climate change and agro-meteorology
DESCRIPTION
Daouda Zan Diarra from the Meteo agency in Bamako talks about climate change adapation during a stakeholder workshop.TRANSCRIPT
Juin 2011
DIRECTION NATIONALE DIRECTION NATIONALE
DE LA METEOROLOGIEDE LA METEOROLOGIE
ASSISTANCE ASSISTANCE MÉTÉOROLOGIQUE AU MÉTÉOROLOGIQUE AU
MONDE RURALMONDE RURAL
UNE STRATEGIE NATIONALE UNE STRATEGIE NATIONALE D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS
CLIMATIQUESCLIMATIQUES
Présenté parPrésenté par : Daouda Zan DIARRA, : Daouda Zan DIARRA, Chef de la Division AgrométéorologiqueChef de la Division Agrométéorologique
PLAN Introduction
Risques liés au climat pour l’agriculture
Assistance Météorologique au monde rural
Produits météorologiques et leurs avantages pour le secteur agricole
Perspectives d’amélioration
Conclusion
Mali: Pays sahélien – 14,5 Millions d’habitants
Economie nationale:
• Largement dominée par l’Agriculture : 40% du P.I.B• Près de 70% de la population vivent en milieu rural dont 80 % directement ou indirectement d’agriculture pluviale • Production agricole soumise à la variabilité annuelle et interannuelle de la pluviométrie ainsi qu’à sa répartition spatio-temporelle.
Régime pluviométrique:
• Grande sécheresse de 1972 et sécheresses successives• Réduction de la pluviométrie annuelle moyenne de plus de 20 % sur les périodes successives 1951 – 1970 ( période humide) et 1971 – 2000, ( période sèche).
Actions de lutte contre le fléau et d’adaptation à ses effets néfastes : menées au Mali, à l’instar des autres pays du Sahel:
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Atelier de sensibilsation sur les changements climatiques
INTRODUCTIONLe développement socio-économique notamment l’agriculture dans les régions semi-arides de l’Afrique de l’Ouest comme le Mali évolue dans un contexte d’extrême variabilité des facteurs environnementaux ayant comme conséquences: baisse des rendements agricoles en année de faible pluviométrie entraînant des crises alimentaires plus ou moins sévères selon les années; perturbation de la biodiversité; élimination des variétés de cultures les moins résistantes à la sécheresse ;
augmentation de la pauvreté ; Perturbation des références du paysan; dégradation des mœurs;
L’assistance météorologique au Mali résulte de la volonté manifeste de concrétiser la contribution de la météorologie à la réalisation de l’objectif d’autosuffisance et de la sécurité alimentaire défini par les autorités du pays à la suite des sécheresses des années 70 en s’adaptant aux changements climatiques.
ÉVOLUTION DU CLIMAT FUTURDANS LE MONDE
Les études sur les changements climatiques au monde montre que dans un (1) siècle:-la température va augmenter de 1,3 à 5,8°c-le niveau mer va augmenter de 0,8 à 1 m-la pluviométrie va diminuer dans certains endroits et augmenter dans d’autres endroits.Au Mali, les scénarios climatiques élaborés montrent à l’horizon 2025:- Augmentation de la température de 2 à 3,5°c- Diminution de la pluviométrie de 10 -15% (CARTE)Ce changement aura un impact sur la production AGRICOLE (Réduction 10 à 25%). Source : Rapports de l’ IPCC.Figure 1 : Variation de la température globale de la surface de la terre durant les 140 dernières années ( en haut ) et de la température de la surface de la terre dans l’hémisphère Nord durant les 1000 dernières années ( en bas ) par rapport a la moyenne 1961-1990.
Aperçu sur la situation climatique du Mali
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GAO
SAN
NARA
KITA
NIONO
KIDAL
NIOROMOPTI
KAYESSEGOU
BAMAKO
MENAKA
MAHINA
HOMBORI
KENIEBA
SIKASSO
TESSALIT
YELIMANE
KOUTIALA
BOUGOUNI
TOMBOUCTOU
N'TARLA
KTIBG
200 mm
400 mm
600 mm
800 mm
1000 mm
1200 mm
PLUVIOMETRIE ANNUELLE MOYENNE ( mm ) : 1971 - 2000
Au Mali, on note de nos jours en moyenne une baisse de 20% de la pluviométrie entre la période 1951 – 1970 (période humide) et la dernière période de référence 1971 – 2000 entraînant un déplacement des isohyètes de 200 km vers le Sud.L’isohyète 1200 mm n’existe plus sur la carte du Mali. C’est pour dire que le régime pluviométrique au Mali est très affecté par la variabilité et les changements climatiques.
