c- transport mb des petites molécules
DESCRIPTION
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I- Présentation de la perméabilité II- Pompes membranaires
III-Transporteurs membranairesIV- Canaux membranairesV- Physiologie membranaire
I- Présentation de la perméabilitémembranaire
[Rôle mb cellulaire]
Joue le rôlede barrière Permet des
échanges
Forme compartiments Cell/ eucaryote
La mb plasmique possède la propriété de réguler des échanges bidirectionnels de molécules et d’ions entre le milieu extracellu/intracell ou /organites.
Les membranes cellulaires en tant que barrière
(A) entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule
(B) entre 2 compartiments intracellulaires
Membrane plasmiqueLimitant les cellules
Certaines fonctions de la membrane plasmique
[mb permet des échanges]
Le caractère Le caractère hydrophobehydrophobe de la partie de la partie interne de la couche lipidiqueinterne de la couche lipidique
BarrièreBarrière extrêmement imperméable extrêmement imperméableà la plupart des molécules à la plupart des molécules polairespolaires
Permet à la cellule de maintenir des Permet à la cellule de maintenir des concentrations ≠ de solutés de partconcentrations ≠ de solutés de part
et d’autres des mbet d’autres des mb
Bicouches lipidiques artificielles
Ne laisse diffuserou de façon lente
grosses mol polaires non chargés , ions ,
mol polaires chargées
Laisse diffuserEau, gaz, petites
mol polaires non chargées
Perméabilité relative d’une double couche lipidique synthétique à différentes classes de molécules
Barrière à la diffusionIons et mol >150 D
Double couche lipidique sans protéines
Diffusion lente
D: dalton unité de masse moléculaire =masse 1a tome H
Plus les molécules sont petites
et, ce qui est important ,
plus les liaisons hydrogènes qu’elles forment avec l’eau sont peu nombreuses
Plus la molécule diffuse à travers la double couche
Coefficient de perméabilité (cm/s)pour le passage de diverses
molécules à travers des doubles couches lipidiques artificielles
10-²
10-4
10-6
10-8
10-10
10-12
10-14
Perméabilité élevée
Faible perméabilité
K+Na+
Cl-
Glucose
Urée glycérol
H2O
Les doubles couches lipidiques ne contenant pas de protéines sont fortement imperméables aux ions.
L’ensemble des protéines de transport intra membranaires
Contrôlent la circulation des solutés à travers mb
Elément essentiel pour de nombreux phénomènes physiologiques
Les cellules vivent et croissenten échangeant des molécules
avec leur environnement
Elles doivent
Intégrer des substances nutritives essentielles (glucides ,a..)
Excréter les déchets métaboliques (CO2)
Régler les concentrations ioniques intracellu(H+, Na+,K+, Ca++..°
Les protéines de transport mb responsables du transfert de petites molécules hydrosolubles à travers les mb cellulaires
Imperméable à la plupart des molécules hydrosolubles
(A) Double couche lipidique artificielle sans protéine (B) membrane cellulaire
Groupe sélectif des solutés
Types particuliers/protéines
L’ensemble des protéines de transportsitués dans la mb plasmique/organite
détermine exactement quels solutés peuvent entrer ou sortir/mb
Chaque type de mb possède son propre groupe caractéristique de
protéines de transport
Vitesse de diffusion/Couches lipidiques artificielles
varient en fonction
Extrêmement imperméables à toutes les molécules chargées , quelle que soit la taille.
(109 fois plus perméables à H2O qu’à Na+ ou K+)
Taille de la molécule
Solubilité relative dans l’huile
Qu’est ce qui entraine un transport dans une direction
plutôt que dans une autre?
Diffusion simple
Transport passif
Transport actif
Comparaison entre transport spontanné et actif
Transport spontané Apport d’enrgieRéf 2: ALBERTS L’essentiel.
Diffusion simple
Aucune protéine mb n’est impliquée
Le flux net des molécules /mb s’effectue toujours dans sens du gradient de [ ]
(une molécule se dissout dans bicouche lipidique et y diffuse pour ensuite se
dissoudre milieu aqueux face opposée.)
Facteurs régulant la diffusion simple
Liposolubilité(facteur déterminant)
Poids moléculaire(imperméable grosses molécules)
Ionisation (imperméable aux molécules chargées)
caractères hydrophiles
Surface d’échangeEx : épithélium intestinal , tube distal du rein
Adaptations morphologiques surfaces échanges
Transport passif
soluté non chargé
déplacement spontané
Sens décroissant de son gradient concentration
soluté chargé
déplacement spontané
Sens décroissantde son gradient
électrochimique
Diffusion simple
Diffusion facilitée
Vitesse de transport
Transport actif
Soluté non chargé ou ion
déplacement contre
son gradient concentrationOu
son gradient électrochimique
Selon un processus nécessitant de l’énergie
3 façons d’entrainer un transport actif
- Source d’énergie en rouge,- Molécule transporté activement en jaune
Réf 2: ALBERTS L’essentiel.
La perméabilité sélective passive combinée au transport actif
établit différences importantes entre composition du cytoplasme
/ milieu extracellulaire ou / milieu intérieur des organites
Concentrations ioniques intérieur /extérieur cellule
Très différents
Rôle crucial Survie et fonctionnement
(Na+, K+, Ca2+, Cl- et H+)les plus abondants
La création de différences de [] /mb permet de stoker de l’énergie potentielle sous forme de gradients électrochimiques.
10-47 x10-5 (pH=7,2) 4x10-5 (pH=7,4)
La cellule doit contenir autant de charges + que de charges – (électriquement neutre).
En plus des cl-, la cellule contient nombreuxautres anions (HCO3-,PO4 3-, protéines, acides nucléiques, ect..)
Les [ ] en Ca++ et Mg++ sont données pourles ions libres . Au total il ya 20 mM Mg++
et 1-2 mM Ca++ principalement liés aux protéines et autres substances, dans cas Ca++
stockés dans divers organites.
PH: mesure de l’acidité d’une solution: « p » fait référence à la puissance« H » à l’hydrogène;Défini comme le logarithme négatif de la []en ion hydrogène en mole /litre (M)
PH3 est acide
PH9 est alcalin
PH 7,2(intracellu)/ 7,4 (extracell)pour cell type mammifère
Protéines intramb régulant la perméabilité des mb cell
3 grandes catégories*Pompes/*transporteurs/canaux
Chacune se caractérisant avec
des propriétés distinctes
*Transporteurs I°:pompes /II°: Transporteurs
Propriétés des 3 types de protéines responsables du transport des ions et d’autres solutés à travers les mb.
[Na+]
[glu]
Réf 14:POLLARD (T-D).
Pompes donnent naissance aux gradients de solutés
Nécessaire au fonctionnement
des transporteurs et des canaux
I- Présentation de la perméabilitéII-Pompes membranairesIII-Transporteurs membranairesIV-Canaux membranairesV-Physiologie membranaire
II- Pompes membranaires
II- Pompes membranaires
[Caractéristiques] [Diversité des pompes mb]
[Pompe activée par la lumière]
[Pompe activée par l’ATP ]
[Caractéristiques des pompes mb]
Enzymes qui utilisent de l’énergie
mobiliser les *ions / solutés à travers la mb
débits relativement faibles,déplacements contre gradient [ ]
*généralement cations: sélectionnés , il y a ≈3 MA.
