cloud computing

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Cloud computing 1 Cloud computing Facteurs principaux du cloud computing Le cloud computing [1] est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur [2] . Selon le National Institute of Standards and Technology (NIST), le cloud computing est l'accès via le réseau, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques virtualisées et mutualisées [3] . Bien que l'anglicisme cloud computing [4] soit largement utilisé en français, on rencontre également les francisations informatique en nuage [5] , informatique dématérialisée, stockage dans les nuages, stockage à distance ou encore infonuagique [6] . Ce concept est vu comme une évolution majeure par certains analystes [7] et comme un piège marketing par Richard Stallman [8] entre autres. En France, la commission générale de terminologie et de néologie précise que l'informatique en nuage est une forme particulière de gérance de l'informatique, puisque l'emplacement des données dans le nuage n'est pas porté à la connaissance des clients [5] . Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure sous-jacente, souvent complexe. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais métaphoriquement parlant dans un nuage (cloud) composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen de liaisons ayant une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. L'accès au service se fait par une application standard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur web. Concepts Présentation générale Le concept d'informatique dans le nuage est comparable à celui de la distribution de l'énergie électrique. La puissance de calcul et la capacité de stockage de l'information sont proposées à la consommation par des entreprises spécialisées et facturées en fonction de leur utilisation réelle. De ce fait, les entreprises n'ont plus besoin de serveurs dédiés, mais confient le travail à effectuer à une entreprise qui leur garantit une puissance de calcul et une capacité de stockage à la demande. On distingue trois formes de cloud computing : les clouds privés internes, gérés en interne par une entreprise pour ses besoins ;

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Cloud computing 1

Cloud computing

Facteurs principaux du cloud computing

Le cloud computing[1] est un conceptqui consiste à déporter sur des serveursdistants des stockages et destraitements informatiquestraditionnellement localisés sur desserveurs locaux ou sur le poste del'utilisateur[2]. Selon le NationalInstitute of Standards and Technology(NIST), le cloud computing est l'accèsvia le réseau, à la demande et enlibre-service, à des ressourcesinformatiques virtualisées etmutualisées[3].

Bien que l'anglicisme cloudcomputing[4] soit largement utilisé enfrançais, on rencontre également lesfrancisations informatique ennuage[5], informatiquedématérialisée, stockage dans les nuages, stockage à distance ou encore infonuagique[6].

Ce concept est vu comme une évolution majeure par certains analystes[7] et comme un piège marketing par RichardStallman[8] entre autres.

En France, la commission générale de terminologie et de néologie précise que l'informatique en nuage est une formeparticulière de gérance de l'informatique, puisque l'emplacement des données dans le nuage n'est pas porté à laconnaissance des clients[5].Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder demanière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure sous-jacente, souvent complexe.Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans unnuage (cloud) composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen de liaisons ayant uneexcellente bande passante indispensable à la fluidité du système. L'accès au service se fait par une applicationstandard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur web.

Concepts

Présentation généraleLe concept d'informatique dans le nuage est comparable à celui de la distribution de l'énergie électrique. Lapuissance de calcul et la capacité de stockage de l'information sont proposées à la consommation par des entreprisesspécialisées et facturées en fonction de leur utilisation réelle. De ce fait, les entreprises n'ont plus besoin de serveursdédiés, mais confient le travail à effectuer à une entreprise qui leur garantit une puissance de calcul et une capacitéde stockage à la demande.On distingue trois formes de cloud computing :• les clouds privés internes, gérés en interne par une entreprise pour ses besoins ;

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• les clouds privés externes, dédiés aux besoins propres d'une seule entreprise, mais dont la gestion est externaliséechez un prestataire ;

• les clouds publics, gérés par des entreprises spécialisées qui louent leurs services à de nombreuses entreprises.Ces notions sont regroupées par les anglo-saxons sous le vocable elastic computing capacity. Le National Institute ofStandards and Technology en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base : « L'informatiquedans les nuages est un modèle pratique, à la demande, pour établir un accès par le réseau à un réservoir partagé deressources informatiques configurables (réseau, serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent êtrerapidement mobilisées et mises à disposition en minimisant les efforts de gestion ou les contacts avec le fournisseurde service. » [9]

