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MAGAZINE D’INFORMATION DE L’UNION SUISSE DES ATTACHÉS DE PRESSE N O 39 • PRINTEMPS 2014 PRESSE PRESS STAMPA L’USAP, professionnelle et conviviale Les manifestations USAP 2013 - 2014 • pages 10 à 16 HOSTETTLER

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Magazine d'information de l'Union suisse des attachés de presse No 39 - Printemps 2014

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Page 1: Carrefour Médias

M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N D E L ’ U N I O N S U I S S E D E S A T T A C H É S D E P R E S S E

NO 39 • PRINTEMPS 2014

P R E S S E P R E S S S T A M P A

L’USAP, professionnelle et convivialeLes manifestations USAP 2013 - 2014 • pages 10 à 16

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Edito • Sommaire

Carrefour Médias No 39 • 2/3

Le mandat présidentiel, à l’USAP, est statutairement limité à trois ans et ne peut être renouvelé qu’une seule fois. Voilà qui est sage, car six ans à la tête

d’une Union de professionnels déployant compétence et amitié, mais aussi caractère et exigence, cela suppose qu’un beau jour, l’on soit capable de lâcher la barre et, sans laisser tanguer le bateau, de céder la place à un nou-veau capitaine.L’USAP est une association magnifique. Elle ne répond à aucune définition usuelle, ne s’inscrit dans aucune logique déjà pratiquée ailleurs. Certes, nos professions sont se-couées par la crise, par les mutations des médias, les sou-bresauts de l’économie ou les aléas de la vie moderne. A-t-on encore le temps de s’interroger, de débattre, de se remettre en question? Vaut-il la peine, à l’heure des vidéos sur Youtube et de Facebook, de se réunir en toute convivia-lité, alors que sept pokes, trois chats et huit notifications push clignotent sur notre smartphone?La réponse est curieusement positive. Au cours de ces six ans, on a vu par exemple que les voyages, auxquels il avait été renoncé depuis des années, fonctionnaient à nouveau. Paris, Lyon, le Gothard, le Beaujolais… Les membres de l’USAP aiment se retrouver et découvrir ensemble de nou-veaux horizons. Une première table ronde professionnelle, trois Prix USAP, une nouvelle formule de Carrefour-Médias, des conférences animées, mais surtout un ton nouveau et contemporain, c’est le bilan que l’on peut tirer de ces deux «législatures», au cours desquelles rien n’aurait été possible sans la fidélité et le dévouement des membres du Comité et des membres tout court, que je remercie de tout cœur. Merci aussi à Sylvie Menoni d’avoir assuré si efficace-ment le secrétariat, et surtout mes plus vives félicitations et mes plus sincères vœux à Eric Benjamin. Notre Union est dans d’excellentes mains.

Thierry OppikoferPrésident

Rémy Hildebrand Cinq semaines à Strasbourg (suite et fin) 4

PortraitJ’invente, tu inventes, il invente… un verbe qui colle à Jean-Luc Vincent 8

Les rendez-vous de l’USAP 10-16

Quelle communication pour les projets urbains? 18

IMPRESSUMEditeur: Union Suisse des Attachés de Presse 8, rue Jacques-Grosselin, 1227 Carouge – 022 321 64 67Coordination: Sylvie MenoniRédacteur en chef: Thierry OppikoferOnt collaboré à ce numéro: Rémy Hildebrand, Jacques Jeannerat, Vincent Lusser, Vincent Naville. Maquette: Imagic SARLImpression: SRO KündigTirage: 2000 exemplaires sur papier recyclé «Cyclus Print».© USAP 2014

Transmettre le flambeau

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L i t t é r a t u r e

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Rémy Hildebrand

Cinq semaines à Strasbourg (2e partie)Un séjour réconfortant pour RousseauRémy Hildebrand, membre de l’USAP, est non seulement l’un des plus rigoureux passionnés, mais encore l’un des plus érudits connaisseurs de Rousseau. Il nous livre ici le second volet de son étude originale sur le séjour alsacien du Citoyen de Genève.

«Le Rhin à Laufenburg», huile sur toile de Hans Thoma,1870, Bibliothèque Nationale Universitaire, Strasbourg.

