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Page 1: Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013 · ou d’élargir l’accès aux services de santé essentiels et à la protection financière, et promouvoir la couverture sanitaire

1 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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4 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

WHO/HSE/GCR/LYO/2014.2

© Organisation mondiale de la Santé 2014. Tous droits reservés.

Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des donées qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif.

La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé, de préférence d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indique qu’il s’agit d’un nom depose.

L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le materiel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l’interprétation et de l’utilisation dudit materiel incombe au lecteur. En aucun cas, l’Organisation mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsible des préjudices subis du fait de son utilisation.

design graphique : www.cataloguestudio.fr

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1 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Soutien aux pays dans le développement des capacités pour le Règlement sanitaire international

Bureau OMS de LyonRapport d’Activité 2013 2 Acronymes

3 Avant-propos

5 Introduction

13 Revue des activités et réalisations du Bureau OMS de Lyon en 2013

14 Renforcement des capacités nationales: rôle du bureau de Lyon dans le contexte international de la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International RSI (2005)

19 Renforcement des capacités dans les laboratoires de santé

25 Points d’entrée : Ports, aéroports et postes-frontières

31 Épidémiologie de terrain, surveillance et réseaux

35 Développement des ressources humaines et formation

41 Directions futures

45 Annexes

46 Publications et outils de référence pour le RSI 2013

48 Institutions collaboratrices

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2 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

AFROBureau régional de l’OMS

pour l’Afrique

AIEAAgence internationale de l’énergie atomique

AMRO / OPSBureau régional de l’OMS

pour les Amériques /Organisation

panaméricaine de la Santé

CDCCentres des États-Unis

pour le contrôle et la prévention des maladies

CCSNCertificat de contrôle

sanitaire de navire

CLSIInstitut des Normes cliniques

et de laboratoire

EIDMaladies infectieuses

émergentes et ré-émergentes

EMROBureau régional de l’OMS

pour la Méditerranée orientale

EQAÉvaluation externe

de la qualité

EUROBureau régional de l’OMS

pour l’Europe

FAOOrganisation des Nations Unies pour l’Alimentation

et l’Agriculture

FISCRFédération internationale

des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

GCRCapacités globales,

alerte et action

HSESécurité sanitaire et environnement

IATAAssociation internationale

du transport aérien

ITHVoyages internationaux

et santé

OIEOrganisation mondiale

de la santé animale

OMSOrganisation mondiale

de la Santé

ONGOrganisation non gouvernementale

PAGPorts, aéroports

et postes-frontières

PAGNetRéseaux de ports, aéroports

et postes-frontières

PFNPoint focal national RSI

PoEPoint d’entrée

PVSPerformance des

Services vétérinaires

QMSSystème de Gestion

de la Qualité

RSIRèglement sanitaire

international

SEAROBureau régional de l’OMS

pour l’Asie du Sud-Est

TEPHINETRéseau des programmes

de formation à l’épidémiologie et aux interventions de terrain

UEUnion européenne

USAIDAgence des États-Unis pour le développement

international

USPPIUrgence de santé publique

de portée internationale

WPROBureau régional de l’OMS

pour le Pacifique occidental

ACRONyMES

2 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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3 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

En 2013, le Département Capacités mondiales, Alerte et Action, responsable de la coordina-tion du Règlement sanitaire international au niveau mondial, en conformité avec la réforme de l’OMS, a adapté sa structure afin de mieux soutenir l’OMS dans la réalisation de ses objec-tifs en matière de sécurité sanitaire mondiale. Désormais, le département poursuit sa mission d’aide aux pays afin de mieux, et plus rapidement, répondre aux défis de santé publique auxquels nous faisons face aujourd’hui. Dans cet esprit, nous renforçons la coordination avec les bureaux régionaux de l’OMS et son réseau de partenaires internationaux, reconnaissant que la sécurité sanitaire est un défi mondial qui ne pourra être relevé que par l’alliance de tous les acteurs gou-vernementaux et institutionnels.

L’amélioration de la sécurité sanitaire est au cœur de l’activité du bureau OMS de Lyon, et son implication directe dans la mise en œuvre du Règlement sanitaire international, revêt une importance majeure dans ce dispositif. En col-laboration avec les bureaux régionaux et les bureaux pays de l’OMS, les activités techniques des équipes du bureau de Lyon visent à renforcer les capacités de surveillance et d’intervention des pays afin de mieux détecter, évaluer et notifier les événements, éviter qu’ils se propagent et ainsi mieux faire face aux situations d’urgence d’am-pleur internationale présentant un danger pour la santé publique.

La fin de l’année 2013 fut marquée par la signa-ture du nouvel Accord-cadre entre la France et l’Organisation mondiale de la Santé pour la période 2014-2019. Conclu le 2 décembre 2013 à l’occasion de la visite du Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS, au Ministère des Affaires étrangères à Paris, il témoigne d’un sou-tien à long terme de la France envers l’OMS et signe une volonté commune quant aux objectifs à atteindre en matière d’amélioration de la santé des populations.

En apportant son soutien au département Capacités Globales, Alerte et Action, la France joue un rôle important dans le groupe des par-tenaires qui nous appuient dans la poursuite des objectifs de sécurité sanitaire au niveau mon-dial. Les institutions françaises comme l’Institut de Veille sanitaire, mais aussi les acteurs locaux comme la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, le Département du Rhône, et la Fondation Mérieux, restent des partenaires indéfectibles dont l’ap-pui technique et/ou financier est essentiel pour la poursuite des activités d’aide aux pays dans le renforcement des systèmes de santé.

AVANT-PROPOS

MESSAGE DE LA DIRECTRICE ET DE LA COORDINATRICE

· Dr Isabelle Nuttall ·Directrice Capacités Mondiales,

Alerte et Action

· Dr Florence Fuchs ·Coordinatrice, Soutien aux Développement des Capacités pour le Règlement sanitaire international et Déléguée aux partenariats,

Bureau OMS de LyonChargée des partenariats Lyon

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4 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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5 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Introduction

BUREAU OMS DE LyON

5 Rapport d’activité 2013

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6 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Les six fonctions essentielles autour desquelles s’articule le programme général de travail de l’OMS offrent une base solide pour décrire la nature de l’action de l’OMS.Ces six fonctions sont les suivantes :

1. Jouer un rôle moteur dans les domaines essentiels pour la santé et établir des partenariats lorsqu’une action conjointe est nécessaire ;

2. Établir les priorités de la recherche et encourager la production, l’application et la diffusion de connaissances dignes d’intérêt ;

3. Fixer des normes et des critères, encourager et surveiller leur application ;

4. Définir des politiques conformes à l’éthique et fondées sur des données probantes ;

5. Fournir un appui technique, se faire l’agent du changement et renforcer durablement les capacités institutionnelles ;

6. Surveiller la situation sanitaire et évaluer les tendances dans ce domaine.

INTRODUCTION

Le département, Capacités mondiales, Alerte et Action auquel est rattaché le bureau OMS de Lyon s’inscrit dans ces fonctions essentielles, notamment les fonctions 3, 5 et 6 qui sont au cœur de son action.

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7 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Soutien au Développement des Capacités pour le Règlement sanitaire internationalLe département, Capacités mondiales, Alerte et Action, a le double mandat suivant :

• Maintenir un système mondial efficace en soutien des programmes de lutte contre les maladies afin de maîtriser les risques de santé publique en évaluant, de façon permanente, les tendances sanitaires mondiales et en se préparant à répondre aux événements imprévisibles à risque potentiel de propagation internationale ;

• Apporter des orientations et un appui aux pays afin d’établir des systèmes nationaux de santé publique plus performants en capacité d’assurer une surveillance active des maladies et événements sanitaires ; étudier rapidement les événements détectés ; signaler et évaluer les risques sanitaires ; partager l’information et mettre en œuvre des mesures de contrôle sanitaire.

1. Faire progresser la couverture sanitaire universelle : permettre aux pays de maintenir ou d’élargir l’accès aux services de santé essentiels et à la protection financière, et promouvoir la couverture sanitaire universelle en tant que concept unificateur de l’action sanitaire mondiale.

2. Objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé : s’attaquer au travail inachevé et aux défis à venir, accélérer la réalisation des OMD actuels liés à la santé d’ici à 2015 et au-delà. Dans cette priorité est inclus l’achèvement de l’éradication de la poliomyélite et de certaines maladies tropicales négligées.

3. Relever le défi des maladies non transmissibles, de la santé mentale, de la violence et des traumatismes, et des handicaps.

4. Appliquer les dispositions du Règlement sanitaire international : veiller à ce que tous les pays puissent satisfaire aux prescriptions en matière de capacités prévues par le Règlement sanitaire international (2005).

5. Améliorer l’accès à des produits médicaux essentiels, de grande qualité et abordables (médicaments, vaccins, produits diagnostiques et autres technologies sanitaires).

6. Agir sur les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé en tant que moyen de réduire les inégalités en santé au sein des pays et entre ceux-ci.

