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A/CONF.74/26 CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR LA DESERTIFICATION 29. AOUT- 9 SEPTEMBRE 1977 NAIROBI (KENYA) PROJET TRANSNATIONAL SUR LA GESTION DU BETAIL ET DES TERRAINS DE PARCOURS POUR COMBATIRE LA DESERTIFICATION DANS LES REGIONS SOLlDANO-SAHELIENNES (SOLAR) Document de base

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A/CONF.74/26

CONFERENCE DES NATIONS UNIES

SUR LA DESERTIFICATION

29. AOUT- 9 SEPTEMBRE 1977

NAIROBI (KENYA)

PROJET TRANSNATIONAL SUR LA GESTION DU BETAIL ET DES TERRAINS

DE PARCOURS POUR COMBATIRE LA DESERTIFICATION

DANS LES REGIONS SOLlDANO-SAHELIENNES (SOLAR)

Document de base

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PROJET TRANSNATIONAL SUR LA GESTION DU BÉTAIL ET

DES TERRAINS DE PARCOURS POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION

DANS LES RÉGIONS SOUDANO-SAHÉLIENNES

(SOLAR Stratification Of Livestock in Arid Règions )

Document préparé par un groupe de travail composé de

BOUDET G. IEMVT, Paris - Consultant UNEPBOURGEOT A. CNRS, Paris - Consultant UNEPCOULOMB J. IEMVT, ParisFERGUSON DonaldS. ~1ichigan University, - Consultant UNEPVANDEMAELE Frank UNDP, New-York

Discuté et amendé à la réunion UNEP / CILSS deOuagadougou (22-25 novembre 1976)

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i-

SOM~1A1RE

Paragra'ohes

INTRODUCTION: Stratification du bétai 1 dans les régions arides.

RESUME DES COt~CLUS IONS ET DES REcm'1~1ANDAT 101')S ......... " . 1 - 14

15 - 17

1•. LES CONTRAlt'HES SOCiOLOGIQUES ••.••••••••••••••••••••••••••

11. LES CO:HRA 1NTES PHYS 1QUES DE PRODUCT 1ON .

A•. AU SAHEL .

8. COfvIPLE~;lENTARITE DES ZONES ECOLOGIQUES PLUS HUMIDES ••••

30 - 42·

30 - 36 .

37 .;;.' 42

111. LECHEPTEL " .•••••. : 43 - 5;l· .~.

1V. LES CI RCU ITS·CO!IIU;JE.RC 1AUX .•••••,' ••••••• ' ~ ~'••••• '.:. ',' • • .. ..' 52' '-; 69" .

V. .LE PROJ ET TRANS:'~AT 1ONAL' •.•.••••••••••..••.•• '•••••••••••••••••••

A. TYPES DE STRAT 1FI CAT ION ET CONTRAI !'ITES .

B. PROPOSITIOt~S DE STRATI FICATIOt-/ •••••••••••••••••..•••••

1. Uni té pastorai e sa hé 1. i enne. • • • ~ • •• .'. • . • • • • • • • • • • • •

2. Annexe à un' périmètre irriC)ué ..

3•.. Unfté agropastorale ...... : .

. 4. Unité d'Intervention en savane humide .:' . .

·5. Unité de coordination .

C. DEVIS ESTI~1ATIF ••••••••••••••••••••••••••••••.••••••••

VI. BIBLIOGRAPHIE

70 -134

70 - 80

81 - 128

. 81- 94

95 - 102

103 .- 110

111 - 113

114 - 128

129 - 13L1

Pages .

1 - 24

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- .ii -

RESUHE DES CONCLUS IONS ET DES RECO:'!lr'W~DAT IONS

1. La mise en valeur des pâturages naturels par l'intermédiaire d'animauxdomestiques et sauvages doit toujours être regardée comme la mei 1leure façon d'uti­liser les parcours semi-arides dans les pays soudano··sahél iens. ceci malgré ledanger d'endommagement du mi 1ieu causé par le surstocka~e.

2. Peu de programmes de développement actuels dans la zone soudano-sahél ienne p

financés par des donateurs~ sont susceptibles de faire un obstacle serieux auxtendances à la désertification acc~lérée par la sicheresse de 1963 à 1973.

3. La crise caus§e par la s§cheresse dans la r~gion sahél ienne et dans d'autresparties de l'Afrique doit surtout être imput~e à des densités excessives de popu­lations humaines et animales. Cette augmentation des populations a été favoriséepar une période précédente de pluviosités annuel les élevées. L'absence d'uneapproche intégrée dans la formulation et l'exécution des projets de développementrural est la cause prinsipale des détériorations survenues dans les réglonssoud3no-sah6~Icnn~3.

4. La diminution des effectifs animaux due ~ la sécheresse r§cente n'offre qu'unepériode relativement courte de répit dans la détérioration des parcours soudano··sahél Jens. Faute d'une planification bien étudiée de l'aménagement. des ressourcesen terre sur des b~ses écologiques s3ines) il faut s'attendre à une rapide recons­titution num6rique du troupeau sahél ien à ses niveaux ant6rîeurset de nouvel lespériodes de sécheresse pourraient bJen se solder par une accélération du processusde d6sertification, la Icmontée biologique démarrant à un pal ier inférieur et nepouvant jamais réJ-j-~Tape:- le pal ier antérieur.

5. Desculi"ivateurs sédentaires et des groupes d'éleveurs qui produisent eux-mêmesla plus grande partie de leur al imentation de subsistance occupent à présent laplupart des terres cultivables de la zone soudano-sahél ienne. jusqu'à I~ 1imite deleur potentiel. En fait) dans la plupart des régions agricoles) les conditionssociales et économiques. ou le revenu moyen, ne peuvent être amol iorés~ à moinsqu'une partie de la population n'~migre vers d'autres r6~ions agricoles, qu'el lesoit pourvue d'uutîes formes d'emploi. ou que l'on parvienne ~ 1imiter le futuraccroissement de ces popuiations.

6. Le système G'élevage extensif ou transhumant semble être le mieux adapté auxparcours des ïégions arides et semi-arides. Par contre;. la fixatIon de famillesd'éleveurs dans la 1imi7e de périmètres définis, la mise de côtG de zones depâturage traditionnel pour 1i§tabl issement de ranches ou de fermes Irriguées,accéléreront probablement la d(~gradation des parcours et la dét5rioration desconditions socio-économiques.

7. Dans les réglons d'élevage extensif p le pastoral isme traditionnel semble laméthode la mieux adaptée pour transformer la végétation des parcours en produitsuti 1isables par l 'hcmme. Toutefois) la difficulté principale consiste à chargerles pasteurs eux-mêmes de la responsabi 1ité de sauvegarder les ressources enterre. Ceci exigera la mise au point d'une nouvel le formule de régime foncier etd'organisation sociale qui devraient s'appuyer de pr0fêrence sur des structuressociales existantes.

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- Hi -

O. Des mesuresde'pr6servation des ressources en tsrre ne devraient pas se bornerà la 1imitation du surstockage dans les régions semi-arides et arides dans le Sahel.En effet~ les méthodes a9ricoles et les systèmes de fixation actuels dans la zonesoud;Jno"sah~1 ienne sont des facteurs importants dE; la d~gradatlon des sols arablesdans ces régions. LI introduction de rotations comprenant I~ culture fourrag0rs etl 'établissement de pâturaQes 3rtlficieis pourraient apporter une solution partiel 19au problème.

9. Une aide dev-ait être fournie aux pays de la zone soud~no-sah81 ienne dans laplanification visant au développement de vastes r~9ions sous"uti 1is69s, quipourratent s'ouvrir dans le futur pour de ~rands proJrammes de fixation depopulations.