Le cloud a émergé principalement pour répondre aux exigences de continuité et de qualité du service. Pour approcherde ces objectifs, des travaux ont été entrepris afin de trouver des méthodes dans tous les niveaux impliqués afind'établir un service entre un client final et un fournisseur de service :• l'application, qui est en contact avec le client ;• la plate-forme, qui exécute l'application ;• l'infrastructure, qui est le support de la plate-forme ;•• les données, qui sont fournies sur demande.Comme solution, le cloud est la mise en flexibilité (ou en disponibilité) de ces quatre niveaux. Les moyens employéssont essentiellement l'isolation verticale et le découpage horizontal de chaque niveau. Il faut en effet toujours être enmesure de remplacer chaque élément de la solution globale pour que le service au client final ne s'interrompe pas.L'isolation est assurée par des normalisations existantes ou à inventer, et est obligatoire, car les quatre niveaux étantde nature différentes, ils ne peuvent s'interpénétrer.Même si les techniques utilisées pour atteindre ce résultat ne sont pas fixées, elles comportent généralement aumoins la virtualisation et la décomposition granulaire (d'entités habituellement monolithiques). En cela, il y a unrapprochement évident avec la philosophie générale d'Unix, qui décompose toute fonction finale en briquesélémentaires simples, stables et compréhensibles. Cependant, pour Unix, c'est le développeur qui fait ce travaild'assemblage, alors que dans le cas du cloud c'est parfois l'utilisateur final. La transformation en cloud et donc lamise en flexibilité de ces quatre niveaux correspond aux termes généralement notés ainsi :• Software as a Service (SaaS) : l'application est découpée en services ;• Data as a Service (DaaS) : les données sont disponibles sur le réseau ;• Platform as a Service (PaaS) : la plate-forme est granulaire ;• Infrastructure as a Service (IaaS) : l'infrastructure est virtualisée.

SaaSLe software as a service établit une interface avec l'utilisateur. Il réalise une fonction et, pour l'utilisateur, peuimporte comment il le fait, ce qui compte est que le service fonctionne.La fonction logicielle est décomposée en briques élémentaires appelées services, qui peuvent être recomposéeslibrement pour réaliser une fonction de plus haut niveau.Par exemple dans le cas du Web :• une cartographie ajoutée dans un site de vente de biens immobiliers ;• une messagerie instantanée dans un site de petites annonces ;• l'ajout de commentaires dans un site de publication d'articles polémiques ;• l'ajout d'une vidéo dans une page Web.Dans le cas de la vidéo, celle-ci peut provenir du serveur qui a généré la page, c'est la façon non-cloud de procéder.Mais elle peut aussi provenir d'un autre emplacement, elle est alors indépendante et devient un service. L'isolationvers l'utilisateur est assurée par les standards du W3C (URL, HTML, RSS, etc.)

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Le SaaS, souvent associé au cloud computing, peut aussi être vu comme un modèle économique de consommationdes applications. Consommées et payées à la demande (par utilisateur et par minute d'utilisation par exemple) et nonplus acquises par l'achat de licences, le SaaS peut donc à ce titre reposer sur une infrastructure informatique dans lenuage.

DaaSLe Data as a Service sous-entend qu'un service peut fournir des données exploitables directement par des machines.Ces données sont brutes ou restructurées et mises à disposition de différents systèmes, applications ouutilisateurs(services en ligne, application, Internet des objets), quel que soit l'endroit où elles sont dans leurorganisation ou sur le réseau.Avec la libération des données et la constitution d'un Web des données, il commence à apparaître des offres « Dataas a Service » (DaaS) dont les données sont principalement consommées par des mashups.

PaaSLa Plate-forme en tant que service a pour rôle l'exécution du logiciel. Elle est composée de briques utilisant deslangages de programmation de haut niveau, généralement des langages de script (console de commande, Python,SQL, serveur d'application, etc.). De nos jours, tout est réalisable avec ces langages, du traitement de l'informationau calcul intensif. L'isolation provient du fait que leur fonctionnement est documenté et que cette documentation,publique, a les mêmes caractéristiques qu'une norme ; ce sont donc des standards de facto.Flexibiliser ce niveau correspond à offrir un environnement d'exécution pour ces langages de haut niveau, tout enfaisant disparaître la complexité inhérente à leur bon fonctionnement. Ce qui compte, c'est que la fonction logiciellesoit assurée correctement et continuellement. On utilise pour cela des flottes (ou nuages) de serveurs. Les techniquesutilisées sont variées : le basculement (fail-over), la répartition de charge (load-balancing).

IaaSL’Infrastructure as a service crée la plateforme et exécute les langages de programmation de bas niveau (C++, C,assembleur, etc.), c'est le niveau du système d'exploitation et de l'accès aux fichiers.L'isolation est obtenue par les normes qui lui sont propres, par exemple POSIX dans le cas d'Unix. Des connecteursréseau sont utilisés préférentiellement aux connecteurs vers les ressources locales, qui n'existent pratiquement plus.En cloud, la flexibilité et la granularité sont obtenues par la virtualisation du système d'exploitation. La plateforme,où qu'elle soit, est exécutée par des machines virtuelles et les ressources peuvent être allouées et re-libérées à lademande, sans interruption.

