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compte-rendu

RENCONTRE : COMMENT METTRE EN OEUVRE

UN PROJET CULTUREL DANS UN TERRITOIRE RURAL ?

7 AVRIL 2016 - BEAUREPAIRE (38)

Introduction de la journée

Christian NucciAncien ministre, membre honoraire du ParlementPrésident de la communauté de commune de Beaurepaire (38)

Jacqueline Broll,directrice du Pôle Action culturelle et territoriale - DRAC Auvergne - Rhône-Alpes

[Vidéo] Interview de Jacqueline Broll

[Lien] La DRAC s'engage pour le développement de l'éducation aux arts et à la culture auprés des terriroires ruraux

Attentes des participants

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Approche de la problématique du développement culturel des territoires par Pierre-Antoine Landel Enseignant-chercheur (PACTE) - Grenoble

Powerpoint de son intervention

[Vidéo]Entretien avec Pierre-Antoine Landel

Relevé des enjeux pour la mise en oeuvre d'un projet culturel en milieu rural

Carte mentale des enjeux soulevés par les participants

Atelier 1 : quelle mobilisation des acteurs autour d'un auteur

Relevé des préconisations

Atelier 2 : résidence de spectacle vivant versus permanence artistique, des processus et impacts différents ?


Atelier 3 : Comment le patrimoine peut-il impulserune dynamique pour la population locale ?


Vers un bilan d'étape de la politique en faveur des territoires ruraux prioritaires mis en place en Rhône-Alpes Claire Delfosse- professeur de géographie à l'université Lyon 2

Déroulé de son intervention

POUR ALLER PLUS LOIN

Fiche Mémo

Compte-rendu à télécharger

Liste des participants

Évaluation

Pastille vidéo de la journée

Diaporama de la journée

Sujet Flottant

Sujet Flottant

RENCONTRESÉCHANGESPARTAGE DE PROJETS

RETOUR D’EXPÉRIENCES

DÉBATS

ENVISAGER L’AVENIR

ENTENDRE DES IDÉES

EXPLICATIONS SUR LES SUBVENTIONS

REPÈRESOUTILS PRATIQUES

MONTAGE DE PROJETSCONFRONTER LES REPRÉSENTATIONS

DÉCOUVRIR DE NOUVELLES ACTIONS

les attentes

compte-rendu des attentes (à partir de 23 « passeports » collés sur le mur)

Le maître-mot des attentes pour le quart des personnes présentes qui ont rempli leur passeport : l’échange d’expériences et d’idées qu’elles soient acteur culturel ou collectivité. Toutefois, certaines étaient en attente de contenus et de méthodologie explicités, en particulier sur les conventions Drac, notamment dans un contexte de réforme territoriale.

Acteurs culturels

Explications sur le montage financier et les subventions d’investissement pour un projet en milieu rural Des rencontres, des échanges, des réponses ; quels financements pour une culture de qualité en milieu rural, quelle visibilité pour des lieux originaux intermédiaires en milieu rural Création d’une structure associative en milieu rural Repères, partage de projets ; vivre, faire vivre un territoire ; lien EAC tout au long de la vie Outils pratiques sur le montage de projets en milieu rural ; des réseaux de rencontre partenaires-artistes Retours d’expériences Découvrir de nouvelles actions, débattre, échanger Comprendre le fonctionnement des conventions EAC, ce qu’elles impliquent et permettent ; échanges d’expériences ; exemples de projets mis en place grâce à ces nouvelles conventions Ecueils du projet culturel en rural ; évolution dans les 5 ans des collectivités Rencontres, résidence artistique en milieu rural Evaluer la possibilité d’une intégration d’autochtones dans la conception des politiques culturelles Rencontres, idées à échanger, réflexion Rencontrer d’autres acteurs du monde artistique et culturel ; prendre des infos et avoir des retours d’expériences Envisager l’avenir, comprendre la culture avec la nouvelle configuration territoriale Enjeux, exemples, utilisation du patrimoine