. .10. Dans 11avenir. les programmes de recherche devraient se concentrer sur I~ miseau point de systèm8s de rotation de cultures appropri~s, comprenant éventuellementdes progra~mesde traction ônimale et d 1 embouche·paysanne. De tels prograMmes derecherche doivent être pr8fér~s à ceux de portde purement technologique et de ceuxqu 1 env i sagent 1a promot ion de mono-cu 1tu res. Jusqu i.'3 présent ~ ceux·oc i ont 8t8.~iobjectif principal das recherches pass§es.

Il. 'DE?s programmes de stratification r~gionale qui parviendraient à augmenter lesprix payés aux producteurs pour des animaux jeunes ou 61evds sur le parcoursjusqu'à leur maturit0 pourraient contribuer dlune façon significative à la solutiondu problème de la désertification~ par exemple. des ranches de r~jlevage. despro~rammes.d7embouchepaysanne sur petites fermes et de traction animale. La zoneguin6enne semble être la r~Jion da choix, et offre les mei 1loures possibil it~s pour1es. ranch8s de r261 evaJe" tand is que 1es pro~rar'lr~es dl embouche paysanne et detraction animale conviennent autant ~ la zone soudanienne qu'5 la zone guinéenne.

12. Les échecs de prograrrmes passis d 1am81 ioration de parcours ont &i'a dus, engrande partie; au manque de personnel spécial is~ et aux effets négatifs de grandsprogrammes de santé animale et de d6veloppement hydrau 1iqu'? qui ont '3té mis enoeuvre sans action parai 1~le visant à 1imiter 11augmentation des populationsanimales dans la zone soudano-sahBI ienne.

13. oans!e but de tirer profit de la brève p:riode de répit n:e de la s6cheresserécente" il sel"ait bon d 1 envisag0r la croation diun Jroupe d'action r60ionale pourl'identification et la pr6paration de projets intjor:s de d§veloppement de p3rcours.

14. Conception du projet transnational

a) Le projet transnational de Gestion du bétai 1 et des terrains de parcoursen vue de combattre la désertification ne devrait pas êtrG conçu comme un nouveauprojet pi lote ni comme une nouvel le orQanisatlon internationale de coordination desprogrammes de d3veloppenent nntionaux de rroduction animale. L'assistance audéveloprement devrait plutôt se poursuivre t travers les accords bi latGraux entre,d'une part, les donneurs et les banques de d~veloppement et, d'autre part, lesgouverne~ents con~ern6s) la SIRO estimant à près de 250 mi Ilions de dollars lesfonds nécessaires aux projets d'aménagement des parcours et de l 'uti 1isation desterres pour les 10 prochaines années;

b) Le projet transnational devrait être envisag§ en termes aussi concretsque ~ossible. comme un programmG d'actions coordonnées tendùnt ~ amél iorer lagestion du bétai 1 et des parcours grâce ~ une mei 1leure str~tification de la

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production animale ~ travers leszones Gcologiques plus humides.proposer pour la r5alisation desoit des projets en Instance de

iv -

r~Gions sahJI iennes ~aJs aussi avec l'appoint desLes gouvernements intéresses seraient conviés à

ce programme d'actions, soit des projets en cours,réalisation, soit des projets laissés en souffrance;

c) Le groupe de travai 1 propose que qU3tre types d'actions coordonntes soientpris en consid~ration :

i) Unité p~storale extensive sur terrains de parcours recevant moins de400 mm de pluviosité annuel le;

il) Unité a9ro-pastorale local isée en r~9lon recevant de 400 à 800 mm depluviosit6 annuel le avec imbrication des productions animales etagri co 1es;

ii i) Unité associèe à un périm8treirrigué où la production animale (ré5levageet embouche) serait développée comme une activitè complémentaire;

iv) Unité complémentaire en savane humide intégrant dans le schéma de strati­fication de la production animale, la production de fourrages dansIVassolement des cultures vivrières et de rente, ainsï" que la tractionanimale et l'embouche paysanne; .

d) Le groupe de travai 1 sugg~re que le ~rincipe de la mise en place d'une·'task force;! pluridiscipl inaire près du CILSS; soit adopté ou que des special istessoient appelés à renforcer l'unité pluridisciplinaire du CILSS. Cette unité auraiten particul iel" pour vocation de participer) l'élaboration et è la définition duprojet) puis d'en assurer la coordination ainsi que la collecte et le stockage desdonnées obtenues dans chaque unité, afin d'en assurer ensuite la diffusion dans lecadre du C1LSS .

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- 1.-

INTRODUCTION

" ,

Str~tific~tion du bétGil dans les rêg{ons aridesJ,

15. Cette é:t;ude de fe.ise,bili té sur le, gestion du tétail ot des terro.insde pGrcours pour combo..ttre lé: désertific2.tion cl.2.i'ls les régio.'ls SOuclC1lo-sahélien­nes, a ét6entreprise en ~~~ de constituer m'l QOS éléments à proposer pourla Qonfé'rence eles .Né.'..tio~1.s Uüies sur la désertific2,tio~'l, org2Xlisée ,3. 1['. sui te:de' 10.. résolution 333'7 (XXIX) 'ci.e l'Assemblée générale. '

16.'-' :Les étGt s concernés p':'.r cette étuele sont les sept Etat's' s2.héÜenssuiv2,nts : Mc:.li, I-1p..udtanie, Niger, Sé~1égc.l, SoueL"", Tch~d, Eo.ute-Volta.ok~ superficie couverte pnr ces Etats est d'environ 7 800 000 km2 pour Q'1.epopu­12.tion.de plus de 41 millions cl'habi tants. Le cheptel étn.i t évalué en 1965,~ l'époque ,cles c<:,.mp<:,..gne's cOi.1.jointcs contre la. peste; bovine, à 2'7 700 000, bovins,4q 800 000 ovins~caprins et 3 500000 camelins.

1'7.' Le projet SOLAR a pour obJet de proposer une stratification de lé.'.. pro-duction animcle éWOC spécie.lisé',tion de production (réélevage, finition,embouche), ç~ns des situations écologiques favorables afin do lutter contre10. 'désertificationo Il est à noter que 10 terme "désertifice,tiOl1." 'Supposeune régression de la végétation liée à une e.ugmente.tion de l'aridité du climatalors qu'2.U Sahel, le, processus observé est plutôt Ui~é "e~ésertification" dueè, un .ensemble, d'interventions humaines provoquant une récluction plus ou moinsirréversible du 'coùvert végétal ot pouvé:mt aboutir è,;'l'oxtension de p2..ysn.gesdésertiques nouvoe.uxo

, '

1. LES CONTRAINTES SOCIOLOGIQUES

18. Les projets de développement et leur re2.1isation sc sont souventheurtés È'- l'absence de prise e~l considération ci.es populations concernées quidemûuraie~t p~ssives devent Ifopér~tion engagée.

Dans ces, cOi.1clitions, il c:st souhc.i t~ble de privilégier les npprochossoci~les et humaines &~s cotte étuèe do f~iscbilité o..fin ùe soulignor cettec6ntr~inte majeure.

