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Un bâtiment de la CGI démoli à Casablanca Voir page 20 Saham Assurance stoppe «Taamine Al Mahssol» Voir De Bonnes Sources Ilyas El Omari aux commandes du PAM Voir De Bonnes Sources et page 35 Contrôle fiscal Le jackpot inattendu Editorial - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI NUMERO 4693 - PRIX MAROC: 5 DH LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC Dossier de presse: 19/91 - L’ ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected] Voir pages 2 & 4 LUNDI 25 JANVIER 2016 (Ph. Jarfi) Système de Management de la Qualité BUREAU VERITAS MAROC Voir De Bonnes Sources Les législatives pour octobre L Voir page 20 OUS les acteurs politiques, de l’opposition et de la ma- jorité, suivent attentivement les actes du PAM. Que l’on soit pour ou contre, cette formation a réussi à s’imposer rapidement comme un acteur majeur, qu’on ne peut ignorer. Actuellement la vie politique ma- rocaine est très particulière. L’Istiqlal, malgré son score ho- norable lors des élections locales, a inexplicablement baissé les bras, ac- ceptant une position de parti d’ap- point. L’USFP, quant à elle, a beau- coup de mal à trouver ses marques. Le seul et le plus important des partis de l’opposition est donc bien le PAM. Ses positions ne sont pas seulement politiciennes, elles sont aussi idéo- logiques, du moins à en croire ses lignes directrices actuelles. Certes, ce parti est né et a été créé dans des conditions particulières. C’est maintenant de l’histoire. Au- jourd’hui, la principale question est de savoir si le PAM est en mesure de maintenir sa ligne idéologique et de la défendre auprès des électeurs lors des prochaines législatives. Et ce en sachant qu’il a des chances de l’em- porter, avec cette ligne-là. Ce n’est pas un hasard si c’est le PAM qui in- quiète le plus le PJD. Pour les électeurs et pour les ci- toyens marocains d’une manière gé- nérale, il est fondamental que cette ligne idéologique et politique de- meure vivace, qu’elle soit au pouvoir ou dans une opposition forte. Les choix unanimistes ou de consensus seraient dangereux pour l’avenir dé- mocratique du pays. En effet, les en- jeux idéologiques ne sont pas minces dans le Maroc contemporain. C’est un choix de société qui est ici en cause. Ceux qui ont créé le PAM n’avaient pas prévu que la vie poli- tique évoluerait aussi radicalement et que ce parti se trouverait dans une position aussi centrale. Mais il en est désormais ainsi.o Abdelmounaïm DILAMI T PAM E lourd bilan des affrontements au sein de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Marrakech vient rappeler que, chaque année, cette institution a son lot de vio- lences. Des heurts entre factions radicales qui finissent par des bains de sang. Ces énièmes affrontements pousseront-ils en- fin les autorités locales et les dirigeants de l’université à réagir de manière adap- tée? Celle qui imposerait aux étudiants d’être moins dans la virulence, et plus dans la réflexion.o Bagarre à la fac de Marrakech: 1 mort • 11 milliards de DH au Trésor en 2015 • Le processus d’analyse des risques revu en profondeur • Le patron des Impôts au Club de L’Economiste

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■ Un bâtiment de la CGI démoli à Casablanca Voir page 20

■ Saham Assurance stoppe «Taamine Al Mahssol»Voir De Bonnes Sources

■ Ilyas El Omari aux commandes du PAMVoir De Bonnes Sources et page 35

Contrôle fiscalLe jackpot inattendu

Editorial

- FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMINUMERO 4693 - PRIX MAROC: 5 DH

LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC

Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]

Voir pages 2 & 4

LUND

I 25

JANV

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2016

(Ph.

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Système de Management de la Qualité

BUREAU VERITAS MAROC

Voi

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LVoir page 20

OUS les acteurs politiques, de l’opposition et de la ma-jorité, suivent attentivement

les actes du PAM. Que l’on soit pour ou contre, cette formation a réussi à s’imposer rapidement comme un acteur majeur, qu’on ne peut ignorer.

Actuellement la vie politique ma-rocaine est très particulière.

L’Istiqlal, malgré son score ho-norable lors des élections locales, a inexplicablement baissé les bras, ac-ceptant une position de parti d’ap-point. L’USFP, quant à elle, a beau-coup de mal à trouver ses marques. Le seul et le plus important des partis de l’opposition est donc bien le PAM. Ses positions ne sont pas seulement politiciennes, elles sont aussi idéo-logiques, du moins à en croire ses lignes directrices actuelles.

Certes, ce parti est né et a été créé dans des conditions particulières. C’est maintenant de l’histoire. Au-jourd’hui, la principale question est de savoir si le PAM est en mesure de maintenir sa ligne idéologique et de la défendre auprès des électeurs lors des prochaines législatives. Et ce en sachant qu’il a des chances de l’em-porter, avec cette ligne-là. Ce n’est pas un hasard si c’est le PAM qui in-quiète le plus le PJD.

Pour les électeurs et pour les ci-toyens marocains d’une manière gé-nérale, il est fondamental que cette ligne idéologique et politique de-meure vivace, qu’elle soit au pouvoir ou dans une opposition forte. Les choix unanimistes ou de consensus seraient dangereux pour l’avenir dé-mocratique du pays. En effet, les en-jeux idéologiques ne sont pas minces dans le Maroc contemporain. C’est un choix de société qui est ici en cause.

Ceux qui ont créé le PAM n’avaient pas prévu que la vie poli-tique évoluerait aussi radicalement et que ce parti se trouverait dans une position aussi centrale. Mais il en est désormais ainsi.o

Abdelmounaïm DILAMI

TPAM

E lourd bilan des affrontements au sein de la Faculté des lettres et des sciences humaines de

Marrakech vient rappeler que, chaque année, cette institution a son lot de vio-lences. Des heurts entre factions radicales qui finissent par des bains de sang. Ces

énièmes affrontements pousseront-ils en-fin les autorités locales et les dirigeants de l’université à réagir de manière adap-tée? Celle qui imposerait aux étudiants d’être moins dans la virulence, et plus dans la réflexion.o

Bagarre à la fac de Marrakech: 1 mort

• 11 milliards de DH au Trésor en 2015

• Le processus d’analyse des risques revu en profondeur

• Le patron des Impôts au Club de L’Economiste