Pompes membranaires≈
transporteurs actifs primaires
Transduction énergie électromagnétique ou chimique en gradient de [] transmb
Rôle majeur dans création des gradients électrochimiques
activant nombreux phénomènes cell.
Gradients ioniques
Chimio-osmotiqueInflux/efflux nutriments,
métabolites , sels
Régulation osmotiquedu volume
H2O accompagne les ions
MécaniqueRotation flagellaire
activée par H+
ChimiqueSynthèse ATP
activée/ (H+)Na+
Homéostasie cellulaireReg PH, efflux ou séquestration
des solutés toxiques
Transduction du signalInflux des ions Ca2+,
Potentiel d’action
Phénomènes cellulaires activés par l’énergie provenant de gradients ioniques
II- Pompes membranaires
[Caractéristiques] [Diversité des pompes mb]
[Pompe activée par la lumière]
[Pompe activée par l’ATP ]
[ Diversité des pompes membranaires]
Différentes famillesse distinguent
Source d’énergieATP, Lumière
(rarement d’autres sources)
Molécules véhiculéesH+, cl-, Na+, divers ions et solutés
Diversité des pompes membranaires*
Lumière •Bactériorhodopsine•Halorhodopsine•Oxydoréduction photonique
H+Cl-H+
•Halobactéries•Halobactéries•Organismes photosynthétiques
Potentiel d’oxydo-réduction
•Chaine de transport d’ede NADH oxydase
H+Na+
Mitocho , bactériesBactéries alcalophiles
Pyrophosphate •H+ pyrophosphatase H+ Vacuoles des cellules végétales, champignons et des bactéries
ATP • ATPases de transport Divers ionset solutés
Dans toutes les cellules
Source d’énergie Pompe Substance véhiculée Localisation
* Chaque catégorie de pompe / une structure et une origine évolutive ≠
Malgré simplicité des pompes
Rôle majeur dans création gradients électrochimiques
Nombreuses réactions 2°faisant appel à des transporteurs ‡
Les deux composants du gradient électrochimique
La largeur de la flèche représente l’importance du gradient électrochimique. Réf 2: ALBERTS L’essentiel.
II- Pompes membranaires
[Caractéristiques] [Diversité des pompes mb]
[Pompe activée par la lumière]
[Pompe activée par l’ATP ]
[Pompe à protons activée par lumière]
Bactériorhodopsine
La mieux connueen raison :
- sa structure simple,- sa petite taille,- la disponibilité de données de haute résolution /structure.
Bactériorhodopsine, pompe à protonsactivée par la lumière.(archéobactérie halophile)
Cheminement évitant contact /couche lipidique7 hélices α
Rétinal Liaison covalente
Réf 14:POLLArD (T-D).
Structure tridimensionnelle Bactériorhodopsine
Le retinal: absorbe la lumière et se lie de façon covalente à la chaine Réf 2: ALBERTS L’essentiel.
La bactériorhodopsine
Absorption de lumière par le rétinal
modifications conformationnelles
favorisent le transport du proton H+ contre son gradient de []
pompent des H+ hors de la bactérieHalobactérium halobium
Outre la bactériorhodopsine,
mb plasmique bactéries halophiles comporte protéines apparentées:
halorhodopsine
Absorbe la lumière et véhicule le Chlorevers milieu extérieur
II- Pompes membranaires
[Caractéristiques] [Diversité des pompes mb]
[Pompe activée par la lumière]
[Pompe activée par l’ATP ]
[Pompes activées par l’ATP]
3 familles d’ATP ases de transport
ATPases F0F1 ATP ases E1E2
transporteurs ABC
rôle fondamental dans physiologie de tous les organismes vivants
ATP ases type F0F1 / ATP ase type E0E1
Structure différente
Mais
toutes donnent naissanceà des gradients électriques
et/ou chimiques transmb
[Transporteurs ABC]
Une structure et une fonction ≠ de celle des autres pompes
Ne créent pas de gradient
mais
Transportent un spectre plus large de solutés à travers les mb
Les médicaments inhibiteurs
ont permis de caractériserles propriétés des pompes
Certains utilisés en thérapeutique
•Glycosides cardiaques cible Na+K+ ATPase (ex: ouabaïne)
• Oméprazole cible H+K+ ATPase
[Famille des ATPases FOF1]2 grandes classes
Analyse phylogénétique
Type FApparues chez
eubactéries après divergence /
archaées , eucarya
Type VPrécurseur de tous les
organismes vivants actuels
Les eucaryotes ont acquis les 2 types lorsqu’ils ont intégré mitochondries et chloroplastes. .
Eubactéries
Archaées
Eucarées
[Famille des ATPases FOF1]
Pompe Sous-unités
Localisation Substrat Fonction
Type F 8 ou plus Mitochondries,Chloroplastes,Eubactéries,Mb plasmatique
H+(Rarement
Na+)
Synthèse de l’ATPou pompage de H+ activé par ATP
Type V 8 ou plus Mb endocellulairedes eucaryotes
H+(rarement
Na+)
Pompage de H+ activé par ATP(rarement de Na+)
(Les ATPases type V des archéobactéries se comportent comme desATP synthétases comparables Type F des mitochondries et chloroplastes.).
[Famille des ATPases type F](*ATP synthétases)
Les ATPases type F des mitochondries, chloroplastes,mb plasmatiques bactériennes
synthétisent le métabolismeaérobie de la plupart des mol d’ATP
*ATPase synthétase : catalyse formation ATP à partir ADP et Pi
Famille des ATPases type F
Comporte 2 éléments
Un élément globulairesoluble F1
Catalyse l’hydrolyseou la synthèse de l’ATP
Un élément F0
Inséré dans mbet véhicule
passivement protons / bicouche lipidique
Famille des ATPases type F
F1 et F0reliés par un
élément de connexion
qui permet de coupler:déplacement des protons/
synthèse de l’ATP
Dans cas simpleF1 bactérien: α3 β3 Ϫϩϵ F0: 12 à 15 sous unités protéiques dans un rapportab2c9-12
a : canal permettant passage protons à travers bicouchelipidique.
ATP synthétase F0F1
Réf 14:POLLArD (T-D).
Synthèse ATP sous dépendance de gradients de protons
[ protons] extérieur plus élevé que milieu interne
Protons passent dans F0 activent synthèse ATP par F1
A l’inverse L’hydrolyse de l’ATP par F1
Évacuation des protons du milieu intracellulaire
La structure atomique de F1
amène à évoquer que la rotation de l’axe protéique
couple le débit de protons dans F0 à la synthèse de l’ATP
À l’inversecouple l’hydrolyse de l’ATP dans F1
à l’activité pompe protonique de F0
Structure atomique de la F1 mitochondriale
A- aperçu en oblique d’un diagramme en ruban de la molécule α en rouge,β en jaune , Ϫ en bleu.