Desktop as a ServiceLe Desktop as a Service (DaaS ; aussi appelé en français « bureau en tant que service », « bureau virtuel » ou« bureau virtuel hébergé ») est l’externalisation d’une Virtual Desktop Infrastructure auprès d’un fournisseur deservices.Généralement, le Desktop as a Service est proposé sur la base d’une souscription.Le Desktop as a Service (DaaS) est une solution totalement dématérialisée ; l'environnement de travail est décorrélédu terminal sur lequel il va s'afficher.Tout comme les autres solutions Cloud "as a Service", Desktop as a Service (DaaS) permet à l'entreprise de plusavoir à acquérir des actifs informatiques comptabilisés dans le bilan sous forme de CAPEX et nécessitant une duréed'amortissement. Les dépenses informatiques peuvent être comptabilisées en tant que dépenses de fonctionnement.

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Concepts similairesCette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. est la bienvenue !Dans l'ordre alphabétique :•• BPaaS

• Enfin, certains auteurs utilisent également le concept de Business Process as a service (BPaaS) qui consiste àexternaliser une procédure d'entreprise suffisamment industrialisée pour s'adresser directement aux managersd'une organisation, sans nécessiter l'aide de professionnels de l'informatique. En 2010, les exemples les plusutilisés sont Amiando et RunMyProcess (RMP)[10].

•• Network as a Service (NaaS)• Le Network as a Service va s'appuyer sur la technologie de Software Defined Networking (SDN).

•• STaaS• STorage as a Service est une déclinaison des services proposés dans le cadre du concept de Cloud. Ici, il s'agit

de proposer un service de stockage accessible principalement en mode HTTP (cURL, WebDAV, Amazon S3,etc.). L'objectif est de mettre à disposition un espace de stockage sans service logiciel particulier, excepté unemise à disposition via différents équipement clients. De nombreux services grand public, tel que SugarSync etBox.net, proposent ce type de stockage, souvent en destination de sauvegarde ou de partage.

• Workplace as a Service (WaaS)

HistoriqueAu début des années 2000, le SaaS s'appelait ASP[11]. Les premières applications Web 2.0 à avoir migré dans lesnuages sont la messagerie, les outils collaboratifs, le CRM, les environnements de développement et de test[12].Historiquement, Amazon Web Services, orientés vers les entreprises, et Google, orienté vers les utilisateurs grandpublic, sont les pure players qui ont fait émerger le marché du cloud computing ; les éditeurs de logiciel traditionnelsont été contraints de suivre cette dynamique portée par les opérateurs de télécommunications.Longtemps avant que ne naisse l'expression « Cloud computing », les architectes de réseaux (ceux qui conçoivent lesréseaux intra- et inter-entreprise) schématisaient Internet par un nuage dans leurs croquis. En anglais, l'on parlaitalors de « the cloud », ce qui signifiait à peu de choses près l'Internet que nous connaissons. Ce nuage évoquait alorsune connexion vers une quantité indéfinie d'utilisateurs et non pas des services tels que nous l'entendons maintenant.En 2009, moins de 10 % des entreprises interrogées mentionnent recourir déjà à des services de cloud computingdans le domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et applications informatiques[13]. D’ici 2011 et au-delà, lesentreprises devraient porter un intérêt de plus en plus soutenu à ces services puisque, selon le type de cloudcomputing envisagé (privé interne, privé externe ou public), elles devraient être entre une sur deux et une sur trois ày recourir. La tendance semble néanmoins en faveur des clouds privés internes même si les entreprises ne se limitentpas obligatoirement à ces services et devraient sans aucun doute combiner les solutions entre elles.Depuis le printemps 2009, l’Open cloud manifesto réunit des éditeurs qui estiment que le cloud computing devraitêtre ouvert[14]. Contrairement à Microsoft et Google qui ne l'ont pas signé[15]. Quatre éditeurs de logiciels libres(IELO, Mandriva, Nexedi et TioLive) ont fondé la Free Cloud Alliance (FCA) le 25 mars 2010[16]. Cette dernièrepropose une offre globale réunissant Iaas, Paas et SaaS, constituée de tous les composants libres nécessaires auxapplications progiciel de gestion intégré (ERP), gestion de la relation client (CRM) ou gestion de la connaissance(KM)[17].Le 22 novembre 2010, le gouvernement des États-Unis a lancé sa politique de cloud prioritaire : des économiessubstantielles sont attendues sur son budget annuel informatique de $80 milliards, par la consolidation d'au moins 40% des 2 100 data centers d'ici 2015[18].

