’application avec les propriétaires des sites concernés.
Bulletin d’information du Conservatoire des Sites Lorrains n° 50Photo : Étang de Corfaing - E. Patte
Bulletin d’information du Conservatoire des Sites Lorrains n°504
Observatoire des zones humides du Sud mosellan
Des fonctionnalités qui comptentAujourd’hui, la dégradation des zones humides a un impact économique et social avéré.Ces milieux jouent un rôle capital dans la gestion de la ressource en eau : expansion des crues, prévention des inondations, épuration des eaux, effet d’éponge et stockage de grandes quantités d’eau, soutien des débits d’étiage, etc.Les zones humides sont de fabuleux réservoirs de biodiversité. Elles hébergent un tiers des espèces protégées en France et la moitié de l’avifaune. Plus de 40 % des espèces végétales leur sont inféodées.Depuis peu, le travail des économistes de l’environnement a permis de calculer le coût réel des services rendus par les zones humides. Le résultat est clair : mieux vaut mettre en œuvre des politi-ques de préservation des zones humides plutôt que payer le prix élevé des consé-quences de leurs destructions. En effet, on évalue à 11 500 milliards d’euros, les services rendus naturellement par les zones humides dans le monde !
Le contexte de l’ObservatoireDans le cadre du programme européen LEADER+ piloté par le Groupe d’Actions Locales (GAL) Moselle Sud, le CSL est maître d’ouvrage de l’Observatoire des zones humides du Sud mosellan (OZHSM). Ce projet reçoit le soutien financier de fonds européens, du Conseil Régional de Lorraine et de l’Agence de l’eau RhinMeuse (AERM). De nombreux partenaires techniques sont également associés : Parc Naturel Régional de Lorraine, DIREN, ONEMA (exCSP), DDAF, Fédération Lorraine d’Aquaculture Continentale (FLAC) et le Conseil Général de la Moselle.Le territoire concerné représente 229 communes, soit plus de 200 000 hectares répartis sur les arrondissements de Sarrebourg et de ChâteauSalins. 46 communes se situent au sein du Parc
Naturel Régional de Lorraine. Le territoire Sud mosellan est pourvu de quelques zones humides bénéficiant déjà de classements et inventaires, notamment un site RAMSAR (l’étang de Lindre), 9 sites d’intérêt communautaire (ZPS et ZSC) et une centaine de Zones Naturelles d’Intérêts Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). La connaissance
des zones humides ponctuelles reste cependant lacunaire. C’est pourtant ce maillage de zones humides dites « ordinaires » qui
assure les fonctions hydrauliques, notamment d’épuration des eaux, ainsi que le maintien de
la biodiversité.
L’objectif de l’ObservatoireL’objectif de l’Observatoire est
d’acquérir une connaissance quan-titative et qualitative des zones humi-des qui soit la plus exhaustive possible sur le territoire du GAL Moselle Sud.L’inventaire répertorie les mares prairiales et forestières, marais, tourbières, forêts humides, prairies humides, prés salés, annexes alluviales, zones de sources, plans d’eau et étangs.Il permet de disposer d’un outil de consultation efficace préalable à tout projet d’aménagement.Au terme de la phase initiale de l’inventaire, toutes les données sur les zones humides recensées seront consultables sur Internet : cartographies, caractéristiques hydrauliques, données patrimoniales (faune, flore, habitat), activités humaines, facteurs d’influences, statut de protection, fonctions majeures, recommandations techniques et menaces.Les données récoltées seront renseignées conformément à la récente base de données de l’IFEN (Institut Français de l’Environnement) associant le Ministère en charge de l’Environnement, le Muséum National d’Histoire Naturelle, les agences de l’Eau et les DIREN.L’Observatoire ne constitue pas un outil réglementaire opposable. Mais en tant qu’inventaire, cet état initial des zones
humides du Sud mosellan peut contribuer à augmenter l’efficience des services de l’État en matière de police de l’eau.L’inventaire a permis de découvrir de nouvelles stations d’espèces protégées et d’accroître la connaissance sur la répartition de nombreuses espèces.Enfin, l’évolution diachronique des zones humides pourra être mesurée grâce aux cartographies des habitats.Par ailleurs, les critères de sélection des zones humides dans le cadre de l’OZHSM ont été déterminés selon la dernière définition donnée par la loi relative au Développement des Territoires Ruraux (dite DTR).
