MINE DE L’ENSSIB

CAFÉ DU NUMÉRIQUE INTERFACES INNOVANTES

D'INTERROGATION DES CATALOGUES

Marc Maisonneuve, Tosca consultants ENSSIB, Villeurbanne 8 novembre 2012

Les (anciennes) interfaces d’interrogation

des catalogues

Tosca consultants

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Version dégradée de la recherche professionnelle

→ maîtrise de notions ténébreuses comme le sujet, la

vedette, l’accès, le booléen…

→ taux de silence redoutable

On ne voit rien du document que la notice est

censée décrire : pertinence du document ?

incitation à la découverte ?

Peu d’aide au choix (critique,

recommandation…)

Les (anciennes) interfaces d’interrogation

des catalogues

Des consignes inintelligibles (par défaut,

l’opérateur de recherche est « et »…)

Tosca consultants

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Les (anciennes) interfaces d’interrogation

des catalogues

Ces interfaces étaient adaptées à la recherche d’un

document précis dont les références étaient déjà

connues par l’utilisateur.

Elles demandaient effort et persévérance dans les

autres cas. Elles n’essayaient pas de promouvoir la

lecture (et moins encore l’image de la bibliothèque !).

Elles visaient probablement une élévation de

l’usager : un apprentissage bibliothéconomique lui

était imposé… mais pour son plus grand bien.

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Les récentes évolutions des interfaces d’interrogation

des catalogues : l’opac de nouvelle génération

Une consigne implicite : cela marche comme Google ! Tosca consultants

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Les récentes évolutions des interfaces d’interrogation

des catalogues : l’opac de nouvelle génération 6

Tosca consultants

Conçu pour les usagers des bibliothèques, s’affranchissant complètement des

notions d’accès et ne nécessitant aucune connaissance bibliothéconomique

pour un premier usage : une recherche à la Google

Version courte : Une recherche à la Google, avec

facettes, nuage de mots et fonctions Web 2.0.

Du bruit peut-être mais surtout pas de silence !

Différents angles de vision des résultats de recherche et

permettant la restriction à des sous-ensembles de ces résultats :

les facettes

Des stratégies de rebond : le nuage de mots

Un tri des résultats par niveau de pertinence.

La parole à l’usager : commenter un document, lui attribuer

une note, rédiger une critique, lui attribuer un mot clé…

Des contenus enrichis : extrait du document, biographie, contenus associés,

critiques, recommandations

Les récentes évolutions des interfaces d’interrogation

des catalogues : l’opac de nouvelle génération

Un modèle :

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Les récentes évolutions des interfaces d’interrogation des

catalogues : l’opac de nouvelle génération

Écran de saisie de la requête : dépouillé, sans proposition de choix d’accès… Une recherche à la Google

Écran d’affichage des résultats : facettes et nuage de mots

Je prends connaissance des résultats, en m’intéressant à leur présentation synthétique : les facettes

Je feuillette les résultats

2 modes de présentation des résultats

Je décide de restreindre les résultats en choisissant l’occurrence d’une facette

Je décide de relancer une nouvelle requête en sélectionnant un terme qui me semble pertinent dans le nuage de mot

J’abandonne et passe à une nouvelle requête

3 décision de poursuite : restreindre, rebondir, recommencer

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Les récentes évolutions des interfaces d’interrogation

des catalogues : d’autres approches

L’opac de nouvelle génération ne répond pas

au besoin de feuilletage et plus largement au besoin de découverte

de l’usager qui n’a pas un mot précis à rechercher.

Les systèmes de gestion de bibliothèque commencent à générer

des listes XML/HTML des nouvelles acquisitions par domaine et

par genre littéraire et niveau de public…

….à condition que ces informations figurent dans la notice !

Autre solution mise en œuvre des

nuages de mot proposés

en amont de toute recherche

D’autres techniques interviennent notamment pour la présentation

graphique des résultats et parfois pour la découverte d’une

ensemble limité de références. Voir par exemple Amaznode.

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Tosca consultants

Les 5 axes d’amélioration des interfaces d’interrogation

des catalogues

Si on laisse de côté ces interfaces graphiques, généralement adaptées à la

découverte d’un ensemble limité de références, quelles peuvent être les

améliorations apportées aux interfaces d’interrogation des catalogues ?

