cnm info n°36

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Septembre 2014

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Page 1: CNM Info n°36
Page 2: CNM Info n°36

2

Pages 4-5

En bref

Disparition des

vignettes, réforme des

contrats responsables,

nouveaux services Web

de la CNM…

Pollution : faut-il vraiment

s’inquiéter ?

Au mois de mars dernier, dans

les plus grandes villes de France,

les alertes pollution se sont

succédées. Et depuis ? Plus

rien. Et pourtant la pollution est

toujours là !

Pages 10-11

FocusPages 12-13

Prévention

La surcomplémentaire

santé ? Connais pas !

Il n’est pas toujours facile de

comprendre le fonctionnement

de notre couverture santé Et voilà

maintenant la « surcomplémentaire

santé ». De quoi s’agit-il ? d’une

complémentaire santé avec de

supers pouvoirs ? Non ! Quoique…

Bien dormir, pour

bien apprendre

Ah… dormir… Certains d’entre

nous en rêvent. Une chose

est sûre : nous avons besoin

de dormir ! Pas simplement

physiquement, mais aussi

intellectuellement.

Pages 6-9

Décryptage

Page 14

Nutrition

L’eau, c’est bon pour

la santé…

Tout comme l’oxygène,

l’eau est un élément

indispensable à notre

survie… Existe-t-il des eaux

bonnes ou mauvaises pour

la santé ?

Page 15

De A à Z

M-N comme

médicaments…

Sommaire

Retrouvez toute l’information de

votre mutuelle sur le site Internet

www.cnmsante.fr

Page 16

CNM & Vous

2 questions à

Monsieur Vadelorge,

administrateur de la

CNM, Président de la

commission d’Audit.

Page 3: CNM Info n°36

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 36

3

N° 36 / Septembre 2014

Une publication de la Caisse

nationale mutualiste.

Mutuelle régie par le livre II du

Code de la mutualité, inscrite au

Registre national des mutuelles sous

le numéro de Siren 784 492 100.

Siège social :

93A, rue Oberkampf

75553 Paris cedex 11

Directeur de la publication :

Jacques DE JAEGER

Rédacteur en chef :

André PELTIER

Comité de rédaction :

Jean ASTOR, Paul HUMBERT,

Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN,

André PELTIER, Jean THIEC

Conseillère technique :

Françoise PARISI

Conception/création/rédaction :

STRATÉGIE & CONTENUS

pour le compte d’ALISO CONSEIL

Impression :

Presses de Bretagne

16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est -

35577 CESSON-SÉVIGNÉ

© Caisse nationale mutualiste

Toute reproduction d’articles, de

photos ou d’illustrations doit faire

l’objet d’une demande écrite auprès

du rédacteur en chef. La rédaction

n’est pas responsable des documents

qui lui sont adressés spontanément.

La Caisse nationale mutualiste se

réserve le droit de refuser toute

insertion sans avoir à justifier sa

décision. Document non

contractuel.

Tirage : 51 000 exemplaires

Commission paritaire :

N° 0316M07771

Dépôt légal : 3e trimestre 2014

www.cnmsante.fr

D’INFOS+

Cela ne peut plus durer !

À l’heure où nous bouclons ce trente-sixième numéro du CNM Info, l’ensemble du mouvement

mutualiste reste en attente – une attente courant depuis le mois de mars – de la publication du

décret précisant les caractéristiques du nouveau contrat responsable.

Certes, le sujet est d’importance puisqu’il s’agit d’organiser la protection complémentaire santé

des quelque soixante millions de Français dans les prochaines années…

Certes, on peut comprendre qu’une réfl exion poussée soit donc nécessaire, et qu’il faille s’en

donner le temps…

Certes, le législateur, accumulant retard sur retard, promesse non tenue sur promesse non tenue,

a quand même compris qu’il fallait desserrer légèrement (de trois mois) le planning de mise en

œuvre qu’il avait lui même imposé…

Mais tout de même !

Il est un moment où il convient de décider et de donner aux assureurs en complémentaire santé

les cartes avec lesquelles ils vont devoir jouer.

Il est un moment où il faut savoir résister à la pression des lobbys en tous genre, dont l’unique

objectif est de vider de leur substance les orientations contraires à leurs intérêts.

Il est un moment où il faut arbitrer et imposer une vision.

Car c’est simplement de cela dont nous avons besoin : des choix politiques clairs, déclinés dans

des textes règlementaires précis, assortis d’un délai cohérent de mise en œuvre.

Pour le reste, on s’en occupe !

André PeltierRédacteur en chef

ÉDITORIAL

Page 4: CNM Info n°36

4 # En bref

Cette fois, c’est sûr. Les vignettes indiquant le prix et le taux de remboursement sur les boîtes de médicaments sont supprimées. Elles vont être remplacées par un code de traçabilité.