Collectivités et EPCI

Echanges d’expériences ; comment maîtriser dans le temps les dynamiques initiées par les conventions ; méthodologie pour mobiliser les acteurs Pistes d’actions, contacts et retours d’expériences Echanges de projets concrets, d’expériences, d’idées, d’envies Valider mes représentations sur le développement culturel en milieu rural et les remettre en cause ; confronter des expériences, des points de vue ; trouver des outils nouveaux et des pistes intellectuelles à creuser avec mes élus Echanges d’expériences, découverte d’actions nouvelles, prise de compétence culture de territoires

Etudiantes

Vue globale sur les politiques culturelles et des projets ; rencontre avec des pros Echanger sur des projets, entendre des idées, de l’inspiration, de l’enthousiasme

Ce que les participants ne voulaient pas :des querelles de chapelles, du partisanisme, des discours désincarnés, théoriques, conceptuels, institutionnels, des lieux communs, de l’inertie, du folklore, de la condescendance, du consensus, des monologues.

1

compte-rendu des enjeux (à partir de 52 fiches récoltées)

52 fiches ont été recueillies le 7 avril sur lesquelles figuraient souvent plusieurs enjeux.

Le schéma ci-dessous synthétise les familles d’enjeux à relever pour assurer une meilleure mise en œuvre d’un projet culturel sur un territoire rural (voir le schéma page suivante).

Ces familles d’enjeux peuvent aussi se regrouper de la façon suivante : Renforcer le dialogue et la concertation, en vue d’une co-construction Etablir des ponts entre le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs Prendre conscience que la culture est un facteur de développement Améliorer la mutualisation des espaces et outils disponibles Rendre la culture accessible au plus grand nombre Trouver des financements pour la culture « de qualité » en milieu rural Donner du temps au temps

2

Renforcer le dialogue et la concertation, en vue d’une co-construction (cité 18 fois)

La difficulté de co-construire est soulignée, faute d’une connaissance entre acteurs et de l’établissement d’un dialogue et d’une confiance entre collectivités publiques, acteurs et habitants.

Un double souhait se dégage :

Un échange formalisé entre les acteurs culturels, les élus et les agents territoriaux du territoire, et les pouvoirs publics culturels présents sur le territoire au travers de dispositifs (Etat, Région, Département) est attendu afin de mieux articuler les interventions, soit la relation territoire de projets et projets de territoire évoquée par Pierre-Antoine Landel (cité 9 fois). Ce souhait est d’autant plus fort quand il y a un changement politique ou d’échelle de territoire, notamment du fait de la réforme territoriale (cité 5 fois).

La recherche d’une interaction entre les acteurs culturels et les acteurs des autres secteurs de la vie publique (éducatif, économique, agricole, social…) apparaît comme l’une des clefs pour assurer une cohérence, une viabilité et un ancrage durable d’un projet culturel. Pour cela, il faudrait aboutir à un vrai décloisonnement des services de l’Etat et des collectivités territoriales, à les faire travailler en transversalité, en mode projet et en associant la société civile (cité 3 fois).

Cela doit s’appuyer sur une meilleure connaissance des richesses du territoire, du fonctionnement de ses acteurs culturels, pour parvenir à une mise en commun d’idées créatives (précisé 1 fois).

Etablir des ponts entre le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs (cité 18 fois)

De la même façon, le dialogue doit être recherché entre l’identité et les acteurs locaux, et les propositions et acteurs venus d’ailleurs. Il s’agit de sortir d’une opposition ou d’un enfermement stérile, en associant la connaissance profonde du territoire et l’ouverture à d’autres horizons et pratiques. Il s’agit de faire vivre le territoire au présent (cité 6 fois).

Il faut favoriser la relation entre les porteurs de projets, les artistes professionnels et les amateurs et identifier le meilleur moment pour les associer à la construction d’un projet de territoire (cité 2 fois).

Patrimoine et création ont tout à gagner à s’enrichir mutuellement, pour établir des liens entre le temps long du territoire et les pratiques contemporaines (cité 1 fois).

Collectivités et publics sont réticents à reconnaître les acteurs locaux, alors qu’il faut la fédérer et l’associer aux propositions extérieures (cité 2 fois). Se pose la question du rôle et de la place de l’artiste, animateur ? prestataire ? constructeur de projet ? habitant ? (cité 3 fois).

