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Résumés des Chapitre1 : Les subdivisions géographiques dans le monde et en Algérie Et Chapitre2 : Les facteurs climatiques __ Module Ecologie végétale Master1 Agro-écologie__ Il y a des parties qui ont été prises directement des polycopies disponibles sur le net 1 Chapitre1 : Les territoires biogéographiques dans le monde et en Algérie 1- Elément de biogéographie 1.1 - Définition La biogéographie est la science qui étudie la répartition des êtres vivants à la surface du globe en fonction du milieu (le climat, l'altitude, le sol etc. …). C'est une branche de la géographie physique qui étudie la vie à la surface du globe par des analyses descriptives et explicatives de la répartition des êtres vivants, et plus particulièrement des communautés des êtres vivants. 2.2- But de la biogéographie La biogéographie a pour objet l'étude de la répartition des êtres vivants à la surface du globe et la mise en évidence des causes qui régissent cette répartition. En raison de l'ampleur et de la diversité des phénomènes qu'elle doit aborder pour atteindre ce but, à la fois descriptif et explicatif, cette science fait appel non seulement à la géographie, mais encore à des disciplines variées comme la Botanique, la Zoologie, Pédologie ou la climatologie. Remarque: sur le plan méthodologique, toute étude biogéographique nécessite, malgré leur interdépendance étroite, la dissociation de ces éléments fondamentaux, puis leur analyse dans l'ordre rationnel. Le biogéographe commencera par l'étude de la végétation (c'est elle qui représente le biotope en raison de sa stabilité), de la faune puis celle de du sol et enfin celle du climat (c'est l'élément le plus difficile à appréhender) 2.3 - Les êtres vivants L'étude de la distribution générale des êtres vivant se situe pour le géographe, à deux niveaux différents: il doit envisager non seulement la répartition des espèces considérées isolément, mais aussi celle des communautés qu'elles forment dans la nature. Il envisagera donc, dans le premier cas, des individus d'une même espèce répartis sur le globe en une ou le plus souvent plusieurs populations, dans le second cas, des groupements d'espèces animales et végétales. Ces deux aspect fondamentaux sont respectivement la Chorologie (de chora =lieu) et la Biocénologie (de bios vis et cenos, en commun), sont illustrés par des mots du langage courant qui, bien qu'employés souvent indistinctement, recouvrent des notions différents. Ainsi la flore d'une région est constituée par les diverses espèces végétales que l'on peut y rencontrer, alors que sa végétation correspond aux paysages botaniques particuliers qui résultent de leur réunion. Les êtres vivants s'organisent pour donner des paysages différents que l'on appelle formations. Déterminisme de la flore La répartition horizontale (biogéographique) et verticale (étagement) des espèces sont conditionnées par les facteurs historiques responsables de l'introduction des espèces et par des facteurs écologiques telle que: la Température, l'éclairement, les mouvements d'eau, marées, qualité du substrat, etc. caractéristique de chaque lieu.

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    Il y a des parties qui ont été prises directement des polycopies disponibles sur le net

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    Chapitre1 : Les territoires biogéographiques dans le monde et en Algérie 1- Elément de biogéographie

    1.1 - Définition

    La biogéographie est la science qui étudie la répartition des êtres vivants à la surface du

    globe en fonction du milieu (le climat, l'altitude, le sol etc. …).

    C'est une branche de la géographie physique qui étudie la vie à la surface du globe par des

    analyses descriptives et explicatives de la répartition des êtres vivants, et plus particulièrement des

    communautés des êtres vivants.

    2.2- But de la biogéographie

    La biogéographie a pour objet l'étude de la répartition des êtres vivants à la surface du globe

    et la mise en évidence des causes qui régissent cette répartition. En raison de l'ampleur et de la

    diversité des phénomènes qu'elle doit aborder pour atteindre ce but, à la fois descriptif et explicatif,

    cette science fait appel non seulement à la géographie, mais encore à des disciplines variées comme

    la Botanique, la Zoologie, Pédologie ou la climatologie.

    Remarque: sur le plan méthodologique, toute étude biogéographique nécessite, malgré leur

    interdépendance étroite, la dissociation de ces éléments fondamentaux, puis leur analyse dans

    l'ordre rationnel. Le biogéographe commencera par l'étude de la végétation (c'est elle qui

    représente le biotope en raison de sa stabilité), de la faune puis celle de du sol et enfin celle du

    climat (c'est l'élément le plus difficile à appréhender)

    2.3 - Les êtres vivants

    L'étude de la distribution générale des êtres vivant se situe pour le géographe, à deux

    niveaux différents: il doit envisager non seulement la répartition des espèces considérées isolément,

    mais aussi celle des communautés qu'elles forment dans la nature. Il envisagera donc, dans le

    premier cas, des individus d'une même espèce répartis sur le globe en une ou le plus souvent

    plusieurs populations, dans le second cas, des groupements d'espèces animales et végétales.