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Dans le cadre des investissements d'avenir, deux consortiums, l'un mené par Orange et Thales, l'autre par SFR etBull, ont été mis en place à la suite d'un appel à projet du gouvernement français[19]. Un investissement de la Caissedes Dépôts et Consignations dans le cadre des investissements d'avenir de 75 millions d'euros par projet a été réalisépour permettre le développement des deux sociétés[20],[21],[22]. Un autre projet important financé sous le même appelà projet est le projet NU@GE[23], qui regroupe 8 PME (opérateurs nationaux, data-centers, virtual desktopproviders, etc.) et le Lip6 (équipe de Guy Pujolle), qui semble le seul à vraiment innover dans le domaine en dépitdes grands Thales et Orange.

Applications

L'architecture des briques de construction duCloud computing.

Systèmes de cloud computing

Il existe déjà plusieurs systèmes de cloud computing tels qu'AmazonEC2, Windows Azure ou Google App Engine et différentes APIpermettant de communiquer avec ces systèmes. L'API d'Amazon,Amazon EC2, est sans doute la plus populaire du fait de son servicelancé avec un support publicitaire important. Plusieurs outils sont donccompatibles avec cette API, mais à partir de septembre 2011, Apple.Inc sort iCloud, le système de sauvegarde et de synchronisation pourl'iPhone, iPad, iPod Touch et Mac avec 5 Go de stockage gratuit, ceservice remplace MobileMe (arrêt définitif de MobileMe depuis le 30juin 2012).

•• Abiquo•• CA 3Tera AppLogic• Cloud.com (formerly VMOps[24])

•• CloudStack•• Donzat Business application• DotRiver, service managé complet pour la virtualisation des postes de travail composé exclusivement de solutions

open source.•• Eden-PME•• ElasticHosts ElasticStack•• Enomaly ECP• Eucalyptus, système libre utilisant de la virtualisation Xen et le langage Java. Il est distribué avec la version

d'Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope (sortie en avril 2009).•• Flexiant Extility• Ikoula: Flex’Server, FlexiCloud, VM à 1 euro• Gandi est le pionnier de la fourniture d'infrastructure de type IaaS et PaaS en France• gEclipse est un système libre de gestion de nuage et de grille informatique utilisant Eclipse. Il est compatible avec

les systèmes Amazon EC2 et S3. Il utilise également le langage Java.• GOSIS, opérateur de services en cloud computing•• HP Cloud System•• InContinuum CloudController•• Mezeo•• NetSuite CRM+ERP•• Nimbula Director

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•• OnApp• Oracle Optimized Solution for Enterprise Cloud Infrastructure, une solution packagée basée sur Oracle VM / Sun

Blade & Sun ZFS[25]

•• OpenStack.org•• Parallels• Systancia, solution intégrée qui combine virtualisation de postes de travail et virtualisation d’applications dans

une seule console d’administration.•• VMware vCloud•• Witsbits Go Cloud•• Zimory

Applications logiciellesLes logiciels en ligne tels que Google Apps, Office Web Apps ou LotusLive (IBM) par exemple, peuvent être perçuscomme la partie logicielle émergée de cette nouvelle manière de concevoir l'informatique. De même, les systèmesd'exploitation pourraient être proposés à distance grâce aux technologies de virtualisation.

StockageLes services de stockage en ligne permettent de stocker des données et des documents sans avoir à augmentercontinuellement le nombre de serveurs ou la taille des SAN.Les services suivants reposent sur le cloud computing :•• Adobe Creative Cloud•• Amazon Simple Storage Service•• Bitcasa•• Box•• Cleaver cloud•• Digiposte•• Dropbox•• Gaikai•• Google Drive•• hubiC• iCloud (Anciennement MobileMe)•• iKeepinCloud•• Memotoo•• Oncloudsport•• ShareFile•• SkyDrive•• SugarSync•• Ubuntu One• Windows Azure storage•• Windows Live Mesh•• Wuala