Il faut rendre attractifs, pour les artistes, les territoires ruraux éloignés des métropoles et permettre à ceux des territoires de rester connectés aux métropoles. La perméabilité des réseaux ruraux et urbains doit être recherchée (cité 3 fois).

Cela peut passer par des appels à projets propres au territoire (cité 1 fois).

3

Prendre conscience que la culture est un facteur de développement (cité 15 fois)

Le souhait est de sortir de la représentation que la culture a juste un coût, et de la percevoir comme un atout du développement local, ce qui impliquerait que les intercommunalités lui accordent une place plus grande dans les projets, dans les moyens humains qualifiés ou budgétaires (cité 5 fois).

Il s’agit de mobiliser et coordonner les ressources locales pour faire une place à la culture, de faire des arts et de la culture une orientation, une compétence du territoire (cité 3 fois). Il faut s’appuyer sur les projets existants pour construire un projet à long terme (co-construction, accompagnement…)(cité 2 fois).

Pour assurer une durabilité au projet culturel de territoire il faut s’accorder entre élus, acteurs locaux et extérieurs sur le sens du projet, assurer une cohérence à l’offre et faire coïncider calendriers et financements ( cité 5 fois).

Améliorer la mutualisation des espaces et outils disponibles (cité 4 fois)

Qu’ils soient existants ou à construire il faut parvenir à la mutualisation des lieux existants de façon à favoriser les implantations artistiques à moyen terme (cité 4 fois).

Rendre la culture accessible au plus grand nombre (cité 3 fois)

Peu évoquée, peut-être comme allant de soi dans la rencontre, la problématique de la démocratisation culturelle reste toujours d’actualité, sensibiliser la population, lui ouvrir des perspectives et diversifier ses pratiques culturelles et artistiques (cité 1 fois).

Un des premiers étages de la fusée est de renforcer la communication entre les structures et auprès des habitants (cité 2 fois).

Trouver des financements pour la culture « de qualité » en milieu rural (cité 2 fois)

Nerf de la guerre, le financement culturel en milieu rural s’expose à des difficultés, d’autant plus si le soutien régional aux projets concertés de territoire est remis en question (cité 2 fois).

Donner du temps au temps (cité 2 fois)

Le temps des mandats, le temps des projets et des territoires ont du mal à coïncider, et les acteurs soulignent que le développement culturel nécessite un temps long, en décalage avec le rendement de plus en plus demandé dans les politiques publiques, mais aussi le temps de l’expérimentation (que l’on peut rapprocher du temps de la répétition, de la création) dont le financement est difficile à assurer (cité 2 fois).

Enjeux du développement culturel des territoires ruraux

Le lien / la rela on

Entre territoire de projet et projets de territoire

Entre les disposi fs et les collec vités territoriales

Entre les lieux permanents et les ar stes sur les territoires

Rela on entre chacun des acteurs dans le respect de leurs rôles

Entre histoire longue du territoire et innova on

Entre intérieur/local et extérieur/global du territoire

Améliorer la communica on entre les structures et avec les habitants

Entre les élus et les acteurs

Entre porteurs de projets, bénévoles/amateurs et ar stes

Singularités rurales

Mobil ité / Eloignement / Accessibilité

S'appuyer sur l 'existant

Difficultés de connaissance et compréhensiton des enjeux

Difficulté de mise en réseau entre acteurs

Difficulté de se rendre lisible

Connaître les acteurs et les réal ités des territoires

Mul plier les relais d'informa on / manque de communica on

Favoriser l 'a rac vité

Reconnaître les créateurs locaux

Urbain vs rural

Perméabilité des réseaux

S'intéresser aux problèmes du monde rural

Fédérer les collec vités autour d'un projet culturel commun

Difficulté de reconnaissance de la créa on en milieu rural

Que les ar stes en milieu rural gardent des connexions, des liens féconds avec les métropoles

Bénéficier des ressources et ingénierie urbaines

Volonté poli que

Engagement et co-responsabil ité

Sensibiliser les nouveaux élus

Poli que culturelle qui imprègne les poli ques globales

Ouverture interna onale

Assurer durabil ité et con nuité des ac ons

Partager le sens du projet de territoire

Prise de conscience par les élus interco que la culture est moteur de développement et nécessite une anima on

Concordance des financements et cohérence de l'offre

Favoriser les mutualisa ons

Co-élaborer l'ac on publique avec les acteurs

Brutalité des suppressions de financements (CDDRA)

Mobilisa on des ressources locales pour faire une place à la culture

Savoir gérer les changements poli ques et les redécoupages territoriaux

Non saupoudrage pour une cohésion des territoires

Transversalité entre poli ques : culture, social...