Bref résumé de la première partie: Chassé de Saint-Pierre, Jean-Jacques Rousseau se trouve à Strassbourg, d’où il poursuit sa correspondance, notamment avec son éditeur Pierre Guy, ainsi que Pierre-Alexandre DuPeyrou, Abraham de Pury, le lieutenant colonel Jean-Frédéric Chaillet et la marquise de Verdelin, sa précieuse confidente, avec laquelle nous le retrouvons, le 28 novembre 1766.

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Jean-Jacques-Rousseau

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Madame de Verdelin explique le 28 novembre le comportement de David Hume, l’ancien ami, à Jean-Jacques Rousseau: ... il a si bien

arrangés ses affaires qu’il reste encore quelques semaines pour voir s’il ne sera pas assez heureux pour vous emmener avec lui, il était tenté d’aller vous chercher à Strasbourg mais il est retenu par la crainte de vous gêner dans votre voyage, il réglera le lieu et son départ sur vos arrangements que je vous prie de me marquer aussitôt que vous le pourrez; nous avons dit ensemble qu’il ne fallait pas ici vous montrez, que les gens qui vous ont persécuté avec tant de malice pourraient encore vous nuire et vous tourmenter; mon voisin rendez vous à votre bonheur, à votre tranquillité, j’y ai pris tant d’estime pour monsieur Hume que je désire que vous preniez confiance en son amitié et à ces services et que vous vous fixiez à en profiter. Madame d’Houdetot, Monsieur Lambert s’occupe(nt) de vous, on ne peut plus honnêtement, l’un vous offre un repas en Normandie, l’autre en Lorraine, de tout cela, il est difficile d’oser, je ne vois rien de plus honorable et de plus sûr qu’une habitation près de Londres. Bonjour, mon voisin ne m’oubliez pas.24

Le 30 novembre, Jean-Jacques Rousseau a pris la décision de gagner l’Angleterre. Tout bien pesé, je me détermine à passer en Angleterre. Si j‘étais en état je partirais dès demain; mais ma rétention me tourmente si cruellement qu’il faut laisser calmer cette attaque. Employant ma ressource ordinaire je compte être en état de partir dans huit à dix jours; ainsi ne m’écrivez plus ici, votre lettre ne m’y trouverait pas; avertissez, je vous prie, Mlle le Vasseur de la même chose; je compte m’arrêter à Paris quinze jours ou trois semaines, je vous enverrai mon adresse avant de partir. Au reste vous pou-vez toujours m’écrire par M. De Luze, dévoué compagnon, que je compte joindre à Paris et faire avec lui le voyage. Je suis très fâché de n’avoir pas encore écrit à Madame de Luze. Elle me rend bien peu de justice si elle est inquiète de mes sentiments. Ils sont tels qu’elle les mérite et c’est tout dire. Je m’attache aussi très véritablement à son mari. Il a l’air froid et le coeur chaud, il ressemble en cela à mon cher hôte. Voilà les gens qu’il me faut.25

Le 1er décembre, Jean-Jacques Rousseau adresse à Marc-Michel Rey, la Reine fantasque et le prie de lui en faire parvenir une épreuve.26 Avant de quitter Strasbourg, Jean-Jacques Rousseau fait le point en s’adressant à François-Henri d’Ivernois: Vous ne dou-terez pas, Monsieur, du plaisir avec lequel j’ai reçu vos deux lettres et celles de M. de Luc. On s’attache à ce qu’on aime à proportion des maux qu’il nous coûte. Jugez par là si mon

coeur est toujours au milieu de vous. Je suis arrivé dans cette ville malade et rendu de fatigue. Je m’y repose avec le plaisir qu’on a de se retrouver parmi des humains en sortant du mi-lieu des bêtes féroces. J’ose dire que depuis le commandant de la Province (le maréchal de Contades 1704-1795) jusqu’au dernier bourgeois de Strasbourg tout le monde désirerait de me voir passer ici mes jours: mais telle n’est pas ma vocation. Hors d’état de soutenir la route de Berlin, je prends le parti de passer en Angleterre.27

Jean-Jacques Rousseau n’oublie pas Madame Julie-Anne-Marie Boy de La Tour, avocate dévouée: Je suis arrivé ici il y a près d’un mois rendu de maux et de fati-gue; après un repos suffisant je me dispose à repartir quittant à regret une ville où tout le monde paraît désirer de me retenir. L’impossibilité de soutenir la fatigue du voyage de Berlin me fait tourner vers l’Angleterre avec le projet de me reposer encore quinze jours ou trois semaines à Paris; …28

Le 4 novembre 1765, Jean-Jacques Rousseau écrit à David Hume: La plus digne réponse que je puisse faire à vos offres est de les accepter, et je les accepte. Je partirai dans cinq ou six jours pour aller me jeter entre vos bras. C’est le conseil de Mylord Mareschal mon protecteur, mon ami, mon père; c’est celui de Madame de Verderin dont la bienveillance éclairée me guide autant qu’elle me console; (…) je soupire après une retraite solitaire et libre où je puisse finir mes jours en paix.29

Portrait de Julie-Anne-Marie Boy de La Tour.

