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Association Régionale des Professeurs d’Italien de l’Académie d’Aix-Marseille (Les réponses sont à la fin du bulletin ! ) Bulletin d’informations Janvier 2006 A. R. P. I. Siège social : 43 Place Messidor Le Hameau des Tourres 13190 ALLAUCH Bulletin de l’A. R. P. I. 1 / 41 Janvier 2006

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Association Régionale des Professeurs d’Italien de l’Académie d’Aix-Marseille

(Les réponses sont à la fin du bulletin ! )

Bulletin d’informationsJanvier 2006

A. R. P. I.Siège social : 43 Place Messidor Le Hameau des Tourres 13190 ALLAUCH

Bulletin de l’A. R. P. I. 1 / 41 Janvier 2006

Bulletin

SOMMAIRE

Mot du président ............................................................................................................................................... p. 03

Informations administratives ............................................................................................................................. p. 04

1 - Programmes des Collèges Palier 1 .................................................................................................... p. 04

2 - Programmes et accompagnements de programmes du Lycée (dont Première et Terminale) ............... p. 04

3 - Mise en œuvre de la loi d’orientation ................................................................................................ p. 04

4 - Baccalauréat technologique S. T. G. “ épreuve de langues vivantes ” ................................................ p. 07

5 - Un plan en faveur d’une meilleure maîtrise des langues étrangères ................................................... p. 09

Sites Internet ..................................................................................................................................................... p. 13

Documents pour la classe ................................................................................................................................. p. 15

1 - Collège ............................................................................................................................................ p. 15

a - Exploitation de deux séquences tirées du film Johnny Stecchino ............................................... p. 15

b - Diplôme national du Brevet .................................................................................................. p. 18

2 - Lycée ............................................................................................................................................... p. 19

a - Seconde : la ville à travers l’étude de deux chansons (Luca Carboni et Gerardina Trovato) ... p. 19

b - Seconde / Première / Terminale : vignette humoristique de Staino ...................................... p. 23

c - Première : deux séquences tirées du film I cento passi ............................................................. p. 24

d - Première / Terminale : deux publicités dont le thème est l’environnement ........................... p. 27

e - Terminale : textes de Niccolò Ammaniti, Diego Marani, Anna Maria Mori et Marco Lodoli . p. 29

Lu ça et là ......................................................................................................................................................... p. 33

La @ è italiana ........................................................................................................................................ p. 33

Sardegna Che Nouvelle vague ! ...................................................................................................................... p. 34

A Porta Pia cento anni fa nasceva il cinema italiano ......................................................................................... p. 36

Nos collègues ont écrit ...................................................................................................................................... p. 37

La canzone italiana ................................................................................................................................... p. 37

La narrativa sarda di oggi .......................................................................................................................... p. 41

Mais qui sont-ils ? (réponses au jeu proposé en couverture) .............................................................................. p. 41

Bulletin de l’A. R. P. I. 2 / 41 Janvier 2006

MOT DU PRÉSIDENT

Chères / Chers Collègues,

Tout d’abord l’ensemble du Bureau de l’A. R. P. I. vous adresse ses vœux les plus sincères pour cette année 2006. Qu’elle soit pour vous tous synonyme de réussite personnelle et professionnelle.

Depuis bientôt deux ans, le Bureau de l’A. R. P. I. met tout en œuvre pour dynamiser la vie de notre association. Après l’édition du dépliant en faveur de la promotion de la langue italienne dans notre Académie - nous vous rappelons qu’il est encore disponible et que nous souhaiterions savoir comment il a été accueilli par les élèves et leurs parents -, nous avons le plaisir de vous présenter notre premier Bulletin. Celui-ci a pour objectif de vous donner des informations administratives (nouveaux programmes du Collège, réforme du Baccalauréat S. T. G. … ) et culturelles, sans oublier des documents exploitables dans vos classes (certains de ces documents sont accompagnés de propositions pour une exploitation pédagogique ; le niveau signalé n’est donné qu’à titre indicatif). A ce titre, nous tenons vivement à remercier les collègues qui ont contribué à enrichir la partie “ pédagogie ” . Donc n’hésitez pas à nous faire parvenir vos coups de coeur, vos expériences pédagogiques, vos comptes rendus de films / livres … afin de les publier dans un prochain numéro !

Avant de vous laisser découvrir ce bulletin, nous vous signalons que l’A. R. P. I., en collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Marseille, est en train d’élaborer un D. V. D. dans le cadre de la promotion de l’italien dans notre Académie dont la sortie est prévue au cours du second semestre 2006. Bien entendu, nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de l’évolution de ce projet.

Enfin, mes collègues et moi-même remercions sincèrement les 108 adhérents de l’Association pour leur confiance et nous espérons prochainement vous annoncer d’autres projets tels voyages, sorties culturelles …

Pour le BureauJoseph SERGI

Président de l’Association Régionaledes Professeurs d’Italien

de l’Académie d’Aix-MarseilleSecrétaire adjoint de la Fédération Nationale

des Associations d’Italianistes

P. S. : le bulletin de l’A. R. P. I. en couleurs est disponible via mail en format .pdf . Il suffit pour cela de nous adresser un mail ([email protected] ou [email protected] ).

Bulletin de l’A. R. P. I. 3 / 41 Janvier 2006

INFORMATIONS ADMINISTRATIVES

1 - B. O. Hors Série n° 6 du 25 / 08 /2005Programmes des Collèges Palier 1

adresse internet : http://www.education.gouv.fr/bo/2005/hs6/default.htm[page 3 Programme de l’enseignement des langues vivantes étrangères au palier 1 du collège ; page 4 Annexe I - Préambule commun [format pdf, 5 pages] ; Volume 3-2 page 92 Annexe VIII - Italien [format pdf, 16 pages].

2 - Programmes et Accompagnements de programmes (Seconde - Première - Terminale) à l’adresse suivante :http://www.cndp.fr/doc_administrative/programmes/secondaire/italien/lycee/htm

3 - B. O. n° 31 du 1er septembre 2005Mise en œuvre de la loi d’orientation

ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES VIVANTES ÉTRANGÈRES DANS L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE, RÉGLEMENTATION APPLICABLE À CERTAINS DIPLÔMES NATIONAUX ET COMMISSION ACADÉMIQUE SUR L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES VIVANTES ÉTRANGÈRES

Titre 1 - Organisation de l’enseignement des langues vivantes étrangères dans l’enseignement scolaire

Article 1 - Les niveaux de compétence en langues vivantes étrangères attendus des élèves des écoles, collèges et lycées relevant de l’enseignement public ou privé sous contrat sont fixés, conformément au référentiel de niveaux de compétence figurant en annexe au présent décret, de la façon suivante : - à la fin de l’école élémentaire, le niveau A1 dans la langue vivante étudiée ; - à la fin de la scolarité obligatoire, le niveau B1 pour la première langue vivante étudiée et le niveau A2 pour la seconde langue vivante étudiée ; - à la fin des études du second degré, le niveau B2 pour la première langue vivante étudiée et le niveau B1 pour la seconde langue vivante étudiée.Les programmes et méthodes d’enseignement des langues vivantes étrangères sont définis en fonction de ces objectifs.Article 2 - Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences, indépendamment des classes ou divisions ; les principes de constitution de ces groupes sont adoptés par le conseil d’école sur proposition du conseil des maîtres, dans le cadre du projet d’école, ou par le conseil d’administration dans le cadre du projet d’établissement. Article 3 - Les connaissances et compétences acquises en langues vivantes étrangères au cours de la scolarité font l’objet de certifications spécifiques, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de l’éducation nationale.Article 4 - Ces certifications sont organisées par le ministère chargé de l’éducation nationale dans un cadre défini, le cas échéant, conjointement avec des organismes délivrant des certifications étrangères internationalement reconnues et avec lesquels l’État a passé une convention.Dans ce cas, le document attestant la certification peut faire apparaître la dénomination étrangère concernée.Article 5 - Les certifications attestant des connaissances et compétences acquises en langues vivantes étrangères sont délivrées par l’autorité académique.Article 6 - Les conditions dans lesquelles les certifications visées à l’article 3 sont prises en compte pour la délivrance des diplômes nationaux sont définies par les décrets relatifs à ces diplômes.Article 7 - Un arrêté du ministre chargé de l’éducation nationale précise les modalités particulières d’application des dispositions des articles 3, 4 et 5 du présent décret aux élèves qui reçoivent une instruction dans leur famille ou dans les classes des établissements d’enseignement privés hors contrat.

Titre II - Commission académique sur l’enseignement des langues vivantes étrangères

Article 8 - La commission académique sur l’enseignement des langues vivantes étrangères exerce les attributions mentionnées à l’article L. 312-9-2 du code de l’éducation. Elle peut en outre être consultée par le recteur d’académie et émettre des vœux sur toute question relative à l’enseignement des langues vivantes étrangères dans l’académie.Article 9 - La commission sur l’enseignement des langues vivantes étrangères comprend : 1) Au titre de l’administration : - le recteur d’académie, président ; Bulletin de l’A. R. P. I. 4 / 41 Janvier 2006

- un inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale ; - le directeur de l’institut universitaire de formation des maîtres ou son représentant ; - deux inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux de langue vivante étrangère ; - un inspecteur chargé d’une circonscription du premier degré ; - un principal de collège et un proviseur de lycée.2) Au titre des personnels enseignants et des usagers : - un représentant des personnels enseignants des écoles publiques ; - deux représentants des personnels enseignants de langue vivante étrangère des établissements publics du second degré ; - un représentant des personnels enseignants de langue vivante étrangère des établissements d’enseignement privés ; - deux représentants des parents d’élèves de l’enseignement public ; - un représentant des parents d’élèves de l’enseignement privé ; - un représentant des lycéens. 3) Au titre des représentants des collectivités territoriales et des milieux économiques et professionnels : - deux conseillers régionaux ; - deux conseillers généraux ; - deux maires ou conseillers municipaux ou représentants des établissements publics de coopération intercommunale ; - deux représentants du conseil économique et social de la région.Article 10 - Les membres de cette commission sont désignés dans les conditions suivantes : 1) Sont nommés par le recteur d’académie : - les membres des corps d’inspection et les chefs d’établissement ; - les représentants des personnels enseignants sur proposition des organisations syndicales représentatives dans l’académie ; - les représentants des parents d’élèves sur proposition des associations représentatives des parents d’élèves, la représentativité des associations de parents d’élèves étant appréciée en fonction des voix obtenues aux élections aux instances représentatives des établissements scolaires dans l’académie. 2) Le représentant des lycéens est élu par et parmi leurs représentants au conseil académique de la vie lycéenne, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.3) Les conseillers régionaux sont désignés par le conseil régional.4) Les conseillers généraux sont désignés par les conseils généraux ; la répartition des sièges est effectuée dans l’ordre décroissant de la population des départements.5) Les maires ou conseillers municipaux ou représentants des établissements publics de coopération intercommunale sont désignés par accord entre les associations départementales des maires ou, à défaut, par le collège des maires du département.6) Les représentants du conseil économique et social régional sont désignés par le conseil.Article 11 - La durée du mandat des membres est de trois ans, sauf pour le représentant des lycéens, pour lequel il est de deux ans.Tout membre qui perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé perd sa qualité de membre de la commission.En cas de décès, de vacance ou d’empêchement définitif, il est procédé au remplacement des membres, pour la durée du mandat en cours, dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 10.Article 12 - La commission sur l’enseignement des langues est réunie au moins deux fois par an.L’ordre du jour des séances de la commission est arrêté par le recteur d’académie, qui la convoque. Elle peut être aussi convoquée sur la demande des deux tiers de ses membres et sur un ordre du jour déterminé.Toute question proposée à la majorité des membres de la commission est ajoutée de droit à l’ordre du jour.À l’initiative du président, peut être invitée à participer aux séances, à titre consultatif, toute personne dont la présence est jugée utile.

Titre III - Dispositions finales

Article 13 - Les dispositions du titre I s’appliquent à compter de la rentrée de l’année scolaire 2007-2008. Les dispositions du titre II s’appliquent à compter de la rentrée de l’année scolaire 2005-2006. Article 14 - Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Bulletin de l’A. R. P. I. 5 / 41 Janvier 2006

Annexe

RÉFÉRENTIEL DE NIVEAUX DE COMPÉTENCE

La répartition de la progression des apprentissages en langue vivante en niveaux symbolisés par des lettres provient de l’échelle des niveaux communs de référence qui figure dans le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) publié en 2001 par le Conseil de l’Europe.Le Cadre européen, grâce aux descripteurs de compétences qu’il présente pour chaque niveau, permet d’asseoir sur une base solide et objective la reconnaissance réciproque des qualifications en langue. L’étalonnage fourni par le CECRL permet d’élaborer des référentiels cohérents dans chaque langue et pour chaque niveau commun de l’échelle et aide les enseignants, les élèves, les concepteurs de cours et les organismes de certification à coordonner leurs efforts et à situer leurs productions les unes par rapport aux autres. Cette échelle comporte trois degrés, eux-mêmes subdivisés, pour former en tout six niveaux. À chacun de ces niveaux correspond un corpus de connaissances (d’ordre linguistique, socio- linguistique, ou culturel) et un ensemble de capacités à mettre en œuvre pour communiquer.

Le niveau A1 correspond à la première découverte de la langue. Le niveau A2 reconnaît que l’utilisateur dispose des moyens linguistiques usuels dans le pays où la langue est pratiquée. À ce stade, l’élève peut comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines familiers. Il peut communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu’un échange d’informations simple et direct sur des sujets habituels. Il peut se situer, se présenter, se diriger, décrire avec des moyens simples sa formation, son environnement et ses besoins immédiats. Les niveaux de l’utilisateur indépendant : B1 et B2- Au niveau B1, un élève devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne. Il est en mesure, dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers. Il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement un raisonnement.- Au niveau B2, un élève peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. Il peut aussi lire des articles sur des questions contemporaines et des textes littéraires contemporains en prose.

Les niveaux de l’utilisateur expérimenté : C1 et C2- Les niveaux C se situent au-delà du champ scolaire, sauf C1 pour les langues de spécialité au baccalauréat. À ce stade, un élève peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants ainsi que saisir des significations implicites. Il peut s’exprimer spontanément et couramment sans trop souvent chercher ses mots. Il peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans la vie sociale, ou académique et ultérieurement, dans sa vie professionnelle. Il peut s’exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée.- Le niveau C2 est le degré le plus élevé de la compétence dans une langue apprise en tant que langue étrangère.