INTRODUCTION

La mission du département, Capacités mondiales, Alerte et Action (GCR) est ainsi de coordonner le Règlement sanitaire international, un programme phare de l’OMS qui s’inscrit dans le Programme de Travail de l’Organisation et qui fait partie des six priorités de leadership de l’OMS 1, ci-dessous :

1. soixante-sixième assemblée mondiale de la santé A66/6

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8 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

L’importance du partenariat mondial dans la mise en œuvre du RSIL’OMS continue de renforcer ses relations avec d’autres organisations internationales et inter-gouvernementales, notamment la FAO, l’OIE, l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI), l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Agence internationale de l’Énergie ato-mique (AIEA), l’Association du Transport aérien international (IATA) et la Banque mondiale. Au cours des événements et urgences de santé publique importants, le Centre d’opérations stra-tégique de l’OMS ainsi que ses centres d’opéra-tions régionaux ont servi de plates-formes pour la coordination de l’information et des activités entre plusieurs organisations et autorités.

Réseau des partenaires internationaux de l’OMS pour la mise en œuvre du RSILes activités liées au RSI sont menées en partenariat avec les bureaux régionaux OMS dans toutes les régions OMS et dans de nom-breux pays grâce au soutien financier de ses prin-cipaux partenaires :

· le Gouvernement canadien · le Gouvernement français · l’Institut Pasteur · l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) · la Région Rhône-Alpes · le Département du Rhône · le Grand Lyon · le Gouvernement allemand · le Gouvernement japonais · le Gouvernement des Pays-Bas · le Gouvernement des États-Unis · la Fondation Bill et Melinda Gates · les Centres des États-Unis pour le contrôle

et la prévention des maladies (CDC) · l’Agence des États-Unis pour le

développement international (USAID) · l’Union européenne · le Gouvernement du Royaume-Uni

INTRODUCTION

Le Bureau OMS de LyonLe département, Capacités mondiales, Alerte et Action, est composé de deux unités tech-niques. L’une est basée à Genève et assure une surveillance active des maladies et événements sanitaires ainsi que la coordination internatio-nale de la riposte lors d’évènements majeurs. La deuxième unité, située à Lyon, a pour mis-sion d’apporter des orientations et un appui aux pays afin d’établir des systèmes nationaux de santé publique plus performants. Elle est plus précisément impliquée directement dans la mise en œuvre du Règlement sanitaire international, qui revêt une importance majeure dans le dis-positif visant à améliorer la sécurité sanitaire internationale.

Le département OMS Capacités mondiales, Alerte et Action a choisi de présenter un bilan d’activité 2013 plus synthétique que les années précédentes, soulignant les activités menées par les équipes du Bureau de Lyon axées sur le sou-tien aux pays, au niveau normatif et opération-nel dans les domaines suivants : renforcement des capacités dans les laboratoires de santé et la biosûreté ; renforcement des capacités de santé publique au ports, aéroports et postes frontières ; épidémiologie de terrain, surveillance et réseaux, et développement des ressources humaines et formation.

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9 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

INTRODUCTION

Les bureaux de l'OMS dans le monde

Siège Bureaux des Pays

02. WASHINGTON DC

04. COPENHAGUE

01. BRAzzAVILLE

03. NEW DELHI

06. MANILLE

05. LE CAIRE

01

RégionAfricaine

02

Région des Amériques

03

Région de l'Asie du Sud-Est

04

RégionEuropéenne

05

Région de la Méditerranée orientale

06

Région du pacifique occidental

Bureau de la zone

BrazzavilleBureau de la zone

Washington DCBureau de la zone

New DelhiBureau de la zone

CopenhagueBureau de la zone

Le CaireBureau de la zone-

Manille

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10 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

8 janvier Participation à BioTuesday à l’Amphithéâtre BOIRON, Faculté de Médecine et Maïeutique Lyon Sud.

1er février Enseignement à VetAgroSup (Marcy l’Etoile) sur les Politiques sanitaires internationales.

21 février Réunion technique Bureau OMS de Lyon, Département du Rhône, Grand Lyon et Région Rhône-Alpes.

5 mars Participation à BioTuesday au siège de la Région Rhône-Alpes.

24-26 mars Participation à BIOVISION (8e édition) – voir encadré.

8 avril Réunion statutaire annuelle du Bureau OMS de Lyon.

9 avril Réunion avec Dr Christian Mally (PRES Université de Lyon - Lyon Science Transfert.)

16 avril Participation à la réunion organisée par l’Agence régionale de santé (ARS) avec les partenaires départementaux de veille sanitaire sur les nouvelles dispositions concernant la lutte contre le chikungunya et la dengue.

16 septembre Participation du Dr Isabelle Nuttall, Directrice du Département Capacités mondiales, Alerte et Action, à une table ronde, « Santé publique et Développement : mettre l’homme en capacité d’agir au plus près des besoins », à l’occasion du 30e anniversaire de l’Institut Bioforce, Lyon.

24 septembre Cours dispensé aux étudiants en médecine de l’Université de Saint-Étienne dans le cadre d’un enseignement intitulé, « Médecine et pays en développement ».

29-30 septembre Participation à la « Journée mondiale de la Rage », organisée par la Fondation Mérieux, Les Pensières, Veyrier du Lac, Annecy.

17 octobre Animation de la table ronde, Urgences sanitaires, lors des Journées Collaboration de Lyon Biopôle, Lyon.

17 octobre Participation de l’OMS à la conférence exposition, « Une maladie infectieuse peut-elle mourir aussi ? » organisée par le Musée de sciences biologiques Dr Mérieux, Marcy l’Etoile.

5 novembre Présentation sur le Système de Gestion de l’Information de Laboratoire (LIMS) lors du 4e Cours Avancé sur le Diagnostic (ACDx), organisé par la Fondation Mérieux, Les Pensières, Veyrier du Lac.

7 novembre Participation de l’OMS aux 1res Assises nationales du vaccin, Lyon.

Synergies entre le bureau OMS de Lyon et les acteurs locaux et régionaux Outre ses projets internationaux, en 2013, le Bureau OMS de Lyon a pris part à de nombreuses manifestations organisées par la communauté scientifique de Lyon. Pour un survol de ces activités, voir ci-dessous.

INTRODUCTION

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11 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

INTRODUCTION

BIOVISION édition 2013

Le Bureau a participé au comité scientifique directeur de BIOVISION, sur la préparation de l’édition 2013 (24-26 mars).

Il a également contribué aux discussions sur les priorités et objectifs de BIOVISION dans la perspective d’un développement de son impact international.

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12 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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13 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Revue des activités et réalisations du Bureau OMS de Lyon en 2013

BUREAU OMS DE LyON

13 Rapport d’activité 2013

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14 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Le Règlement sanitaire international (RSI) est un instrument juridique international qui a force obligatoire pour 196 pays, et notamment pour l’ensemble des États Membres de l’OMS. Il a pour but d’aider la communauté internationale à éviter les risques aigus pour la santé publique suscep-tibles de se propager au-delà des frontières et de constituer une menace dans le monde entier, en prenant les mesures qui s’imposent.

Les maladies peuvent se propager partout à la faveur des voyages et des échanges commer-ciaux internationaux qui se sont intensifiés avec la mondialisation. Une crise sanitaire dans un pays peut avoir des répercussions sur l’activité et l’économie dans de nombreuses parties du monde. Elle peut résulter d’une infection émer-gente comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou d’une nouvelle pandémie de grippe humaine. Le RSI peut aussi s’appliquer à d’autres urgences de santé publique comme le déversement, le dégagement ou le rejet de subs-tances chimiques, ou la fusion du cœur d’un réacteur nucléaire. Le RSI vise à restreindre les limitations apportées aux déplacements et aux échanges commerciaux internationaux en évitant la propagation des maladies.

Le RSI, entré en vigueur le 15 juin 2007, prévoit que les pays doivent notifier à l’OMS certaines flambées de maladies et certains événements de santé publique. Fort de l’expérience unique de l’OMS en matière de surveillance, d’alerte et d’action, le RSI définit les droits et obligations des pays concernant la notification d’événements intéressant la santé publique et met en place dif-férentes procédures à suivre par l’Organisation dans la défense de la sécurité sanitaire mondiale.

Depuis le 15 juin 2007, le Règlement sanitaire international (2005) a commencé à être appli-qué dans le monde entier. Cet accord juridi-quement contraignant contribue à la sécurité sanitaire internationale car il fournit un nouveau cadre pour coordonner l’action en cas d’événe-ments pouvant constituer une urgence de santé publique de portée internationale. Il rendra tous les pays mieux à même de déceler, d’évaluer, de signaler les menaces pour la santé publique et d’y faire face.

Les pays signataires avaient un délai de deux ans (2007-2009) pour évaluer leurs capacités et éla-borer des plans d’action nationaux, puis trois ans (2009-2012) pour satisfaire aux prescriptions du

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Renforcement des capacités nationales  : rôle du bureau de Lyon dans le contexte international de la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International RSI (2005)

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15 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Règlement concernant les systèmes nationaux de surveillance et d’action ainsi qu’aux prescriptions dans les aéroports, les ports et certains postes-frontières désignés. Une prolongation de deux ans (2012-2014) a pu être obtenue par certains pays et, dans des circonstances exceptionnelles, un délai supplémentaire de deux ans au maxi-mum sera possible (2014-2016).

