centres aquatiques magazine

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GLOBAL PISCINE réalisation Saint-Priest : le centre nautique Pierre Mendes- France un an après sa rénovation fiche technique Villeurbanne : une réhabilitation raisonnée pour le centre nautique Etienne Gagnaire sPECIAL le magazine de référence pour la création, la gestion & l’entretien des espaces aquatiques ludiques & sportifs ISNN 1623-2232 #29 NOVEMBRE 2014

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#29 - Novembre 2014

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Page 1: Centres Aquatiques Magazine

GLOBALPISCINE

réalisation

Saint-Priest : le centre nautique Pierre Mendes-France un an après sa rénovation

fiche technique

Villeurbanne : une réhabilitation raisonnée pour le centre nautique Etienne Gagnaire

sPECIAL

le magazine de référence pour la création, la gestion & l’entretien des espaces aquatiques ludiques & sportifs

ISN

N 1

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#29 NOVEMBRE 2014

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p.04 actualités

p.06 piscine global Piscine global : 18 000 visiteurs internationaux attendus pour cette édition 2014

p.08 Waterform : « La dynamique de ce salon est en total adéquation avec notre développement »

p.10 événement Agen a reçu le 13ème colloque de Piscine de Demainp.11 Journées techniques au stade nautique de Pessac

p.12 innovation Un BIM d’or pour Coste Architecture et son projet de

centre aquatique de Saint-Nazaire

p.14 portrait Alain Cusin : Un retour aux sources

pour un projet dynamique

p.16 équipement Un système innovant pour un toit entièrement découvrable

p.18 HSB choisit le drone pour mettre en avant ses produitsp.28 Traitement d’eau : ils ont opté pour une filtration au

sable de verre

p.20 réalisation Saint-Priest : le centre nautique Pierre Mendès-France, un an après sa rénovation

p.24 fiche technique Villeurbanne : une réhabilitation raisonnée pour le

centre nautique Etienne Gagnaire

sommaire

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e Welcome to Lyon ! En ce mois de novembre, la France et la ville de Lyon sont propulsées sur le devant de la scène internationale du marché de la piscine et du spa. Devenant le théâtre d’un des salons biennaux les plus pointus en la matière qui a d’ailleurs, pour cette nouvelle édition, été rebaptisée “Piscine Global”. Une nouvelle appellation témoignant une volonté de fédérer la filière mais aussi une profonde ambition de faire tomber les frontières et de s’ouvrir au monde. Cette dimension internationale se traduit notamment par la présence d’exposants et de visiteurs étrangers, offrant l’opportunité à chacun de bénéficier du meilleur du savoir-faire de la filière et des dernières innovations arrivées sur le marché dans un seul et même lieu… La ville de Lyon qui réaffirmera, elle aussi, sa dimension internationale à cette occasion.

Revue éditée par la Société Kreaten, SARL d’édition de presse

au capital de 8 000 euros.

Dépôt légal à parution. Commission paritaire : 1118T 80371

ISSN : 2263-7990

Rédaction - abonnements - publicité : Kreaten

3, chemin du Jubin - 69570 Dardilly Tél. : 04 37 46 05 89 Fax : 04 72 53 07 12

E-mail : [email protected]

directeur de la publication : Érick Roizard

Directeur de rédaction :

Louis Roizard

Rédaction : LUDOVIC COLAS & marion negro

Infographie : AMANDINE TRAMBOUZE & Emma Croville

Publicité : Tél. : 04 37 46 04 92

Impression :

Imprimerie CHIRAT 744, rue Sainte-Colombe

42540 Saint-Just-la-Pendue

supplément de terrains de sports magazine #104, ne peut être vendu

séparÉment.

En aucun cas le magazine Terrains de Sports ne pourrait être tenu pour responsable de toute omission d’une donnée ou d’une information si intéressante qu’elle puisse être pour l’utilisateur ainsi que de toute erreur ou lacune dans l’indication de tel produit ou telle firme. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans la présente publication, faite sans autorisation de l’éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 11 mars 1957 - articles 40 et 41 et Code pénal en son article 425).

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LE CENTRE AQUATIQUE DU FAOUËT (56) INAUGURÉ APRÈS UN ÉTÉ FAVORABLEOuvert au public depuis le 7 juillet dernier, le centre aquatique communautaire Kan an Dour ou “le chant de l’eau” en breton, n’a été officiellement inauguré que le 4 octobre dernier en présence des élus de Roi Morvan Communauté (RMCom). Sur une surface totale de 1 116 m2, cet équipement comprend un bassin sportif de 25 m, un bassin ludique avec un toboggan et un espace bien-être. Coût total : 6,6 millions d’euros. « Nous avons réalisé ici le plus gros investissement dans l’histoire de la communauté de communes », a souligné Michel Morvant, président de RMCom. Et à la grande satisfaction, le centre aquatique a enregistré 11 000 entrées depuis son ouverture.

DÉMARRAGE DES TRAVAUX DU FUTUR CENTRE AQUATIQUE DU RAQUET (59)Les travaux du centre aquatique de la communauté d’agglomération du Douaisis, qui doit ouvrir en 2016, débutent. Le projet de la communauté d’agglomération du Douaisis intègre 1 820 m² de bassins intérieurs et extérieurs ouverts toute l’année. C’est plus de trois fois la superficie de la piscine des Glacis de Douai. L’équipement s’articulera autour d’un bassin sportif de 25 m, un bassin d’apprentissage de 230 m², des gradins de 900 places, du pentagliss à trois pistes mais aussi d’un espace bien-être doté d’un bassin de 130 m², d’un espace de repos avec solarium et tisanerie, de saunas, hammams, bains froids et marbre chaud. Un sauna sera également installé à l’extérieur. Enfin, un chemin de promenade de 180 m² parcoure le site. Le projet, dont le coût prévisionnel s’élève à 40 millions d’euros, a été confié au cabinet d’architecture allemand Auer et Weber.

OBJECTIF 100 000 ENTRÉES POUR LE CENTRE AQUATIQUE DE MAZAMET Tandis que l’ouverture est prévue pour début 2015, la construction du centre aquatique intercommunal de l’agglomération de Castres – Mazamet se poursuit sur le site de l’ancienne piscine de la Lauze. Sur une surface de 2 047 m2, l’équipement comprend un bassin sportif de 25 m, de 1,40 à 3 m de profondeur, un bassin d’apprentissage de 150 m2, des gradins d’une capacité de 100 places et un espace bien-être avec sauna et hammam. À l’extérieur, seront aménagées des plages et une aire de jeux d’eaux hors bassin. Avec une FMI de 500 personnes, l’objectif est de doubler la fréquentation de l’ancienne piscine en atteignant 100 000 entrées par an. Ce projet intercommunal, d’un budget de 9,2 millions d’euros HT, est financé à hauteur de 39 % par la ville de Mazamet, 39 % par la communauté d’agglomération, 8 % par l’État (CNDS), 8 % par le Conseil régional, 6 % par le Conseil général.

AGENDA

Piscine Global / Aqualie→ du 18 au 21 novembre 2014→ Eurexpo - Lyon (69)www.piscine-expo.comh Retrouvez-nous sur notre stand

n° 6E53

Salon des Maires et des Collectivités→ les 25, 26 et 27 novembre 2014→ Porte de Versailles de Pariswww.salondesmaires.comh Retrouvez-nous sur notre stand

n°F11 pavillon 5-1

2es Rencontres internationales des infrastructures sportives et de la piscine publique → Les 8, 9 et 10 décembre 2014→ Hôtel Plaza - Bruxelles

PARIS OFFRE SIX MOIS D’ABONNEMENT GRATUIT À SES USAGERSLa ville de Paris prolonge, à titre gracieux, de six mois la durée des abonnements aux piscines.À ce jour, 16 % des équipements sportifs de la ville de Paris, soit 47 sur les 287 au total, sont paralysés, le dimanche, depuis plusieurs mois, par une grève du personnel. Ce mouvement social perturbe la pratique sportive des usagers. Afin de compenser ces fermetures intempestives, la ville de Paris a décidé de prolonger les abonnements en cours de validité.

NICE : 3 HEURES D’ACTIVITÉS EN PLUS DANS LES PISCINESTrois heures d’activités supplémentaires sont proposées dans les piscines municipales niçoises. Depuis le 8 septembre, suite à une décision de la municipalité, les horaires d’ouverture des huit piscines niçoises ont été élargis et de nouvelles activités ont ainsi été mises en place : bébés-nageurs à la piscine Saint-Roch, le samedi de 8 à 9 h, aqua-jogging à la piscine Saint-François, le mercredi de 11 à 12 h, aqua-zumba à la piscine Comte de Falicon, le samedi de 12h15 à 13h, à la piscine de l’Ariane, le jeudi de 18 à 19h, le dimanche de 8 à 9h et de 11h15 à 12 h. Objectif : faciliter la pratique du sport et répondre aux attentes des usagers.

LE BODY-PALM, LA NOUVELLE ACTIVITÉ À DÉCOUVRIR À AQUOISIALe 5 septembre dernier, au complexe aquatique de la région de Guise, Aquoisia, a été organisée une soirée de lancement de l’activité Body-palm. L’équipe Récréa en gestion de l’équipement propose désormais quatre cours hebdomadaires de 45 minutes et les places sont limitées. Développée par Récréa, cette nouvelle activité se pratique sur une musique rythmée par séance de 45 minutes. Un cours s’articule en deux séquences : “aquapalming” et “aquajogging”. La première consiste à travailler à l’horizontale avec des mini-palmes en effectuant des mouvements de nage ventraux, dorsaux, costaux, et des ondulations. Et la seconde à travailler à la verticale en réalisant, avec une ceinture de flottaison et des gants palmés, des mouvements de marche, de ciseaux, de coups de pieds, de course et des exercices de bras. Pour profiter pleinement des bénéfices de l’eau, les pratiquants ne doivent pas avoir pied, il est donc impératif de savoir nager. L’activité permet de brûler entre 400 et 900 calories. Prochainement, la championne de natation Coralie Balmy, égérie du Body-Palm, se prêtera à une démonstration.