19. ,Il s'agit de fixer 108 potenti~litGs et los capncit6s ù'interventiondes' sciel1ces soci.:',los ëlé';,1S los moe~Gs cl'utiliso..tioi1 et ("~'org2.iüs<:'.tion de l'espacepQstor~l. L'objoctif foneG.mental découle Qe 12 nécessitéd'amélio~er10s con­ditions de vi>2 clos popule..tio:1s concernées, objectif qui doit sc donner los moyonsde sc ré~lisGtion compte tenu de la n0ture des systèmes socio-économiques ~e

ces sociétés. Pour ce f<'..ire, il s'2.git c1e':

~) Détectür et ~'1.~lysor les mécanismes dû fonctionnement de la productionp2.storalo, c'est-~-è.ire cé.'.r.::-.ctériser le systt:li1e socio-économique et souligner lesblocages soci['.ux et techniques qui entravont leur i!1sertion elo.ns m'le économie

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.- 2 -

moderne fondée sur une logique économique aux final it6s et objectifs fondamentalementdifférents, voire contradictoires. Le problème se pose donc en terme d'articulationde plusieurs modes de production;

b) Détecter les fail les du systGm~ afin de les utiliser dans le sens d'uneamélioration de la prodüction pastorale, laque! le s'Inscrit dans le cadre d'uneéquation à trois éléments (v0gétal-animal-sociétG). Cette approche écosystémiquepermet de cerner, voire agir, sur· les déséqui 1ibres engendrés par la variation d'unou de plusieurs de ces trois éléments;

c) Eviter d'opposer mécaniquement économie traditionnel le et économiemoderne un tel dual isme, voué ~ l'échec est source de confl its sociaux. Enrésumé, articulation, intégration, intervention de facteurs extérieurs ne peuvent seréaliser qu'avec l 'adhésion consëiente des populations rurales. L'efficacité del'Intervention de facteurs exogènes est déterminée par le besoin exprimé (ou non)des ruraux: si-ce besoin n'est pas ressenti; ni expl iqué, toute interventionextérieure sera vouée à l'échec.

20. Dans ces conditions~ l'objectif d'une ftude de faisabi 1ité est d~ fixer lespossibilités de réintroduire ou de maintenir, selon les cas, une équivalencestructurel le entre les sociétés rurales et l'Etat qui les gouverne. Dans le cascontraire, on oeuvre à l'accélération de la disparition de certaines catégoriesrurales, notamment les pasteurs.

21. Par ailleurs, tOut8 lutte contre la désertification et contre la désertisationpasse nécessairement par la résolution préalable du mode de gestion des ressourcesnaturel les et des conditions qui ~ermettent l'accès à ces ressources, en d'autrestermes, Il s'agit de fixer les modal ités de la matérialisation de l'unité pastoralesahélienne. A ce propos, quels sont les critères à util iser pour définir uneil un it6 pastorale i '? Il semble que: terrains de parcours, axes de transhumance,groupements politiques (chefferie) traditionnels, circonscriptions administratives,etc., seraient à utiliser pour d6finir ces unités. Par ail leurs, la matérlal isationde cel les-ci renvoie aux formes de propriétés tel les qu'el les existent actuellementdans les sociétés pastorales.

22. Dans l'ensemble, l'inscription territoriale des pasteurs se réal ise à traversune appropriation et un contrôle collectif des terrains de transhumance. Ceci posedonc- le problÔme de la "structure foncièrê:1 en zone pastorale. Trois cas majeurssont à envisager:

a) Inscription territoriale recouvrant un8 structure sociale 1ignagèreconcrétisant l'organisation pol itlque de la sociét;;~ chaque clan ou 1ignage enfonction de son statut pol jtique se voit attribuer un terrain de parcours;

b) L'accès aux ressources naturel les est légiféré par une institutionjuridique traditionnelle (exemple la ':Dina'i dans le Gourma ou dans la région deMopti) ;

c) L'accès aux ressources naturel les de la production (végétal, minéral, eau)se fait Indépendamment de toutes règles sociales codifiées (cas des Peulhs Bororo(Fulani) du Niger qui remontent en zone touarègue).

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23. Quel qu'en soit le cas, Il s"ag"it d'org;:mlser la transhumance afin, d'une part,d'éviter des heurts ethniques et, d'autre part~ d'améllorer·.Iaproductivltô desp§turages par une meilleure gestion de ceux-ci. Oans ces c6~dltions, il semblebien que s'impose la nécessité d'élaborer un code pastoral dans une optique deconservation des ressources naturel les et déterminé au niveau national selon lespol itiques pastorales des pays concernés. Ce code pastoral devrait être suffi­samment souple afin de s'adapter aux spécificités de chaque sociaté d'éleveurs, nepas être Imposé, mais élaboré après de larges échanges de vue avec les populationsconcernées et tenir compte de la diversitf des activit~s rurales. Par ailleurs, ildoit pr8exister à toute transformation à operer dans la production pastorale. Lamise en place d'unité modernisée d'élevage, de 5tratification, de spécial isationde la production animale, de l'implantation de nouvelles spéculations (culturesIrriguées) doit d'abord prendre en considération l'organisation (ou la réorgani­sation.éventuel le) de l'espace légiférée par un' code pastoral capable d'adapterles formes de pro~riétés traditionnelles aux imp3ratifs nouveaux de la production.

2L!-. Ces soc'iétés pastorales plusieurs fois centenaires, fonctionnent sur undynamisme quI leur est spécifique et qui entre en contradiction avec 1lévolutio~des systèmes.,économiques nationaux et internationaux. Quels sont les Impératifssocio-économiques que ces sociétés doivent· résoudre avant de s'insclrer dans unautre type: d'économie?

25. La production pastorale traditionnel I~ se fonde sur les final it~s suivantesassurant la survie du 9roupe et sa reproduction.sociale. Cel les-ci se réal isent àtravers la dimensIon du troupeau fami 1ial lequel doit assurer:

. a) La reproduction.biologique du troupeau associée à la reproductionhumaine la caprins dont approximativement 4 chèvres laitières pour assurer lasurvie d'un Individu ou bien 2 chamel les laitières de 3 ans ou 2 à 3 vaches parpersonne .. Ceci représente 60 caprins pour un troupeau fami t ial minimal ou20 caprins et la vaches, les la vaches repr8sentant un troupeau bovin de 25 têtes;

b) La reproduction famil iale : no~bre de têtes de bétai 1 nécessaires à laconstitution de la dot lors des mariages; dot permettant une autonomie deproductIon;

c) La reproduction sociale qui consiste à assurer

1) Les systèmes de dons et de prêts traditionnels (naissance, fêtesrel igieuses, mariage p prêts de femel les laitiàres aux plus démunis);

Il) La reproduction des rapports de dépendance et de cl ientèle;

iil) L'élargissement de ceux-ci afin d'étendre le statut et le prestige social;

Iv) AccroTtre le prestige personnel en stockant du bétai 1.

Il s'avère donc que l'accumulation du bétai 1 n'est pas tournée vers l'amèt io­ration d'une production spéculative mais constitue le moyen par lequel on peutélargir le réseau de clients et de dépendants: il siagit de Hcontrôler des hommes ll

,

afin de consol ider son statut social.

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.. 4 -

26. La production pastorale implique la manière par laquel le le bétail est utilisénotamment ~ travers la vente. Celle"ci est en premier 1ieu destinée à satisfaireles besoins al imentaires et sociaux par et pour ':

a) L'achat de céréal~s~ de thé et de sucre;

b) Le pa iement de .1 ' i~pôt;

c) L'achat de vêtements:

d) Fêtes;

e) Divers;

f) Achat de bétail.

Cette dernière position expl ique que la production d'un surplus commercia-_1 isable est extérieure à la logique du systdme de la production pastorale. Dâns cesystème, le bêtal 1 est avant tout un moyen de production et un bien de consommationfamilial d'autant plus que l 'approvisionnement endenr0es,a~iment~ires,et:autres

biens de consommation fait actuellement défaut. Par ai lieurs, l 'accumu.'lation dub8tai 1 représente~ selon la' logique des pasteurs, les meilleures capacités derGponse à l '~gard des al~as cl imatiques et des épidémies. Toutefois, cetteaccumu­lation ne se traduit pas par une concentration du troupeau fami 1ial mals par unedispersion afin d'êviter~ d'une part, unG surchage du pâturage non autorisée parles autres éleveurs (contrôle social sur une appropriation collective) et d'assurer,d'autre part, le bon ~tat sanitaire du troupeau.