B-Vue du coté interne de mb.Une ATP liée à chacune des sous unités α .les sous unités β libres ou fixent ATP ou ADP
C-Structure tridimensionnelle de Sous unité Ϫ; les potentiels électro-statiques bleu pour charges ( - ), rouges (+), gris zones neutres.
D-vue inférieure du modèle tridimensionnel des sous unités α .et β montrant l’asymétrie du canal ménagé pour Ϫ. (qui n’est pas montrée) .
α .et βadjacentes
α . β
Ϫ
Réf 14:POLLArD (T-D).
L’ATP est liée de façon stable aux sous-unités α
ne participe pas à la catalyse
cependant
Les sites de liaison nucléotidiques des sous unités β
catalysent la synthèse et l’hydrolyse de l’ATP.
Le débit de protons dans F0
Rotation sous-unité Ϫ au sein de F1
Energie
Modifications conformationnelles( β)
synthèse ATP
( un pont disulfure entre β et Ϫ)Réf 14:POLLArD (T-D).
Les sites des sous-unités βà tout moment
3 conformationsouverte, lâche ou serré
Passent successivement par les 3 étapes
(toutes les étapes sont réversibles)
Etat lâche (L): permet fixation de l’ADP et Pi
Etat serré (S): favorise la synthèse de l’ATP
Etat ouvert (O):autorise libération de l’ATP
Réf 14:POLLAED (T-D).
[Famille des ATPases type V]2 fonctions
Acidifient l’espace internede compartiments euc
lysosomes, endosomes,AG, vésicules sécrétoires,vacuoles végétales..
Gradients de protons transmb / compartiments
source d’énergie
transport d’autres solutés couplés à celui
des ions H+
ATP synthétase F1 ATP synthétase V1
Réf 14:POLLArD (T-D).
[ATPases *E1E2]Famille cationique de type P
Tous les organismes vivants dépendent des ATPases de type P
transport des cations/mb
Ces ATPase possèdent une grande sous unité catalytique ,alternativement phosphorylée et déphosphorylée
durant le cycle de pompage.
*E1E2: appelés à partir de leur mécanisme d’action
[ATPases *E1E2]Famille cationique de type P
Tous les organismes vivants dépendent des ATPases de type P
transport des cations/mb
Ces ATPase possèdent une grande sous unité catalytique ,alternativement phosphorylée et déphosphorylée
durant le cycle de pompage.
*E1E2: appelés à partir de leur mécanisme d’action
[Famille de l’ ATP ase de type P] Pompe Sous-
unitésLocalisation Substrat Fonction
Na+K+ATP ase
2 Mb plasmatique 3Na+/ 2K+
Création gradient Na+,K+
H+K+ATP ase
2 Mb plasmatique (estomac, rein)
1H+/1K+ Sécrétion rénaleet gastrique de H+
SERCA Ca-ATPase
1 R.EndoplasmiqueR.Sarcoplasmique
2Ca+ / 2H+
Diminution [Ca+]cytoplasmique
PMCACa ATPase
1 Mb plasmatique 1 Ca+/1H+
Diminution [Ca+]cytoplasmique
H+ ATPase 1 Mb plasmatique Levures, végétaux,protozoaires
1 H+ Création d’un gradient photonique
Les ATPases type P
Gradients ioniques I°(constitution couteuse en énergie
≈ 25°/° stock total d’ATP cell)
Cellules animales
Na+K+ ATPase
Gradients I°Na+ et K+
Plantes, champignons
H+ ATPase
Gradients I°H+
[Pompe (ATPase Na+/K+)]
expulse 3 Na+ et importe 2 K+pour 1 ATP consommée
entretient différence de [ ] de part et d’autres mb
Etablissement et maintien d’un potentiel de mb
La pompe Na+-K+, utilise l’énergie de l’hydrolyse de l’ATP pour pomper le Na+ hors de la cellule et K+ dans la cellule, contre leur gradient électrochimique respectif.
Réf 1: ALBERTS (B)
La pompe Na+K+ ATPase
fonctionne sans cesse
maintient le cytosol avec:
[Na+]≈10 à 30 fois inférieure/extracellet
[K+]≈10 à 30 fois supérieure/extracell
Na+,force de conduction électrochimique importante
Force due au gradient de []+
Force dans même directiondue au*gradient voltage
(les transports couplés de mb plasmique cellu animales utilisent
presque tous le gradient de Na+,parfois K+/ source d’énergie)
*L’intérieur de la plupart des Cell /potentiel électrique (-)
Intérieur
Extérieur
[Na+]
Les cellules animales utilisent le gradient de Na+ pour capter les nutriments de manière active.(Voir aussi transporteurs couplés)
Réf 2: ALBERTS (B).L’essentiel
L’eau du barrage
Energie potentielle (grand volume H2O)
Processus nécessitant énergie
Gradient ionique/mb
Énergie potentielle(Na+ hors cell)
Transports actifs(d’autres molécules)
Réf 2: ALBERTS (B).L’essentiel
Na+: un grand stock d’énergie
Si on bloque artificiellement pompe Na+K+ par l’ouabaine
L’énergie dans le stock est suffisante pour maintenir quelques min les autres
processus de transport assurés par le flux vers l’intérieur de Na+
Force électrique
attire K+ dans la cellule
Pour K+:situation ≠ de Na+
Gradient de concentration
Tendance à faire sortir K+
Dans les conditions normales, la force nette pour le mouvement de K+/mb est proche de zéro.
Modèle schématique du cycle de pompage de la pompe Na+-K+
Pompe agit
si ions adaptés
disponibles
Pas hydrolyse ATP inutile
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
Pompe Na+ K+ alimenté par l’addition transitoire d’un groupement phosphate
1-Na+ se lie à la pompe en des sites exposés à l’intérieur de la cellule,
2- Phosphorylation côté cytosolique/ATP
3- Changement de conformation / transfère Na+ vers extérieur, en même temps expose un site de liaison pour K+
4 et 5-Liaison de K+ déclenche déphosphorylation
6- Protéine dans sa conformation initiale qui transfère K+ dans cytosol.
Réf 3: BRASSAGLIA (Y)
Autres ATPases type P
Ca2+ATPase du *R. sarco(SERCA1)
Purifié en grandes quantités
Permet de définirStructure atomique
et mécanisme d’action
*R. Sarco :Reticulum sarcoplasmique du muscle srtié
La concentration intracellulaire du Ca2+ est maintenue basse par les pompes à
Ca2+(comme Na+)
Mais , il est moins abondant que Na+(10-7 M )cytosol/(1-2 mM) extracellu
Cependant on observe des augmentations transitoires du ca++ intracell en réponse à
des signaux extracell,ex :contraction musculaire.
Modèle de l’ATPase type P reposant sur l’ATPase calcique du R.E lissedu muscle strié (SERCA).
(A)Topologie de la chaine polypeptidique100 KD, 10 fois traverse mb, plupart de sa masse dans cytoplasme. Toutes ATPases type P même topologie. Les résidus transmb confèrent la spécificité ionique.