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CIVRAY (86) : UNE OUVERTURE REPOUSSÉE SUITE À UN INCIDENT TECHNIQUELe centre aquatique de la communauté de communes du Civraisien, baptisé “Odä” en référence à une princesse nordique et à une légende viking locale, devait ouvrir ses portes au public samedi 11 octobre. Malheureusement, un incident est survenu quelques jours avant. Le local technique situé en sous-sol a été inondé par l’eau des bassins intérieur et extérieur endommageant le système électrique. « En arrivant à la piscine, j’ai constaté que le compteur électrique général avait disjoncté. J’ai cherché à le réenclencher. Impossible. Un technicien de la société Lumelec s’est déplacé pour constater à son tour que le courant ne revenait pas. C’est en allant au local technique qu’on s’est rendu compte que de l’eau arrivait au rez-de-chaussée… Les pompiers de Civray et de Gencay sont intervenus toute la nuit pour évacuer l’eau à l’aide d’une motopompe et la reverser dans la Charente à côté », rapporte Christophe Quéraux, responsable du projet piscine à la communauté de communes du Civraisien, dans un article du 6 octobre de La nouvelle République. Une vanne électrique bloquée ou un défaut d’étanchéité ? Des expertises sont actuellement en cours afin de déterminer la cause et désigner un responsable qui devra prendre en charge les travaux. Christophe Quéraux regrette cette ouverture avortée : « L’ouverture a été finalement reportée au 22 novembre. Ça met vraiment un coup au moral car tout le monde l’attendait. On avait communiqué sur Facebook pour toucher les jeunes, 8 000 flyers ont été distribués… J’avais hâte que ça ouvre pour la population, qu’elle puisse prendre possession de son équipement. ».

LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES N’A ÉPARGNÉ AUCUN ÉQUIPEMENT D’après un sondage que nous avons réalisé au cours du mois d’octobre, aucun équipement n’a échappé à la réforme des rythmes scolaires. Pour la majorité des gestionnaires de centres aquatiques, soit 56 %, cette réforme a modifié de manière significative les plannings d’activités des équipements. Et elle a poussé 44 % d’entre eux à procéder à quelques ajustements.

LA MAISON DE LA PISCINE – OCEDIS

Recherche Technico commercial pour les Dpts : Paris & RP + 60 + 80 + 62 + 59- Collectivités + Indépendant pisciniers - Campings -- Gérer et développer le portefeuille clients existants (CA - Mix produits - Marge)- Conquérir de nouveaux clients par vos actions de prospections- Assurer une veille concurrentielle qui vous permettra d’analyser le marché et de

remonter les informations à la Direction.Nous cherchons un collaborateur expérimentés voire débutant à potentiel, autonome, ayant le sens du service. Votre rigueur et vos capacités à convaincre vos interlocuteurs seront des éléments clés de votre réussite.Nous vous apporterons une intégration progressive sur notre métier avec une formation sur les traitements de l’eau et les systèmes d’analyse et d’injection.Une perspective de réelles responsabilités avec un parcours professionnel riche et évolutif. Votre forte capacité de travail vous permettra de vous épanouir.La rémunération sera d’un fixe + prime + véhicule + téléphoneDisponible au plus tôt.Contact : [email protected] Tél. : 06.73.12.07.72

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POUR CETTE ÉDITION 2014, LE SALON A ÉTÉ REBAPTISÉ “PISCINE GLOBAL”. EN QUOI CE NOUVEAU NOM TRADUIT-IL UNE NOUVELLE APPROCHE ?C’est à la fois un constat et une approche. Aqualie s’est positionné, au fil du temps, comme un événement mondial majeur sur le marché de la piscine. En ce sens, une proposition “globale” regroupant les piscines commerciales et les amé-nagements autour de la piscine semble plus conforme à la réalité. La deuxième raison, c’est que 52 % des exposants et 35 % des visiteurs viennent de l’étran-ger. Ainsi, l’appellation “Piscine Global” traduit bien cette notion d’événement

de référence international qui réuni l’en-semble de la filière piscine et spa.

POUVEZ-VOUS RAPPELER À QUI S’ADRESSE CE SALON ET QUELLE EST SA VOCATION ?C’est un salon de référence, d’une tren-taine d’années, fortement ancré sur le marché et dans le secteur de la piscine. Il regroupe, sur un seul et même événe-ment, des fabricants pour la construction, la rénovation, l’entretien des piscines privées et collectives, des distributeurs, des installateurs, des gestionnaires de piscine, des architectes, des paysagistes, des architectes-paysagistes, quelques techniciens, des professionnels du BTP et des régies immobilières.

POURQUOI AVOIR CONSERVÉ L’ESPACE AQUALIE, ENTIÈRE-MENT DÉDIÉ À LA PISCINE COL-LECTIVE ?Aqualie a contribué à pérenniser cet évé-nement. Sur les 250 exposants recensés, des fournisseurs en capacité d’offrir des produits et services pour les piscines col-lectives, 80 sont rassemblés sur le sec-teur Aqualie tandis que les autres sont

Du 18 au 21 novembre, la capitale des Gaules, Lyon, accueille Piscine Global. Un nouveau nom mais aussi une nouvelle formule pour l’édition 2014 de ce salon dédié à la piscine et au spa. Entretien avec Noémi Petit, directrice du salon.

PISCINE GLOBAL : 18 000 VISITEURS INTERNATIONAUX ATTENDUS POUR CETTE ÉDITION 2014

« L’appellation “Piscine Global” traduit bien cette notion d’événement de référence international. »

Adjoint aux sports, directeur ou technicien de piscine pourront découvrir l’espace Aqualie, entièrement réservée à la piscine publique et assister aux “Journées des collectivités”.

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EN CHIFFRE

• Près de 600 exposants

• Plus de 1000 marques

• 52 % des exposants et 35 % des visiteurs viennent de l’étranger

• 18 000 visiteurs de 90 pays sur l’édition 2012, dont 70 % ont confirmé leur présence sur l’édition 2014

disséminés sur le salon. Nous avons défini un parcours "expert" définissant les étapes essentielles.

QUELLES SONT LES NOUVEAUTÉS ?Parmi les nouveautés de cette édition 2014, sont proposés les “Speed meetings”. Les collectivités qui ont un projet d’équipe-ment aquatique rencontrent, selon leurs propres souhaits, des fournisseurs en face à face. Déjà 200 donneurs d’ordre ont ex-primé leurs souhaits de rendez-vous sur des thématiques définies au préalable. Le format du traditionnel congrès organi-sé pour les collectivités a été repensé pour devenir un forum gratuit. Des conférences, des formations et des visites leur seront proposées sur deux jours et sur deux thé-matiques : “sport et santé” et “Apprendre à nager”. Ces journées s’articulent toujours autour des problématiques de gestion d’un équipement. Optimiser et rentabiliser une piscine est un éternel sujet et tous les deux ans, avec l’évolution constante du secteur, de nouvelles réponses sont apportées. Les perspectives de carrière pour le person-nel des piscines publiques, l’hygiène et l’apprentissage de la natation seront ainsi abordés. La réhabilitation est également un sujet récurrent. C’est un moment compli-qué dans la vie d’une piscine. Les travaux peuvent durer entre six mois et un an et il y a un vrai travail à effectuer, en amont de la réouverture. Ces journées sont soutenues par la FFN qui veut communiquer un mes-sage : un centre aquatique, c’est d’abord un lieu dédié à la natation.

ET QUELS SERONT LES TEMPS FORTS ?Piscine Global mettra à l’honneur les in-novations “Top 100” et “Pool Eco attitude” présentées sur l’espace “Nouveautés”, lors de la soirée de remise des trophées, le 18 novembre. Pour sa seconde édition, le concours “Pool Vision” récompensera les projets de piscine les plus remarquables à travers le monde. Et cette année, une pis-cine publique en Turquie fait partie de la sélection. Les trophées seront remis aux

architectes qui ont conçu les piscines lau-réates, le 19 novembre, dans les locaux de GL events. Des animations et des démons-trations des dernières innovations seront proposées dans l’espace « Piscine Water Tests ». La “Showroom Academy” et son concours pour distinguer le plus bel espace de vente sont une initiative inédite pour soutenir le marché de la piscine et rappe-ler l’importance de mettre en valeur son showroom. Un nouvel espace, le “Living Pool”, a été entièrement dédié à l’amé-nagement “outdoor”. Les revêtements, les équipements, le mobilier qui viennent habiller les abords d’une piscine. Enfin, le 20 novembre, le salon sera ouvert en nocturne jusqu’à 21 heure et une soirée Beaujolais sera proposée aux visiteurs. Des ambiances différentes (musiques, spec-tacles…) animeront également les stands d’une dizaine d’entreprises exposantes qui profitent de cette occasion pour fêter un anniversaire.

QUELLES SONT VOS ATTENTES ?C’est un rendez-vous incontournable dans la mesure où le marché de la piscine doit être soutenu au niveau des collectivités.Avec 600 exposants au total, nous nous efforçons de proposer un événement de qualité très complet. Mais aussi d’accueillir comme il se doit les visiteurs venus de 90 pays. Notre seul souhait est, bien entendu, de donner entière satisfaction à nos expo-sants et à nos visiteurs. X

Aqualie 80 exposants spécialisés sur le marché de la piscine publique, des centres aqua-tiques et espaces bien-être.

“Top 100” près de 70 nouveautés seront présen-tées sur cet espace d’exposition dédié aux innovations techniques.

“Pool Eco Attitude” un espace consacré aux technologies innovantes orientées “développement durable”.> Cérémonie de remise des trophées du concours des nouveautés, le 18 no-vembre, à Eurexpo.

“Pool Vision” un concours récompensant les archi-tectes ayant réalisé les plus belles pis-cines à travers le monde.

“Showroom Academy” optimiser l’aménagement d’un espace de vente pour développer les ventes. > Cérémonie de remise des trophées Pool Vision et du prix Showroom Academy, le 19 novembre, dans les lo-caux de GL events, Pavillon 8 - Lyon 2.

“Piscine Water tests” un bassin réservé aux démonstrations de produits en situation réelle.

“Living pool” 100 m2 d’espace paysagé, conçu par le maître-jardinier Paysalia 2013, Luc Echilley, pour l’aménagement outdoor.

