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Chapitre 2La normalisation comptable
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1. Pourquoi des normes comptablesLa comptabilité financière a pour objectifessentiel la présentation de documents destinés àfournir des informations sur la situationfinancière et sur les résultats des entités.
Ces informations interviennent dans leprocessus de décisions de plusieursutilisateurs, notamment : les dirigeants, lespropriétaires, l’administration fiscale, lescréanciers.
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En conséquence :
Ces objectifs justifient l’élaboration de normescomptables :Elles définissent les principes comptables etles règles d’évaluation et de présentationde l’information financière
Les informations doivent êtrefiables
Les informations doivent êtrecomparables
Les informations doivent être dequalité
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2. La normalisation comptable en FranceLes sources du droit comptable
2.1. Les directives et règlements européens
La 4ème Directive européenne (78/660) surles comptes annuels-Introduit la notion de « true and fair view »(traduit par l’expression « image fidèle »)-Consacre l’annexe comme 3ème documentannuel avec le bilan et le compte de résultat
La 7ème Directive européenne (83/349)pour l’établissement des comptesconsolidés
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La Directive 2013/34/UE relative auxétats annuels et consolidés de certainesformes d’entreprises , et aux rapports yafférents a été récemment publiée (26 juin2013).Elle abroge les deux directives précédentes .L’objectif est d’adapter les obligationscomptables en fonction de la taille desentreprises, d’améliorer la comparabilité desétats financiers et de moderniser le cadrecomptable européen. Elle devra être transposéeau plus tard le 20 juillet 2015.
NB :La France a déjà commencé l’exercice de transposition, à travers l’ordonnance2014-86 du 30 janvier 2014 allégeant les obligations comptables des micro-entreprises et petites entreprises et son décret d’application 2014-136 du 17 février2014 fixant les seuils des entreprises concernées
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Le règlement européen du 19 juillet 2002(1606/2002) dit « IFRS 2005 »
- Impose aux société cotées européennes depréparer et de publier des comptesconsolidés conformes aux IFRS(International Financial ReportingStandards, voir infra) pour les exercicesouverts à compter du 1er janvier 2005
- (2007, sur option de l’Etat membre, pour cellesn’émettant que des obligations cotées).
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2.2. Les textes législatifs et réglementaires
2.2.1 Lois et décrets code de commerce
La loi comptable 83-353 du 30 avril 1983introduction dans la loi française du contenu dela 4ème directive européenneEt son décret d’application du 29
novembre 1983 La loi comptable 85-11du 3 janvier 1985
sur les comptes consolidés (reprise ducontenu de la de la 7ème directive européenne83/349)Et son décret d’application du 17 février
1986
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2.2.2 Règlements comptables Le régulateur comptable est l’Autorité des
Normes Comptables (ANC) née (ordonnancen° 2009-79 du 22 janvier 2009) de la fusiondu Conseil National de la Comptabilité (CNC) etdu Comité de réglementation Comptable (CRC)
.
Elle élabore les règlements comptablesensuite homologués par arrêtés ministériels.
Règlement CRC 99-02 du 29 avril 1999relatif aux comptes consolidés, homologuépar l’arrêté du 22 juin 1999
Règlement CRC 99-03 du 29 avril 1999homologué par l’arrêté du 22 juin 1999,réécrivant le plan comptable général (PCG)
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Suite à un travail de codification débuté il y adeux ans, l'Autorité des normes comptables(ANC) a publié le « Recueil des normescomptables françaises » qui inclut
- le règlement 2014-03 (du 5 juin 2014)relatif au nouveau Plan comptablegénéral. Homologué par un arrêté publié auJournal officiel (JO 15-10-2014), il remplace lerèglement CRC 99-03 ainsi que les règlementsultérieurs l'ayant modifié.
- l’ensemble des textes non réglementairesémis par les organismes en charge de lanormalisation comptable (CNC, CRC puisANC).
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Le plan Comptable Général- Premier Plan Comptable Général en 1947- Puis PCG 1957 et 1982 (mis à jour en 1986)- Réécriture en 1999 (règlement CRC 99-03)- Depuis 1999,le PCG fait l’objet de compléments
réguliers par règlements, il est en constante évolutionet ne peut plus être daté.