Les premiers résultatsLe territoire est assez hétérogène en raison de la diversité des couches géologiques (grès vosgiens, calcaires du Muschelkalk, marnes du Keuper…). La diversité des substrats est à l’origine de la diversité des milieux naturels.À ce jour, on compte entre 1 300 et 1 500 zones humides sur le territoire de l’Observatoire, soit environ 2 à 3 % de sa surface, ce qui est dans la moyenne nationale. On considère que 10 à 20 % de surface d’un territoire en zones humides sont nécessaires pour que l’efficacité de leurs fonctionnalités soit optimale.Les premières analyses montrent que les mares prairiales sont les milieux les plus menacés. Elles ont régressé en moyenne de 30 à 50 %, parfois de plus de 80 % par endroits. Les prairies humides sont aussi menacées par le retournement en culture et par l’intensification des prati
Les zones humides ont longtemps souffert de dégradations (assèchements, pollutions, etc.). Plus de la moitié de leur superficie aurait déjà disparu depuis 1940 en France. Trop souvent considérées comme des espaces insalubres et
dépourvus de valeur, le manque de connaissances et une image galvaudée ont aggravé leur disparition. Pourtant, un territoire riche en zones humides et en nappes phréatiques comme le Sud de la Moselle, comprenant les Pays du
Saulnois et des Étangs, augmente son attractivité en mettant en valeur ces richesses.
La loi DTRDes évolutions juridiques récentes ont été adoptées en faveur des zones humides, et plus particulièrement au titre de la loi DTR : il s’agit de l’exonération de la part communale de la taxe foncière des propriétés non bâties –prés et landes– situées en zone humide.Il relève de la compétence des maires de dresser la liste des parcelles concernées avant de la transmettre aux Impôts. L’OZHSM répondra aux besoins des élus locaux pour identifier ces zones.
ques agricoles. La plupart sont dans un état dégradé. Les voiles de cours d’eau (mégaphorbiaies, etc.) sont également en déclin car les surfaces terrestres sont exploitées jusqu’au bord des cours d’eau. De même, les ripisylves sont très résiduelles ou lacunaires (cordon d’aulnes) et majoritairement très jeunes.
Communiquer pour sauver les zones hu-midesLe grand public est sollicité pour signaler l’existence de zones humides sur le territoire. Un site Internet (http://obser-vatoire.zh.free.fr), permet à chacun de signaler une zone humide. La distribution de plusieurs milliers de plaquettes,
coupons de signalisation et affiches ainsi qu’une campagne de presse a contribué à l’appropriation du projet par les citoyens, élus et acteurs locaux.
Des conférences ont également été organisées à Sarrebourg et à ChâteauSalins.Enfin, les résultats de l’Observatoire seront diffusés sur Internet via le Sys
tème d’Information sur l’Eau (SIE) de l’AERM.
Le dernier Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin RhinMeuse définit les grandes orientations pour les 15 prochaines années en matière de politique de l’eau. À travers ce SDAGE, l’AERM souhaite disposer d’Observatoire(s) des zones humides de chaque bassinversant de son territoire d’action.L’Observatoire des zones humides du Sud mosellan est, en ce sens, un projet pilote et fédérateur.
Rejoignez-nous sur :
http://observatoire.zh.free.fr
À l’Ouest, le paysage est largement dominé par l’openfield.Les zones humides sont devenues rares. Seuls la vallée de la Seille ainsi que quelques « lambeaux » sont épargnés.
Au centre, l’agriculture est partagée entre grandes cultures et bocages.Les étangs sont nombreux en raison du substrat calcaire argileux. Le patrimoine naturel comporte de nombreux éléments remarquables comme les prés salés et l’étang de Lindre.
Au Sud-Est, on distingue le massif vosgien.La pente est forte et le grès est perméable. Les zones humides sont localisées dans les fonds de vallées (Sarre Blanche et Sarre Rouge, Zorn…) et d’affinité plutôt acide. Quelques tourbières relictuelles subsistent mais la déprise agricole domine
un paysage en cours de fermeture. Les boi-sements marécageux (aulnaie, saulaie) sont très présents en fond de vallons.