Les journées des collectivités Pour cette édition 2014, Piscine Global a développé un nouveau format pour ses « journées des collectivités ». Le congrès a laissé place à un forum gratuit et des visites techniques, à destination des ad-joints aux sports, directeurs de piscines et techniciens, organisé sur deux jour-nées et sur deux thématiques : “Sport et santé” et “apprentissage de la natation”. > Programme complet sur www.piscine-expo.com

La piscine de Kusadasi en Turquie a été sélectionné lors de la dernière édition de Piscine Middle East, à Abu-Dhabi pour concourir au trophée “Pool vision” de Piscine Global.

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EN QUOI EST-IL IMPORTANT POUR WATERFORM D’ÊTRE PRÉSENT SUR CE SALON ?Nous développons notre expertise du fitness aquatique depuis maintenant 24 ans à la fois en France et à l’interna-tional. Aujourd’hui, avec plus de 1 500 centres équipés, plus de 8 000 profes-sionnels formés Waterform, il est pri-mordial d’être présent sur le plus grand et le plus important rendez-vous inter-national du secteur. La dynamique de ce salon est en total adéquation avec notre développement. Nous rencontrons des interlocuteurs français mais aussi espagnols, anglais, belges… ce qui, pour nous, représente un réel atout.

QUELS PRODUITS ET SERVICES SOUHAITEZ-VOUS EN PARTICU-LIER, METTRE EN AVANT À CETTE OCCASION ?Durant cet événement, les visiteurs pourront rencontrer nos consultants aquasports pour une présentation du concept "sport santé famille" Waterform, des solutions développées et répondre à leurs différentes interrogations sur le développement des aquasports dans leurs équipements (organisation, in-frastructure, planning d’activités, équi-pements, formations des équipes, etc.). Quelques nouveautés à découvrir sur notre stand : l’“Aquacircuit” en version “Sculpt” ou “Athletic”, le pack Aquatic fitness-sport Waterform ou encore le trampo-step.

QUELLES SONT LES NOUVEAUTÉS PRÉSENTÉES AU CONCOURS ?Le pack "Aquatic fitness-sport" Waterform®, un pack d’accessoires qui

a été imaginé par notre équipe pour rendre l’entraînement aquatique com-plet, ludique et évolutif en associant deux modes : “Power” pour se muscler et sculpter son corps et “Boxing” pour développer son endurance et se défou-ler. Les professionnels disposent en plus de formations spécifiques et le grand pu-blic d’un book aquasports entraînement personnel.

SELON VOUS, POURQUOI CETTE NOUVEAUTÉ A ÉTÉ SÉLECTION-NÉE PARMI LES TOP 100 ?Étude, test, design et fabrication, tout est 100 % “made in France”. Ces produits, conçus en matières recyclables, per-mettent d’exploiter pleinement la résis-tance de l’eau, de favoriser la durabilité et une totale efficacité des exercices. Enfin, ils empruntent des formes originales et spécifiques pour plonger les utilisateurs dans l’activité et leur faire vivre une nouvelle expérience.

ET QUELLES SONT VOS CHANCES DE REMPORTER LE TROPHÉE DE L’INNOVATION ?Comme tous les participants, nous avons tous une chance de remporter le trophée de l’innovation dans notre catégorie du fitness aquatique. Maintenant, nous pen-sons avoir des atouts non négligeables car nous sommes les premiers utilisa-teurs de ce pack et les avantages doivent être multiples avant tout développement.

QUELLES RETOMBÉES EN ESPÉ-REZ-VOUS ? L’entretien de notre position de leader dans les aquasports.X

N° DE STAND : 6 E 96

La société montbéliarde Waterform commercialise des formations et des équipements à destination des centres aquatiques. Elle dispose ainsi d’un département négoce et du centre pilote de Montbéliard, où sont testés, au préalable, par quelques 2 000 adhérents, les concepts innovants, mis au point par la cellule “Recherche & Développement”. Les dernières nouveautés et autres produits phares seront exposés sur Piscine Gobal, dans l’espace Top 100, réservé aux innovations. Jean-Stéphane Vuillemenot, responsable marketing chez Waterform revient sur l’importance d’être présent sur cet événement.

« LA DYNAMIQUE DE CE SALON EST EN TOTAL ADÉQUATION AVEC NOTRE DÉVELOPPEMENT »

Un pack d’accessoires imaginé pour rendre l’entraînement aquatique complet, ludique et évolutif en associant deux modes : “Power” pour se muscler et sculpter son corps et “Boxing” pour développer son endurance et se défouler.

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AGEN A REÇU LE 13ÈME COLLOQUE DE PISCINE DE DEMAIN

omme à chaque colloque, l’as-sistance était composée majo-ritairement de collectivités mais également d’architectes, de bu-

reau d’études ou encore d’installateurs.

INTERVENTIONS, VISITE ET SÉANCES PRATIQUESLes interventions des professionnels ont eu lieu tout au long de la matinée dans un amphithéâtre situé à proximité de la piscine. Après un mot de bienvenue,

différents sujets ont été abordés comme le travail architectural dans le cadre d’une réhabilitation de piscine, présenté par le ca-binet d’architecture Atelier PO & PO. Puis d’autres ont suivi : la conception tech-nique, les différents modes de construc-tion et de marché, la gestion de l’air des bassins, l’isolation, le projet d’animation dans le projet d’établissement, les outils de l’animation, le contrôle d’accès, la sécu-rité des bassins, la prévention, les bassins inox, le traitement des eaux physiques et

chimiques ou encore le traitement des chloramines. De plus, les participants ont pu échanger avec les partenaires expo-sants sur les thèmes de la journée.Par ailleurs, l’après-midi a été consacrée à la visite de la piscine, réhabilitée récem-ment par le cabinet d’architecture Atelier PO & PO. De même, une séance d’Aqua-training a été mise en place pour présenter ce concept novateur. X

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Le 23 octobre 2014, l’associations Piscine de Demain avait choisi la piscine Aquasud d’Agen (47) pour son 13ème colloque. Environ 120 personnes avaient fait le déplacement pour participer à cette journée placée sur le thème de la réhabilitation et de l’animation des piscines publiques.

A l’ordre du jour : réhabilitation de la piscine Aquasud entre exposés techniques et visite guidée.

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DES SOLUTIONS TECHNIQUES ET DU BON VIN

Après l’effort, le réconfort pour les 90 participants des journées techniques au stade nautique de Pessac qui a ouvert ses portes en 1992.

aîtres d’ouvrages, assistants à maîtrise d’ouvrage, architectes, bureaux d’études, installateurs. Plus de 90 personnes ont assis-

té aux journées techniques organisées les 14 et 15 octobre dernier, au stade nautique de Pessac, par GrDF, Ecoenergie, Gaches Chimie et Regaz, avec la participation ac-tive de la Société d’Économie Mixte Agir.Au cours de ces deux jours, les partici-pants ont pu bénéficier d’un retour d’ex-périence détaillé, chiffres à l’appui, de

Jean-Loup Douet, directeur de la piscine et président de la Sem Agir, au sujet des so-lutions techniques à hautes performances énergétiques présentes sur ce site depuis plusieurs années : le système de déshumi-dification thermodynamique à absorption Ecoenergie pour le traitement de l’air et le média filtrant en verre recyclé GAROfiltre pour le traitement de l’eau. Du hall bassins aux locaux techniques, ils se sont ensuite laissés guider pour une visite complète du site et ont volontiers partagé un moment

d’échanges autour d’un buffet aux abords des bassins extérieurs. Enfin, ces journées ont été l’occasion pour les participants de joindre l’utile à l’agréable puisqu’ils ont été conviés à visiter deux châteaux de renom, le Château domaine du Chevalier et le Château Smith Haut Lafitte. Compte-tenu du succès de ces journées, d’autres auront très certainement lieu à Pessac en début d’année prochaine. À vos agendas… X

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Les 14 et 15 octobre, les journées techniques organisées au stade nautique de Pessac ont réuni plus de 90 participants.

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POUVEZ-VOUS EXPLIQUER CE QU’EST LE BIM EN QUELQUES MOTS ?Le BIM est la modélisation informatique précise de l’intégralité d’un projet. Dès les premières phases, l’architecte gé-nère, avec l’équipe de maîtrise d’œuvre une véritable maquette numérique du projet. Tout est conçu et dessiné comme sur le chantier. On ne visualise plus des « traits » comme en 2D mais des éléments constructifs (poteaux, des tuyaux, des dalles …) Le BIM fédère toute l’équipe puisque chacun enrichit la maquette selon sa spécialité (fluides, structure, acoustique…) et avec ses propres outils grâce au format ouvert et universel : IFC. Un travail collaboratif et anticipatif très puissant se met en place dès les premières phases de conception.

EN QUOI LE PROJET DU CENTRE AQUATIQUE DE SAINT-NAZAIRE ÉTAIT-IL PERTINENT DANS LE CADRE DE CE CONCOURS ?Les piscines et centres aquatiques sont parmi les bâtiments les plus complexes à concevoir et les plus coûteux en termes

L’agence Coste Architecture s’est vue décerner, fin

septembre, le BIM d’or 2014. Pour cette première édition,

27 projets ont été retenus sur plus d’une quarantaine de

dossiers. Et c’est finalement l’agence Coste qui a été

récompensée par ce trophée pour le projet du centre

aquatique de Saint-Nazaire entièrement modélisé en

maquette 3D grâce au BIM (Building information model

ou Bâtiments et informations modélisés). Entretien avec

Emmanuel Coste.

UN BIM D’OR POUR L’AGENCE COSTE ARCHITECTURE

Le Bim autorise de nouvelles formes tout en maitrisant l’économie et les contraintes réglementaires du projet.

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13d’exploitation même si nous parvenons, aujourd’hui, à réduire très significati-vement la facture énergétique de nos projets.La Carene, maître d’ouvrage de Saint-Nazaire a tout de suite été séduit par l’idée d’utiliser le BIM pour la conception du centre aquatique. En effet, il a très ra-pidement compris qu’il s’agit d’un outil très performant de maîtrise globale du projet : qualité, contrôle économique et énergétique, diminution des risques du

chantier, suivi patrimonial. L’utilisation du BIM sera poursuivi pour les phases ul-térieures du projet : consultation des en-treprises, synthèse et suivi des travaux, maintenance et exploitation. J’animerai une conférence au salon des Maires de Paris, le 26 novembre prochain à 11h15 (hall 5.1/salle 51) sur l’approche globale dans la conception des centres aquatiques. Patrick Tual, représentant du bureau d’études Fluides et ther-miques sur le projet de Saint-Nazaire

y participera ainsi que nos clients de la Carene qui apporteront leur témoi-gnage. De plus, un événement spécial au-tour du BIM sera proposé à nos visiteurs (stand B15) pendant les trois jours.