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L i t t é r a t u r e

P R E S S E P R E S S S T A M P A

A Madame de Verdelin, Jean-Jacques Rousseau ex-plique le quatre décembre: Le seul séjour qui me convient est celui de l’Angleterre, je le sens. Mais je regrette l’Alsace; il me semble que j’y suis aimé, ce sont de bonnes gens. J’y aurais pu vivre heureux; je pars cependant; mais au moins, Madame, je vous reverrai.30

Le 7 décembre, encore à Strasbourg, Jean- Jacques Rousseau établit déjà son programme de travail à Paris. Il écrit à Pierre Guy: Si le dictionnaire est en train, je passerai mes matinées à en revoir des feuilles ; je suis fâché de ne pouvoir rester jusqu’à la fin de l’impression ; mais cela n’est point possible ; ainsi vous m’obligeriez de ne pas même insister sur ce point.31

Jean-Jacques de Luze exprime sa satisfaction dans une lettre qu’il adresse à Jean-Jacques Rousseau. Il vient de recevoir des nouvelles rassurantes de Jean-Jacques Rousseau. Il écrit à ce dernier: Je vois avec grand plaisir la préférence que vous donnez décidemment à l’Angleterre. Je crois à tous égards que ce pays vous convient mieux que la Prusse. J’ai vu M. Guy et lui ai communiqué votre résolution, vous jugez bien qu’il en est enchanté. Il a un logement chez lui qui vous attend, cependant à tout événement au cas qu’il ne vous convient pas, de concert avec Madame la Maréchale de Luxembourg, qui lui a envoyé plusieurs fois M. de la Roche son valet de chambre, l’on vous a fait préparer un

appartement ailleurs où vous serez plus libre de refuser la porte des importuns et où vous serez plus en liberté, c’est ce qu’il m’a chargé de vous dire.32

Sur le point de quitter Strasbourg, Jean-Jacques Rousseau tient à remercie Monsieur de Villeneuve*: Je me faisais un vrai plaisir, Monsieur, de profiter de votre obligeante invitation moins pour voir la répétition que pour remercier vos dames et vos messieurs de leurs complaisances réitérées. J’en suis empêché par l’embarras des richesses, c’est-à-dire par le soin de faire une malle et d’écrire des lettres d’affaires qui ne peuvent se renvoyer. Excusez-moi de grâce et suppléez à ce que j’aurais voulu dire. L’ouvrage n’y perdra guère et j’y gagnerai beaucoup. (…) Je compte avoir demain le plaisir de vous voir et de vous remercier des honnêtetés dont vous m’avez comblé. Vous avez trop contribué, Monsieur, à me rendre le séjour de Strasbourg agréable pour ne pas avoir part au regret que j’ai de le quitter. Bien des salutations je vous supplie à Madame de Villeneuve, et recevez les miennes de tout mon coeur.33

A Jean-Jacques de Luze, le 16 décembre, Jean-Jacques Rousseau écrit: J’arrive chez Madame Duchesne plein du désir de vous voir de vous embrasser et de concerter avec vous le prompt voyage de Londres s’il y a moyen. Je suis ici dans la plus parfaite sûreté; j’en ai en poche l’assurance la plus précise. Cependant pour éviter d’être accablé je veux y rester le moins qu’il me sera possible et garder le plus parfait incognito s’il se peut. Ainsi ne me décelez, je vous prie, à qui que ce soit. Je voudrais vous aller voir, mais pour ne pas pro-mener mon bonnet dans les rues, je désire que vous puissiez et venir vous-même le plus tôt qu’il se pourra. Je vous embrasse, Monsieur, de tout mon coeur.34