    Ces deux aspect fondamentaux sont respectivement la Chorologie (de chora =lieu) et la

    Biocénologie (de bios vis et cenos, en commun), sont illustrés par des mots du langage courant qui,

    bien qu'employés souvent indistinctement, recouvrent des notions différents. Ainsi la flore d'une

    région est constituée par les diverses espèces végétales que l'on peut y rencontrer, alors que sa

    végétation correspond aux paysages botaniques particuliers qui résultent de leur réunion. Les êtres

    vivants s'organisent pour donner des paysages différents que l'on appelle formations.

    Déterminisme de la flore

    La répartition horizontale (biogéographique) et verticale (étagement) des espèces sont

    conditionnées par les facteurs historiques responsables de l'introduction des espèces et par des

    facteurs écologiques telle que: la Température, l'éclairement, les mouvements d'eau, marées, qualité

    du substrat, etc. caractéristique de chaque lieu.

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    Parmi les facteurs historiques nous avons vu déjà dans les processus évolutifs: au cours des

    ères géologiques, les groupes les mieux adaptées ont, peu à peu, supplanté ceux qui avaient moins

    de possibilité d'expansion, ainsi à l'ère primaire les fougères succèdent au secondaire celle des

    gymnospermes et au tertiaire-quaternaire celles des angiospermes (les Astéridae se différencient à

    partir des Rosidae, etc.).

    1.4 - Les vicissitudes paléogéographiques

    Pour comprendre la répartition actuelle des espèces végétales (végétation, flore) on fait

    appel à la paléogéographie et à la paléoclimatologie). Au quaternaire (se caractérisant par 2 grands

    phénomènes : les glaciers et les transgressions marines (submersion par la mer d'une partie des

    continents)) la plupart des espèces vivants du tertiaires disparaissent lors de la 1ère glaciation et les

    seules subsistèrent les espèces adaptées aux climats froids, les espèces tropicales furent repoussées

    vers le sud, elles remontèrent vers le Nord à chaque période interglaciaire mais furent arrêtées par la

    méditerranée, ce qui explique la pauvreté de la faune et de la flore européenne.

    Ces glaciations sont séparées par 3 périodes interglaciaires qui caractérisent un très fort

    retrait des glacières, accompagné d'un réchauffement accentué du climat.

    Interglaciaires: se dit des dépôts qui se sont formés durant la période comprise entre 2

    glaciaires l'avancée des grandes glaciers recouvrant la majeure partie de l'Europe septentrionale

    élimina la flore ligneux tertiaire notamment les Magnolias, tandis que, lors de leur recul ultérieur,

    une flore froide, réfugiée aujourd'hui dans des hautes montagnes de l'Europe du Sud, trouvait une

    grande extension dans la zone boréale = arctique = pôle nord.

    Les deux continents: l'Amérique du Nord et l'Europe, se sont très top séparés l'un de l'autre,

    donc nous avons des espèces vicariantes, leurs flores eurent tout le temps de s'individualiser et de se

    spécialiser. Quant au continent africain, il a été relié à l'Europe pendant le pliocène supérieur et le

    miocène, par des ponts continentaux du côté de l'Espagne et la Sicile jusqu'au début des glaciations

    quaternaires.

    Les diverses flores ont ainsi évoluée pour leur propre compte et sont devenus d'autant plus

    spécialisées que de vastes régions marines ou d'autres barrières (hautes montagnes par exemple),

    les isolaient les unes des autres.

    C'est ce qui explique que la majorité des îles ont une forte proportion d'espèces endémiques:

    les îles de l'océan indien possèdent chacune des espèces propres de Palmiers. A l'inverse, lorsque de

    telles barrières n'existaient pas comme dans les plaines indo-européennes, la même espèce peut

    avoir une aire de dispersion très vaste. La conjonction (union) des processus et des vicissitudes

    paléogéographiques a conduit à la création de grandes unités floristiques continentales ou pour le

    moins régionales: empires, régions, domaines……..floristiques.

    Ainsi Emberger définit 5 empires floraux:

    - Américain, - Africano-malgache (Madagascar état de l'océan indien), - Asiatico-pacifique (océan Sibérie entre l'Asie et l'Amérique), - L'antarctique australien (relatif au pôle Sud et aux régions polaires australes). - L'empire holarctique (méditerranée)

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    Remarque: Il existe une autre subdivision qui donne 6 empire floraux qui sont: 1 : Holarctique, 2:

    Paléotropique, 3 : le Néotropique, l'Australien, le Capensien et l'antarctique. OZENDA (1983) donne

    trois empires floraux: l'empire floral holarctique (Holarctis), l'empire Paléotropical (Paléotropis) et

    l'empire néotropical

    Si en considère la première subdivision l'Algérie fait partie de l'holarctique. Ce dernier

    englobe la région méditerranéenne, il est présent en Europe, Asie septentrionale et l'Amérique du

    Nord et passe par l'Afrique du Nord. Cet élément est représenté par le chêne, le Sapin, le Frêne, le

    peuplier.