Bulletin de l’A. R. P. I. 6 / 41 Janvier 2006

4 - B. O. n° 31 du 1er septembre 2005Baccalauréat

Épreuves du baccalauréat technologique

Article 1 - À l’article 1er de l’arrêté du 15 septembre 1993 susvisé, les dispositions concernant la série “ sciences et technologies tertiaires (STT) ” (tableau des épreuves et définition de l’épreuve pratique) sont abrogées et remplacées par les dispositions suivantes :Série sciences et technologies de la gestion (STG)[…]Épreuves terminales Spécialité “ Communication et gestion des ressources humaines ” 6 - Langue vivante 1 coef. 3 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures7 - Langue vivante 2 coef. 3 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures

Spécialité “ Mercatique (marketing) ” 6 - Langue vivante 1 coef. 3 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures7 - Langue vivante 2 coef. 2 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures

Spécialité “ Comptabilité et finance d’entreprise ” 6 - Langue vivante 1 coef. 3 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures7 - Langue vivante 2 coef. 2 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures

Spécialité “ Gestion des systèmes d’information ” 6 - Langue vivante 1 coef. 2 épreuves écrite et orale en CCF 2 heures7 - Langue vivante 2 coef. 2 épreuve écrite et orale en CCF 2 heures

[…]Article 3 - Il est inséré à l’arrêté du 15 septembre 1993 susvisé un article 5 ainsi rédigé : “Art. 5 - L’épreuve obligatoire de langue vivante étrangère 1 et l’épreuve obligatoire de langue vivante 2, étrangère ou régionale, de la série STG, comportent une évaluation de la compréhension de l’oral et une évaluation de l’expression orale. La note attribuée à l’épreuve de langue vivante étrangère 1, d’une part, et la note attribuée à l’épreuve de langue vivante 2, étrangère ou régionale, d’autre part, prennent en compte les résultats de ces évaluations pour un maximum de 5 points sur 20 pour la compréhension de l’oral et de 5 points sur 20 pour l’expression orale.Pour les candidats scolaires des établissements d’enseignement publics et privés sous contrat, ces évaluations sont organisées dans le cadre habituel de formation de l’élève, au cours du deuxième semestre de l’année scolaire de classe terminale.Pour les candidats individuels et les candidats des établissements d’enseignement privés hors contrat, l’évaluation de la compréhension de l’oral et l’évaluation de l’expression orale sont regroupées sous la forme d’une épreuve finale.La prise en compte de ces évaluations s’applique, selon un calendrier d’application fixé par note de service du ministre chargé de l’éducation nationale, à l’ensemble des langues vivantes étrangères pouvant donner lieu à une épreuve obligatoire énumérées à l’article 3 de l’arrêté du 17 mars 1994, complétant et modifiant l’arrêté du 15 septembre 1993 susvisé, à l’exception de l’arménien, du cambodgien, du finnois, du norvégien et du persan.De même, la prise en compte de ces évaluations s’applique à l’ensemble des langues régionales pouvant donner lieu à une épreuve obligatoire énumérées au deuxième alinéa de l’article 6 de l’arrêté du 15 septembre 1993 susvisé, selon un calendrier d’application fixé par note de service du ministre chargé de l’éducation nationale.Les candidats, scolaires ou individuels, présentant une épreuve de langue vivante 1 ou 2 en arménien, cambodgien, finnois, norvégien ou persan, passent une épreuve écrite notée sur 20 points.”

Bulletin de l’A. R. P. I. 7 / 41 Janvier 2006

Lors du XXVI ° Congrès de la F. N. A. I., M. Gérard Fontier, I. A. - I. P. R. de l’Académie d’Amiens, a communiqué les informations suivantes à propos de la rénovation des épreuves de langue en S. T. G., prévue pour la rentrée 2006 (session 2007).

Les coefficients seront les suivants :

B 2 / B 1B 1 / B 2

B 2 / B 1B 1 / B 2

L. V. 1 : 3L. V. 2 : 2

L. V. 1 : 3L. V. 2 : 3

Mercatique

Communication et gestion des ressources humaines

Niveau C. E. C. R. L.CoefficientSpécialité

Les élèves subiront d’une part, une épreuve de fin d’année, à l’écrit, valant 10 points, et , d’autre part, en C. C. F., une épreuve de compréhension de l’oral, valant 5 points, ainsi qu’une épreuve d’expression orale, valant 5 points.

Les deux épreuves du C. C. F. devraient avoir lieu au second semestre.Pour 2006, un groupe de professeurs a été chargé de concevoir une batterie de supports authentiques qui

vont être expérimentés. Si ces tests sont jugés satisfaisants, ils seront appliqués dès la session 2007.

A ce jour, rien n’est officiel mais voici comment devrait se dérouler l’épreuve de compréhension orale.

En ce qui concerne l’épreuve visant à évaluer la compréhension orale, le protocole devrait être le suivant :- distribution d’une fiche d’évaluation en double exemplaire et une feuille de brouillon ;- 2 minutes sont laissées aux candidats pour qu’ils prennent connaissance de la fiche ;- 1° écoute du document sonore ;- 2 minutes de pause pendant lesquelles les candidats peuvent prendre des notes ou commencer à

remplir la fiche ;- 2° écoute ;- 3 minutes sont laissées aux candidats pour qu’ils complètent leur fiche ;- 3° écoute ;- pendant les 5 dernières minutes, les candidats ont la possibilité de relire et/ou de corriger leur fiche

avant qu’elle ne soit ramassée.La durée du document sonore est de 1’ 30” à 2’.Les questions seront posées en langue italienne.Le même support sert pour les L. V. 1 et les L. V. 2, la différence se faisant au niveau du questionnaire.Le C. C. F. sera organisé dans le lycée où les candidats sont scolarisés, mais dans la mesure du possible,

interviendront des professeurs autres que ceux des candidats.

Quelques collègues sont inquiets de cette réforme car il se pose le problème de l’égalité des chances des candidats, à savoir certains auront des conditions d’apprentissage bien meilleures que d’autres ; en outre, on note une certaine incohérence avec l’enseignement des langues vivantes.

Bulletin de l’A. R. P. I. 8 / 41 Janvier 2006

5 - Un plan en faveur d’une meilleure maîtrise des langues étrangères (Lettre Flash du 20/09/ 2005)Améliorer le niveau de compétences des élèves en langues, notamment à l’oral, de façon à favoriser l’égalité

des chances, la poursuite d’études et l’insertion professionnelle, tel est l’objectif du plan de rénovation des langues vivantes étrangères lancé par le ministère de l’éducation nationale. Ce plan entre progressivement en vigueur à partir de l’année scolaire 2005-2006.

• 93,4 % des classes dusecteur public accueillantdes élèves de cycle III (CE2,CM1, CM2) bénéficientd’un enseignementde langues vivantes, dont98 % des classes de coursmoyen et 81 % des CE2• 58 000 enseignantsdispensent un enseignementde langues dans le seconddegré public.• Sur l’ensemble de leurscolarité, les élèvesbénéficient de 882 à 972heures de LV1 et de 450heures de LV2.Source : Repères et référencesstatistiques, édition 2005.

92 % des élèves étudientl’anglais comme premièrelangue vivante• L’anglais est enseignéà 97 % des élèvesdu second degré,essentiellement au titrede la LV1. L’espagnolest étudié par 40 % desélèves du second degré,essentiellement au titrede la deuxième langue.L’allemand concerne 16 %des élèves.• S’agissant de la LV1, onconstate une prédominancede l’anglais (92 % desélèves apprennentl’anglais en premièrelangue). Le choix del’allemand vient loinderrière (il concerne7,8 % des élèves), suivipar l’espagnol et l’italien.*• C’est l’espagnol qui estla langue la plus étudiéeau titre de la LV2 (69 %des élèves), devantl’allemand (14,4 %),l’anglais (9,5 %) et l’italien(6,2 %).• L’apprentissage d’uneLV3 ne concerne que 6 %des lycéens, presqueexclusivement en filièregénérale. L’italien est latroisième langue vivantela plus étudiée (par 45 %des lycéens). Suivi parl’espagnol (19,7 %),le russe, l’allemand,le chinois, le portugaiset l’arabe.* Certains élèves étudient deuxpremières langues.Source : Note d’information05.26, septembre 2005.

Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche vient de lancer un plan de rénovation de l’enseignement des langues étrangères, conformément à la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École. Il s’agit d’améliorer l’efficacité de cet enseignement et de renforcer les capacités des élèves, notamment à l’oral. Cette volonté se traduit par des mesures fortes qui prendront effet progressivement de la rentrée 2005 à la rentrée 2007.

Adoption du cadre européen commun de référence pour les languesLa mesure phare de ce plan est l’adoption du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) publié en 2001 par le Conseil de l’Europe : la France est le premier pays à inscrire dans les textes réglementaires cette référence européenne qui définit six niveaux de compétences en langues – de A1 (première découverte) à C2 (utilisateur expérimenté s’exprimant couramment sur des sujets complexes).Le cadre européen fixe 6 niveaux de compétences en langueL’utilisateur élémentaire : A1 et A2– Niveau A1 : première découverte de la langue.– Niveau A2 : compréhension de phrases isolées et d’expression fréquemment utilisées en relation avec des domaines familiers.L’utilisateur indépendant : B1 et B2– Niveau B1 : capacité de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne.– Niveau B2 : compréhension du contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe ou une discussion technique.L’utilisateur expérimenté : C1 et C2– Les niveaux C se situent au-delà du champ scolaire, sauf C1 pour les langues de spécialité au baccalauréat. À ce stade, un élève s’exprime couramment sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée.

Les objectifs à atteindre :– à la fin de l’école élémentaire, le niveau A1 dans la langue vivante étudiée ;– à la fin de la scolarité obligatoire, le niveau B1 pour la première langue vivante étudiée et le niveau A2 pour la seconde langue vivante étudiée ;– à la fin des études du second degré, le niveau B2 pour la première langue vivante étudiée et le niveau B1 pour la seconde langue vivante étudiée.Ces objectifs, fixés par le décret du 22 août 2005, sont à l’origine de certains indicateurs de performance figurant dans la LOLF.Les programmes et méthodes d’enseignement des langues vivantes étrangères sont définis en tenant compte de ces objectifs.Décret n° 2005-1011 du 22 août 2005 (titre 1 - article 1) relatif à l’organisation de l’enseignement des langues vivantes étrangères dans l’enseignement scolaire et à la création de la commission académique sur l’enseignement des langues vivantes étrangères (B.O. n° 31 du 1er septembre 2005 - JO du 25 août 2005).Un effort de formationAfin de permettre aux enseignants de se familiariser avec cette nouvelle approche, des formations seront mises en place dans les académies. Un séminaire national, prévu les 8 et 9 novembre 2005, permettra de préciser les modalités de mise en œuvre du plan de rénovation des langues.

Bulletin de l’A. R. P. I. 9 / 41 Janvier 2006

Arrêté du 10 mai 2005 fixant les modalités d’organisation des concours de professeurs des écoles(B.O. n° 21 du 26 mai 2005).Épreuve orale de languevivante étrangère auconcours de professeurdes écoles“L’épreuve s’appuie surun texte d’une vingtainede lignes dans la languechoisie par le candidat.L’épreuve débute par uneprésentation orale dansla langue des grandeslignes du texte(5 minutes). Le candidatdoit ensuite lire à hautevoix quelques lignes dutexte choisies par le jury.Cette lecture est suivied’un entretien dansla langue avec le jury…L’ensemble de l’épreuvese situe au niveau B2du cadre européencommun de référence (…)Durée de l’épreuve :20 minutes ; préparation :30 minutes ; coefficient : 1.”Extraits de l’arrêté du 10 mai 2005(B.O. n° 21 du 26 mai 2005).

Rentrée 2005

• Création de commissions académiques des langues vivantes étrangèresDès octobre 2005, une commission sur l’enseignement des langues vivantes étrangères est mise en place dans chaque académie. Ses missions : veiller à la diversité de l’offre de langues, à la cohérence et à la continuité des parcours de langues proposés et à la diffusion de l’information sur l’offre linguistique auprès des établissements, des élus, des parents…Décret n° 2005-1011 du 22 août 2005 (titre 2), fixant les attributions, la composition, les conditions de nomination des membres de la commission académique sur l’enseignement des langues vivantes étrangères (B.O. n° 31 du 1er septembre 2005 - JO du 25 août 2005).

• Allégement des effectifs de langues en terminale des séries généralesÀ partir de la rentrée 2005, l’enseignement de la première langue vivante étrangère en classe terminale des séries générales est organisé en groupes allégés pour l’ensemble de l’horaire dû aux élèves : ceci favorisera un travail plus intensif en expression et compréhension orales.En outre, les assistants étrangers de langues des lycées sont affectés, en priorité, à la mise en œuvre de cours de conversation organisés sous l’autorité des professeurs.Circulaire de rentrée n° 2005-067 du 15 avril 2005 publiée au B.O. n° 18 du 5 mai 2005.

• Tous les élèves de CE2 doivent étudier une langue étrangère81 % des CE2 du secteur public bénéficiaient d’un enseignement de langues vivantes en 2004-2005 (contre 70,6 % l’année précédente et 55,7 % à la rentrée 2002). L’objectif fixé est d’atteindre en 2005-2006 un taux de couverture de 100 %.

• Répartition des élèves dans des groupes de compétencesÀ partir de la rentrée 2005 à titre expérimental, les élèves peuvent être répartis dans des groupes de compétences en langues indépendamment de leur âge, de leur classe ou du statut scolaire de la langue (LV1, LV2, LV3).Ces groupes sont constitués en fonction de quatre activités langagières : compréhension orale, compréhension écrite, production orale, production écrite.Grâce à cette nouvelle organisation qui tient compte de l’hétérogénéité des profils – par exemple, certains élèves maîtrisent parfaitement la production écrite, mais peuvent avoir des lacunes en expression orale – les élèves progressent à leur rythme en travaillant les activités de communication langagière qu'ils ont besoin d'améliorer. Ils ont aussi la possibilité, en fonction de leur progrès et de leurs besoins, de passer d'un groupe à l'autre. « L’idée, souligne François Monnanteuil, doyen de l’inspection générale des langues vivantes, est de les regrouper de la manière la plus pertinente possible selon leurs compétences en expression et en compréhension orales et écrites de façon à ce que ce soit le plus profitable pour eux ».Les principes de constitution de ces groupes sont adoptés par le conseil d’école ou par le conseil d’administration.Décret n° 2005-1011 du 22 août 2005 (titre 1 - article2) relatif à l’organisation de l’enseignement des langues vivantes étrangères dans l’enseignement scolaire (B.O. n° 31 du 1er septembre 2005- JO du 25 août 2005).

• Rénovation des programmes de langues en terminaleAu lycée, la rénovation des programmes de langues vivantes se poursuit avec l’entrée en vigueur des nouveaux programmes pour la classe terminale des séries générales et technologiques. Ces programmes tiennent compte du cadre européen commun de référence pour les langues.Arrêté du 6 juillet 2004 publié au B.O. hors série n° 5 du 9 septembre 2004.

Bulletin de l’A. R. P. I. 10 / 41 Janvier 2006

À compter de la promotion2007, aucun professeurdes écoles ne quitteral’IUFM sans être enmesure d’enseignerune langue étrangère.

• Une épreuve orale de langue au concours de professeur des écolesÀ partir de la session 2006, le concours de recrutement de professeur desécoles comprend, à l’admission, une épreuve orale obligatoire de languevivante étrangère.Arrêté du 10 mai 2005 fixant les modalités d’organisation des concours de professeurs des écoles (B.O. n° 21 du 26 mai 2005).

• Des mentions complémentaires pour les professeurs du 2nd degréLes lauréats de certaines sections du concours externe du CAPES et du CAPEPS pourront se voir délivrer une mention complémentaire en langue vivante étrangère, à compter de la session 2006 des concours. Cette mention complémentaire nourrira le vivier des professeurs de disciplines non linguistiques susceptibles d’enseigner dans les sections européennes ou internationales.Arrêté du 26 juillet 2005 fixant les conditions d’attribution d’une mention complémentaire aux lauréats de certaines sections du concours externe du CAPES et du CAPEPS (JO du 10 août 2005).

