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Écrits d'invention des élèves de 2nde 6

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Concours Concours “des mots pour voir”“des mots pour voir”

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Concours Concours “des mots pour voir”“des mots pour voir”

http://www.imageimaginaire.comhttp://www.imageimaginaire.com Les sources utilisées en Histoire de l’artLes sources utilisées en Histoire de l’art 3 sites fortement préconisés L’histoire par l’imageL’histoire par l’image Le site de la BNF : les expositions virtuellesLe site de la BNF : les expositions virtuelles Panomart / ArtcultPanomart / Artcult Conditions Envoyer son texte avant le 28 mars 2014Envoyer son texte avant le 28 mars 2014 Ecrits d’invention (forme libre) : prose, vers, Ecrits d’invention (forme libre) : prose, vers,

théâtre, dialogue…théâtre, dialogue… Maximum de 4500 caractères soit 750 motsMaximum de 4500 caractères soit 750 mots

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Arts, espace et tempsArts, espace et temps

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In ictu oculiIn ictu oculiallégorie de la mortallégorie de la mort

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

ThématiqueThématique : Arts, espace et temps : Arts, espace et temps Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : In ictu oculi, Allégorie de la Mort : In ictu oculi, Allégorie de la Mort Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : Nature morte ( vanité ) : Nature morte ( vanité ) ArtisteArtiste : Juan de Valdes Leal : Juan de Valdes Leal Date de créationDate de création : 1672 : 1672 Lieu de conservationLieu de conservation : Eglise de l’hôpital de la : Eglise de l’hôpital de la

Charité, Séville, Espagne Charité, Séville, Espagne DimensionsDimensions : 220 x 216 cm : 220 x 216 cm Style/mouvement de l’œuvreStyle/mouvement de l’œuvre : : Art baroqueArt baroque

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Vanité des vanitésVanité des vanitésVanité des vanités, dit Qohéleth, vanité des vanités, tout est

vanité.Le solei l se lève et le solei l se couche Le squelette tient sous son bras un cercueilUn âge s’en va et un autre vient, et la terre subsiste toujoursLe squelette met son pied sur un globe terrestre Rien de nouveau sous le solei l I l t ient dans sa main une faux Tous les torrents vont vers la mer Tous les biens vont vers la mortAucun souvenir des temps anciens A terre des l ivres historiques, vanité des savoirsLe vent tourne, tourne et s'en va De sa main droite i l éteint la lumière de la vieQuel profit y a-t- i l pour l ’homme de tout le travai l qu’i l fait

sous le solei l  ?Un casque, un cercueil , un tissu de velours rouge, de l 'or, un

bougeoir, un sceptre,Vanité du pouvoir Vanité des vanités, dit Qohéleth, vanité des vanités, tout est

vanité. FOY Nancy , 2 n d 6

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Je suis la mort. Tout le monde mourra un jour. Que tu sois r iche ou pauvre, beau ou la id, gros ou maigre, tout le monde mourra un jour. C’est la destinée de chaque personne.

En fait , je représente al légoriquement la mort sous la forme d’un squelette avec quelques attr ibuts de la mort comme le l inceul, la faux ou encore le cercueil . Je dénonce donc l ’orguei l de l ’homme, symbole de r ichesse et de savoir .

Je dénonce aussi la royauté tout cela symbol isé par des objets  : l ivre ouvert d’architecture  ; globe terrestre, objet en or, r iche t issu, armes  ; casques, bouclier , sceptre, couronne de valeur. La mort est très sournoise, e l le peut arriver à n’ importe quel le moment et quand tu t ’y attends le moins. On ne peut pas lutter contre la mort.

BERENICE Jonathan 2 n de 6

Je suis la mortJe suis la mort

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La mort en un cl in d’oei lLa mort en un cl in d’oei lValdes tous ces titres de tableaux sur la mortTu la vénères, tu la trouves supérieure Cette Bible des vanités, l 'EcclésiasteValdes de ton pinceau léger et éternel

Toi la mort squelette, effrayante tu nous hantes Toi la mort, avec ta faux tranchante, coupanteToi la mort, dans ton grand cercueil tu nous

enfermes Toi la mort, de ton l inceul tu nous enveloppes

La mort tu es intel l igente, tu sais toutAvec tes l ivres, ouverts mais aussi fermésAvec ton globe rond, le monde t'appartient

Toi la mort avec ta supériorité Ta couronne, tes bijoux tout en or bri l lant Homme, In ictu ocul i memento mori !CHARNEAU Yvanah, 2 n d e 6

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Vue des tourbillons de Naruto à AwaVue des tourbillons de Naruto à Awa

Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre ThématiqueThématique : Arts, espace et temps : Arts, espace et temps Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Vue des tourbillons : Vue des tourbillons

de Naruto à Awade Naruto à Awa

Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : peinture : peinture sur boissur bois

ArtisteArtiste : Hiroshige : Hiroshige Date de créationDate de création : 1857 : 1857 Lieu de conservationLieu de conservation : collection : collection

particulièreparticulière DimensionsDimensions : inconnue : inconnue Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre : :

Estampe japonaiseEstampe japonaise

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Le tableau de Stella

« Et maintenant, je te passe l ’antenne Stel la  ! »« Merci, Bob, je me trouve aujourd’hui au Japon où j ’assiste à un spectacle prodigieux, des tourbil lons spectaculaires qui tournent encore et encore pour se fracasser contre les rochers, c’est comme si on pouvait voir le fond de mer. La vitesse des marées et la force des courants sont hal lucinantes. Tous les habitants du vi l lage se sont réfugiés dans des abris. Je pense que je devrais en faire autant. Mais ce spectacle est tel lement hypnotisant, fascinant .Vous verriez le bleu des vagues mais i l n'y pas qu'un seul bleu i l y a une variété de bleu: cérulé, azur, brume et les rouleaux regorgent d'autres nuances ; Et le cie l mais que dire du ciel , i l comporte trois sorte de couleurs, Non ! Quatre couleurs différentes de l ’orange, du blanc et de l 'azurin qui se métamorphose au fur et à mesure qu'on regarde plus haut en bleu foncé. Fermez les yeux ! Et imaginez des couleurs si harmonieuses qu'on se croirait dans une autre dimension. D'ici , je peux contempler des couleurs si agréables. Et les oiseaux, c'est bizarre c'est comme si on les avait placé exprès à ce moment précis cela nous donne un spectacle si incroyable, si original que ça vous donnerait envie de l ' immortal iser dans un tableau. Je pense que je devrais aussi al ler m’abriter car le vent commence à souffler fort Bob. »

Gau Marie Edith, 2 n d e 6

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Le voyageur contemplant une mer de nuages

Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre ThématiqueThématique : Arts, espace et temps : Arts, espace et temps Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : : Le voyageur

contemplant une mer de nuages Nature / genre de l’œuvre : huile : huile

sur toilesur toile Artiste Artiste : Friedich: Friedich Date de créationDate de création : 1818 : 1818 Lieu de conservationLieu de conservation : Kunsthalle : Kunsthalle

de Hambourgde Hambourg DimensionsDimensions : 95 cm x 75 cm : 95 cm x 75 cm Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre : :

RomantismeRomantisme

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Le sentiment oublié

Avant d’être en haut de cette montagne,  j ’étais un homme parmi les hommes sauf que j ’étais associable. Rares étaient les personnes avec qui je désirais parler et rares étaient ceux qui m’aimaient, car je me battais pour un oui et pour un non. Mais en haut de cette montagne, je me sentais bien, je ne ressentais aucune rancune, tous mes sentiments de mépris n'étaient plus car à la seule vue de ce paysage, je me sentais comme dans mon paradis. Personne ne pouvait m' importuner  ; quand je prenais une bouffée d'a ir , je sentais que mes poumons étaient usés par la vi l le , et purif iés. Je me sentais comme un nouveau-né, comme l 'homme le plus inf luent du monde, comme le roi et comme dieu tout puissant qui règne en domination sur le monde.