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Principaux acteursAmazon, Citrix, Gandi, Ikoula, Google, HP, IBM, Intel, Intrinsec, Joyent, Microsoft, Oracle, OVH, Rackspace, RedHat, SFR Business Team, VMware, figurent parmi les principales entreprises du secteur[26].Fin juillet 2008, Intel, Hewlett Packard et Yahoo! ont noué un partenariat visant à promouvoir la recherche dans ledomaine du Cloud Computing[27]. La première initiative concerne la création d'un environnement distribué (CloudComputing Test Bed) facilitant la recherche et les tests de logiciels, d'administration de data centers et de matérielsassociés à l'informatique dans le nuage à une échelle jamais atteinte. Pour cette opération, les trois partenaires ontassocié l'Infocomm Development Authority of Singapore (en), l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign etl'Institut de Technologie de Karlsruhe.En France, deux consortiums ont vu le jour sous l'impulsion initiale de Dassault Systèmes, mais repris ensuite parSFR et Bull pour le premier consortium, et par France Telecom et Thales pour le second. Ces consortiums ont reçuun investissement d'État de 75 millions d'euros au travers d'une participation de la Caisse des Dépôts etConsignations. Ces consortiums ont pour objectif de fournir aux entreprises françaises et européennes, une solutionsouveraine de IaaS public, ayant ses données hébergées en France.Depuis 2012 une Grande école (ISEP - Institut supérieur d'électronique de Paris) forme au sein d'un Mastèrespécialisé les « Experts Cloud Computing ».

InfrastructureLa majorité des infrastructures d'informatique dans le Nuage se compose des services fournis par la prochainegénération de centres de traitement des données qui reposent sur des technologies de virtualisation du calcul et dustockage.La généralisation des connexions Internet à haut débit permet d'optimiser les temps de réponse de l'infrastructurecentralisée.

ConséquencesEn ce qui concerne le marché des services informatiques, le développement du cloud computing devrait entraîner lacannibalisation des acteurs traditionnels, en particulier ceux dont les clients sont des PME et des TPE. Le modèleSaaS donne un avantage certain aux gros fournisseurs de services dont les prix sont très liés aux volumes[28]. Lemodèle IaaS quant à lui nécessite des investissements conséquents que seuls quelques acteurs ayant des capacitésfinancières suffisantes, au-delà des compétences, pourront assumer.Un déplacement des effectifs informatiques vers les hébergeurs et opérateurs de clouds est également à prévoir carles profils techniques et commerciaux recherchés y sont différents.Par ailleurs, même si le mode de commercialisation du cloud computing repose encore beaucoup sur de lacontractualisation en ligne en direct sans passer par des revendeurs, il semble que progressivement les acteurs dumarché s'appuient sur des réseaux de revendeurs spécialisés et que le canal indirect devienne incontournable[29]. Cesapproches favorisent le développement d'écosystèmes avec des profils de revendeurs nouveaux. Elles poussent lesrevendeurs plus traditionnels à évoluer, sachant que la commercialisation de solutions de cloud computing peut êtreune opportunité pour eux d'offrir des services à valeur ajoutée, sources de marges conséquentes (conseil,paramétrage, intégration, formation et support client).Le développement du cloud computing entraîne également le développement des centres de données ou datacenters.Les prestataires doivent augmenter leurs infrastructures (serveurs, bande passante, m2…) pour disposer deressources suffisantes face aux besoins croissants des clients. Les modèles proposés par ces prestataires doiventégalement évoluer, le cloud privé transformant les modèles économiques qui prévalaient jusqu’ici[30].

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AvantagesLa mutualisation du matériel permet d'optimiser les coûts par rapport aux systèmes conventionnels et de développerdes applications partagées sans avoir besoin de posséder ou de louer chez un hébergeur ses propres machines dédiéesau calcul. 20 à 25 % d’économies pourraient être réalisées par les gouvernements sur leur budget informatique s’ilsmigraient vers le cloud computing[31]. Comme pour la virtualisation, l'informatique dans le nuage est pluséconomique grâce à son évolutivité. En effet, le coût est fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et nenécessite aucun investissement préalable (homme ou machine). Notons également que l'élasticité du nuage permetde fournir des services évolutifs et donc de supporter les montées de charges.Par exemple, Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage, gère les données de 54 000entreprises, et leurs 1,5 million d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009).De plus, et c'est un argument mis en avant par les fournisseurs d'application en nuage, les services sont extrêmementfiables car basés sur des infrastructures performantes possédant des politiques efficaces de tolérance aux pannes(notamment des répliques).Il est tout à fait possible de stocker les données sensibles des entreprises dans des espaces sécurisés en intra-extraentreprises, de manière à éviter à la fois les risques liés au stockage sur des serveurs externes et ceux liés àl'acheminement des données jusqu'à ces serveurs[réf. nécessaire].