• Multiplication des opérations “École ouverte en langues”À compter de l’année 2005-2006, tous les départements organisent des opérations “École ouverte en langues” pendant les vacances scolaires.Circulaire de rentrée n° 2005-067 du 15 avril 2005 (B.O. n° 18 du 5 mai 2005).

Rentrée 2006• Les nouveaux programmes de langues au collègeLes nouveaux programmes de langues étrangères du collège conçus selon le cadre européen commun de référence pour les langues entreront en vigueur à partir de la rentrée 2006.Arrêté du 25 juillet 2005 palier 1 du collège (B.O. hors-série n°6 volumes 3-1 et 3-2 du 25 août 2005 - JO du 5 août 2005).

• Extension du programme d’allégement en terminale LV1Après une réduction des effectifs des classes de langues vivantes dans les classes terminales des séries générales (en 2005), ce programme d’allégement se poursuivra, dans les mêmes conditions, dans les séries technologiques et professionnelles.

• Évaluation des compétences orales des élèves au baccalauréat STGL’épreuve obligatoire de langue vivante étrangère 1 et l’épreuve obligatoire de langue vivante étrangère 2 de la série STG comportent désormais une évaluation de la compréhension de l’oral et une évaluation de l’expression orale.Arrêté du 29 juillet 2005 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique (B.O. n° 31 du 1er septembre 2005).

Rentrée 2007• À l’école primaire : début de l’apprentissage en CE1À compter de la rentrée scolaire 2007, l’apprentissage d’une langue vivante débutera en CE1.Arrêté du 25 juillet 2005 relatif aux horaires des écoles maternelles et élémentaires (B.O. n° 31 du 1er septembre 2005 – JO du 5 août 2005).• Au collège : début de l’apprentissage en 5eÀ partir de la rentrée 2007, l’apprentissage d’une seconde langue vivante sera mis en place dès la classe de 5e.

Bulletin de l’A. R. P. I. 11 / 41 Janvier 2006

Récapitulatif des mesures du plan langues vivantes

Rentrée 2005– création des commissions académiques sur l’enseignement des langues vivantes étrangères ;– allégement des effectifs de langues en terminale des séries générales ;– tous les élèves de CE2 doivent étudier une langue étrangère ;– répartition des élèves dans des groupes de compétences ;– rénovation des programmes de langues en terminale ;– épreuve obligatoire de langue au concours de recrutement des professeurs des écoles ;– mentions complémentaires pour les professeurs du 2nd degré ;– multiplication des opérations “École ouverte en langues”.

Rentrée 2006– nouveaux programmes de langues au collège ;– extension du programme d’allégement des classes en terminale ;– évaluation des compétences orales des élèves au baccalauréat STGen LV1 et LV2.

Rentrée 2007– début de l’apprentissage d’une première langue vivante en CE1;– début de l’apprentissage d’une seconde langue vivante en 5e ;– certifications attestant le niveau atteint en langues.

Voir aussi : Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École n° 2005-380 du

23 avril 2005.

Bulletin de l’A. R. P. I. 12 / 41 Janvier 2006

SITES INTERNET

Les sites référencés ci-dessous ont été signalés par les collègues abonnés à la “ liste de diffusion ” . Qu’ils en soient remerciés car sans eux nous n’aurions pas pu établir ces pages. Un merci tout particulier à notre collègue de Lille, Jean-Luc BOUKO, car de nombreux liens ici signalés sont le fruit de ses recherches.

* Les collègues qui désirent s’abonner à la liste de diffusion doivent se rendre sur le site suivant : http://www.portitalia.fr et cliquer sur “ liste de diffusion nationale des professeurs d’italien ” (colonne de gauche).

* Les rapports du jury de l’agrégation externe et des Capes externe et interne sont en ligne sur le site du ministère. Voici les liens :- Agrégation externe. (80 pages au format pdf)ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/siac/siac2/jury/2005/agreg_ext/italien.pdf- CAPES EXTERNE et CAFEP (73 pages au format pdf)ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/siac/siac2/jury/2005/capes_ext/italien.pdf- CAPES INTERNE et CAERPChttp://www.education.gouv.fr/siac/siac2/jury/2005/detail/capes_int_italien.htm

* Le nombre de postes mis aux concours pour 2006 est annoncé sur le site SIAC : http://www.education.gouv.fr/siac/siac2/postes/poste.htm

* Le n° 437 des « Cahiers pédagogiques » de novembre 2005 a pour titre : Des langues bien vivantes (http://www.cahiers-pedagogiques.com/numero.php3?id_article=1941)

* Nouvelle rubrique sur le site du CNDP : “ Langues en pratique ” dont 3 fiches avec pistes pédagogiques en italien pour primaire - collège - lycée : http://www.cndp.fr/secondaire/languespratique/ .

* L’outil melia, créé par des professeurs de Bordeaux, est disponible et en ligne. Il constitue un portfolio électronique des langues et serait donc en ce sens une alternative à l’achat du Portfolio (papier vendu par les éditions Didier) !Allez voir sa conception, c’est vraiment intéressant : http://catice.ac-bordeaux.fr/projets/lv_melia/ .

Bulletin de l’A. R. P. I. 13 / 41 Janvier 2006

* Fables et contes en italien sur Internet :1. Le conte sur le site de Pimlangues (rubrique : séquences pédagogiques, Gallo cristallo et Giovannino senza paura) :http://www.primlangues.education.fr/php/2. Novelle popolari toscane, di Giuseppe Pitrè (une centaine de textes en ligne) : http://xoomer.virgilio.it/hitfc/favolea.htm3. Un giramondo di favole (15 fables en ligne) : http://159.149.70.14/siti/IC%20SalvoDA%20Monza/indice.htm4. Favole classiche (en italien) de La Fontaine, Esope, Phédre, Leonard de Vinci, Toslstoi, Leon Battista Alberti, autres fables du monde entier : http://digilander.libero.it/lbachera/favoleclassiche.htm5. Favole : Il gatto con gli stivali ; La danza degli gnomi ; La regina delle nevi ; Il piffero magico ; Hansel e Gretel ; I tre talismani ; Riccidoro ; I vestiti nuovi dell'Imperatore ; Piumadoro e Piombofino ; Rosaspina :http://www.mondobimbo.net/favole/favole.htm6. Il principe che sposò una rana de Calvino illustré par des élèves : http://space.comune.re.it/crin/calvino/rana.htm7. 49 fables italiennes par régions : http://xoomer.virgilio.it/hitfc/favole.htm8. Des dessins à imprimer et à colorier (Cappuccetto rosso, Riccioli d’oro, Pinocchio, I musicanti di Brema, Il brutto anatroccolo) : http://www.midisegni.it/disegni/fiabe.shtml9. Cappuccetto Rosso di Jakob e Wilhelm Grimm nella traduzione di Carlo Collodi : http://www.letturegiovani.it/Grimm/Cappuccetto.htm

* L’Institut Français de Florence organise depuis maintenant trois ans les classes « découverte des musées de Florence » , encadrées par des spécialistes en Histoire de l’Art et en Arts plastiques. Ces classes s’adressent aux écoles de sections italiennes apprenant le Français et également aux classes françaises, italianistes ou non, en voyage scolaire dans la région toscane.

Les réservations sont ouvertes pour l’année scolaire 2005-2006. N’hésitez pas à consulter le site Internet http://www.france-italia.it .

Toute l’équipe de l’Institut Français reste à votre disposition pour plus de renseignements.

Michèle Rossignol Arnaud ValdenaireSecrétaire Générale de l’Institut Français de Florence Organisation Classes DécouvertesPiazza Ognissanti, 2 [email protected] Firenze 055.2718816 / 055.2718823055.271 88 [email protected]

* Modèle européen de curriculum vitae :http://europass.cedefop.eu.int/europass/home/vernav/Europasss+Documents/Europass+CV/navigate.action .

* Se créer une bibliothèque de fichiers sons :En vue des nouvelles modalités d’évaluation pour les séries S. T. G. à compter de septembre 2006, il est

important de se créer une banque de fichiers sons, ce seront des documents authentiques pour varier les supports avec des voix différentes, des accents différents et sur des sujets variés.

Certes il existe quelques produits en vente et qui sont très intéressants ; en particulier les documents de chez Edilingua (http://www.edilingua.it/catalogo.html) mais pour changer, on peut se fabriquer ses propres documents. Cela pourrait être aussi une façon de faire travailler les élèves en autonomie, je pense aux collègues qui auront des sections mélangées devant préparer l‘écrit / l‘oral avec textes … et en deux heures par semaine.

Pour les sons, j’irai les chercher sur Internet : météo régionale, T. G., émissions, reportages … avec le site Rai-click ou des sites de radio …

On peut faire la même chose non pas en se connectant sur Internet mais en prenant un DVD (ou un cd audio), on sélectionne la séquence dont on a besoin et on lancera l’enregistrement de la même façon.

La suite est à cette adresse : http://jlblille.free.fr/TICE/audacity.htm .

* Le site http://www.progettotrio.it/ construit par la Regione Toscana pour l’intégration des immigrés, propose entre autres des cours de tous niveaux (il suffit de cliquer sur l’index Catalogo corsi, puis double clic sur Lingue) ; cela peut être utile pour nos élèves et c’est gratuit !

Bulletin de l’A. R. P. I. 14 / 41 Janvier 2006

DOCUMENTS POUR LA CLASSE

1 - Collège

a - Exploitation de deux séquences tirées du film Johnny Stecchino de Roberto Benigni :arrivo alla stazione di Palermo e il traffico palermitano

Voici les notes prises par notre collègue Marielle Marzocca (collège Chape) lors du stage intitulé “ La vidéo en classe d’italien ” du 07 mars 2005.

Avant l’exploitation de la séquence, il faut se poser certaines questions : visionnement avec ou sans le son ? visionnement dans son entier ou par fragments ? ; que doivent comprendre et retenir les élèves ? . Il est très intéressant de lire le rapport de l’Inspection Générale des langues Vivantes à propos de l’utilisation de la vidéo en classe de langue (1999).

Le discours sur la mafia reste un objectif très modeste mais il faudra insister sur les changements qui se sont produits en Italie, surtout depuis 1993.

Piste pour une exploitation des séquences proposées (classe de Troisième) :

Première séance (arrivo alla stazione) :Premier visionnement sans le son et dans son entier ; questions de compr. globale.Deuxième visionnement (toujours sans le son) avec arrêts sur image afin de poser des questions sur la

relation entre les deux personnages (si conoscono o no ? … ). Les élèves sont inviter à émettre des hypothèses … On fera remarquer : Benigni è fermo senza valigia ; l’altro personaggio - plan rapproché poitrine - è molto sorpreso.

Bien entendu le ralenti permet parfois de comprendre plus de choses que les images fixes : come lo guarda ? Quali espressioni ? ; le face à face / le doigt : allora l’ha riconosciuto ? ; les sentiments : è contento ? Molto contento ?

D’autres questions peuvent être posées : che cosa propone il signore ? Perché ? Secondo te, che ora / in quale momento della giornata si svolge la scena ? In quale stagione si svolge la scena ? Secondo te, perché lo guarda così ? Dove vanno ? …

On diffuse ensuite la séquence avec le son ; la bande son permettra de confirmer ou d’infirmer certaines hypothèses : in quale stazione siamo ? Chi è questo signore ? È davvero lo zio ?

Enfin on donnera un questionnaire guidé (toutes les réponses doivent permettre d’élaborer un résumé de la séquence). Quand on fera la correction, on soulignera les mots à connaître.

Travail à faire à la maison : Immagina dove vanno i personaggi ( ≈ 50 mots).

Deuxième séance (il traffico palermitano) :Contrôle des acquis et lecture des sujets d’imagination.Visionnement de la deuxième séquence sans le son et en entier (questions de compréhension globale).Visionnement avec arrêts sur images qui peuvent amener la signification du discours : conosce la città ? Sì o

no ? Perché ? (si guarda intorno …) ; ascolta veramente quello che l’altro racconta ? …A propos de la scène du fazzoletto : perché ha tirato fuori un fazzoletto ? (amener : asciugarsi la bocca / i riflessi del

sole …). Grâce à des questions précises qui amèneront des hypothèses, on amenera aussi le mot siccità (quando fa molto caldo che problema ci può essere ? ).

Quand Benigni s’intèresse à ce que lui raconte son interlocuteur, on fera remarquer : lo sguardo inquieto / preoccupato. Donc : quello che lo zio dice è importante ? Lo zio è nervoso ? È in collera ?

Quand il cherche le stylo : che cosa sta cercando ? Che cosa fa con la biro nera ? (la biro nera / un neo). Le professeur amènera les mots stecchino (che cosa mette in bocca ? ), specchio (che cosa sta facendo ? ) ; insister sur la sorpresa de l’ « oncle » ! Nous leur parlons de la rassemblance avec le mafieux que tout le monde recherche.

Pour ce qui concerne les piaghe : amener le mot piaga et on coupera toujours la séquence pour que les élèves dévinent de quelle piaga il s’agit (coméque de la scène). Ainsi, au moment de la terza piaga, on leur demande : qual è secondo voi ? Ils devraient normalement répondre : la mafia.

Pour conclure, on peut demander aux élèves pourquoi le titre du film est Johnny Stecchino.Travail à faire à la maison : décrire au choix une des images tirées des séquences étudiées.

Bulletin de l’A. R. P. I. 15 / 41 Janvier 2006

Bulletin de l’A. R. P. I. 16 / 41 Janvier 2006

Bulletin de l’A. R. P. I. 17 / 41 Janvier 2006

b - Diplôme national du Brevet(Session 2005 ; durée : 1 h 30 ; notation : sur 20 dont 2 points pour l’orthographe et la présentation)

L’amica del cuore

« Da quando i miei genitori hanno deciso di traslocare(1) mi sento molto triste. Dicono che devo essere molto felice, che la nuova casa è molto più bella e grande. Mi hanno portata a vederla, ed è tutto vero. Sì, però è lontana dalla mia scuola di adesso, e soprattutto è lontana dalla casa di Alessia, la mia amica del cuore. Noi ci raccontiamo tutto, quando io ho un problema ne parlo con lei, e lei fa lo stesso, sappiamo

05 tutto l’una dall’altra. Mancano ancora un po’ di mesi al trasloco, ma io mi sento molto giù(2). Anche Alessia è triste, però dice che non dovremmo disperarci : che lei verrà a trovarmi e io andrò a casa sua, che sabato sera magari(3) potrà fermarsi a dormire da me.

Forse lei ci tiene meno, io proprio non riesco a immaginarmi di non vederla tutti i giorni, come adesso, di non stare nello stesso banco, di non fare i compiti insieme, di non uscire noi due i pomeriggi. La

10 mia mamma mi ha detto che sicuramente troverò un’altra amica. Non capisce niente, Alessia non è un’amica come tante. Non sarà più come prima. Sarà una vita molto brutta, quella nel nuovo quartiere » .