Appels à projets, reflets du territoire

Favoriser les implanta ons ar s ques

Réforme territoriale

Quel référent stable ? (Etat ?)

Favoriser moyen / long terme (inves ssement lieux mutualisés)

Reconstruire des visions communes pour la culture

Réalloca on des moyens

Compétence culture pour les col lec vités locales rurales

Pour une gouvernance partagée et adaptée

Ar culer projet culturel à long terme et réforme territoriale

Inclure l'individu / citoyen

Par cipa on ac ve

Sor r de l'entre-soi

Citoyen du monde

Co-construc on habitants / structures du territoire

Ques on du bénévolat

Changer les représenta ons / s'adapter

Culture comme processus intrinsèque de développement

Rôle de l 'ar ste sur le territoire

Evolu on des collec fs

Nouvelle forme d'évalua on de la qualité des projets

Développer les méthodes et les ou ls

Réinventer les financements de la culture

Faire se croiser les mil ieux

Favoriser et financer l'expérimenta on

Innover, créer de façon contemporaine autour de patrimoine, histoire et iden té locales

Diversifier les pra ques ar s ques et culturelles en sensibilisant les publics

compte-rendu des problématiques et préconisations des ateliers

(à partir de 25 fiches récoltées)

25 fiches de préconisations ont été recueillies le 7 avril.

Atelier 1

Quelle mobilisation des acteurs autour d’un auteur ? Problématiques : Comment lier les activités existantes sur le territoire avec le projet de résidence d’un auteur, sans les opposer ? (23 voix)

Quelles ressources pour accompagner les Communauté de communes (trouver un auteur, modalités d’accueil, compétences techniques/logistiques…) ? (19 voix)

Comment faire se rencontrer pertinence littéraire, humaine et de territoire ? (13 voix)

Comment choisit-on un auteur et où le trouve-t-on ? (6 voix)

Quelle adaptation des moyens, des ressources, pour répondre à l’ambition du projet ? (2 voix)

Quelle(s) solution(s)/mode(s) d’emploi pour concilier la logistique d’accueil et le projet de territoire ? (0 voix)

Préconisations : CO-CONSTRUIRE AVEC LES ACTEURS Nécessité d’une interconnaissance avant le projet

Envisager la co-conception de l’accueil (résidence), collectif ou pas (avec les élus ?)

DEFINIR LE PROJET ET SON CADRE Qualifier les mots : littéraire=indispensable / humaine=incontournable / territoire=important

Faire préciser localement ce que l’on attend de l’auteur

Appel à projets simple (CV, biographie, lettre d’intention), rédigé collectivement pour partager les responsabilités et les engagements et impliquer les acteurs locaux, et diffusé par les réseaux relais SENSIBILISER Formations de pratiques artistiques ouvertes aux différents acteurs (enseignants, animateurs, élus, techniciens, amateurs, associations), préalables au démarrage du projet, pour créer une vision commune du projet, en s’appuyant sur les structures ressources de chaque secteur (CNFPT, BDP, DAAC, DSDEN, Agence du livre…).

Mettre en avant l’importance du travail de médiation

FERTILISER Inscrire dans la durée

Atelier 2

Résidence de spectacle vivant versus permanence artistique, des processus et impacts différents ? Problématiques : Comment ancrer des habitudes de pratiques culturelles à partir d’une résidence ?

Comment justifier la nécessité de l’itinérance et de l’intermittence pour nourrir la permanence ?

Comment rendre lisible et nécessaire le maintien d’une résidence ?

Comment assurer l’équilibre entre temps de médiation et temps de création lors d’une résidence (nourriture mutuelle) ?

Comment gérer un partenariat (résidence courte) pour un financement incertain ?