Installé à Paris, Jean-Jacques Rousseau écrit à Ma-dame de Verdelin, le 17 décembres: Je suis ici, Ma-dame, d’hier au soir, mais en tel état que j’ai nécessairement besoin de deux ou trois jours de repos avant de pouvoir sortir. En attendant que je le puisse, faites-moi dire, Madame, de vos nouvelles, je vous en supplie, et en même temps le jour et l’heure où je serai sûr de vous trouver. Ma première et peut-être mon unique sortie, Madame, sera pour vous aller voir. Il n’y a qu’un objet aussi intéressant pour moi qui puisse m’engager à me montrer dans Paris. Si vous pouvez me recevoir, dès après-midi j’espère être en état de me rendre auprès de vous. Je suis logé rue Saint-Jacques, chez la veuve Duchesne.35

Enfin, Jean-Jacques Rousseau, le même jour écrit à Pierre Alexandre DuPeyrou: J’arrive d’hier au soir, mon

David Hume. Historien célèbre, dessiné par C. N. Cochin le fils, gravé par S. C. Miger en 1764.

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Jean-Jacques-Rousseau

Carrefour Médias No 39 • 6/7

aimable hôte et ami. Je suis venu en poste mais avec une bonne chaise et à petites journées. Cependant j’ai failli mourir en route; j’ai été forcé de m’arrêter à Epernay et j’y ai passé une telle nuit que je n’espérais plus revoir le jour. Toutefois me voici à Paris dans un état assez passable. Je n’ai vu personne encore, pas même M. de Luze, mais je lui ai écrit en arrivant. J’ai le plus grand besoin de repos; je sortirai le moins que je pourrai. Je ne veux pas m’exposer derechef aux dîners et aux fatigues de Strasbourg. Je ne sais si M. de Luze est toujours d’humeur de passer à Londres. Pour moi je suis déterminé à partir le plus tôt qu’il me sera possible et tandis qu’il me reste encore des forces, pour arriver enfin en lieu de repos.36

Tenir le compte-rendu du séjour de Jean-Jacques Rousseau à Strasbourg serait malaisé. Tentons de ti-rer l’enseignement de sa correspondance. Le départ de l’Ile de Saint-Pierre a profondément blessé Jean-Jacques Rousseau. Strasbourg lui apparaît comme un lieu d’apaisement, de confiance en ses hôtes. Il se garde de choisir entre Berlin ou l’Angleterre. Conscient de l’épreuve qu’il vient de subir, il vou-drait se plonger dans la correction des feuillets de son «Dictionnaire de musique».

Son corps malade l’incite à se reposer. L’invitation d’assister à la répétition du Devin du Village lui per-met d’admirer des comédiens, de se plonger dans ses créations, de parler de la satisfaction qu’il éprouve jour après jour au contact des habitants. Il garde les bons souvenirs des années en Pays de Neuchâtel; ils seront utiles pour affronter de nouveaux tourments. Il est bien logé, il côtoie des personnalités de milieux les plus divers. Il renouvelle sa confiance à M. Du-Peyrou, possesseur de la plupart de ses manuscrits. Il confie son destin à Madame de Verdelin, persuadée que l’Angleterre sera favorable au Citoyen de Ge-nève. Il accepte de s’y laisser conduire par M. David Hume. Il rassure par ses intermédiaires, sa com-pagne Thérèse Levasseur et sait qu’elle viendra le retrouver lorsqu’il aura trouvé un logis convenable. Au moment de quitter Strasbourg pour Paris, décidé enfin à se rendre en Angleterre, Jean-Jacques Rous-seau pense à l’Alsace, si accueillante et bienfaisante. Mais sa vocation est ailleurs. Cet ailleurs ne serait-il pas une autre manière de comprendre le monde de Rousseau et son ambition? Un ailleurs que chacun doit à son tour découvrir durant le séjour terrestre qui lui est accordé… n

(24) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 313(25) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 314(26) Jean-Jacques Rousseau, CC, XXVIII, p. 1(27) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 4(28) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 15(29) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 16(30) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 18(31) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 21(32) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 22-23(33) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 25(34) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 48(35) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 51(36) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 52

Précisions: Les informations ci-dessus proviennent des notescomplétant les lettres de la Correspondance complète.