Pour la période 2012-2014, 118 des 196 pays concernés ont sollicité et obtenu une prolonga-tion pour la mise en œuvre du RSI. Quarante-deux pays ont indiqué ne pas avoir besoin de prolongation.

Dans le cadre du RSI les pays sont tenus de ren-forcer leurs capacités de surveillance et d’action en faveur de la santé publique. L’OMS et son bureau de Lyon en particulier, collabore étroi-tement avec les pays, et ses partenaires afin de fournir des recommandations et un appui tech-niques pour mobiliser les ressources nécessaires à l’application du RSI.

Ainsi les données d’auto-évaluation montrent que les pays ont progressé de façon satisfaisante en ce qui concerne le renforcement de certaines des principales capacités requises, notamment dans les domaines des zoonoses (avec une notation globale moyenne de 82 %), de la surveillance et de la réponse (80 % dans les deux cas), des moyens de laboratoire (76 %), de la coordination et de la communication sur les risques (75 % et 74 %, res-pectivement), de la législation et de la sécurité

sanitaire des aliments (73 % dans les deux cas). D’un autre côté, des pays ont fait état de capaci-tés relativement faibles pour la prise en charge des événements d’origine radiologique (55 %) et chimique (56 %), ainsi qu’aux points d’entrée et en matière de ressources humaines (58 % et 61 %, respectivement).

Tous les niveaux de l’Organisation (siège, régions et pays) aident les pays à mettre en place les principales capacités requises en application du Règlement sous la direction des bureaux régio-naux de l’OMS, qui dispensent un appui tech-nique aux pays grâce à des initiatives régionales dans plusieurs domaines importants. Ainsi à partir des données ci-dessus, complétées par d’autres sources provenant des pays ou de l’OMS, le bureau de Lyon a identifié des domaines tech-niques et les zones géographiques prioritaires pour son action. Il s’agit notamment de conti-nuer à renforcer les systèmes de qualité des labo-ratoires et les capacités de diagnostic grâce à l’élaboration et la traduction des outils et lignes directrices, à assurer des évaluations extérieures de la qualité, et à organiser des sessions de for-mation, des ateliers et des missions d’évaluation sur place ou des missions d’assistance technique dans toutes les Régions.

En ce qui concerne l’application du Règlement aux points d’entrée (ports, aéroports et postes frontières), des missions d’appui technique sont menées à bien pour évaluer les capacités des pays. Des consultations, sessions de formation, réunions et ateliers ont également été organisés pour développer les compétences et fournir des orientations techniques pour les spécialistes de la santé publique aux points d’entrée dans plu-sieurs Régions de l’OMS. Il s’agit notamment de mettre au point un programme d’apprentissage pour l’inspection des navires et la délivrance de certificats de contrôle sanitaire des navires, ainsi que de donner des avis sur la prise en charge des événements de santé publique survenant sur un navire ou affectant les transports aériens, et sur la surveillance des vecteurs et la lutte anti-vec-torielle moyennant une approche plurisectorielle. De plus, le bureau de Lyon aide à mettre en place les procédures de l’OMS pour la certification des aéroports et des ports, en vertu des prescriptions du Règlement. Afin de faciliter l’échange d’infor-mations, le bureau de Lyon apporte son appui à une initiative visant à désigner des centres col-laborateurs OMS pour les points d’entrée afin de

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16 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

développer les principales capacités. En matière de surveillance nationale, le bureau OMS de Lyon a commencé, avec le concours d’experts tech-niques des six Régions de l’OMS, à élaborer des orientations mondiales sur l’alerte précoce et la riposte, y compris sur la surveillance des événe-ments. Il est, d’autre part, en train de préparer un guide sur la surveillance coordonnée entre points d’entrée et systèmes nationaux de surveillance. De plus, pour faciliter et accélérer la transmission hebdomadaire des données de la surveillance depuis les établissements de santé périphériques jusqu’au niveau central, l’OMS met actuellement au point un outil électronique fondé en partie sur les techniques de la téléphonie mobile. Enfin, le bureau de Lyon a élaboré et mis à l’essai un jeu d’outils de formation à l’intention des épidémio-logistes pour les organisateurs de cours, les coor-donnateurs de programme et les formateurs, qui pourront l’utiliser dans les contextes appropriés tels que programmes de formation à l’épidémio-logie de terrain et écoles de santé publique. Ils disposeront ainsi d’un cadre commun d’appren-tissage et de matériels normalisés de qualité, ce qui contribuera à harmoniser l’interprétation et l’application du Règlement.

Pour ce qui est de l’application du Règlement à des menaces spécifiques, des progrès notables ont été réalisés (en collaboration avec la FAO et l’OIE) en vue de la mise au point de matériels de référence pour la bonne gouvernance dans tous les secteurs de la santé animale et humaine. Une documentation cohérente a été établie ces dernières années par l’OMS et l’OIE dans leurs domaines de compétences respectifs pour aider les pays à évaluer objectivement leur situation, à résoudre les problèmes et à développer leurs capacités afin de pouvoir améliorer leur potentiel opérationnel et s’acquitter de leurs obligations internationales. Pour résoudre les problèmes liés à l’interface être humain-animal, un pro-gramme de travail commun OIE-OMS a été mis sur pied en avril 2013 ; il consiste notamment à adapter le cadre de la surveillance des progrès réalisés par les pays dans la mise en place des principales capacités de façon à mieux prendre en compte l’interface en question ; il s’agit éga-lement d’améliorer l’outil OMS d’évaluation des laboratoires et d’améliorer sa compatibilité avec l’instrument correspondant de l’OIE. En partena-riat avec la Banque mondiale et l’OIE, le bureau OMS de Lyon s’est employé à élaborer à l’inten-tion des pays un guide méthodologique conjoint

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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17 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

qui regroupera ces outils actualisés afin de renforcer la gestion des sys-tèmes nationaux de santé humaine et animale.

L’OMS continue à se concentrer sur l’aide aux États Parties pour l’évalua-tion de leurs besoins et sur les investissements requis en vue d’acquérir et maintenir les principales capacités. Un modèle d’outil d’évaluation des coûts mis au point par l’OMS et ses partenaires en 2013 est actuellement à l’essai dans quelques pays. Ce modèle est adapté au cadre de surveillance qui existe aujourd’hui pour le Règlement et tient compte des outils, ana-lyses et méthodologies déjà élaborés.

Par ailleurs une réunion du groupe de travail sur les événements d’ori-gine chimique, qui relève de l’Initiative de sécurité sanitaire mondiale, et un séminaire sur les événements d’origine chimique et le Règlement sani-taire international (2005) ont été organisés à Lyon (France) en avril 2013 pour faire le point des outils existants et des mesures prises par les pays participant à l’Initiative afin de favoriser l’application du Règlement par les États Parties en ce qui concerne les incidents d’origine chimique. Étant donné que l’approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques et le Règlement sanitaire international ont en commun certains objectifs, par exemple l’amélioration de la coordination multisectorielle et le renforcement des capacités de détecter et de gérer les expositions aux produits chimiques, l’OMS s’efforce de sensibiliser les parties prises aux synergies potentielles au sein des communautés de la sécurité chimique et du Règlement sanitaire international (2005) à travers des ateliers régionaux sur les principales capacités et des matériels d’information.

Afin de renforcer les capacités nationales et régionales et les capacités de riposte d’urgence de l’OMS dans le contexte des urgences radiologiques, en novembre 2013, l’OMS a entrepris, en collaboration avec l’AIEA, la FAO, l’OACI, l’OMM et d’autres organisations internationales, un exercice inter-national (ConvEx-3 (2013)) consistant à simuler un attentat terroriste au Maroc. Il s’agissait de mettre à l’essai le mécanisme de notification prévu par le Règlement ainsi que la capacité de l’OMS à réagir à une urgence radiologique.

Un autre exemple illustre le rôle du Secrétariat de l’OMS et du départe-ment Capacités mondiales, Alerte et Action en particulier, à la suite de l’ap-parition d’un nouveau coronavirus en 2012 (appelé depuis coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV)). Le département y compris son équipe de renforcement des laboratoires basée à Lyon, travaille en étroite collaboration avec les États Membres, les points focaux natio-naux RSI et les partenaires pour suivre l’épidémie et y riposter dans le cadre du Règlement sanitaire international. Le Règlement a fourni le cadre juri-dique nécessaire pour gérer la riposte au MERS-CoV et pour la deuxième fois depuis l’entrée en vigueur du RSI en juin 2007, le Directeur général a convoqué un comité d’urgence chargé de lui donner des avis et savoir si ce dernier constituait une urgence de santé publique de portée internatio-nale et quelles mesures sanitaires pourraient s’avérer nécessaires pour réa-gir à l’événement de façon efficace. Le Comité d’urgence s’est réuni à cinq reprises depuis juillet 2013.

Le rapport plus détaillé des activités techniques menées par le bureau OMS de Lyon est présenté ci-dessous par domaine technique.