COMMENT AVEZ-VOUS ACCUEILLI CETTE RÉCOMPENSE ?Nous avons, mes associés, mon équipe et moi-même été ravis de recevoir le BIM d’Or de l’année 2014. En tant qu’archi-tecte, je suis persuadé que la pratique du groupement démontre que le BIM n’est pas un frein à la qualité architecturale. Au contraire, il autorise de nouvelles formes, sans limitation pour la créati-vité architecturale, tout en maîtrisant l’économie du projet et les contraintes réglementaires complexes de ce type d’équipement.

QUE LAISSE PRÉSAGER LE BIM POUR L’AVENIR ?Le BIM est une vraie chance pour l’ave-nir du monde du bâtiment. Chance pour améliorer la performance des équipe-ments, en anticipant les problématiques qui seront traitées de plus en plus de façon transversale et participative par toute l’équipe du projet. Chance pour les nouvelles générations qui, grâce au BIM, peuvent voir le monde de la construc-tion sous un angle moderne « geek » et qui peuvent être formées grâce à la ma-quette numérique. Chance pour intégrer les équipements dans les futures "Smart Cities" (villes connectées et intelligentes) où l’on pourra imaginer des « BIM ur-bains » capables de simuler les interac-tions entre bâtiments. X

« Le Bim est une vraie chance pour l’avenir du bâtiment ».

Chacun peut enrichir la maquette selon sa spécialité.

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POUVEZ-VOUS NOUS RETRACER VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL ?En 1997, j’ai obtenu mon premier poste au service des sports de Meylan (38) en tant que directeur adjoint. Cela m’a permis de faire mes premières armes au niveau de la gestion d’équipements sportifs et d’organiser d’importants événements autour de la Coupe du Monde de football 1998. En 2001, je suis parti pour rejoindre la patinoire de l’agglomération de Grenoble (38) où j’ai occupé les fonctions de responsable de l’accueil et de l’administration. Je ne suis pas resté longtemps puisque l’année suivante, j’ai intégré la ville de Grenoble en étant adjoint puis responsable de sec-teur, la partie centre ville, où je gérais un mini service des sports de 30 personnes. On avait sous notre direction plusieurs équipements sportifs dont la piscine Jean Bron. Ensuite, en 2005, j’ai réussi le concours de CTAPS et je suis arrivé à la direction du service des sports de Pont-de-Claix (38). C’est à ce moment-là, où j’ai commencé à créer un réseau de directeur des sports au niveau de l’ag-glomération, où j’ai intégré l’association nationale des directeurs et intervenants d’installations et des services des sports (ANDIISS) et commencé également à donner des cours à l’université. En 2009, j’ai eu l’opportunité de rejoindre la ville d’Aubagne (13) afin de gérer le service des sports qui comptait plus de 80 personnes avec d’importants projets à piloter. Trois ans plus tard, j’ai pris la

direction de la piscine Buisson Rond de Chambéry Métropole (73) et la gestion de l’aérodrome. Enfin, en juin 2014, j’ai été recruté comme directeur de la pis-cine Château Bleu d’Annemasse (74) qui ouvrait ses portes. Je suis donc revenu dans mon département d’origine.

AVEZ-VOUS TOUJOURS ÉTÉ ATTIRÉ PAR LA GESTION DES PISCINES ?Je suis un passionné d’équipements sportifs et particulièrement de piscines car c’est un équipement où il y a beau-

coup de choses à faire. Chaque piscine possède un personnel et un fonctionne-ment différents, c’est très enrichissant. De plus, je voulais me recentrer sur un projet spécifique : c’est plus intéres-sant et on évite de ses disperser comme

on peut l’être à la tête d’un service des sports.

QUELLES SONT VOS MISSIONS EN TANT QUE DIRECTEUR DE CETTE PISCINE ?Mon objectif principal est de mener un projet dynamique à l’aide d’une équipe de 30 personnes. La plupart n’ont ja-mais travaillé en piscine puisque c’est leur premier poste, seules quatre étaient dans l’ancien établissement. C’est donc un mélange de dynamisme et d’inexpé-rience qu’il faut savoir gérer. Bien évi-demment, il y a donc toute la gestion cou-rante avec le management de personnel, mais également la relation client avec la rédaction d’outils de communication : règlement intérieur, conventions, mises à disposition… Ma mission consiste aussi à réfléchir aux nouvelles activi-tés à développer pour faire bouger un maximum l’établissement. Enfin, je gère tout l’aspect technique de l’équipement. Possédant des technologies de pointe à différents niveaux, il est important de surveiller leur gestion, notamment dans les premiers mois d’utilisation.

JUSTEMENT, POUVEZ-VOUS NOUS DÉCRIRE UNE JOURNÉE-TYPE ?Je commence à 8h en réalisant un tour des bassins pour inspecter le nettoyage, faire le point avec mes équipes, notam-ment les huit personnes qui s’occupent de l’entretien. Il faut veiller à ce que tout soit prêt à 9h, en période scolaire, pour

Il est essentiel d’optimiser la fréquentation des bassins afin qu’ils soient tout le temps utilisés avec différents publics en même temps.

Alain Cusin est un responsable d’équipement très expérimenté, passionné par les piscines. Désormais à la tête de l’établissement Château Bleu d’Annemasse (74), il met tout en œuvre pour remplir sa mission : avoir une piscine dynamique et ambitieuse.

UN RETOUR AUX SOURCES POUR UN PROJET DYNAMIQUE

Alain Cusin est un passionné de piscines car pour lui c’est un équipement où il y a beaucoup de choses à faire.

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les élèves et à 10h, durant les vacances, pour le grand public. Du fait que nous sommes dans les premiers mois d’ou-verture, je suis très présent pour ajus-ter les répartitions des bassins pour les différents publics. Par exemple, entre 12 et 14h, je suis autour des bassins afin d’écouter les remarques des différents utilisateurs et réajuster en temps réel. L’après-midi est plutôt réservée à des réunions de travail sur le fonctionne-ment de l’établissement, la préparation des activités, l’amélioration des inscrip-tions,… En fil rouge, je mène également un travail technique en direct avec le bureau d’études afin de lui faire remon-ter les problèmes que l’on rencontre, que ce soit au niveau de l’électricité, du carrelage ou encore du traitement de l’eau. Il renvoie les informations à l’en-treprise concernée et une personne intervient rapidement par la suite. En fin de journée, je rencontre souvent les clubs afin de vérifier la mise en place des activités et écouter leurs demandes. Je termine souvent entre 19h30 et 20H. Heureusement, je m’appuie beaucoup sur mon directeur adjoint qui est égale-ment le chef de bassin.

COMMENT SE PASSE L’OUVERTURE D’UN TEL ÉQUIPEMENT ?Tout d’abord, je dois préciser que je suis arrivé très tardivement puisque j’ai pris mon poste le 1er juin pour une ouverture programmée le 14. Mon ad-joint étant arrivé au mois de décembre 2013, c’est lui qui a préparé les grandes étapes de l’ouverture, notamment concernant les activités et le planning pour les scolaires. Par la suite, progres-sivement, nous avons apporté quelques

retouches. L’été a été une période assez tranquille avec seulement le grand pu-blic, nous avons vécu une seconde ou-verture à la rentrée de septembre avec l’arrivée des scolaires en plus du grand public. C’était important pour nous car notre ambition est vraiment d’avoir un maximum de publics en même temps afin de ne pas avoir de temps mort et des bassins vides. Avec un bassin de 50 m que l’on peut diviser en deux et un bas-sin d’apprentissage, nous pouvons gérer différents publics assez facilement. C’est d’autant plus important qu’il y avait une attente de la part du public qui avait vu sa piscine fermée durant trois ans et que de ce fait de nombreux enfants ne savent pas nager.

POUR VOUS, QUELLES SONT LES CLÉS DE LA RÉUSSITE ?Premièrement, je pense qu’il est es-sentiel d’optimiser la fréquentation des

bassins afin qu’ils soient tout le temps utilisés avec différents publics en même temps. L’utilisation hebdomadaire de nos bassins se répartie de la manière suivante : 50 % de grand public, 25 % de scolaires, 12 % de clubs, 5 % par nos propres activités et le reste répar-ti entre l’accueil de petits groupes no-tamment de personnes en situation de handicap et quelques créneaux laissés libres. Deuxièmement, nous avons une réelle carte à jouer avec notre espace bien-être composé d’une salle de sport et d’une zone avec sauna, hammam et jacuzzi. C’est un espace indépendant, en total autonomie et en autogestion avec seulement du personnel qui vient régulièrement. Il se développe progres-sivement puisque nous comptons déjà plus d’une centaine d’abonnés. C’est complémentaire à la partie bassin. Enfin, il y a toute la partie des nouvelles acti-vités à développer, notamment celles très lucratives comme l’aquabike. Nous

sommes passés de 90 personnes cet été à 230 en septembre et 440 places sont prévues pour fin novembre. Après, il y a des activités plus sociales avec des tarifs d’abonnement très attractifs comme l’école de natation. Là encore, elle est en pleine progression puisque nous sommes passés de 100 enfants à 500 de prévus pour fin novembre. De manière générale, nous nous donnons jusqu’au mois de juin prochain pour stabiliser notre fonctionnement. De plus, nous travaillons également beaucoup sur la fidélisation de la clientèle et la relation avec celle-ci. Nous comptons déjà envi-ron 2 000 abonnés. Au niveau de la fré-quentation, notre souhait est d’atteindre les 300 000 personnes par an. X

Avec un bassin de 50 m divisible en deux et un bassin d’apprentissage, différents publics sont gérés assez facilement.

Au niveau de la fréquentation, le souhait du directeur est d’atteindre les 300 000 personnes par an.

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ENT ntégré au cahier des charges

initial, le système de toit en-tièrement découvrable a été développé par l’agence

Baudin Châteauneuf de Montpellier, à la demande de l’architecte, l’agence Chabanne & Partenaires, dans le cadre de ce projet. Baudin Châteauneuf s’est également vu confier le macro lot du clos couvert, hors terrassement et gros œuvre réalisés en co-traitance par l’en-treprise Escourou de Carcassonne. Un marché de 3,6 millions d’euros.