* M. de Villeneuve est directeur du théâtre français de Strasbourg depuis 1756. Il le restera vraisemblablement jusqu’en 1781, théâtre étant installé dans l’ancien grenier à avoine du vieux mar-ché aux chevaux (Rossmarkt). Ce théâtre était destiné surtout à distraire les officiers de la garnison et leurs familles. La troupe dis-posait d’un orchestre comprenant quatre violons, deux hautbois, deux violoncelles et un basson. Selon l’usage, les jours de comédie étaient les dimanches, les mardis, les jeudis.

Reçu autographe signé par Jean-Jacques Rousseau à la veuve Duchesne, Paris, 1er janvier 1766.

Théâtre de Strasbourg par M. Robin.

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P O R T R A I T

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Le grand-père de Jean-Luc Vincent fut l’inven-teur du compteur électrique à prépaiement et réalisa de nombreuses autres inventions qu’il

fabriqua et commercialisa. Jean-Luc était plein d’admiration pour cet homme qui travaillait seul dans son atelier. C’est ainsi qu’il s’initia aux soucis pratiques et financiers qu’un inventeur rencontre, d’une part pour protéger son idée et, d’autre part, pour la fabriquer et la diffuser sur le marché.Né à Genève en 1940, Jean-Luc Vincent fit des études d’ingénieur et il obtint un diplôme en phy-sique nucléaire. Il acquit, très jeune, la pratique des critères de brevetabilité et des nombreuses normes assurant la protection des inventions et travailla du-rant 3 ans pour un cabinet de conseil en propriété industrielle.

Promouvoir les inventionsPour parfaire ses connaissances, il travailla respec-tivement dans l’industrie, le design industriel et le développement de projets innovants. A 28 ans, il décida d’exercer une activité indépendante en tra-vaillant pour plusieurs cabinets de conseil en pro-priété industrielle. En contact permanent avec des dépositaires de brevets d’invention, il constate que ceux-ci, après avoir obtenu leur brevet, ont d’im-menses difficultés à promouvoir leurs inventions. En 1968, convaincu que le meilleur moyen de faire connaître une invention consiste à la présenter dans des salons spécialisés, Jean-Luc Vincent crée alors sa société dans le but de représenter les inventeurs et

entreprises innovantes dans les salons d’inventions de Bruxelles, Nuremberg et Londres.Pendant 3 ans, il exposera 420 inventions dans ces manifestations. Il acquiert une solide expérience en matière de promotion d’inventions. Les différents salons auxquels il participe n’apportent cependant pas à ses clients le succès escompté. C’est la raison pour laquelle il décide de créer son propre salon à Genève: le «Salon international des inventions de Genève».La première édition a lieu en 1972. Et son salon de-vient rapidement la plus importante manifestation au monde consacrée exclusivement aux inventions et un marché de licences sans pareil pour les indus-triels, les distributeurs et les financiers, toujours en quête de nouveautés.

Marques de reconnaissanceTrès vite, ce Salon bénéficie des plus hauts patro-nages accordés à une exposition en Suisse : ceux de la Ville de Genève, de l’Etat de Genève et de la Confédération. En 2009, reconnaissance suprême, il obtient le patronage de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).Au fil des années, le Salon se développe grâce à la collaboration de nombreux délégués et correspon-dants étrangers répartis dans 35 pays. Chaque an-née, plus de 700 exposants de 45 pays y exposent 1000 inventions inédites et il accueille 650 journa-listes et plus de 60’000 visiteurs.En 40 ans d’organisation de salons, Jean-Luc Vin-

J’invente, tu inventes, il invente… un verbe qui colle à Jean-Luc VincentHomme de communication, Jean-Luc Vincent est le fondateur et le président du Salon international des inventions de Genève. Membre de l’USAP depuis 1983, il est classé dans la catégorie de ceux qui possède charme, esprit de convivialité et vision sur l’avenir. Portait.

Jean-Luc Vincent.

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cent a reçu de nombreuses marques de reconnais-sance sous forme de prix et récompenses décernés par des organismes et gouvernements. Citons, entre autres, l’OMPI, l’USAP en 1995, la médaille Gaga-rine de Russie ou encore la médaille Marie Curie de Pologne.