Au Nord : les prairies naturelles et les marais alca-lins sont des composants majeurs du paysage (Francaltroff, Léning, Insviller, Honskirch, Fénétrange....)
La Rainette arboricole ou Rainette verte est un amphibien de petite taille (3,5 à 5 cm), de la famille des hylidés. Elle se distingue des grenouilles par sa couleur « vertpomme » et des « ventouses » à l’extrémité de ses doigts qui lui permettent de se fixer sur différents supports. Les mâles ont une gorge jauneorangé et fripée, alors que celle des femelles est blanche et lisse. Ceci est dû au fait que les mâles possèdent un sac vocal. Le chant nocturne des rainettes lors de la période de reproduction (miavril à fin juin) est caractéristique et puissant. Il rappelle celui des cigales et est audible à plusieurs kilomètres à la ronde.Espèce indicatrice d’une bonne fonctionnalité des zones humides, ses effectifs ont nettement diminué ces dernières décennies. L’espèce est aujourd’hui inscrite à l’annexe IV de la Directive Habitats.
En Lorraine, où la Rainette est présente dans la Woëvre et le Sud mosellan, la tendance à la baisse des populations est inquiétante. Le CSL a mis en place le programme « Rainette 2 007 » qui consiste à établir un état des lieux des populations sur le territoire de l’Observatoire des zones humides du Sud mosellan. Ce territoire a été choisi afin de valoriser les données acquises lors de l’inventaire réalisé pour l’Observatoire, mais aussi pour sensibiliser le public au danger de la disparition des zones humides à travers une espèce phare connue et appréciée de tous.Le suivi réalisé sur une centaine de sites prospectés par une méthode d’écoute a permis de dénombrer 35 sites où la Rainette est présente. Alors que l’espèce est très connue pour fréquenter des milieux tels que les mares, la majorité des sites occupés sur le territoire du Sud mosellan sont des étangs. L’espèce fait preuve dans certains cas d’un caractère pionnier très surprenant
comme le montre sa présence dans des “Points d’aspiration incendie”.Le programme définit une stratégie de conservation basée sur :• La détermination d’un réseau de si-
tes fonctionnels pour la Rainette et le maintien d’une connexion continue entre les différents noyaux de popula-tion,
• La reconnexion des populations iso-lées par l’intermédiaire d’une gestion des corridors écologiques,
• La création/restauration de milieux favorables.Pour plus de renseignements, téléchargez la circulaire 30 de la Commission Reptiles et Amphibiensh t t p: / /ba t ra c ho s . f r e e . f r / f i c h i e r s /Circulaire30CRAallegee.pdf
Rainette 2 007
Les entités territoriales et naturelles du Sud mosellan
La vallée de la Seille, vallée de ’’ l’Or Blanc ’’Château-Salins, Marsal, Salival, Salonnes… Que cachent ces noms de villages ou de lieux-dits du Sud mosellan ?
De petits cristaux situés le long de la Seille sont un indice de présence de l’or blanc. Le sel est en effet à l’origine de la richesse écologique, patrimoniale et culturelle de la vallée. Le patrimoine naturel des mares et prés salés continentaux de la vallée de la Seille et de la Nied est exceptionnel. À ce titre, elles ont fait l’objet d’une forte
mobilisation du Conservatoire et des acteurs de ce territoire depuis 1989.
Il y a 220 millions d’années la Lorraine est inondée par la mer germanique. L’actuel territoire de la vallée de la Seille est alors une lagune plate et monotone. Le niveau de la mer est peu élevé et la vie n’y foisonne guère. Les dépôts marins forment l’assise marnocalcaire du soussol. Il y a 200 millions d’années, le climat tropical favorise l’évaporation de l’eau et la cristallisation du sel jusqu’à transformer cette lagune en marais salant comme en Camargue. Les successions de couches de sel et de marnes atteignent une épaisseur de 150 m par endroits.