Disparition des vignettes sur les boîtes de médicaments

Décidé en 2012, ce n’est que

fi n aout 2014 que le décret

supprimant défi nitivement

les vignettes portant la men-

tion du prix et du taux de

remboursement des médi-

caments a été publié. La vo-

lonté affi chée par cette sup-

pression porte sur la simplifi cation et l’amélioration

de la traçabilité du médicament par la mise en place

d’un code spécifi que. Lors de l’achat du médicament sur

prescription, les patients retrouveront les informations

de prix et de remboursement grâce au scan de ce code.

Par ailleurs, ces mêmes informations seront présentes

sur le verso de la prescription.

Les patients peuvent aussi consulter la base de données

du médicament sur le site :

http://www.sante.gouv.fr/base-de-donnees-publique-

des-medicaments.html.

Le gouvernement a confi rmé durant l’été les grandes orientations de la réforme des contrats responsables qu’il souhaitait engager.

La réforme des contrats responsables lancée, mais… reportée

Des projets de décrets sont parus durant l’été, indi-

quant clairement que cette réforme serait de grande

ampleur et affecterait l’immense majorité des contrats

de complémentaire santé dont nous sommes tous,

les uns et les autres, bénéfi ciaires.

Parmi les grandes évolutions confi rmées :

• Tous les assureurs en complémentaire santé seront

tenus de limiter à un certain seuil les rembourse-

ments en matière de dépassement d’honoraires (en

consultation, visite ou hospitalisation).

• Les remboursements en matière d’optique seront

également plafonnés et obligatoirement modulés

en fonction du type de correction (verres simples,

verres progressifs…).

En cas de non respect de ces contraintes, les garanties

de complémentaire santé seront considérées comme

« non responsables » et taxées à 14 % au lieu de 7 %.

Simultanément à la parution de

ces projets de décrets, le minis-

tère de la Santé a annoncé que

la réforme, qui devait prendre

effet au 1er janvier prochain,

était décalée.

Le report est de trois mois pour

les nouveaux contrats (ceux

signés à compter du 1er avril 2015 devront répondre à

ces nouvelles contraintes) et d’un an pour les contrats

existants (voire plus pour les contrats collectifs).

En attendant les décrets défi nitifs, qui devraient être

publiés courant septembre 2014, les équipes de la CNM

travaillent à identifi er les impacts de cette future réforme

sur vos contrats.

Nous reviendrons vers vous d’ici la fi n d’année, avec une

information détaillée.

Page 5: CNM Info n°36

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 34

5

LA CNM & VOUS

Petit rappel :

comme chaque année, n’oubliez pas

de nous transmettre rapidement les

certifi cats de scolarité de vos enfants.

Pour toujours plus de facilité…

Dès le début 2015, les fonctionnaires et

les étudiants bénéfi cieront eux aussi de

la télétransmission.

Vous êtes de plus en plus nombreux à être connectés. Alors, dans notrerecherche constante de vous simplifi er les différentes démarches administratives,nous apportons de nouvelles améliorations aux services Web.

Encore du nouveau sur cnmsante.fr !

> Votre espace adhérent évolue : plus d’infos et plus de services

Dans les prochaines semaines, votre espace adhérent CNM Prévoyance

Santé va fortement évoluer. Bien évidemment, le suivi de vos rembour-

sements et la possibilité de faire des recherches sont maintenus, mais

de nombreuses nouvelles fonctionnalités sont ajoutées. Désormais, vous

pourrez modifi er à tout instant votre adresse postale, vos coordonnées

téléphoniques et électroniques, vous pourrez vous abonner à nos diffé-

rents services dématérialisés (alerte mail, CNM online, CNM Info), vous

pourrez consulter notre FAQ réservée aux adhérents, nous poser des

questions par mail, nous faire part d’un changement de coordonnées

bancaires…

> NOUVEAU : Service gratuit d’alerte remboursement

CNM Prévoyance Santé va déployer dans les prochaines semaines un

nouveau service d’alerte remboursement par mail.

Entièrement gratuit, ce service vous permettra d’être immédiatement

prévenu dès qu’un remboursement de prestations sera effectué sur votre

compte.

Pour profi ter de tous ces services, il vous faut bien évidemment créer au

préalable votre espace adhérent. Et pour cela, trois clics suffi sent.

Page 6: CNM Info n°36

Pollution :

faut-il vraiment s’inquiéter ?

Journalistes, politiques, scientifi ques… réguliè-

rement tout le monde parle de la pollution et de

ses conséquences sur notre santé. Sans vouloir

susciter une quelconque panique, nous avons

souhaité dresser un tableau d’ensemble des

différentes pollutions auxquelles nous sommes

confrontés, de leurs conséquences et, dans la

mesure du possible, des solutions qui existent.

La pollution de l’air

La pollution de l’air ne connaît pas de frontières.