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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19 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

L’équipe de renforcement des laboratoires de santé a débuté l’année par une redéfinition de ses objectifs stratégiques pour les cinq prochaines années (2013-2017). Une réunion d’experts internationaux en laboratoire de santé publique a été organisée le 16 et 17 janvier à Lyon pour finaliser cette stratégie et conseiller l’équipe sur sa mise en œuvre. Six objectifs ont été identifiés pour le renforcement des laboratoires en vue d’une meilleure préparation, surveillance et action face aux maladies à potentiel épidémique :

Ces six objectifs devront être atteints à travers des projets à la fois normatifs (rédaction de guides, manuels, outils) et des projets plus opérationnels mis en œuvre sur le terrain.

1. Renforcer les stratégies et politiques nationales sur les systèmes de laboratoire

2. Soutenir la mise en place de systèmes de gestion de la qualité

3. Améliorer les réseaux entre les laboratoires ayant des fonctions de santé publique, et entre ces laboratoires et les systèmes de surveillance et d’action

4. Augmenter la capacité diagnostique des pays, en termes de volume et de types de test disponibles

5. Soutenir le développement du personnel de laboratoire

6. Assurer le leadership de l’OMS dans le domaine du plaidoyer et de la coordination des efforts mondiaux de renforcement des laboratoires

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

01. Renforcement

des capacités dans les laboratoires de santé

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20 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Dans le domaine de la formation, l’équipe a développé en collaboration avec l’Université de Sydney en Australie, le curriculum et le matériel de formation d’un nouveau cours en leadership et management pour les directeurs de laboratoire. Ce cours permettra à des managers de labora-toire de pays en développement d’acquérir ou de renforcer leurs compétences à travers des ses-sions face à face, un enseignement à distance, et la mise en place de projets individuels avec tuto-rat. La première cohorte devrait débuter dans la Région de la Méditerranée orientale au cours du premier semestre 2014.

Par ailleurs, l’équipe a coordonné la rédaction des recommandations techniques pour le dia-gnostic de laboratoire du Coronavirus MERS (cf ci-dessus).

L’équipe a participé à la réunion annuelle du comité technique 2012 de l’ISO (Singapour, 19-21 novembre 2013). Ce comité technique est en charge de l’élaboration des normes ISO dans le domaine du diagnostic de laboratoire médical et des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro. Avec un rôle d’observateur, l’OMS est en relation officielle avec l’ISO, et peut ainsi contribuer à l’élaboration des normes ISO, s’assurant de l’har-monisation internationale avec ses propres docu-ments. Il a notamment été décidé lors de cette réunion de former un groupe de travail chargé de développer une possible norme de gestion du risque biologique, dont l’OMS fera partie.

Publication du manuel «  Système de gestion de la qualité au laboratoire » en français et en russe. Version française : www.who.int/ihr/publications/lqms/fr/index.html Version russe : www.who.int/ihr/publications/lqms/ru/index.html

Publication d’un Manuel Qualité générique en anglais et en russe Avec des exemples de procédures pouvant être téléchargées et adaptées par les laboratoires, et destiné à compléter l’outil de formation « Système de gestion de la qualité au laboratoire » déjà disponible. Version anglaise : www.who.int/ihr/training/labo-ratory_quality/quality_manual/en/index.html Version russe : www.who.int/ihr/training/labo-ratory_quality/quality_manual/ru/index.html

Publication en anglais d’un nouvel outil en ligne « Outil de mise en place progressive de la qualité au laboratoire ». Cet outil propose une série d’activités très concrètes à réaliser au quotidien dans le laboratoire, avec des échantillons de procédures, de formulaires et autres documents à télécharger, afin de mettre en place de façon progressive, en quatre niveaux, un système qualité conforme aux exigences de la norme ISO 15189 :2012. Version anglaise : www.who.int/ihr/lyon/hls_lqsi/en/index.html Les versions en français et en russe sont en cours de traduction.

Soutien aux pays au niveau normatif

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

L’équipe a poursuivi la publication et la traduction de guides et outils visant à mettre en place des systèmes de gestion

de la qualité dans les laboratoires, afin d’assurer une meilleure confiance dans les résultats fournis lors d’épidémies.

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21 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Cette réunion a permis de faire un état des lieux des besoins et des solutions actuelles dans le domaine des logiciels de gestion de l’information pour les laboratoires, et de faire des recomman-dations à l’OMS pour le soutien à la mise en place de ces logiciels dans les laboratoires à ressources limitées. L’OMS devra notamment élaborer des guides techniques sur l’évaluation des besoins et des exigences fonctionnelles minimales de tels systèmes.

Région Afrique

· Capacités requises des Laboratoires en vertu du Règlement sanitaire international et leur mise en place dans la Région africaine de l’OMS (anglais, français et portugais) :

· www.afro.who.int/en/clusters-a-programmes/dpc/integrated-disease-surveillance/features/ 3951-lab-capacity-requirements-for-ihr-and-their-implementation-in-the-who-afro.html

· Guide sur les systèmes nationaux de laboratoire (in press, anglais)

· Guide pour établir la surveillance en laboratoire de la résistance aux antimicrobiens (anglais, français, portugais) :

· www.afro.who.int/en/clusters-a-programmes/dpc/integrated-disease-surveillance/ids-publications.html

Région de la Méditerranée orientale

· Mise en place progressive de la qualité dans les laboratoires de santé – critères essentiels et stratégie de mise en œuvre (in press, anglais).

L’équipe a également contribué à l’élaboration de guides au niveau de différentes régions de l’OMS :

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Enfin, l’équipe a organisé une réunion d’experts sur les systèmes d’information de laboratoire le 7 et 8 octobre 2013 au bureau de Lyon.

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22 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Ce projet vise à renforcer les capacités diagnos-tiques de 13 pays d’Afrique et d’Asie, mais aussi d’améliorer la transmission des données aux systèmes de surveillance, de mettre en place des systèmes d’assurance qualité et de bio-sécurité et de soutenir les réseaux nationaux ou régionaux pour les maladies émergentes. Ce projet se décline en de très nombreuses activités de formation, de coordination, d’achats d’équipement ou de réac-tifs essentiels, de fourniture de contrôle de qualité externe et de supervision. Les activités sont princi- palement mises en place par des partenaires techniques de l’OMS (Centre Collaborateurs, Universités, Laboratoires de Référence, Instituts Pasteurs…) ou des consultants, sous la coordi-nation des bureaux pays et régionaux de l’OMS. L’équipe du bureau de Lyon est en charge de la coordination mondiale du projet, en interface avec les bureaux régionaux et pays d’une part, les autres institutions bénéficiaires du projet (FAO, OIE) d’autre part, ainsi que de la coordination avec le bailleur de fonds USAID. Le personnel de l’équipe du bureau de Lyon est parfois impli-qué dans certaines activités techniques, comme co-facilitateur ou co-organisateur. Certaines activités phares ont été menées dans le cadre de ce projet en 2013, comme un atelier de for-mation à l’outil de mise en place progressive de la qualité mentionné plus haut (au Cambodge), la tenue d’une réunion régionale sur le renforce-ment des laboratoires pour les maladies émer-gentes en Asie (Philippines), des formations sur le diagnostic de la leptospirose pour le personnel du laboratoire de référence en Indonésie, la publication du guide sur la résistance aux anti-microbiens en Afrique (mentionné ci-dessus), la mise en place d’un contrôle de qualité externe pour le diagnostic de la dengue en Asie et la poursuite du programme de contrôle de qualité externe en microbiologie en Afrique, l’organisation d’une formation à la qualité pour les

laboratoires d’Afrique Centrale (en République du Congo), des formations au diagnostic des fièvres hémorragiques virales, de la grippe, de l’encépha-lite japonaise ou de l’hantavirus pour plusieurs laboratoires de référence africains et asiatiques, le soutien au fonctionnement du réseau de labo-ratoires en Thaïlande, et l’appui à la détection d’épidémies (prélèvement et transport des échan-tillons, diagnostic).

L’équipe a poursuivi son soutien aux réseaux régionaux de laboratoires, comme le réseau PulseNet Middle-East, avec des formations sur le typage de bactéries responsables d’épidé-mies de diarrhée, ou le réseau LabNet dans la région Pacifique (co-facilitation de la réunion annuelle organisée conjointement par l’OMS et le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique).

L’équipe du bureau a été directement impli-quée dans plusieurs missions d’évaluation des laboratoires de santé publique au Moyen Orient (Maroc, Egypte, Iran, Yemen, Qatar). L’appui à cette région de la Méditerranée orientale a été particulièrement important cette année, avec la poursuite du programme de contrôle externe de qualité en microbiologie, mais aussi le soutien au développement d’une stratégie régionale de ren-forcement des laboratoires, dont le travail prépa-ratoire a été réalisé lors d’une réunion d’experts en Jordanie en décembre. Cette stratégie sera finalisée courant 2014 et le bureau apportera tout son soutien pour sa mise en œuvre.

Le programme de jumelage entre laboratoires s’est poursuivi, notamment avec des programmes entre des laboratoires de référence en Turquie et en Allemagne, les Instituts Pasteurs de Paris, Bangui et le laboratoire de Santé Publique de République Centrafricaine, le laboratoire de

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Soutien aux pays au niveau opérationnel /  appui technique : développement de capacités

de santé publique

L’équipe a continué son soutien aux capacités de laboratoires à l’interface avec les laboratoires vétérinaires, pour le diagnostic des zoonoses,

à travers le projet IDENTIFy, financé par le gouvernement des états-Unis.