27. Ce type de comportement de 1a soc i(it§ pastora 1e est part 1el 1ement mod 1fié aucontact des activitês rurales autres que l'élevage. C'est ainsi que l'on peut,distinguer:

a) Les pasteurs qui maintiennent des contacts périodiques et régul iers avecdes cultivateurs sédentaires et qui dépendent d'une nourriture céréal ière pour unegrande partie de leur subsistance. Leurs visites aux emplacements occupss par lessédentaires coîncident la plupolrt du temps aV€c la fin de la p8riode des récolteslorsque leurs troupeaux peuvent pâturer sur le chaume. Leur besoin en c~réales lesincite à vendre des produits d'Glevage tels que le lait et des animaux sur pied.Bien qu' 1Is soient volontiers accept0s comme visiteurs saisonniers, les populationsdéjà établ ies opposent parfois une certaine résistance à la s6dentarisation de cespasteurs;

b) Ces groupes de cultivateurs/éleveurs établ is au contact des transhumants.Certains da ces groupes sont composés de descendants de populôtions qui contri­buaient à la vie économique des ~nciens nomades guerriers, populations originairesdes régions plus pluvieuses du Sud. Après, ou même avant la fin de 1: hégémonie destribus nomades, ils se sont fix~s dans ces 1ieux avec des tâches de gardiennage dub~tai 1 et surtout de cultures céréal i8res pour les pasteurs~ qu'j Is ont finalementpris à leur compte. Parfois, il est fait appel aux services de mernbre's degroupements nomades pour convoyer le bét3i 1 vers les pâturaoes éloignés, de façonà laisser plus de bras 1ibres pour le travai 1 des champs dans 13 zone de fixationde base.

Ce groupe d0pend à la fois du bêtai 1 et des récoltes de cûréales pour sasubsistance ainsi que pour ses besoins monétaires.

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-' 5 ..

c} Cultivateurs-èleveurs sédentaires originaires des savanes qui maintiennentleurs troupeaux dans le voisinage des terrains cultivGs. Cette 1Imitation des

. déplacements rend possible l'Implantation de sfructurë-d'acti-on rurale Intenslfi·.ie·telle que alphabGtisation) scolarisation~ soins rilédicaux. etc. ToutBfols~ ce,système de fixation des populations n'est pas compatible avec le maintien des grandstroupeaux si l'on veut éviter la désertification totale de la zone avoisinante.

28. L'intervention des troupeaux de salari,;s et retraitGs pâturant, soit sur desterrains de parcours traditionnels appartenant aux éleveurs p soit à la périphériedes vi 1(ages d;agriculteurs. a,provoqué une surcharge des pâturages. Ces troupeauxrentrent en comp~tition1 dans l'exploitatIon des ressources naturel les, avec lestroupeaux appartenant aux pasteurs d'autant plus que ce cheptel' <Cf. l'analysedéveloppée ci.;.dessous) est, stocké et non uti 1is(~ dans les circuits commerciauxtraditionnels ou modernes.

29a. Compte tenu des besoins biologiques et de reproduction fami 1iale et socialedes pasteurs, la charge en bétai 1· du Sahel s'accroît ·nécessairement avec le croîtde. la population du Sahel. Cette pression du bétai 1 est encore aug~entéepar lestroupeaux appartenant à des non pasteurs (co~merçants, fonctionnaires). Pour lesuccès de la lutte contre la d8sertification s'appuyant sur un d/:stockage du bét;) 11,il est indispensable d'oeuvrer à la diversification des activités économiques despopulations sahél iennes qui, actuellement; sClnt essentiellement des bergers. L'amfl­nagement et la gestion amél ioree des parcours devraient faci 1iter cette diversifi­cation dans la mesure où les travaux seront effectués en priorité avec de lamain"'d'oeuvresans exa!lérer lQemploi des gros engins .

. b. Au moment de la sécheresse, des pôsteurs ont émigr§ avec des troupeaux en'rêgions plus humides. Certains sont revenus au Sahel mais d'autres sont demeurésen savanes humides. De tel les migrations pourraient contribuer au dëstockage duSahel, en particul ier si el les étaient canal isées vers les régions vides~ par suited'endémisme comme l'onchocercose, mais'actuel l~enT en cours d'assainissement.

Cette stratégie reste" affaire de gouvernements et supposerait, si el le étaitenvisagée. une protection des troupeaux bovins contre les trypanosomiases (8radl­cation des vecteurs, chimiothérapie, croisement des zébus avec destrypanotolérants ... ).

11• LES CONTRA 1rITES PHYS 1QUES DE PRODUCT 1ON

A. AU SAHEL

30. L'entretien des troupeaux au Sahel, la production de lait pour les beso1ns deséleveurs et la production d 1 animaux de boucherie permettant aux éleveurs d'entrerdans un circuIt commercial et de participer à la vie économique de la nation sontsous la dépendance primordiale du cl imat sah91 ien aride et caractérisé par desvariations impr~vrsibles saisonnières et interannuelles.

31.· Le Sahel peut 'être subdivisé en bandes subparal lêles ~ 1'Equateur par des1Imites superposées à dès isohyètes de pluviositû moyenne annuel le caractéristiques,la saison des pluies restant inférieure à 3 mois:

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a) Les isohyètes 100 et 200 ~m dél imitent le ~ecteur sahéto-saharien seml­désertique, bordant le Sahara, avec des variations de pluviosite. tros importantes(coefficient de variation de 32 %~ Agad~s) avec v~g6tation contract&e, localis~e

aux nappes sableuses d'~pandage;

b) Les isohyètes 200 et 400 mm d~1 imitent le secteur sahGI ien oa la vdge-tatlon peut coloniser tous les sites écologiques ind'ividual iSGS par leurs carac­téristiques édaphiques (sables dunaires, glacis 1imoneux). Cette v8gétationsteppique est xerophile, ~ v~g~taux 1igneux &pineux. El le est tr3s instable avecdénudation en plaques sur sable, coiMata08 et glaçage sur 1imonsi

c) Les isohyètes 400 et 600 m."1 délimitent le secteur sahslo-soudanien oa lavégétation est caractérisee par une steppe M~sophi le où los graMin6es annuel lesprésentent des 1imbes fol iaires larJes et non enroulés et les espèces 1igneusessont généra 1ement sans oâp i nes, et, à feu'l Iles 1arges et caduques.

32. A l 'inté~leur'~e ces grandes unités, le potentiel de productivité des terrainspeut être hétérogène' car' il varie avec le substrat Oéologique, le modelé topo­graphique, les ressources en eau (tant abreuvement que teneur en eau dûs sols) :ainsi qu'avec l' impact des actlvit~s humaines qui diffère selon la densité depeuplanent et les activitos dominantes des diverses ethnies.

D'autre part, l'inondation saisonnière des grands parcours de décrue(bourgoutières) qui est un facteur écologique bénéfique, obi Ige toutefois à IVéva­cuation de ces parcours à la montée des eaux, ce qui rend impérative unetranshumance vers des parcours d!~ccuei 1.