(B) Modèle tridimensionnel .
(C) Structure atomique/diffraction rayons X en présence de Ca2+.A,M,N et P dénominations des domaines,Le domaine N doit subir un mouvement de rotation pour s’accommoder dans la structure en l’absence de Ca2+et permettre à l’ATP de phosphoryler l’acide aspartique351 .
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Toutes les ATPases type Pfonctionnent de la même manière que Ca2+ATPase
Mais
avec des modificationspermettant de véhiculer
d’autres ions
Cellu végétales , Champignons , bactéries
Ne possèdent pas de pompes Na+ K+
utilisent principalement un gradient électrochimique de H+
pompent H+ hors cellule( Pompes à H+ activées par ATPase
ressemblent / pompes Na+ et Ca2+)
Quelques similitudes et différences dans le transport de solutés par transporteurs I° et II° entre cellules animales et végétales.
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
[Transporteurs *ABC]
La plus grande famille et la plus variée des pompes activés par l’ATP.
Ex: génome levure boulanger code: 30 ABC,16 type P,1 type F et 1 type V.
Retrouvés dans tous les organismes vivants.
Différentes variétés dans mb plasmatique/ R E/ autres organites.
*ABC : ATP- Binding Cassette (transporteur I° = pompe)
Chaque transporteur ABCprésente une spécificité vis-à-vis
d’un ou de quelques substrats
Mais
La famille entière couvre un spectre très large de substrats
( ions inorganiques , sucres ,aa, polysaccharides complexes, peptides
et même des protéines.)
Transporteurs ABC Structure modulaire
(4 domaines/ 6 hélices α)
2 domaines transmembranaires2 domaines de liaison de l’ATP /versant cytoplasmique
S’assemblent pour constituer des pompes
Modèles de la famille des transporteurs ABC.(A) et (B) organisation des domaines (C) diagramme en ruban de la structure atomique du MsbA qui assure la migration des phospholipides / bicouche (D) modèle atomique du domaine de liaison nucléotidique..
Ref14: T.D Pollard
Hypothèse sur modalités de fonctionnement transporteurs ABC
Ex: flippase telle que MsbA
transporte les phospholipides d’un versant à l’autre de bicouche
l’ATP active un cycle de modifications conformationnelles /rapprochement domaines de liaison nucléotidique et exposition de substrats à face externe
ou interne/bicouche.
Les cellules normales utilisent un taux faible de transporteurs ABC (*MDR) pour éliminer
substances inconnues.
Dans une population de cellules tumorales
Mutation/apparition de variants surexpression de MDR/ élimination médicament
(≈50°/° des cas d’échec de chimiothérapie)
*MDR: Multiple Drug Resistance
Résistance médicamenteuse au cours de la chimiothérapie anticancéreuse. Dans une population de cellules tumorales, la plupart sont sensibles à l’action cytolytiques / médicaments chimio thérapeutiques .Cependant, variantes avec taux élevé transporteur ABC type MRD éliminent médicament de leur cytoplasme.
Réf 14: POLLARD (T.-D)
La superfamille des transporteurs ABC
Rôle important en clinique
inclut
-Médicaments des cellules cancéreuses-parasites responsables du paludisme
III- Transporteurs membranaires
[Caractéristiques]
Les transporteurs sont des protéines permettant aux substrats de traverser
les bicouches lipidiques
dénommés facilitateursou
Transporteurs secondaires
Propriétés des 3 types de protéines responsables du transport des ions et d’autres solutés à travers les mb.
[Na+]
[glu]
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Transporteurs membranaires
exploitent fréquemment les gradients ioniques crées par les pompes
Voies de passage des solutés: - le long de leurs propre gradient [] - ou contre gradients de [] /couplé
Toutes les réactions faisant intervenir des transporteurs sont réversibles
Les substrats peuvent être mobilisésen amont ou en aval à travers mb en
fonction de la polarité des forces motrices.
Tout comme les pompes, les transporteurs
sont retrouvés dans toutes les mb des cellules qui doivent échanger des molécules en vue du métabolisme , du stockage ou de l’élimination des déchets.
Les études de clonage et de séquençage de l’ADN montrent qu’ils appartiennent à un petit nombre de familles dérivant d’une protéine ancestrale commune au cours de l’évolution.
[Structure des transporteurs]
Plusieurs milliers de protéines de transport définies par séquençage génétique
1 seul polypeptide comportant12 segments hydrophobes
(rarement 10 ou 14)
(transporteurs /mitochondries et chloroplastes :6 segments)
Données expérimentales , en faveur d’un modèle de transporteur
Polypeptide comportant 12 hélices α transmb avec une *homologie réciproque
des séquences des 2 moitiés
N-terminale et C-terminale/cytoplasme
*duplication d’un gène ancestral codant protéines 6 hélices/mitochondries, chloroplastes!
Structure des protéines de transport mb
A.Topologie transmb d’une protéine de transport à 12 hélices. B. Topologie transmb d’une protéine de transport à 6 hélices
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Les mécanismes exacts de passage d’un substrat par un transporteur
à travers la mb ne sont pas connusMais
Tous les modèles retiennent l’hypothèsequ’une modification conformationnelle
Ferme une extrémité de la voie de passageet
Ouvre l’autre extrémité pour permettre la libération du substrat sur l’autre versant.
[Physiologie et mécanisme d’action]
Prés de 500 réactions ≠imputables aux transporteurs II°
ont défini les caractéristiques ≈12 transporteurs
réparties en 3 grandes catégoriesen fonction de leur mécanisme d’action
Uniporteurs /synporteurs/ antiporteurs
Les 3 grandes catégories de transporteurs membranaires
Ref:Y.Bassaglia
Réactions de transport primaires et secondaires.Pompe ATP – dépendante crée un gradient ionique tel que Na+,qui permet le déroulement de réactions 2° de transport par les transporteurs.
(les triangles représentent [ ] des gradients de part et d’autres de mb)
Ref: T.D Pollard
Transporteur(Sous unités)
Localisation Substrat Fonction
•GLUT 11 x 12 hélices
•GLUT41 x 12 hélices
•UCP2 x 6 hélices
Erythrocytes
Tissu adipeux,Muscle
Mitochondries
Glucose
Glucose
H+
Internalisation glucose
Internalisation glucose insulinodépendant
Protéine de découplage ,régulation thermique
Exemples d’uniporteurs
Transporteur(Sous unités)
Localisation Substrat Fonction
•NHE-11 ou 2 x 12
•Bande 31x14 hélices
•UhpT1x14 hélices
•NCE1x12 hélices
•ANC2x6 hélices
Rein , intestin
Erythrocytes
E .Coli
Muscle
Mitochondrie
Na+/H+
HCO3-/Cl-
Pi/glu 6-p
3Na+/Ca2+
ADP/ATP
Equilibre acidobasique
Equilibre acido-basique
Internalisation du glu-6 phosphate
Homéostasie calcique,Contractilité cardiaque
Echange d’ATP et d’ADP
Exemples d’antiporteurs
Transporteur(Sous unités)
Localisation Substrat Fonction
•LacY1 x 12 hélices
•NKC11 x 12 hélices
•SGLT11 x 12 hélices
E.Coli
Rein , intestin poumon
Intestin
H+/lactose
Na+/K+/2Cl-
Na+/glu
Internalisation du lactose
Régulation du taux de Na Cl , sécrétion des fluides
Internalisation de glucose
Exemples de symporteurs
Autres. 1x12 hélices; Neurones du système nerveux central
Les transporteurs des neurotransmetteurs sont plus complexes
(ne répondent pas à cette classification )
catalysent à la fois des réactions d’antiporteurs et de cotransport,
Na+ et Cl- acheminés dans le même sens,
le neurotransmetteur dans sens opposé.