A travers le monde entierEn outre, des mandats d’expert lui sont confiés par l’OMPI pour plusieurs mission : au Burkina Faso, au Brésil, en Libye et au Sénégal, où il organise le 1er Salon africain d’inventions. Il assume également des mandats en tant que conseiller pour l’organisation de concours et d’expositions en Italie, en Rouma-

nie, au Canada, en Chine, en Russie en Corée et au Koweït.Il conseille et collabore avec de nombreux gouver-nements, associations d’inventeurs et sociétés spécia-lisées dans la promotion d’inventions. Il aide et as-siste les inventeurs qui ont besoin de renseignements pour la protection et la promotion de leurs inven-tions. Précisons que pour tous les mandats, missions et conseils mentionnés ci-dessus, Jean-Luc Vincent a toujours travaillé bénévolement.Homme de communication, disions-nous au début de ce portrait. Démonstration est faite qu’il possède aussi la vision sur l’avenir. n

Jacques Jeannerat

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La première édition du «Salon international des inventions de Genève». a lieu en 1972. L’événement devient rapidement la plus importante manifestation au monde consacrée exclusivement aux inventions.

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L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

Soyons objectifs: l’ambiance est toujours excellente et les orateurs talentueux lors des Assemblées générale de l’USAP. Mais l’AG 2013 à Nyon restera sans aucun doute dans les annales grâce au brio et à la compétence du syndic de la ville, invité d’honneur de notre Union à cette occasion. Daniel Rossellat, qui est aussi le fondateur de l’illustre Paléo Festival, a brossé devant un auditoire conquis un véritable tableau stratégique de la communication.

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Daniel Rossellat a retracé l’histoire de Paléo, une idée un peu baroque au départ, une aventure de copains, de bénévoles, suivie

d’un long combat pour trouver des partenaires, des sponsors, des appuis et de bonnes volontés à fédérer. «Les banquiers qui ne voulaient pas nous faire confiance et qui prévoyaient notre faillite… ont fait faillite ou ont disparu aujourd’hui. Nous, nous sommes encore là», explique Daniel Rossel-lat. Sa tactique, aussi simple que redoutable, c’est de ne jamais mentir, de parfois se taire – mais pour mieux imposer ensuite sa vérité, et de ne re-culer ni devant l’hostilité, ni devant les obstacles. Aujourd’hui, Paléo est l’un des rares événements culturels à vendre ses milliers de billets en quelques heures. Et son fondateur continue à adorer son

métier, qui lui permet de rencontrer les stars dont la plupart des gens ne font que rêver.Habitué aux mesquineries et aux attaques perfides, Daniel Rossellat n’a pas souffert du tout de son en-trée en politique. Il a été élu et réélu avec des scores extraordinaires et gère sa belle Commune avec au-tant de pragmatisme et de succès que ses happenings musicaux. Lors du repas qui suivit, nombreux furent les membres de l’USAP à questionner encore l’éton-nant magistrat nyonnais, sur qui ni les années, ni la fatigue ne paraissent avoir la moindre prise. Homme d’idées, d’action et de communication, Daniel Rossellat cumule un certain nombre de qua-lités qui en feraient un excellent membre de notre Union. n

V. N.

Assemblée Générale 2013

30 avril 2013

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L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

PHOTOS HOSTETTLER

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L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

Avocat du Diable? Mais non! Slobodan Despot est un personnage fascinant. Né en Voïvodine en 1967, il arrive en Suisse avec sa famille en 1973, fait ses classes au Lycée de l’Abbaye de Saint-Maurice, puis boucle ses études de Lettres à Lausanne avant de se lancer dans une carrière de traducteur, d’écrivain et d’éditeur: ce sera L’Age d’Homme, puis les Editions Xenia – dont la belle devise est «Osez lire ce que nous osons éditer!». Depuis quelques mois, il est porte-parole de la «bête noire» des bien-pensants helvétiques: Oskar Freysinger.

P R E S S E P R E S S S T A M P A

L’étonnant politicien valaisan a bouleversé à lui tout seul le ron-ron de son canton, d’abord comme prof orchestrant la fronde contre la

réforme scolaire pourtant planifiée par les partis au pouvoir, et qui ne put, du coup, ravaler l’instruction publique du Valais au niveau lamentable de certains cantons voisins. Ensuite, il y a eu l’affaire des mina-rets. Slobodan Despot a étudié Oskar Freysinger, l’a compris et a publié, après la victoire de l’Initiative, un ouvrage passionnant chez Favre, «Oskar et les mina-rets». Rien d’étonnant à ce que l’élu UDC – qui a fait une élection impensable au Conseil d’Etat valaisan, presque la majorité absolue! – s’empresse de prendre son ami comme conseiller en communication, dé-

chaînant l’ire de la presse, dont le «Temps» qui se permet de présenter Despot comme «le Serbe», dans un réflexe assez proche du racisme. Slobodan Despot a expliqué aux nombreux membres de l’USAP présents comment fonctionnait sa straté-gie de communication. Dire vrai, créer la confiance. Assécher le marécage quand il y en a un, mais éviter la contre-manipulation, qui se retournerait contre soi. Deux hommes – le politique et le communicateur – qui sont aussi deux écrivains, deux défenseurs de la nature, deux ennemis de la langue de bois et du conformisme, deux hommes libres. n