Le paysage de la vallée de la SeilleIl y a 12 000 ans, le lit majeur de la Seille se comble d’alluvions vosgiennes. Les coteaux calcaires environnants sont alors boisés.Il y a 3 500 ans, on commence à exploiter le sel par briquetage, poteries qui permettaient de faire évaporer l’eau salée. L’exploitation du sel par cette technique a duré jusqu’au XVIIe siècle et a nécessité beaucoup de bois de chauffe : les coteaux avoisinants sont alors déboisés. L’érosion qui résulte de cette déforestation a contribué au comblement du lit majeur de la seille en alluvions récentes.Avec plus de 2 000 000 de m3, les briquetages de la Seille sont les plus anciens et les plus volumineux d’Europe. Ils forment de véritables « collines » sur lesquelles des villages comme Marsal se sont développés pour former le paysage actuel de la vallée de la Seille.
Origine géologique du sel Une flore de bord de mer à 400 km du littoral !L’eau de pluie s’infiltre dans les fissures dans la roche calcaire des coteaux avoisinants. Au contact des couches souterraines, l’eau se charge de sel et remonte en surface par des sources artésiennes très salées au niveau de la vallée de la Seille. Au niveau de la source, la concentration en sel atteint 80 g/l. Cette salinité est 2 fois plus élevée que celle de l’eau de mer. Plus on s’éloigne de la source, plus la concentration en sel diminue. Une végétation halophile (qui aime le sel) de bord de mer s’installe de manière concentrique autour de la source en fonction de sa tolérance au sel et de l’humidité du sol. Les mares et prés salés abritent 12 plantes protégées en Lorraine dont 1 est protégée en France. Parmi cellesci, 4 sont particulièrement remarquables et menacées : la Salicorne de Vic, espèce endémique de VicsurSeille, le Buplèvre grêle, la Ruppie maritime et la Renoncule de Boudot.
Espèces halophiles strictes :Salicorne, Troscart maritime (protégés en Lorraine), Aster
maritime, Spergulaire maritime
Espèces halophiles tolérantes :Guimauve officinale, Jonc de Gérard.
Espèces indifférentes au sel :Roseau, Orge faux-seigle, Chiendent
Destructions importantes, superficies réduitesCes zones ont fortement régressé essentiellement dans le secteur de Marsal à ChâteauSalins. Dans ce secteur, on estime qu’entre 1967 et 2000, 1/3 des ha
bitats halophiles ont été détruits (passant de 430 ha à 270 ha). Les causes de cette régression sont variées : drainage, création de plans d’eau ennoyant, mise en culture, construction de routes, colonisation par le roseau. En complément de
la disparition de prairies salées, le paysage prairial de la Seille a été largement fragmenté. La zone Natura 2 000 de la vallée de la Seille présente aujourd’hui une superficie de 1 477 hectares dont 655 sont des zones halophiles.
Les prairies humides qui entourent les mares et les prés salés présentent également un fort intérêt ornithologique : outre la présence du Tarier des prés et du Courlis cendré, plusieurs mâles chanteurs de Râle des genêts ont été entendus en 2007.
Des oiseaux remarquables
Salicorne de Vic - D. Malick Jonc de Gérard - A. Diss Renoncule de Baudot - P. Richard Guimauve officinale - A. Diss
Râle des genêts - J.M. Bronner
Bulletin d’information du Conservatoire des Sites Lorrains n° 50
Paysage de la vallée de la Seille - Photo : A. Diss
Des sites protégésDès 1989, la protection des sources et prés salés a été initiée par l’acquisition du Pré Léo à VicsurSeille.De 1993 à 1997, le programme européen ACNAT Prés Salés (ACNAT : Action Communautaire pour la Nature, aujourd’hui appelé Life) mené par le Parc Naturel Régional de Lorraine et le CSL, s’est traduit par l’acquisition de près de 100 ha.Entre 1998 et 2000, le CSL a poursuivi l’acquisition de prés salés, soit 19 ha répartis sur 5 sites. Ces investigations ont abouti à la protection de 158 ha de terrains à forte valeur écologique.Les agriculteurs au cœur de la préservation de la valléeParallèlement au programme ACNAT, un partenariat étroit avec la profession agricole a été mis en œuvre par le biais d’une Opération Locale AgriEnvironnementale (OLAE). Cette mesure a permis de soutenir des pratiques agricoles extensives sur 510 ha soit un tiers des prairies remarquables.• 2 000 – 2003 : mise en place d’un CTE collectif « Prairies remarquables de la Seille »Le CTE collectif (Contrat Territorial d’Exploitation) permettait à tout exploitant de contractualiser pour tout ou partie de son exploitation située dans la vallée de la Seille. Le CTE a été piloté par la Communauté de Communes du Saulnois. Le Parc Naturel Régional de Lorraine, la Chambre d’Agri
culture, l’Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles (ADASEA) et le CSL ont réalisé l’animation des contractualisations avec les agriculteurs.