Les 3 catégories des transporteurssont des protéines remarquablement
similaires
Des mutations relativement simplespeuvent faire passer un transporteur
d’une catégorie à l’autre
[ Uniporteurs ]
Transportent une seule substance,déplacée le long de son gradient
électrochimique
appelée diffusion facilitée(apporte une voie de mobilisation à faible
résistance à travers couche peu perméable, ex:uniport Glucose /Cell mammifères
Modèle hypothétique : uniporteur montrant comment une modification conformationnelle d’un transporteur pourrait
médier le transport passif d’un soluté comme le glucose.
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
[ Antiporteurs]
transportent deux substrats distincts et exploitent le gradient de [] d’un substrat/
transporter un autre contre son gradient []
dépendance réciproque du transport des 2 substrats
(généralement similaires : cations contre cations, anions contre anions
sucre contre sucre..)
[Symporteurs]
permettent le passage de 2 ou plusieurssubstances dans le même sens à
travers la mb
appelé aussi cotransport
( Ex :transporteurs du glucose couplés au Na+ dans cellules des mammifères.)
Préfixe « Sym »:même sens.
Une façon dont une pompe à glucose pourrait en principe être activée par un gradient de Na+.
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
IV- Canaux membranaires
IV- Canaux membranaires
[Généralités]
[Gènes et protéines des canaux]
[Structure des canaux]
[Activité des canaux]
[Les grandes familles des canaux]
[Généralités]
Les canaux mb comme pompes et transporteurs forment des voies protéiques
continues /double couche lipidique
Cependant
Transport par transporteurs I° et II°
Actif ou passif
Transport par les canaux
Toujours passif
Propriétés des 3 types de protéines responsables du transport des ions et d’autres solutés à travers les mb.
[Na+]
[glu]
Réf 14: POLLARD (T.-D)
A chaque ouverture des canaux mb, diffusion des milliers ou des millions
d’ions ou des molécules ayant chargeet taille appropriées.
Pompes et transporteurs plus lents , car font appel à des modifications
conformationelles /migration
Canaux mb ont un rôle important en médecine
Canaux ioniques / cibles
- médicaments puissants - substance toxiques (curare, toxine du cobra, anesthésiques ..)
IV- Canaux membranaires
[Généralités]
[Gènes et protéines des canaux]
[Structure des canaux]
[Activité des canaux]
[Les grandes familles des canaux]
[Gènes et protéines des canaux]
Notion de canal mb ( 1950)(flux ioniques des potentiels d’action)
canaux protéines intramb (1970) (Après mise en évidence du récepteur de l’acétylcholine et du canal Na+ VD)
VD: voltage dépendant
La mise en évidence d’un canal2 approches
utilisation des toxines,médicaments inhibiteurs
des canaux (tableau)
Parfois!absence de spécificitéou inhibiteur adéquat.
Expression de son ADNcdans cell expérimentale/
enregistrer courants électriques liés
1 protéine ou plusieurs sous unités nécessaires
pour activité/ canal
Substance Provenance Incidence physiologique•Inhibiteurs des canaux sodiques-Tétrodotoxine
-Batrachotoxine
-Lidocaine
•Inhibiteurs des canaux potassiquesAminoalcanes quaternaires
Salamandre du pacifique
Venin des grenouilles
Synthèse chimique
Synthèse chimique
Paralysie du muscle squelettique
Paralysie du muscle squelettique
Diminution de l’excitabilité cardiaque et nerveuse
Blocage des courants potassiques et de l’excitabilité nerveuse
Exemples de substances d’inhibition des canaux
Substance Provenance Incidence physiologique
•Inhibiteurs des canaux calciquesDihydropyridines
•Récepteurs d’acétylcholine type nicotiniqueToxineα du cobra
Curare
Synthèse chimique
Cobra
La liane Strychnostoxifera
Réduction de l’excitabilité des canaux type L des muscles striés
Inhibition de la transmission neuro -musculaire, paralysie des muscles squelettiques
Inhibition de la transmission neuromusculaire , paralysie des muscles squelettiques.
Exemples de substances d’inhibition des canaux
La détermination de la structure I°(dans certains cas atomique)des protéines canalaires
Filiations évolutives et
cadre de classification des grandes familles
Classification des protéines canalaires
CNaE: canal sodique épithélial.Kir: rectificateur interne du potassium
ATP-XC: canal dépendant l’ATP extracellulaire
Réf 14: POLLARD (T.-D)
UAbréviations/ classification canaux CCl :canal de chloreCNaE: canal sodique épithélialGABA: acide Ϫ-aminobutyrique 5-HT:5 hydroxytryptamineCl: ligand intracellulaireIP3: inositol triphosphateKir: rectificateur interne du potassiumAchn: récepteur d’acétylcholine type nicotiniqueR:récepteurRyanodine : substance qui se fixe au niveau des canaux de libération du calciumVD : voltage dépendantATP-XC: canal dépendant l’ATP extracellulaire.
[Classification des protéines canalaires]
Dans les illustrations de la topologie mb:-versant extracellu se situe en haut-rectangles les hélices transmb-boucles P hélices plus courtes-hélices S4roses détection potentiel mb
Composition probable des sous unités:(Colonne 6)-Les pores situés au centre de chaque ensemble de sous unités , sauf pour canaux de chlore et aquaporines ou le pore se situe au sein de chaque sous unité.
Nomenclature des canaux n’est pas homogène dénominations se rapportent
-ion transporté (Na+, K+, Ca++,Cl-)-mode de régulation (VD ou contrôlé par neurotransmetteur)-fonction physiologique (libération intracellulaire du Ca++)-fixation d’une substance pharmacologique(récepteur de la ryanodine)- ou à une autre propriété
La plupart des gènes codant / canaux
proviennent d’un répertoire limité de gènes ancestraux
Ex: le gène d’un canal de procaryote ne comportant que 2 segments transmb( S5 et S6) est le précurseur d’une famillede canaux de 2 à 24 segments transmb.
S : segment transmb
L’origine d’une famille de canaux
Dans nombreux cas
remonte aux procaryotes
Dans d’autres cas
les éléments de famille ne sont
retrouvés que chez les vertèbres
Dans la plupart des familles des duplications génétiques relativement récentes et des divergences ont donné naissance à plusieurs isoformes de chaque type de canal.