33. Le rythme de vie et les activlt8s humaines sont en harmonie avec les variationssaisonnières du Sahel mais aussi avec les ressources en eau afin de satisfaire lesbesoins des hommes et des troupeaux (mares permanentes, puits peu profonds et àfaible débit exploitant les nappes phréatiques, forages ~ gros débit exploitantJ es nappes profondes généra 1ement' fos5 i 1es) ; 1es ressources en eau sa isonn 1eres oupermanentes constituent le facteur 1imitant essentiel à la présence de l 'homme etde ses troupeaux.

a) En secteur sahélo-saharien, la biomasse herbacée maximale atteint 400 à500 kg/ha sur les lambeaux de couvert herbacé. ,Ce fourrage est ut! 1isé par desnomades élevant surtout caprins, ovins et chameaux, rayonnant d'environ 50 kmautour de leur point de base (puits permanent) et par des troupeaux bovins degrande transhumance (200 à 500 km d 7ampl itude) venant exploiter l 'herbe verte enpériode pluvieuse avec abr8uvement aux mares tempora!res;

b) En secteur sahél ien 1 la biomasse maximale herbac~e varie de 500 kg/ha surterrains squelettiques Q 2 000 kg/ha sur terrains sableux p6néplanés. Le fourrageest consomm3 par des troupeaux bovins; ovins et caprins appartenant à des éleveurstranshumants dans un terroir de 50 2 200 km diampl itude, en fonction èesressources saisonnières en eau (mares, puits, forages), en pâturages (sur sable ensaison sèche et pleine saison des pluies, sur 1imon enfin des pluies, sur terrainssquelettiques à végétation 1igneuse consommable en dé~ut et fin de saison sèche).La fréquentation de cures salées en saison des pluies justifie de nombreux trajetstraditionnels de transhumance ainsi que la fréquentation des bourgoutières (valléesInondables) à biomasse herbacée atteint 6 t/ha, en saison sèche. La cap~cité de

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- -, _.

,charge optimale devrait être basée sur une consommation maxi~ale correspondant autiers de la biomasse herbac';e maximale (6 ha en moyenne par unité bovinde 250 kg);

c) En secteur sahélo-soudanien, la biomasse herbacée maximale varie de800 kg/ha ~ 3 000 kg mais une pôrtie importante de cette biomasse est inappêtee.La pluvioslt5 autorise la culture de cér1ales (mi 1) 1/ et cette spéculation agricoleddu it sa i sonn ièrement 1a $U rface des pîrcou rs uti 1 isab 1es., rllême sil es rés idus der~coltes sont consommés par 18 b(\tai 1. Les fourra:;]es de Ge secteur sont surtoutconsommés par les troupeaux (ovins, caprins 7 bovins) des agriculteurs-éleveurs quipratiquent une transhumance do faible ampl itude (20 à 50 km) entre les terres decultures, les points d'eau permanents et les 'mares temporaires. S'y ajoutent, ensaison sèche, des troupeaux du secteur sahel ien pratiquant une transhumance versle Sud.

34. Sous les conditions cl imatiques rigoureuses du cl imat sahél ien~ les activitéshumaines restent marginales 7 mais la sp6culation jlevage peut être viable bienqu'el le ne s'y exerce pas sans aléas: années sèches; rapartitlon pluviométriquesaisonniàre irrégul ière. L'impact du facteur bïoutage provoque 7 diautre part, unemodification de la composition floristique des parcours: diminution des graminées

'au bénéfice de légumineuses ;j cycle court sur parcours exploitGs an saison despluies, dénudation et ~erte de production par colmatage et glaçage sur 1imons 7

pouvant al 1er jusquJ~ la destruction des esp~ces 1ioneuses. La fréquentationrlâpétèe de sites de campements entraîne également une disparition du couvert1igneux par s~rexploitation pour les besoins de bois de chauffage. Une

,survei 1lance continue (~onitorin9) des parcours est donc indispensable pourconnaître au jour le jour 1Jétat des ressources n3turel les et pour pouvoir inter­venir en vue de maintenir, un 6qui 1ibre ressources fourragères-cheptel.

35. La survei 1lance continue et les interventions pour lutter contre la dêsertifi­cation doivent en particul ier être intensifiées dans trois situations partlcu-1ièrement vulnérables:

a) En priorité, la zone cl imatique comprise entre le Sahel et le Soudan etdélimitée par les' isohyètes 400 et 800 mm où,p<Jr l'effet conj.uQué des culturesitinérantes et de l 'élevaoe transhumant~ le processus de cosertisation est le 'plus avancé;

b) Le contact désert-Sahel dél imité par les isohyètes 100 et 200 mm où unepériode de s~cheresse comme cel le de 1969-1973 provoque une véritable désertifi­cation avec évolution de la flore et probablement du climat dds que la pression ducheptel est notable corrme à 13 proximitû de points d'abreuvement obi igés (Boucledu Niger).:

'c) Les parcours des 6pandaoes 1Imono-sableux à grôminées non vulnérantes entreles isohyètes 200 et 400 mm, parcours d'autant plus nécessaires et plus fragiles que1iaugmentatlon de pression de cheptel sur les parcours sableux y accroît la prédo­minance de Cenchrus biflorus réduisant les possibi 1itGs de fréquentation de cesparcours entre la fructification et la diss~mination des graines.

1/ Au Sahel voltaïque, les tBrres cultivées occupent plus de 10 %sur 40 %duterr~rr dont 20 %o~ el les couvrent plus de 40 %du terrai·n.

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36. Cet équilibre nécessite un préalable qui ~st l'attribution du terroir aux uti-1isateurs éleveurs sous une forme juridique à définir, en tenant compte d'unenécessaire diversité des ressources en eau et an parcours. Plusieurs optlo'1stechniques de gestion des parcours peuvent être envisa93es, leur mise en appl icationpouvant se succéder dans le temps :

a) Par une sous-charge régionale r6al isae en prévoyant des réserves deterrains de parcours pour chaque unité pastorale (jusqu'à 30 ~ si possible) avecpâture saisonnière distribu8e 9éographiquement 0râce ~ des points d'abreuvementdiversifiés et avec rotation de l'exploitation tous les deux ans en annce normale,ce qui favorise 10 régénération des espèces herbacées consommées mais surtout des1 igneux consommés. Entre les unités pastorGles, des zones d'accueil devraient êtreprévues au niveau régional pour assurer le repl i d'unités pastorales touchées pardes déficits de pluviométrie localisas. Au niveau régional} la distribution depierres ~ lécher fabriquées en incorporant des terres de cure sal6e pourrait palierprogressivement aux migrations des gr3ndes tr3nshumances traditionnel les;

b) La capacité de charge régionale th80rique peut être atteinte à lacondition d'assurer des issues de secours sousfor~é de réserves fourragères grâceau passage de l 'élevage-cuei [lette à un êlevaJe semi-intenslf : arbres fourragersbrise-vent, production de fourrages grâce aux techniques culturales récupérant leseaux de ru isse 11ement, r8serves de fou rrages (feu i liards, fo in ... );

c) La capacité de charge régionale thdorique peut être atteinte et dôpass~e

grâce Ù 'l'adoption de techniques d'6levag9 semi-intensif mais également par l'indi­vidualisation de troupeaux de production (jeunes, croissance, vaches) ce qui supposedes unités pastorales de tai 1 le suffisante. Compte tenu des faibles potential itésdu Sahel, cette stratification diabord réal isable localement nécessite à moyen termele concours des zones écologiques voisines plus humides.

B. COr'iIPLEr'~EI'lJTARITE DES ZONES ECOLOGIQUES PLUS HU~·1IDES

310 Les zones écologiques complômentaires au Sahel s'étendent jusqu'aux massifsforestiers équatoriaux.

a) La zone soudanienne est comprise entre les isohyètes 600 mm et 1 300 à500 mm avec :

1) Le secteur soudano-sahélien entre les isohyàtes 600 et 800 mm où lavégétation varie selon les stations édaphiques de la steppe mésophi leà la savane boisée avec dominance de graminées annuel les hautes. Aprèsles récoltes de mi 1 et arachides, les transhumants sahél iens p~nètrent

dans ce secteur avec leurs bovins et y demeurent toute la saison sèche;

i i) Le secteur soudanien entre les isohy0tes 800 et 1 000 à 1 200 mm, avecune përiode active de vGgétation de 3 à 5 mois. Les savanes boisées sontà graminées vivaces hautes dominantes. Les cultures de sorgho et cotonpr$dominent sur un élevaJe sâdentaire transhumant hors des terres decultures pendant la pério~e humide. Quelques éleveurs transhumantsatteignent ce s&cteur en saison sèche;

iii) Le secteursoudano"guinêen entre les isohyètes 1 000 et 1 300 à 1 500 mmcorrespondant a une période active de v0g8tation allant de 5 à 7 mois.