1. Intégrer le besoin de feuilletage

2. Mieux prendre en compte les attentes des internautes

3. Réaliser des interfaces plus humaines, moins froides

4. Adapter l’interface à l’accès nomade

5. Enrichir les possibilités de navigation grâce au web sémantique

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Les 5 axes d’amélioration des interfaces d’interrogation

des catalogues

1. Intégrer le besoin de feuilletage

Les nouvelles interfaces doivent prendre en compte la diversité des modes

d’accès :

o à partir d’une référence bibliographique précise

o à partir d’une idée plus ou moins bien formulée de recherche

o sans idée précise mais en limitant le domaine de la recherche (un livre en gros

caractères, un roman policier finlandais, un roman du terroir, ce qui sort beaucoup…)

Les nouvelles interfaces doivent exploiter les richesses des catalogues des

bibliothèques : Dewey, cotation, langue originale du document, sujet …

mais aussi et surtout genre littéraire, public et niveau de lecture

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Besoin d’immédiateté dans

l’échange

Adoptezune communication de service et laisser de côté la

communication institutionnelle

Besoin d’anonymat, de protection

des données personnelles

Incitez l’internaute à s’identifier en lui proposant des services qui

répondront à ses centres d’intérêt (diffusion sélective d’information !)

Des ergonomies accessibles à

chacun

Proposez des outils dépouillés, avec peu de fonctions, des

interfaces adaptés aux primo-utilisateurs

Un accueil prévenant Utilisez des termes du langage courant, proposez des aides (vidéo)

à l’utilisation et de la médiation lorsque cela devient trop compliqué

Une offre de services simples à

utiliser

Simplifiez les règles de gestion (prêt, réservation…)

Les 5 axes d’amélioration des interfaces d’interrogation

des catalogues

2. Mieux prendre en compte les attentes des internautes

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Les 5 axes d’amélioration des interfaces d’interrogation

des catalogues

3. Réaliser des interfaces plus humaines, moins froides

Écrivez comme vous

parlez

Adoptez une communication adaptée aux réseaux sociaux et à un échange

s’effectuant sur un pied d’égalité

Privilégiez l’image Une belle image vaut mieux qu’un long discours. Plus de catalogue sans extrait

du document primaire, sans la jaquette…

Communiquez en

vidéo

Mettez à profit la vidéo (pour le mode d’emploi de l’outil ou de la bibliothèque comme

pour les commentaires sur les documents avec par exemple des vidéos de l’auteur)

Interrogez les

usagers

Les suages apprécient-ils les outils mis à leur disposition ? les trouvent-ils faciles

utiliser ? efficaces ?...

Mettez en valeur les

usagers

Valorisez les commentaires, leurs critiques,

leurs recommandations…

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Les 5 axes d’amélioration des inter-

faces d’interrogation des catalogues

4. Adapter l’interface à l’accès nomade

Des études sur les attentes prioritaires des

usagers pour l’accès mobile aux bibliothèques http://www.thedigitalshift.com/2012/02/mobile/the-state-of-

mobile-in-libraries-2012/

6 milliards de portables http://techno.lapresse.ca/nouvelles/mobilite/201210/11/01-

4582309-le-monde-compte-6-milliards-dabonnes-a-un-service-

cellulaire.php

Réalisez des applications mobiles et proposez

un accès spécifique à votre portail !

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Les 5 axes d’amélioration des interfaces d’interrogation

des catalogues

5. Enrichir les possibilités de navigation grâce au web sémantique

L’adoption d’un modèle de données - les FRBR - qui ne soit plus

spécifique aux bibliothèques ouvre deux possibilités nouvelles.

o Les bibliothécaires récupéreront les données produites

par les éditeurs, les producteurs, les auteurs... afin

d’automatiser la constitution du catalogue et d’en enrichir les

contenus.

o Le public disposera automatiquement de toutes les

informations disponibles sur le Web relatives à une œuvre,

à un auteur...

Les bibliothèques vont ainsi pouvoir se doter d’outils qui leur

permettront de faire jeu égal Amazon et

Google Livres.

Ne reste qu’à adopter

un nouveau code de

catalogage (type RDA) et

à bâtir des référentiels

universels de noms de

personne, d’œuvres…

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Merci de votre attention !

Service de veille sur les mutations des bibliothèques disponible sur ou par fil RSS http://twitter.com/statuses/user_timeline/74480543.rss

Toutes les coordonnées sont en page veille : http://www.toscaconsultants.fr/veille.htm

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