Étang Hamant12,62 ha
Les Rayeux 12,37 ha(bail emphytéotique)
Paquis des Oies : 28,09 ha
Le Pré Léo : 30,64 ha
Ancienne Saline16,96 ha La petite Seille : 21,36 ha
Pré de Besbornes et les Salées Eaux : 13,75 ha
Les grands roseaux : 21,88 ha
Les Malaquits : 0,8 ha(Protection en cours)
Au total 25 exploitants se sont engagés dans un CTE collectif « prairies remarquables de la Seille » permettant la gestion extensive de 400 ha de prairies sur le site Natura 2 000. En contrepartie de la mise à disposition à faible loyer des propriétés du CSL, ces dernières bénéficient d’un cahier des charges plus contraignant que les autres parcelles.• 2004-2006 : mise en place des CADLe dispositif des Contrats d’Agriculture Durables (CAD) fait suite aux CTE. Il a permis d’engager de nouvelles parcelles en gestion extensive. Au total 8 CAD ont été signés sur le site Natura 2 000.• 2007-2013 : mise en œuvre de Mesu-res Agro-Environnementales territoria-lisées (MAEt) Vallée de la SeilleL’évaluation des aides de l’Europe (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural, FEADER) et de l’État (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche) pour les CTE et les CAD a mis en évidence la trop grande dispersion des aides agroenvironnementales. Par ailleurs, une part importante des crédits agroenvironnementaux a été allouée à la Prime Herbagère AgroEnvironnementale, ce qui a réduit les crédits disponibles pour les autres mesures agroenvironnementales. Le nouveau Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH), a donc prévu de mettre en place des mesures territorialisées, ciblées sur des territoires à forts enjeux pour l’eau et la biodiversité. Il s’agit de proposer un nombre limité de mesures aux exploitants situés sur un même territoire de manière à garantir une homogénéité d’action répondant à l’enjeu identifié sur le territoire.En 2007, l’animation du dispositif des MAEt Seille par le Parc Naturel Régional de Lorraine, l’ADASEA et le CSL a permis de contractualiser 371,5 ha pour 5 ans, dont 243 ha de prés salés, 127 ha de prairies remarquables et 1,5 ha de remise en herbe. Le montant total des aides s’élève à plus de 400 000 € sur 5 ans.
Cahier des charges pour les agriculteurs• Maintien en prairie naturelle• Fauche tardive à partir du 1er juillet• Limitation de la charge de pâturage à
1 UGB/ha (Unité Gros Bétail)• Absence de fertilisation et de produits
phytosanitaires• Pas de labour• Conservation des arbres et arbustes• Interdiction de procéder à des travaux
sans l’accord du CSL
Rencontre avec Roger RICHARDNous vous présentons Roger RICHARD, Président de « Nature et Patrimoine du Saulnois » (NPS), une interassociation qui œuvre au pays de ChâteauSalins. Roger est professeur de mathématiques et père de 3 enfants.Conservateur du Pré Léo, un pré salé à VicsurSeille, Roger est un naturaliste généraliste, féru d’histoire locale et défenseur du patois roman. Amoureux du patrimoine lorrain, l’homme a plusieurs cordes à son arc, des cordes qu’il accorde avec harmonie aux différentes passions qui l’animent. Et dont il parle avec passion…
Roger RICHARD, comment êtes-vous venu à la protection de la nature ?Tout jeune, j’ étais admiratif devant la beauté des fleurs et très sensible au chant des oiseaux. Puis cette passion de la nature m’a conduit à vouloir mettre un nom sur toutes ces espèces. J’ai fréquenté de nombreuses associa-tions telles que le COL, le GECNAL, la LPO, le Parc Naturel et, bien sûr, le CSL.Très vite, j’ai désiré partager ces connaissances à travers des animations tout public au sein du Club-Nature lo-cal. La notion de protection des milieux naturels m’ était évidente et s’est retrouvée « tout naturellement » inscrite dans les statuts de NPS.