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santé publique de Jordanie et le CDC aux USA, le laboratoire national aux Maldives et la faculté médicale de Sydney en Australie, le laboratoire natio-nal du Paraguay et un laboratoire de santé publique aux USA et l’initiation d’un nouveau projet entre les laboratoires nationaux de santé publique de Malaisie et du Yémen.

Grâce à un financement de la Banque Mondiale et de l’OIE, l’équipe a pu également démarrer un soutien à des projets de surveillance de la résis-tance aux antibiotiques, parfois en collaboration avec les services vétéri-naires pour certaines bactéries touchant l’homme et l’animal, en Albanie, en Mongolie, au Tadjikistan, au Cambodge et dans les îles Samoa.

L’équipe a également été désignée point focal laboratoire au sein de la task- force OMS pour l’épidémie de Coronavirus MERS. A ce titre, et outre la publication des recommandations diagnostiques mentionnées ci-dessus, elle a assuré le partage d’information entre les bureaux de l’OMS et les labo-ratoires de référence, supervisé la fourniture de contrôle de qualité positif en collaboration avec l’European Virus Archive, et débuté un projet d’analyse comparative des performances des tests sérologiques qui sera poursuivi en 2014, afin d’améliorer la capacité diagnostique de cette infection.

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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25 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

En vertu du RSI, les États Parties sont tenus de maintenir des mesures de santé publique et des capacités d’action efficaces dans les ports, aéroports et postes-frontières désignés. Ces mesures peuvent aider à assurer la protection de la santé des voyageurs et des populations, à permettre aux navires et aux aéronefs de continuer à circuler, aux transports terrestres de se dérouler en toute sécurité et exempts d’infection et de contamination, d’endiguer les risques à la source et de mettre en œuvre les recommandations de santé publique tout en limitant les entraves inutiles aux voyages et au commerce international. L’équipe Ports, aéroports et points d’entrée a pour objectif de renforcer les capacités de santé publique aux ports, aéroports et aux postes-frontières.

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

02. Points d’entrée :

Ports, aéroports et postes-frontières

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26 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

· la prise en charge d’évènement de santé publique à bord d’un navire d’une part, et à bord d’un aéronef d’autre part ;

· la surveillance et le contrôle vectoriel aux points d’entrée (en collaboration avec l’équipe des Maladies Tropicales Négligées) ;

· la procédure volontaire de certification OMS des ports et aéroports des pays membres qui vise à vérifier et certifier les capacités requises par le RSI (financements spécifiques du Ministère français des Affaires Sociales et de la Santé) ;

· la coordination du système sanitaire de surveillance entre les points d’entrée et le système de santé national (en lien avec l’équipe Epidémiologie de terrain, Surveillance, et Réseaux).

La traduction dans les langues officielles de l’OMS des guides techniques déjà produits par l’équipe des Points d’entrée est en toujours cours ou s’achève (particulièrement en anglais, français, espagnol, russe et arabe).

L’équipe des Points d’entrée en collaboration avec l’équipe de formation de personnel a développé dans le courant de l’année 2013 un programme spécifique de formation relatif à l’inspection des navires et la délivrance des certificats de contrôle sanitaire grâce à des financements de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et de la Commission Européenne. Ce programme comprend à la fois un cours en ligne et tout le

matériel nécessaire aux activités de face-à-face traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, russe, français, arabe, portugais et en turc). Ce programme de formation a pour but d’augmenter le nombre de ports habilités à délivrer les certi-ficats de contrôle sanitaire et a fait l’objet dans un premier temps d’une phase pilote menée en 2012 puis, dans un second temps, d’une première version utilisée au cours de plusieurs formations organisées par l’OMS dans toutes les régions du monde en 2013. La deuxième version du cours en ligne a été initiée fin 2013 et sera disponible en 2014, de même que des manuels d’aide à l’organi-sation des formations en face-à-face.

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Soutien aux pays au niveau normatif

L’équipe des points d’entrée a choisi de poursuivre en priorité l’élaboration de guides visant à assurer :

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27 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Ce projet comprend des activités relatives :

· à la collaboration internationale : le développement de réseau, le partage d’informations et de compétences (par exemple PAGnet) ;

· au développement de guides, outils techniques et programmes de formation relatifs aux points d’entrée ;

· à la délivrance d’assistance technique pour les pays qui œuvrent au renforcement de leurs capacités de santé publique.

Une réunion de lancement du projet a eu lieu avec l’équipe de la Commission ainsi que toutes les parties prenantes le 25 septembre 2013 à Bruxelles.

Le Bureau régional de la Méditerranée orientale a ainsi pu en faire bénéficier certains de ses pays en organisant une formation relative à l’inspec-tion dans les navires au niveau régional, de même que l’Ouzbékistan dans le cadre d’un évènement national, soutenu par la région Europe de l’OMS.

· AMRO — Brésil, 10-23 mars « Formation à l’inspection des navires et la délivrance des certificats de contrôle sanitaire de navire » ;

· EMRO — Jordanie, 25-29 mars « Mise en place des capacités requises en application du Règlement sanitaire international aux points d’entrée pour la Jordanie et l’Iraq » ;

· EURO — Turquie, 15-19 avril « Formation à l’inspection des navires et la délivrance des certificats de contrôle sanitaire de navire » ;

· WPRO — Chine, 23-26 avril « Renforcement des capacités requises aux points d’entrée désignés en application du Règlement sanitaire international (2005) » ;

· SEARO — Inde, 24-26 juin « Mise en place des capacités requises en application du Règlement sanitaire international aux points d’entrée et formation à l’inspection des navires et la délivrance des certificats de contrôle sanitaire de navire » ;

· EMRO — Qatar, 10-14 novembre « Formation à l’inspection des navires et la délivrance des certificats de contrôle sanitaire de navire ».

Dans le cadre de ce projet, l’équipe des Points d’entrée en 2013 a aussi apporté son soutien technique dans la réalisation des formations régionales suivantes :

Soutien aux pays au niveau opérationnel / appui technique : développement de capacités

de santé publique

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Depuis juillet 2013, l’équipe des Points d’entrée accueille le projet « Renforcement de la Sécurité Sanitaire dans les ports, aéroports

et postes-frontières », soutenu financièrement par la Commission Européenne (Direction Générale Développement et Coopération).

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28 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

L’équipe des Points d’entrée en 2013 a également contribué à la réalisation des missions suivantes :

· EURO — Espagne, 8-10 mai Exercice MARSEC dans le port de Malaga incluant des scénarios d’urgences de santé publique et basé sur le guide produit par l’équipe des Points d’entrée relatif à la gestion des évènements de santé publique à bord des navires. L’équipe des Points d’entrée a apporté son soutien technique autant lors de la préparation de l’exercice que lors du retour d’expérience. Il est à noter que cet exercice a fortement contribué à la finalisation du guide.

· SEARO — Inde, 26-28 juin Réunion régionale relative aux capacités requises aux points d’entrée en application du Règlement sanitaire international.

· EMRO — Qatar, 28 septembre – 4 octobre Évaluation de la mise en œuvre des capacités requises par le Règlement sanitaire international et recommandations émises par l’équipe.

· WPRO — Chine, 8-12 octobre Consultation technique visant d’une part à promouvoir la coopération entre l’OMS siège et la General Administration of Quality Supervision, Inspection and Quarantine (AQSIQ) et d’autre part à célébrer les 140 ans de la China Health Quarantine.

· AFRO — Algérie, 19-24 octobre Évaluation des capacités requises aux points d’entrée en application du Règlement sanitaire international en vue du développement d’un plan d’action par les autorités nationales sur la base des recommandations émises par l’équipe.

· EURO — Ouzbékistan, 24-30 novembre Participation à des tables rondes de formation pour les experts nationaux autour des capacités requises aux points d’entrée en application du Règlement sanitaire international.

· EMRO — Jordanie, 12-14 décembre Réunion des partenaires régionaux pour passer en revue la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (2005).

· AFRO — Algérie, 17-23 décembre Présentation du plan d’action national par les autorités algériennes suite à la précédente mission.

PAGNet

Le site communautaire PAGNet est un réseau qui vise à regrouper des responsables de la santé publique et des personnes en charge des inspec- tions des points d'entrée afin de partager les informations relatives à leurs activités de ren-forcement de la sécurité sanitaire dans les ports, aéroports et postes-frontières, y compris celles liées à la préparation et réponse aux urgences de santé publique qui affectent les voyages et les transports internationaux. L’activité des échanges a été particulièrement importante au cours de l’année 2013 lors des épisodes du coronavirus MERS (Middle East Respiratory Syndrome) et

de la grippe A sous-type H7N9. En 2013, 63 nouvelles personnes ont rejoint la communauté de PAGnet, portant ainsi le nombre total de ses membres à 255, issus de 66 pays différents.

D’autre part, PAGNet a aussi pour mission de permettre à ses membres de se rencontrer au tra-vers de réunions.