Mais tout en haut de cette montagne, même si je me sens heureux, i l y a comme quelque chose qui me manque ; je ne sais pas comment le décrire mais je sens que c'est comme un vide qu'on ne peut pas combler avec l 'argent et avec la gloire. Je sens qu'une petite partie de moi me dit de me révei l ler car je suis en train de passer à côté d'une chose qui va sûrement changer ma vie et f inalement je me souviens d'une chose  : j 'a i oublié de peindre le solei l sur ma toi le qui était presque f inie.

BALAFIN Nahïm, 2 n d e6

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Je suis à Dresde, nous sommes le 04 novembre 1817. J’ai échangé des lettres avec Carus sur le thème du paysage et i l m’a donné beaucoup de consei ls . Je pense peindre un tableau. Je n'ai pas encore l ' inspiration mais cela v iendra.

29/11/1817Cher journalJ’ai une idée pour peindre mon tableau. Je le peindrai avec de la peinture à l ’hui le. I l

exprimera la nostalgie et quelques unes de mes réf lex ions. J’ai déjà commencé un tableau mais i l ne ref lète pas encore mes sentiments. Je pense le retoucher. I l y aura du bleu pour montrer la magie du ciel , son autorité, sa f ierté, des rochers noirs pour exprimer les ténèbres de mon cœur. Tout ceci me ref lète.

14/12/1817Cher journalJ’ai enfin trouvé l ’ inspiration pour mon tableau en al lant dans la montagne de Rosenberg.

L’air pur et la fraîcheur de la nature m’ont par lé et m’ont inspiré.30/12/1817Cher journalJ’ai enfin commencé le tableau, i l me parait juste, i l manifeste exactement mes idées. I l est

nostalg ique, i l exprime tous mes sentiments. Mais je me dois encore de l ’améliorer.Suite sur la diapositive suivante…

04 novembre 1817Cher journal,

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25/01/1818Cher journalMon tableau est de plus en plus beau à mes yeux : j ’ai peint au premier

plan de hauts rochers noirs  ; au second plan, j ’ai dessiné un homme au-dessus d'une mer de nuages ; à l ’arrière-plan, j ’ai représenté un paysage de montagne, de grands rochers et des nuages. Je n’ai pas f ini les détai ls mais i l est assez beau comme ça. Dans quelques jours je vais chercher un titre pour mon tableau.

19/02/1818Cher journalJ’ai enfin f ini mon tableau. J’ai fait quelques retouches, j ’ai terminé

les détai ls, i l ne me reste plus que le t itre. J’ai quelques idées mais j ’hésite entre « Le voyageur au-dessus de la mer de nuages » et «  L’inconnu sur les rochers au-dessus des cieux ».

26/02/1818Cher journal ,J’ai enfin choisi un titre pour mon tableau, je vais l ’appeler « Le

voyageur au-dessus de la mer de nuages ». Ça m’a été diff ici le de choisir mais j ’ai penché pour ce titre. Je suis f ier de mon tableau et je pense qu’i l sera célèbre. Ce ne sera sûrement pas le dernier. J'ai déjà une petite étincelle pour mon prochain tableau

Feitama, Nathan, 2 n d e 6

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Une nature perdue aux mille espoirs Une année, des jours, des mois, le temps passe et on contemple la nature d'un œil et d'une grande espérance debout au-dessus des rochers. Après toutes ces années perdues au mi l ieu d'une fami l le décomposée, je voudrais aujourd'hui être homme de la nature et la préserver car la perte est immense, depuis ma toute jeune enfance où tout avait disparu dans ma vie, i l ne me restait plus que le c ie l et la terre pour raison de vivre. J'aimerais déployer mes ai les dans l 'océan et au dessus des nuages. Que ferions-nous sans ces arbres et cette nature pleine de bonté et de vie, devrions-nous nous perdre dans ces jardins aux mi l le odeurs d’automne. Un jour, un autre, et après que faire ? Aimer et contempler l 'horizon ? Se perdre dans la nature ou vivre le présent et l 'avenir.

Chaque feui l le qui tombe me rappel le chaque être qui a fait part ie de ma vie en commençant par ma sœur et mes chères parents pour qui j 'étais une grande espérance et aux besoins de qui je subvenais : je vivais pour eux, sans eux ma vie n'a plus de sens et de bonheur. Petits ou grands, Hommes ou animaux, quelle importance : on commet tous les mêmes erreurs, je regarde ce monde qui souffre, pleure, crie , tombe, s 'efface.

A travers ce monde plein de mystères, on ressent l 'amour, les péchés, les humeurs lunatiques et les désespoirs de la v ie . J'aimerais, dans ce monde, être celui qui revit et meurt à chaque fois comme étant un autre, un homme nouveau. Dans mes orei l les, je veux entendre gronder le vent , dans mes narines je veux sentir les odeurs des coll ines et dans mon cœur je veux entendre raisonner le bonheur partout dans le monde. Cela est bel et bien réel : vous ne regardez point autour de vous et oubliez ce qui vous entoure. Si je devais être quelqu’un, je serais un héros pour tous ces enfants qui ont vécu ce que j 'a i vécu.

Jonathan Sabrina, 2 nde 6

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Un voyage inattenduTous ces récits, ceux sur la v ie après la mort , seraient donc mensonges et pure invention ? Cette nuit de décembre qui me glaçait le sang ne me donnait qu’une envie  : cel le de partir lo in de ce froid et de la maladie. C’est exactement ce que je f is. Mon âme s’évada de ce corps devenu inapte à la v ie . Un long couloir à traverser ? Une lumière aveuglante ? Non, r ien de te l. Je me retrouvais tout simplement dans une forêt, face à un sentier. J’étais vêtu d’une bel le redingote, d’un chapeau haut de forme une canne à la main. Mais où étais- je donc arrivé ? Face à mes questions, et n ’ayant nul le part d’autre où al ler, je ne voyais comme solution que cel le de suivre ce sentier. La forêt était dense, je ne voyais r ien autour de moi. Je ne pouvais faire que marcher en al lant toujours plus loin. Je ne savais pas combien de temps s’écoulait . Les aigui l les de ma montre à gousset n’avançaient plus, et les arbres étaient trop hauts pour voir le solei l . J’avais l ’ impression de marcher depuis des heures, sans pour autant éprouver la moindre fatigue. Une chose était sûre, la maladie était lo in. Après, selon moi, plusieurs heures de marche supplémentaire , je f inis au pied d’une col l ine . Le message me paraissait c lair . I l fa l la it que je monte à son sommet. De là-haut je verrais où je suis et quel chemin emprunter. En escaladant cette coll ine, je pris assez de hauteur pour dépasser les arbres. Je voyais enfin le solei l mais ne le sentais pas. Je ne savais toujours pas où j ’étais et ce que je faisais ic i , mais i l n ’y avait r ien de mieux que de pouvoir franchir cet obstacle sans pour autant éprouver un quelconque besoin  : je n’avais ni faim, ni soif , et nul besoin de repos. Je me sentais ic i comme sans l imite. Je poursuivais mon chemin et les questions perduraient sans réponse. Arrivé f inalement au sommet de cette col l ine, les mots me manquaient pour décrire cette vue sublime. Je savais bel et bien que les arbres étaient beaucoup plus bas. Mais je n’aurais jamais pu penser arriver aussi haut. Devant moi ce trouvait l ’ in imaginable. De la neige ? Une mer déchaînée ? Non, i l s ’agissait bien là de nuages. On croirait voir une mer de nuages s’écrasant sur la col l ine . J’en voyais également d’autres au loin qui y ressemblaient. Et une monstrueuse montagne à l ’horizon qui était encore bien plus haute. Je m’approchais prudemment du bord de la coll ine et une bourrasque de vent f it s’envoler mon chapeau. On ne voyait presque rien au travers de ces nuages. J’étais désormais perdu. Mais une question de plus venait s’ajouter aux autres. Je ne sentais pas la chaleur du solei l , n i même le vent souffler sur mon visage. Je n’éprouvais toujours aucune fatigue et la nourriture de m’ intéressait pas. Je ne ressentais plus r ien. I l n ’y avait plus de doute. J’étais bel et bien mort. Etait-ce une œuvre du créateur que de me piéger en ces l ieux ? Trop de quest ions sans réponses, je croyais devenir fou. Je f ixais l ’horizon pour chercher une solution. Cette immense montagne semblait être mon seul espoir. Je ne savais pas pourquoi mais malgré ce qui m’arrivait , e l le att irait mon attention. Peut-être trouverais-je là-bas des réponses à mes questions. Vie ou sentence éternel le  ? Une chose était sûre, je serais condamné à errer ic i s i je n’agissais pas. C’est sur ces mots que débuta mon aventure.