Le PCG s’applique à toute personne physique ou moralesoumise à l’obligation légale d’établir des comptesannuels.
Depuis 1999, il est présenté sous forme d’articlesnumérotés regroupés en titres, chapitres, sections.
Dans sa version « 2014 », Le PCG comportedésormais neufs titres divisés en chapitres, puiséventuellement en sections et sous-sections,l'ensemble étant réparti dans quatre livres.
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Livre I - Principes généraux applicablesaux différents postes des documents desynthèse
- Titre I - Objet et principes de la comptabilité - Titre II - L'actif ; - Titre III - Le passif ; - Titre IV - Actifs et passifs dont la valeur
dépend des fluctuations des monnaiesétrangères ;
- Titre V - Charges et produits ;
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Livre II - Modalités particulièresd'application des principes généraux-
Titre VI - Dispositions et opérations de naturespécifique ;
Titre VII - Comptabilisation et évaluation desopérations de fusions et opérations assimilées
Livre III - Modèles de comptes annuels Titre VIII - Documents de synthèse ;
Livre IV - Fonctionnement et plan decomptes
Titre IX - Tenue, structure et fonctionnementdes comptes. 12
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Huit classes de comptes. Classes 1 à 5 : Comptes de Bilan
• 1- capitaux, 2- Immobilisations, 3- Stocks, 4-Tiers, 5- Financiers
Classes 6 et 7 : Comptes de Gestion Classe 8 : Comptes Spéciaux
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Comptes de Bilan (sélection)Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5Comptes
deCapitaux
Comptesd’immobilis
ations
Comptesde Stocks
et en-cours
Comptesde Tiers
ComptesFinanciers
10. Capitalet réserves
20. Immob.Incorporelles
31. Matièrespremières etfournitures
40.Fourniss.
12.Résultat
21. Immob.Corporelles
37. Stocksmarchandises
41 Clients 51. Banques
13. Subv.d’invest.
42.Personnel
16.Empruntset dettes
43.Sécuritésociale
53. Caisse
44. Etat
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Comptes de gestion (sélection)Classe 6 Classe 7
Comptes de Charges Comptes de Produits60. Achats61. Services extérieurs
70. Ventes de produits,prestations de services,marchandises
74. Subventionsd’exploitations
63. Impôts et taxes64. Charges de personnel
66. Charges financières 76. Produits financiers
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les comptes annuelsEn application des obligations juridiques et fiscales,explicitées dans le Code du Commerce et le PlanComptable Général, les entreprises doivent:
Le bilan: représentation du patrimoine de l’entreprise.Le compte de résultat: représentation de la performanceéconomique de l’entrepriseL’annexe : document comportant toutes les précisions,explications, commentaires permettant lacompréhension du bilan et du compte de résultat.
• Tout au long de l’année:
Enregistrer les mouvements affectant le patrimoine defaçon chronologique et indélébile, en assurant laconservation des pièces justificatives des opérations.
• Une fois paran:
Contrôler la valeur des éléments composantson patrimoine et établir des comptesannuels, qui comprennent:
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Le bilan est le document comptable quidonne la représentation, à une date donnée, dupatrimoine de l’entreprise.
Il fait apparaître les moyens mis en œuvre parl‘entreprise pour réaliser son activité, et lamanière dont ils sont financés.
Le compte de résultat est le document desynthèse qui retrace de façon détaillée lescharges et les produits survenus dansl’exercice. Il permet donc d’éclairer sur lerésultat des décisions de gestion.
Les comptes annuels
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L’annexe :
L’Annexe doit contenir toutes lesinformations d’importance significativepermettant d’avoir une juste appréciationdu patrimoine et de la situation financièrede l’entreprise.
Les informations contenues dansl’Annexe doivent être :
à la portée du plus grand nombre d’importance significative aussi claires et succinctes quepossible
Les comptes annuels
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3. La normalisation au niveau international3.1. Pourquoi des normes internationales ?
-Mettre fin au « vagabondage comptable »(ou « standard shopping »).