    Légende 1: Holarctique, 2:Paléotropique3:Néotropique, 4: Australiens, 5:capensis, 6: Antarctique

    1.4.1 - L'Afrique du Nord

    On pense que cette région a été définitivement émergée à l'oligocène supérieur. Maire 1926

    la subdivise en deux régions la région méditerranéenne et la région saharienne.

    1.4.2 - Région méditerranéenne

    La région méditerranéenne corresponde à la mère méridionale qui sépare l'Europe

    méridionale du Nord de l'Afrique. Le climat est essentiellement caractérisé par des pluies hivernales

    et une période de sécheresse estivale prolongée. Les chutes de pluie varient entre 250-1500mm. Sur

    le plan floristique, on rencontre, dans le bassin méditerranéen de nombreuses espèces sylvatiques=

    forestières (de Sylva = forêt), on dénombre 30 espèces de chênes et dont 1 seule en Europe. Elle se

    caractérise par une végétation climatique forestière composée surtout d'arbres et d'arbustes

    sclérophylle (olivier). On peut lui rattacher les steppes des hauts plateaux et de l'Atlas saharien.

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    Elle a été divisée dans nos limites en 4 domaines: le domaine méditerranéen, le domaine

    steppique, le domaine des hautes montagnes atlantiques et le domaine des hautes montagnes

    sahariennes = saharo-montagnards

    1.4.2.1 - Le Domaine méditerranéen ou Maghrébin méditerranéen

    Il comprend tout le tell algéro-tunisien, une grande partie du Maroc occidentale (Ouest) ainsi

    que la cote rifaine.

    Il se caractérise par une saison sèche et chaude relativement courte (4-5 mois) et une saison

    humide peu froide. Une tranche de pluie annuelle de 400 à 1500mm.

    Il se caractérise par une végétation climatique forestière s'étendant de puis le niveau de la

    mère jusqu'aux forêts subalpines du domaine des hautes montagnes atlantiques. Ce domaine se

    distingue en 5 secteurs: Numidien, Punique, Algérois, Tell méridional et l'Oranais.

    a - Secteur numidien et Kabylie

    Il est le mieux arrosé (700 – 1500mm/an). Ces sols sont de type siliceux, froids et profonds

    (probolypes sont les grès de Numidie) y dominent.

    Il se caractérise par le développement du chêne liège du Quercetumsubéris. De nombreuses

    plantes ligneuses ou herbacées lui sont spéciales: Acercompestre (érable champêtre, au Babor il se

    mélange avec le chêne Zeen, le Cèdre, le Sapin) Castaniasativa,Quercusafares, Alnusglutinosa

    (européen, présent dans le bassin méditerranéen le genre Alnus compte 30 espèces distribuées dans

    l'hémisphère Nord de l'Amérique du Nord), Pinuspinaster, carex silvatica etc.….

    De plus, On distingue 3 district ou sous - secteurs:

    District ou sous-secteur de Numidie(K3): il s'étend de Skikda à la frontière tunisienne. Il se caractérise par la présence de très nombreuses plantes appartenant à l'élément euro-sibérien et l'élément atlantique (Rhamnusfrangula, Salixatrocinerea, Rumexpalustris, Roripaamphibia, etc.…) jointes à d'autres plantes appartenant à l'élément tropical (Dryopterisunita, Fimbristylisdichetoma, etc..).

    District ou sous-secteur de la petite Kabylie (K2): il se trouve entre Skikda et Bejaia. Il diffère assez peu du point de vue floristique au sous-secteur Numidie, il lui manque la plupart des plantes citées pour celui-ci, mais il possède en revanche les Digitalisatlantica, Ptériscretica, Acercampester, Pedicularisnumidica etc..…

    District ou sous-secteur de la grande Kabylie (K1): Il fait transition avec le secteur algérois. La plupart des plantes citées pour les deux sous-secteurs présidents y manquent. Le Quercusafares y tient jusqu'à la limite occidentale (Bou-Zegza). Le Chamaerops humilis y dominent (joue un rôle + important).

    b - Secteur de punique : (essentiellement tunisien) Il est peu arrosé (400-700mm/an). La végétation climatique est représentée surtout par

    l'Oleo-lentiscetum, le Pinetumhalepensis.