BALAFIN Nahïm BALAFIN Nahïm

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Sa finSa finLe voici arrivé, i l savait qu'effectuer cette marche aurait été pénible et douloureux,

mais i l y est enf in arrivé.I l était atteint d'un cancer et i l savait que ses jours étaient comptés, mais i l le voulait

et y était arrivé.Ic i campé sur les plus hautes montagnes en contemplant ces immenses nuages qu' i l ne

reverrait plus , i l savait qu' i l éta it proche de la mort, i l était heureux, souriant, fasciné par l ' immense beauté que dégageait la nature.

I l ne savait pas combien de temps i l avait pris pour grimper, i l ne savait pas si c 'était des heures ou une journée.

Un jour d’automne i l sentit qu' i l avais du mal à respirer, i l sentit que quelque chose n’al la it pas, en al lant consulter, i l découvrit qu' i l était atteint d'un mal qui le rongeait et qu' i l ne pouvait guérir , que sa seule échappatoire était la mort et qu’ i l ne lui resterait plus que quelques mois à v ivre.

En observant ces nuages autour de lui , i l revoit la fumée qui sortait de sa bouche.Cette brume blanche qui l 'avait détruit et qui a l la it le séparer de sa famil le .Aujourd’hui en étant arrivé au sommet de cette montagne, i l se rend compte de tout

ce qu' i l va perdre, cette immense beauté de la nature, les gens qui comptaient vraiment pour lui , malgré tout i l savait qu' i l aurait enfin le repos éternel .

LEBORGNE Loreen 

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Arts, mythes et religionArts, mythes et religion

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AtlasAtlas

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

ThématiqueThématique : Arts, mythes et religion : Arts, mythes et religion Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Atlas portant le globe sur ses épaules : Atlas portant le globe sur ses épaules Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : Statue de Marbre : Statue de Marbre ArtisteArtiste : Farnèse : Farnèse Date de créationDate de création : IIIème siècle : IIIème siècle Lieu de conservationLieu de conservation : Naples, Museo Archeologico : Naples, Museo Archeologico

NazionaleNazionale DimensionsDimensions : 2,10 m – 65 cm de diamètre pour le : 2,10 m – 65 cm de diamètre pour le

GlobeGlobe Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre : Antiquité Classique : Antiquité Classique

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Judith et HolopherneJudith et Holopherne

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

ThématiqueThématique : Arts, mythes et religion : Arts, mythes et religion Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Judith et Holopherne : Judith et Holopherne Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : Huile sur bois : Huile sur bois Artiste Artiste : Artemisia Gentileschi: Artemisia Gentileschi Date de créationDate de création : 1620 : 1620 Lieu de conservationLieu de conservation : Florence, Les Offices : Florence, Les Offices DimensionsDimensions : 199 cm x 162 cm : 199 cm x 162 cm Style/mouvement de l’œuvreStyle/mouvement de l’œuvre : : Classicisme / Classicisme /

caravagismecaravagisme

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Salomé recevant la tête de Saint Jean-BaptisteSalomé recevant la tête de Saint Jean-Baptiste

Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre Thématique : Arts, mythes et Thématique : Arts, mythes et

religion religion Titre de l’œuvre : Salomé recevant la Titre de l’œuvre : Salomé recevant la

tête de Saint Jean-Baptistetête de Saint Jean-Baptiste Nature / genre de l’œuvre : huile sur Nature / genre de l’œuvre : huile sur

toiletoile Artiste : Bernadino LuiniArtiste : Bernadino Luini Date de création : v. 1500-1530Date de création : v. 1500-1530 Lieu de conservation : Paris, Musée Lieu de conservation : Paris, Musée

du Louvredu Louvre Dimensions : 55 cm x 63 cmDimensions : 55 cm x 63 cm Style/mouvement de l’œuvre : ArtStyle/mouvement de l’œuvre : Art

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La cruauté féminine

Salomé recevant la tête de Saint-Jean Baptiste. Debout devant ce tableau, j’étais terrorisée, je ne pus accepter la cruauté que dégageait cette œuvre. Après quelques recherches approfondies sur l’histoire de ce tableau, je compris le message que renvoyait cette huile sur toile. Saint-Jean-Baptiste reprochait au tétrarque Hérode Antipas ses relations incestueuses avec Hérodiade, femme de son frère, celle-ci, par vengeance convainc sa fille Salomé d’obtenir du tétrarque l’exécution de Jean-Baptiste, ce qu’elle réussi facilement en persuadant Hérode par sa maîtrise de la danse.

La danse de Salomé par son pittoresque et sa cruauté, par l’érotisme qu’elle recèle, son art de la danse fait ressortir en elle son talent de manipulatrice. Cet homme si pieux fut décapité ; la tête de Jean-Baptiste fut apportée sur un plateau d’argent par Hérode pour Salomé, tel un trophé. Cette scène sordide fût représentée par Giovan Francesco Barbieri Guercino ; vers 1637. Ce tableau me fit comprendre la cruauté féminine selon une mode typique de la Contre-réforme.

SCHMALTZ Sandy, 2nde 6

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Séduisante danse pour une mort tragique

Elle me demanda l’impossible. Ma mère voulait que je fisse quelque chose de totalement absurde et inimaginable. Je ne voulais pas faire une telle atrocité ! Etait-elle obligée de me demander ceci ? Quelle horreur ! Mais, j’aimais tellement mère que je fis ce qu’elle me demanda.

Le soir venu, j’allai chez Hérode, un roi très aimable et sympathique. C’était un roi d’une grande sagesse. Je commençai à danser pour pouvoir séduire ses invités. Et comme dit, comme fait : les invités furent conquis par ma danse. Alors, en voyant que ses convives appréciaient ma danse, Hérode me dit : - Vous dansez très bien, jeune fille ! Quel beau spectacle. Vous nous avez éblouis ! - Je vous remercie, très cher roi. - Eh bien, pour cela, demandez-moi ce que vous voulez et j’exaucerai vos souhaits, mademoiselle. En entendant cette phrase, je commençai à trembler, tout en pensant à ce que ma mère veuille que je fasse. Je me demandais si cela était indispensable d’écouter ma mère et de faire cette horrible chose ! Finalement, je répondis au roi en lui disant : -Mon roi, eh bien, je voudrais… je voudrais… - Allez-y, ma chère Salomé. Demandez ce que vous voulez ! -Oui ! Je veux la tête de St Jean-Baptiste que l’on m’apportera sur un plateau ! Tout le monde fut choqué par ma demande. Mais que pouvais-je faire d’autre ? C’était mère que me l’avait demandé. Je ne pouvais point lui désobéir. Le roi me répondit : -Mais, pourquoi cette demande ? Jean le Baptiste vous a-t-il importunée ? -Non, Hérode ! S’il vous plaît, ne me demandez pas pourquoi ce souhait ! Vous-même vous aviez promis que vous me donnerez tout ce que je demanderais ! Sur ces paroles, le roi, triste, appela son bourreau et lui ordonna de faire décapiter Jean sur le champ et de ramener sa tête sur un plateau. Un peu de temps plus tard, on me remit la tête de Jean sur un plateau comme je l’avais demandé. C’était tellement horrible, que je détournai mon regard. Ensuite, je le rendis à ma mère. - Très bien ma fille ! Je vous félicite ! Je repartis dans ma chambre. Depuis ce jour, ma conscience me dérangea !