-En l’absence d’une reconnaissance officiellesdes normes internationales :
-Les grandes sociétés avaient le choix entre leurréférentiel national, les normes internationales etles normes américaines. (US GAAP)
-On pouvait observer des différences trèsimportantes de matière de résultat selon leréférentiel choisi.
Le vagabondage comptable consiste à choisirle référentiel le plus adapté aux besoins,notamment en termes de communicationfinancière.
Schneider Electric a ainsi changé 3 fois deréférentiel entre la fin des années 80 et lemilieu des années 90
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françaisfrançais international américain
1988 1993 1995
Barbu E. (2004)
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Comptes 2001(résultat en
millionsd’euros)
Normeslocales (1)
US GAAP(2)
Ecart(3)=(1)-(2)
DeutscheTelekom
- 3454 + 523 - 3977
BP Amoco + 8943 + 4947 + 3996
British Telecom + 1612 - 1186 + 2798
Telecom Italia - 2068 - 4039 + 1971
Source : Burlaud A. et al (2004)G.
- Disposer d’une information permettant lacomparabilité
- Améliorer la clarté des comptes desentreprises
- Rétablir la confiance des investisseurs mise àmal par les scandales financiers à répétitiondu début des années 2000 en Europe et auxÉtats-Unis (Enron, Worldcom, Parmalat) etliés pour partie aux excès de la « comptabilitécréative ».
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3.2 L’IASB et les normes comptables IAS/IFRS
3.2.1 L’origine de l’IASB : l’IASC IASC (International Accounting Standards
Commitee) : Organisme privé créé en juin1973 sous la forme d’un comité entreorganisations professionnelles de de lacomptabilité issues de neuf pays(Allemagne, Australie, Canada, France, Grande-Bretagne, Japon, Mexique, Pays-Bas, USA).
Objectifs : publier des normes comptablesinternationales et assurer leur promotion.
En 2000 : 140 organisationsprofessionnelles adhérentes représentant104 pays
- .
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3.2.2 Naissance de l’IASB En 2001 : L’IASC devient l’IASB
Affranchissement des tutelles professionnelles,rapprochement avec les régulateurs nationaux.
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3.2.3 Le référentiel IAS/IFRSIl est constitué de :
- L’ensembles des normes publiées par l’IASCn’ayant pas fait l’objet d’un remplacementpar une norme IFRS (IAS 1 ... 41)
- Les nouvelles normes publiées par l’IASB,appelées désormais IFRS (numérotées àpartir de 1).15 normes à ce jour (12 adoptées par l’UE)
- Les interprétations de ces normes
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3.2.4 Au niveau Européen L’EFRAG ( European Financial Reporting
Advisory Group)- Composé d’un conseil de surveillance etd’un comité technique.- Apporte son expertise à la commission- Assure le lien avec l’IASB
L’ARC (Accounting RegulationComittee)- Composé de représentants de tous lesétats membres- Propose l’adoption des normes à lacommission européenne (règlements)
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Type decomptes
Référentiel Sociétésconcernées
Comptesindividuels
PCG Sociétés cotéeset non cotées
Comptesconsolidés
Règlement CRC 99-02
Sociétés noncotées
Référentiel IAS/IFRS Sociétés cotéessur un marchéréglementéOu, sur option,sociétés noncotées
Référentiels applicables pour les entités françaises
INB : Il est interdit pour une PME française, cotée ou non, d’appliquer la norme « IFRS pourPME ». Rappelons que cette norme unique, publiée le 9 juillet 2009 par l’IASB, mais qui n’apas été approuvée par la Commission Européenne.
4. Les cadres conceptuels comptables4.1 Caractéristiques communes aux cadrescomptables anglo-saxons
4.1.1 Une comptabilité orientée vers lesinvestisseurs-Le FRC anglais (Financial ReportingCouncil), organisme normalisateur anglais (rôle
dévolu à l’ASB, Accounting Standars Board, avant juillet 2012) se fixepour objectif : «the goal of the FRC's work is to fostera climate in which investment can flourish»- Le cadre conceptuel du référentielaméricain (US GAAP) précisait également:« The principle role of financial and reporting is to servethe public interest by providing information that is usefulin making business and economic decisions »
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En conséquence on retrouve dans lesréférentiels anglo-saxons, la prééminence du :
- Principe d’image fidèle (« true and fairview ») selon lequel le respect des normescomptables doit permettre de traduire laréalité de la situation économique etfinancière de l’entreprise.
