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CendrillonRudolf Noureev
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nPBallet en trois actesD'après Charles PerraultMusique : Serguei ProkofievAdaptation, chorégraphie et mise en scène : Rudolf Noureev
Le célèbre conte de Charles Perrault, mis en musique par Sergueï Prokofiev, est transposé dans un décor de cinéma où se succèdent les références aux héros du 7e art américain. Rudolf Noureev propulse sa Cendrillon sous les sunlights hollywoodiens. Avec un producteur pour fée marraine et un acteur vedette comme prince charmant, elle échappe à son destin misérable et voit ses rêves s’accomplir. Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle du chorégraphe, jeune Tatar devenu star internationale. Avec ce « ballet-métaphore », la Compagnie rend hommage à Rudolf Noureev qui fut son directeur.
Présenté par Aurélie DupontDirectrice de la Danse de l’Opéra national de Paris
Décors : Petrika IonescoCostumes : Hanae MoriLumières : Guido Levi
Cendrillon : Valentine Colasante, Danseuse ÉtoileL’Acteur-vedette : Karl Paquette, Danseur ÉtoileLes Deux Sœurs : Dorothée Gilbert, Danseuse ÉtoileLudmila Pagliero, Danseuse ÉtoileLa Mère : Aurélien Houette, SujetLe Producteur : Alessio Carbone, Premier DanseurLe Professeur de danse : Paul Marque, Premier Danseurles Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris
Direction musicale : Vello PähnOrchestre Pasdeloup
2h30 plus 2 entractesRéalisation : Isabelle Julien
LE BALLET
Lorsque le 25 octobre 1986, Rudolf Noureev crée Cendrillon
sur la scène du Palais Garnier, l’œuvre est sans précédent
à l’Opéra de Paris. À l’inverse du grand répertoire classique
que le chorégraphe s’était fait un devoir de ressusciter et
d’enrichir, l’histoire de la jeune orpheline est neuve au
Palais Garnier. Rudolf Noureev s’appuie sur la partition de
Sergueï Prokofi ev, célèbre en Russie depuis 1945, en épouse
le découpage et les intentions, mais propose une lecture
inédite du conte de Charles Perrault. Avec la complicité
du décorateur Petrika Ionesco, il transpose le récit dans
l’univers hollywoodien des années 1930 : découverte par un
producteur de cinéma, Cendrillon fait ses débuts à l’écran
et conquiert au passage le cœur de l’acteur-vedette, qui
la sauve des bas-fonds et la propulse en haut de l’affi che.
A star is born… Une ascension fulgurante à l’américaine,
qui pourrait être aussi une « mise en abyme » de l’histoire
personnelle d’autres artistes - à commencer par Noureev
lui-même - ayant eu peu ou prou un parcours analogue à
cette cendrillon moderne. Noureev signe là un formidable
hommage au pouvoir de transfi guration du cinéma et du
spectacle.
LE SCÉNARIO
Confi née à la maison, où le père alcoolique a depuis
longtemps baissé les bras devant sa femme tyrannique,
Cendrillon se réfugie dans ses rêves : dans sa tête défi lent
des images où Charlot côtoie King Kong.
Ses deux demi-sœurs, poussées par une mère ambitieuse, ne
ratent pas une audition dans l’espoir de décrocher quelque
rôle dans un fi lm. Un producteur, toujours à l’aff ût de talents
nouveaux, jouera les fées-marraines en découvrant la jeune
fi lle et en l’emmenant dans sa somptueuse limousine /
citrouille, sur les lieux du tournage. Elle y fera des débuts
plus que prometteurs, au point de séduire l’acteur-vedette.
Idylle ! Bientôt troublée par les inquiétudes de la belle :
l’horloge inexorable du temps semble lui rappeler que tout
cela est trop beau et ne peut durer. De peur d’avoir trop à
souff rir par la suite, elle préfère s’enfuir. Très épris, notre
acteur-vedette remuera ciel et terre pour la retrouver, grâce
à la ballerine oubliée sur le plateau.
« Dans cette version, la mécanique de l’histoire n’a pas changé.
On y retrouve les deux soeurs ridicules et diaboliques, la terrible
marâtre, le père tiraillé entre sa nouvelle femme et cette jeune
fi lle – Cendrillon – sa fi lle, dont il sait bien qu’elle est maltraitée
et doit, pour survivre, se réfugier dans le rêve d’une vie qui lui
est interdite. Tout le drame de Cendrillon, c’est la marche du
temps, la peur de voir son rêve s’écrouler, son bonheur fuir avec
sa jeunesse. C’est pour cela qu’elle se sauve au moment où
l’amour la transfi gure. Moi-même, je conçois la vie éternelle
comme un luxe suprême !... »
Rudolf Noureev - octobre 1986
Distribution Cinéma
www.fraprod.com
Avec le soutien du Avec le soutien de la
Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra
national de Paris
En partenariat avec En association avecUne coproduction