    La brousse à Zizyphus constitue souvent le groupement climatique des plaines argileuses. Du

    point de vue floristique, ce secteur est caractérisé par la présence d'un nombre de taxons plus ou

    moins orientaux par exemple: Cupressussempervirens, Hypericumcrispum, Cyclamenpercicum,

    Convolvuluscneorum, Malvacritica, Orchisanatolica, Origanumonites et Phlomisfloccosa, etc..…

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    c - Secteur algérois

    Il est formé de deux sous-secteur: sous-secteur littoral (A1) et le sous-secteur de l'Atlas

    Tellien (A2). Il est moyennement arrosé (600 - 900mm/an), le Chamaerops humilis devient très

    abondant. Les plantes caractéristiques du secteur numidien manquent. Cependant, les espèces

    particulières qu'ont rencontrent: Cistuscrispus, Cistusvarius, Rumex algeriensis, Geraniumtuberosum,

    Convolvulus benuissimus, etc.. Le Quercus suber se rencontre peu.

    Plusieurs espèces du secteur oranais apparaissent dans ce secteur le cas: de

    Cistuslavaniferus, Lavandulaventata, Osyrislanceolata etc..

    d - Secteur du Tell méridional: (Telle constantinois)

    Il est peu arrosé (400 -750mm/an), il présente un saison sèche très prolongée. Il est très

    allongé de l'Est à l'Ouest. C'est le secteur de Pinushalepensis, Quercus ilex, Juniperusphoenicea, et

    Cellitrisarticulata. Souvent les plaines argileuses sont occupées par le Zizyphus avec

    pistachiaatlantica. Au point de vue floristique, il existe peu de plantes caractéristiques. La flore

    steppique pénètre largement par certains plantes: l'Alfa arrive jusqu'au pied sud du Djurdjura, le

    Lygeumspartium arrive jusqu'au pied sud du djebel Mouzaïa par contre le Myrtuscommunis manque

    complètement.

    e - Secteur oranais

    Il est aussi peu arrosé (400 - 650mm/an), dans ce secteur le Quercus suber est peu répondu,

    contrairement le Chamaerops humilis est très répondu. Comme pour le secteur précédent (algérois),

    les plaines argileuses sont formées par une végétation climatique à Zizyphus lotus et

    Pistaciaatlantica. Il se caractérise du point de vue floristique par la présence de très nombreuses

    espèces espagnols et marocaines comme: Bupleurumgibraltaricum, Calycotomevillosasspintermedia

    (méditerranéen), Genistaspartioides(Ibéro-mauritanien) Cistusladaniferus (Ibéro-mauritanien) et de

    nombreux endémiques comme: Genistaquadriflora (Endémique Nord Africain), Génistacephalantha

    (Endémique Nord Africain), Cistussericeus (Endémique Algéro-Marocain), plusieurs espèces

    steppiques pénètrent dans se secteur telles que: Stipatenacissima, Plantagoalbicans,

    Artemisaherbaalba etc..

    1.4.2.2 - Le Domaine méditerranéen steppique (maghrébin)

    Il présente une saison sèche longue de 6 à 7mois. Les chutes d'eau n'atteignent que 300 à

    500mm (moyenne annuelle). Les températures estivales sont très élevées: moyenne des

    températures maximales du moi le plus chaud oscillent entre 30 et 40°C. Les froids hivernaux sont

    nettement accusés: moyenne des températures minimales du mois le plus froid oscillent entre 0 et

    2°C. Ces conditions sont peu favorables à la végétation forestière.

    Ce domaine se divise en 6 secteurs 4 (secteur des Hauts plateaux orano-algérois, secteur des

    Hauts plateaux constantinois, secteur de l'Atlas Saharien, secteur sud – Constantinois) se trouve en

    Algérie et les deux autres se trouvent (Secteur tunisien) l'un dans la Tunisie et l'autre dans la Libye

    (Secteur libyen).

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    a - Secteur des Hauts plateaux orano-algérois (H1)

    Il s'étend depuis le moyen Atlas marocain jusqu'à la cuvette du Hodna. Il ne reçoit que 300 à

    400 mm/an de pluie. Il englobe les immenses steppes à Alfa à Sparte et à Chih et des broussailles à

    Zizyphus lotus et Pistaciaatlantica.

    La végétation forestière n'est guère représentée que par quelques peuplements peu denses

    de Juniperusphoenicea de Quercusilex et quelques rares Pinushalipensis sur les reliefs montagneuse.

    Ce secteur se caractérise par Carduncelluspomelianus, Cossoniaafricana, Lepidiumsubulatum etc..

    b - Secteur des Hauts plateaux constantinois

    Il est mieux arrosé que le précédent (400 - 600 mm/an). Il et en grande partie cultivé. Sa

    vocation n'est pas forestière sauf sur quelques montagnes dominant les plateaux ou vivent les restes

    de maigres forêts de Quercusilex. Les steppes d'Alfa sont rares. Il se caractérise par l'Othonnopsis

    (Hertia) cheirifolia. Elle pénètre jusqu'au Nord dans le secteur du Tell méridional, au sud dans le

    secteur sud Constantinois et à l'Ouest dans les monts de Djelfa.