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Les spéculations aGricoles avec cultures, de tubercules (igname, manioc),de mais, de sorgho et de coton pr6dominent sur un élevage de taurins quis'ampl ifie toutefois par investissement dés revenus mon1taires produitspar les'cultures de rente. Les parcours exploitables par le bétail sont

'des savnnes et des forêts claires où la fréquence des tsé-ts8 r~duit lespossibil itês de 1 léleva~e du z~bu (trypanosomiase) mais cette contraintedisparaît habituellement au··dessus de BOO 11) d'altitude.

1 1 est ë?l noter qu i 'lctue 11ement des pro']r3mmeS d î érad icat ion de vecteu rs sonten cours dlexécution ou de r~al iSôtion, p~r des équipes nationales, bi latôrales ouinternationales et il est recommanjà qu'une bonne coordination soit assurée entreles programmes des Etats 1 imitrophes.

b) Le secteur péri-forestier de la zone 3uln0enne est compris ~ntre lesisohyètes 1 300 et 1 600 mm avec une période active de la végétation allant de7 ë?l la mois. Les cultures de tubercules, de caf6 et de cacao se pratiquent surtoutsur défrichement par brûl is des forêts galeries et des forêts denses seches deplateaux. L7ëlevage de bovins, bien que rare, est possible sur les savanesherbeuses à arbustives des pentes.

38. Pour l'ensemble de ces régions de savanes humides, 1 !6levage reste habituel­lement un3 spéculation secondaire de type cuei 1 lette. Une part importante des1 500 à S 000 kg de la biomasse;nerbacée se transforr'1e en fumée au cours de lasaison sèche et les troupea~x pâturent alors les repousses après feux, ce quiréduit la charge pratique à 6 ou 7 ha par unité bovin de 250 kg; contre 1 ha ensaison des pluies, mais les résidus de r6coltes sont uti 1 isables en saison sèche ..

39. La demande en boeufs de culture attel6e et la constitution èe troupeaux parinvestissement des profits tirés des cultures de rente pourraient amorcer un typede stratification du bjtai 1 entre les éleveurs sahél iens et les agriculteurssoudano-guin.5ens, mais les ressources en 'fourrages en iiconor.lie traditionnelle sontinsuffisantes en secteurs soudano-sahél ien et soudanien, et les risques detrypanosomiases 1 imitent les possibi 1 ités d7 introduction de longue durée deszébus sahél iens en secteurs soudano-guin6en et p~ri-forestier.

~o. Pour réal iser une stratification de l'élevage entre les diverses zones éco­clImatiques avec le concours du mil ieu paysan, il est donc nscessaire

a} D'accroître le~ connaissances sur les cultures fourragères entre lesisohY8tes 600 et 1 000 3 1 200 mm;

b} D'accroître les connaissances pour amél iorer la lutte contre lestrypanosomiases bovines et leurs vecteùrs, entre les isohyètes 1 000 et 1 600 ~ro;

c) D10rienter l'intensification de l'élevage en zone agricole par l' inté­gration des cultures fourrageres dans I\assolement en choisissant des plantes amé­1 iorant la structure et la ferti 1 itè du sol} de sorte que l'élevage intensifié nesoit qu'un sous-produit de 1 ~amfl ioration des pratiques culturales.

~l. Dans la zone interm~dia're sah&lo-soudanienne comprise entre les isohyètes 400et 800 mm, une action prioritaire devr3it y être engagée, pour y amél iorer l'exploi­tation des ressources naturel les afin de stopper le processus de désertisation, enharmonisant les activit8s agricoles (Jlevaoe et cultures vivrières) :

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a) Amél iorer les techniques culturales j en adaptant des procédés de captagedes eaux de ruissellement (fossés d 1absorption totale ... );

b) Rég6nérer les parcours à bétai 1 par mise en rapos.en rotation pendant la. saison des pluies grSceau creuse~ent de mares artificiel las, de diversion et legrattage du sol des terrains d~nud0s p~r érosion en nappe. colmataJe et glaçage;

c) Régénérer le couvert 1igneux sur les mises en repos en bandes brise-ventsavec des espèces à usage mixto (bois de chauffage) feui 1les et fruits consommables),

. cette opérat ion pouvant s' insérer dans un progrrJmme g~n~r31 de i;ce i nture verté ...

42. Dans l'immédiat. la stratification peut être amorcSe :

a) Par l'approvisionnement en ,jeunes boeufs de culture attelée sans esp6rancede production secondaire d~animaux de boucherie de quai It&;

b) Par l 'établ issement de feed-Iot d'embouche courte uti 1isant en prioritéles sous-produits agro-industriels : graines de coton, tourteaux de coton etd'arachides~ mélasses, farines basses de riz~ bouts blancs de cannes, pai 1les deriz, de blé. coques diarachides ... ;

c) . Par la création d'unités de finition en secteurs soudano-guinCen et péri­forestier, avec pâture de prairies fourra0~res cultivées (Stylosanthes guyanensis)et chimioprévention contre la trypanosomiase. Cett~ action devrait entraîner ledéveloppement du réélevage en mi 1ieu'paysan en parai lèle à la vulgarisation dejachères fourragères à base de légumineuses dont les espèces uti 1isables doiventêtre diversifiées. Ceci suppose au préalable l'adoption d'une réglementation de latenure des· terres concernant en particul ier· les jachères.

III. LE CHEPTEL

43. Les animaux pâturant dans les zones sahéliennes, soudano-sahél iennes etsoudanlennes appartiennent à plusieurs espèces d'herbivores: les b~vins. les ovinset les caprins. habituellement désignés sous le vocable de petits ruminants et lesdromadaires. Les chevaux et les ânes sont beaucoup moins nombreux ct leurimportance écologique et économique est beaucoup plus réduite que cel le desprécédents, dans une perspective de stratification de la production 'animale. Ilen est d.'ai lieurs de même pour les petits rumini3nts.

4~. On peut reconnaître plus i eurs groupes ethn iques dans chacune des espèces.

Chez les bovins, les zébus sahél iens à courtes cornes (connus localement sousles noms de Maure, Touareg. Azawak, Arabe)' peuplent la zone s~1hél ienne; les zébuspeulh à longues cornes (connus localement sous les noms de Gororo, Gobra. Peulhsoudanais; DJel i, \"!hite Fu lani, Foui bé de l'Adamaoua) peuplent la zone soudanienne.les taurins C\l'Dama; Baoulo; ~Jest African Shorthorn), trypanotol.§rants. peuplentla zone guinéenne; les zones de transition sont des zones de population métisse.

. Chez les ovins s on peut reconnaître deux grands types ethniques: les moutonsdu Sahel, Peulh et Touareg, de grande tai 1le et les moutons de type Djal lonké, depetite tai 1le rencontr~s dans lesiones plus humides. Chez les caprins. onretrouve les deux mêmes types: chûvre du Sahel d8 grande tai 1le. ei" chèvre deGuin6e de petite taille. La chèvre de f'iaradi, ou de Sokoto, intermédiaire. serencontre en zone soudônienne.

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45. Les statistiques officiel,les des services de It&levage des différents Etatsmontrent.uneprogre~sionconstante et, relativement importante des effectifs des

• différents cliepte is. " Ramenés à l' UBT ,2/ ,1 es effect ifs ont crû pouri' ensemb 1e desdlffGr:ents Etats'de, 4;7 % par'an entre-1955 et 1970 et 3,75 ;t par an entre1965 et 1970.

