chiffres clés et enjeux de l'attractivité des métiers de l'élevage
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Journée débat
Attractivité des métiers de l’élevage
Mardi 17 mai 2016 - Paris
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Journée débat Attractivité des métiers de l’élevage - Mardi 17 mai 2016
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Chiffres clés et enjeux de l’attractivité des métiers de
l’élevage
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Boris Duflot et Christine Roguet – IFIP
Pascale Magdelaine – ITAVI
Christophe Perrot – Institut de l’Elevage
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La production porcine française s’érode
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1 300
1 500
1 700
1 900
2 100
2 300
70 75 80 85 90 95 00 05 10
- 4%
Consommation
Milliers de tonnes Production
- 2,6%
Source : Agreste - SSP
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0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
70 75 80 85 90 95 00 05 10
Normandie, P de Loire, Poitou-Charentes
Sud
Nord et Est
Milliers de tonnes
Bretagne
Les régions denses résistent mieux
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Source : Agreste – SSP, traitement IFIP
La Bretagne et le Grand Ouest résistent jusqu’en 2010
Points forts: structuration, savoir-faire, concentration géographique
Limitation en Bretagne par le foncier et la concurrence entre productions animales
Difficultés en aval, concurrence internationale
Nord et Est en croissance modérée…érosion au Sud
Manque de candidats (exploitants et salariés)
Opposition aux projets d’élevage
La faible densité pénalise l’efficacité d’ensemble de la filière
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Un faible développement des élevages
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Elevages > 20 truies Nombre d’Elevages Truies / élevage
1988 15 643 69
2000 10 001 139
2010 6 191 179
- 36%
- 38%
+ 102%
+ 28%
Des investissements inférieurs à ceux de nos principaux concurrents européens
Même si reprise sur 2012-2015: mise aux norme truies, construction places d’engraissement pour limiter le façonnage
Un vieillissement du parc de bâtiments
Bretagne: 22 ans pour la coque, 15 ans pour l’agencement
Mais le salariat est important, et se développe
Environ 40% des UTA des élevages
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Des disparités importantes entre espèces, régions et systèmes de production
Dynamiques diverses en volailles de chair
6
40
60
80
100
120
140
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
Production française en volume, Indice 100 en 2000
Pintade
Ens. Volailles
Canard
Dinde
Poulet
Source : ITAVI d’après Agreste – SSP
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Grand Ouest: Environnement
Difficultés à l’export (restitutions)
Défaut compétitivité de l’aval
Label plus dynamique que standard
Sud Ouest:
Elevages peu spécialisés
Mais démarches qualité
Sud Est:
Coût des bâtiments
Taille élevages et logistique
Opposition aux projets
Des disparités régionales en lien avec les types de productions
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-21%
+2%
+11%+6%
-23%
Capacités (m2)Évolution entre 2000 et 2010
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Destructions de places entre 2000 et 2010 (-1,2% / an), reprise modérée depuis (+ 0,4% / an) Poulet label: maintien des capacités puis redéveloppement
Canard gras dynamique dans les années 2000, tassement depuis quelques années
Des tailles d’élevages et des investissements inférieurs à nos concurrents européens Elevage moyen = 30 000 à 40 000 poulets standard = un mi-temps
Moins de 10 000 poulets / élevage en label également un mi-temps
Les investissements sont souvent des agrandissements Investissement à neuf (750k€/UTH) pour un jeune agriculteur très difficile à
rembourser dans les conditions de marché actuelles
Investissements moins lourds en production label
Peu d’installations en volailles de chair
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Investissements nécessaires pour maintenir le parc de bâtiments existants, et répondre aux enjeux de demain
Faire face à la concurrence: maintenir des coûts compétitifs par les économies
d’échelle et la productivité du travail
Améliorer les conditions de travail et diminuer l’astreinte individuelle.
Embaucher des salariés, notamment en porc.