Elle voyage allègrement au-delà des pays et des

continents. Il s’agit d’une sorte de cocktail com-

posé principalement de gaz (oxydes d’azote, ben-

zène…) et de poussières (particules fi nes). Toutes

Au mois de mars dernier, dans les plus grandes villes de France,

les alertes pollution se sont succédées. Les transports publics

ont bénéfi cié de la gratuité, les autorités ont incité enfants

et asthmatiques à rester chez eux… et depuis ? Plus rien ! Et

pourtant, la pollution est toujours là. Pollution de l’atmosphère,

de nos intérieurs, de l’eau, de notre alimentation… Faut-il

s’inquiéter ? Voici quelques éléments de réponse.

Page 7: CNM Info n°36

ces substances aux noms poétiques sont princi-

palement produites par l’industrie, nos modes de

chauffage et le trafi c routier.

Asthme, allergies, maladies cardiovasculaires,

cancers, autant de pathologies liées à la pollution

de l’air, et notamment aux particules fi nes. Selon

l’Association santé environnement France (ASEF),

quand le taux de particules fi nes augmente de 10

points, il ya 1 % d’hospitalisations pour raisons pul-

monaires en plus, et le risque de faire des accidents

vasculaires cérébraux est multiplié par 2,3. Les plus

exposés sont les enfants – aux poumons immatures

et au nez à la hauteur des pots d’échappement –,

les personnes âgées, les femmes enceintes, et les

personnes souffrant de maladies pulmonaires.

Comment les polluants de l’air

nuisent-ils à notre santé ?

Les scientifi ques avancent pas à pas dans la décou-

verte de l’action des polluants sur notre organisme.

Mais on sait déjà qu’ils ont les effets suivants :

• un effet oxydant une fois qu’ils ont pénétré à l’in-

térieur de notre organisme ;

• des réactions infl ammatoires, en particulier au

niveau des poumons et des bronches ;

• une augmentation de la viscosité du sang pou-

vant conduire à la formation de caillots ;

• une interférence avec les mécanismes de dé-

fense immunitaire ;

• une altération du rythme cardiaque et un rétré-

cissement du diamètre des vaisseaux sanguins.

Alors, comment lutter

et se protéger ?

Concernant la pollution de l’air, le problème ma-

jeur est qu’elle nous impacte tous et que nous

devons donc agir de concert : personnes privées

comme pouvoirs publics. Si l’on souhaite l’aban-

don de l’usage de la voiture privée, il faut pou-

voir opter pour une solution de remplacement

au moins aussi effi cace. Le développement des

transports en commun est donc primordial, tout

comme le respect des différentes règles de limi-

tation de rejets industriels dans l’atmosphère. Il

ne suffi t pas que la France – ni même l’Europe – les

respecte, il faut que l’ensemble des entreprises

du monde entier se sentent concernées. Uto-

piste ? Peut-être…

Au niveau individuel, si nous pouvons essayer

d’adopter des comportements responsables

(limiter le recours à la voiture, éviter le chauffage

au bois, privilégier l’achat de produits locaux

plutôt que de ceux en provenance de l’étran-

ger, planter des arbres pour fi xer le CO2…), nous

7

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 36

de décès dans le monde chaque année liés à la pollution de l’air

7 millions

13e cause de décès à travers le monde selon l’OMS : la pollution aux particules fines

En juin 2012, le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel parmi les cancérogènes certains, c’est-à-dire qu’il est prouvé que le diesel pénètre profondément dans les bronches et augmente le risque de cancer du poumon. Quand on sait que le parc automobile français est composé à 50 % de véhicules équipés de moteur diesel… ça laisse songeur.

Le diesel, gros pourvoyeur de particules fines

Page 8: CNM Info n°36

8 # Décryptage

pouvons aussi prendre certaines mesures pour

nous protéger. Comment ? En renforçant notre sys-

tème immunitaire, en consommant plus d’antioxy-

dants (framboises, fraises, pruneaux, artichauts,

asperges…), en adoptant un mode de vie sain…

La pollution intérieure

Pendant les pics de pollution du mois de mars

dernier, les personnes sensibles avaient reçu pour

consigne de rester chez elles. Ce n’est pas forcé-

ment une bonne idée, quand on sait que l’air inté-

rieur d’un logement est cinq à dix fois plus pollué

que l’air extérieur ! Pourquoi ? Tout simplement

parce que les gaz nocifs pénètrent à l’intérieur

des bâtiments via les portes et les fenêtres, ainsi

que par le système de ventilation, et se retrouvent

piégés entre les murs. Par ailleurs, différentes pol-

lutions prennent leur source dans nos maisons :

les vapeurs et fumées de cuisine, les produits

ménagers, la peinture, les parfums d’intérieur…

Quand on sait que l’on passe 80 % de notre temps

à l’abri des murs, les conséquences sur notre san-

té peuvent être là encore importantes : asthme,

risque accru de cancers.