VIRAPIN Malika, 2nde6

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Salomé recevant la tête de saint Jean-BaptisteSalomé recevant la tête de saint Jean-Baptiste

J’étais là, perplexe, affalée sur mon fauteuil, les yeux figés sur l’horloge, j’attendais avec impatience l’heure du fameux souper. Cette attente fut insupportable, Salomé étant de bonne compagnie, j’eu l’idée de profiter de son admirable présence. Soudain, des obstacles, qu’un instant je pensais imaginaire se dessinèrent devant moi, m’empêchant de franchir l’allée interminable qui se dressait devant moi. Mon cœur se remplit de joie à la vue de Salomé mais elle figura une mine sur son visage qui annonçait l’arrivée d’une tempête. Arrivée à bonne destination, à peine eu-je le temps d’opter une syllabe, qu’une vision d’horreur se prononça devant moi. Un homme dont je ne pus déterminer l’identité s’approcha de nous muni d’un plateau, contenant la tête du pauvre Saint-Jean Baptiste ensanglantée, le déposa dans les mains de Salomé. Elle ne se rendit pas compte qu’elle tenait la tête d’un être qui lui était point important puisqu’elle voulait le voir mort. Un frisson de peur et d’angoisse s’envahit de moi que ne pus exprimer la scène affreuse qui était devant moi. D’un vent de stupeur, voyant que je restais littéralement figée, Salomé se retourna et resta limite indifférente face à la scène qui se présentait devant elle. Elle se retourna mais garda le plateau montrant la cruauté féminine. Choquée par sa réaction, je décidai de me retirer, aussi légère qu’une poudre se déposant sur un visage et d’essayer d’oublier ce souvenir qui me hantera à jamais.

GLANDOR Janine , 2 , 2ndende 6 6

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Arts, états et pouvoirArts, états et pouvoir

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Marat assassinéMarat assassiné

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

Thématique : Arts, états et pouvoir Titre de l’œuvre : Marat assassiné Nature / genre de l’œuvre : Huile sur toile Artiste : Jacques-Louis David Date de création : 1793 Lieu de conservation : Bruxelles, Musée d'Art ancien Dimensions : 165 cm x 128 cm Style, mouvement de l’œuvre : Romantisme

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La mort de Marat

Je fus chargé de la mise en scène des funérail les de Marat ; voici comment je le voyais :

Jean-Paul Marat est assis dans la baignoire à côté d’un bil lot tenant une lettre. Cette lettre qui date du 13 Juil let 1793 de Marie Anne Charlotte Corday lui est destinée. Il la t ient dans sa main gauche ; el le dit : « i l suff i t que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre bienvei l lance. » Son autre main pendante, tient mollement sa dernière plume. Sa tête, enveloppée de tissu blanc est penchée sur le côté droit, son corps plaqué contre la baignoire recouverte d’un drap blanc taché de son sang, dans laquelle i l soignait sa maladie de peau, et un grand couteau de cuisine probablement l ’arme du crime au pied de la baignoire. J’ai décidé, en bas du bil lot, d’ inscrire d’abord le nom de la victime : Marat puis le mien : David.

Jacques Louis David Guirault, le porte-parole de la section du contrat social me demanda d’ immortaliser Marat qui a mené son combat polit ique contre le roi puis contre les Girondins. Mon tableau est le symbole de sa passion. Dans la baignoire, un drap mouil lé enveloppera son corps qui sera arrosé parfois afin d’éviter sa décomposit ion. J’ai décidé de le représenter plus pâle afin d’effacer la laideur causée par sa maladie de peau et de le rajeunir afin que ses cinquante années soient moins visibles.

LANOPOIRE Ludmilla, 2nde6

Page 31: Concours des mots pour voir 2nd6_textes_LGR

Marat assassinéMarat assassiné J’entrai dans ma salle de bain Pour me préparer un somptueux bain Je

mis des pétales de rose et des orchidées Pour que tout cela forme un joli velouté Je me glissai dans l’eau pétillante Ressemblant à la lune dans le ciel scintillant Je fermai les yeux un court instant Et me laissai emporter durant un moment Soudain, je sentis mon cœur transpercé Par une lame froide et ensorcelé Quand j’ouvris mes yeux Je me vis presque dans les cieux Je me sentais comme une hirondelle Mais j’étais dans un sommeil éternel Je ne pouvais plus me réveiller Je voyais ma fin approcher L’assassin était Charlotte Corday Cela ne m’étonne pas car je m’en doutais J’étais un bon révolutionnaire Et me voilà en train de monter dans les airs…

HENRY Moheny, 2nde6

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Scène des massacres de ScioScène des massacres de Scio

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

ThématiqueThématique : Arts, états et pouvoir : Arts, états et pouvoir Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Scènes des massacres de Scio : Scènes des massacres de Scio Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : huile sur toile : huile sur toile ArtisteArtiste : : Eugène DelacroixEugène Delacroix Date de créationDate de création :1824 – 19ème siècle :1824 – 19ème siècle Lieu de conservationLieu de conservation : Paris, musée du Louvre : Paris, musée du Louvre Dimensions Dimensions : 419 cm x 354 cm: 419 cm x 354 cm Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre : : RomantismeRomantisme

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La femme persécutée… La femme persécutée…

Moi, une femme de 70 ans entendant A chaque mouvement les battements Du temps coulant Je me sentis persécutée Ce jour par des hommes armés Envoyés pour semer Le trouble dans ce paysage absorbé  Par la gentillesse des paysans Et la noblesse des dirigeants Soudain une femme accompagné de son nourrisson s’écroula je m’approchai et

m’aperçois d’une terrible tragédie elle nous avait quitté .je fus attiré par le ciel me regardant d’un point de vu extérieur laissant paraître ma tristesse.

En reflet un paysage rempli de soldats s’approchant

PELMARD Medhy, 2nde 6

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Arts, rupture et Arts, rupture et continuitécontinuité

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Le Radeau de la méduseLe Radeau de la méduse Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre Thématique : Arts, rupture et Thématique : Arts, rupture et

continuité continuité Titre de l’œuvre : Le Radeau de la Titre de l’œuvre : Le Radeau de la

méduseméduse Nature / genre de l’œuvre : Huile sur Nature / genre de l’œuvre : Huile sur

toiletoile Artiste : Artiste : Théodore GéricaultThéodore Géricault Date de création : Date de création : Lieu de conservation : Paris, Musée Lieu de conservation : Paris, Musée

du Louvredu Louvre Dimensions : 716 x 491 cmDimensions : 716 x 491 cm Style/mouvement de l’œuvre : Style/mouvement de l’œuvre :

Romantisme

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Je sombre dans cette noirceur, désespéréTenant dans mes bras, mon compagnon maltraitéNous sommes tous des survivants, des naufragésIsolés, abandonnés et plus affl igés

Sur la mer déchaînée, des vagues violentesSous un ciel lugubre, sombre et menaçantNous pleurons la mort regrettons notre destinPourquoi dans cet état Géricault nous a peint

Nous avons échoué près des côtes africainesSous les ordres d'un incompétent capitaineNous avons fabriqué un radeau pour survivreEt échapper à cet horrible enfer sans v ivres

Treize jours que nous naviguons sur cette merPleins de corps et de blessés me font tremblerLes combats et les cannibalismes sont amers

Nous apercevons un navire s 'approcherJe m'assis dans l 'espoir qu' i ls v iennent nous aiderLe désespoir et l ' inquiétude s ' installent

Joannie Chounia, 2nde 6

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A la conquête de la mort - Lequel est mon créateur parmi tous ces artistes du XIXème

siècles?.- Quelles étaient ses intentions en me créant?- Pourquoi appartenons-nous au romantisme et au réalisme?- Hey! De quoi te plains-tu? Qu'on vienne du réal isme ou du

romantisme. Au moins, on a réussi à quitter cette plage, malgré l 'odeur de mort et de peste.