Propriétés acquises par certains canaux à 2S
Liaison ligands extracellulaires (neuropeptides,
ATP) Liaison ligands intracellulaires
( AMPc, Protéines G)
Rectification des flux ioniques
AMPc: adénosine mono phosphate cycliqueProtéines G:protéine liant GTP qui sont des intermédiaires importants dans les voies de signalisation cellulaire.
L’évolution des canaux
Une duplication des gènes (2 S) canaux 4SAdjonction de segments canaux à 6 SApparition de charges (+) sur S4 voltage2 cycles de duplication et divergence canaux VD à 4 domaines , chacun avec 6 S transmb (ex: Na+ VD).
Duplication gène procaryote 3S hydrophobe canaux hydriquesProtéine bactérienne fixant glutamate domaine extracellulaire des canaux glutamate dépendants.Des canaux bactériens mecanosensibles des canaux dépendants des ligands.Un précurseur bactérien canaux Cl- à double cylindre.
Origines non encore élucidées!
-Connexines des jonction communicantes-Canaux de libération calcique-Canaux à un seul segment transmb .
Canaux des eucaryotes supérieurs
familles polygéniques (plusieurs cycles duplication / divergence)l’épissage alternatif (enrichit diversité)L’association d’isoformes d’une sous unité dans un canal (augmente la spécificité )
Cette diversité de structure amène à évoquer une complexité fonctionnelle difficile à mettre en évidence /techniques actuelles.
Ex: canaux donnant PA au niveau neurones X ne peuvent être substitués /homologues du muscle squelettique. (cause inconue)
IV- Canaux membranaires
[Généralités]
[Gènes et protéines des canaux]
[Structure des canaux]
[Activité des canaux]
[Les grandes familles des canaux]
[Structure des canaux]
Les canaux sont des protéines intramb
Ménagent des pores permettant à certains ions ou à des molécules de petite taille
de traverser la bicouche lipidique
Les sous unités canalaires les plus simples comportent 1 seul segment transmb .Ex: peptides bactériens de petite taille (Gramicidine ,alaméthicine , colicines) peuvent s’assembler /canaux de conduction très sélectifs.La gramicidine: peptide bactérien à 13 aa ,canaux sélectifs vis-à-vis de K+ et peuvent devenir VD /remplacement 1 ou 2 aa..
La plupart des protéines canalaires traversent couche lipidique 2 ou plusieurs fois .
Dans certains cas: 1 seule grande chaine polypeptidique,
Dans de nombreux autres cas :plusieurs sous unités.
La plupart des segments transmb des grands canaux participent plus à la régulation qu’à la constitution des pores.
Structure de la plupart des canaux n’a pas encore été déterminée
mais
structure atomique de quelques uns permet d’avancer
principes généraux: constitution et sélectivité des pores
Modèle pour la famille des canaux S5/S6KcsA :un canal potassique
2 segments transmembranaires
(4 sous unités identiques)
2 hélices transmb de chaque sous unité reliés par une boucle P U
(KcsA : chez eubactéries Streptomyces lividans) (P:pérméabilité)
A. Modèle tridimensionnel du KcsA, un canal potassique de streptomyces lividansB. à D représentations en ruban et tridimensionnelles du canal KcsA . La longueur du pore est de 4,5 nm. En progressant à partir du versant extracellulaire, le pore comporte un vestibule, chargé négativement sur versant cytoplasmique ,un filtre de sélection de longueur de 1,2 nm .Une cavité centrale qui accepte un seul ion K+ hydraté
A
D
CB
Cavité centrale du pore
Canaux comportant 2 segments transmb
Chaines aromatiques
Pore
File indienne
Réf 14: POLLARD (T.-D)
A. KcsA
Canaux comportant 2 segments transmembranaires et structure atomique de KcsA
L’hélice courte et la boucle qui se situent entre les deux hélices transmembranaires du KcsA sont dénommés boucle P en raison de leur implication dans la perméabilité.
Les hélices transmb étroitement accolées sur versant cytoplasmique , se séparent sur versant extracell pour accommoder hélices du pore et filtre de sélectivité
Le segment le plus étroit comporte une séquence de 3 aa qui est conservée dans tous les canaux potassiques,constituent un diamètre .permettant d’accomoder un ion K+ non hydraté..
La plupart des canaux protéiques sont des canaux ioniques sélectifs
Ce passage discrimine les ions K+ et Na+avec une fiabilité de 1/10 000alors que: diam Na+=0,095nm diam K+ =0,133nm
Comment expliquer cette descrimination?
L’ion K+ s’insère parfaitementdans l’espace du pore ou des molécules d’oxygène se substituent aux molécules d’eau qui accompagnent K+ sans perte
énergétique
alors que Na+de petite taille, se lie plus étroitement à sa coquille d’hydratation qu’à la paroi du pore
Le reste du territoire du pore recouvert de groupes hydrophobes
Mais
Une cavité à sa partie médiane peut accepter un ion K+ hydraté qui permet de diminuer la barrière électrostatique lors du passage de l’ion à travers la mb
La structure atomique du canal mécanosensible MscL
(de Mycobactérium tuberculosis)
a permis de mettre en évidencela disposition topologique d’un
polypeptide canalaire qui pourrait participer à la structure des canaux ioniques ligand-dépendants à 5 sous
unités autour d’un pore central.
Structure atomique du MscL, un canal mécanosensible de Mycobactérium tuberculosis. A. Topologie de la sous unité B. Modèle tridimensionnel, chaque sous unité par une couleur différente et en ruban et vue éclatée pour exposer la cavité centrale du pore d’une longueur de 8 nm .C à F . Modèles tridimensionnels. La flèche indique le site d’accès probable de l’ion au niveau du versant cytoplasmique du pore..
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Comparaison des canaux KscA et MscL
Points communs
•Chaque sous unité /2hélices transmb
•Les chaines latérales aromatiques pénètrent prés des versants de bicouche
Différences (MscL)
•Spiralisation en sens inverse
•Hélice à l’extrémité c terminale fait une saillie de 4 nm dans cytoplasme
•Pas de filtre de sélectivité
Le portail qui s’ouvre et se ferme en fonction des contraintes physiques
exercées /bicouche lipidique
Laisse passer tous les cations à des débits élevés (pas de sélectivité)
(le goulot ≈5,2 nm de diamètre)
Les canaux hydriques appelés aquaporines , famille la plus
récemment découverte
Constitués de tétramère de sous unités identiques
Chaque sous unité comporte un pore central étroit bordé d’hélices α
Canaux hydriques
A.Topologie membranaire de l’aquaporineles 2 moitiés du polypeptide contiennent des séquences similaires mais sont orientées inversement l’une par rapport à l’autre.
B. Structure atomique /cristallographie montre les 4 unités identiques comportant chacune un pore (point rouge)
C .Diagramme en ruban
D. Détail du pore hydrique avec un convoi de molécules d’eau traversant la mb.Les résidus d’asparagine situés au centre du pore forment des liaisons hydrogène avec une molécule d’eau.