V. N.

3 décembre 2013

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Bicentenaire: communiquer à long terme«Comment parvenir à communiquer durant dix-sept mois sur le Bicentenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération, et ce sans lasser le public?»: tel était le sujet que devait traiter une jeune femme lors du déjeuner-débat organisé par l’USAP le 16 janvier. Cette dynamique oratrice n’était autre que Stéphanie Auger, coordinatrice générale de GE200.CH, le groupement chargé de concevoir, promouvoir et gérer cette commémoration.

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Autant le dire tout de suite: les membres de l’USAP venus en nombre au Bristol pour cet événement ont été bluffés, comme disent les

jeunes. Avec une bénédiction plus paternaliste que concrète des pouvoirs publics et au fil d’un bud-get presque symbolique de deux ou trois cent mille francs, GE200.CH doit réussir à entretenir la (suppo-sée) flamme patriotique des Genevois durant un an et demi, jusqu’au bouquet final.Ce sont des trésors d’imagination qui ont été déployés, avec une forte dose de subtilité. On est parvenu, à force de persuasion et de débrouillardise, en faisant appel aux bonnes volontés et à l’intelligence civique de toutes les générations, mais aussi d’entreprises, de sociétés et d’institutions diverses, à mettre au point un

vrai programme, soutenu par une communication décalée, mais humoristique, tel ce Vieil-Artilleur en uniforme de sortie, fiché en sentinelle au Port-Noir mais… muni de palmes!L’affaire est désormais entendue: on sera surpris, on sera séduit et on participera aux diverses manifes-tations aux couleurs du Bicentenaire. Il est en outre permis de se réjouir du fait qu’en 2014-2015, il reste des jeunes, Genevois de souche ou non, Suisses de ra-cines ou pas, qui se mobilisent avec humour et bon goût pour que l’histoire de notre petite République, celle de notre pays, soit à la fois revisitée et respectée. Comme on aurait dit dans «Topaze» de Marcel Pa-gnol, «cela vaut bien les palmes». n

V. N.

L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

16 janvier 2014

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11 mars 2014

La voix de l’EtatCn certain Eric Blair, mieux connu sous le nom de George

Orwell, disait: «Dans le monde, une seule catégorie de personnes méritent l’admiration: ceux qui construisent

quelque chose». Le nombreux public de membres de l’USAP ac-couru pour entendre Vincent Lusser, en charge de la promotion des grands projets à l’Etat, n’aura pu que donner raison au grand écrivain britannique. L’exposé fut si intéressant que la rédaction de Carrefour-Médias n’a pu résister à demander un article à l’ora-teur (voir pages 18-19). n

V. N.

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L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

5 avril 2014

Voyage USAP Plongée beaujolaise pour l’USAP Ils étaient nombreux à répondre, en ce frisquet matin d’avril, à l’appel de Carlo Reuland, membre du Comité et œnologue distingué. Le car les attendait pour les emmener à Romanèche-Thorins, visiter le Hameau du vin créé sur ces terres beaujolaises par le célèbre Georges Dubœuf. Sur le thème du train et de la vigne, cette plongée dans l’art de vivre et d’élever le précieux nectar a conquis les troupes de l’USAP, nettement plus somnolentes au retour qu’à l’aller, sans doute en raison de l’heure du lever matinal!

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P R E S S E P R E S S S T A M P A

P R O J E T S U R B A I N S

Quelle communication pour les projets urbains? Au moment où Genève vit une réjouissante période de mutation urbaine, les enjeux de communication sont de taille autour des grands projets..

Qu’il s’agisse des Cherpines, du projet Praille-Acacias-Vernets (PAV), des Communaux d’Ambilly, de CEVA ou d’autres projets ur-

bains et de mobilité, tous impliquent la collabora-tion d’un grand nombre d’acteurs et touchent un large public.