Entre 1~65 et ,1970,., cette progression est,de 3;6 % pour les pays sahél iens(Haurltanie : 5,1 S; . Ma'i i: '2;9 :~; Haute-Volta: 2,2 %; Niger: 0,3 %î S6négal3,8 %; Tchad:5,4 %) et de 4,1 %pour les pays soudaniens et soudano-guin6ens(Côte d'Ivoire: 2,8 %; Nigérla: 4,4 %; R6publ Ique centrafricaine: 6 %).

46. En '1960/ avant les a'nnées' de sécheresse, les effectifs globaux pour l'ensembledès pays étalent de 50'330 000 bovlns i 77 791 000 petits ruminants, 4 270 000dromada'ires, soit 51 459 000 UBT.

La répartition du cheptelZone sâhéllenne. .ZonesoudanlenneZone 'gu i néenne'

, Après la séche~esse el leZone sahé J ienneZone soudanienneZone guinéenne

bovin38 %58 %

4 r1:'

est27 %68 %

5 %

était avant I~ sécheresse(6 i 9 bovin/km2)(4 i 5 bovin/km2)<0,3 bovin/km2)

(4,0 bovin/km2)(4,0 bov 1n/km2)<0,3 bov in/km2)

La modification observée dans la distribution résulte de pertes plus 51evéesdans la zone sahél ienne, où ta densité du cheptel passe de 6,9 à 4,0 bovins au km2,que dans la zone soudanienne où cette densité diminue seulement de 4,5 à4,0 bovins au km2.

La densité de 6,9 bovins/km2 qui était observée en zone sahel ienne avant lasécheresse correspond à une charge globale de 14 ha géographique par animal. Cettecharge constitue un maximum qui ne devrait en aucun cas être dépassé si lesconditions d'exploitation de la zone n'étaient pas modifiées.

47 •. Les paramètres zootechniques qui régissent I~ vie des troupeaux sont, d'unemanière générale, médiocres. Ils sont le reflet de bas niveaux génétiques, de

'conditions d'al imentation souvent précaires i et de modes particul iers de gestiondes/élevages. .

':21 UBT -' Unité Bétail Tropical. C'est une unité de compte permettantd'évaTuer la charge régionale en cheptel, et ses besoins al imentaires sont ceuxd'un bovin de 250 kg de poids vif à l'entretien.

Pour l'estimation de la charge rGgionale i les chiffres de recensement sontpondérés de la façon suivante .

bovin recensé,

,.dromadaire recensé

ovin ou 1 caprin recensé

===

0,8 UBT

0,8 UBT

0,1 UBT

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En ce qui -CO~lC;)rne los bovins~ le premier vêlage a 1ieu vers 4 ans chez leszébus et 3 ans ch(~z _1;;::; tau r i ns; 1es 1nterva Iles entre vê 1ages sont de 18 à 24 mo i schez les zébus, de 14 à 16 mais chez les taurins; la mortal ité dans les premièresclasses d'âge est-i~portanTe~ el le avoisine très souvent 50 %entre la naissanceet J'âge adu i te.

Chez les petits ruminants, la première mise-bas se produit 3 environ18-20 mois, la p:~')1 i ficité E,st _voisine de 100 %~ la mortal ité au cours de lapremière ann6e E.S~ sévère, de l'ordre de 25 è 35 %.

40. La préférences bien expl icable d'ai 1leurs des 61eveurs pour les animauxfemelles. les indu:'~ à 11891 ige:- quelque peu les jeunes mâles dont la mortal ité avantl'âge d'un an appa:-aTt bien suoérleure et dont la productivit~ ult~rieure dessUi~vi'lunts est inféi'l<:'urG à celle des femelles.

La re 1ance d'3 l' i dôe de "Centres de sauvetage des veaux"" coup 10e avec ce Ilede ranches de réélev29~ et de stGtlons de traction animale, pourrait contribuer àcréer un march§ attr~yant rc~r ce genre de jeunes animaux et au déstockage d'animauxirnp roduct! f s.

49· Le taux d'exoloitaticn des troupeaux bovins est assez uniformede 10 à 13 % dss ·:ë."ife.:-:-ifs quelle (j'le soi-i- fa :z:one considérée.

elle varie

Les fernel les do ïGf~;mev fe~el les âgées ou femel les stéri les, représententenviron 45 à 48 %des al1!m~tJx co:n,ler~ial isés.

Liâge de c~~~~r~ial isation C35 mjjes est assez variable d'un pays à 1iautrèou d'une pSJ k'1 2 l 'G'J-rré1.

Une faiblG pr~~ort;0n de mâles dans les troupeaux, 22 à 25 ~ au Niger, est unsigne de commcrci?-I:satlon préc-xe, une proportion plus importante, 35 à 38 % au~-lal i, est un signA de r:C'r.lnel~cial isation plus tardive.

~o. Le taux d~cr0is5~nc8 du ~n0ptel bovin osci lierait selon les estimations desserv1ces cc~;~tC1t~ ~e~ ~iats concernés auiour de 1 à 2 %par an. Le potentiel decroissance des ~-;')lIYj~l:_( \Sst f:Jw::tion des parnmè-i-res zootechniques (précocité,fécondité si- iC)ïi9'~\';·;·é de::; fen:G! 18S; mortal i~-é dans les différentes classes d1âgesLLes taux de cr()iss?~("e rée~ : "'men';- obsorvÉ-s SOlÎt déterminés par les modal ités degestion des (-.:.rrorjuçtrir.os (taJx de réforme. taux de renouvellement). Toute actionvis::Jnt à l 'am6! iorJ-;-io:') c>::; :.:ondition:. d1entre~-ien (santt'J, al imentation, am01 io­ration ~énéd'i'~lJe) S8 i- t-adul-j- p::3r une am§1 ioration des paramètres zootechniques,donc par une aL:~r:,3i'-;-:.lri()n du potentiel de cr-oissance qui peut atteindre desvale1j;-s très é:E;VGGS sL:p0r;e,!î8S à la ou 12 ~1,. Seule une adaptation de la gestiondes troup03uX ~e:-r:1e-;-ir'ê\ de mBin-i"é:nir les -j"aux de croissance à une valeur compatibleaw~s l' c'l1é 1i oraT; 0 Î c;::>':; I-GSSCU rces al i menta ires.

~l. Le d~V0:0~p~~0~t Jn :a c~llture attelée dans les zones soudano-guinéennes etgu i néennes ;:>r0'/0r.i'l3 ;mr.. (JCir::3 n OC aCçrllG d~ beeufs de tra it (Sud ~-1a 1i, t-.Jord Côtedtlvoire, C8:.;a;r~,~ce C:'U SS'l{ln:;I). Ces zones, incluses dans 11aire de dispersiondes glossir.E3, sor,-;- G.;:,; zcn~s d l enàémicit§ des trypanosomoses. Seul du bétail-~rypano-;-c1ér-an-j- 8:'"; anJe 6 t(-a"a: Il Gr d3ns un -;e 1 env i ronnement. Sil es fa i b1esdisponib! 1j-has é:i;;,U0i-,(js en c.;limaux trypanoi-olérants étaient un frein au

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I~ -I~

développement de la culture 3ttelée dans ces ~ays,·i 1 devrait être possible, dans lecadre d'une stratification régionale de la production animale, sous réserve que leurtrypanotolérance soit effective, de produire~ en zone sahélienne ou nord­s6udanienne, desanimauxm6~is) issus d~ croisement de taureaux ~J'Dama et defeme Iles zébus.' . .

1V. LES CI RCU 1T5 Cœ·1MERC 1AUX

Fonctionnement du marché de secteur privé et préférencesdu consommateur

52. En secteur priva, le marché 'de 13 viande et du bGtai 1 sur pied est un systèmeparticul ièrement complexe qui rassemble le b5tai 1 de plusieurs mi Ilions d'unités deproduction dispersées sur des millions de ki lomètres carr5s.