Laura, tredici anni

Elena Rosci e Simona Rivolta, Io tu tutti, adolescenza e sentimentiNotes :(1) traslocare fi déménager (2) mi sento giù fi mon moral est très bas (3) magari fi éventuellement

A - Compréhension (répondre aux question suivantes ; 6 points) :

1 - Quale decisione hanno preso i genitori di Laura ? (0,5)2 - Secondo i genitori, Laura dovrebbe essere felice. Perché ? (0,5)3 - Perché invece si sente triste Laura ? (1)4 - Come si vede che Laura e Alessia sono due “ amiche del cuore ” ? (1)5 - Che cosa fanno le due amiche insieme ? (2)6 - Perché per Laura sarà “ una vita molto brutta, quella del nuovo quartiere ” ? (1)

B - Compétence linguistique (5 points)

1 - Ajouter la terminaison qui convient (1) :Laura ha paura di non trovare molt___ amici nella nuova scuola. È molt___ triste di lasciare Alessia.La mamma dice che troverà molt___ nuove amiche. Alessia è una persona molto___ simpatica.

2 - Réécrire les phrases selon le modèle (1) : Scrive a / l’amica. fi Scrive all’amica.Non risponde a / i genitori. La nuova scuola è accanto a / lo stadio.Ci ritroviamo a / il liceo. Stai pensando a / la nuova casa.

3 - Ecrire les verbes entre parenthèses au futur de l’indicatif, à la personne indiquée (2) :(Scrivere, io) a Gino. (Andare, loro) in un altro quartiere.Non (divertirsi, lei) senza la sua amica. Non (passare, tu) più le vacanze a Roma.

4 - Répondre aux questions à la forme affirmative en utilisant l’adjectif possessif qui convient (1) :Exemple : È il gatto di Lisa ? fi Sì, è il suo gatto.

È la tua amica ? Sono i genitori di Laura ?È il padre di Paolo ? È la sorella di Franco e Michele ?

C - Expression écrite (traiter au choix l’un des deux sujets suivants ; 50 mots environ - 7 points) :

1 - Scrivi una lettera a Laura per consolarla.2 - Hai un amico o un’amica del cuore ? Per te, ha un grande valore l’amicizia ? Perché ? Racconta le tue

esperienze.

Bulletin de l’A. R. P. I. 18 / 41 Janvier 2006

2 - Lycée

a - Classe de Seconde (documents proposés par J. SERGI)La mia città

La mia città, senza __________ , la mia cittàma come è __________ certe serea volte no, senza __________mi __________ in una __________

05 mi fa sentire __________ .

Una città, senza __________ , la mia cittànon la __________ mai fino in fondotroppi __________ , troppi cassettiio non ti trovo __________

10 tu __________ dove sei.

Adesso dove si va, cosa si fa, dove si vasiamo sempre __________ a qualcosaun’ __________ che va o dentro un tramsenza mai vedere il __________

15 e respirando __________ .

Ma guarda là, che cazzo fa, ma pensa tema come __________ quel deficientepoi guarda qua, che __________ è giàma chi ti ha dato la __________

20 che ti scoppiasse un __________a te …

Siamo sempre di __________sempre in __________anche te …

25 che anche se lecchi il __________c’hai lo __________ incazzato.

La mia città, senza __________ , la mia cittàma come è __________ la mattinaquando si accende, quando si __________ ,

30 e ricominciano i ____________________ tante cose.

Ma dimmi … dove sarà, prima era quac’è un __________ che chiede __________dove __________ questa città.

35 È sparita senza __________c’ha troppi __________ la mia città.

Ma guarda che __________la mia cittàcon mille __________ alle __________

40 guardie giurate, porte __________e un miliardo di __________che stanno sempre a __________ …

Perché …c’è chi ha troppo di __________

45 e chi non si __________e c’è … chi si deve bucarein un angolo di __________e c’è … che c’è bisogno di __________c’è bisogno di un trucco.

50 Senza __________ , la mia città :“ __________ guardi che belle caseperò a lei no, non gliela domi __________ signora miaè tutto uso foresteria ” .

55 La mia città, senza __________ , una cittàti dice che non è veroche non c’è più la __________perché è tutta copertadalla __________ .

60 C’è chi a __________è obbligato a __________e c’è … chi per poterti __________ha imparato a __________e c’è … che c’è bisogno di un trucco

65 c’è bisogno di __________e c’è … bisogno di più __________dentro a questa __________ .

Copertina dell’album Carboni uscito nel 1992Luca CARBONI

Bulletin de l’A. R. P. I. 19 / 41 Janvier 2006

Exercices à propos de la chanson de Luca CarboniLa mia città

I - Rédigez une présentation à l’étude la chanson en vous aidant de cette brève biographie du chanteur.

Luca Carboni nasce a Bologna il 12 ottobre 1962. Luca è un ragazzo inquieto e, dopo aver cambiato varie scuole comincia a cercare un’indipendenza economica con qualche lavoretto. Comincia a comporre e scrive la sua prima canzone (di protesta) Il fermo. L’anno dopo cominciano i primi concerti con altri gruppi bolognesi negli spazi che la città offre ai giovani gruppi musicali. Sono gli anni del Punk e poi della New Wave, e Bologna è in un momento di grande tensione politica, artistica e soprattutto musicale, quest’ultima si concretizza con il grande concerto “ Bologna Rock ’80 ” . Una piccola produzione gli permette di realizzare un 45 giri con due canzoni e il sogno di realizzare un disco si è avverato !

Bologna fortunatamente è una città viva musicalmente. Luca infatti lascia alcuni suoi testi all’osteria da Vito popolare ritrovo di cantautori, artisti e studenti universitari e così gli Stadio dopo averli letti gli propongono di scrivere un testo per il primo album. Dunque Luca si convince di cantare le cose che scrive.Le canzoni dell’album di esordio Intanto Dustin Hoffman non sbaglia un film registrato a Bologna (1984) rivelano in Luca Carboni la capacità rara di farsi interprete naturale dei pensieri e dei dubbi di una generazione. I giovani ne restano affascinati, colgono forse in quelle canzoni uno specchio del loro mondo interiore, e le sottili tracce di ottimismo di cui sono alla ricerca.

Qualche anno più tardi, l’artista bolognese sente evidentemente che “ prendere ” tempo è fondamentale per la gestazione di un album e quindi il quinto album che ha per titolo Carboni esce il 10 gennaio del 1992. Questo è l’album dove Carboni riesce con più alto livello di ispirazione e continuità, in quello che sembra di essere il suo progetto dall’inizio della sua carriera e cioè : dire cose profonde con semplicità, essenzialità e leggerezza, in una forma “ popolare ” e nello stesso tempo originale per il suo “ minimalismo ” .

Il suo nuovo album (il dodicesimo) è uscito nel 2005.

II - Complétez le tableau ci-dessous selon les indications données :

perché

nella

canzone

è

scritto

che :

La

gente

in

città

è bugiarda

non è solidale

è diffidente

ha paura

è furba

è indifferente

è stressata /nervosa

III - Répondez, en italien, aux questions suivantes :

a - Oltre la parola città, qual è la parola della canzone che viene ripetuta più volte ?b - Luca Carboni definisce la propria città una “ prigione ” : citate elementi del testo che giustificano questo parere ( fi avis).c - Come potete definire la città del cantante poiché non si vede il cielo e vi si respira smog ?d - Quali sono gli aspetti positivi della città del cantante ?e - Luca Carboni dice che per cambiare le cose ci vuole più “ amore ” ; secondo voi, cosa può significare questa parola ?

AMORE

f - Secondo voi, perché è interessante non conoscere “ fino in fondo ” (v. 7) la propria città ? [ ≈ 50 parole]

Bulletin de l’A. R. P. I. 20 / 41 Janvier 2006

Ma non ho più la mia città (1993)

35 mi __________ la tua facciache ogni notte mi portavaa guardare i __________ .

E adesso sto cantandoe ancora sto __________

40 ma non ho più la mia cittànon è cambiato __________tutte le notti aspettoancora una stella __________ .

E adesso sto cantando45 e ancora sto __________

ma non ho più la mia città.

Dove vivo non c’è il __________sulle case sempre __________solo __________ e vento __________

50 sopra il grano scende __________ma le strade sono __________non c’è terra non c’è __________penso ancora alle parolescritte in alto sul __________ :

55 Chi non ha paura di __________muore una volta sola.

E adesso sto cantandoe ancora sto __________ma non ho più la mia città

60 non è cambiato __________tutte le notti aspettoancora una stella __________ .

E adesso sto cantandoe ancora sto __________

65 ma non ho più la mia città.

Venne il __________ che le dissitu __________non mi __________dei miei __________ che ne hai fatto

05 me li hai __________ in un cassettoe sognavo di __________di trovarmi in un bel __________per poter riaprirequel cassetto ormai nascosto

10 __________ con delle catenepieno ormai di ragnatele.

Mi dicevi da __________guarda sempre quelle __________basta sai vederne una

15 che va giù tutto s’ __________quante stelle avrò contatoquante ne ho viste __________ma l’America è __________ma l’America, l’America

20 era questo sai il mio __________di __________ su New York.

E adesso sto cantandoe ancora sto __________ma sempre dalla mia città

25 non è cambiato __________tutte le notti aspettoancora una stella __________ .

E così presi quel __________mi fottevo di __________

30 mi portai solo il cassettopieno ormai di ragnatele.E così arrivai in quel __________fatto tutto di __________mi __________ la mia __________

Gerardina TROVATO

Bulletin de l’A. R. P. I. 21 / 41 Janvier 2006

Exercices à propos de la chanson de Gerardina TrovatoNon ho più la mia città

I - Pour comprendre la chanson

a - Réécrivez les mots de la chanson que vous venez de trouver dans les colonnes ci-dessous selon les indications données.

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Ritornellovv. 22 - 27

Quarta strofevv. 47 - 56

Terza strofevv. 28 - 37

Seconda strofevv. 12 - 21

Prima strofevv. 1 - 11

b - Répondez, en italien, aux questions suivantes en vous aidant des mots inscrits dans les colonnes ci-dessus :

1 - Qual è la città natia della cantante ? In quale regione si trova ?

2 - Perché la cantante è voluta un giorno partire dalla sua città ?

3 - Per la cantante, che cosa simboleggia “ l’America ” (v. 18) ?

4 - Cosa trova nella sua nuova città ?

5 - Adesso che cosa le manca ?

6 - In fin dei conti, è contenta di aver lasciato la sua città ?

7 - Come potete definire questa canzone scritta dalla cantante ? Perché ?

II - Expression écrite

a - Sur le modèle de la quatrième strophe, rédigez un couplet de 8 vers dans lequel vous dites pourquoi vous (n’)êtes (pas) prêt(e) à quitter votre ville.

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Dove vivo non c’è il mare

sulle case sempre neve

solo nebbia e vento freddo

50 sopra il grano scende pioggia

ma le strade sono bianche

non c’è terra non c’è sangue

penso ancora alle parole

scritte in alto sul giornale :

55 Chi non ha paura di morire

muore una volta sola.

b - Tra le due canzoni, la quale vi è piaciuta di più (non soltanto dal punto di vista musicale) ? Perché ? ( ≈ 70 parole)

Bulletin de l’A. R. P. I. 22 / 41 Janvier 2006

b - Classe de Seconde / Première / Terminale (document proposé par J. SERGI)

Non sempre Quino …

Bulletin de l’A. R. P. I. 23 / 41 Janvier 2006

c - Classe de Première (document proposé par J. SERGI)

Da I cento passi di Marco Tullio Giordana (2000)

Classe de Première (pouvoir et contre-pouvoir)Thèmes : - cambio al vertice mafioso

- rottura con la famiglia mafiosa (rapporti in famiglia) - il comunismo opposto al potere mafioso

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La storia si svolge nel 1963.

Dal barbiere

- E che si, ’na trottola ? Giri, giri.Che cos’è questo baccano ?- Stefano Venuti. U’ pittore. Il solito comizio.- E con chi ce l’ha ?- Con l’aeroporto ce l’ha.- Ce l’hai ’na seggia ?- Sì, qua c’è ’na seggia.- Pigliala !Peppino, e fermati ! Ammuninni va, andiamo a fare i comunisti.- Ma, e la barba ?- Dopo.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Il comizio

- E chi lo voleva quest’aeroporto ?L’Alitalia, l’aeronautica militare, no, nessuno lo voleva qui a Punta Raisi l’aeroporto ! E basta che guardiate

sopra le vostre teste per capire perché. Perché c’è sta montagna così prestigiosa.Perché c’è il rischio di andarci a sbattere contro questa montagna.Non c’era nessuna ragione logica tranne quella di comprare pochi terreni da pochi spiccioli e rivenderli a

quelli dell’aeroporto, guadagnandoci sopra cento volte tanto.Non è a loro che sto parlando, che hanno paura a farsi vedere che mi stanno ascoltando, e a te che lo voglio

spiegare, a tia sì !Hai una bella faccia, pulita, occhi vivi, intelligenti e magari puoi pensare che costruire una strada, un

ospedale, un aeroporto sia una bella cosa, una cosa che conviene a tutti ed invece lo devi sapere che qui si costruisce solo per rubare, si costruisce solo per mangiarci sopra.

Batti, batti pure le mani ma così è andata e ancora non ti basta ; or ora ti faccio pure un’altra pista, un’altra bella colata di cemento e altri intrallazzi da combinare con il sindaco, con la regione ed il Padreterno.

- È il progresso, amico bello, che porta posti di lavoro, case, turismo e non va bene a Cinisi tutto questo, ed i siciliani cavernicoli devono restare ?

- Ma chi li ha avuti, questi posti di lavoro ? Gli amici tuoi mafiosi ?

- Ma dunde sunno sti mafiosi ? Chi sono ? Sempre a dire Mafia qua, Mafia là … Ma che cos’è, questa mafia ? Dov’è ? Comunque se proprio vuoi saperlo, io sono contrario a questa nuova pista, lo dissi al sindaco, affare sbagliato, troppo cemento, troppo traffico, troppo rumore.

- Sarai pure contrario, don Cesare Manzella, però intanto gli altri, si sono già messi d’accordo.

- Gli altri chi ? Qua, non si mette d’accordo nessuno se non lo dico io !

Bulletin de l’A. R. P. I. 24 / 41 Janvier 2006

Dal barbiere

1 - Senza l’audio

- Quanti personaggi ci sono ? (età / anziani ? giovani ? )- Dove vediamo il quarto personaggio ? Che cosa fa ?- Dove si svolge la scena ? (che cosa facendo il signore al signore anziano ? )- Con chi il signore anziano sta parlando ? Gli altri parlano tra di loro ?- A un certo momento cosa fanno il signore anziano ed il barbiere ? Secondo te perché ?- Quale gesto fa il signore anziano alla fine ? Cosa significa ?- Secondo te, è grave quello che sta succendo fuori ? Perché ?- Il signore anziano si fa la barba ?

2 - Con l’audio

- All’inizio, sentiamo una voce : da(i) dove viene ?- Perché possiamo sentire questa voce ? (magafono, microfono)- A che cosa vi fa pensare ? (dimostrazione politica, comizio)- Come si chiama la persona che parla fuori ? Qual è il suo mestiere ?- Con chi Stefano Venuti ce l’ha ?- Come si chiama il bambino ?- Perché escono ? (vanno a fare i comunisti)- Allora il signore anziano ha le stesse opinioni del pittore ? Perché ?