Mais qu’en pense le public? Les citoyens genevois ont largement soutenu les pro-jets soumis aux votations (CEVA en 2009, Les Cher-pines en 2011, densité urbaine et financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF) en février 2014). De même, plus de 20’000 per-sonnes visitant les journées portes-ouvertes CEVA ou les expositions des grands projets en 2013 se sont

exprimées de manière très positive sur ces dévelop-pements.Mais quand il s’agit de passer au concret, des op-positions apparaissent. Rien de surprenant dans ce constat : à Genève comme partout, le phéno-mène «NIMBY – not in my back yard» s’applique: construire des logements et développer les trans-ports, «oui, mais pas chez moi». Dès lors, l’accompagnement au changement est essentiel: cette communication doit notamment ré-pondre à trois défis.

Quel mode de communication ?La nouvelle Constitution la République et canton de Genève précise que l’activité publique « s’exerce

Le projet Praille-Acacias-Vernets.PI

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de manière transparente » (Art. 9, 3) et que « l’Etat informe largement, consulte régulièrement et met en place des cadres de concertation» (Art. 11, 1).Consultation, concertation, transparence – ces termes placent clairement la communication des grands projets dans une perspective de relations pu-bliques et non de «vente» et de marketing de projets. D’importants progrès ont ainsi été accomplis ces dernières années pour mettre en place des processus de concertation impliquant l’Etat, les communes, la société civile et les habitants. Entre tables-rondes et séances d’informations publiques se noue un dialo-gue permettant d’intégrer dès le début les contribu-tions des divers acteurs et de favoriser des solutions communes.Cette communication de dialogue doit inclure tous les échelons – du niveau politique au chef de projet. Elle concerne les projets, mais aussi la manière de faire des services publics. Ainsi, le Conseil d’Etat genevois a décidé en 2013 de simplifier la procédure de délivrance des autorisa-tions de construire en procédure accélérée (APA). La nouvelle procédure doit garantir, dans 80% des cas, une réponse dans un délai de 30 jours, au lieu de 4 à 6 mois précédemment. Le dialogue a donc abouti à une réforme de fond!

Temps longs, temps courts…Les urbanistes et les historiens vous le diront, plani-fier et construire un nouveau quartier a toujours pris du temps… Or, la population est impatiente de voir les logements se réaliser!La communication des projets urbains doit pouvoir concilier ces temps longs avec le besoin de l’immé-diat qui marque notre époque. Ce n’est pas chose facile. Certains projets ont peut-être suscité des at-tentes irréalistes en présentant des images de syn-thèses du futur au moment où le travail des urba-nistes ne faisait que commencer.

Une des solutions consiste à adopter une posture plus modeste: maintenir la communication au niveau concret de l’avancée des projets, utiliser des croquis plutôt que des images 3D, mais surtout créer une relation de confiance avec les gens par des contacts lors d’expositions ou de séances d’information.

Acteurs multiples – projets complexesRares sont les projets qui n’impliquent pas une mul-tiplicité d’acteurs. CEVA et les projets urbains qui se réalisent autour de la ligne ferroviaire en construc-tion en sont un excellent exemple: autorités pu-bliques communales, cantonales et fédérales, suisses et françaises, ou transporteurs collaborent tous à la réalisation des projets : transports, espaces publics, logement, culture, activités etc.Une communication individuelle des acteurs, cha-cun avec sa stratégie et sa charte graphique, ne suf-fit donc pas. Elle risque même de transmettre une image fragmentée d’un projet qui ne fait sens que dans sa globalité.La réponse à ce défi a consisté à offrir au public un univers visuel et un portail d’information uniques, donnant une vue d’ensemble des projets en cours. Sur un fond noir qui contraste avec les couleurs bariolées des chantiers, CEVA PLUS invite à dé-couvrir les projets dans leur ensemble, grâce à de grandes images et des émoticons thématiques (www.cevaplus.info).Trois défis, trois exemples qui reflètent chacun la re-cherche d’une relation de qualité avec le public. Ce n’est qu’un début, mais le ton est donné: que chacun participe au dialogue! n

Vincent LusserPromotion des grands projets

Département de l’aménagement, du logement et de l’énergie (DALE)

République et canton de Genève

CEVA PLUS – un univers unique pour présenter tous les projets autour de CEVA.

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