Faut-il des financements privés pour faire exister une culture publique ?

Comment partager un même cadre de référence entre élus et artistes ?

Préconisations : DEFINIR LE PROJET ET SON CADRE Clarifier les objectifs de la résidence

Déterminer et formaliser un cadre d’intervention pour une compagnie en résidence

S’interroger en amont sur la pertinence d’un projet de résidence pour sa structure et pour le territoire

SENSIBILISER Formation des élus pour qu’ils appréhendent le coût précis des cessions de spectacles, des actions de médiation et du fonctionnement des équipes administratives Sensibiliser les habitants, les professionnels et les élus au fait que l’objet culturel est une nécessité Construire un parcours EAC pour les habitants comme projet de médiation FERTILISER Créer les conditions de « l’après » pour que la résidence soit moteur d’un développement culturel

Atelier 3

Comment le patrimoine peut-il impulser une dynamique pour la population locale ? Problématiques : Comment une approche plus vivante/sensible du patrimoine (matériel/immatériel, imaginaire, mémoriel…) peut favoriser une meilleure appropriation par la population ? (19 voix)

Quels moyens concerts mettre en place pour aller chercher de nouveaux publics individuels (hors public habituel et public captif) ? (18 voix)

Comment permettre aux habitants de s’approprier le patrimoine dans lequel ils vivent (leur héritage au sens large) ? (13 voix)

Comment réussir à créer l’envie patrimoniale auprès de la population locale ? (11 voix)

Quelles sont les différentes étapes de conception du projet patrimonial/culturel, et part-il d’une vision politique ou de besoins exprimés par les habitants du territoire ? (11 voix)

Comment veiller à la rigueur historique en préalable au travail de création artistique ? (5 voix)

En quoi des formes culturelles actuelles peuvent permettre de mettre en valeur l’histoire/le patrimoine et le véhiculer auprès de la population ? (1 voix)

Comment mobiliser la population autour de la charte paysagère ? (non soumise au vote)

Comment faire pour que la population locale s’approprie la documentation touristico-patrimoniale ? (non soumise au vote)

Préconisations : CO-CONSTRUIRE AVEC LES ACTEURS ET LA POPULATION S’appuyer sur la volonté et la vision d’un élu et lui faire valider le projet

Construire le projet avec la population

S’adosser à des compétences extérieures

Agir au cas par cas : pour chaque action, trouver des partenaires intéressés, leur proposer des outils concrets d’appropriation

Mutualiser les intérêts, les idées, les outils, notamment avec des partenaires privés

Impliquer tous les acteurs, y compris les bénévoles, vecteurs de nouveaux publics

DEFINIR LE PROJET ET SON CADRE Recenser les ressources qui intègrent une intervention artistique et identifier les différents partenaires

Montrer des exemples qui fonctionnent sur d’autres territoires

S’assurer que le projet a une pertinence et vérifier sa faisabilité

SENSIBILISER Dès l’origine du projet, prendre en compte les enjeux de médiation auprès des associations et de la population

Développer des formes ludiques de sensibilisation adaptées aux familles : livrets-jeux, enquêtes…

COMMUNIQUER Oser le décalage et la transparence

Communiquer largement autour du projet

Recourir aux outils numériques et vidéos, notamment en les faisant réaliser par des adolescents

Passer par la population locale et les acteurs locaux (commerçants, artisans, associations, écoles…) comme relais d’information, comme ambassadeurs du patrimoine local

PRÉFETDE LA RÉGION

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES PRÉFET

DE LA RÉGIONAUVERGNE-

RHÔNE-ALPES

évaluation de la rencontre par les participants

LE POUCE Une chose spécifique de positive pour moi ?

L’INDEXQuelque-chose (événement, fait divers interne ou externe…) à pointer sur ce qui s’set passé dans le temps de l’atelier ?

LE MAJEUR Une chose spécifique de négative, mal vécue pour moi ?

L’ANNULAIREQuel partenariat, quelle alliance avez-vous passée ? Ou pourriez-vous passer ?