Mais la faible rentabilité freine les investissements Rentabilité affectée par le manque de compétitivité des élevages et de la filière
Lourdeur des investissements pour les jeunes, très difficiles à rembourser
Contexte changeant et peu prévisible pour les éleveurs de porcs, (moins vrai en volailles avec les contrats)
Concurrence pour le foncier… facteur de baisse des charges (aliments, déjections) et de stabilisation des revenus
Difficultés liées à l’image:
Publique: environnement, grands effectifs
Pour les jeunes candidats: tâches répétitives, relation à l’animal moins étroite
Monogastriques: des enjeux communs
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Herbivores: des filières attractives malgré les contraintes de l’élevage ? 4200 « installations » par an
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Nombre d’installations
sur 2000/2010
190
210
120
200
1 590
5 890 dont 3 690 avec élevage signif
1 060
2 100 dont 550 avec élevage significatif
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Elevage caprin
Des carrières courtes et variées. Mobilité et risques d’instabilité pour des filières de dimension limitée ?
Production laitièreUn pilotage par l’aval. Les actions des entreprises sont lisibles dans les
statistiques d’évolution locales (cheptel et démographie des éleveurs)
Transformation fermièreDes zones traditionnelles plus denses (AOP,…) et des projets
individuels partout sur le territoire
Pas de logique de « transmission ». Localement des transitions plus délicates à gérer collectivement (Cévennes,…)
Des effets « filière » et « territoire » très importants
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50% des brebis aux mains d’éleveurs âgés de plus de 50 ans (2013)
Des besoins de renouvellement importants
Une « restructuration » de la production qui ne s’opère pas Les producteurs qui restent ne récupèrent pas la production de ceux qui arrêtent
Les éleveurs qui réduisent leur cheptel sont plus nombreux que ceux qui l’augmentent. Systèmes diversifiés, faible incitation à produire exercée par les prix agneaux/charges, fins de carrière
Des conséquences préoccupantes pour la filière
Recul tendanciel du cheptel, de la production, de la consommation
Pratiquement plus de zones de résistance (concurrence entre productions, prédateurs,…)
Elevage ovin (viande): au-delà des installations, des questions sur l’attractivité de l’activité
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Historiquement un secteur façonné par la politique socio-structurelle française (plans de dvpt, quotas/CDOA, DJA,…)
Une diversité qui se transforme
De tailles de cheptel, de systèmes de production
De filières, de territoires
De métiers (coexploitant dans un collectif à la française, chef d’entreprise gérant des salariés et des capitaux, éleveur individuel high-tech, économe-autonome alternative à la croissance, producteur salarié intégré par son voisin, …)
Un renouvellement insuffisant pour endiguer le vieillissement et engager la stabilisation du nombre d’exploitations
Des inadéquations ? Quelle formation initiale pour le nouveau contexte laitier ? Une coexploitation parfois complexe . Une faible place du salariat. Un rêve d’éleveur individuel sous-estimant la charge de travail ? Un débat agrandissement vs installations ?
Elevage bovin (lait): comment accompagner la diversité ?
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Une intensité capitalistique qui ne se dément pas
(RICA 2007-2013): pour 1 000 € d’EBE, il faut 2 000 € d’actif immobilisé hors foncier en grandes cultures, 2 400 € en volailles, 3 400 € en lait ou porcs, 4 700 € en bovins viande (6 300€ avec le BFR).
Des transmissions et des croissances de plus en plus difficiles pour les grandes exploitations
Une crise de croissance d’un modèle original (spécialisé, à plein temps) à l’échelle UE ?
Un scénario à l’anglaise ?
Les éleveurs vieillissent à la tête de leurs exploitations sans pouvoir les transmettre
Investissent peu, extensifient, simplifient
Une limite: la faible disponibilité en salariés
Quelles alternatives ? Restructuration brutale ? Systèmes plus variés, créateurs de valeur ajoutée ?
De forts enjeux en matière d’aménagement du territoire (valorisation de millions d’hectares d’herbe dans le grand Massif central, 50% du cheptel)
Elevage bovin (viande): un risque de blocage ?
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