De nombreuses associations de consommateurs

luttent pour que soient retirés de la vente les pro-

duits dont les vapeurs sont particulièrement dan-

gereuses. Mais en attendant, des gestes simples

peuvent permettre de renouveler l’air, de le net-

toyer. Il est essentiel d’aérer régulièrement les lo-

gements, même en hiver, de vérifi er que les grilles

de ventilation ne soient pas obstruées, de délais-

ser les produits ménagers en aérosol, d’éviter les

produits nettoyants aux parfums de synthèse.

La pollution de l’eau

On parle de pollution de l’eau lorsque ses quali-

tés sont dégradées, perturbant la vie aquatique

et rendant son utilisation dangereuse pour les

hommes ou les animaux. On distingue plusieurs

sortes de polluants, comme les polluants orga-

niques (feuilles, déchets alimentaires, débris végé-

taux) – qui sont biodégradables –, ou les polluants

toxiques et chimiques.

Ces derniers proviennent essentiellement de l’ac-

tivité humaine, et plus particulièrement :

• de l’agriculture : engrais, compléments alimen-

taires et médicaments donnés aux animaux ;

• des particuliers : eaux usées, avec les pro-

duits chimiques utilisés pour le nettoyage par

exemple ;

• des activités industrielles.

4,2 millions de décès

prématurés dus à la pollution

intérieure selon l’OMS

Il s’agit d’acheter des « crédits » auprès d’organisations vertes, qui investissent l’argent ainsi récolté dans des projets permettant de réduire la production de gaz à effet de serre (énergies renouvelables, récupération et utilisation du méthane, reboisement, séquestration du carbone…).www.ecotierra.co/developpement-durable/les-credits-de-carbone/

Les crédits de carbone

Page 9: CNM Info n°36

Pour lutter contre ces différentes sources de pol-

lution, les pouvoirs publics ont mis en place des

plans d’actions ciblés. Il s’agit par exemple :

• pour l’agriculture : de limiter ou interdire le re-

cours à certains pesticides, d’éviter le transfert

des polluants vers les nappes souterraines ;

• pour les particuliers : d’améliorer le traitement

des eaux usées avec la mise aux normes des

installations, de contrôler l’assainissement indivi-

duel (fosses septiques répondant aux normes de

protection des milieux naturels) ;

• pour l’industrie : de contrôler les rejets d’eaux

usées dans les lacs et rivières.

La pollution alimentaire

Le contenu de nos assiettes nous surprend tous

les jours. Des pesticides dans le lait, des résidus

de médicaments dans l’eau, du PCB (polychlo-

robiphényles) dans les aliments bio, des métaux

lourds dans les poissons… pas toujours facile

d’éviter cette autre sorte de pollution !

La France est le premier pays européen en ma-

tière d’utilisation de pesticides, avec plus de

76 000 tonnes de produits phytosanitaires répan-

dus dans nos champs chaque année ! Or ces pes-

ticides, qui se sont infi ltrés dans les champs, vont

mettre jusqu’à trente ans pour s’éliminer des sols

(Institut français de l’environnement – 2004). Les

résultats des études menées par la DGCCRF sur

plusieurs aliments sont inquiétants : les salades,

par exemple, surtout en hiver, sont les plus tou-

chées par les pesticides.

Autre pollution alimentaire : les nitrates. On

retrouve ces substances essentiellement dans

l’eau. Les légumes les plus touchés sont les bet-

teraves, les céleris-raves, le cresson, les endives,

les épinards, les haricots verts et les salades.

Le taux de nitrates varie en fonction de l’enso-

leillement : il est plus fort en hiver qu’en été.

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 36

9

Comment se protéger ?

Ce qui pose problème, encore une fois, ce n’est

pas tant la quantité de fongicides, pesticides, ni-

trates ou autres produits tout aussi sympathiques

trouvés dans nos aliments, mais la répétition de

notre exposition à ces polluants et aux autres déjà

évoqués plus haut ! Une des premières précau-

tions à prendre est de bien laver les fruits et les

légumes, et dans l’idéal de les éplucher – au risque

de se priver d’antioxydants. Quant au poisson, pas

plus de deux fois par semaine (recommandation

de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’ali-

mentation). Car bien qu’il représente un apport

important en oméga-3, essentiels à notre santé,

le poisson est exposé et très sensible aux conta-

minations : mercure, cadmium… l’accumulation

de ces métaux est potentiellement dangereuse…

Restent les légumes bio, qui contiennent tout de

même 50 % de moins de nitrates que les autres…

Bon appétit !

99 %des communes françaises de plus de 2 000 habitants sont reliées à des réseaux de collecte et d’assainissement des eaux usées.