L’AURICULAIRE Pour aller plus loin, il y a quelque chose de particulièrement intéressant sur quoi j’aimerais attirer l’attention ou dont j’aimerais parler…


AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Les participants expriment leur satisfaction concernant l’expérimentation de nouvelles formes d’animation. Elles ont permis des « échanges fructueux » et de « partager des expériences ».

une chose spécifique de positive pour moi ?

compilation des évaluations des participants

Verbatims

• La présence d’une personne nouvelle hors Nacre pour animer et bousculer les discussions (atelier 2)• Les rencontres (2 fois)• La méthodologie (atelier 2)• Le mélange• Un vrai dialogue avec des collègues qu’on ne connaît pas (atelier 2)• Bons efforts pour la forme participative de la journée (atelier 2)• Problématiques abordées au cœur de celles de ma structure (atelier 2)• Des temps d’échanges fructueux (atelier 2)• Rencontres et échanges autour des préconisations (atelier 2)• Le temps à 6 dans le cadre des ateliers (atelier 2)• Partage de réalités, d’expériences, méthodologie (atelier 2)• Méthode d’animation et participation (atelier 2)• Les ateliers participatifs (atelier 3)• La rencontre, les divergences d’opinions et être confortée dans mes idées par les convergences d’opinions (atelier 3)• Mon expérience a servi de témoin à l’atelier (atelier 3)• Partage des expériences (atelier 3)• La forme de la journée avec la participation et les temps de travail en petits groupes, sans obliger les gens à s’exprimer devant tous (atelier 2)

Ce constat incite à poursuivre dans cette voie collaborative et à accentuer le mélange des publics.

enseignement





Quelque-chose (événement, fait divers interne ou externe...) à

pointer sur ce qui s’est passé lors des ateliers ?


Les ateliers ont été jugés vivants grâce aux prises de parole et à l’écoute des participants. Le rôle important des animateurs est souligné, mais aussi leur difficulté à expliquer leur méthode et à faire passer clairement les consignes.

Verbatims

• Intéressant de connaître des problématiques sur d’autres territoires (atelier 2)• L’engagement des uns et des autres (atelier 2)• Atelier vivant et bien animé• Difficulté à sortir de son projet, de ses difficultés• Résonnances dans les parcours des structures (atelier 2)• Le dialogue et l’échange, avec l’importance des animateurs (atelier 3)• Difficulté à comprendre la méthode et les consignes demandées (atelier 3)• Le respect à avoir envers les animateurs généraux de l’atelier : une participante n’a pas apprécié d’être recadrée (atelier 3)• Prise de parole et écoute (atelier 3)

L’affirmation du rôle des animateurs est nécessaire, mais aussi un affichage plus net – au sens propre du terme – du déroulé et de la méthode.

enseignement



une chose spécifique de

négative, mal vécue pour moi ?compilation des évaluations des participants

Le revers de la médaille de la satisfaction autour de la participation est que les participants regrettent de ne pas avoir eu assez de temps pour échanger. Ils soulignent que le timing n’a pu être respecté, notamment du fait du repas trop long, mais aussi d’un principe d’animation trop riche dans les ateliers. Ce qui s’est fait au détriment du rendu final en plénière. La forme de la pause repas aurait pu être plus participative.

Verbatims

• Moments informels trop courts• Formules d’animation de l’atelier riche et innovant, mais il y en avait trop en trop peu de temps et cela a nuit à la qualité de ce qui pouvait émerger, ou alors c’est à poursuivre par La Nacre et à rendre public ulté rieurement ? (atelier 2)• Discipline sur le temps (atelier 2)• Temps réel des échanges (atelier 2)• Mensonge de la Drac sur le décloisonnement• Trop de temps pour expliquer et comprendre la méthode (atelier 2)• Nécessité de plus de temps de parole dans l’atelier (atelier 2)• Attente spécifique exprimée mais non prise en compte finalement, mais c’est probablement inévitable, ou récolter ces attentes en amont au moment de l’inscription ? (atelier 2)• Adapter les temps d’intervention et ateliers (atelier 2)• Manque de temps et aucun projet de convention EAC exposé (atelier 3)• Peu de temps pour le débat et animation timide du sous-groupe à 6 pour les préconisations (atelier 3)• Trop peu de temps pour aborder concrètement les problématiques (atelier 3)• Temps informels insuffisants et repas trop long (atelier 2)• Ne pas avoir de retour rapide sur ce qui s’est dit, de bilan des autres discussions dans mon atelier et dans les autres ateliers ; avec le retard de la journée pas d’intervention après les ateliers et pas le temps de lire les fiches affichées dans l’entrée (atelier 2)• Repas trop long (atelier 2)• La non-représentativité de tous ceux qui sont impliqués dans les conventions (atelier 2)• Temps de repas trop long et ne favorisant pas les temps informels (buffet, repas partagé ?) (atelier 3 et atelier 2)