≈ 10 H2Oalignées
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Aquaporines : ancienne famille de protéines retrouvées chez bactéries, champignons, végétaux et animaux
Tous comportent 6 segments hydrophobes (hélices α)
4 sous unités forment un tétramèrequi comporte 4 pores hydriques
La diffusion de l’eau /bicouche lipidique relativement lente
Les liaisons hydrogène entre H2O et 2 ASN au niveau d’un étranglement de la cavité du pore assurent la sélectivité du canal / H2O
Mb / barrière contre mouvement de l’eau, sauf s’il existe des canaux hydriques.
ASN : asparagine
IV- Canaux membranaires
[Généralités]
[Gènes et protéines des canaux]
[Structure des canaux]
[Activité des canaux]
[Les grandes familles des canaux]
[Activité des canaux]
Canaux simples
Alternent entre 2 conformations
Ouverture fermeture
Canaux complexes
Passent état
Fermeture ouverture
inactivation
Fermé Ouvert
Etats fonctionnels d’un canal ionique typique enchâssé dans une bicouche lipidique.
Canal simple Canal complexe
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Canal inactif
une partie de la protéine canalaire ou un ion non perméable inhibe la diffusion des ions en bloquant
le pore d’un canal ouvert.
L’inactivation d’un canal entraine une absence de réponse aux conditions d’activation.
Ex: canaux sodiques voltage-dépendants.
[La sélectivité de l’état ouvert]
Canaux très sélectifs
Ex: potassiques,sodiques calciques VD font passer les ions sans molécule
d’eau liées
Canaux moins sélectifs
Ex:Achn perméables à la fois / ions Na+ et K+ sous
forme d’ions hydratés
Canaux des jonctions communicantes
molécules <800D sans discrimination.
La sélectivité de l’état ouvert
Un grand nombre de canaux ioniques peuvent distinguer nettement les ions de même charge dont les dimensions diffèrent de moins de 0,1nm.
Ex : plusieurs canaux dans les mb nerveuses et musculaires peuvent être 100 plus perméablesau K+ qu’au Na+ en dépit du fait que :K+ de rayon 0,133nm et Na+ 0,095nm!
L’eau d’hydratation peut être remplacé par des pôles négatifs d’aminoacides qui bordent le canal.
Si le rayon de l’ion hydraté est trop grand pour être adapté au canal, il est écarté .
Si le rayon de l’ion déshydraté est trop petit ,il est énergétiquement désavantagé comparé à l’ion correctement ajusté.
+-
- - -
-
-
Le débit maximal du flux ionique(106 à 108 ions / sec)
Limité par les délais de liaison et de dissociation au niveau des sites spécifiques lors de la
traversée du pore
(les canaux discriminent les ions qui se lient et les ions qui ne se lient pas au terme d’une
interaction de 10 à 100 nanosec!)
[La transition entre les états de fermeture , d’ouverture et d’inactivation ]
Les modifications conformationnelles entrainent l’ouverture et la fermeture physiques
des pores au niveau d’une zone particulière d’étranglement!
Mais
Pas de données / structure atomique au cours des états ouverture/fermeture ?
L’activité canalaire déterminée par
le passage conduction / non conduction (gating)car
les canaux ne s’ouvrent pas partiellement et
ne modifient pas leur sélectivité ionique
Les canaux sont entièrement ouverts ou fermés
Technique d’enregistrement local utilisée pour mesurer l’activité des canaux.
A cause d’un joint extrêmement étanche entre microélectrodeet mb , le courant ne peut entrer dans microélectrode ou la quitterqu’en passant à travers les canauxdu (patch) .,attaché (A) détaché(B)( C)Cellule nerveuse de l’œil/Micropipette d’aspiration et micro- électrode.(D) Circuit pour l’enregistrement local.
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Le contrôle du débit de diffusion /mb permet aux canaux d’assurer 3 fonctions
essentielles
fonctionnent conjointement
pompes et transporteurs
régulent
le potentiel électriquetransmb
permettent passage des ions Ca2+
milieu extracell ou RE vers cytoplasme
1 3
2
Les fonctions des canaux mb
A . Le transport de l’eau et du sel à travers l’épithélium par des canaux hydriques au niveau des segments apical et basolatéral de la mb,la mb apical comporte un canal sodique tandis que le segment basolatéral comporte une pompe sodique.
B. Régulation du potentiel mb. Le triangle représente Le gradient de [K+ ] /mb.La flèche en zig-zag : potentiel mb qui est (-) intracell.
C. Signalisation par le Ca++ dans les phénomènes de sécrétion.
Potentiel mb
Intracell
Gradient de[ K+]
Réf 14: POLLARD (T.-D)
Certains canaux fonctionnent conjointement avec les pompes et les transporteurs pour transporter l’eau et
les ions à travers mb
Fonction indispensable pour la régulation du volume et la sécrétion ou l’absorption
des fluides comme dans:(Glandes salivaires , rein, oreille interne,
cellules sentinelles des stomates des végétaux.)
1
Les canaux ioniques régulent le potentiel électrique transmb
Polarité et amplitude du potentiel mb conditionnées par
et
2
Gradients ioniquescrées par pompes et transporteurs
Perméabilité relativedes ≠ canaux
L’ouverture des canaux permet la diffusion transmb des ions non appariés le long de leur gradient de []et sépare les charges électriques
naissance à un potentiel mb
l’harmonisation ouverture / fermeture des canaux modifie le potentiel mb et
permet l’émission d’un signal électrique qui se propage rapidement sur toute
la surface de la cellules
(les cellules nerveuses et musculaires exploitent ces potentiels d’action pour une transmission rapide.)
Flux total /mb dépend du nombre des canaux ouverts à un moment donné.
Ouverture des canaux
Certains cas: Passage
spontanée
état ouvert/fermé
La plupart des cas :Conditions physiologiques
Contrôlent les conditions d’ouverture et de fermeture
Canaux permettant passage Ca++ du milieu extracell ou du RE
Cytoplasme
ou ils déclenchent plusieurs phénomènes biologiques y compris la sécrétion et la
contraction musculaire
3
[Exemples de canaux ioniques àouverture contrôlée]
Les canaux différent essentiellementles uns des autres essentiellement
Leur sélectivité ionique
Le contrôle de leur ouverture
La plupart des canaux ioniquesont une ouverture contrôlée/
stimulus spécifique
Changement potentiel/ mb Liaison d’un
ligand
Activation mécanique
Canaux ioniques à ouverture contrôlée.
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
[ Ouverture contrôlée par un ligand]
Ligand extracellulaire
Ex : récepteur de l’acétylcholine
Le site de Liaison de Acétylcholine
5 hélices αtransmb forment un pore aqueux
Sensde [ ]
Réf2: ALBERTS.l’essentiel
Ouverture contrôlée par un ligand extracellulaire
Canal ionique/mb plasmique cellules musculaires
s’ouvre quand l’acétylcholine , neurotransmetteur libéré par un nerf, se lie au canal
Le pore obstrué par les chaines latérales d’aa hydrophobes change de conformation
Les chaines latérales d’aa chargées (-) permettent seulement ions(+) principalement Na+ et K+
( flux de Na+et K+.)