InconvénientsL'ONG Greenpeace dénonce, dans son rapport 2010 sur l'impact écologique du secteur informatique[32], les impactsnégatifs de l'informatique en nuage (voir article informatique durable).D'autres problèmes sont soulignés :• La sécurisation de l'accès à l'application entre le client et le serveur distant. On peut aussi ajouter le problème de

sécurité générale du réseau de l'entreprise : sans cloud computing, une entreprise peut mettre une partie de sonréseau en local et sans aucune connexion (directe ou indirecte) à Internet, pour des raisons de haute confidentialitépar exemple. Dans le cas du cloud computing, elle devra connecter ces postes à Internet (directement ou pas) etainsi les exposer à un risque d'attaque ou a des violations de confidentialité.

• Les entreprises perdent la maîtrise de l'implantation de leurs données ainsi que du cycle de vie des applications.• Les questions juridiques posées notamment par la propriété d'abstraction sur la localisation des données du cloud

computing[33].•• Le cloud computing pose aussi des problèmes sur le plan des assurances, notamment lorsqu'une entreprise fait

valoir une perte d'exploitation à la suite d'une défaillance de son fournisseur. Là où une seule compagnie couvraitun risque, la compagnie d'assurance de la société offrant l'architecture cloud intervient en plus, ralentissantfortement les indemnisations.

• Le client d'un service de cloud computing devient dépendant de la qualité du réseau pour accéder à ce service.Aucun fournisseur de service cloud ne peut garantir une disponibilité de 100 %[34].

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CritiquesPour Richard Stallman[8],[35], à l'origine de GNU, l'informatique dans le nuage « est un piège », ses utilisateursperdant le contrôle de leurs applications. Ce militant du logiciel libre y voit un concept publicitaire sans intérêt,rejoignant les critiques exprimées par Larry Ellison, fondateur d'Oracle, selon lequel il s'agit d'un phénomène demode[36].Steve Wozniak, cofondateur d'Apple avec Steve Jobs, prévoit des « problèmes horribles » à venir avec ledéveloppement croissant du cloud computing et l'externalisation des données[37]. Lors d'une discussion avec lepublic à la suite de la représentation d'un spectacle de Mike Daisey à Washington[38], Steve Wozniak a déclaré : «Cela me tracasse vraiment que tout passe dans le nuage, je crois que ça va être épouvantable. Je pense qu'il va yavoir des problèmes horribles dans les cinq prochaines années? »[37],[39] Il a également dit « Avec le nuage, rien nevous appartient. Moi, j'aime savoir que les choses sont à moi. Beaucoup disent 'Oh ! c'est dans mon ordinateur !',mais plus on transfère dans le nuage, moins on garde le contrôle. »[37]

voir aussi

Bibliographie• Cloud Computing, Une rupture décisive pour l'informatique d'entreprise [40], Guillaume Plouin, Collection

InfoPro, Dunod, 2011• Livre blanc du cloud computing par le Syntec numérique, 5 mai 2010[41]

• Livre blanc du cloud economics par Microsoft, novembre 2010[42]

• Livre blanc Partenaires : enjeux du Cloud computing[43]du cloud et la distribution (PAD et Markess, coprésidentsde la commission Eurocloud France, IT partners 2011[44].

• Livre blanc Quelle est la place pour la distribution indirecte sur le marché du SaaS ? par ADEN, Compubase etOrange Business Services, janvier 2011[45].

Articles connexes•• Google Chrome OS•• Jolicloud•• EyeOS•• Amazon Web Services•• Windows Azure•• Calcul distribué•• Grille informatique•• Grappe de serveurs•• Cloud learning

Liens externes• DocuCloud - Guide de bonnes pratiques APROGED pour les documents dans le Cloud [46]

• une définition pragmatique du Cloud [47]

• Définition simple du Cloud Computing [48]

• Le cloud expliqué aux nuls [49]

• Les différents métiers/activités du Cloud [50]

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Notes et références[1] Cloud signifie « nuage » en anglais. Le nuage est l'image généralement utilisée dans le monde informatique pour symboliser Internet[2] L'utilisateur final ne connait pas la localisation physique et la configuration du système qui délivre les services de calcul, de logiciel, de

stockage et d'accès aux données.[3] (en) Site du National Institute of Standards and Technology (http:/ / www. nist. gov/ index. html).[4] (en) What is Cloud Computing (http:/ / www. smallbusinesstechtips. com/ small-business-computer-tips/ what-is-cloud-computing/ ), Everon

Technology Services. Consulté le 2011-10-20[5] JORF no 0129 du 6 juin 2010 page 10453 texte no 42 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichTexte.

do?cidTexte=JORFTEXT000022309303), informatique virtuelle, informatique dans le nuage. L'OQLF propose informatique en nuagecomme synonyme d'infonuagique.