Page 10: CNM Info n°36

# Focus10

La surcomplémentaire santé ? Connais pas !Il n’est pas toujours facile de comprendre le fonc-

tionnement de notre couverture santé : Sécurité

sociale, complémentaire santé. Voilà maintenant

que l’on entend de plus en plus parler de « sur-

complémentaire santé ». De quoi s’agit-il ? d’une

complémentaire santé avec de supers pouvoirs ?

Non ! Quoique…

Complémentaire

et surcomplémentaire santé

Tout le monde sait, ou presque, comment fonc-

tionne une complémentaire santé.

L’Assurance maladie, ou régime obligatoire,

prend en charge les prestations de base. Certains

frais ne sont pas ou très peu pris en charge par la

Sécurité sociale. Il est donc important, voire indis-

pensable, de bénéfi cier d’une complémentaire

santé, que celle-ci soit individuelle ou collective.

Dans ce dernier cas, vous ne pouvez pas choisir

votre niveau de protection et certaines de vos

dépenses resteront peu ou mal remboursées. La

surcomplémentaire santé pourra alors venir com-

pléter vos remboursements.

Comment fonctionne une

surcomplémentaire santé ?

Comme son nom l’indique, la surcomplémentaire

santé vient s’ajouter à la Sécurité sociale et à votre

complémentaire santé. Il s’agit en quelque sorte

d’un troisième niveau de protection sociale. Pour

en bénéfi cier, Il est impératif de disposer au préa-

lable d’une complémentaire santé.

Sans changer vos garanties de base, sans

même changer de mutuelle, vous pouvez

souscrire une surcomplémentaire et ainsi vous

rapprocher du remboursement intégral de vos

dépenses de santé.

des salariés couverts par une complémentaire santé collective

ont tout de même renoncé à des

soins.

28 %

Remboursements

régime

obligatoire

Remboursements

complémentaire

santé

Remboursements

obligatoire

ReReRe bmbmbmbououoursrsrsemememenenentstt

rérégigimeme

i t

Remboursements

complémentaire

santé

RReReRe bmbmbmbououoursrsrsemememenenenttststs

cocompmpplélélémementntaiairere

ssa tntééé

Remboursements

surcomplémentaire

Page 11: CNM Info n°36

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 34

11

Une protection supplémentaire

et sur mesure

La surcomplémentaire santé améliore vos remboursements

selon vos besoins et votre profi l. Une famille avec enfants n’a

pas les mêmes besoins qu’une personne de soixante-cinq ans.

Vous pouvez choisir entre plusieurs niveaux de couverture se-

lon vos estimations de besoins.

Il s’agit généralement de forfaits de remboursement qui

viennent en plus de votre couverture complémentaire sur des

postes particuliers, et que vous pouvez faire varier, dans une

certaine mesure, selon vos besoins :

• les dépassements d’honoraires pour les soins courants ;

• les dépassements d’honoraires en hospitalisation ;

• les prothèses et implants dentaires ;

• les montures, verres et lentilles ;

• certains médicaments prescrits mais non remboursés ;

• certaines consultations : acupuncteurs, ostéopathes,

chiropracteurs, homéopathes, diététiciens, psychologues.

À présent, la surcomplémentaire n’a plus de secret pour vous !

LA CNM & VOUS

La CNM vous propose deux gammes de surcomplémentaires : Extentia Active et Extentia Renfort, en fonction de votre âge et donc de vos besoins. N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour plus de détails.

Le projet de loi de sécurisation de l’emploi a été adopté le 14 mai 2013. Son premier article prévoit l’instauration d’une complémentaire santé pour tous les salariés, dans toutes les entreprises du secteur privé, quel que soit leur effectif. Si sur le principe la nouvelle est bonne, et même si l’ampleur des obligations des chefs d’entreprise n’est pas encore définie, il y a fort à parier qu’un très grand nombre entreprises ne vont proposer à leurs salariés qu’une couverture minimale. Le recours à la surcomplémentaire sera alors une bonne solution pour palier les différentes carences dans le remboursement des dépenses de santé.

Surcomplémentaireet généralisation de la complémentaire santé

Page 12: CNM Info n°36

# Prévention12

c’est la durée moyenne de sommeil des

Français par nuit (source INSV)

7 h 08

Bien dormir, pour bien apprendreAh… dormir… Certains d’entre nous en rêvent,

d’autres estiment ne pas en avoir besoin.

Chacun réagit différemment devant le sommeil,

mais une chose est sûre : nous avons besoin

de dormir ! Pas simplement physiquement,

mais aussi intellectuellement. Et cela vaut

pour nous, adultes, mais aussi et surtout pour

les enfants. Pourquoi ce besoin de sommeil ?

Quelles sont les différentes phases de sommeil

et à quoi servent-elles ? Quel est le lien entre

mémoire et sommeil ?