Soutien au réseautage international entre pays

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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29 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

L’équipe des Points d’entrée travaille avec nombreuses organisations internationales :

Collaborations internationales

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énergie Atomique

AIEA, Agence Internationale de l’Énergie Atomique : l’équipe des Points d’entrée ainsi que l’équipe Radiologie de l’OMS Genève apportent leur soutien technique au travers de :

· IARCNE ConvEx Exercice, 21-22 novembre, Maroc.

· Le groupe de travail IARCNE WG-AMT (Air and Maritime Transportation ad hoc working group) est un sous-groupe de l’Inter-Agency Committee on Radiological and Nuclear Emergencies (IACRNE) qui a pour objectif de coordonner les arrangements entre les organisations intergouvernementales afin de se préparer et de répondre à toute urgence nucléaire ou radiologique.

Transport Aérien

· CAPSCA Cooperative Arrangement for the Prevention of Spread of Communicable Disease Through Air Travel, 18-21 Juin, Berne.

· Le projet AIRSAN, qui a pour objet de soutenir les Etats membres de l’Union Européenne en garantissant une réponse organisée et cohérente aux évènements de santé publique dans le transport aérien, a organisé sa réunion de lancement le 18 juin 2013 à Berne. L’équipe des Points d’entrée y a été représentée en tant que membre du Conseil consultatif de même que la région OMS EURO.

· Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), 18-21 Juin, Berne : l’équipe des Points d’entrée a participé à la réunion portant sur la consultation du guide relatif à la gestion des évènements de santé publique à bord des aéronefs de même qu’aux procédures de certification des points d’entrée.

Transport Maritime

· SHIPSAN ACT Joint Action, qui a pour objet d’aider les Etats membres de l’Union Européenne en matière d’impact sur le transport maritime face à des menaces sanitaires dues à des agents radiologiques, y compris les maladies transmissibles d’une part, et de soutenir à la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (2005) d’autre part a organisé sa réunion de lancement le 28 Février – 1er Mars en Grèce auquel l’équipe des Points d’entrée a participé en tant que membre du Conseil consultatif de même que la région OMS EURO.

· SHIPSAN, Hygiene and health practices on passenger ships, 7-8 Octobre, Italie, participation de l’équipe des Points d’entrée à la formation SHIPSAN ACT formation à destination des personnes réalisant les inspections sanitaires à bord des navires.

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31 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

La sécurité sanitaire mondiale ne peut être assurée si tous les pays ne sont pas dotés de systèmes nationaux de surveillance et de réponse efficaces, pour détecter, évaluer et répondre aux évènements de santé publique qui les menacent.Le rôle de l’équipe « Épidémiologie de terrain, Surveillance, et Réseaux » est d’apporter un soutien aux pays pour l’acquisition ou le renforcement de leurs systèmes de surveillance et réponse, à travers la production de guides et d’outils, un appui à leur mise en œuvre, et le renforcement des ressources humaines.L’équipe participe également au leadership de l’OMS en contribuant à la coordination des efforts et au plaidoyer pour le renforcement des systèmes d’alerte précoce et de réponse, dans le cadre du Règlement Sanitaire International 2005 (RSI).

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

03. épidémiologie

de terrain, surveillance, et réseaux

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32 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

En 2013, l’équipe a poursuivi le développement d’un guide ayant pour objectif d’améliorer la coordination des activités de surveillance épidémiologique entre les systèmes de santé nationaux et les points d’entrée (ports, aéro-ports et postes frontières) :

· Dans de nombreux pays, la communication entre les responsables des systèmes nationaux de surveillance et les personnels chargés de la santé aux points d’entrée est insuffisante. C’est pourtant à travers ces derniers que les maladies et autres évènements de santé se propagent mondialement.

· Une meilleure intégration des points d’entrée dans les systèmes nationaux de santé permettrait donc de prévenir l’exportation et l’importation des risques sanitaires, ou tout au moins de les détecter précocement afin de mettre rapidement en œuvre les mesures de contrôle adéquates.

· Le guide a été développé avec le soutien d’un groupe d’experts de la surveillance et des points d’entrée qui s’est constitué à l’issue d’une consultation organisée en juillet 2012, à Lyon.

Pour aider les pays à acquérir et/ou renforcer leurs capacités de détection précoce des évè-nements sanitaires, et pour prendre en compte l’évolution des techniques de surveillance, l’équipe a également initié le développement d’un guide sur l’alerte précoce.

· Au cours de l’année 2013, trois consultations (19-21 mars, 11-12 septembre, 17-19 décembre), réunissant des experts nationaux, des partenaires techniques, des donateurs et des personnels de l’OMS, ont été organisées afin de développer ce guide.

· Ce document doit permettre aux autorités sanitaires de développer ou de renforcer leurs systèmes d’alerte précoce en prenant notamment en compte les informations provenant d’autres sources que le système de santé. Le terme consacré en Anglais est « Event-based surveillance ».

· Une version prête à être distribuée sera disponible au premier trimestre 2014.

· Les prochaines étapes consisteront à promouvoir la collaboration intersectorielle dans le domaine de la surveillance, à faire valider le contenu du guide par les pays, à le traduire dans les six langues officielles de l’OMS, à développer le matériel d’accompagnement (formation, procédures, etc.), et à aider à sa mise en œuvre.

Soutien aux pays au niveau normatif

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33 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

Soutien aux pays au niveau opérationnel / appui technique : développement de capacités

de santé publique

En complément du guide sur la coordination de la surveillance entre systèmes de santé nationaux et points d’entrée, l’équipe a co-dirigé avec l’Institut de Santé Publique d’Italie (ISS) un « work-package » (WP) du projet EpiSouth Plus financé par la Commission européenne. Le projet associe 27 pays du pourtour méditerranéen et des Balkans. Dans le cadre du WP, quatre missions pour analyser les mécanismes de communication entre sys-tèmes de santé nationaux et points d’entrée ont été conduites en Italie, à Malte, en Jordanie et au Maroc. Pour chacune de ces missions, un rapport détaillé a été rédigé. Un document stratégique résumant les forces et faiblesses des systèmes analysés est en cours de finalisation.

En collaboration avec l’équipe de formation, un ensemble de matériel pour former les épidémio-logistes au RSI a été développé. Il est constitué de dix modules (RSI; organisations internatio-nales et réseaux; point focal national; législation nationale; systèmes de santé; capacités essen-tielles; planification, monitorage et évaluation du RSI; évaluation du risque; gestion des urgences; et communication du risque). Il propose égale-ment les éléments nécessaires à l’organisation de sessions de formation de durée variable. Il sera disponible en ligne et sur CD-ROM.

Un objectif est de l’intégrer dans le curriculum des programmes de formation à l’épidémiologie de terrain (FETP).

Afin d’améliorer, puis de valider le matériel, une première session de formation a été organi-sée conjointement avec le bureau régional de la Méditerranée orientale de l’OMS (EMRO) et EMPHNET (Eastern Mediterranean Public Health Network), une association qui regroupe l’ensemble des FETP de la région : du 20 au 24 août 2013 en Tunisie, 27 épidémiologistes et res-ponsables de santé publique provenant de dix pays y ont participé et ont confirmé la nécessité d’inclure une formation sur le RSI dans l’ensei-gnement des épidémiologistes.

Un outil de recueil, de transmission et d’analyse des données épidémiologiques a été finalisé. Il comprend une application SMS qui permet la transmission rapide des données épidémiolo-giques au niveau supérieur du système sanitaire par les structures de sanitaires qui ne disposent pas d’un accès Internet. Des pays désireux d’adopter l’outil ont été identifiés et la mise en place débutera en 2014.

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34 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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35 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Le renforcement des compétences et aptitudes des personnels de santé publique est essentiel au maintien de la surveillance de l’action à tous les niveaux du système de santé et l’application efficace du RSI. En vertu du RSI révisé, les Etats Membres sont tenus d’avoir les capacités nécessaires pour détecter et notifier les évènements pouvant constituer une urgence de santé publique de portée internationale. Des ressources humaines suffisantes sont indispensables pour atteindre cet objectif.

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

04. Développement

des ressources humaines et formation

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36 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Formation sur le RSI: une nouvelle approche

S’appuyant sur les réalisations du cours sur l’ap-plication du RSI, le département a entrepris de mettre en place une approche globale de forma-tion sur la « Sécurité sanitaire dans le cadre du RSI », ciblant à la fois les besoins individuels et institutionnels.

Cette approche, soutenue par des programmes techniques, des outils et des matériaux issus du cours sur l’application du RSI, vise à permettre une augmentation du nombre de professionnels à travers le monde partageant une approche com-mune de l’interprétation et application du cadre du RSI ; aider les pays à s’approprier et à institu-tionnaliser la formation sur les questions du RSI , et favoriser l’adaptation des programmes et acti-vités de formation en fonction de leurs contextes nationaux respectifs.

Pour soutenir la mise en œuvre de cette approche, l’équipe de Développement des ressources humaines (HRT) a commencé à travailler sur deux projets parallèles, la mise à jour du site de forma-tion du RSI et la mise en place d’un environne-ment virtuel de formation centré sur « la sécurité sanitaire dans le cadre du RSI ».