    c - Secteur de l'Atlas Saharien

    Il s'étend des monts de Bou-Sâada au grand atlas marocain oriental. Il reçoit entre 350 -550

    mm/an. Il possède des sommets élevés comme Djebel Aissa 2236m. Bien des sommets sont couverts

    de Pinetumhalepensis, Quercetumilicis. Le Junepertumphoeniceae constitue des forêts- steppes un

    peu partout. Les espèces caractéristiques sont assez nombreuses: Atractylispolycephala,

    Centaureapomeliana, Bupleurumatlanticum etc.…

    Le Diss existe à l'état relique dans la partie la plus orientale et septentrionale (Monts de Bou-

    Sâada). Les Pistacialentiscus, Acermonspessulnum, Smilaxaspera se rencontrent à l'état de reliques

    dans des localités privilégiées, ainsi qu'une race spéciale de Populusalaba.

    d - Secteur sud - Constantinois

    Il est peu arrosé, 350 - 500 mm/an. Toutes ces parties montagneuses ont une vocation

    forestière, de nombreux sommets y dépassent 1800m cas du Chélia qui atteint 2329m. Il présente

    dans ces montagnes de nombreuses plantes caractéristiques: Erodiummontanum,

    Centaureatougourensis, Brassicadimorpha etc.…….

    Le Diss est assez abondant dans la plupart des montagnes, divers plantes euro-sibérienne

    persistent à l'état reliques sur les points favorables en particulier sur le versant Nord des Aurès:

    Moehringiatrinervia, Hypericummontanum, Constantinois turrita etc..…..

    Les hautes montagnes portent de belles céderais et des forêts de Juniperusthurifera (Aurès).

    Les montagnes plus basses portent des forêts de Quercusilex, Pinushalipensis et GC. Les plateaux

    sont couverts de steppes à Stipatenacissima et Artemisaherbaalba, la composition de ces steppes

    montre qu'elles sont le résultat d'une dégradation des formations forestières.

    1.4.2.3 - Le Domaine des Hautes montagnes Atlantiques Il est beaucoup plus développé sur les montagnes marocaines où il présente un étage alpin.

    En Algérie, il est constitué par l'étage subalpin des plus hautes montagnes du Tell, des monts du

    Hodna et des Aurès.

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    C'est le domaine des Cederitum rarement Juniperetumthuriferae. Donc des montagnes a

    hiver rigoureux, couvert de neige pendant des périodes plus ou moins longues.

    De nombreuses plantes lui sont spéciales, des endémiques comme Seneciocollerondianus,

    Catananchemontana, Pimpinellabattancieri, Lonicerakabylica, Abies numidica, Leontodondjurdjurae,

    Populustremula etc..….. Des orophytes alpigènes ou circumméditerranéens ayant le caractère de

    reliques comme Anthyllis montana, Ononisaragonensis, Alyssumspinosum etc.…….

    1.4.2.4 - Le Domaine Saharo-montagnards (hautes montagnes saharien)

    C'est le domaine où se trouve le Hoggar et le Tassili … c'est le domaine du

    Cupressusdupresiana.

    1.4.3 - Région saharienne

    Cette région a été rattachée par certains auteurs à l'empire paléotropis alors que toute sa

    flore présente une affinité holarctique et se rapprochant surtout à la flore méditerranéenne.

    Dans notre cas nous avons opté pour la classification d'Emberger qui classe la région

    saharienne à l'empire holarctique et la région méditerranéenne partie Afrique du Nord.

    Cette région est caractérisée par une grande pauvreté en espèces, une extrême pauvreté en

    individu (végétation claire semais), une monotonie des paysages et de groupements végétaux,

    absence de groupes systématiques caractéristique au-dessus du genre (ni familles, ni tribus) et une

    économie humaine basée sur la culture du palmier dattier. Elle est représentée par la région du

    chott El-Hodna et le sud du Sahara algérienne au-delà de la steppe.

    Carte Biogéographique de l'Algérie, de QUEZEL et SANTA (1963)

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    Chapitre2 : Les facteurs climatiques

    2-1- Définition du climat

    Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques et météorologiques propres à une région du

    globe. Le climat d'une région est déterminé à partir de l'étude des paramètres météorologiques. Le climat

    joue un rôle fondamental dans la distribution et la vie des êtres vivants, il dépend de

    nombreux facteurs tels que (la température, le taux d'humidité, les précipitations, l’évaporation, la

    force et la direction du vent atmosphérique, la pression, la lumière et la durée d'insolation, etc.) évalués sur plusieurs dizaines d'années.

    2-1-1-La notion de microclimat : Le macroclimat est le résultat de la situation géographique et orographique (ex. le climat des grandes

    régions). Ce macroclimat subit localement plusieurs modifications de ces éléments ce qui détermine un

    mésoclimat. Le climat d’une forêt ou d’un versant sont des mésoclimats. Le microclimat correspond au

    climat qui règne à l’échelle et au niveau de l’organisme et son étude permet de mettre en évidence

    l’importance du milieu. Ex. la répartition des larves sous l’écorce des troncs d’arbres est réglée par le

    microclimat qui règne sous cette écorce.