[ canal activé mécaniquement]
Ex: Cellules ciliées auditives de l’oreille
Vibrations sonores
Canaux activés mécaniquement
Influx d’ions /cellules ciliées
Signal électrique(cellules nerveuses sous jacentes)
Transport du signal auditif vers le cerveau
Cellule de soutien
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .(A)
Canaux activés mécaniquement
Chaque cellule auditive ciliée possède une touffe de prolongements appelés stéréocils.
Les vibrations sonores entrainent la vibration de la mb basilaire vers le haut et vers le bas, entrainant l’inclinaison des stéréocils .
Les mouvements ouvrent les canaux ioniques permettant aux ions chargés positivement d’entrer à partir du liquide environnant.
Le mécanisme de cellule auditive ciliée extraordinairement sensible
La force nécessaire pour ouvrir 1 seul canal ≈ 2 X 10 -13 Newtons
Et Les sons les plus faibles que nous
pouvons entendre étirent les filaments de liaison ≈ 0,O4 nm (< diam un ion H)
[Ouverture contrôlée par la tension]
Rôle majeur dans la propagation des signaux électriques
cellules nerveuses, musculaires,Ovocytes ,protozoaires et même
certaines cellules végétales(feuille de mimosa )
Réponse et fermeture de la feuille chez le mimosa(A) Feuille au repos, (B) et ( C) Réponses successives au toucher.Quelques secondes après que la feuille ait été touchée , les folioles se ferment. La réponse implique l’ouverture des canaux ioniques à ouverture contrôlée par la tension ,générant une impulsion électrique . Quand l‘impulsion atteint les cellules spécialisées pivot à la base de chaque foliole , ces cellules Perdent rapidement de l’eau, ce qui entraine la soudaine fermeture des folioles , se faisant progressivement de haut en bas le long de la tige de la feuille.
Ref2: ALBERTS.L’essentiel .
Canaux/ouverture contrôlée par tensionrépondent au potentiel de mb
possèdent des domaines protéiques chargés spécialisés (capteurs de tension)
Extrêmement sensibles aux variations du potentiel mb , au delà d’une valeur seuil
Force électrique suffisante pour amener Le canal à passer de conformation fermée/ouverte ou vice versa.
Une variation du potentiel mb
Ex: à un potentiel donné , on peut trouver une moyenne 10°/° canaux ouverts,90°/° quand un autre potentiel est maintenu?
ne modifie pas l’importance de l’ouverture du
canal
modifie la probabilité de le trouver dans sa conformation
ouverte
Le potentiel mb contrôle l’ouverture des canaux à ouverture contrôlée
par la tension.
Mais
Qui contrôle le potentiel de mb?
Les canaux ioniques le contrôlent eux-mêmeset l’ouverture/fermeture des canaux sont ce
qui le fait changer.
Canaux ioniques
Potentiel de mb
Boucle de contrôle fondamentale pour tous les signaux électriques dans les cellules : potentiel mb peut contrôler canaux ioniques et canaux ioniques peuvent contrôler potentiel mb.
Le potentiel de mb est gouverné par la perméabilité mb à des ions spécifiques
Toutes les cellules possèdent une différence de potentiel électrique ou
potentiel de mb / mb plasmique.
IV- Canaux membranaires
[Généralités]
[Gènes et protéines des canaux]
[Structure des canaux]
[Activité des canaux]
[Les grandes familles des canaux]
[Familles de canaux ioniques]
1. Canaux à un seul segment transmb2. Canaux mécanosensibles3.Canaux cationiques 5S: 6S comportant deux segments transmb hydrophobes
Canaux potassiques à rectification interneCanaux sodiques épithéliauxCanaux activés par des peptidesCanaux ATP dépendants
4.Canaux à 4 hélices transmembranaires5.Canaux cationiques voltage dépendants
Canaux potassiquesCanaux sodiquesCanaux calciques
6.Canaux activés par les ligands intracellulaires
7.Canaux ioniques activés par les ligands extracellulaires
Les récepteurs de glutamateLe récepteur d’acétylcholine de type nicotinique Les autres récepteurs neurotransmetteursLes récepteurs de la capsaicine
8.Canaux hydriques (aquaporines)9.Porines
10.Canaux des jonctions communicantes11. Canaux de libération intracellulaire du Ca++.
[Bibliographie] Réf 1: ALBERTS (B.), BRAY (D.),LEWIS (J.),RAFF (M.), ROBERTS(K.) ,WATSON (J.-D.) , Biologie moléculaire de la cellule, 3° édition , Flammarion ,2000.
Réf 2: ALBERTS (B.), BRAY (D.),LEWIS (J.),RAFF (M.), ROBERTS(K.) ,WALTER . L’essentiel de la biologie moléculaire de la cellule, Flammarion ,1999.
Réf 3: BASSAGLIA (Y). Biologie cellulaire . Edition Maloine ,2001.
Réf 4 : BEAUMONT (A) , CASSIER (P), TRUCHOT ( J.-P), DAUCA (M) . Biologie et physiologie animales. 2° édition 2004.
Réf 5: CALLEN (J.-C.) .Biologie cellulaire : des molécules aux organismes . Dunod ,1999.
Réf 6: CAU (P) ,SETTE (R ).Cours de biologie cellulaire . 2° édition, Ellipses ,1999.
Ref 7 :CLOS (J), COUMANS (M), MULLER (Y). Biologie cellulaire et moléculaire 1 . Cycle ,différenciation et mort cellulaire chez les animaux et chez les végétaux .Ellipses , 2003.
Réf 8: COOPER (G.-M).La cellule , une approche moléculaire , De Boeck université,1999.
Réf 9 : HENNEN (G). Biochimie: Approche bioénergétique et médicale. 4° édition , Dunod ,2006.
Réf 10: KARP (G) . Biologie cellulaire et moléculaire: concepts et expériences . De Boeck Université 1998.
Réf 11: LODISH (H), BALIMORE (D), BERK (A) ,ZIPURSKY (S.-L), MATSUDARIA (P), DARNRLL(J).Biologie moléculaire de la cellule. 3° édition De Boeck Université,1997.
Réf 12 :MOUSSARD (C ). Biologie moléculaire . Biochimie des communications cellulaires. De boeck ,2005.
Ref 13 . PERRY (J.-J),STALEY (J.-T), LORY (S). Cours et questions de révision .Microbiologie. Dunod, 2004.
Réf 14: POLLARD (T.-D),EARNSHAW (W.-C). Biologie cellulaire . Elsevier ,2004.
Réf15 : ROLLAND (J.-C),CALLEN (J.-C) ,SZOLLOSI (A et D). Atlas :Biologie cellulaire. 5°édition , Dunod ,2001.
Réf16 :OUFRA (S). Précis de biologie cellulaire . 1996.
Réf17 : WEHNER ( R), GEHRING (W) . Biologie et physiologie animales : Bases moléculaires ,cellulaires ,anatomiques et fonctionnelles. Orientations comparée et évolutive. 23° édition , De Boeck université, 1999.