DES TOITS MOBILES VIEILLISSANTS ET DES ÉCUEILS DE TAILLE POUR LES COLLECTIVITÉS« La charpente métallique est le métier de base de Baudin Châteauneuf. Notre structure est présente sur le marché des

équipements aquatiques depuis la créa-tion du programme “1 000 Piscines”, initié par l’État, explique Fabrice Renoir, directeur agence Sud, département “Entreprise Générale”. Dès lors et, en respect des attentes des éléments pro-grammatiques, nous avons intégré des structures mobiles permettant une dé-couvrabilité plus ou moins totale des halles bassins ». Ainsi, depuis les an-nées Soixante-dix, Baudin Châteauneuf à réalisé et rénové environ 150 toitures mobiles plus ou moins complexes, sur des piscines de type Tournesol®, Iris, Caneton, Plein Ciel et Plein Soleil, mais aussi des structures télescopiques, gi-gognes et autres. « Ces structures dé-couvrables ont été initialement conçues à une époque où les considérations énergétiques et thermiques étaient moindres, observe le responsable. Mais,

UN SYSTÈME INNOVANT POUR UN TOITENTIÈREMENT DÉCOUVRABLE“Les Bains de Minerve”, le nouveau centre aquatique de Peyriac-Minervois (11), est équipé d’un toit entièrement découvrable. Un système innovant qui répond à la problématique de déperdition thermique.

La verrière peut donner l’impression d’être dans un jardin exotique.

FICHE TECHNIQUE LES BAINS DE MINERVE

Maître d’ouvrage Carcassonne AgglomérationMaître d’œuvre Chabanne & PartenairesRéalisation Baudin Châteauneuf/EscourouExploitant EqualiaCoût 9,5 millions € TDC (toutes dépenses confondues y compris TVA)

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fort de nos réalisations, nous nous atta-chons, au fil des années, à améliorer la conception et l’exécution de nos struc-tures découvrables, permettant ainsi d’assurer une baignade en plein-air, l’ar-rêt du mécanisme de traitement d’air sur la halle bassin, l’arrêt de l’éclairage arti-ficiel ou encore la neutralisation des pos-sibles tri-chloramines en période estivale lors de l’ouverture de la toiture. Nous ac-cordons également une grande attention au traitement de l’étanchéité à l’air, point faible de ces structures durant de nom-breuses années, contribuant pourtant au confort des baigneurs et du personnel, à la réduction des coûts de consommations énergétiques en évitant les courants d’air, à la pérennité de la structure, elle-même, en réduisant le risque de condensation ».

DES COMPÉTENCES MISES À PROFIT DE L’INNOVATION TECHNIQUEAfin de maîtriser ces principes construc-tifs complexes, les compétences de diffé-rents départements sont mises à contri-bution au sein de Baudin Châteauneuf : « le département charpente métallique se charge de calculer et modéliser les structures devant être mises en mou-vement, le département génie méca-nique de la conception et de la réalisa-tion de la motorisation, le département entreprise générale fait, quant à lui, la synthèse des interactions tant entre

la structure et la mécanique, qu’avec les corps d’état tels que la couverture bardage ou encore avec les menuise-

ries extérieures ». Confrontées à cette problématique récurrente de déperdi-tion thermique causée par une mau-vaise étanchéité, ces équipes ont plan-ché jusqu’à mettre au point un système efficient. Ainsi, au centre aquatique de Peyriac-Minervois, l’innovation tient en la décou-vrabilité complète de la toiture de la halle bassin et le traitement de l’étanchéité à l’air. « Il a fallu faire en sorte que la charpente et la façade, qui représentent un poids total de 120 tonnes d’acier et de verre, coulissent pour s’escamoter

sur toute la longueur du bâtiment, confie Fabrice Renoir. Une fois le toit refermé, un joint gonflable vient com-bler l’espace entre le bâtiment et la charpente et assurer une étanchéité totale à l’air. Il ne s’agit pas de gonfler le joint chaque soir, mais uniquement à la fin de la saison estivale. Ainsi, au moment de mettre l’équipement en hivernage, il suffira de gonfler le joint pour qu’il vienne s’écraser sur les pa-rois, l’opération prend cinq minutes ».La conception de l’architecte prévoit qu’en position ouverte, la charpente et sa verrière se retrouvent à l’arrière des bassins et au dessus des locaux tech-niques. « La verrière peut donner l’im-pression d’être dans un jardin exotique, observe-t-il. Une impression à accen-tuer dans les futurs projets ». Pour Fabrice Renoir, grâce à ce système innovant, la découvrabilité, tant répan-due dans le cadre du plan des “1 000 Piscines”, est remise au goût du jour. Et, à l’heure actuelle, compte-tenu du contexte économique, ce système peut apparaître comme une alternative à un bassin extérieur. X

Ces structures découvrables ont été initialement conçues à une époque où les considérations énergétiques et thermiques étaient moindres

« Un joint gonflable vient combler l’espace entre le bâtiment et la charpente et assurer une étanchéité totale à l’air. Au moment de mettre l’équipement en hivernage, il suffira de gonfler le joint pour qu’il vienne s’écraser sur les parois, l’opération prend cinq minutes ».

Compte-tenu du contexte économique, ce système peut apparaître comme une

alternative à un bassin extérieur.

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entreprise HSB est concepteur et fabricant de bas-sin inox depuis plus de 40 ans dont le premier en France Métropolitaine date de 2005 et en 2007 pour l’Outre-mer.

Une solution qui complète les outils de communication existantsLa société HSB, inventeur du bassin en inox, ayant été la pre-mière à réaliser le premier bassin en inox en Europe, mais également en France, a décidé de continuer dans l’innovation. Remarquant le rôle joué par les drones dans le domaine pro-fessionnel, les responsables de l’entreprise ont décidé de s’en inspirer et ainsi être les premiers au niveau des équipements sportifs et de loisirs à proposer une nouvelle approche expli-cative, visuelle et informative.Philippe Raffier, directeur commercial revient sur la réflexion qui a mené à ce projet : « Dans le domaine de la construction, les drones ont déjà été utilisés afin de voir l’évolution et le suivi de chantier, comme les caméras sur des grues aupara-vant. Cette solution nous a semblé très intéressante pour la mettre au service de nos clients. Elle permet à notre équipe de montrer et d’expliquer différemment les caractéristiques et avantages de nos produits. Cela rentre totalement dans notre stratégie de communication et complète parfaitement nos autres supports ».

Le choix du site de ChartresPour cette première opération, la société HSB a choisi le centre aquatique de Chartres. Un choix qui s’explique très facilement pour Philippe Raffier : « Le centre aquatique de Chartres est un des plus grands de France et possède une large palette d’espaces de baignades équipés avec nos bassins inox. En

effet, le site comprend deux bassins olympiques intérieur et extérieur, un de 25 m, un bassin d’apprentissage, un bas-sin à vagues extérieur, un espace ludique intérieur/extérieur ou encore une rivière à contre-courant intérieur/extérieure. Ainsi, les clients seront en immersion avec des vues de l´ensemble de l´ouvrage et des détails permettant une plus grande compréhension des ouvrages et le résultat du savoir faire de l´entreprise». La société a déjà mené quelques repé-rages pour voir d’autres sites susceptibles d’accueillir la même opération en 2015.

La mise en place d’une telle opérationL’utilisation de drone étant très réglementée, ce genre d’opé-ration demande un important temps de préparation. « C’est une démarche très pointue. En effet, nous avons collaboré avec une entreprise professionnelle qui prend en compte tous

HSB CHOISIT LE DRONE POUR METTRE EN AVANT SES PRODUITS

La société HSB, spécialisée dans les bassins Inox depuis plus de 40 ans, innove une nouvelle fois dans son secteur. En effet, elle a décidé d’utiliser les drones afin de montrer, sous différents angles et de manière très concrète, son savoir-faire à ses clients et prospects. La piscine de Chartres a été le lieu de la première initiative.

Le drone permet de montrer et d’expliquer différemment les caractéristiques et avantages des produits de la société HSB.

Cette technique offre du mouvement ce qui permet notamment de voir les ondulations de vagues.

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Salon Piscine Global : stand 6E102Salon des maires et des collectivités : Pavillon 5.1 stand E17

HSB FranceZI Paris Nord 2

33, rue des Chardonnerets BP 6315495978 Roissy CDG Cedex

Tel : 01 41 84 00 40 – Fax : 01 41 84 00 49Email : [email protected]

www.hsb-France.fr

les aspects réglementaires, notamment les autorisations pré-fectorales, pour faire ce type de film. Une fois le choix du site et eu l’accord de la collectivité et du gestionnaire, il a fallu demander diverses autorisations. Ensuite, nous avons élabo-ré plusieurs scénarii et défini les différentes vues souhaitées : plan large, plus détaillés,… Dès que le scénario est retenu, on s’est rapproché du gestionnaire afin de voir le meilleur moment pour venir réaliser le film. Bien évidemment, nous ne pouvons pas intervenir n’importe quand, il faut voir en fonction du planning et des différents utilisateurs. Par ail-leurs, l’aspect météorologique est également primordial car il faut prendre en compte la lumière, le vent ou encore la chaleur émise par les bâtiments, le public. Enfin, il y a aussi un choix de drones à faire en fonction des résultats que l’on souhaite. C’est l’ensemble de ces critères qui permet d’avoir un rendu de qualité » décrit le directeur commercial France de la société.

Les avantages de cette technologieUtiliser un drone offre différents avantages pour mettre en avant les bassins réalisés. Tout d’abord, il offre différents angles de vues qui ne sont pas possible autrement, comme par exemple des séquences des bassins en hauteur et en mouvement. « Les

bassins inox HSB ont toujours eu des demandes multiples que ce soit sportif, bien être, ludique ou thérapeutique. D´où l´importance pour HSB de proposer une autre approche afin de sensibiliser nos clients, un autre angle de vue de ses bas-sins, de perspectives notamment, en prenant de la hauteur afin de montrer la diversité des choix d´équipements que nous proposons : bassin à vagues, rivière à courant, équipe-ments pour activités de loisir et ludique, etc. ».De plus, le drone offre du mouvement ce qui permet, par exemple, de voir les ondulations de vagues dans le cas d´un bassin à vagues ou une rivière à courant. En outre, il peut tout à fait bouger d’un point à un autre très facilement, comme se stabiliser grâce au GPS et rester sur un endroit précis pour le-quel il est intéressant d’insister. « Les détails sont davantage visibles et le client est totalement immergé dans les diffé-rents espaces, la mise en situation est réelle. L’objectif est de placer l´utilisateur au centre de la démonstration. On peut également tourner des séquences de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur. On a vraiment l’impres-sion d’être au cœur du site. On peut imaginer que, dans quelques années, il sera possible de filmer à 360 ° pour une immersion complète, d’utiliser des caméras encore plus per-formantes,… » précise Philippe Raffier. X

Il est tout à fait possible de tourner des séquences de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur.