-Ah! Qu'a cette tempête contre nous ? Géricault ne nous ferait pas miséricorde ?

-Mon f i ls!Oh mon f i ls que m'a pris la faim et la soif-Oh ! Attendez, serait-ce un mirage ? Je crois que le Ciel nous

envoie un miracle  ! J'aperçois un bateau vers l   'horizon -Me laisserais-tu te grignoter un peu ?-Nous, survivants, du haut de cette pyramide espérons ne pas nous

laisser contaminer par ceux du bas -Je meurs et France demeure, de ce capitaine incompétent, de

celui-ci nous vient notre malheur.- Pour quatre cents mètres sur sept cent mètres je pense que ce

n'est pas mal représenté pour un radeau de dix mètres !- On a de la chance, ne penses-tu pas Jean- Charles? Entre la

Méduse et ce radeau i l y a un gouffre.. .- Nous avons échoué à notre conquête du Sénégal - Le manque de place sur l 'Argus sera fatale pour certains d'entre-

nous !

Abenzoar Alison, 2 n d6

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Arts et culturesArts et cultures

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Café-ConcertCafé-Concert

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures Titre de l’œuvre : Café-concert des AmbassadeursTitre de l’œuvre : Café-concert des Ambassadeurs Nature / genre de l’œuvre : pastelNature / genre de l’œuvre : pastel Artiste : Artiste : Edgar DegasEdgar Degas Date de création :1876-1877Date de création :1876-1877 Lieu de conservation : Lyon, musée des Beaux-artsLieu de conservation : Lyon, musée des Beaux-arts Dimensions : 37 cm x 26 cmDimensions : 37 cm x 26 cm Style, mouvement de l’œuvre : IStyle, mouvement de l’œuvre : Impressionnismempressionnisme

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La femme en rougeLa femme en rougeCadix, le 9 Janvier 1873Cadix, le 9 Janvier 1873

Ma chère sœur,Ma chère sœur, Comment vas-tu? Ici, au sud de l’Espagne, le froid de cet hiver glacial nous touche peu et laisse la chaleur de Comment vas-tu? Ici, au sud de l’Espagne, le froid de cet hiver glacial nous touche peu et laisse la chaleur de

la Méditerranée nous bercer chaque jour. Fait-il aussi froid à Paris ? Je crains que les fleurs que notre tendre la Méditerranée nous bercer chaque jour. Fait-il aussi froid à Paris ? Je crains que les fleurs que notre tendre mère chérit tant ne puissent y survivre.mère chérit tant ne puissent y survivre.

Quand je t’écris cette lettre, cela ne fait que peu de temps que je suis Cadix. Il y a quelques jours, j'étais à Quand je t’écris cette lettre, cela ne fait que peu de temps que je suis Cadix. Il y a quelques jours, j'étais à Paris, pour une exposition sur un art nouveau, qui fait polémique parmi les artistes, l'impressionnisme, m'as t-on Paris, pour une exposition sur un art nouveau, qui fait polémique parmi les artistes, l'impressionnisme, m'as t-on dit. A l'entrée, je fus accueilli par Edgar et Claude, te rappelles-tu d'eux? Ils vinrent à la maison pour dîner il y a dit. A l'entrée, je fus accueilli par Edgar et Claude, te rappelles-tu d'eux? Ils vinrent à la maison pour dîner il y a un mois. Je parcourais les allées du musée quand je vis un tableau avec une légère touche de rouge. Un doux un mois. Je parcourais les allées du musée quand je vis un tableau avec une légère touche de rouge. Un doux son vint à mes oreilles, plus j’avançais et plus le son se changeait en un murmure, et finalement en une voix. son vint à mes oreilles, plus j’avançais et plus le son se changeait en un murmure, et finalement en une voix. Cette voix semblait me bercer, je ne contrôlais plus mes jambes, elles allaient d’elles mêmes vers l’origine de Cette voix semblait me bercer, je ne contrôlais plus mes jambes, elles allaient d’elles mêmes vers l’origine de cette voix, et enfin, je la vis. Elle vêtue d’une robe rouge et d’un fin morceau de dentelle rouge qui faisait ressortir cette voix, et enfin, je la vis. Elle vêtue d’une robe rouge et d’un fin morceau de dentelle rouge qui faisait ressortir ses cheveux plus noirs que l’obscurité. L’expression de son visage semblait plus parlante que les mots qu’elle ses cheveux plus noirs que l’obscurité. L’expression de son visage semblait plus parlante que les mots qu’elle chantait. On pouvait lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert, moi, je lisais la passion et l’engouement pour chantait. On pouvait lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert, moi, je lisais la passion et l’engouement pour la musique. Ses lèvres, recouvertes d’un rouge garance, soulignaient les mots de ses yeux. Il y avait certes des la musique. Ses lèvres, recouvertes d’un rouge garance, soulignaient les mots de ses yeux. Il y avait certes des choristes derrière elle mais, elle seule accaparait mon regard. Sa peau avait la couleur de l'Orient et de ses choristes derrière elle mais, elle seule accaparait mon regard. Sa peau avait la couleur de l'Orient et de ses dunes de sable chaud, elle me faisait voyager avec elle à travers les oasis. Les autres invités à l’exposition dunes de sable chaud, elle me faisait voyager avec elle à travers les oasis. Les autres invités à l’exposition allaient et venaient sans vraiment lui accorder de l'importance. J’étais le seul, debout dans cette allée, à la allaient et venaient sans vraiment lui accorder de l'importance. J’étais le seul, debout dans cette allée, à la regarder comme s’il n’y avait qu’elle sur terre, et effectivement, pour moi, je n’avais d’yeux que pour elle. Le regarder comme s’il n’y avait qu’elle sur terre, et effectivement, pour moi, je n’avais d’yeux que pour elle. Le monde avait cessé de tourner et s’était gelé sur nous deux. Tout était flou autour de moi, sauf la lumière que monde avait cessé de tourner et s’était gelé sur nous deux. Tout était flou autour de moi, sauf la lumière que dégageait son visage. Je me sentais comme aspiré, mon cœur battait la chamade, Un sourire niais se dessinait dégageait son visage. Je me sentais comme aspiré, mon cœur battait la chamade, Un sourire niais se dessinait petit à petit sur mes lèvres et laissait paraître tout mon bonheur. Tout à coup, tout devint noir autour de moi, plus petit à petit sur mes lèvres et laissait paraître tout mon bonheur. Tout à coup, tout devint noir autour de moi, plus d'oasis verdoyante, le désert laissait sa place au fur et à mesure au couloir du musée, je n'étais plus seul, le d'oasis verdoyante, le désert laissait sa place au fur et à mesure au couloir du musée, je n'étais plus seul, le vacarme de l'exposition était revenu et perturbait mon petit paradis. Que s'est-il passé ? Comment est-ce arrivé ? vacarme de l'exposition était revenu et perturbait mon petit paradis. Que s'est-il passé ? Comment est-ce arrivé ? Et surtout pourquoi moi ? Je sentais comme une main sur mon épaule, c'était Edgar qui se tenait à mes cotés, et Et surtout pourquoi moi ? Je sentais comme une main sur mon épaule, c'était Edgar qui se tenait à mes cotés, et me demanda d'un air joyeux : « Comment trouves-tu mon tableau ? » Et je lui répondis tout simplement : «  Il est me demanda d'un air joyeux : « Comment trouves-tu mon tableau ? » Et je lui répondis tout simplement : «  Il est beau ! » Je ne voulais pas lui révéler tout ce qu'un simple tableau m'avait fait vivre à l'intérieur de moi. Je ne beau ! » Je ne voulais pas lui révéler tout ce qu'un simple tableau m'avait fait vivre à l'intérieur de moi. Je ne saurais expliquer comment cela est arrivé, mais je pense que ce sont mes souvenirs de Syrie d'il y a douze ans saurais expliquer comment cela est arrivé, mais je pense que ce sont mes souvenirs de Syrie d'il y a douze ans qui refaisaient surface . Sur ces mots je dois te laisser car je dois partir vers le Maroc. Je t'embrasse.qui refaisaient surface . Sur ces mots je dois te laisser car je dois partir vers le Maroc. Je t'embrasse. Ton frère.Ton frère.