3 - Immagina il seguito.

Il comizio

1 - Senza l’audio [scopo : far indovinare agli alunni chi è questo signore anziano ; i sentimenti dei diversi personaggi ≈ il loro ritratto]

- Dove si svolge precisamente la scena ? (piazza del municipio, affissi politici D. C. e P. S. I.)- Cosa si legge sulla targa ?- A che ora si svolge la scena ?- Chi sono i diversi personaggi ? (Peppino, Stefano Venuti, il signore anziano e gli abitanti del paese)- In piazza, chi c’è oltre Peppino e il signore anziano ?- Dov’è la gente ?- Che cosa sta facendo Venuti ? il signore anziano ? Peppino ? la gente ?- Peppino capisce ? Perché ?- È contento Venuti ?- Qual è la reazione del signore anziano ? Sbuffa ?- Perché Peppino si gira ?- Cosa fanno gli abitanti ? Qual è il loro atteggiamento ?- Sono d’accordo ?- A chi si rivolge dopo ? Perché ? Che cosa punta ?- Qual è la reazione di Peppino ? È stupito ?- Perché è contento Peppino ?- Che gesto fa il signore anziano ? ( “ lasciamo perdere ” )- Quali gesti fa Stefano Venuti ? Cosa mostra ?- Ascoltando Venuti, cosa fa il signore anziano ?- Cosa sta per fare il signore anziano ?- Come Venuti apostrofa il signore anziano ?- Il gesto della mano, cosa significa ? ( “ dunde ” )- Com’è lo sguardo di Venuti ?- Chi punta adesso il dito ? (capovolgimento della situazione)- Quali sono i due gesti di Venuti che mettono in collera il signore anziano ?- Quali sono allora quelli del signore anziano ?

Bulletin de l’A. R. P. I. 25 / 41 Janvier 2006

- Due gesti importanti di Stefano Venuti : combinazione // combinare ; guadagnarci sopra // mangiarci sopra- Due gesti del signore anziano : dito a terra ( “ qua ” ) ≠ punta il dito su di sé ( “ io ” )- Ripresa dall’alto (posizione inferiore del signore anziano fi già annuncia il seguito)- Venuti recita per un pubblico assente dalla platea (palcoscenico) ; hanno paura.

2 - Con l’audio

- Dove si svolge la scena ? (Cinisi, macchina targata Palermo, i siciliani, aeroporto di Palermo Punta Raisi, oggi Falcone e Borsellino ; l’aeroporto di Palermo sorge in località Punta Raisi, a 35 chilometri dal centro di Palermo lungo l’autostrada A29, una volta superato lo svincolo di Cinisi Sud).- Mafia, mafiosi fi gli alunni capiscono adesso chi è il signore anziano (il boss del paese ma per poco tempo ; cf. gli amici tuoi mafiosi)- Come si chiama il signore anziano ? Don Cesare Manzella (insistere qui su don)- Quali sono le parole che mostrano che l’aeroporto è stato costruito per “ guadagnarci sopra ” ? (intrallazzi, combinare, mangiarci sopra, guadagnadoci sopra cento volte, comprare pochi terreni da pochi spiccioli e rivenderli, rubare)- Perché Stefano Venuti è contrario all’aeroporto ? Quali sono i suoi argomenti ? (nessuno lo voleva, sbattere contro questa montagna, nessuna ragione logica)- Quali sono gli argomenti di don Cesare Manzella ? (progresso, posti di lavoro, case, turismo, non essere cavernicoli)- Ma in fin dei conti, Don Cesare Manzella è favorevole o contrario all’aeroporto ? Perché ?- Chi è favorevole in paese ? (gli altri si sono già messi d’accordo nonostante il parere del boss ; cf. però intanto)- Insistere sul “ chi ” di “ gli altri chi ? ” . È molto sorpreso : perché ?- Allora chi ha il potere a Cinisi ? (non si mette d’accordo nessuno se non lo dico io fi non è più vero)

3 - Il ritratto dei personaggi

4 - Immagina il seguitoVocabulaire

il baccanosolito(a,i,e)il comizio, i comiziavercela con qualcunotranne (inv.)gli spicciolimagari (inv.)convenire ainvece (inv.)rubaremangiarci sopral’intrallazzo, gli intrallazzicombinare > la combinazioneil sindacoil cavernicolocomunqueessere contrario(a)/ contrari, contrarie ≠ favorevole(i)un affaredon …però (inv.)intanto (inv.)

Bulletin de l’A. R. P. I. 26 / 41 Janvier 2006

d - Classe de Première / Terminale (documents proposés par J. SERGI)

Bulletin de l’A. R. P. I. 27 / 41 Janvier 2006

Bulletin de l’A. R. P. I. 28 / 41 Janvier 2006

e - Classe de Terminale

Texte proposé par J. SERGI

Ida Miele

Ida Miele da due anni viveva nel costante terrore dei ladri.Una notte, mentre Italo era a scuola, un furgone si era fermato davanti alla cascina. Ne erano scesi

tre tipi, avevano sfondato la finestra della cucina ed erano entrati in casa. Avevano cominciato a caricarsi tutti gli elettrodomestici e i mobili e a metterli nel furgone. Ida, che dormiva al piano di sopra, era stata svegliata

05 dai rumori.Chi poteva essere ?In casa non c’era nessuno. Suo figlio era a Brindisi a fare il militare, sua figlia era a Forte dei Marmi

dove faceva la cameriera. Doveva essere Italo che aveva deciso di tornare a casa a dormire.Ma cosa stava facendo ?

10 Alle tre di notte aveva deciso di cambiare la disposizione dei mobili in cucina ? Era impazzito ?In camicia da notte, pantofole, senza la dentiera e tremante come una foglia, era scesa. « Italo ? Italo,

sei tu ? Che stai fac… ? » Era entrata in cucina e …Mancava tutto. Il frigo. La tavola di marmo. Perfino il vecchio forno a gas che bisognava cambiare.E a un tratto, come un pupazzo a molla, da dietro la porta aveva fatto capolino un uomo con un

15 passamontagna in testa che le aveva ruggito in un orecchio : « CUCUSETTETTE ! »La povera Ida era crollata in preda a un infarto coronarico in piena regola. Italo l’aveva trovata la

mattina dopo ancora là, a terra, accanto alla porta, più morta che viva e mezza assiderata.Da quella notte non c’era stata più tanto con la testa.Era invecchiata di colpo di vent’anni. Aveva perso i capelli. Non voleva rimanere sola in casa.

20 Vedeva uomini neri dovunque. E si rifiutava di uscire dopo il tramonto. Ma questo era il meno, la cosa peggiore era che oramai parlava ossessivamente di antifurti a ultrasuoni e a raggi infrarossi, del Salvalavita Beghelli, di dispositivi telefonici che chiamavano automaticamente i carabinieri e di porte blindate ( « Scusami tanto, ma perché non vai a lavorare da Antonio Ritucci, quello ti prende subito ? » le aveva detto una volta Italo che non ce la faceva più. Antonio Ritucci era il tecnico degli antifurti di Orbano).

25 Italo sapeva benissimo chi erano quei tre che avevano incasinato il cervello di sua moglie e distrutto la sua pace.

Loro.I sardi.Solo i sardi sono capaci di entrarti in casa così […]. Ci potrei scommettere la testa di mia figlia che sono stati loro.

30 Se a Ischiano Scalo oramai si viveva nel terrore, con le grate alle finestre, con la paura di uscire di notte e di essere rapiti o stuprati, secondo la modesta opinione di Italo Miele, era tutta colpa dei sardi.

« Sono arrivati qui senza permesso. Hanno allungato le loro mani zozze sulla nostra terra. Le loro pecore malate mangiano nei nostri pascoli […]. Rubano. Credono che questa è terra loro […]. Devono andarsene. » Quante volte lo aveva ripetuto a quelli del bar ?

35 E quei rammolliti che stavano piantati intorno ai tavolini gli davano ragione, lo facevano parlare, gonfiare come un tacchino, gli dicevano che bisognava organizzare delle ronde e beccarli ma poi, alla fine, non facevano niente. E li aveva visti che quando lui se ne andava si davano le gomitate e ridevano.

E ne aveva parlato anche con suo figlio.Il poliziotto !

40 Quello era buono solo a chiacchierare, a lucidarsi la pistola e a girare per il paese come Cristo sceso in terra, ma non era riuscito ad acchiapparne neanche uno, di sardo.

Italo non sapeva chi fosse peggio : quei vecchi […], quell’idiota di suo figlio, sua moglie o i sardi.

Niccolò AMMANITI, Ti prendo e ti porto via (1999)

Bulletin de l’A. R. P. I. 29 / 41 Janvier 2006

Texte proposé par J. SERGI

Le radio libere

Erano i tempi delle radio libere, e anche al mio paese ci sentimmo in obbligo di aggiungere i nostri tre chilometri quadrati di disco music al grande baccano che percuoteva invisibile tutta la pianura. Sulla strada di Ferrara , le distanze ormai si misuravano in modulazione di frequenza. Tam-tam radiofonici segnavano il territorio di ogni tribù che si attraversava. Li conoscevamo tutti di persona i disc jockey che si

05 inseguivano, chilometro dopo chilometro, fino alle porte della città, dove li respingeva la potente Radio Estense. Li incontravamo in discoteca o al bar di qualche distributore, dove venivano a prendere il caffè ma soprattutto a constatare la forza dei loro microfoni. […]. Talvolta forse il vento o la diversa pressione atmosferica facevano sconfinare Radio Veronica sul territorio di Radio Codrea International, che si vendicava pompando dieci watt in più verso Radio Nuovo Sound. Un gioco al massacro, che poteva costare

10 il sabotaggio del seguitissimo programma delle dediche. Anche se un tiro così sporco raramente si faceva. Le radio migliori si vedevano dalla pubblicità. Chi passava sempre lo stesso stacco del carrozziere in fondo alla via o dell’agenzia immobiliare di qualche zio generoso, non aveva vita lunga né buon nome. Dava invece prestigio reclamizzare un gommista di Rovigo, perché questo lasciava intendere che fino nell’oltrepò ci fosse chi ascoltava quelle frequenze. Ma la nostra radio doveva essere diversa. Impegnata, era la parola giusta. Per

15 questo tenemmo estenuanti riunioni con i rappresentanti della giunta comunale. Loro si raccomandavano soprattutto che la nostra radio fosse antifascista. Su questo eravamo d’accordo tutti. Era vero che il fascismo poteva nascondersi dovunque, e bisognava essere vigilanti. I fascisti di allora portavano occhiali Ray-Ban, capelli corti e giubbetti di camoscio, e la voce diceva che si riunissero tutti in un bar del centro di Ferrara. Tranne quelli dei film Luce, io non ne avevo mai visti, di fascisti. Soltanto uno, un invalido del mio paese,

20 che in vecchie foto tenute segrete qualcuno diceva di aver riconosciuto da giovane in camicia nera […].Le riunioni per la fondazione della radio si arenarono subito sul nome. Passammo inconcludenti

serate a fantasticare, seduti ai banchi dell’aula della scuola elementare dove ci riunivamo, senza mai trovare la parola giusta. Allora ci mettemmo a discutere di potenza e, curiosamente, fu proprio quell’argomento così arido a suscitare gli scontri più duri, le più vive polemiche. La potenza costava cara e alla fine vinse il partito

25 della moderazione. Fu così che un esimio elettrotecnico del paese, in cui tutti riponevamo grandi aspettative, se ne andò sbattendo la porta. Non accettava di compromettere la sua reputazione per meno di cento watt. E da allora Cento Watt è rimasto il suo indelebile soprannome. Nel tentativo di risolvere la delicata questione della potenza e riconquistare la fiducia dell’elettrotecnico, il comitato della radio passò così a parlare di soldi. Il rappresentante della giunta, che fino a quel momento era rimasto silenzioso in disparte, ci notificò

30 che come giunta di soldi non ne aveva, ma come partito, poteva fare qualcosa. Accettare la sua proposta avrebbe semplificato molto le cose. Ma molti diffidavano di quella spregiudicata alleanza e chiedevano garanzie sulla libertà di programmazione. La situazione non si sbloccava. Uscivo sbadigliando dalle riunioni a cui mi ero precipitato senza neanche finire di cenare. Intanto, con un colpo di mano, qualcuno fece stampare delle tessere con la scritta « Radio Tresigallo ». Era in fondo quello che soprattutto desideravamo.

35 Qualsiasi tessera allora era un simbolo di potenza. Denotava un privilegio, un vantaggioso esonero o l’appartenenza a un club esclusivo. Io ebbi la numero sette e l’incarico virtuale di curare un programma di cantautori.

Diego MARANI, Il compagno di scuola (2005)

Bulletin de l’A. R. P. I. 30 / 41 Janvier 2006

Texte proposé par C. GRILLON

Quando avevamo le mani

Dalla clava in poi, gli uomini hanno sempre avuto bisogno di protesi : bastoni, zappe, falci, falci e martelli, e poi pistole, fucili, mitragliatrici, cannoni, automobili … Date a un uomo una protesi e solleverà se non il mondo, se stesso.

Noi donne, no, noi donne abbiamo fatto fino a oggi tutto e sempre con le mani : con le mani 05 abbiamo piantato, raccolto, pulito, cucinato, cucito, ricamato, lavorato a maglia, e anche curato, accarezzato.

Fino a oggi.Mi piace lavorare con le mani : con le mani hai sempre il contatto con la realtà, le mani sanno

sempre, toccandolo, quello che può far bene o far male.Con le mani ho vissuto e lavorato per i due terzi della mia vita. Era poco più di una bambina, era

10 l’immediato dopoguerra, povero o poverissimo per noi, la mia famiglia, come per tantissimi altri. Vivevamo in un seminterrato, e su un malfermo tavolo di cucina, facevamo in casa, con la nonna, la pasta che non potevamo comperare già fatta, o forse neanche si trovava : avevamo anche imparato a fare le penne. La nonna tirava la pasta, io la tagliavo a quadrettini, poi mettevo ogni quadrettino di sbieco, facendolo diventare un rombo, e lo arrotolavo intorno al manico di un mestolo di legno.

15 Sono passati gli anni. Adesso devo arrendermi : mi hanno detto e ridetto che non posso esistere, non posso continuare a vivere e lavorare senza protesi. Come gli uomini, anch’io devo sforzarmi di diventare tutt’uno con le protesi : cellulari, personal computer, stampanti, macchine per pensare o per fare la crema e la minestra di verdure. Anche in macchina, non posso tirar giù il finestrino a mano : devo premere un tasto, la freccetta a destra per abbassare, quella a sinistra per alzare il vetro. Io, che ero abituata a

20 misurare il valore di quello che facevo dalla fatica, anche fisica, che mi costava, devo “ riciclarmi ” : invece di comandare le mie mani, devo imparare a comandare una serie di tasti, per di più quasi tutti in inglese. Mi piaceva andare a chiedere gli orari dei treni in agenzia : era un modo per fare due chiacchiere con quel ragazzo sempre un po’ distratto o con quella bella ragazza dai capelli neri e l’aria gentile : adesso mi dicono che c’è tutto su Internet, pigi un po’ di tasti, devi solo ricordarti quali sono quelli giusti, ed ecco fatto.