Chaque personne est unique, et il en va de même

pour les exigences en matière de sommeil. Il

est cependant établi que la plupart des adultes

ont besoin de sept à neuf heures de sommeil

quotidien, et que les enfants et les adolescents

devraient normalement dormir de neuf heures

trente à onze heures par nuit ; ce qui est souvent

loin d’être le cas. Et pourtant, le sommeil a un

impact direct sur notre faculté à bien apprendre.

Sommeil et cerveau

Lorsque l’on apprend quelque chose de nou-

veau, les liens de nos cellules cérébrales se mo-

difi ent, et de nouvelles connexions synaptiques

entre nos neurones apparaissent. Des cher-

cheurs américains ont récemment prouvé que

pour consolider ces fragiles connexions, rien ne

valait une bonne nuit de sommeil…

Les différentes phases de sommeil

Chez l’enfant comme chez l’adulte, on distingue trois

phases de sommeil différentes : lent léger, lent profond

et paradoxal. La nuit comporte six à sept cycles durant

chacun environ quatre-vingt-dix minutes.

Le sommeil lent léger : il correspond à l’endormissement.

Le sommeil lent profond : l’activité musculaire est très

discrète, les mouvements oculaires quasi absents. C’est

pendant cette phase qu’a lieu la sécrétion de l’hormone

de croissance, qui favorise chaque nuit la réparation

des tissus et des cellules usées ; c’est également à ce

moment-là qu’est sécrétée la prolactine, qui stimule le

système immunitaire. Le sommeil lent profond favorise

également la mémoire à long terme : c’est lors de cette

phase que le cerveau revient de lui-même sur les événe-

ments de la journée, pour bien les assimiler.

Le sommeil paradoxal : il se situe à la fi n de chaque cycle,

environ deux heures après l’endormissement. C’est la

phase des rêves et de la consolidation des apprentissages.

Page 13: CNM Info n°36

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 36

13

Chez l’enfant, le sommeil présente une dynamique

qui lui est propre : une majorité de sommeil lent

profond dans les premières heures qui suivent l’en-

dormissement, et une augmentation progressive

des phases de sommeil paradoxal en fi n de nuit. Ce

n’est qu’en respectant l’ensemble de ces cycles que

l’enfant parviendra à faire le tri des informations em-

magasinées tout au long de la journée, qu’il s’agisse

d’apprentissage, d’émotion… Le sommeil permet à

son cerveau de se « réinitialiser. »

Bien dormir, ce n’est pas

toujours évident !

Dans la vie d’hypersocialisation et d’hypersollici-

tation qui est la nôtre, bien dormir n’est pas tou-

jours évident et ce, que l’on soit grand ou petit.

En ce qui concerne les enfants, les conseils pour

favoriser leur endormissement sont simples :

respecter des heures de coucher et de lever ré-

gulières – même le week-end –, leur permettre

de bien profi ter de la lumière naturelle au cours

de la journée – afi n d’informer leur horloge bio-

logique sur l’alternance jour/nuit –, mettre en

place un rituel du coucher, et faire du sommeil

un plaisir en leur aménageant un lit accueillant

et douillet.

Pour les adultes, en revanche savoir « débran-

cher » des problèmes de la journée n’est pas

forcément évident. Voici cependant quelques

conseils pour faciliter votre glissement dans

les bras de Morphée :

• avoir une chambre accueillante et réservée

au sommeil (pas de bureau, de télévision ou

d’ordinateur) ;

• respecter une certaine routine dans l’heure

du coucher et du lever ;

• se calmer avant de se coucher : lire, écouter

de la musique…

• prendre un repas léger (qui dort dîne !!) ;

• éviter la caféine et la nicotine ;

• pas d’excès d’alcool, car s’il peut faciliter

l’endormissement, il réduit la qualité du som-

meil en provoquant de nombreux réveils.

Si vous avez du mal à vous endormir, ne foca-

lisez pas sur votre réveil : retournez-le. Et si au

bout de trente minutes cela ne va pas mieux,

levez-vous et lisez, relaxez-vous… C’est la clé

d’un bon sommeil !

des enfants auraient du mal à se réveiller le matin (enquête INVS / MGEN 2011).

41 %

• Maternelle (3 à 5 ans) : de 11 à 13 heures

• Primaire (6 à 12 ans) : de 9 à 11 heures

• Collège et lycée (à partir de 12 ans) : de 8 heures 30 à 9 heures 30

Les besoins de sommeil de l’enfantpour un bon apprentissage

Page 14: CNM Info n°36

# Nutrition

Le corps humain est composé de 60 à 70 % d’eau, se-

lon la morphologie de chacun. Tout comme l’oxygène,

l’eau est un élément indispensable à notre survie…

Au-delà des querelles sur la quantité que nous devons en boire chaque jour, la question de l’existence d’eaux bonnes ou mau-vaises pour la santé est-elle légitime ? Vaut-il mieux boire de l’eau

du robinet ou en bouteille ? Et que penser des carafes fi ltrantes ?