- Le principe de prééminence du fond surla forme (« substance over form ») quiimplique que les transactions de l’entreprisedoivent être comptabilisées de façon à rendrecompte de leur réalité économique, et non deleur seule forme juridique.
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4.1.2 Une normalisation qui privilégiel’individualité des entreprises
- Généralement pas de numérotation descomptes imposée ni de modèles d’états desynthèse.
- Une normalisation fondée sur des objectifs etle respect de principes fondant un cadreconceptuel
4.1.3 Une comptabilité déconnectée de lafiscalitéLe résultat fiscal est calculé indépendammentdu résultat comptable
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4.2 Caractéristiques communes auxcadres comptables de la plupart despays européens (hors UK)4.2.1 comptabilité à usage initial interne
On y retrouve en conséquence la prééminence du :- Principe de prudence dans sa forme la plus
stricte (ainsi selon le PCG il s’agit d’ « éviterle risque de transfert, sur des périodes à venird’incertitudes présentes susceptibles degrever le patrimoine et le résultat del’entité »).avec généralement pour règledérivée la comptabilisation des moins-valueslatentes et la non comptabilisation des plus-values latentes.
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- Principe de prééminence de la forme surle fond qui implique que les transactions del’entreprise doivent être comptabilisées defaçon à rendre compte avant tout de leurforme juridique.
Rque : Tend à évoluer avec la convergence d’uncertain nombre de ces référentiels (dont le PCG)vers le référentiel IAS-IFRS
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4.2.2 Une normalisation sous tutelle de l’Etat etconnecté à la fiscalité
- Des organismes normalisateurs placés sousl’autorité de l’Etat
- Un résultat fiscal calculé directement lié aurésultat comptableUne connexion comptabilité-fiscalité qui apour conséquences :- une sous-évaluation du résultat des entreprises- Des difficultés dans la convergence vers les
normes internationales
4.3 Le cadre conceptuel des IAS/IFRS
4.3.1 Une comptabilité orientée vers lesinvestisseursUne conséquence essentielle en estl’application du concept de « juste valeur »(« fair value »)(optionnelle ou obligatoireselon les cas) pour l’évaluation des actifs oupassifs de l’entreprise.
Cette notion entre en conflit avec le principe ducoût historique (c.f. infra) et avec celui deprudence au sens européen et notammentfrançais (c.f. infra et supra).
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IFRS 13 (publiée en 2011) Evaluation de lajuste valeur »
Elle constitue un guide de calcul de la justevaleur et en propose également une nouvelledéfinition : « Prix qui serait reçu pourvendre un actif ou payé pour transférerun passif lors d’une transaction ordonnéeentre des intervenants du marché à ladate d’évaluation. »
L’évaluation à la juste valeur concerne :- Certains actifs financiers- Les immobilisations corporelles/incorp sur option
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4.3.2 un cadre conceptuel fondé sur 6caractéristiques qualitatives
4.3.2.1 Deux caractéristiques essentielles
Pertinence (Relevance)- Une information est pertinent si elle permet de
modifier les décisions des utilisateurs. Ce peutêtre par son caractère prédictif ou rétrodictif.
- La pertinence est également lié au concept« d’importance significative » .
- Est significative, une information dontl’omission ou la déformation pourraitinfluencer les décisions économiques
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Représentation fidèle (faithfullrepresentation)
L’information donne une image fidèle quand elledépeint un phénomène économique de façon,complète, neutre (sans biais dans la sélectiond’information) et exempte d’erreurssignificatives.
Comparabilité (Comparability)- Dans le temps (« over time »): les règles
d’évaluation et de présentation doivent êtreconservées d’un exercice à l’autre (équivalentau principe de permanence de méthodes).