[6] Le terme « infonuagique » est le néologisme proposé en novembre 2009 par l'Office québécois de la langue française pour pallier l'absenced'un mot unique pour traduire l'expression cloud computing (dont on observera qu'elle n'était elle-même pas un mot unique). Le mot s'utiliseaussi comme adjectif (exemple : les services infonuagiques, des opérations infonuagiques)

[7] (en) « Gartner Says Cloud Computing Will Be As Influential As E-business » (http:/ / www. gartner. com/ it/ page. jsp?id=707508)[8] (en) Bobbie Johnson, « Cloud computing is a trap, warns GNU founder Richard Stallman » (http:/ / www. guardian. co. uk/ technology/ 2008/

sep/ 29/ cloud. computing. richard. stallman), The Guardian, 29 septembre 2008[9] (en) « NIST.gov – Computer Security Division – Computer Security Resource Center », Csrc.nist.gov.[10] (en) PRaaS, Process as a Service (http:/ / www. zdnet. fr/ blogs/ entreprise-2-0/ praas-process-as-a-service-39705420. htm)[11] livre blanc Quelle est la place pour la distribution indirecte sur le marché du SaaS ? par ADEN, Compubase et Orange Business Services,

janvier 2011, page 24 (http:/ / www. compubase. biz/ ict/ catalogServiceDetail.do?Livre-blanc-Adaptation-des-modeles-economiques-a-la-distribution-de-produits-de-services-SaaS-Cloud-MPS-& serviceId=280)

[12] Libre blanc du Syntec numérique (http:/ / www. syntec-numerique. fr/ actualites/ liste-actualites/publication-du-livre-blanc-cloud-computing-de-syntec-informatique) sur le cloud computing par le Syntec numérique, 5 mai 2010, page 7[PDF]

[13] Source : étude de Markess International - Référentiel de pratiques Approches d'Hébergement avec le Cloud Computing & la Virtualisation,2009-2011 (http:/ / www. markess. fr/ demandedocument. php?refdoc=675)

[14] Open cloud manifesto (http:/ / www. opencloudmanifesto. org/ Open Cloud Manifesto. pdf) [PDF][15] Liste des membres de l'Open cloud manifesto (http:/ / www. opencloudmanifesto. org/ supporters. htm)[16] http:/ / www. freecloudalliance. org/ press/ fca-Press. Contact/ news-free-cloud-alliance[17] Free Cloud Alliance : union pour un cloud libre, 01/04/2010 - par Jacques Cheminat (http:/ / www. lemondeinformatique. fr/ actualites/

lire-free-cloud-alliance-union-pour-un-cloud-libre-30334. html)[18] US government adopts ‘cloud-first’ policy (http:/ / www. smartplanet. com/ blog/ business-brains/

us-government-adopts-8216cloud-first-8217-policy/ 11943)[19] http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2011/ 08/ 03/ la-france-veut-investir-dans-le-cloud-computing_1555635_651865. html[20] Silicon.fr : Le cloud à la française Andromède reçoit 75 millions d’euros de l’État (http:/ / www. silicon. fr/

le-cloud-a-la-francaise-andromede-recoit-75-millions-deuros-de-letat-73915. html)[21] Thales : Projet « Andromède » : Orange et Thales se réjouissent du soutien de l’État (http:/ / www. thalesgroup. com/ Press_Releases/

Markets/ Security/ 2012/ 20120420_DSC_Orange_and_Thales_welcome_French_State_support_for_their_joint_project_Andromède/?LangType=1036)

[22] [PDF] Communiqué de presse commun SFR, Bull et la CDC (http:/ / www. sfr. com/ sites/ default/ files/ 20120510_cp_sfrbull_0. pdf)[23] http:/ / www. nuage-france. fr/[24] (en) VMOps rebranding as Cloud.com (http:/ / www. zdnet. com/ blog/ open-source/ vmops-rebranding-as-cloudcom/ 6488) - ZDNet, 17

mai 2010[25] (en) Oracle Optimized Solution for Enterprise Cloud Infrastructure (http:/ / www. oracle. com/ technetwork/ articles/

systems-hardware-architecture/ o11-050-cloud-iaas-vm-405449. pdf) - Oracle, mai 2011 [PDF][26] (en) Jeremy Geelan, «  Le top 250 acteurs dans l'écosystème du Cloud Computing (http:/ / virtualization. sys-con. com/ node/ 1386896) »,