LocalitéPériode
Hauteur Pluviométrie (mm )
Sikasso Tessalit
1951 – 1970 1286.9 95.3
1971 – 2000 1107.7 70.7
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GAO
SAN
NARA
KITA
NIONO
KIDAL
NIORO
MOPTIKAYES
SEGOU
BAMAKO
MENAKA
MAHINA
HOMBORI
KENIEBA
SIKASSO
TESSALIT
YELIMANE
KOUTIALA
BOUGOUNI
TOMBOUCTOU
N'TARLA
KTIBOu
PLUVIOMETRIE ANNUELLE MOYENNE ( mm ) : 1951 -1970
200 mm
400 mm
600 mm
800 mm
1000 mm
1200 mm
1400 mm
Quelques impacts potentiels futurs des changements climatiques au Mali
Il ressort alors que les températures seraient en hausse
sur l’ensemble du pays de plus de 2°c avec une perception de chaleur forte (.Projet Climat/CNRST, 2003 );
Ces mêmes études prévoient une diminution la pluviométrie par rapport à la normale 1961-1990 qui entraînerait une situation de sécheresse au Mali comparable à celle des années 1970;
Cette situation serait constatée sur la première moitié de l’hivernage (mai, juin et juillet) à partir de l’horizon 2025. La même situation pourrait s’installer dès l’horizon 2020 si la réaction du climat aux perturbations devenait plus rapide.
PARAMETRES CLIMATIQUES REGION DE SIKASSO
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
ETP
ETP/2
Temperature
Pluie
LA GESTION EFFICACE
DES RISQUES
1. Risques liés au climat: baisse des rendements agricoles en année de faible pluviométrie ; réduction du couvert végétal et modification de la flore ; élimination des espèces les moins résistantes à la sécheresse ; la dégradation des solsla dégradation des sols augmentation de la pauvreté ; Perturbation des référence du paysan.
2. Comment gérer efficacement les risques: alerte précoce; assistance opérationnelle; élaboration et mise à disposition d’outil d’aide à la décision
L’ASSISTANCE METEOROLOGIQUE AU MONDE RURAL: UNE APPROCHE MULTIDISCIPLINAIRE D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
UN DES 19 PROJETS UN DES 19 PROJETS PRIORITAIRES DU PANA PRIORITAIRES DU PANA
PREOCCUPATION DES PRODUCTEURS RURAUX
Quelle est la date de début de la saison des pluies pour telle ou telle localité?
Quelle quantité de pluie tombera au cours de cette saison?
Quelle sera la durée de la saison?
Y'aura t-il des épisodes secs le long de la Saison?
Quelles peuvent être les durées de ces épisodes secs et à quelles périodes se situent elles?
Peut-on prévoir le temps et le climat pour chacune des zones du pays (cercles, communes rurales et même villages)?
Peut-on diffuser les informations météorologiques dans toutes les langues nationales et de façon fréquente pendant la saison des pluies?
Est-ce que les références du paysan (connaissance, repères et indices traditionnels) sont utilisées pour prévoir le temps ou la saison?
Les activités du GTPA et des GLAM sont axées sur la production et la diffusion d’informations sur l’évolution de la campagne agropastorale. Il s’agit essentielle de:
les réunions décadaires du GTPA; la production et la diffusion des produits agrométéorologiques; les visites de terrain pour la supervision.