- Dans l’espace (« over space »): lescomptabilisations doivent être effectuées de lamême manière par des entreprises différentesde façon à permettre la comparaison des étatsfinanciers
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4.3.2.2 Quatre caractéristiques auxiliaires
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Intelligibilité (Understandability)La comptabilité doit produire une information
immédiatement compréhensible par lesutilisateurs
Célérité (Timeliness)Pour fournir une information au momentpertinent pour la prise de décision on peut êtreconduit à la présenter avant que ne soientconnus tous les aspects (équilibrecélérité/fiabilité à déterminer)
Vérifiabilité
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4.4 Le « cadre conceptuel » français
4.4.1 Des critères de qualité
Le Code de commerce et le Plan ComptableGénéral évoquent les critères de régularité, desincérité et d’image fidèle.
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« Les comptes annuels doivent êtreréguliers, sincères et donner une image fidèledu patrimoine, de la situation financière et durésultat de l'entreprise » (Code de Commerce.Article L.123-14 paragraphe 1).
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« La comptabilité est un système d'organisationde l’information financière permettant desaisir, classer, enregistrer des données de basechiffrée et de présenter des états reflétant uneimage fidèle du patrimoine, de la situationfinancière et du résultat de l’entité à la date declôture […] » (PCG. Article 120-1)
« La comptabilité est conforme aux règles etprocédures en vigueur qui sont appliquées avecsincérité afin de traduire la connaissance que lesresponsables de l'établissement des comptes ont de laréalité et de l'importance relative des événementsenregistrés.[…] » (PCG. Article 120-2)
régularité (conforme aux règles) etsincérité (application de bonne foi desrègles)
Image fidèle (il s’agit de la traduction de lanotion de « true and fair view » issue de la4ème directive. L’information comptable doitpermettre une perception exacte de lasituation économique et financière del’entreprise. Cependant son interprétationfrançaise est limitée par le respect des autresprincipes auxquelles les dérogations sontlimitées (et impossibles pour ce qui est duprincipe de prudence ).
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4.4.2 Des principes comptables
Continuité d’exploitationL’entité est considérée comme devant continuer
son activité dans un futur proche.
Indépendance des exercices« les comptes de régularisation sont utilisés
pour répartir les charges et les produits dansle temps de manière à rattacher à chaqueexercice les charges et les produits qui leconcernent effectivement, et ceux-làseulement » (PCG article 434-1) de l’exercice
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PrudencePCG art 120-3 : « la comptabilité est établie
sur la base d’appréciations prudentes pouréviter le risque de transfert, sur des périodesà venir, d’incertitudes présentes susceptiblesde grever le patrimoine ou le résultat del’entité. »
Règle dérivée :-Un produit n’est constaté que lorsqu’il est
certain- Une charge doit être comptabilisée dés lors
qu’elle est probable
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Permanence des méthodesImplique que les méthodes d’évaluation et de
présentation restent inchangées d’un exerciceà l’autre.
Nominalisme monétaire (ou principe descoûts historiques). A l’entrée dans lepatrimoine une bien est évalué à sa valeurd’acquisition ou à son coût de production
A la clôture de l’exercice, la valeur de l’actif estcorrigée des amortissements ou dépréciationsconstatés mais les plus-values latentes nepeuvent êtres constatées (en vertu duprincipe de prudence).
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La valeur d’entrée peut être remise en cause àl’occasion d’une réévaluation (opérationponctuelle visant avant tout à tenir compte dela dépréciation monétaire).
Rque : En France les réévaluations ne peuventporter que sur les immobilisations corporelleset financières.
Non-compensationLa compensation n’est pas possible entre les
postes d’actif et de passif et de produits et decharges
L’importance significative46
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L’intangibilité du bilan d’ouvertureLe bilan d’ouverture d’un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de l’exerciceprécédent.
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5. Les convergences vers leréférentiel IFRSLa plupart des derniers règlements comptablesont pour finalité la convergence du PCG vers leréférentiel IFRS, il en est ainsi des règlementsCRC :- 2000-06 sur les passifs,- 2002-10 sur l’amortissement etla dépréciation des actifs- 2004-06 relatif à ladéfinition, la comptabilisation etl’évaluation des actifsLe référentiel CRC 99-02 applicable aux comptesconsolidés des sociétés non cotées correspond àune convergence accélérée vers le standard IFRS