Une simplification de la méthode en atelier est à rechercher, mais aussi une mise à profit du repas pour renforcer la participation (éviter les repas assis) et la présence de temps informels pendant lesquels les participants peuvent se rencontrer ou regarder ce qui est affiché.

enseignement



Quel partenariat, quelle

alliance avez-vous passée ? ou pourriez-vous passer ?


Cette question des partenariats et alliances passées n’a pas été comprise et n’était pas adaptée compte-tenu du temps imparti. Les participants se sont plutôt de nouveau prononcés sur l’intérêt de telles rencontres qui permettre de croiser les publics, les expériences et les territoires.

Verbatims

• Faire ensemble différemment• Poursuivre un travail ensemble (élus, cie, acteurs…) pour être sur la même longueur d’onde (atelier 2)• Importance de porter ce genre de réflexion sur la durée, de progresser ensemble (atelier 2)• Rencontres croisements de participants (atelier 2)• Rencontre entre coordinateur, élus, artistes, chargés de diffusion, mais aussi entre territoires (atelier 2)• Tous les acteurs culturels, professionnels ou non, pour diversité de réalités et de points de vue (atelier 2)• Renouvellement des conventions d’éducation (atelier 3)• Connaissance d’une structure qui fédère des acteurs du patrimoine potentiellement employeurs (atelier 3)• Alliance selon les rencontres (atelier 3)• Développer la contractualisation avec la Drac (atelier 2)• Le dialogue, la recherche de solutions artiste-acteur-technicien (atelier 2)

Le côté collectif et diversité est à conserver.

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pour aller plus loin, il a quelque

chose de particulièrement intéres-sant sur quoi j’aimerais attirer l’at-tention ou dont j’aimerais parler...


Les participants confirment qu’il faut poursuivre ce genre de rencontres en déclinant des thématiques, certains les proposant sur deux jours, avec des moments informels et festifs. La mise en place de forma-tions est aussi évoquée.

Verbatims

• Formations, rencontres sur plusieurs jours• Suites attendues (atelier 2)• Travail en groupe paritaire (élu, chargé de mission, artiste) (atelier 2)• Etre moins ambitieux dans les objectifs (atelier 2)• Nécessité de continuer la réflexion et de produire des outils concrets (formation des acteurs…) (atelier 2)• Creuser la question de la nécessité de la coordination professionnelle et donner les coordonnées des parti cipants (atelier 2)• Une rencontre sur deux jours avec une soirée festive (atelier 2)• Laisser un peu de temps aux échanges informels et temps festif et organiser une ou d’autres journée(s) suite aux préconisations qui ont émané pour pousser plus loin la réflexion et continuer à créer des solu tions ensemble (atelier 2)• Il faudrait faire un bilan des conventions (atelier 3)• La non-obligation de classer du patrimoine pour s’y intéresser et se l’approprier (atelier 3)• Valoriser l’expérience de chacun (atelier 3)• Plus de temps informels, de pauses (atelier 2)• Réitérer ce genre de rencontre avec des thématiques spécifiques (atelier 2)• Sur la liste des personnes présentes ajouter une case avec mini-bio ou retour d’expérience demandés au moment de l’inscription (atelier 2)• Poursuivre la réflexion entre lieux de résidence (atelier 2)• Expérimenter, poursuivre (atelier 2)

Cette journée a confirmé ce qui faisait partie de ses objectifs, mettre en place un cycle de rencontres, en conservant l’aspect participatif. L’ambition de deux jours ou de formations résistera-t-elle à la réa-lité ?

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