Ce nouveau site va permettre d’accueillir des informations sur toutes les activités de formation existantes et futures liées au RSI, ainsi que diffé-rentes applications de formation et gestion des savoirs basé sur le Web (groupes de discussion, webinaires, wikis, etc.). Ces informations et appli-cations seront mises à la disposition des parte-naires de l’OMS dans le monde entier au cours du premier semestre 2014.

Développement d’un kit pédagogique sur le RSI à usage multiple

Le kit pédagogique, qui sera lancé en 2014, est un ensemble complet de programmes de forma-tion, de matériel et d’outils pédagogiques por-tant sur le RSI. La portée et le contenu de ce kit pédagogique ont été conçus de sorte qu’il puisse être utilisé par les institutions et organisations de différents secteurs (santé publique, alimentation et agriculture, transport, voyage et commerce, éducation, défense) pour améliorer les capaci-tés des professionnels travaillant sur différents domaines touchant le cadre du RSI.

Soutien aux pays au niveau normatif

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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37 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Soutien aux pays au niveau opérationnel / appui technique : développement de capacités

de santé publique

En 2013, l’équipe de Développement des ressources humaines a continué sa mission de soutien aux équipes du département Capacités

Mondiales, Alerte et Action dans l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de formation visant au renforcement des capacités sur le RSI.

1. Inspection sanitaire des navires et délivrance de certificats sanitaires de navire (CSN)

En collaboration avec l’équipe Points d’entrée, l’équipe HRT a contribué à la conception et la mise en œuvre de ce programme de formation sur l’inspection sanitaire des navires.

Ce programme est articulé autour de 2 compo-sants : un cours de formation en ligne permettant de revoir et établir des connaissances de base sur le processus d’inspection sanitaire des navires et une approche méthodologique pour faciliter un atelier où les apprenants ont l’opportunité de mettre leurs connaissances et compétences nou-vellement acquises en pratique par le biais d'un exercice de simulation et des inspections de navires.

Ce programme est maintenant disponible en 7 langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe). La partie en ligne a permis l’inscription de 400 participants dont une centaine ont reçu à présent un certificat de com-plétion du cours.

Plusieurs autorités nationales, régionales et portuaires ont contacté l’OMS afin d’organiser leur propre formation visant leurs inspecteurs sanitaires.

2. Exercice de formation à l’évaluation en vue de la notification en vertu du Règlement sanitaire international (2005)

Cet exercice a été conçu par l’équipe de Règlements et procédures (RAP) ; l’équipe HRT a contribué au développement pédagogique et à la mise en ligne des exercices 1 et 2. Cette activité organisée autour de 5 exercices rapides permet aux personnes responsables au niveau pays de se familiariser avec l’instrument de décision et de notification des évènements qui peuvent consti-tuer une urgence de santé publique de portée internationale et leur permettre de tirer parti des observations d’un groupe d’experts ayant colla-boré à la construction de ces scénarios.

3. Kit de formation sur le RSI pour les Epidémiologistes

En collaboration avec l’équipe Domaine de la surveillance et de l’épidémiologie et réseaux (FSN) et avec les contributions des six régions de l'OMS, l’équipe HRT a élaboré un kit de for-mation sur le RSI destiné aux épidémiologistes. Ce kit de formation a été testé lors d’un atelier organisé en collaboration avec le Réseau de la Méditerranée orientale de santé publique (EMPHNET) et le bureau de l'OMS pour la région de la Méditerranée orientale (EMRO) en Août 2013 à Amman, en Jordanie.

Cet essai sur le terrain a démontré la pertinence et l'efficacité de cet outil et de l’approche propo-sée pour faciliter sa dissémination, et a fourni des informations importantes sur le développe-ment et / ou la révision du contenu dans certains domaines spécifiques, ainsi que sur la structure et l'accessibilité du kit pédagogique RSI sur le web.

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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38 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

4. Cartographie des programmes et activités de formation

Cette activité conduite tout au long de 2013 aura permis :

· de construire une image des différents programmes et activités de formation organisés dans le cadre du RSI au sein du département GCR et mis à la disposition des partenaires de l’OMS ;

· de capturer et de partager les meilleures pratiques ainsi que les enseignements tirés de l'analyse, la conception, le développement, la mise en œuvre et l'évaluation des programmes et des activités de formation ;

· de promouvoir des normes / meilleures pratiques dans l'analyse, la conception, le développement, la mise en œuvre et l'évaluation des programmes et des activités d'apprentissage.

5. Appui à la conception et développement de formations en ligne

L’équipe HRT a fourni un appui à la conception, développement et révision de formations en ligne :

· Exercice de simulation (équipe APM) ;

· Leadership des laboratoires (équipe de renforcement des capacités de laboratoires de santé – HLS) ;

· Expéditions de matières infectieuses.

6. Appui à la facilitation d’ateliers séminaires et sessions de formation

L’équipe HRT a contribué à la facilitation d’ateliers, séminaires et sessions de formation au sein du département (alerte précoce et surveillance sur la base d’évènements, politiques nationales de santé, stratégies et plans, développement de la gestion de la performance).

REVUE DES ACTIVITéS ET RéALISATIONS DU BUREAU OMS DE LyON EN 2013

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40 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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Directions futures

BUREAU OMS DE LyON

41 Rapport d’activité 2013

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42 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Les procédures stipulées dans le Règlement sanitaire international (2005) pour la gestion des événements et urgences de santé publique majeurs, notamment la convocation d’un comité d’urgence, continuent d’être suivies, ce qui a permis à l’OMS d’appliquer à un nouveau contexte les enseignements tirés de la pandémie de grippe A(H1N1) 2009. L’utilité de notifier et d’échanger rapidement l’information s’est une fois de plus vérifiée.

DIRECTIONS FUTURES

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43 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

À tous les niveaux l’OMS, et le bureau de Lyon en particulier, ont intensifié et vont poursuivre l’appui technique aux pays

dans tous les domaines techniques prioritaires.

Des avancées notables ont été réalisées dans l’application du Règlement au niveau national en 2013 mais des efforts seront encore néces-saires en 2014, et au-delà de 2016, pour l’acqui-sition ou le maintien des capacités essentielles. Néanmoins, l’application efficace et rapide du Règlement se heurte à certains problèmes sur le plan des institutions et des ressources, notam-ment en raison d’un niveau inégal d’appui de diverses parties prenantes pour des capacités ou des risques spécifiques et des Régions de l’OMS ou des zones géographiques particulières. Dans ce contexte, l’action des bailleurs de fond devrait être alignée sur les priorités que l’OMS a établies, et cibler les États Membres les plus vulnérables. Bien que certaines capacités aient été améliorées à l’échelle mondiale (notamment dans les domaines de la surveillance, des labo-ratoires et de la communication au sujet des risques), elles restent à un niveau critique et les efforts doivent être poursuivis à long terme. Le niveau relativement faible des capacités permet-tant de faire face aux événements radiologiques et chimiques traduit une lacune à laquelle il est possible de remédier par une cartographie sys-tématique des parties prenantes travaillant dans ces domaines, dont certaines n’ont peut-être pas encore établi des relations solides avec les minis-tères de la santé. Les capacités aux points d’en-trée représentent toujours une difficulté, mais plusieurs lignes directrices ont été élaborées et sont disponibles dans différentes langues pour faciliter une prise de conscience plus poussée et favoriser la formation. Une autre des principales capacités qui reste à un niveau médiocre est celle relative aux ressources humaines, et seuls les pays peuvent s’engager à mettre en place dura-blement les ressources humaines nécessaires pour chaque capacité requise par le Règlement. Le bureau OMS de Lyon va donc poursuivre ses efforts dans les domaines cités ci-dessus.

Par ailleurs il est probable que de nombreux États Parties demanderont une nouvelle prolon-gation de deux ans du délai imparti, de juin 2014 à juin 2016, et le bureau OMS de Lyon poursuivra l’accompagnement des pays dans leurs efforts.

Enfin, la Directrice générale de l’OMS a lancé un appel aux pays afin d’obtenir leur engage-ment en faveur de l’organisation d’une série de manifestations de haut niveau qui contribueront à maintenir la volonté de renforcer les capaci-tés, en soulignant l’importance de l’engagement national et de l’approche multisectorielle. Le département, Capacités mondiales, Alerte et Action et son bureau OMS de Lyon va accompagner l’effort requis pour accélérer la capacité au niveau mondial de prévenir et de détecter les menaces de maladie infectieuse et d’autres risques, que leur présence soit naturelle ou qu’elle résulte d’une dissémination accidentelle ou d’un usage délibéré, et de réagir rapidement. Les pays et les organisations internationales partenaires de tous les secteurs devraient formuler l’engagement concret de progresser pour atteindre cet objectif.