25 Io non faccio, non devo più fare : devo ordinare al mio computer di fare al mio posto, i suoi tasti, simboli, comandi, al posto delle mie mani. Io mi rapporto male a lui, vorrei non averne bisogno, e lui si vendica non riconoscendo in me il “ segno del comando ” : fa di testa sua, mi cambia il carattere mentre scrivo, mi dà segnali di scontento e di disobbedienza. Così, non lo dico, che lui non lo sappia, perché so che lui non mi vuole bene, come io non gliene voglio. Forse, dico forse, io non avevo davvero bisogno di lui,

30 è piuttosto lui che aveva bisogno di me, di noi tutti. Dicono : è un oggetto che semplifica un’infinità di cose, tu comandi e lui fa. E che a me non piace comandare, e mi è sempre piaciuta la concretezza materiale del fare. Da sola. Senza protesi.

Anna Maria MORI, Lasciami stare (2003)

Bulletin de l’A. R. P. I. 31 / 41 Janvier 2006

Texte proposé par C. GRILLON

Così ci si congeda dal mondo adolescenzialeUn mondo sta per svanire un altro si annuncia

Il grande incubo che fa diventare tutti più grandidi Marco Lodoli (17 giugno 2003)

Dieci o quindici tappe fondamentali ha la vita, stazioncine belle o tristi dove per forza bisogna transitare : il primo giorno di scuola, la bicicletta a Natale, il primo bacio, un tradimento, e più avanti la prima macchina, il lavoro, il matrimonio, un figlio, un altro, e poi i nipoti, e la pensione e quel doloretto che non è niente, ma per sicurezza è meglio fare le analisi … Alcune di queste stazioni magari possono essere

05 saltate o sostituite, altre sfilano senza troppa importanza accanto ai nostri binari, ma sicuramente l’esame di maturità rimane marchiato a fuoco nella mente di tutti i viaggiatori. Quelle mattinate di sole e batticuore segnano la fine di un’epoca e l’inizio di un’altra, sono uno spartiacque definitivo : indietro non si torna, l’ombroso mondo adolescenziale, timido e sfrontato, vago e leggendario, trova la sua consacrazione e il suo congedo in poche ore di prove scritte e orali sparse nel giro di una settimana.

10 “ Notte prima degli esami ” , cantava Venditti anni fa, individuando quella che è l’ultima particella di libertà e di indefinitezza prima che la maturità giunga a dettare le sue leggi, a imporre i suoi doveri. E per tanti ragazzi italiani la notte prima degli esami è arrivata, è stanotte. Già cigola la porta d’acciaio e di vento che tra poco si chiuderà per sempre, c’è giusto il tempo per gettare un ultimo sguardo alla prateria, per sentirsi ancora un attimo parte di un branco di puledri senza sella e senza finimenti. Si stava tutti insieme, in

15 un’aula dalle finestre grandi o piccole, ma che comunque affacciavano sull’universo infinito delle possibilità. Insieme ai compagni si provava terrore degli insegnanti arcigni ed esigenti, si rideva di quelli buffi, dei mezzi matti pieni di tic, delle zitelle inacidite e dei supplenti giovani, del professore grasso e sudato e di quello segaligno e nervoso, mascherine che per l’intera esistenza restano vivide nel teatrino della mente. Ed è stato un insegnante bizzarro, forse, ad averci cambiato un po’ i pensieri, aprendoli a orizzonti nuovi, a scelte

20 importanti.“ Senza il prof Taldeitali io non sarei diventato ciò che sono, e lui chissà cosa è diventato … ” . E da

domani tanti ragazzi avranno i loro esami, forche caudine sotto le quali dovranno per forza passare. Una volta erano davvero tosti : i nostri genitori ricordano ancora che razza di prova fosse : “ Tutte le materie, e di tutti e tre gli ultimi anni, un incubo spaventoso ” . Poi ci fu la lunga stagione delle due materie : se ne

25 sceglieva una e l’altra veniva assegnata d’ufficio, ma tra poche materie già note, ed era quasi sempre quella desiderata. Il voto veniva formulato in sessantesimi, bastava un piccolo trentasei per sfangarla. Anni e anni di pacchia, anche se l’ansia degli esami in fondo rimaneva identica, perché è un’ansia che prescinde dalla difficoltà della prova, che riguarda un appuntamento della vita al quale non si può arrivare fischiettando.

Vivere questi giorni a cuor leggero, con sovrana indifferenza, sarebbe una bestemmia contro i lunghi 30 anni trascorsi a scuola, in classe e nel cortile, intorno alla cattedra o al cesso a fumare, seguendo con

attenzione le lezioni o scrivendo disperati bigliettini d’amore. Tutto il tempo andato si impenna e si solleva in questa vetta estrema (è solo una collinetta, ma non importa … ) : è necessario salire sulla cima e provare la vertigine, il senso di smarrimento, di inadeguatezza, di solidarietà con i compagni legati in cordata. E anche ora che gli esami sono stati ulteriormente facilitati, ora che sono gli insegnanti interni a valutare “ il

35 candidato ” e tutto si risolve in quattro chiacchiere su una tesina e in un abbraccio amichevole, è giusto che i ragazzi sentano almeno un brivido nella schiena, almeno adesso che sta per suonare la campana dell’ultimo giro e dietro alle spalle un mondo sta per svanire, mentre davanti un altro, ben più feroce, si annuncia.

Bulletin de l’A. R. P. I. 32 / 41 Janvier 2006

LU ÇA ET LÀ …

Document proposé par G. FRIGAU

Bulletin de l’A. R. P. I. 33 / 41 Janvier 2006

Document proposé par C. DUPRÉ

Sardegna Che Nouvelle vague ! di Goffredo Fofi“ Panorama ” 13 novembre 2003

Il regista Mereu, promessa del cinema. Il jazzista Fresu star della musica. E giallisti, romanzieri, sceneggiatori. Così, l’isola dà lezione al continente.

Su un territorio di poco più piccolo, la Sardegna ha, rispetto alla Sicilia, 3 milioni e mezzo di abitanti in meno, 1,6 contro 5 milioni. I sardi hanno lo spazio, il paesaggio, l’ambiente, e hanno una storia la cui diversità difendono ancora, senza correre dietro a tutte le mode del « Continente » . Non sempre è estate, in Sardegna, e non sempre tutto è mare. Le due città guida sembrano oggi soprattutto Cagliari, il capoluogo, sempre più vasta e dinamica, e la piccola Nuoro, capoluogo dell’interno dei pastori e dei boschi, di dove vengono più scrittori e poeti e ora anche registi.

A Cagliari si è sviluppata, come a Palermo, una delle più belle scuole jazzistiche d’Europa, con i suoi capifila Paolo Fresu, tromba, e Antonello Salis, attivissimi animatori e concertisti, senza dimenticare Enzo Favata e tanti altri.

Ancora a Cagliari, Fresu e Gianfranco Cabiddu, etnomusicologo e documentarista e regista cinematografico (Il figlio di Bakunin, dal romanzo di Sergio Atzeni), hanno di recente presentato un’ambiziosa combinazione di immagini documentarie e storiche con accompagnamento di jazz e le iniziative musicali estive sono molte, e importanti, affollate di giovani. Come dovunque.

Ma qui il folclore è vivo e offre tra l’altro un’altra tradizione rara altrove, quella dei verseggiatori dilettanti che si affiancano volentieri ai gruppi di canto popolare. Ed è viva anche una letteratura sarda, in poesia e prosa, che si esprime in sardo prima che in italiano.

Il fenomeno più rilevante di questi ultimi tempi, è quello di una fiorente leva di registi e filmaker sardi (tanti, questi ultimi) che hanno proposto opere considerevoli, ultima e più nota delle quali il film dell’esordiente Salvatore Mereu (nuorese), Ballo a tre passi, un successo nazionale venduto in molti paesi stranieri e che in Sardegna è record d’incassi fino a battere nelle sale l’ultimo Schwarzenegger.

Ballo a tre passi ha vinto la Settimana della critica a Venezia : « Ho potuto farlo con l’aiuto iniziale del Museo etnografico di Nuoro, che mi ha finanziato un documentario sui bambini dell’interno, per la prima volta a confronto col mare. Su quell’episodio, di primavera d’infanzia, sono cresciuti gli altri, sulle altre stagioni della natura e della vita. Dallo specifico punto di vista di un’esperienza umana tutta sarda » .

Opera di poesia, mentre è dura prosa il film di Giovanni Columbu Gli Arcipelaghi, da un romanzo di Maria Giacobbe, non dimenticata autrice nel ’51 del Diario di una maestrina, che vive oggi in Danimarca e pubblica nelle due lingue. Vi si narra un caso di vendetta barbaricina, tema latente anche in La destinazione di Piero Sanna, un allievo di Ermanno Olmi che di mestiere fa il carabiniere. Mentre ha toni più documentari il film « metropolitano » di Enrico Pau Pesi leggeri, sul piccolo mondo dei pugili cagliaritani, dal bel romanzo con toni d’inchiesta di Aldo Tanchis.

Più indietro di qualche anno, il film del sassarese Antonello Grimaldi Un delitto impossibile, dal romanzo del sassarese Salvatore Mannuzzu, e quello di Piero Livi, di regia più tradizionale, I dimenticati, dal romanzo di Francesco Masala Quelli dalle labbra bianche, piccolo classico della letteratura sarda su un villaggio sconvolto dai ricordi di un manipolo di giovani sardi finiti in Russia nel ’42.

Maestro riconosciuto di tutti è Vittorio De Seta, il regista di Un giorno in Barbagia e Banditi a Orgosolo, che sardo non è, ma ha capito e saputo raccontare l’isola come pochi. I registi ci tengono a ricordare la loro vicinanza agli scrittori e questa è una stagione assai promettente anche per le lettere, come ha dimostrato, cifre alla mano, il successo delle iniziative dei due quotidiani dell’isola, L’Unione Sarda e La Nuova Sardegna (uno un po’ più a destra, l’altro un po’ più a sinistra, ma è difficile dire dove ci sia più o meno dinamismo, o più o meno critica dell’esistente).

Bulletin de l’A. R. P. I. 34 / 41 Janvier 2006

Imitando cosa fa a Roma La Repubblica e a Milano Il Corriere della sera, si sono allegati al giornale per settimane libri di scrittori sardi. Risultato : tra aprile e settembre, si sono venduti ogni settimana dai 35 mila libri in su, tra i due giornali. Il progetto coerente era quello dell’Unione, curato da Sergio Naitza, di una Biblioteca dell’identità in venti volumi : da Deledda e Gramsci, a Dessì, da Giacobbe e Cambosu a Mannuzzu e Angioni, e da Sergio Atzeni ai giovani di oggi.

Il nome di Atzeni (Passavamo sulla terra leggeri, Il figlio di Bakunin, Ballas mariposas … ) torna di frequente, quando si parla con i giovani sardi. Morto in mare a quarant’anni, era una grande promessa della letteratura, scontroso ed entusiasta, generoso e avventuroso narratore della contraddizione tra passato e presente, della necessità dell’identità e insieme del bisogno di confrontarsi con il resto, con l’Italia e col mondo.

Uno dei fenomeni più interessanti dell’editoria contemporanea è certamente la nascita di imprese locali non effimere e non superficiali. Tra queste « Il Maestrale di Nuoro » , animato da Giuseppe Podda, Giancarlo Porcu e altri, una cooperativa che ha scovato nuovi scrittori di indubbio talento, associandosi, per il lancio di alcuni dei loro libri, con case editrici nazionali come Frassinelli o Einaudi. Nel suo catalogo non ci sono solo i classici, o gli autori di mezzo ma giovani del tutto inediti, come Salvatore Niffoi (Il pastore di Piracherfa e l’ottimo Viaggio degli inganni), il più bizzarro e inventivo Francesco Abate (Il cattivo cronista), Luciano Marrocu (Faulas, storia di un omicidio in anni di fascismo) e naturalmente Marcello Fois, uno dei più amati autori italiani di « polizieschi intelligenti » , o Giorgio Todde (La matta bestialità e le due avventure dell'imbalsamatore-investigatore Efisio Marini, Lo stato delle anime e Paura e carne) e il molto promettente Flavio Sòriga con Diavoli di Nurajò, poi passato a Garzanti con Nero pioggia. Mannuzzu è giurista, Giulio Angioni antropologo (il suo più noto romanzo è L'oro di Fraus e ora pubblicato da Sellerio), Niffo esperto di ceramiche, Marrocu storico, Todde e altri sono insegnanti. Il radicamento nella realtà dell’isola è forte per tutti e produce uno strano ma efficace connubio di genere e identità, dove però l’accento è posto sul secondo termine, al contrario di quanto avviene con celebrati scrittori d’altre isole o regioni.

Il conflitto, o la differenza, tra la dinamicissima Cagliari e le province (peraltro in questi giorni in via di raddoppio secondo un processo di scollamento e localismo che riguarda tutta l’Italia) più orgogliose delle loro tradizioni, rende l’atmosfera dell’isola molto eccitante. Sono anni di risveglio, che si spera non vengano soffocati, come la costa, da turismo e speculazioni.

Se oggi possiamo pensare l’interno con le immagini del film di Mereu, per Cagliari l’immagine che sembra più probante è quella di Fiscali, il regno di Renato Soru, il giovane imprenditore internet. Costruita da grandi architetti, Fiscali sorge nella zona delle paludi, alla cui storia ha dedicato un romanzo la giovane Giulia Clarkson, sarda nonostante il cognome, La città d’acqua, descrivendovi un mondo di pescatori definitivamente scomparso. All’acqua e al prato si sovrapporrà presto il cemento ? Resisteranno le (troppe) province alle sirene della postmodernità ?

Bulletin de l’A. R. P. I. 35 / 41 Janvier 2006

Document proposé par C. DUPRÉ

A porta Pia cento anni fa nasceva il cinema italianoLa sera del 20 settembre 1905 fu proiettato La presa di Roma,

primo film a soggetto mai realizzato nel nostro Paesedi Paolo Mereghetti “ Il Corriere della Sera ” , 20 settembre 2005

Oggi il cinema italiano compie cento anni. Segno zodiacale : Vergine. La prima proiezione pubblica avvenne la sera del 20 settembre, a Roma, esattamente a Porta Pia. E non a caso, visto che il film proiettato si intitola programmaticamente La presa di Roma. Sottotitolo : 20 settembre 1870.

Non è che prima del settembre 1905 in Italia non si producono film, ma sono « attualità documentarie » , dei « dal vero » , pochi metri di pellicola che riprendono un fatto o una località, sulla falsariga di quello che gli operatori Lumière facevano in giro per il mondo. I film a soggetto, in Italia, non esistono. Vengono importati dall’estero. Fino a quando Filoteo Alberini, fotografo, inventore (suo il brevetto del Kinetografo), esercente prima a Firenze e poi a Roma, decide di costruire uno stabilimento con teatro di posa in via Appia Nuova. Si apre così, grazie anche ai finanziamenti di Dante Santoni, il « primo stabilimento italiano di manifattura cinematografica » , la Alberini Santoni.