Quelle est la particularité des sites naturels du Saulnois ?Ce pays est caractérisé par une grande diversité de bioto-pes sur un territoire restreint. Cela va des prés salés de la vallée de la Seille aux pelouses à orchidées de la Côte de Delme en passant par l’ étang de Lindre, en n’oubliant ni les forêts et les champs cultivés du plateau ni les pâturages et les marécages de la vallée… On peut ainsi passer d’une ambiance marine à une ambiance méditer-ranéenne sur le versant Sud de la pelouse de Delme ou une ambiance vosgienne sur les versants Nord (Grande gentiane à Bacourt et Gentiane ciliée à Liocourt).
Vous qui connaissez le CSL de l’intérieur et depuis longtemps, quel message souhaiteriez-vous faire passer à ses membres et à ses responsables ?Avec du recul, on voit que des sites intéressants ont été sauvegardés grâce à l’action du CSL. Un énorme travail a été fait, les responsables ont été sensibilisés, la communauté tient compte maintenant de l’environ-nement et les élus font appel au CSL. Mais ce dernier doit peut-être s’appuyer davantage sur le terrain, ne pas « séparer la tête des pieds », prendre ses interlocuteurs « comme ils sont, là où ils sont », utiliser les naturalistes locaux comme relais, notamment pour les contacts avec les agriculteurs.
Nous laisserons le mot de la fin à Roger qui trouve des accents de philosophie voire de sagesse, sans se départir de son humilité et de son sourire.La Nature est la plus belle des choses, elle est magni-fique ! Et tous les arts ne peuvent en offrir qu’une pâle copie. L’original sera toujours plus beau que la copie ! En plus, son spectacle est gratuit !Dans notre propre intérêt, il faut absolument la protéger car l’ homme fait partie de la nature. Se respecter soi-même, c’est respecter le milieu où l’on vit ! Contempler la nature permet de se ressourcer et cela mène, je crois, à une certaine forme de spiritualité.
Bulletin d’information du Conservatoire des Sites Lorrains n°508
Espaces Naturels de Lorraine est publié parle Conservatoire des Sites Lorrains
Siège social14, rue de l’Église57930 Fénétrange
Tél. : 03 87 03 00 90 Fax : 03 87 03 00 97Email : [email protected]
Antenne Meurthe-et-Moselleet Meuse
7bis, route de PontàMousson54470 Thiaucourt
Tél. : 03 83 80 70 80 Fax : 03 83 83 29 71Email : [email protected]
Antenne Nord-Moselle1, place de la Mairie57480 Montenach
Tél. : 03 82 83 62 84 Fax : 03 82 83 20 58Email : [email protected]
Antenne Vosges58, boulevard de Granges
88400 Gérardmer KichompréTél. : 03 29 60 91 91 Fax : 03 29 60 91 90
Email : [email protected]
Directeur de la Publication :Alain Salvi
Rédaction :Armand Bémer, Anne Diss, Delphine Jung, Denis
Lenganey, Emmanuel Patte, Emmanuel Pollet, Alain Salvi et Laurent Wenk
Comité de relecture :Alain Salvi, Claudine Demoulin, Armand
Bémer, Véronique Corsyn, Damien Aumaître, Roseline Berry, Julien Dabry, Philippe Hacker, Marie Kieffer, Mathieu Millot, Pascale Richard,
Christiane Franké, Rachel SelingerLooten, Pierre Wernain et l’équipe des Vosges.
Coordination - Conception graphique :Emmanuel Patte
Les partenaires du Conservatoiredes Sites Lorrains
Union EuropéenneDirection Régionale de l’Environnement de
LorraineConseil Régional de LorraineAgence de l’eau RhinMeuse
Conseil Général de la MeurtheetMoselleConseil Général de la MeuseConseil Général de la Moselle
Conseil Général des VosgesBanque Populaire de LorraineChampagne
Fondation Nature et DécouvertesEt plus de 200 communes
et intercommunalités lorraines...