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n 1966, la ville de Saint-Priest se dote d’un premier bassin d’été avec la piscine Ulysse Cœur. Puis, en 1975, une piscine “ca-

neton” a été construite, dans le cadre du dispositif “1 000 piscines”, initiant, avec son bassin de 25 X 10 m, la natation sco-laire dans la commune. Aujourd’hui, tou-jours en fonctionnement, elle accueille désormais uniquement les scolaires et les associations. Enfin, en 1982, la piscine du Clairon a ouvert ses portes. Cet équipe-ment vieillissant, qui comprend un bassin sportif de 25 m, un bassin d’apprentissage de 150 m2, une lagune de jeux, un toboggan et des gradins, a fait l’objet, en 2007, d’un léger rafraichissement et de quelques répa-rations. « C’est à ce moment là que nous avons pris conscience de la vétusté de cet équipement », confie Patrick Floquet, di-recteur de la piscine Pierre Mendès-France. C’est dans ce contexte qu’a été engagée, en 2012, la rénovation d’un coût total de 10 millions d’euros, achevée un an plus tard, en novembre 2013. Complétement métamorphosée, cette piscine fête donc ses un an d’ouverture. Scolaires, clubs, sportifs, familles, sé-niors, sont autant de publics différents qui se croisent, dans une pluralité d’usages, dans ce centre nautique. Toutefois, pour

garantir le confort de la pratique, la FMI a été limitée à 600 personnes. Avec 500 entrées jour, et 75 000 enregistrées sur la première année, l’objectif est d’atteindre les 100 000 entrées par an. Au tarif de 2,50 euros, cet équipement assume plei-nement sa vocation de service public.

UNE EXPÉRIENCE D’EXPLOITATION MISE À PROFIT D’UNE RÉNOVATION TECHNIQUEConfiée à l’agence Coste Architecture, et au bureau d’études Tual, cette réhabilita-tion lourde a porté sur l’accueil avec une nouvelle organisation des flux de circu-lation, la halle bassins, les sanitaires, les vestiaires, les parties administratives et les locaux techniques. À l’extérieur, ont été créés une lagune de jeux d’eau, un accueil, une buvette et des vestiaires d’été. Cette rénovation a enfin permis de reprendre l’isolation du bâtiment et les traitements de fluides. « Nous avons mis à profit l’ex-périence et les connaissances acquises sur l’ancien équipement, explique le directeur. Nous avons pris en compte toutes ses fai-blesses, tirer les leçons qu’il fallait pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, définir nos besoins, les attentes du pu-blic et des solutions techniques adaptées à notre fonctionnement ». L’architecte a

La ville de Saint-Priest, dans le Rhône, dispose, à ce jour, de trois équipements aquatiques : la piscine d’été Ulysse Cœur, la piscine “caneton” réservée aux scolaires et clubs et le centre nautique Pierre Mendès-France rénové il y a tout juste un an. Retour sur les travaux et cette première année d’exploitation avec le directeur de l’équipement, Patrick Floquet et son technicien, Théophane Brillaud.

LE CENTRE NAUTIQUE PIERRE MENDÈS-FRANCE UN AN APRÈS SA RÉNOVATION

Pour répondre pleinement à sa vocation de service public, le prix d’entrée a été maintenu à 2,50 euros après la réhabilitation.

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bien cerné ces besoins et y a pleinement ré-pondu avec un projet coloré intégrant les dernières évolutions techniques. La priorité de cette réhabilitation a porté sur l’étanchéité du bâtiment avec une isola-tion thermique par l’extérieur. Une toiture végétalisée a été installée. Dans un même élan, des panneaux photovoltaïques ont été posés sur la face exposée plein sud, afin de produire de l’électricité, revendue par la suite au Sigerly. « En tant qu’équipement public, on se doit de donner l’exemple », souligne Patrick Floquet. Autre transformation : la surface vitrée a été réduite en toiture. « Mais malgré qu’il y ait moins de vitrage, il y a plus de lumi-nosité et de visibilité dans la halle bassin car moins de condensation, d’écoulement sur la toiture et de stagnation des eaux de pluie, précise Théophane Brillaud. C’est un réel confort reconnu par tous ». Dans un équipement aquatique, la condensation et l’humidité participent à la dégradation du bâtiment. Pour répondre à cette pro-blématique, le maître d’ouvrage a opté pour une centrale de traitement d’air avec récupérateur de chaleur. Le système qui fonctionne par zone a été bien dimension-né, contribuant, dans un second temps, à limiter la présence de chloramines. Une action renforcée par l’installation de deux déchloraminateurs et le port du bonnet obligatoire. Pour les deux hommes, tout ce qui permet de lutter contre les chloramines est bon à prendre. En ce sens, la collecti-vité n’a pas hésité à prendre exemple sur d’autres équipements publics. Le directeur reconnaît que le port du bonnet a été diffi-cile à faire respecter au début, engendrant même une perte de fréquentation. « Mais, finalement, les usagers ont pris l’habitu-de », observe le directeur. Afin de connaître leur impact sur la qua-

lité de l’air, des prélèvements ont été ef-fectués, avec et sans déchloraminateurs. « Nous voulions être prémunie contre la présence de chloramines, mais ces ana-lyses ont révélé qu’il n’était finalement pas nécessaire de les faire fonctionner constamment, la qualité de l’air étant suffisamment bonne. Après la dernière vidange, nous les avions désactivés mais récemment nous avons eu un pic de chlo-ramines et nous les avons remis en route. Ce qui prouve bien l’intérêt de procéder régulièrement à des analyses », constate le technicien. Quant au traitement d’eau, il s’opère par filtration lente. L’ancienne piscine était déjà équipée d’un tel système mais la fil-tration a été augmentée pour répondre aux normes. Le maître d’ouvrage a choisi l’option de filtration par billes de verre de Gaches Chimie, le “Garofiltre”, un média fil-trant composé de granulés de verre polis pour remplacer le sable et le gravier. Un contrôle permanent des consomma-tions est assuré par une gestion technique

centralisée (GTC) pour réaliser des écono-mies. En mode confort ou usage réduit, des séquences ont été préprogrammées pour répondre à différents scenarii pré-définis comme un arrêt technique ou une ouverture partielle. Des relevés sont réali-sés fréquemment tout au long de l’année. C’est un outil développé spécifiquement pour cet équipement qui permet d’ob-tenir une photographie instantanée mais aussi une visibilité à plus long terme et ainsi de définir une gestion adaptée. Les résultats pour la première année d’exploi-tation ont été communiqués le 9 octobre dernier. Au cours de cette réhabilitation, le centre nautique a été mis aux normes d’acces-sibilité pour les personnes à mobilité

réduite (PMR) et autres handicaps. Sur le parking, un balisage au sol conduit jusqu’à l’entrée de l’équipement et se prolonge à l’intérieur. Le bâtiment a été réaménagé de plain-pied mais l’ascenseur a été conservé pour accéder au niveau supérieur. Pour fa-ciliter le cheminement autour des bassins, les accès ont été élargis. Et la mise à l’eau s’effectue désormais grâce à une plate-forme mobile avec bras articulé, de marque Abysse Sport, à installer librement autour du bassin. À l’extérieur, une zone récréative a été aménagée avec une lagune de jeux hors bassin organisée par catégories d’âge (Vortex). Cette partie ludique qui permet une gestion souple, ne nécessite pas de surveillance et se contente d’une mainte-nance technique limitée, a été créée pour désengorger les bassins. Mais aussi d’ap-porter une réponse, en période estivale, aux parents qui devaient faire un choix entre profiter des plages extérieures et surveiller leurs enfants dans les bassins à l’intérieur. Ce nouvel espace fonctionne en

« Désormais, il faut donner une âme à ce bel équipement en portant un projet d’établissement et en apportant un contenu pédagogique »

Les usagers s’attendaient à une vraie différence de température ressentie, une fois le bâtiment rénové. Mais c’est finalement la qualité de l’air qui retient toutes les attentions.

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autonomie lorsque la piscine est fermée. « Mais il remporte un plus vif succès au-près du public quand la piscine est ou-verte », reconnait le directeur. Cette lagune, avec une simple lame d’eau, n’est, en termes de traitement d’eau, pas soumise à des normes spécifiques. « C’est pourquoi, nous appliquons les normes en vigueur pour les pataugeoires et nous travaillons avec l’ARS afin d’optimiser les points de prélèvements et ainsi obte-nir des résultats plus fiables », confirme Théophane Brillaud.

L’USAGER AU CŒUR DU PROJET D’ÉQUIPEMENT Pour Patrick Floquet, « désormais, il faut donner une âme à ce bel équipement

en portant un projet d’établissement et en apportant un contenu pédagogique. Tandis que les activités aquagym et aquaphobie ont été pérennisées, l’aquabike est proposé depuis l’ouverture. « Nous avons obtenu les crédits nécessaires pour faire l’acquisition d’une quinzaine d’aquabikes, de la marque Hexagone, explique Patrick Floquet. C’est du bon matériel qui peut se stocker facilement sur les plages. Grâce à sa coque plastique, il est plus léger tout en restant stable et moins agressif pour le revêtement de sol ». Redoutant un phénomène de mode, la demande a été finalement très forte. Pour y répondre, le centre nautique propose désormais dix cours hebdomadaires, au lieu de sept, et des créneaux d’open bike pour une pratique libre. L’équipe souhaite développer une approche ludique et de bien-être, pas seulement sportive, déjà initiée avant les travaux. Et les semaines d’animation permettent, en ce sens, d’amorcer de nouvelles activités. La politique d’exploitation est centrée sur le client. « Nous nous efforçons d’être réactifs à l’ambiance, à la fréquenta-tion, aux pratiques et de cocooner nos clients, notamment lors des nocturnes du vendredi. Contrairement à la ges-tion adoptée pour l’ancien bâtiment, on s’adapte à l’instant “t”, on s’organise dif-féremment et on s’efforce d’améliorer, sans cesse, notre programmation. Nous sommes attentifs à l’image que renvoie l’équipement dans un souci de fidéliser la clientèle », confesse Patrick Floquet. Mais, dès l’ouverture, les San-Priots ont exprimé leur enthousiasme pour ce nouvel équipe-ment à travers une forte mobilisation lors des journées portes-ouvertes et des visites techniques. X

Un système de sécurité ou une vraie volonté de gérer différemment

Sept médiateurs professionnels sont employés par la ville de Saint-Priest pour accompagner le personnel des piscines à la médiation, au respect du règlement, à la cohésion d’équipe pour adopter un langage uniforme. Il est important de savoir comment réagir face aux comportements du public. Depuis 2007, un groupe de parole a été constitué pour échanger librement sur des situations réelles.