ACTIVITES DU GTPA ET DES GLAMACTIVITES DU GTPA ET DES GLAM
la formation des vulgarisateurs et producteurs; la collecte et la transmission des données météorologiques, hydrologiques, agronomiques, phytosanitaires, sur les pâturages, l’élevage, la pêche et les marchés; le traitement et l’analyse;
ROLE DES ACTEURS DANS LA PRODUCTION ROLE DES ACTEURS DANS LA PRODUCTION ET LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ET LA DIFFUSION DE L’INFORMATION
AGROMÉTÉOROLOGIQUEAGROMÉTÉOROLOGIQUE
Collecte de données(Producteur rural)
Collecte et rassemblementSDR
Concentration des données
De structure ODR
Concentration Nationale / Traitement et analyse
Elaboration du Bulletin Provisoire
DNM
Réunion du GTPAElaboration du bulletin
Agro-Hydro-Météorologique décadaire
Diffusion des informations
ORTM Radio de proximité Courrier
Les échanges avec le monde rural permettent de recenser leurs besoins en matière d’assistance ainsi que leurs us et coutumes
STRATEGIE DE REUSSITE ET PERENISATIONSTRATEGIE DE REUSSITE ET PERENISATION
Les formations contribuent au renforcement de capacité et la maitrise des techniques élémentaires pour la participation du monde rural à la collecte des données;
Des séminaires itinérants ont été réalisés dans certaines localités comme Koulikoro, Dioila, Sikasso, Koutiala, Ségou, Mopti et San, Kayes , Kita, Ouélessébougou et Kassela. Les travaux ont regroupé en moyenne une soixantaine de participants ruraux et vulgarisateurs. La langue utilisée pour les séminaire est le ‘’BAMANANKAN’’ qui est la plus parlée dans les localités concernées.
ECHEANCE DESPREVISIONS
PERIODES DE
VALIDITE
TYPE D’INFORMATION DEMANDEE
IMMEDIATE 0 à 2 HeuresSpécification de la localisation des phénomènes (averse,
grêle, etc.)
TRES COURTE 0 à 12 Heures
COURTEMoins de 3
jours
Possibilité et caractéristique (quantité) des phénomènes locaux à synoptiques: zones de pluies ou
d’orages.
MOYENNE3 à 10 jours
Type de temps à venir sur un pays ou une de ses régions : persistence de pluies, de froid ou
d’épisode sec.
LONGUE 10 jours à un ans
Anomalies sur une zone en relation avec la climatologie: pluie, température, …
CLIMATIQUE Plus d’un an Grandes tendances: simulation du climat.
APPROCHE PARTICIPATIVE
La conduite de l’assistance météorologique repose fondamentalement sur la participation effective de tout l’ensemble des intervenants (DNM, encadrement, producteurs ruraux, communicateurs; partenaires techniques et financiers). Au cours de la campagne plusieurs réunions de concertations et ateliers de formation ou de recyclage ont été organisées entre autres résultats: Plus de 1760 paysans observateurs/formateurs (hommes et femmes) formés; 500 agents d’encadrement formés; Près de 12000 paysans(nes) membres de groupes de vulgarisation; et plusieurs journées météo et média ont été organisées; Tenue de près de 26 réunions décadaires, mensuelles et de synthèse du GTPA et des GLAM et visite de terrain.
TEMOINTEST
PARCELLE DE DEMONSTRATION
(SECTEUR DE BANAMBA)
SUMANSIW
Klsilikdon
dakun Sumanju100 kahak minb dakunna
Baarakkenwn’u k don
Sumanw cogoya
Binjuguw hak
Suman cogo
knya
banaw tianifnw
Kri 10/9/96 denb 90 Furaklo7/9/96
3 1 - -
PRODUITS METEOROLOGIQUES DERIVES DESTINES AUX USAGERS
Le début, la durée et la fin de la saison pluvieuse en moyenne;
Calendriers prévisionnels de semis;
Pluviomètre paysan;
Bulletins agro-hydro-météorologiques décadaires, Mensuel et de conjoncture;
Communications verbales pour informer le conseil des Ministres de la situation pluviométrique et de son évolution probable au Mali;
LONGUEUR MOYENNE DE LA SAISON AGRICOLE
Echec de semis et installation des cultures au 31 juillet 2008
Zone 5
Zone 4
Zone 2
Zone 1
Zone 3
5535 1055
Légende de la cartePour chaque zone définie, les nombres figurant dans le trois cases représentent la probabilité (en pourcentage) que la saison pluvieuse pour la période juillet, août et septembre soit :-Excédentaire pour la case supérieure ;-Normale pour la case au milieu ;-Déficitaire pour la case inférieure.
PREVISIONS SAISONNIERESSAISON PLUVIEUSE 2007Les résultats de la Prévision Saisonnière pour la saison pluvieuse 2007 se présentent comme suit :> ZONE 1 : Bamako – Bougouni – Keniéba – Sikasso
Des conditions de pluviométrie excédentaire avec une tendance normale sont attendues.> ZONE 2 : Kita – Koutiala – San – Ségou
Des conditions de pluviométrie excédentaire avec une tendance normale sont attendues.> ZONE 3 : Kayes – Ménaka – Mopti – Nara- Nioro
Des condition de pluviométrie excédentaire avec une tendance normale sont attendues.> ZONE 4 : Gao – Hombori – Tombouctou
Des conditions de pluviométrie normale à excédentaire sont attendues> ZONE 5 : Kidal - Tessalit
Des conditions de pluviométrie normale à excédentaire sont attenduesN.B : E = excédentaire ; N = normale ; D = déficitaire
D’une manière générale, au Mali, des conditions de pluviométrie normale avec une tendance à excédentaire sont attendues pendant la saison pluvieuse 2007.