Vous êtes plutôt eau plate ou pétillante ?L’eau pétillante, grâce au gaz carbonique qu’elle contient, entraîne une réaction chimique dans la bouche, en venant « exciter » nos papilles. C’est pour cela qu’elle peut remplacer avantageusement les sodas ! Mais boire de l’eau gazeuse, c’est avaler du gaz, et cela peut provoquer des ballonnements chez les personnes sensibles. Par ailleurs, elle contient traditionnellement plus de minéraux, en particulier de sodium, que l’eau plate. Les eaux gazeuses sont donc à consommer avec modération par les personnes qui doivent sur-veiller leur consommation de sel.

Directement du robinet,

ou en carafe fi ltrante ? D’instinct, on a tendance à répondre « eau du robinet ! ». C’est plus économique, plus raisonnable pour l’environnement (pas d’em-ballage à recycler), et plus facile : elle est directement accessible chez la plupart d’entre nous ! Cependant, attention, car sa qua-lité n’est pas la même sur tout notre territoire, et on peut parfois y retrouver des polluants extrêmement nocifs pour notre santé. Pour connaître la qualité de l’eau qui coule de votre robinet, adres-sez-vous à votre commune. Concernant l’eau en carafe fi ltrante, pourquoi pas… à condition de la conserver au réfrigérateur et de la consommer dans les vingt-quatre heures.

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IDÉE RECETTE

Les crêpesà l’eau gazeuse

L’eau, c’est bonpour la santé…

Comment choisir son eau ?Comme c’est le cas pour tous les produits alimentaires, il faut apprendre à lire les étiquettes et à choisir son eau en fonction de son âge, de son mode de vie, et de ses carences et excès, car au-delà des différences de goût, les différences de miné-ralisation peuvent être considérables d’une eau à une autre.

Voici quatre critères à surveiller :

1 – la teneur en bicarbonates : certaines eaux riches en bicarbonates permettent de lutter contre l’acidose chronique, qui est une conséquence de notre mode d’alimentation (trop de protéines animales, de produits salés et pas assez de fruits et légumes). La bonne teneur : 1 000 mg à 1 500 mg par litre.

2 – La teneur en magnésium : minéral important dans la gestion du stress et la prévention du vieillissement. Si vous en manquez, votre eau doit en contenir au moins 80 mg par litre.

3 – La teneur en calcium : là encore, en cas de manque, il est conseillé de consommer une eau qui en contienne au minimum 200 mg par litre.

4 – Surveillez les teneurs en chlorure (pas plus de 40 mg), nitrates (5 mg) et fl uor (2,5 mg).

Ingrédients :

250 g de farine - 3 œufs - 30 cl d’eau gazeuse - 25 cl de lait - 2 c. à s. de sucre en poudre - 5 c. à s. d’huile de tournesol - 1 pincée de sel - 2 sachets de sucre vanillé

Préparation :

• Mélangez farine, sucres et sel.

• Incorporez les œufs un par un, en fouettant rapidement pour éviter les grumeaux.

• Dans un bol, mélangez le lait et l’eau, et ajoutez-les progressivement à la préparation. Finissez par l’huile.

• La pâte doit être fluide.

• Laissez reposer une heure environ.

• Au moment de faire sauter les crêpes, fouettez à nouveau la pâte. Si vous la trouvez trop épaisse, ajoutez encore un peu d’eau gazeuse .

• Faites chauffer une poêle avec un soupçon de beurre,et faites cuire vos crêpes.

Page 15: CNM Info n°36

■ NOMENCLATURE : Les nomenclatures défi nissent

les actes, produits et prestations qui sont pris en

charge par l’assurance maladie obligatoire, et les

conditions de leur remboursement. Les principales

nomenclatures sont les suivantes :

• pour les actes réalisés par les sages-femmes et

auxiliaires médicaux, ainsi que les actes cliniques

des médecins (consultations, visites), il s’agit de la

Nomenclature générale des actes professionnels

(NGAP) ;

• pour les actes techniques médicaux et paramédi-

caux (actes de chirurgie, anesthésie…), il s’agit de

la Classifi cation commune des actes médicaux

(CCAM) ;

• pour les actes de biologie médicale, il s’agit de

la Nomenclature des actes de biologie médicale

(NABM) ;

• pour les biens médicaux hors médicaments (appa-

reillage…), il s’agit de la Liste des produits et pres-

tations (LPP) ;

• pour les soins hospitaliers, il s’agit de groupes ho-

mogènes de séjours (GHS) ;

• les actes des chirurgiens-dentistes relèvent depuis

le 1er juin 2014 de la CCAM dentaire (en remplace-

ment de la NGAP).