FICHE-TECHNIQUE CENTRE NAUTIQUE PIERRE MENDES FRANCE (69)

Maître d’ouvrage Ville de Saint PriestMaître d’œuvre Coste Architectures Surface totale 2 859 m2

Année de mise en service Construit en 1983 Rénovation de mars 2012 à novembre 2013

Mode de desserte Parking vélo, bus, tram

Les services ♦ Toboggan ♦ Salle de muscula-tion ♦ Banquette hydro-massage et mur mobile (bassin 25/50 mètres)

Les bassins extérieurs et intérieurs ♦ Sportif : 603 m² / 6 couloirs / 1,80 m prof.♦ Pataugeoire : 118 m2

♦ Lagune (aire jeux extérieure) : 140 m2

Spécificités techniques ♦ Traitement de l’eau

Filtration lente 25 m/h – filtres multimédia à granulats de verre hydraulicité inversée – au-tomatisation complète - destructeur d’UV

♦ Traitement de l’air Centrale double flux en modulation d’air neuf avec récupération de calories par batterie d’échange (eau glycolée)

♦ Chaufferie 2 Chaudières gaz naturel à condensation d’une puissance unitaire de 270 kW + un préparateur d’eau chaude sanitaire 210 kW de type semi instantané avec ballon de stockage 400 l côté ECS et 240 l côté chauffage + stockage d’eau chaude sanitaire complémentaire 1500 l

Fonctionnement♦ Gestion Régie directe

Effectif (équivalent temps plein)♦ Hiver 20 personnes♦ Été 30 personnes (dont 20 saisonniers)

Nombre d’heures d’ouverture♦ Annuelle 4000 heures (300 j)♦ Hebdomadaire 84 heures

Fréquentation75 000 baigneurs /an

La lagune de jeux hors bassin peut fonctionner de manière autonome lorsque la piscine est fermée.

À gauche, Patrick Floquet, directeur du centre nautique, et, à droite, son technicien, Théophane Brillaud.

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illeurbanne a connu, ces dix dernières années, une forte croissance démographique, avec l’arrivée de près de

15 000 habitants. Mais malgré cette ex-plosion de la population, la ville compte toujours trois équipements aquatiques : le centre nautique Etienne Gagnaire et les piscines Boulloche et Gratte-ciel. Le centre nautique Etienne Gagnaire n’a pas de vocation particulière si ce n’est garantir une mission de service public. Bien entendu, il accueille les scolaires, 192 classes sur les 260 au total, les as-sociations, les clubs et le grand public. Mais aussi une vingtaine de compétitions dans l’année, tels que les Masters de Villeurbanne, une compétition officielle dans le circuit national, les régionales de kayak-polo. Avec une FMI de 700 personnes en hiver et 1 200 en été, l’équipement en-registre 1 000 entrées par jour, soit 53 entrées par heure, et une augmen-tation de sa fréquentation de 18 % entre 2006 et 2013. Le centre nautique rayonne sur l’ensemble de l’agglomé-ration. « C’est un peu ce qui le caracté-rise et fait notre force », observe Bruno

Mennecier, directeur du service “Piscine” de Villeurbanne. Ainsi, la collectivité a préféré une approche responsable et un développement raisonné en réponse aux besoins de la population locale pour sa réhabilitation. Une réhabilitation lourde qui a donc été réalisée sur 10 ans et sans fermer l’équipement au public. « Le fil rouge de cette rénovation, c’est que tout est fait en site occupé, c’est donc forcément un chantier plus long », note Samuel Raymond, directeur adjoint à la direction des Sports de Villeurbanne. Les

tranches ont été étalées dans le temps. « On répare ce qui est cassé. Nous ne voulions pas d’une rénovation extrême d’autant plus que nous n’aurions pas

Pour faire face à l’explosion démographique de ces

dernières années, le centre nautique Etienne Gagnaire

de Villeurbanne (69) n’a plus fermé ses portes au public depuis dix ans bien qu’il ait

fait l’objet, durant toutes ces années, d’une lourde

réhabilitation.

UNE RÉHABILITATION RAISONNÉE POUR LE CENTRE NAUTIQUE

ETIENNE GAGNAIRE

« On répare ce qui est cassé. Nous ne voulions pas d’une rénovation extrême » Bruno Mennecier

Samuel Raymond, directeur adjoint à la direction des Sports de Villeurbanne et Bruno Mennecier, chef du service des piscines de Villeurbanne

Cette réhabilitation lourde a été réalisée sur 10 ans et sans fermer l’équipement au public.

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eu le budget nécessaire, analyse Bruno Mennecier. On assure ainsi notre com-pétence de gestionnaire afin que l’équi-pement vive dans le temps ».

DIX ANS DE TRAVAUX POUR UNE RÉHABILITATION ENCORE INACHEVÉE Entre 2004 et 2013, six millions d’euros ont été investis pour maintenir en état le centre nautique. La première étape a été initiée en 2004 avec la reprise de la halle bassins, de la charpente, la pose de panneaux acoustiques, la création de lo-caux administratifs et la restructuration de l’accueil.Entre 2008 et 2010, une nouvelle cen-trale d’air a été installée dans les ves-tiaires, l’accueil, et la halle bassins. Ce

chantier a été effectué en maintenant l’accueil du public. La phase de désa-miantage a été très longue. De 2012 à 2013, les deux bassins ex-térieurs sont transformés en bassins nordiques avec la pose de couvertures thermiques. Pour y accéder, un sas, ac-cessible aux PMR, a été créé.En 2014, le local technique est repensé et rafraichi. « Nous voulions améliorer les conditions de travail de nos agents techniques, précise Bruno Mennecier. Le système de traitement d’eau est rempla-cé par une solution de filtration par billes de verre développée par Gaches Chimie. Le directeur n’a d’ailleurs pas manqué de

L’équipement enregistre une augmentation de sa fréquentation de 18 % entre 2006 et 2013

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souligner l’efficacité de ce dispositif, la qualité de l’eau et le travail effectué par l’équipe de maîtrise d’œuvre, l’entre-prise ETE, Gruet Ingénierie et Christophe Douanez. Le dispositif de mesure sur la chaufferie a aussi été changé afin de per-mettre une surveillance à distance par le Pôle Énergie qui centralise et analyse toutes les données collectées. Enfin, une moquette solaire est posée sur le toit. Programmée en 2015, la prochaine étape de la réhabilitation comprend la restruc-turation des vestiaires, la requalification de l’accueil et la mise aux normes ac-cessibilité handicapé de l’équipement. La collectivité a retenu la proposition de l’agence Z Architecture pour un coût de 1 789 600 euros HT et une livraison pour 2016. À plus long terme, la collectivité envi-sage de procéder à un réaménagement des espaces extérieurs en repensant no-tamment le cheminement et la visibilité de l’équipement. Les gradins datant de 1936 pourraient également disparaître, au profit peut-être d’un mur d’escalade. « Ce n’est qu’à l’état de projet, chaque chose en son temps », temporise Samuel Raymond. Mais ce serait effec-tivement, avec la réfection de la façade,

la dernière étape de cette réhabilitation menée sur 10 ans. Ainsi, nous aurons bouclé la boucle ». DES ÉQUIPEMENTS SOUS-DIMENSIONNÉS Espace de réception, salle d’escrime,… le centre nautique Etienne Gagnaire est sorti de la posture traditionnelle d’un équipement aquatique. Des efforts ont été consentis pour développer d’autres usages et apporter plus de confort à tous. En ce sens, le bassin olympique ex-térieur a été transformé en deux bassins nordiques de 25 m. Bien qu’accessibles plus longtemps dans l’année, ils sont ar-rêtés après les vacances de la Toussaint et l’espace devient plus confiné. « En ce sens, ce serait bien, à l’avenir, de les ar-rêter uniquement sur la période la plus froide, entre décembre et février », relève Bruno Mennecier. Nous nous ef-forçons d’offrir au public une amplitude horaire la plus favorable possible. Avec 49 semaines de fonctionnement sur 52, ce n’est pas si mal. Avec les nouveaux rythmes scolaires et les temps de trajet, plus qu’un seul cré-neau scolaire de 45 minutes est mis en place l’après-midi, mais cela a permis

d’augmenter l’amplitude d’ouverture au public de 5 heures. « On ne vient plus dans une piscine uniquement pour nager, ainsi il est de notre ressort d’en-courager la mixité des pratiques et des publics. Toutefois, le projet d’équipe-ment n’est pas orienté sur l’animation. En termes d’offre d’activités aqua-tiques, le centre nautique se concentre sur les fondamentaux comme l’aquagym et l’entrainement sportif. « Nous n’avons pas la même problé-matique que dans un équipement “nou-velle génération” qui doit générer des recettes pour tendre à une forme de rentabilité, constate Samuel Raymond. Villeurbanne compte plus d’une ving-taine d’associations, nous n’allons pas venir cannibaliser une offre déjà variée et assez complète ».Par contre, la collectivité s’emploie à proposer des animations terrestres gratuites pendant les vacances pour les jeunes. « Ils sont près de 1 000 à avoir pris part, cet été, à des activités qui va-riaient en fonction de l’affluence et la météo », indique le directeur adjoint à la direction des sports. X

La première étape a été initiée en 2004 avec la reprise de la halle bassins, de la charpente, la pose de panneaux acoustiques, la création de locaux administratifs et la restructuration de l’accueil.