EXEMPLE DE GUIDE DE DATES DE SEMIS
CULTURE = SORGHO LOCALITE :KOLOKANI
CYCLE : 120 JOURS
NE PAS SEMER AVANT LE 1ER JUIN
Entre le 1er et le 10 juin avec un cumul décadaire de 40 MM;
Entre le 11 et le 20 juin un cumul décadaire de 20 MM;
Entre le 21 et le 30 juin avec un cumul décadaire de 10 MM
Entre le 1er et le 10 juillet semer même à sec mais de préférence après une pluie.
SEMER SI
APRES CETTE PERIODE, IL EST RECOMMANDE DE SEMER UNE VARIETE A CYCLE PLUS COURT
Pour les conceils agrmétéorologiques, des guides de semis très pratiques ont été préparés en langue locale qui peuvent être directement utiliser par les paysans.Pour ce faire les paysans ont été formés pour mesurer les pluies tombées et faires des observations phénologiques en utilisant des brochures éditées à cette fin dans leur langue locale.Un pluviomètre spécial à cout abordable pour les producteurs a été fabriquer pour faciliter l’utilisation du calendrier de semis.
PRINCIPAUX AXES D’ACTIVITES
Préparation des formats de collecte, transmission et définition des systèmes de transmission;Collecte et traitement des données (météorologiques et Agronomiques en vue de l’élaboration de Calendrier Prévisionnel de Semis ; Production et vulgarisation de pluviomètres; Renforcement des capacités des acteurs du monde rural et des services techniques dans la collecte, la transmission et le traitement des données; Formation des paysans observateurs et vulgarisateurs sur les techniques élémentaires de relevés pluviométriques et d’observations sur les cultures;
Groupe de Travail Pluridisciplinaire D’ASSISTANCE
METEOROLOGIQUE
Décade du 1er au 10 septembre 2009
Sommaire:
I. Situations météorologique et hydrologiqueII. État des cultures et Situation phytosanitaireIII. Pâturages, points d’eau et mouvement des animauxIV. État de la végétationV. Situation zoo sanitaireVI. Perspectives VII. Avis et Conseils
N ara H om bori
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M énaka
N ioro
M optiKayes
Ségou SanK itaKéniéba
Koutia la
Bougouni S ikasso
M ahinaKoro
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1er mai au 30 juin 2009
Nara Hom bori
N iono
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Ségou SanK itaKéniéba
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Bougouni S ikasso
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1er mai au 10 juin 2009
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1er mai au 10 juin 2009
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1er mai au 10 juillet 2009
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1er mai au 20 juillet 2009
1er mai au 30 juillet 2009
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1er mai au 10 aout 2009
1er mai au 20 aout 2009
1er mai au 31 aout 2009
1er mai au 10 septembre 2009
Nara Hom bori
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Ségou SanK itaKéniéba
Koutia la
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Nara Hom bori
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Nara Hom bori
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PARTENARIAT
La DNM élabore de produits dans le cadre de partenariat dont entre autres:
les structures de Développement rural;
Les instituts et Centres de Recherche;
l’assemblée Permanente des Chambres d’agriculture du Mali APCAM);
le Programme d’Appui aux structures Agricoles et Organisations Paysannes (PASAOP);
la presse privée ou étatique (écrite et parlée);
les Organisations Non Gouvernementales;
Les Partenaires au Déveolppement.
RESULTATS TECHNIQUES
L’application des avis et conseils du Projet ont conduit les paysans bénéficiaires à une maîtrise entre autres de:
la période de préparation des moyens de production
le moment opportun de labour
le choix des cultures et des variétés
le choix de la période optimale des semis, de démariage, de sarclage et d’épandage d’engrais et de traitement phytosanitaire
la période de récolte.