DIRECTIONS FUTURES

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44 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

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45 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

BUREAU OMS DE LyON

Annexes

45 Rapport d’activité 2013

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46 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Publications et outils de référence pour le RSI 2013

ANNExES

LABORATOIRES, BIOSURETé ET BIOSECURITé

Système de gestion de la qualité au laboratoire : manuel

Ce manuel a été conçu dans le but de four-nir un matériel de référence complet sur le sys-tème de gestion de la qualité au laboratoire pour toutes les personnes intervenant dans les pro-cessus de laboratoire, tant au niveau de la ges-tion, de l’administration que du travail technique. Ce manuel aborde des thèmes qui sont essentiels à la gestion de la qualité dans un laboratoire de biologie médicale ou de santé publique. Ils sont basés sur la norme ISO 15189 et le document CLSI GP26-A3. Le manuel est aussi lié à l’outil de for-mation sur le système de gestion de la qualité au laboratoire. Publié en anglais en 2011, ce manuel a été traduit en français et en russe en 2013.

— v. anglaise : www.who.int/ihr/publications/lqms/en/ — v. française : www.who.int/ihr/publications/lqms/fr/ — v. russe : www.who.int/ihr/publications/lqms/ru/

Manuel Qualité générique

Le modèle de manuel qualité est un supplément à l’outil de formation pour le système de gestion de la qualité au laboratoire, Module 16 - Documents et registres. Il est fondé sur des normes accep-tées à l’échelle internationale. Il guide et offre aux laboratoires de santé publique et de biologie médicale des exemples de formulation des poli-tiques et des procédures à l’appui d’un système de gestion de la qualité. Il comprend un docu-ment principal fournissant des informations et des exemples pour aider à l’écriture d’un manuel qualité et 24 appendices (exemples de procé-dures opératoires standardisées, formulaires et processus). Tous les documents sont sous format Word car ils sont destinés à servir de modèles et doivent donc être modifiables. Les laboratoires sont chargés d’adapter le texte des modèles à la situation locale.

— v. anglaise : www.who.int/ihr/training/laboratory_quality/quality_manual/en/

— v. française : www.who.int/ihr/training/laboratory_

quality/quality_manual/fr/ — v. russe : www.who.int/ihr/training/laboratory_quality/quality_manual/ru/

Outil de mise en place progressive de la qualité au laboratoire

Cet outil propose une série d’activités très concrètes à réaliser au quotidien dans le labo-ratoire, avec des échantillons de procédures, de formulaires et autres documents à télécharger, afin de mettre en place de façon progressive, en quatre niveaux, un système qualité conforme aux exigences de la norme ISO 15189:2012. Les ver-sions en français et en russe et sont en cours de traduction.

— v. anglaise : www.who.int/ihr/lyon/hls_lqsi/en/

PORTS, AéROPORTS ET POSTES-FRONTIèRES

Programme d’apprentissage pour l’optimisation des certifications sanitaires des navires

Ce programme, destiné aux inspecteurs sani-taires travaillant aux ports et délivrant des certificats, est disponible sur la page formation RSI en anglais, français, portugais, espagnol, turc, allemand, et estonien. Deux méthodes sont à disposition, l’apprentissage e-learning correspon-dant environ à quinze heures de travail en ligne, également disponible en langue arabe et russe, ou bien la méthode d’exercice de simulation et d’inspections réelles. Ce programme consiste à améliorer la qualité et l’harmonisation des pratiques de contrôle sanitaire dans les ports du monde entier, conformément aux dispositions SSC issues du RSI 2005. Davantage d’outils ont été mis en place pour accompagner les inspec-teurs avant, pendant, et trois à six mois après le programme d’apprentissage.

— https://extranet.who.int/ihr/training/?lang=fr — www.who.int/ihr/publications/handbook_ships_inspection/en/index.html

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47 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

ANNExES

Manuel pour l’inspection des navires et la délivrance des certificats sanitaires de navire

Ce manuel a pour objectif d’être utilisé comme matériel de référence à l’attention des respon-sables des autorités portuaires, des régulateurs, des exploitants de navires et de toutes les autres autorités compétentes en charge de la mise en application du RSI (2005) dans les ports et à bord des navires. Le manuel se fonde sur les dispositions du RSI (2005) concernant l’ins-pection des bateaux et la délivrance des CSN. Celles-ci fournissent des indications quant à la préparation et la mise en œuvre de l’inspection, les informations à renseigner concernant les certificats et la mise en application des mesures de santé publique entrant dans le champ d’appli-cation du RSI (2005).

— v. française : www.who.int/ihr/publications/handbook_ships_inspection/fr/

— v. espagnole : www.who.int/ihr/publications/handbook_ships_inspection/es/

— v. anglaise : www.who.int/ihr/publications/handbook_ships_inspection/en/

— v. russe : www.euro.who.int/ru/health-topics/emergencies/international-health-regulations/publications/2014/handbook-for-inspection-of-ships-and-issuance-of-ship-sanitation-certificates

— Aussi disponible en allemand, estonien et turc à partir de la page suivante : www.who.int/ihr/publications/handbook_ships_inspection/en/

AUTRES OUTILS DE FORMATION ET D’AUTO-APPRENTISSAGE

Outil de formation RSI pour les épidémiologistes

Cet outil de formation finalisé en 2013 consiste à fournir aux épidémiologistes un cadre com-mun de compétences, afin d’harmoniser la com-préhension et les pratiques dans le domaine RSI. Basé sur des écrits pédagogiques, ce docu-ment est destiné aux institutions de formations concernées, leur permettant ainsi de concevoir des formations personnalisées et adaptées aux différents contextes locaux.

Web tutorat RSI Annexe 2

Le deuxième tutoriel en ligne pour la formation sur l’utilisation et la bonne compréhension de l’annexe 2 du règlement RSI a été lancé. C’est un instrument de décision permettant d’évaluer et de notifier les évènements pouvant constituer une urgence de santé publique de portée inter-nationale. Au travers de scénarios fictifs et de réponses proposées, l’OMS fournit des critères pour accompagner le processus d’expertise et de notification.

— https://extranet.who.int/ihr/training/enrol/index.php?id=73

Centre de ressources pour la formation (TROC)

Le centre de ressources pour la formation (TROC) est un site où le matériel de formation est rendu accessible à tous par une mise en commun. Ce système de recherche efficace et intuitif com-prend des outils et des modèles de méthodes de formation et d’enseignement, des bases de données d'experts en formation, des inventaires d’activités de formation du ministère, et des liens utiles sur la formation.

BULLETINS D’INFORMATION

IHR News – bulletin d’information sur le RSI

Ce bulletin trimestriel fournit des informations relatives à la mise en œuvre du RSI, notamment des liens vers les nouveaux outils d’orientation et de référence.

— www.who.int/ihr/ihrnews/en/

Organisation mondiale de la Santé / Bureau de Lyon – bulletin biannuel

Destiné aux partenaires du Bureau OMS à Lyon, ce bulletin offre un aperçu des points forts des activités scientifiques du bureau.

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ANNExES

Institutions collaboratrices

Agences des Nations unies

• Agence internationale de l'énergie atomique AIEA Vienne Autriche

• Organisation de l'Aviation Civile internationale OACI Montréal Canada

• Organisation maritime internationale OMI Londres Royaume-Uni

• Organisation mondiale de tourisme OMT Madrid Espagne

• Organisation des Nations Unies FAO Rome Italy pour l'alimentation et l'agriculture

Centres collaborateurs de l`OMS

• Administration Générale de la Supervision AQSIQ Pékin Chine de la Qualité, de l'Inspection et de la Quarantaine de la République Populaire de Chine

• Bureau of Laboratory Quality Standards Nonthamburi Thailand

• Institut royal de Médecine tropical KIT Amsterdam Pays Bas

• Pacific Paramedical Training Centre South Wellington New Zealand

Partenaires financiers

• Agence des Etats-Unis USAID Washington, DC États-Unis d'Amérique pour le développement international

• Centers for Disease Control and Prevention CDC Atlanta, GA États-Unis d'Amérique

• Commission européenne CE Bruxelles Belgique

• Defence Threat Reduction Agency DTRA Washington, DC États-Unis d'Amérique

• Institut de Veille Sanitaire InVS Paris France

• Ministère de la Santé et des affaires sociales Madrid Espagne

• Ministère de la Santé et des affaires sociales Paris France

Partenaires techniques

• Agence Nationale de Surveillance Sanitaire ANVISA Brazilia Brézil

• Centre de santé du port de Hambourg HPHC Hambourg Allemagne

• EpiSouth - Network for Communicable Disease Control in Southern Europe and Mediterannean Countries Rome Italie

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49 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

ANNExES

• Institut Pasteur IP Paris France

• Organisation Mondiale de la Santé Animale OIE Paris France

• Réseau des programmes de formation TEPHINET Atlanta, GA États-Unis d'Amérique à l’épidémiologie et aux Interventions en santé publique

• Robert Koch Institute Berlin Germany

Partenaires officiels OMS

• Association internationale du transport aérien IATA Montréal Canada

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50 Bureau OMS de Lyon Rapport d’activité 2013

Bureau OMS de Lyon58 avenue DebourgF-69007 Lyon— Francetél. : +33 4 72 71 64 70fax : +33 4 72 71 64 71www.who.int/ihr/lyon

OMS GenèveAvenue Appia 20CH-1211 Geneva 27 — Switzerlandtél. : +41 22 791 21 11fax : +41 22 791 31 33www.who.int/ihr

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