La collectivité envisage de procéder à un réaménagement des espaces extérieurs mais aussi de la restructuration des vestiaires, la requalification de l’accueil et la mise aux normes accessibilité handicapé de l’équipement. Une étape programmée pour 2015.

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u stade nautique Etienne Gagnaire, précédemment, la filtration du circuit était as-surée par deux filtres à dia-

tomées diam 1800. Le remplacement par le media filtrant GAROfiltre a permis de constater immédiatement une amé-lioration de la qualité d’eau. En effet, selon les retours des personnels tech-niques, l’eau du bassin est plus cristal-line. « Nous avons peu de recul sur le nouveau système de traitement d’eau qui fonctionne depuis six mois seu-lement, mais nous avons déjà réduit notre consommation à 80 m3, au lieu de 130 m3 auparavant, rapporte Bruno Mennecier, chef du service des “Piscines” de Villeurbanne. Mais l’effet le plus bé-néfique est sur l’aspect visuel de l’eau. Nous n’avons jamais eu une eau aussi limpide alors qu’avant, elle se troublait dix jours à peine après la vidange. La

qualité de l’eau, c’est ce que retient, avant tout, le public ». La mise en place du GAROfiltre a per-mis de fonctionner sur une technologie

plus simple d’entretien ne nécessitant pas de rechargement de masse filtrante à chaque lavage. « Ce media filtrant 100 % recyclé et 100 % recyclable s’ins-crit dans une logique d’efficacité où

la performance technique rime avec développement durable, assure Sylvie Roumieux, technico-commerciale Gaches Chimie. En effet, GAROfiltre agit positivement sur plusieurs do-maines tout en s’intégrant dans une logique d’économie circulaire contrai-rement à la filtration sur diatomées qui impacte les ressources naturelles. Une roche sédimentaire siliceuse d’origine organique et fossile provenant exclusi-vement des USA ou de Russie renou-velable à chaque lavage de filtre, soit toutes les deux ou trois semaines ». D’après le fabriquant, la manipulation de GAROfiltre est sans danger contrai-rement aux diatomées classées CMR et nécessitant par la même le port d’EPI. Enfin, il ne nécessite aucune mainte-nance spécifique et aura une durée de vie prolongée. X

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TRAITEMENT D’EAU : ILS ONT OPTÉ POUR UNE FILTRATION AU SABLE DE VERRE

« Nous avons déjà réduit notre consommation à 80 m3, au lieu de 130 m3 auparavant »

Le centre nautique Pierre Mendès France de Saint-Priest et le stade nautique Etienne Gagnaire de Villeurbanne, dans le Rhône, ont été équipés d’un système de traitement d’eau par filtration au sable de verre GAROfiltre. Un media filtrant, composé de granulés de verre polis, développé par la société toulousaine Gaches Chimie.

Stade nautique Etienne Gagnaire - Villeurbanne

4 filtres diam 2800 mm en acier thermolaqués (inté-rieur et extérieur) marque ETESoit 34 100 kg de GAROfiltre qui assurent la filtration du bassin olym-pique.

Centre nautique Pierre Mendès France - Saint Priest

3 filtres Diam 25001 filtre Diam 1800Quantité totale de GAROfiltre : 27080 kg

Description Média filtrant composé de granulés de verre polis à utiliser en remplacement du sable et gravier.

Composition Verre recyclé et poli pour être non coupant. Le verre utilisé est composé de granulés verts et marrons. Au contact de l’eau, ces derniers génèrent des radicaux libres qui limitent la prolifération des bactéries et la formation du biofilm dans le filtre. Ainsi, l’efficacité de la filtration s’en trouve améliorée et la formation des trichloramines est diminuée.

Structure Non poreuse et auto stérile.

Coefficient d’uniformité 1,4

Mode de filtration Voie physique et adsorption.

Finesse de filtration 15 microns.

Densité 1.44 pour la granulométrie 0.7 à 1.3 mm.1.55 pour la granulométrie 2 à 5 mm.

Dureté 7 mohs.

Granulométrie 0.7 à 1.3 mm.2 à 5 mm.

Conditionnement Vente magasin et/ou chantier : sacs plas-tiques de 20 kg.Chantiers : big bag ou camion pulsé.

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COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L’ARGONNE ARDENNAISE AVIS DE PUBLICITE RELATIF A LA PASSATION D’UNE CONVENTION DE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC Exploitation du centre aquatique communautaire

SECTION I :AUTORITE DELEGANTE

I.1) Nom et adresse

Nom officiel : Communauté de communes de l’Argonne Ardennaise Adresse postale : 44-46 rue du Chemin Salé - BP 80 Localité/Ville : Vouziers Code postal : 08400 Pays : FranceTéléphone : 03 24 30 23 94 Fax : 03 24 71 91 12 Point(s) de contact : M. Francis Signoret, Président de la Communauté de CommunesTéléphone : 03 24 30 23 94À l’attention de : M. Francis Signoret, Président de la Communauté de Communes

Courrier électronique (courriel) : [email protected] Adresse(s) Internet Adresse générale de l’autorité délégante (URL) : www.argonne-ardennaise.frAdresse du profil d’acheteur (URL) : www.achatpublic.com Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues : auprès du point de contact susmentionné. I.2) Nature de l’autorité délégante : Etablissement public de coopération intercommunale - Communauté de communes

SECTION II : OBJET DE LA DELEGATION DE SERVICE PUBLIC

II.1) Intitulé de la délégation de service public : Délégation de service public pour l’exploitation du centre aquatique communautaire de l’Argonne Ardennaise II.2) Texte en application duquel la convention est conclue : Articles L. 1411-1 et suivants du code général des collectivités territoriales II.3) Objet de la délégation :Domaine de la délégation : exploitation technique et commerciale d’un centre aquatique (pratique sportive, ludique et bien-être)Durée de la délégation : cinq (5) ans à compter de l’ouverture de l’équipement au public.Lieu principal d’exécution de la délégation : commune de Vouziers (08400 - Ardennes)Code NUTS (Nomenclature des Unités Territoriales Statistiques) : FR211 II.4) Autres caractéristiques et informations sur la nature et l’objet de la convention : Le titulaire du futur contrat de DSP sera chargé d’assurer l’exploitation technique et commerciale du futur centre aquatique de la 2C2A, sous la forme d’un affermage.Le futur équipement aquatique comprendra un bassin de 5 couloirs d’une longueur de 25 mètres permettant la pratique sportive de la natation, doté d’un fonds amovible, une pataugeoire de 50 m2, des gradins, un espace forme d’environ 290 m² de surface utile (sauna, hammam, et espace « forme » dédiée au fitness, cardio-training et musculation). La fréquentation maximale instantanée de cet équipement est de 312 baigneurs.La mission de service public comprendra notamment l’accueil des usagers du centre, l’animation de l’équipement, et notamment l’organisation d’activités sportives, ludiques et de bien-être, la surveillance et la sûreté de ces activités, son exploitation commerciale et technique (approvisionnement en fluides et en énergies, analyse et contrôle des

eaux, surveillance de l’équipement, entretien quotidien et maintenance, à l’exception des travaux de gros œuvre et les grosses réparations qui resteront à la charge de la communauté de communes). Le futur délégataire supportera une part significative du risque d’exploitation du centre aquatique communautaire. Il se rémunérera par le biais des recettes perçues auprès des usagers et par les résultats de l’exploitation du centre aquatique. Il versera à la 2C2A une redevance d’occupation en contrepartie de la mise à disposition du centre aquatique. Enfin, la communauté de communes versera au délégataire une subvention venant compenser les sujétions de service public mises à sa charge (notamment, la collectivité a défini des tarifs maximum à ne pas dépasser).

II.5) Classification CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics) Descripteur principal Descripteur supplémentaire Objet principal : 92610000 Objet(s) supplémentaire(s) : -- SECTION III: PROCEDURE

IV.1) Numéro de référence attribué au dossier par l’autorité délégante : 2014-DSP1

IV. 2) Modalités de présentation des candidatures et des offres : Toutes les modalités de présentation des candidatures et des offres sont définies dans le dossier de consultation des entreprises téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/index.jsp

IV.3) Conditions de délai :Date limite de réception des candidatures et des offres : le 22 décembre 2014 à 12h00

IV.4) Langue(s) pouvant être utilisée(s) pour les candidatures : française

IV. 5) Critères de sélection des offresLes critères de sélection des offres et leur pondération sont précisés dans le dossier de consultation des entreprises téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/index.jsp

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SECTION V : RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

V.1) La Convention s’inscrit dans un projet ou un programme finance par des fonds communautaires (le cas échéant) non V. 2) Autres informations La présente procédure de publicité et de mise en concurrence est organisée de manière ouverte. Les candidats remettent dans le même temps leur candidature et leur offre. Le contenu des candidatures, les modalités d’examen des candidatures, le contenu des offres, les modalités d’évaluation des offres ainsi que les modalités de remise des candidatures et des offres sont définis dans le dossier de consultation des entreprises téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/index.jsp

Le contrat dont la passation est envisagée sera d’une durée de cinq (5) ans à compter de l’ouverture de l’équipement au public. La notification du contrat de DSP est toutefois prévue mi-2015, afin d’organiser une période de tuilage avant l’ouverture du centre aquatique, et d’associer le délégataire aux opérations d’achèvement du centre aquatique, dont la livraison est prévue fin 2015 (information indicative). V.3) PROCÉDURES DE RECOURS V.3.1) Instance chargée des procédures de recours : Nom officiel : Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne Adresse postale : 25 rue du LycéeLocalité/Ville : Châlons-en-ChampagneCode postal : 51036 Pays : FranceCourrier électronique (courriel) : [email protected]éléphone : 03 26 66 86 87 Adresse Internet (URL): http://chalons-en-champagne.tribunal-administratif.fr/Fax : 03 26 21 01 87

V.3.2) Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduction des recours :

Nom officiel : Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne Adresse postale : 25 rue du Lycée Localité/Ville : Châlons-en-ChampagneCode postal : 76 000 Pays : FranceCourrier électronique (courriel) : [email protected]éléphone : 03 26 66 86 87 Adresse Internet (URL) : http://chalons-en-champagne.tribunal-administratif.fr/Fax : 03 26 21 01 87

V.4 DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS : le 28/10/2014

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