APPOLLINAIRE Tanguy, 2APPOLLINAIRE Tanguy, 2ndende 6 6

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Danse des payansDanse des payans

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

Thématique : Arts et cultures Titre de l’œuvre : Danse des paysans Nature / genre de l’œuvre : Peinture Artiste : Pieter I Bruegel, le Vieux Date de création : 1568-1569 Lieu de conservation : Vienne, Kunsthistorisches

Museum Dimensions : 114 cm x 164 cm Style,mouvement de l’œuvre : Renaissance

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Dans un village se déroulaient les noces de Marie et Jean. Tous les villageois étaient présents. La fête avait à peine commencé. Beaucoup de villageois étaient déjà bien ivres. Le lieu de la réception était magnifique malgré la condition modeste des mariés. La fête se passait donc dans la cour où les villageois se retrouvaient habituellement pour discuter, travailler, faire le marché.

La robe de la mariée était splendide. C’était celle de sa mère récemment tombée malade. Ils firent du mieux qu’ils purent pour que ce jour soit mémorable pour la future mariée, ses parents, sans oublier les invités. La musique bat son plein ; tous les instruments jouent leurs pleines mesures. La cornemuse, la flûte, les violes retentissaient ; les convives battaient la mesure, au rythme de leurs mains et de leurs pieds.

La fête s'annonçait bien : les invités étaient très bien partis pour s’amuser jusqu’au petit matin mais encore faudrait-il que la cérémonie ait déjà commencée. A l’église tout le monde prit place en attendant l’arrivée de la future mariée. Jean était déjà très impatient. La musique retentit et les portes de l’église s’ouvrirent pour laisser place à la mariée vêtue de sa longue robe blanche flamande ; ses bijoux relevaient la beauté de Marie et son maquillage très léger l’embellissait. La cour était décorée dans la tradition flamande. Toutes les maisons en chaume entouraient le lieu de la réception. Les tenues des paysans étaient de toutes les couleurs mais la couleur rouge dominait l’ensemble des tenues des hommes et des drapeaux flottants portaient les écussons des villages voisins. Une buvette se trouvant à proximité de la cour entourait une multitude de personnes. Tous étaient heureux. Vêtus de robe pour les dames et d’un chapeau blanc et pour les messieurs une veste, des bottes, un sabre. Au loin Sandrine et Jacques échangent un baiser langoureux ce qui n'est pas du goût de Sandrine. Un moment après, les cloches de l’église résonnèrent : Marie et Jean venaient de s’unir ; ils étaient mari et femme pour la vie. Une petite musique douce les accompagnait vers la réception dans la cour. Tout le monde félicitait l’heureux couple. Jean dit à Marie : « Ma chère épouse je dois m’absenter un moment ». Sous un regard mécontent, Marie le laisse donc partir. Le repas était prêt à être servi car les invités avaient déjà faim. Marie commença à s’inquiéter car cela faisait un quart d’heure que son mari s’était absenté. Elle demanda donc à ses parents : « Mère, père avez-vous vu mon chère époux ? » Ses parents lui répondirent d’un air préoccupé par les chamailleries des enfants alentours et des hommes qui avaient un peu bu. Puis elle demanda aux invités s’ils avaient aperçu son époux mais comme ses parents, personne ne savait où il était. Le repas est servi et toujours aucune trace de Jean. Marie commença à s’inquiéter car cela fait bien plus de deux heures que tout le monde était à la recherche de l’époux. Et soudain un des invités aperçut au loin la veste du marié ensanglantée et son épée qu'il tenait son de père lui-même l’ayant reçu de son père. Quand on rapporta cette veste à Marie la reconnu immédiatement. Elle tomba dans les pommes face à toutes ses émotions accumulées. Enfin elle ouvrit les yeux, elle se demandait bien ce qui se passait et soudain qui voit-elle apparaître Jean son cher mari. Elle se demanda bien si c’était dans un rêve qu’elle était et puis finalement Jean commença à parler. «  Marie ma chère et tendre me revoilà à ton chevet » et elle lui répondit «  Où étais-tu et que faisais-tu, je me suis vraiment inquiété pour toi ». Jean lui expliquait toute son aventure de l’après midi, il lui dit qu’il s’était absenter pour préparer le lieu ou allait se dérouler la lune de miel après que tous le monde soit parti. Ses aventures pour pouvoir retourner au lieu de départ. Il était tout blessé, épuisé par tant d’épreuves qu’il a traversé pour faire plaisir a sa femme. Elle était si ravie de revoir son mari à ses cotés qu’elle en oubliait même les invités. Jean lui dit alors «  ce n’est pas tout nous avons quand même une réception à donner ». Sur cette dernière phrase tout le monde continuait à s’amuser.

HATCHI Léna

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Hommes mesurant un pin sur le Hommes mesurant un pin sur le chemin de Mishimachemin de Mishima

Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvreThématique : Arts et cultures Thématique : Arts et cultures Titre de l’œuvre : La passe de Titre de l’œuvre : La passe de

Mishima dans la province de Mishima dans la province de KaïKaï

Nature / genre de l’œuvre : Nature / genre de l’œuvre : peinture sur boispeinture sur bois

Artiste : Artiste : Katsushika HokusaïKatsushika HokusaïDate de création : v. 1830-1835Date de création : v. 1830-1835Lieu de conservation : Collection Lieu de conservation : Collection

particulièreparticulièreDimensions : 24,4 x 37,8 cmDimensions : 24,4 x 37,8 cmStyle/mouvement de l’œuvre : Style/mouvement de l’œuvre :

Estampe japonaiseEstampe japonaise de la série de la série les trente-six vues du mont Fujiles trente-six vues du mont Fuji

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Tombée de bleu sur le sômmet du mont FujiHaut cèdre magnifique et splendide, ta grandeur nous

émervei l le.

Ô, tes douces feuil les caressant les nuages au petit matin, comme une mère berçant son enfant.

Katsushika Hokusaï, Tawaraya Sôri, Azuma Asobi, l 'homme au cent et un noms, ce maitre sensei parcourut tout le japon pour accomplir des chefs-d’œuvre, son génie créatif était unique et légendaire.

Unique et magnif ique mont Fuji , à l ’aube tu t’enflammes tel un volcan en éruption

Sur le chemin de Mishima, les paysans travai l lent malgré la douleur et descendent courbés par leur charge

À la tombée de la nuit, ton bleu se ref lète sur la pointe du mont, tes feuil les incarnent l ’harmonie entre la vie et la nature tel le l ’émeraude bel le, rare, unique et naturel le.

Imitant le phénix, au crépuscule ton énergie est absorbée par les chamanes mais toi immortel, à l ’aube, tu renais de tes cendres, montFuji , tu es si reposant. Même un cèdre mil lénaire, ne peut cacher ta majestueuse silhouette.