Ce bulletin a été réalisé grâce au soutien de :
Parutions
AgendaPendant près de deux mois, du 15 octobre au 15 décembre 2007, le réseau des Conservatoires d’Espaces Naturels propose plusieurs dizaines de chantiersnature à l’attention de bénévoles, d’étudiants, d’entreprises ou d’associations d’insertion.L’objectif de l’opération Chantiers d’Automne est de donner un « coup de jeune » à la nature et d’effectuer les nombreux travaux de
restauration nécessaires au maintien de la faune et de la flore des sites naturels préservés par les Conservatoires tout en menant une action citoyenne de sensibilisation du public.Cette année, l’ouverture de l’opération nationale Chantiers d’Automne se déroulera en Lorraine le 12 octobre, sur la Réserve Naturelle de Montenach. Le CSL organisera à cette occasion une manifestation médiatique pour valoriser le travail réalisé en partenariat avec les bénévoles de l’Association des Amis de la Réserve des 7 Collines et les patients du Centre d’Accueil Thérapeutique Van Gogh de Thionville. Bien entendu, chacun est invité à venir prêter mainforte à cette occasion.
Ouverture des Chantiers d’Automne 2007 en Lorraine !
LE SAULNOIS, Au pays du sel et de la Seille.Photos de Daniel MANZI, textes de Roger RICHARD, adhérent et conservateur du CSL
Une visite du Saulnois, en suivant les eaux qui le traversent et qui le baignent. De très belles photos, transmettent l’atmosphère de cette région.Éd. Pierron 1 996
Amphibiens et Reptiles de Lorraine, de Michel RENNER conservateur et Stéphane VITZTHUM membre de la Commission Reptiles et AmphibiensRichement illustré de plus de 400 photographies et de nombreuses
cartes de répartition, il permet une identification facile des 18 espèces d’Amphibiens et des 9 espèces de Reptiles de Lorraine. Il consacre de nombreuses pages à leur biologie, leurs milieux de vie…Éd. Serpenoise 2 007
Ailleurs Aussi le Vent… d’Armand BEMER, Vice-Président du CSLAprès « Passerelles de Vous à Moi », où Armand BEMER nous conviait sur ses sentiers de poésie en Lorraine, il nous offre aujourd’hui d’étonnants carnets de voyages, réels ou imaginaires,
constitués de tableaux intimistes, de narrations impressionnistes ou d’émotions aquarellées.Éd. Les Presses Littéraires 2 007
Le pays des 3 frontières naturellement de Joël TRIBOUT, Secrétaire -Général Adjoint du CSLAu Nord de la Lorraine, une terre de contrastes où le gris des cités industrielles se mêle au vert des forêts et des prairies. Cet ouvrage rend hommage à un patrimoine naturel et
humain exceptionnel et se veut une source d’idées de randonnées et de découvertes.Éd. Serpenoise 2 007
Les plantes protégées de Lorraine « Distribution, écologie, conservation » de Serge MULLER, Président du Conseil Scientifique du CSLLa Lorraine abrite 214 plantes protégées. L’ouvrage présente, pour
chacune d’entre elles, des indications précises sur sa distribution, ses habitats, son écologie et sur son état de conservation.Le texte, accompagné de nombreuses photographies, est complété par une bibliographie importante et par un index des communes lorraines mentionnant les espèces protégées qui y sont présentes.Éd. Biotope 2006
La Pie-grièche écorcheur, de Norbert LEFRANC chef de projet biodiversité et gestion de la faune sauvage à la DIREN LorrainePhotos d’Alain SAUNIERLa Piegrièche écorcheur est un
passereau migrateur d’intérêt européen. Cette monographie fait référence parmi les ornithologues.Ed. Belin / Eveil-Nature 2 004
Ouvrages naturalistes Découvrir la Lorraine
OPUS
Des
ign
• te
l. 03
87 76
89 89
•
Calendrier 2 008 de l’Office Central de la Coopération à l’École des VosgesCe calendrier, auquel a contribué le
Conservatoire des Sites Lorrains, présente de magnifiques photographies de nature dans les Vosges.OCCE : 03 29 34 05 96,http://www.occe.coop/~ad88