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 36

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■ MÉDECIN TRAITANT

Médecin généraliste ou spécialiste déclaré par le

patient auprès de l’assurance maladie obligatoire.

Il réalise les soins de premier niveau et assure une

prévention personnalisée. Il coordonne les soins et

oriente, si besoin, le patient vers d’autres profes-

sionnels de santé. Il tient à jour le dossier médical

du patient.

■ MÉDICAMENTS : Les médicaments disponibles en phar-macie sont classés en cinq catégories correspondant à différents niveaux de prise en charge par l’assurance maladie obligatoire.

Les prix de nombreux médicaments sont libres, et peuvent va-rier d’une pharmacie à l’autre. Ils ne sont pas remboursés par l’assurance maladie obligatoire.

D’autres médicaments ont un prix fi xé par le Comité des produits de santé et leur taux de remboursement varie :• Médicaments remboursés à 100 % par l’assurance maladie obli-gatoire. Ils sont irremplaçables et particulièrement coûteux.• Médicaments remboursés à 65 %. Leur service médical rendu est majeur et important.• Médicaments remboursés à 30 %. Le service médical rendu est modéré.• Médicaments remboursés à 15 %. Ils rendent un service médi-cal faible ou insuffi sant.

Certains médicaments ne peuvent vous être délivrés que sur prescription médicale. D’autres peuvent vous être délivrés par votre pharmacien sans prescription (médicaments dits à « pres-cription médicale facultative »). L’assurance maladie obligatoire ne rembourse que les médicaments ayant fait l’objet d’une pres-cription médicale.

Les secteurs de la santé et de la protection sociale uti-

lisent parfois certains termes dont la compréhension

n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les

clés pour tout comprendre….

La protection sociale

de A à Z

M-N

Page 16: CNM Info n°36

La CNM et vous16

Monsieur Vadelorge

Administrateur de la CNM,

Président de la commission d’Audit.

Que retenez-vous de l’assemblée géné-

rale de la CNM édition 2014 ?

Deux choses en premier lieu. Tout d’abord

la présence de 80 % des délégués, venus de

la France entière alors même que sévissait

une grève ferroviaire rendant compliqué tout

déplacement. Un grand merci à eux, car sans

leur présence, l’assemblée générale n’aurait

pu avoir lieu. Ensuite, le regret que monsieur

De Jaeger n’ait pu être parmi nous en raison

de problèmes de santé aujourd’hui résolus. La

lettre d’orientation rédigée par ses soins a été

lue à l’ensemble des délégués et leur a ainsi

communiqué la vision du conseil d’administra-

tion sur les réfl exions et actions à engager.

Sur le fond, l’assemblée générale a une nou-

velle fois été l’occasion d’échanger librement

avec les délégués et de bénéfi cier de la proxi-

mité qu’ils entretiennent avec les adhérents.

Par ailleurs, les différents projets présentés

dans le cadre des résolutions ont été approu-

vés par les délégués ; c’est un vrai témoignage

de confi ance dont nous sommes fi ers.

Quelles sont les décisions importantes

prises cette année ?

Sur le plan fi nancier, les comptes annuels

ont été entérinés et témoignent de la bonne

gestion de la mutuelle. Sur le plan de la gou-

vernance, afi n de renforcer l’équipe des admi-

nistrateurs, deux nouvelles personnalités ont

été accueillies. Nous leur souhaitons la bien-

venue.

L’assemblée générale a aussi validé, outre

les nécessaires modifi cations des règlements

mutualistes des gammes de complémentaire

santé de la CNM, la création de Néo Terri-

toires. Cette garantie santé modulaire réser-

vée aux fonctionnaires territoriaux bénéfi cie

de la labellisation fonction publique territo-

riale. À l’instar d’Actiléa Néo, avec plus de 600

combinaisons possibles, elle permet aux fonc-

tionnaires territoriaux de composer la complé-

mentaire santé sur mesure dont ils ont besoin.

Consciente des diffi cultés grandissantes que

rencontrent certaines catégories d’adhérents,

la CNM a choisi de renforcer de manière signifi -

cative son dispositif d’action sociale en revoyant

le fonctionnement du fonds social – une façon

très concrète d’exprimer la solidarité entre les

adhérents.

Vous pouvez bien évidemment retrouver l’en-

semble des décisions de l’assemblée générale

sur le site Internet de la CNM (cnmsante.fr).

Le 17 juin dernier, s’est tenue l’assemblée générale de la CNM. Réunissant la majorité des délégués

et administrateurs, elle fut l’occasion de nombreux échanges portant sur l’année écoulée comme sur

l’avenir de votre mutuelle.

Le rendez-vous de l’assemblée générale 2014

2 questions à Monsieur Vadelorge, administrateur de la CNM,

Président de la commission d’Audit.

www.cnmsante.fr

D’INFOS+