    2-2- Principaux facteurs climatiques Les éléments du climat qui jouent un rôle écologique sont nombreux. Les principaux sont la

    température, l’humidité et la pluviosité, l’éclairement et la photopériode (Répartition, dans la journée, entre

    la durée de la phase diurne et celle de la phase obscure). D’autres, comme le vent et la neige, ont une

    moindre importance, mais ils peuvent dans certains cas avoir un rôle non négligeable.

    2-2-1- Température

    La température est un des éléments les plus importants du climat étant donné que tous les processus

    métaboliques en dépendent. Des phénomènes comme la photosynthèse, la respiration, la digestion suivent

    la loi de van’t Hoff qui précise que la vitesse d’une réaction est fonction de la température.

    La grande majorité des êtres vivants ne peut subsister que dans un intervalle de températures comprise

    entre 0 et 50°C en moyenne. Les températures trop basses ou trop élevées déclenchent chez certains

    animaux un état de dormance (quiescence) appelé estivation ou hibernation. Dans les deux cas, le

    développement est quasiment arrêté.

    Les limites des aires de répartition géographique sont souvent déterminées par la température qui agit

    comme facteur limitant. Très souvent ce sont les températures extrêmes plutôt que les moyennes qui

    limitent l’installation d’une espèce dans un milieu.

    2-2-1- 1-Action de la température : La température joue un rôle très important dans le développement et

    le maintient des organismes vivants :

    - Elle agit sur directement sur les activités enzymatiques et tous les phénomènes physico-

    chimiques de la cellule, elle contrôle donc la respiration, la photosynthèse, la croissance et

    l’évapotranspiration.

    - Elle conditionne la répartition des espèces et des communautés de population dans la biosphère

    -Pour la tolérance, il existe des espèces des extrêmes températures (désert, zones polaires, sources

    hydrothermales), certaines formes peuvent supporter des températures < -10°C (spores de cryptogrammes),

    car elles sont capables de survivre en état d’anhydrobiose, donc l’espèce a la particularité de refermer de

    très faibles quantités d’eau, ce qui facilite la survie, les graines dont la teneur en eau est < 5% représentent

    des formes végétales qui sont capables de supporter les plus faibles températures.

    -Les pousses et les autres organes végétatifs riches en eau supportent mal l’action du froid car ils

    gèlent à des températures entre 0°C et -5°C ; Ex. Les plantes tropicales meurent à des températures de 3°C.

    - Les cyanophycées et certaines bactéries des eaux thermales se développent dans des eaux dont la

    température est > 80°C.

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    2-2-1-2- Les stratégies développées par les organismes animaux et végétaux pour échapper à la

    mauvaise saison sont nombreuses :

    &-Il existe une relation entre la résistance d’un organe végétal au froid et son degré de déshydratation

    comme les graines, les bulbes, tubercules etc. dans ce cas il n y a pas gel des composés cellulaires.

    &-les espèces végétales réduisent leur période végétale en perdant les feuilles ou en disparaissant

    presque complètement en hiver (il n ya que la graine ou le bulbe qui reste dans le sol)

    &- les feuilles peuvent être recouvertes d’une épaisse cuticule pour réduire l’évapotranspiration.

    &- l’hibernation des espèces animales (reptiles) en hiver

    &- présence de couches de graisse sous cutanée de certains mammifères pour se protéger conte le

    froids. Chez les animaux des pays froids, les pattes, la queue, les oreilles et le nez sont de petite taille afin

    de perdre le minimum de chaleur et réduire le contact avec le froid.

    Exemple 1 : Les étages de végétation :

    Le gradient des températures entraine un étagement de la végétation

    Les étages de végétation : au niveau des montagnes, la baisse de la pression atmosphérique, les

    grandes variations de la température sur un versant, et plus précisément la diminution progressive de la

    température (de l’ordre de 0,55°C pour 100 m) et une importante pluviométrie, conditionne l’apparition des

    étages de végétation qui se répartissent différemment sur le versant nord (ubac) et le versant sud (Adret), à

    cause de l’ensoleillement. L’étage est défini de manière assez empirique par une association de végétation

    (et de faune associée) et une situation géographique (un fond de vallon, versant, etc.). Au fur et à mesure

    que l’on s’élève en altitude, on distingue les étages suivants :

    L’étage collinéen : étage qui atteint 800 m au sud et 600 m au nord, les espèces trouvées sont Chêne

    pubescent, Chêne rouvre, Pin maritime

    L’étage montagnard : de 600 m et 1600 m en nord et de 800 m à 1900 m au sud

    L’étage subalpin c’est le dernier étage contenant encore des arbres, de 1600 m à 2300 m en versant

    Nord et de 1900 m à 2200m en versant sud. Les espèces sont le Mélèze, Pin à crochet.