Primo film in produzione La presa di Roma, « grande ricostruzione storica in sette quadri » , lungo 250 metri (contro i 40/60 tradizionali), costo per i cinema : 500 lire (a quei tempi i film non si noleggiano, si comprano le pizze e l’esercente ne fa quello che vuole. Anche tagliarle, a volte). Regia e fotografia : Filoteo Alberini. Sfortunatamente di quei sette quadri, che raccontavano l’abboccamento al ponte Milvio del generale Carchidio con gli emissari papalini, il rifiuto del generale pontificio Kanzler di arrendersi, l’arrivo dei bersaglieri italiani sul campo di battaglia, l’ultima cannonata che apre la breccia di Porta Pia, l’assalto dei bersaglieri, la bandiera bianca che per ordine di Pio IX si alza su San Pietro e l’apoteosi dell’Italia « una, libera e indipendente » , di quei 250 metri ne sono rimasti solo 75, quattro minuti di proiezione (restaurati insieme dalla Cineteca Nazionale e da quella Italiana di Milano) che questa sera verranno proiettati dalla Cineteca di Bologna al cinema Lumière 2.

Eppure, nonostante le parti mancanti, La presa di Roma è un film che ha ancora molto da dire sul cinema italiano. Soprattutto sui suoi fini « pedagogici » e sulle sue ambizioni « popolari » . Non è un caso che il primo titolo sia proprio dedicato alla ricostruzione dell’episodio che chiude il Risorgimento e segna la fine del potere temporale del Papa. Come ha spiegato molto bene lo storico Giovanni Lasi, « Alberini non si limita ad affrontare un argomento storico ma piuttosto rinvigorisce e rivifica un episodio vitale per l’esistenza stessa dello Stato italiano … Più che volgersi verso il passato, Alberini si preoccupa del futuro del proprio Paese » .

A muoverlo non c’è solo l’entusiasmo risorgimentale, ma soprattutto la fede massonica. Alberini è un maestro di III grado della loggia massonica « La Concordia » di Firenze e in quegli anni la massoneria, che nel 1905 ha tra i suoi affiliati lo stesso presidente del Consiglio, Alessandro Fortis, e tre ministri (tra cui Leonardo Bianchi, titolare dell’Istruzione), è molto attiva sul fronte della propaganda anticlericale. L’anno prima, di fronte ai primi grandi scioperi socialisti, Pio X ha ufficiosamente sospeso il Non expedit (che proibisce ai cattolici di partecipare alla politica) per favorire la rielezione di Giolitti, considerato un baluardo antisocialista. E la massoneria si preoccupa seriamente della rinata influenza politica della Chiesa.

Che cosa meglio del nuovo « cinematografo » per fare propaganda a favore del laicismo ? L’ipotesi storica avanzata da Lasi ha altri tasselli a suo favore : le « simpatie » del generale Ettore Pedotti, ministro della guerra nel 1905 e sostenitore del film (a cui concede « soldati, cavalleggeri, artiglierie, uniformi e armi » ), che diventerà presidente della Società nazionale di Storia del Risorgimento, voluta proprio dalla massoneria. E poi l’attivismo dei membri del Comitato di Festeggiamenti per l’anniversario della presa di Roma. Tra i più accesi sostenitori della proiezione pubblica del film ci sono proprio i massoni. A cominciare dall’onorevole Guido Baccelli, ex ministro dell’Istruzione per tre mandati (è il politico che più a lungo ha tenuto questa carica in Italia : sette anni), che minaccia apertamente di ritorsioni il sindaco di Roma se non permetterà la proiezione proprio a Porta Pia. Esattamente secondo le direttive del massone Nathan che teorizza l’uso delle feste pubbliche e dei ritrovi popolari per propagandare il verbo laico.

Così, se si ricorda che, per il 35˚ anniversario della presa di Roma, centomila persone affollano nel 1905 le vie di Roma, sempre sotto la lungimirante organizzazione del Comitato filomassonico, e che le proiezioni del film di Alberini proseguono anche nei giorni successivi (con grande successo popolare), è difficile dubitare, per usare le parole di Lasi, che « La presa di Roma non fosse parte organica di un “ piano di pedagogia laica ” che si sforzava di radicare nella popolazione una coscienza nazionale e un forte senso di comunione con i valori del Risorgimento » . E della massoneria.

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NOS COLLÈGUES ONT ÉCRIT …

La canzone italiana de Giuseppe Mucciante, professeur au collège Carnot de Lille

Le originiLa celeberrima Santa Lucia (1848) e considerata dagli studiosi la prima canzone italiana moderna. Si tratta

quindi di una storia relativamente recente.Fino ad allora in effetti, la canzone era soprattutto dialettale (e in primo luogo napoletana).Ricordiamo che nel 1861 gli italofoni erano 600.000 su 25 milioni (il 2,5 % della popolazione).I primi canti popolari, tramandati fino ai giorni nostri, risalgono al XIII secolo. Si tratta di Villanelle (canzoni

agresti polifoniche) o canti a dispetto. Scrissero villanelle compositori famosi come Orlando di Lasso o Claudio Monteverdi.

La canzone moderna, come la intendiamo noi (più popolare, con una sola voce e con gli strumenti come accompagnamento) sostituirà a poco a poco la villanella.

Napoli è certamente il centro più importante di produzione di musica popolare. La canzone italiana moderna è, in qualche sorta, un’ « italianizzazione » della canzone napoletana.

Tra i primissimi esempi di “ canzone ” napoletana è Jesce sole. Si tratta di una nenia che risale alla prima metà del 1200 (è citata anche dal Boccaccio nel Decameron).

Verso la fine del Seicento si diffonde la Tarantella forse, come indicherebbe il nome, di origine pugliese ma che si sviluppa soprattutto nel napoletano.

Le feste popolari (celeberrima quella di Piedigrotta) sono il luogo di diffusione privilegiato delle canzoni scritte durante l’anno.

Nel vastissimo repertorio della canzone napoletana citiamo Fenestra ca lucivi (1842) che Pasolini considerava « poesia pura » . Funiculì funiculà (1880) è una vera e propria invenzione pubblicitaria per promuovere la nuova ferrovia funicolare del Vesuvio che, fino ad allora, stentava ad attirare le folle. Da ricordare è poi tutta l’opera, a partire dal 1880, di Salvatore Di Giacomo vero poeta dialettale (Merechiare, Era de maggio).

È il 1898 quando Eduardo di Capua, celebre artista dell’epoca, in tournée a Odessa, è ispirato dalla nostalgia per la sua terra natale e compone O sole mio, titolo che avrà il successo che sappiamo. Un altro successo mondiale risale al 1904 : Torna a Surriento.

Gli altri centri : Roma e MilanoLa canzone napoletana è certamente quella che si sviluppa di più, non bisogna però dimenticare quella

romana e quella milanese.A Roma le prime canzoni erano chiamati sonetti e uno dei più antichi risale al XIII secolo Bella quanno te fece

mamma tua. Sempre a Roma, si diffuse poi la moda dei concorsi canori, organizzati all’occasione di feste religiose o da giornali popolari ( « Il Rugantino » ).

A Milano invece si cantavano canzoni che venivano dalla campagna o addirittura da altre regioni e che erano tradotte in dialetto locale (spesso il tema era politico o di “ mala ” ).

Altri filoniParallelamente alle canzoni, si diffondono le arie tratte da opere liriche che spesso acquistano una vita

autonoma rispetto all’opera d’origine, diventando popolarissime. Sullo stesso stile erano composte le cosiddette romanze da salotto. Tra i compositori più celebri ricordiamo Leoncavallo, Donizetti, Ponchielli. La lingua era aulica, toni a volte melensi, sempre melodrammatici.

Tra i “ cantanti ” più famosi si distinse Enrico Caruso, che fu il primo (siamo agli inizi del Novecento) ad avere un successo “ discografico ” internazionale. La nascita della fonografia segna una prima svolta cruciale (la seconda sarà con la radio) per la diffusione della canzone. L’invenzione del disco a 78 giri è importantissima, non solamente per la diffusione delle canzoni ma, in generale, per quella della lingua.

L’anno chiave è il 1913.Tra i cavalli di battaglia di Caruso è Mattinata di Leoncavallo (1883) riportata al successo negli anni 1970 da

Al Bano. La diffusione della canzone italiana si accentua anche grazie al “ Caffè concerto ” Café chantant con la figura della sciantosa. Il “ Varietà ” , in cui si succedevano scenette comiche, canzoni e numeri diversi, si sviluppa prima della Grande Guerra e soppianta a poco a poco il “ Caffè concerto ” . Dalla Francia arriva l’operetta. Si riprendono le arie più celebri. Parallelamente alla canzone di argomento leggero un posto importante occupano le canzoni patriottiche, politiche e di protesta. Tra le prime è il Canto degli italiani (inno di Mameli) che risale al 1847, o anche Addio mia bella, addio del 1848.

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Tra i canti politici non si può non ricordare il filone anarchico con la celeberrima Addio a Lugano scritta nel 1894 da Pietro Gori. Nel novero dei canti politici sono anche i canti dell’emigrazione, che hanno come tema le misere condizioni di vita del popolo : Maremma risale addirittura al Settecento. Ricordiamo, relativamente più recente, Mamma mia dammi cento lire.

La Grande Guerra fu un’altra fonte di ispirazione per la canzone popolare sia in lingua (La canzone del Piave, 1918) sia in dialetto ('O Surdato 'nnamurato, 1915).

Tra tutte, un posto a parte per il suo alto valore poetico e musicale, merita Gorizia, una ballata che fa riferimento alla battaglia omonima del 9 / 10 agosto 1916 che costò la vita a 50.000 soldati italiani e a 40.000 austriaci. L’evoluzione linguistica è interessante. A poco a poco i toni aulici e letterari vengono abbandonati per lasciare il posto ad un linguaggio più parlato e colloquiale.

La radioIl 6 ottobre 1924 l’Unione Radiofonica Italiana (diventerà EIAR nel 1928) manda in onda il suo programma

inaugurale. Ogni sera la diffusione di Giovinezza sottolineava la volontà del Regime di utilizzare a fondo questo nuovo strumento di propaganda. La censura era strettissima. Le parole e i nomi stranieri erano vietati: Louis Armstrong divenne così Luigi Braccioforte, Benny Goodman Beniamino Buonomo. Il jazz era definito musica afro-demo-pluto-giudo-masso-epilettoide. Molte canzoni cantavano la gloria del Regime, altre però erano meno eroiche. Esprimevano sentimenti e valori piccolo-borghesi (casa, famiglia) ; per esempio : Mille lire al mese.

Nel 1930, nasce il cinema sonoro e la canzone trova un altro mezzo di diffusione : Parlami d'amore Mariù del 1932 (nel film Gli uomini che mascalzoni con De Sica) e Violino tzigano (1934).

Due temi prediletti dalle canzoni del Regime : la campagna (mondo perduto e rimpianto) e la guerra. Tra tutte : Reginella campagnola e Faccetta nera (anche se quest’ultima era solo tollerata, a causa dell’ammirazione di cui si parla per la “ bella abissina ” ).

Negli anni Trenta la canzone italiana si sviluppa su due filoni. Quello tradizionale (Tango della gelosia, Lucciole vagabonde) e quello “ moderno ” , più ritmato. Pionieri di quest’ultimo filone furono Natalino Otto e Alberto Rabagliati. Altre protagoniste dello swing italiano furono le tre sorelle olandesi del Trio Lescano (Maramao perché sei morto). Da citare assolutamente il Quartetto Cetra che avrà una carriera lunghissima.

Nel 1940, c’è il divieto di ballare in pubblico e la messa al bando degli autori ebrei. Il jazz è vietato. Nonostante tutto la musica che non piaceva al Regime continua ad essere suonata e ballata.

Durante la guerra e la Resistenza le canzoni “ leggere ” e quelle “ impegnate ” viaggiano su due strade lontanissime tra loro. Le prime ignorano completamente la realtà del tempo, esse descrivono un mondo di buoni sentimenti, di amori e passioni. Le seconde riprendono spesso arie popolari per parlare della dura realtà che la maggior parte degli italiani viveva e della Resistenza (La badoglieide, Fischia il vento, Bella ciao).

Con gli americani arrivano le nuove musiche d’oltreoceano ma l’euforia del boogie-woogie non durò e la tradizione riprese il sopravvento. Ognuno cantava la sua città, naturalmente la più bella del mondo : Mattinata fiorentina, Trieste mia …

La canzone all’italiana troverà nel secondo dopoguerra degli interpreti d’eccezione. Tra i più importanti sono Luciano Tajoli e Claudio Villa che resterà sulla breccia moltissimi anni con folle di ammiratori organizzati in fans-clubs. Villa venderà nella sua carriera 42 milioni di dischi e susciterà battaglie acerrime (un settimanale organizzò un “ processo ” perché il cantante aveva steccato a Sanremo, un deputato presentò un’interrogazione parlamentare). Persino Pasolini intervenne nel 1960 in difesa di Villa.

L’anno cruciale per la storia della canzone italiana fu il 1951. Il comune di Sanremo cercava il modo di rilanciare il Casinò e pensò a una rassegna musicale. Il primo Festival si svolse nel 1951.

Fu la radio che lo fece conoscere agli italiani. Per la prima edizione a cantare tutte le 20 canzoni selezionate erano solo tre interpreti (Nilla Pizzi, Achille Togliani e il Duo Fasano). La Pizzi vinse con Grazie dei fior e poi bissò il successo nel 1952 con Vola colomba.

Nilla Pizzi, che sarà il simbolo femminile della canzone all’italiana, fu ai suoi inizi osteggiata dalla radio perché la sua voce era considerata troppo esotica e sensuale.

Tra le canzoni “ all’italiana ” cominciano però a spuntare nuovi fermenti. L’Italia contadina, stava scomparendo, la trasformazione industriale era in corso. La canzone, persino quella di Sanremo, non poteva restare insensibile a questi cambiamenti.

Il rinnovo della canzone napoletana sarà invece l’opera di due grandi musicisti, capaci di fare proposte alternative a quelle tradizionali : Roberto Murolo e Renato Carosone. Il primo ha un repertorio più classico (Munasterio 'e Santa Chiara, Tammuriata nera, Scalinatella, Anema e core … ) mentre più dissacrante è Renato Carosone il cui stile è basato su una contaminazione con ritmi americani. Tra i successi di Carosone : Caravan Petrol, O' sarracino, Torero, Tu vuò fa l'americano.

Nel 1951 cominciano a circolare in Italia i primi 45 giri.

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Nel 1954 nasce la televisione italiana. Va in onda Settenote. Solo il 5 % della popolazione possedeva un televisore, ma l’80 % assisteva alle trasmissioni nei locali pubblici. Già nel 1959 i telespettatori sono diventati 20 milioni. Mario Riva, presentatore del Musichiere era popolarissimo.

Il 1958 è l’anno di Volare che venderà più di 22 milioni di dischi, superata solo da Bianco Natale.Si affermano altre trasmissioni televisive che hanno come protagonista la Canzone : Canzonissima (nata nel

1956 con il titolo Le canzoni della fortuna perché abbinata alla lotteria nazionale), Settevoci che poterà al successo il presentatore Pippo Baudo.

Nel 1955 era apparso in Italia il juke-box e il 1958 è l’anno del boom del disco in Italia. Se ne vendono più di 16 milioni. Il 45 giri sostituisce il 78. Il successo della canzone provoca anche l’uscita di una serie di film musicali I ragazzi del juke-box, Urlatori alla sbarra, I teddy-boys della canzone, Sanremo, la grande sfida.