Saint-Omer Cherl ias, 2nde 6

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La dentellièreLa dentellière

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures Titre de l’œuvre : la DentellièreTitre de l’œuvre : la Dentellière Nature / genre de l’œuvre : huile sur toileNature / genre de l’œuvre : huile sur toile Artiste : Artiste : Johannes VermeerJohannes Vermeer Date de création : 1665Date de création : 1665 Lieu de conservation : Musée du LouvreLieu de conservation : Musée du Louvre Dimensions : 24 x 21 cmDimensions : 24 x 21 cm Style, mouvement de l’œuvre : peinture de genreStyle, mouvement de l’œuvre : peinture de genre

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Ce jour-là …C’est Noël. Cela fait maintenant huit mois et douze jours que je suis enceinte. Aujourd’hui, je prends conscience, que ce qui m’arrive est bien. Cette sensation de savoir qu’on va donner v ie à un être, que bientôt la famil le sera plus grande.Un garçon, oui, ce sera un garçon, Johannes, comme son père. Aujourd’hui i l fait beau, je suis de bonne humeur, je suis très fière d’avoir un f i ls. Je décide alors de lui confectionner un coussin, avec son prénom brodé dessus. Exceptionnellement, j ’ai revêtu ma tenue que je mets pour al ler à la messe : une robe ouvragée de couleur jaune avec un col blanc. A mes côtés, un l ivre. Plus précisément, la Bible. Je veux que mon ouvrage soit rempli d’atmosphères chaleureuses et d’amour. Ce coussin sera doux. I l sera de couleur bleutée, attention, pas un bleu comme les autres ; un bleu assez foncé, un bleu unique ! Tout comme mon fi ls, i l sera unique !Coudre reste mon activité favorite, et je suis prête à y passer des heures !J'y pense ! Je ne vous ai point parlé de mon mari . I l se nomme Johannes, Johannes Vermeer. En ce moment, i l me peint. A chaque fois qu'i l fait le portrait de quelqu'un, j 'ai l ' impression qu'i l peint un morceau de réalité  !

BOURJAC Radhji , 2nde 6

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La dentellièreLa dentellière C’était un simple après-midi d’été très ensoleillé. Je tissais une petite nappe en dentelle qui servirait à embellir mon

petit chevet de chambre orné de petits coquillages. J’aimais consacrer mon congé  pour ce genre de petites minuties, j’y passais des heures et éprouvais une grande considération pour ce loisir…/Cette fois-ci j'eus un pressentiment. Je savais que j’étais observée ; chaque soir, je ressentais la présence de quelqu’un... Mais qui était-ce ? Ne serait-ce pas Frans, l’autre domestique de la maison, un homme audacieux, très aimable, je l’avoue, et toujours à l’écoute… ne sois pas ridicule Griet, non, non, ne te tracasse pas tant. Retourne donc à ton ouvrage. Ce n’était pas la première fois. Je ne devrais pas y accorder d’importance, une femme comme moi, de quoi devrais-je me soucier : j’étais la servante de Madame Bourmeil.

Le dimanche matin, je le destinais au Seigneur ; ma maîtresse acceptait que je me rendisse à la petite chapelle qui se trouvait à proximité de la demeure. Je n’oubliais pas de me faire deux petites tresses et de me vêtir d’une robe jaune, couleur du soleil. Mon petit chapelet et ma Bible toujours à la main, je récitais avec piété quelques prières… mais … encore, je me sentais guettée, un regard profond… J’avais sans cesse l’impression qu’on me poursuivait… Étais-je admirée ou détestée ? Je sentais l’inquiétude monter en moi. Pourquoi ce sentiment ? Je me retournai … et pourtant personne, pas d’ombre, rien de tel, seulement un parfum dont je ne pouvais distinguer l’appartenance… Cette odeur me paraissait très masculine. Vite je devais retourner au logis !/ Une fois arrivée dans mon séjour, j’ouvris la fenêtre située à ma gauche, afin de pouvoir éclairer la pièce. Puis, je me replongeai dans mon activité … malheureusement, cela me paraissait impossible, je repensais sans cesse à cette présence inquiétante… Soudain, j’entendis un bruit étrange.

Je me redressai rapidement et essayai de percevoir d’où provenait ce bruit. C’était comme un bruit de talon d’homme ou de femme… Je pourrais tout aussi bien dire que ce pas était celui de ma maîtresse, mais ce ne pouvait être elle : elle était fiévreuse et accablée, ne pouvant tenir debout. Oublie donc Griet ! me dis-je. Passons, Griet ! Tu t’assoies et tu oublies cette histoire, la présence d’un homme, de Frans, cette odeur, ce bruit... Ôte-les donc de tes pensées ! me murmurai-je. J’allai donc, une énième fois, me remettre à la finition de ce petit napperon bleu, dans lequel je ferais apparaître comme motif des fleurs, couleurs du printemps en l’honneur de ce beau temps. Plus de peur que de mal, j’y avais consacré des heures, et cette nuit, je comptais bien faire de même… une tisane bien chaude, pour me rafraîchir les idées et me mettre de bonne humeur, rien de mieux !

Il était quatre heures du matin, j’entendais déjà les coqs chanter, j’étais ravie, mon fabuleux napperon était enfin prêt. Aussitôt, j'allai nettoyer mon chevet à l'aide d'une toile parfumée de mon eau de rose ; un parfum que je trouvais doux et agréable, ce qui me permettrait ensuite de poser délicatement mon joli travail. J'étais satisfaite, mais malheureusement épuisée par cette nuit blanche. Je décidai donc de m'allonger quelques heures. C'est alors que j'entendis des acclamations à ma fenêtre et qu’apparurent plusieurs individus qui m'étaient inconnus. J'étais surprise, mais rassurée! je compris alors… Depuis le début, c'était donc vous, ces yeux toujours posés sur mon travail, ce public attentionné qui veillait sur le moindre de mes faits et gestes … Quel soulagement !

GUILLAUME Emilie 2nde 6

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Le jour le plus heureux de ma vie

Lucie était de petite tai l le et el le était mince, des cheveux soignés, de larges pommettes rouges comme une pétale de rose et el le était comme une poupée en porcelaine fragile et el le était vêtue d’une robe jaune primevère plutôt clair .Lucie était très adroite à l ’a igui l le. Elle confectionnait un motif de dentel le en soie . Chaque motif était composé et de f leur d’un vert éclatant brodé avec une grande précis ion une partie blanche . Elle était habile avec ses fuseaux . Elle avait besoin d’ inspiration et el le sentait ses épaules commencer à s ’affaisser et la tension qui cr ispait ses muscles. Ce s i lence, cette atmosphère enveloppante et douce al l iée à sa sol itude. Ça faisait un mois et trois semaines maintenant qu’el le s ’était attaquée à cette tâche. el le était déterminée à f inir son œuvre qui la détendait, el le se sentait apaisée car el le brodait cette ouvrage pour son mariage avec le noble Nicolas qui était le f i ls d'un banquier et i l était galant et serviable mais i l avait un caractère s i mystérieux c’est ce qui lu i plaisait . i l tomba sous son charme et lu i demanda aussitôt de l ' épouser et el le avait accepté car el le était amoureuse de l ' image qu'el le formait avec lui . Elle pensait au déroulement de la soirée. Ce jour etait enfin arr ivé ,el le avait f ini de broder sa robe de mariage et el le était heureuse .

DORVILLE Anny, 2 n d e 6

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Quatre heures au salonQuatre heures au salon

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Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre

Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures Titre de l’œuvre : Quatre heures au salonTitre de l’œuvre : Quatre heures au salon Nature / genre de l’œuvre : huile sur toileNature / genre de l’œuvre : huile sur toile Artiste : Artiste : François-Auguste BiardFrançois-Auguste Biard Date de création : 1847 – 19ème siècleDate de création : 1847 – 19ème siècle Lieu de conservation : Paris, musée du LouvreLieu de conservation : Paris, musée du Louvre Dimensions : 57 cm x 67 cmDimensions : 57 cm x 67 cm Style,mouvement de l’œuvre : Style,mouvement de l’œuvre : romantismeromantisme

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Partez, allez-vous en !Partez, allez-vous en !