    L’étage alpin : entre 2200 m à 2900 m au sud et 2300m à 2700m Nord, on retrouve une végétation de

    pelouse (strate herbacée) et des lichens.

    L’étage nival : c’est l’étage des neiges et des glaces, l’absence d’eau et le froid empêchent le

    développement de toute végétation au dessu de 2700m (Nord) et 2900 m (Sud).

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    Exemple 2 : Les types biologiques

    Les végétaux ne sont pas tous adaptés de la même manière au passage de l'hiver. C. Raunkiaer était un

    botaniste scandinave qui proposa une classification des types biologiques pour les végétaux, en grande

    partie fondée sur le mode de protection de leurs bourgeons face au froid et à l'enneigement (voir figure).

    Phanérophytes, les feuilles tombent ou non et les zones les plus sensibles (méristèmes) sont protégées

    par des structures temporaires de résistance : les bourgeons. Arbres ou des arbustes dont les bourgeons se

    trouvent en hiver à plus de 25 à 40 cm au-dessus du sol et qui assurent la protection de leurs bourgeons

    contre le froid en les entourant dans des enveloppes.

    Chaméphytes (chamaephyte), les feuilles tombent ou non, les bourgeons les plus bas bénéficient de la

    protection de la neige (NMN : niveau moyen de la neige). Arbustes de moins de 50 cm de hauteur et censés

    se retrouver, en hiver, sous la couche de neige protectrice... Les bourgeons des chaméphytes sont aussi

    protégés par des enveloppes.

    Cryptophytes (géophyte), ces plantes passent la période froide protégées par le sol, la partie aérienne

    meurt. 3a : c. à bulbe. 3b : c. à rhizome. 3c : c. à tubercule. Les bourgeons sont souterrains (plantes dont les

    tiges souterraines sont des rhizomes, des tubercules ou des bulbes).

    Thérophyte, (plantes annuelles) ces plantes passent l'hiver à l'état de graine, l'ensemble de la plante

    meurt. Plantes annuelles qui survivent à l'hiver sous forme de graines.

    Hémicryptophytes, Les bourgeons, au ras du sol, sont enfouis dans des rosettes de feuilles (pissenlits,

    plantains, iris, etc.).

    2-2-2- Humidité

    L’eau représente de 70 à 90% des tissus de beaucoup d’espèces en état de vie active.

    L’approvisionnement en eau et la réduction des pertes constituent des problèmes écologiques et

    physiologiques fondamentaux. En fonction de leurs besoins en eaux, et par conséquent de leur répartition

    dans les milieux, on distingue :

    Des espèces aquatiques qui vivent dans l’eau en permanence (ex : poissons) ;

    Des espèces hygrophiles qui vivent dans des milieux humides (ex : amphibiens) ; Des espèces mésophiles dont les besoins en eau sont modérés et qui supportent des alternances de

    saison sèche et de saison humide;

    Des espèces xérophiles qui vivent dans les milieux secs où le déficit en eau est accentué (espèces des déserts).

    Les êtres vivants s’adaptent à la sécheresse selon des modalités très variées :

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    Chez les végétaux

    Réduction de l’évapotranspiration par développement de structures cuticulaires imperméables.

    Réduction du nombre de stomates.

    Réduction de la surface des feuilles qui sont transformées en écailles ou en épines.

    Les feuilles tombent à la saison sèche et se reforment après chaque pluie.

    Le végétal assure son alimentation en eau grâce à un appareil souterrain puissant.

    Mise en réserve d’eau dans les tissus aquifères associés à une bonne protection épidermique. Chez les animaux

    Utilisation de l’eau contenue dans les aliments.

    Réduction de l’excrétion de l’eau par émission d’une urine de plus en plus concentrée.

    Utilisation de l’eau du métabolisme formée par l’oxydation des graisses (dromadaire).

    2-2-3- Lumière et ensoleillement

    L’ensoleillement est définit comme étant la durée pendant laquelle le soleil a brillé. Le rayonnement

    solaire est composé essentiellement de lumière visible, de rayons Infrarouge et de rayons Ultraviolet.

    L’éclairement a une action importante non seulement par son intensité et sa nature (longueur d’onde) mais

    aussi par la durée de son action (photopériode). La photopériode croit de l’Equateur vers les Pôles. A

    l’Equateur, les jours sont rigoureusement égaux aux nuits, pendant toute l’année. Au Tropiques, l’inégalité

    reste faible et pratiquement sans influence. Aux très hautes latitudes, c’est-à-dire au-delà du cercle polaire,

    nuits et jours dépassent les 24h, pour atteindre 6mois de jours et 6mois de nuit aux Pôles mêmes.