•réduction importante du nombre de ressemis;
• réduction du temps des travaux champêtres ;
• Respect strict des doses d'engrais et de pesticides ;
• Augmentation substantielle des rendements dans les ordres de grandeur suivants: + 25 à 30% dans le secteur de Bankoumana (Sud); + 40 à 60% dans le secteur de Banamba (Nord);
RESULTATS TECHNIQUES (SUITE)
LES RESULTATS LES RESULTATS LES RESULTATS TECHNIQUES Augmentation de 25 à 30% du rendement des parcelles suivies par rapport aux parcelles témoins dans le secteur de Bankoumana (Sud); Augmentation de 40 à 60% du rendement des parcelles suivies par rapport aux parcelles témoins dans le secteur de Banamba (Nord);
RENDEMENTS COMPARES
0
250
500
750
1000
1250
1500
1750
2000
Mil Sorgho Maïs Arachide Coton
CULTURES
REN
DEM
EN
TS
(K
G/H
A)
RMCA RMS
Augmentation %
0
20
40
60
80
Mil Sorgho Maïs Arachide Coton Moyenne
Exemple: RENDEMENT COMPARES CHAMPS ASSISTES ET NON ASSISTES (DRA KAYES) CAMPAGNE 2003-2004
LES RESULTATS ECONOMIQUES (SUITE)
L’enquête socio-économique effectuée par la SNED en mai 1989 a montré que 50% des paysans ayant cultivé le sorgho ont réalisé un surplus de rendement variant de 500 kg/ha à 1325 kg/ha et pour le mil, des rendements variant entre 350kg/ha et 800 kg/ha
Une analyse économique basée sur les prix aux producteurs de janvier 2005 à savoir 130 FCFA/ kg pour le mil, 90 FCFA pour le sorgho, 80 FCFA pour le maïs, fait ressortir les constatations suivantes :
CULTURES OFFICES ACCROISSEMENT MOYEN (TONNES)
VALEURS (FCFA)
MIL
OHVN 81 11 000 000
CMDT 59 8 000 000
ORS 187 24 000 000
SORGHO
OHVN 111 10 000 000
CMDT 143 13 000 000
ORS 133 12 000 000
OHVN 518 41 000 000
CMDT* 75 6 000 000
TOTAL 125 000 000
CMDT*: Koutiala
QUELQUES CONTRAINTES Couverture limité en calendrier prévisionnel de semis des cultures: seulement 5 cultures sont concernées;
Difficultés pour le producteur de changer de variété lorsque le besoin s’impose au cours de la campagne; ce problème est en passe de trouver une solution par la constitution d’un Stock National des Semences à l’image du Stock National de Sécurité que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire va mettre en place
Nombre limité des GLAM, insuffisance d’équipements et de formation de ses membres;
Nombre de plus en plus réduit des agents d’encadrement;
Limitation technologique en matière de prévision météorologique locale;
Insuffisance d’équipements et de moyens financiers qui n’ont pas encore permis la couverture des autres régions en assistance opérationnelle
PERSPECTIVESPERSPECTIVES Poursuivre les actions de sensibilisation formation en vue de
s’approprier les outils transférés;
Poursuivre les séminaires itinérants;
Poursuivre l’équipement, le renforcement et la modernisation des moyens de collecte, de transmission de traitement et de diffusion;
Envisager la production d’un bulletin décideur pendant la campagne agropastorale;
Poursuivre et renforcer la collaboration entre les structures du GTPA;
Apporter un appui aux GLAM en vue de rapprocher davantage les producteurs ruraux;
Poursuivre l’amélioration des prévisions saisonnières surtout localisées;
CONCLUSIONClimatiques constituant un défis majeur;
Mise à la disposition des producteurs et des décideurs d’outils d’aide à la décision;
Augmentation des rendements et de la qualité des productions;
Limitation des risques de semis et pertes de semences;
Diminution des coûts de production;
Renforcement de la Sécurité Alimentaire;
Renforcement de capacités des différents acteurs;
Préservation de l’environnement;
Adaptation aux changements climatiques;
Amélioration des conditions de vie des populations rurales;
Lutte contre la pauvreté.
CONCLUSIONLe bouleversement socio économique important au sein des communautés touchées et la Mobilisation conséquente d’apports techniques et/ou financier imprévus par l’État et les partenaires au développement exigent que la prévention et la gestion des catastrophes soient
Intégrées dans les politiques, plans et programmes de développement durable et l’allègement de la pauvreté.
Aussi des actions d’alerte précoce bien coordonnées doivent être mise en place en vue de réduire les risques des catastrophes.