Nel 1957 comincia Castrocaro, dedicato alle voci nuove e nel 1962 il Cantagiro che farà scoprire cantanti come Morandi, Ranieri, Rita Pavone, i Nomadi, i Rokers, Equipe 84, Lucio Battisti. Nel 1964 nascono il Festivalbar e il Disco per l'estate. Gigliola Cinquetti vince l'Eurofestival con Non ho l'età.

Con il juke-box arriva il tempo degli urlatori e del rock'n'roll. Il capostipite degli urlatori italiani fu Tony Dallara che avrà nel 1958 un successo strepitoso con Come prima. Seguiranno Giò Sentieri, Betty Curtis, Little Tony, Celentano e Mina. Quest’ultima utilizza la voce come lo strumento di un virtuoso senza dare troppo peso al senso del testo. Brava del 1965, scritta appositamente per lei, è una prova della sua eccezionale estensione vocale. Mina diventa la Tigre di Cremona. Un altro grande urlatore che esplode in quegli anni (1957 / 58) è Adriano Celentano che nel 1962 fonda il Clan con Don Backy e Ricky Gianco. Il ragazzo della via Gluck (1966) è un vero manifesto denuncia delle distorsioni della società industriale.

Un caso a parte è quello di Fred Buscaglione interprete scanzonato di storie di bulli e pupe. Da ricordare Eri piccola così ! del 1958. Buscaglione prendeva in giro il bullismo italiano utilizzando lo swing. Fred dal Wiskey facile (1959) morirà nel 1960 in un incidente stradale a bordo della sua Thunderbird rosa come avrebbe potuto farlo uno dei suoi personaggi.

Nasce la Hit parade.La classifica dei dischi più venduti che era stata creata nel 1936 da una rivista americana, arriva in Italia nel

1959, anche qui ad opera di una rivista di musica : « Il musichiere » . Dal 1967 Lelio Luttazzi presenterà una trasmissione radiofonica Vetrina di Hit Parade che avrà un successo strepitoso. Gli interpreti più presenti nella Hit Parade sono : Mina, Celentano, Peppino di Capri, Modugno, Morandi.

Esigenza di una canzone “diversa”Fuori dagli schemi, ormai stantii, della canzone tradizionale, si sviluppa l’esigenza di strade nuove. A Torino

un gruppo di musicisti tra i quali Amodei, Margot, Liberovici, con scrittori di primo piano come Calvino, danno vita nel 1957 al Cantacronache. Il gruppo scrive canzoni “ impegnate ” tra le quali Dove vola l'avvoltoio (1958), Oltre il ponte (1959), Un paese vuol dire non essere soli (1964) ricordo di Cesare Pavese.

Nel 1960 Fausto Amodei aveva scritto quella che è da molti considerata la più bella canzone politica del secondo dopoguerra : Per i morti di Reggio Emila, composta all’indomani dei moti popolari contro il governo Tambroni.

A Milano nascono le edizioni Avanti ! con un lavoro di ricerca sulle tradizioni popolari. Si crea il Nuovo canzoniere italiano (1962). Partecipano a questa esperienza Sandra Mantovani, Giovanna Marini, Ivan della Mea, Michele L. Straniero. Nascono I dischi del sole e Le edizioni del gallo.

Nel 1965 si svolge a Torino il primo Folk festival. Nel 1966, altro spettacolo del Canzoniere : Ci ragiono e canto con la regia di Dario Fo. Di Pietrangeli va ricordata Contessa, scritta nel maggio del 1966 in occasione della prima occupazione studentesca dell’università di Roma e che sarà l’inno del ‘68 italiano.

La scuola genoveseTra il 1959 e il 1960 la casa editrice Ricordi decise di creare un’etichetta discografica. Si cercarono testi

nuovi e si decise di farli cantare agli stessi autori. Apparvero così Paoli, Bindi, Tenco, De André, Lauzi, Endrigo, tutti genovesi. Fu in questa occasione che si coniò il termine “ cantautore ” . I cantautori prediligono il jazz, il blues, la canzone francese (Brassens, Brel, Ferré), dando voce al malessere dei giovani che non si riconoscono nella società dei consumi.

Un’altra città : MilanoLe scuola milanese si distingue per il non-sens dei suoi testi, spesso surrealisti, ma anche per la ricerca

effettuata nella tradizione popolare. Ne fa parte anche il futuro premio Nobel di letteratura Dario Fo. Il cabaret è il luogo di espressione privilegiato di questi cantanti. Due sono certamente gli autori che si distinguono : Giorgio Gaber e Enzo Jannacci.

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Enzo Jannacci è medico di professione e cantante per hobby. Le sue apparizioni televisive, con la sua aria stralunata non passavano inosservate. Il successo venne nel 1968 con una canzone scritta con Dario Fo : Vengo anch'io, no tu no che divenne una specie di manifesto per i “ disadattati ” della società dei consumi.

Giorgio Gaber arriva al successo agli inizi degli anni ’60. Nei primi tempi alterna ballate impegnative a un repertorio più insignificante di canzonette, spesso presentate al festival di Sanremo al quale parteciperà dal 1961 al 1967. La svolta avverrà tra il 1970 e il 1971 quando Gaber inventa il personaggio del Signor G. . Seguiranno Dialogo tra un impegnato e un non so, Far finta di essere sani, Libertà obbligatoria, Polli di allevamento. Gaber deve molto a Jaques Brel. Per entrambi la borghesia, prima di essere una classe, è una malattia.

Le canzoni dell’estateAl capo opposto di quello dei cantautori è Edoardo Vianello, la cui musica è veramente « leggera » : Pinne

fucili ed occhiali, I Watussi, Guarda come dondolo. C’è voglia di evasione, l’industria discografica l’ha capito.Il 1964 è l’anno dei cantanti stranieri (prima tra tutti Marie Laforêt che raggiunge il successo italiano con La

vendemmia dell’amore e Se qualcuno s’innamorerà di me. Anche il Festival di Sanremo accetta, dopo molte opposizioni, i primi stranieri (Ben E. King, Paul Anka). Ma, contro ogni pronostico, a vincere sarà la sedicenne Gigliola Cinquetti con Non ho l’età. Nel 1964 si afferma anche Roberto Satti (Bobby Solo), imitatore di Elvis, con Una lacrima sul viso.

Esplodono i giovani, tra tutti Rita Pavone (La partita di pallone) e Gianni Morandi (Fatti mandare dalla mamma a prendere il latte, In ginoccho da te, La fisarmonica) che esprimono le inquietudini dei loro coetanei. A completare la squadra dei cantanti ragazzini è Gianni Calone, alias Massimo Ranieri. Vince due volte Canzonissima e Cantagiro : Rose rosse (1969) e Erba di casa mia (1972).

L’età del beatSecondo lo scrittore Kerouac la parola è l’abbreviazione di beatus che significherebbe sconfitto ma anche santo.

Il beat esprime la solitudine collettiva. Dice Bob Dylan : una catastrofe nucleare si è abbattuta su New-York e non ce ne siamo nemmeno accorti.

Francesco Guccini scrive nel 1965 per i Nomadi, Dio è morto, Morandi esprime solidarietà al popolo vietnamita con C’era un ragazzo che come me. Sono i “ complessi ” (come si chiamavano allora i gruppi) i migliori rappresentanti del mondo beat. I precursori sono i Novelty, (1960) di Fausto Leali (che nel 1967 porterà al successo A chi versione italiana di una canzone di Crane-Jacobs). Seguirono i Rokers, un gruppo formatosi in Inghilterra e che troverà il successo in Italia (Che colpa abbiamo noi). L'Equipe 84 (Auschwitz, 29 settembre), I Camaleonti (L’ora dell’amore), I Corvi (Un ragazzo di strada), I Nomadi, I Giganti, i Dick Dick (Senza luce), Gli alunni del sole con un repertorio più melodico. Pugni chiusi dei Ribelli è un po’ un manifesto di questa generazione.

Il nuovo pubblico ha la sua trasmissione televisiva : Per voi giovani presentata da Renzo Arbore e una radiofonica : Bandiera gialla, presentata da Gianni Boncompagni. Al Festival di Sanremo del 1967 i Giganti cantarono Proposta (Mettete dei fiori nei vostri cannoni). Il 1967 è l’anno del suicidio di Tenco ed è anche la fine dell’era beat. Arriva il 1968, l’impegno politico spazza la crisi esistenziale. In questo contesto Lucio Battisti è osservato con diffidenza dalla critica “ impegnata ” per i suoi testi che parlano di amore invece che di rivoluzione. Ma per Battisti la rivoluzione è solamente musicale.

L’impegno politicoCon gli anni della rivolta si affermano i cantautori. Essi non si limitano a parlare dei problemi e delle ansie

giovanili, pretendono di proporre delle soluzioni. Parlano di storie ma anche di Storia. Il canto assomiglia al racconto orale della tradizione (La locomotiva di Guccini). Gli anni ’70 e ’80 sono quelli dei concerti negli stadi, ma anche dei grandi happening (tra tutti quello del Parco Lambro). La musica era mezzo per stare insieme.

Qualche figura importante (un po’ a caso … )Lucio Dalla, comincia a suonare in orchestre jazz nel 1958 (l’anno di Volare). Nel 1963 Gino Paoli gli

propone di diventare cantante, ma i primi tentativi saranno un fiasco. Ma pian piano i tempi cambiano : 4 marzo 1943 (1971) e Piazza grande (1972) saranno i primi grandi successi. Poi Dalla lavorerà con Roversi, il poeta collaboratore di Pasolini.

Un caso a parte è Paolo Conte con il suo swing provinciale (Azzurro, 1968) che, prima di diventare cantante è autore per Celentano, Nada, Jannacci.

Altro autore e musicista prima che cantante : Ivano Fossati. I suoi esordi sono con il complesso hippy dei Delirium, (Canto di Osanna, Jezahel). La carriera artistica di Fossati comincia nel 1973. Tra i suoi successi : La mia banda suona il rock (1979) che è l’ultimo di una serie di dischi pop-rock. In seguito Fossati sceglierà musiche e testi più esigenti con influenze sudamericane e richiami al jazz (La costruzione di un amore 1981, La pianta del tè 1988).

Franco Battiato non è semplicemente un cantante. La sua ricerca è musicale ma anche filosofica e a volte mistica. Oltre ai suoi dischi di canzoni Battiato ha scritto due opere liriche : Genesi (1987) e L'epopea di Gilgames che

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hanno avuto un successo di critica considerabile.De Gregori è forse il più poetico (e il più ermetico) di tutti i cantautori. Il suo modo di cantare strascinato

ricorda a volte Bob Dylan. Il suo stile ha molte parentele con il canto popolare e la sua strada incrocerà quella di Giovanna Marini che del canto popolare è la massima interprete.

Infine Francesco Guccini è il cantautore più politico. Canzoni come storie. Radici (1972), Stanze di vita quotidiana (1974), Via Paolo Fabbri (1976), Amerigo (1978) e Fra la via Emilia e il west (1984). Tra le sue canzoni manifesto ricordiamo La locomotiva (1972) o l’arrabbiatissima Avvelenata.

La storia continua …

La narrativa sarda di oggi de Margherita Marras

È fatto assodato che la narrativa sarda abbia acquistato in quest’ultimo decennio una grandissima visibilità sia in campo nazionale che internazionale. Questo è stato possibile grazie ad una serie di fattori congiunturali (interni ed esterni) : attenzione sempre più crescente per universi romanzati di ambientazione periferica, rivalutazione delle culture e narrative in chiave regionalistica ecc. . Ma, naturalmente, tutto ciò non sarebbe stato possibile senza la bravura degli scrittori di quest’isola, cantori di un’arte capace di metabolizzare il passato della tradizione narrativa sarda (topoi, tematiche, generi considerati come propri e costitutivi della letteratura sarda) e, allo stesso tempo, artefici del suo superamento come confermano i loro stili espressivi e tecniche scrittorie orientati nel senso delle forze progressive e nella costante ricerca di nuove estetiche.

Oltre Marcello Fois, già internazionalmnte conosciuto e riconosciuto, segnaliamo Giulio Angioni che, dopo il bel romanzo La casa della palma (Avagliano, 2002), giallo dai suggestivi risvolti socio-culturali, si conferma con Alba dei giorni bui (Il Maestrale, 2005 ; premio Dessì 2005), tra i migliori scrittori sardi del XXI secolo. Da non perdere la lettura delle opere del bravo autore cagliaritano Giorgio Todde ed in particolare dei suoi gialli storici dalle originali venature metafisiche : Lo stato delle anime (Il Maestrale, 2001), Paura e carne (Il Maestrale - Frassinelli, 2003), L’occhiata letale (Il Maestrale - Frassinelli, 2004), E quale amor non cambia (il Maestrale - Frassinelli, 2005).

E per finire colui che, nel 2005, ha destato in Italia grande attenzione il barbaricino Salvatore Niffoi. I suoi sono romanzi, viscerali e di innegabile spessore narrativo, portano in scena degli universi profondamente sardizzati, la cui caratterizzazione oscilla tra realtà e mito delle origini, all’interno dei quali si innestano dei temi universali a declinazione esistenziale. Niffoi per la sua forza espressiva è sicuramente uno degli scrittori più interessanti di questi ultimi anni. Da leggere : Il viaggio degli inganni (Il Maestrale, 1999), Il postino di Piracherfa (Il Maestrale, 2000 ; tradotto in Francia nel 2005), Cristolu (Il Maestrale, 2001) e La leggenda di redenta Tiria (Adelphi, 2005) storia di « una femmina cieca, con i capelli lucidi come le ali di corvo e i piedi scalzi » (p. 18), « scesa su questa terra per tagliare la lingua alla Voce, per scacciare i ladri di anime » (p. 161).

MAIS QUI SONT-ILS ?

Chi tra questi italiani è natoa Reggio Calabria ?

Se avete indovinato i nostri 39 italiani famosi, siete davvero bravissimi.Ma come avete fatto ad indovinare Susanna Tamaro ? Avete riconosciuto le orecchie ?

E gli occhiali di Ennio Morricone ?

Luciano BENETTON

Renzo PIANO

Enzo BIAGI Arrigo CIPRIANI

Maria Grazia CUCINOTTA

VALENTINO

Arnaldo POMODORO KRIZIA

Germano CELANT

Giuseppe TORNATORE

Pino ARLACCHI

Uto UGHI

Renzo ROSSI

Santo VERSACE

Alessandra FERRI

Stefano GABBANA e

Domenico DOLCE

Ilde BOCASSINI

Giancarlo CASELLI

Gianfranco FERRÉ

Enzo CUCCHI Riccardo MUTI

Carlo RAMBALDI Ornella MUTI Renato

RUGGIERO

Vittorio STORARO

Carlo DI PALMA

Ennio MORRICONE

Bernardo BERTOLUCCI

Luciano BERIO

Muccia PRADA

Gianni AGNELLI

Sergio PININFARINA

Susanna TAMARO

Giorgio ARMANI

Franco MODIGLIANI

Rita LEVI MONTALCINI Dario FO Renato

DULBECCO Alberto TOMBA

Umberto ECO

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