    L’atmosphère joue le rôle d’écran ou mieux de filtre en arrêtant certaines radiations et en laissant passer

    d’autres. En effet, l’atmosphère absorbe une part du rayonnement solaire, et diffuse une autre portion. A

    ces deux actions s’ajoute un phénomène de réflexion.

    Suivant leur exigence en lumière, les végétaux sont classés en :

    -Plantes héliophile ce sont des plantes de pleine lumière, leur croissance est maximale sous de

    forts éclairements.

    - Plantes sciaphiles ce sont des plantes d’ombre comme les plantes de sous bois ou de la strate

    herbacées d’uns forêt tel que la fougère.

    - Plantes photomésophiles ce sont des plantes intermédiaires, ces plantes peuvent vivre quelque

    soit l’intensité lumineuses, on peut les rencontrer dans le sous bois (ombre) ou exposées au soleil. Ex. le

    lierre rencontré en forêt et sur un tronc d’arbre (ombre) ou sur les façades des maisons exposé à la lumière.

    Action sur la photopériode chez les végétaux

    Les végétaux sont adaptés à l’intensité et à la durée de l’éclairement. Cette adaptation est importante

    lorsque les végétaux passent du stade végétatif (phase de croissance et de développement) au stade

    reproductif (floraison).

    Les végétaux peuvent être divisés en trois catégories :

    Les végétaux de jours courts : ils ne fleuriront que si la photopériode au moment de l’éclosion des bourgeons est inférieure ou égale à 12h d’éclairement.

    Les végétaux de jours longs : qui ont besoin pour fleurir d’au moins 12h d’éclairement.

    Les indifférents : la durée d’éclairement ne joue aucun rôle dans la floraison.

    Action de la lumière sur l’anatomie des feuilles : à l’intérieur de la même espèce, es feuilles sont

    différentes selon qu’elles se sont développées à la lumière ou à l’obscurité.

    Une feuille de hêtre exposée à la lumière est épaisse et dure, son épiderme supérieur est couvert d’une

    cuticule importante, les feuilles développées à l’ombre sont molles et mince (voir schéma).

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    Action sur les animaux

    Chez les animaux, le rôle essentiel de la photopériode réside dans l’entretien des rythmes biologiques

    saisonniers, quotidiens (circadiens) ou lunaires.

    Rythmes biologiques saisonniers : ils sont de deux types : - Rythme de reproduction chez les vertébrés : ils ont pour résultat de faire coïncider la période de

    reproduction avec la saison favorable.

    - Diapause : la photopériode est le facteur essentiel qui déclenche chez l’animal l’entrée en diapause avant que ne survienne la saison défavorable.

    Rythmes quotidiens ou circadiens Il s’agit de rythmes dont la période est égale à 24h. Ils sont entretenus par un mécanisme interne mal connu

    appelé « horloge biologique », dont le réglage est conditionné par l’éclairement et la température.

    Rythmes lunaires Il s’agit de rythmes d’activité déclenchés par la lumière lunaire. Ils sont surtout connus chez les animaux

    marins.

    2-2.4. Vent

    Le vent assure la pollinisation chez les plantes à fleur dites alors anémophiles et la dissémination

    des graines ou de fruits non charnus, on parle alors d'anémochorie, tel que les graines ailées (avec aile) des

    gymnospermes. Le vent résulte du mouvement de l'atmosphère entre les hautes et basses pressions.

    L’impact de ce facteur sur les êtres vivants peut se résumer comme suit :

    Il a un pouvoir desséchant car il augmente l’évaporation.

    Il a aussi un pouvoir de refroidissement considérable. peut aussi avoir un effet indirect, soit en asséchant l’air et augmentant les températures dans le cas des vents chauds, ou abaissant les

    températures dans le cas des vents froids.

    Le vent est un agent de dispersion des animaux et des végétaux.

    L’activité des insectes est ralentie par le vent.

    Les coups de vent, en abattant des arbres en forêt, créent des clairières dans lesquelles des jeunes arbres peuvent se développer. Et lorsqu'il est trop fort, il peut déformer le port des arbres et avoir un port en

    drapeau.

    Le vent a un effet mécanique sur les végétaux qui sont couchés au sol et prennent des formes particulières appelées anémomorphose.

    2-2.5. Neige

    C’est un facteur écologique important en montagne. La couverture de neige protège le sol du

    refroidissement. Sous un mètre de neige, la température du sol est de -0,6°C, alors qu’elle est de -33,7°C à

    la surface.

    - Sous la couche de neige un sol conserve une température de 0°C en surface, les graines et les

    végétaux herbacés sont protégés des gelées ainsi que les nombreux petits animaux à l'abri dans leur terrier.

    - Lorsque la neige est trop lourde elle peut déformer le houppier des arbres et donner la forme

    tabulaire comme le cas du Cèdre de l'Atlas en montagne.

    - La neige alimente aussi les réserves du sol en eau et des cours d'eau.