Virtualization Journal, 2010. Consulté le 2 juin 2010[27] Intel, HP et Yahoo s’associent autour du Cloud Computing (http:/ / www. itrmanager. com/ articles/ 80438/

intel-hp-yahoo-associent-autour-cloud-computing. html)[28] Libre blanc du Syntec numérique (http:/ / www. syntec-numerique. fr/ actualites/ liste-actualites/

publication-du-livre-blanc-cloud-computing-de-syntec-informatique) sur le cloud computing par le Syntec numérique, 5 mai 2010, page 11[PDF]

[29] Stratégie de distribution des solutions cloud computing : le canal indirect devient incontournable (http:/ / markess-blog. typepad. fr/ blog/2011/ 02/ les-modèles-de-distribution-de-solutions-cloud-computing. html), blog MARKESS International

[30] Source : étude de Markess International « Datacenters & Clouds Privés d’Entreprise, Approches – Perspectives 2013 », « Lesinvestissements dans les centres de données » (http:/ / blog. markess. fr/ 2011/ 12/budget-et-investissements-it-pour-les-centres-de-donnees-en-hausse-dici-2013. html)

[31] Source : Brookings Institution citée par Regards sur le numérique, 28/06/2010, page 3.

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Cloud computing 11

[32] (en) Make IT Green: Cloud computing and its contribution to climate change (http:/ / www. greenpeace. org/ international/ Global/international/ planet-2/ report/ 2010/ 3/ make-it-green-cloud-computing. pdf) - Greenpeace, mars 2010 [PDF]

[33] (fr) « Enjeux juridiques du cloud computing » (http:/ / blog. octo. com/ cloud-computing-risques-juridiques/ ), Clément Rongier (OCTO),septembre 2010

[34] Les risques du cloud computing (http:/ / www. itpro. fr/ windows-server/ administration/ les-risques-du-cloud-computing/dependance-au-reseau) - David-Julien Rahmil

[35] Richard Stallman dénonce le caractère propriétaire du Cloud computing (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/0,39040745,39383753,00. htm?xtor=EPR-100), ZDNet, 30 septembre 2008

[36] Larry Ellison critique le cloud computing (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39383711,00. htm), ZDNet, 29septembre 2008

[37] Le cofondateur d'Apple inquiet face au "nuage" de données (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2012/ 08/ 06/le-cofondateur-d-apple-inquiet-face-au-nuage-de-donnees_1742985_651865. html) sur Le Monde.fr, 2012. Consulté le 6 août 2012

[38] Pour Steve Wozniak, le cloud prive l'internaute de ses données (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/pour-steve-wozniak-le-cloud-prive-l-internaute-de-ses-donnees-39774926. htm) sur ZDNet.fr, 2012. Consulté le 6 août 2012

[39] Pascal Samama, «  Steve Wozniak s'inquiète des données sur le Cloud (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 571131/steve-wozniak-s-inquiete-des-donnees-sur-le-cloud) » sur 01net., 2012. Consulté le 6 août 2012

[40] http:/ / www. dunod. com/ informatique-multimedia/ systemes-dinformation-et-reseaux/ strategie-et-systemes-dinformation/ manageme/cloud-computing

[41] Libre blanc du Syntec numérique (http:/ / www. syntec-numerique. fr/ actualites/ liste-actualites/publication-du-livre-blanc-cloud-computing-de-syntec-informatique) [PDF]

[42] Livre blanc Microsoft Cloud Economics (http:/ / download. microsoft. com/ documents/ france/ windowsazure/livre-blanc-enterprise-cloud-economics. pdf) [PDF]

[43] Libre blanc (http:/ / www. aspforum-france. org/ site/ documents/ livre_blanc_ecf_000. pdf) [PDF][44] Synthèse du livre blanc EuroCloud au 6e forum Ibm SaaS-Cloud (http:/ / www. slideshare. net/ causse/

synthse-livre-blanc-eurocloud-forum-ibm)[45] Quelle est la place pour la distribution indirecte sur le marché du SaaS ? (http:/ / www. compubase. biz/ ict/ sectoralStudies. do) - Libre

blanc réservé aux membres, CompuBase[46] http:/ / www. aproged. org/ index. php/ Voir-details/ Publications-Privees/

464-DocuCloud-LE-Guide-des-bonnes-pratiques-a-lattention-des-organisations-francaises-et-europeennes. html[47] http:/ / www. perspective. it/ index. php/ post/ 2010/ 01/ 20/ et-si-nous-definissions-simplement-le-cloud-computing-sur-atelier-fr/[48] http:/ / le-cloud. net[49] http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ high-tech/ le-cloud-computing-explique-aux-nuls_248693. html[50] http:/ / www. partner-vip-france. com/ Les-metiers-du-Cloud_a154. html

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