« Laissez-moi passer s’il vous plaît ! Qu’il est beau ce tableau…spectaculaire…laid…magnifique…affreux…éblouissant…splendide…quelle beauté ! Oh que c'est repoussant ! C'est vraiment affreux ! Celui-là est horrible à voir ; c'est tellement laid que cela me fait peur ; qu’est-ce que ça représente ?… » On ferme ! Vous n’entendez donc pas les gardes. Ce n’est donc pas croyable, non mais regardez-moi un peu l'heure, voilà quatre heures qu'ils sont là! Depuis ce matin, ce salon est ouvert il est donc temps de partir, allez, mais partez! Je suis fatigué, épuisé, écrasé, affaibli, peut-être déshydraté, désespéré, je pourrais même m'endormir sur place tellement j'ai besoin de fermer les yeux, j’en ai déjà vu du monde mais là ça suffit, laissez-nous donc en paix. J’ai une idée, avec le tabouret que j’ai en main, je suis génial non, oh, oui génial ! Je vais le lancer sur cette foule et ils verront. Oh ! Non cela ne marche pas mais pourquoi ce tabouret ne bouge pas ? Je ne comprends pas… Je ne comprends vraiment rien à rien… ce n’est pas possible, j'ai vécu trop d'émotions aujourd'hui, et maintenant ils me regardent, mais ils mettent leurs mains devant leur nez. Quoi ?! Comment ! Qu’est-ce que j’entends, mais ce n’est pas moi ! C’est l'homme qui est juste au-dessous de moi ! C’est lui qui sent mauvais, ça fait un moment qu’il est là ! Accuser à tort un tableau ! Quelle idée ! Mais partez bon sang ! On ferme !!!...

Blavin Audrey, 2nde6

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Intéressé ou pas ?Intéressé ou pas ? Le Désintéressé : Oh ! Je suis fatigué ! J’ai très envie de me soulager le dos. Que ça fait du bien de

s’appuyer sur le mur …  L’Intéressé : Quel art ! Regardez cette perspective, ces belles couleurs ! Gardien 1 : On ferme ! Il est quatre heures au salon ! Le Désintéressé : Qu’est-ce qu’ils ont ces gens à contempler ces tableaux, c’est ridicule, c’est bon on

y va, c’est l’heure de fermeture. L’Intéressé : (montrant un tableau) Oh quel tableau ! Le peintre était sûrement très inspiré. Hé

Madame en vert et blanc ! Attention à ne pas me bousculer. Il y en a ici qui s’intéresse à l’art ! Le Désintéressé : On y va ! C’est l’heure, il est quatre heures. Tous ces gens qui parlent me donnent

mal à la tête ! Au moins la petite en rose et violet est du même avis que moi ! Gardien 2 : C’est l’heure de fermeture, tout le monde dehors ! Ils sont sourds ces gens ! Le Désintéressé : Qu’est-ce qu’il trouve au salon ! Les tableaux sont entassés ! La salle est mal

éclairée ! Impossible de circuler dans cet endroit ! L’Intéressé : Voyons ! C’est l’avant dernier salon ! Profitons-en ! Regarde-moi ces magnifiques

œuvres d’art. Arrête de soupirer, détache-toi de ce mur, et admire ! Gardien 1 : Ce n’est pas croyable ! On ferme ! Le Désintéressé : Je suis complètement d'accord avec les gardiens ! Ce n'est pas croyable ! Ils n'ont

rien de mieux à faire que de s'intéresser à l'art ! Regardez-moi Sainte-Beuve qui lit son journal comme si de rien était ! Il n'entend pas que les gardiens signalent la fermeture ! Ça suffit, c'est l'heure, on s'en va !

L'Intéressé : Arrête de critiquer ce salon ! Il n'y a rien de plus intéressant que d'observer, de commenter, d'être ébloui par ces magnifiques œuvres d'art ! Ces peintres ont vraiment des doigts d'artistes !

Le Désintéressé : Sincèrement, ce salon ferait un magnifique tableau où vous verriez l’atrocité de cette organisation où tout est en désordre. Si seulement un peintre était présent pour pouvoir représenter cette scène avec tous ces gens comme absorbés par ces tableaux sans importance et les gardiens qui s’écrient « on ferme ! » ...

Doyon Anne-Sophie, 2nde6

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Saynète Le gardien du premier plan, tête levée : LE GARDE L’homme à gauche, le chapeau à la main : LUC La petite f i l le : LISE Le monsieur avec le journal à la main : SAINTE-BEUVE La dame en vert : CLODETTE . Dans le salon des artistes vivants sous la monarchie de Juillet. LE GARDE (cr iant) : On ferme !! LISE : Maman ! Maman ! J’ai faim et en plus le monsieur bizarre avec son chapeau ridicule et ses bas blancs me fait peur, on peut partir ? LUC (agacé) : Oh ! Elle n’est pas fatiguée de geindre celle-là ! Y’en a qui ont mal à la tête ! SAINTE-BEUVE (plongé dans son journal et marmonnant ) : Tiens tiens, i l fera très beau demain … LE GARDE (cr iant plus fort) : Vous êtes sourds ou quoi ?! C’est l ’heure de la fermeture ! Allez ! Ouste ! CLODETTE : Oh non ! Je n’ai pas fini de contempler le tableau moi ! Regardez-moi ce contraste de couleurs, cette expressivité du clair-obscur, le cadre est parfait, on voit vraiment que le peintre a eu le souci du détail vrai. Je félicite vraiment cet artiste, r ien à dire ! LISE : Maman, j ’ai envie de faire pipi … LUC : Ooh ! Elle a pas fini celle-là, j ’en ai marre maintenant, je pars … - ( se levant) – Aïe ! Mon ventre ! Je ferais mieux de m’appuyer sur le tableau à nouveau. CLODETTE (se moquant) : Ah ah ! Bien fait pour lui, i l commençait à m'énerver à se plaindre de cette pauvre petite, ce n’est qu’une enfant voyons … SAINTE-BEUVE (toujours plongé dans son journal ) : Voyons voir … Tiens le nouveau salon c’est la semaine prochaine, j ’ irais bien y faire un tour … CLODETTE : Pff entendez-moi celui- là un peu, i l parle du prochain salon tandis qu’il ne s’occupe même pas des

tableaux de ce salon… Ces gens sont vraiment incompréhensibles. LISE : Hé Maman, ce ne serait pas ton peintre préféré là, regarde ! François-Auguste … Mme BIARD : François-Auguste ! François-Auguste ! Réveille-toi, tu parles en dormant ! Allez, lève-toi, ma mère

nous attend pour le dîner ! FRANCOIS-AUGUSTE : Chérie, tu ne vas jamais me croire, j 'ai une idée pour mon prochain tableau ; i l s’appellera «

Quatre heures au salon » !

COPPRY Mohena, 2 n d e 6

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Bravo àBravo à Tanguy A., Nahïm B., Jonathan B., Audrey B., Radhjï B., Tanguy A., Nahïm B., Jonathan B., Audrey B., Radhjï B.,

Yvanah C., Saint-Omer C., Joannie C., Mohena C., Annie D., Yvanah C., Saint-Omer C., Joannie C., Mohena C., Annie D.,

Anne-Sophie D., Nathan E., Nathan F., Nancy F., Marie-Edith G., Anne-Sophie D., Nathan E., Nathan F., Nancy F., Marie-Edith G.,

Janine G., Emilie G., Léna H., Mohény H., Sabrina J., Ludmilla L., Janine G., Emilie G., Léna H., Mohény H., Sabrina J., Ludmilla L.,

Loreen L., Victor P., Mehdy P., Sandy S., Rebecca S., Ghilyan T., Loreen L., Victor P., Mehdy P., Sandy S., Rebecca S., Ghilyan T.,

Sawena R., Malika V., Daynis Z., Raphaël Z…Sawena R., Malika V., Daynis Z., Raphaël Z…

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Bravo à tous Bravo à tous et merci pour cet AP et merci pour cet AP

enrichissant pour tous !enrichissant pour tous !