53. La chaine du marché débute par un grand nombre d'acheteurs oeuvrant à petiteéchelle qui fréquentent une quantité de marchés primaires. Ils peuvent acheterdirectement à l'éleveur ou à un intermédiaire local ou coutumier. Les animaux sontemmenés à pied vers des marchés i nterméd iaires plus irllportants où ils sont revendusà un plus petit nombre de marchands de bestiaux opérant ~ grande échel le et qui sontsouvent associés en puissantes associations commerciales.

54. Les marchands appartiennent gén6ralement ~ des groupes ethniques qui se sontspécialisés dans ce commerce. Ils emploient des bergers pour convoyer le bétail àpied jusquiaux marchos terminaux ou bien Ils peuvent traiter avec des camionneursou uti 1 iser des wagons de marchandises lorsque ces moyens existent. Le bétail estréceptionné par des intermediaires dans les centres, de consommation, ces inter­médiaires prennent en charge la vente des animaux' aux bouchers et reversent le prixaux marchands dansle~ marchés de col lecte. La vente des animaux aux boucherss'effectue généralement avec des faci 1 ités· de,cr6dit à court terme.

55. Les interventions gouvernementales pour aider la commercial isation du bétai 1

ont. portè sur l'aménagement de routes à bétoi I J la construction de routes, l'amé­naoement de'marchés de gros et de d\;tai 1 'pour la collecte uu bétai 1 et son arrivéeaul ieu de consommation, mais ces marchés ne sont pas toujours adaptés auxconditions locales. Liéquipement des maçchés de collecte et de distribution ainsique l 'installation des abattoirs laissent souvent beaucoup à dêsirer. Beaucoupd'amél iorations pourraient être apportées par des: investissements plus modestes telsque couloirs de contention; marchés enclos avec installations pour le tri du b~tai 1,ponts-bascules; 'points d'abreuvement et tGrrains de pâture près des centres .d'exportation et le long des pistes à bétai 1. Plusieurs abattoirs modernes ont étéconstruits à un coût consid§rable dans des endroits où parfois ils n 70nt pu êtreuti 1 is~s très longtemps et quand ils le sont~ c'est souvent très en-dessous de leurcapacité.

~:6. Les opinions divergent sur la possibi 1 ité dlanir sur le système de marchérel iant les producteurs-'éleveurs et les cons01llmateurs. Quoique souvent condamnéparce qu'inefficace (en eH icacit~ de rencement) et gaspi lieur (en terme deréduction du circuit commercial), le système de marché privè fonctionne effica­cement en collectant, triant et acheMinant chaque ann6e jusqu'aux r.13rchclS terminauxun effectrf de bovins; de moutons' et de chèvres très appr~ciable. A titre indicatifla seule commercial isation inter~tats peut être estimée pour les sept Etatsconcernés à 2 mi Ilions de bovins et 6 mi Ilions de moutons Gt chèvres.

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Il modifie les 1ieux ~;approvisionnement en fonction des sais6n~ et s'adapteaux changement~ de prix et des conditions de la demande. Il fonctlonhè 5 tr~vers

les frontières Internationales, venant à bout des problèmes de charge monétaire etde la série déroutante de frais et taxes officiels ou non. II s'autofinance presqueentièrement et il est un employeur important de main-d~oeuvre ~xcédentaire.

57. Etant donné les difficultés de collecte de taxes de capitation~ c'est surtoutsur le cycle de corrmercialisation de la viande que se concentre la taxation del '~levage dans les pays soudano-sahél iens.

Depuis 1lachat de l'animal au pasteur du Sahel jusqu'à la vente de la viandesur les marchés locaux ou dans les boucheries côtières, le bétai 1 et IJ viande sontfrappés par un véritable feu roulant de taxes et impositions. On a pu dénombrer'jusqu'à quinze taxes, impôts~ droits et redevances différentes: permis de courtier,taxe de marchGs de bétail~ taxe municipale, honoraires pour l'inspection sanitaire,redevance pour certificat d'origine~ permis d1exportation, permis d'importation etmême~ dans certains cas, permis de passage~ taxe· de marché dJabattoir, taxe

. d'abattage honoraire pour l'inspection des viandes, 1icence pour vente des viandeset taxes départementales.

Les impositions ont constitué dans le p3ssé un obstacle insurmontable, nonseulement à l'exportation des viandes mals 8galement un facteur négatif portant surles prix payés au· producteur soudano-sahél ien et par conséquent sur Je déstockagedes terrains de parcours.

La prol ifération et la multipl ication des taxes, jointes à la disparit~ despol itiques fiscales entre~ d'une pôrt, les pays consommateurs et, d 1autre part, lespays excédentaires, a donné naissance à un systèm8 de commercial isation discordant~

laissant ouverts de nombreux Gchappatoires~ qui a entravé le développement dusecteur 81evagc dans sa total ité.De plus, étant donné que les taxes bétai 1/viande pourvoient environ la %des recettes des pays de 1iintérieur~ que lesdébours pour le développement du secteur dans ces Etats s'élèvent à peine de 1,5 ~

2,5 %et que ces dépenses sont surtout d'ordre administratif, il faut conclure queles gouvernements de ces pays taxent 11élevage pour la question recettes seulement,sans lui fournir les services en rapport ave~ le volume de sa contribution aurevenu national.

. .

53. Le prix de la viande est variable d'un pays~· l 'autre~ mais de nombreusesétudes montrent que seulement 57 %du prix de vente revient au producteur-éleveur~

contre 13 %au marchand (8 %étant uti 1isés pour payer les intérêts du capital).L'intervention du boucher retient 18 %du prix de vente et les taxes et fraisdivers représentent 12% du prix ..

59. Il doit être noté que le prix de I~ viande au détai 1 est généraleMent taxépar d8cret officiel dans la plupart des marchés urbains. Quand ces prix fixés sontmaintenus en-dessous du vrai prix du marché) il faut s'attendreâ ce qu' i Is aientun effet négatif sur les prix pratiqués dans la zone de production, en particul ierpour les animaux de la mei 1leure quaI ité.

Le prix de la viande au niveau des grands centres de consommation comme ~.

Abidjan et Lagos, est habituellement taxé ou nivelé quel le que soit sa quai ité, parla concurrence des cours mondiaux (quartiers avant provenant de pays industrjôl isés).

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lien résulte une certaine stûbi 1 it8 des prix en bout ce chaîne de co~mercial isation,ce qui limIte d'autant les chances 'd'am'31 iorer la lutte contre .Ies variationssaisonnières de laquai Ité des animaux au niveau des éleveurs. Ceci est d'autantplus d'actualltô qu'aprl:s la s,jc,heresse, "3S cours <-Je li) viûnde en Afrique se sontrapproch6s des cours mondiaux.

60. Cependant, il n1y a pas dî~ccord complet pour s~volr si le m3rch( est assezsouple pour s'adapter aux conditions de chanJement qui r9sultent d'une stratifi­cation de la production animale. D'ai lieurs, 5 ~ 15 % d'accroissement de l'appro­visionnement en viande pourraient 5tre r~al is~s en raccourcissant le circuitcommerc ial .

. 61. A cause de ces consid~rations_ le secteur priv~ du ~3rchj de la viande a ~t~

considérb par certains comme un monopole totalement inadapt8~ inefficace et lent ~

se moderniser. Certains oouvernements ont, tent~ de remplacer les mai 1 Ions du march0existant par d!autres enti8rement nouveaux. Dans beaucoup de cas, la modernisation~ pris la forme des mesur3S suiv3ntes :

a) Introduction de la vente aux enchères d3ns beaucoup de march6s de collecteet de distribution;

b) Action directe ou r&glementation pour supprimer quelques-uns des inter­mJdiaires intervenant dans la chaîne de commercial isationj

c) j,lonopol isation de l'achat et de l'export3tion du b6tai 1 par de grandsorganismes gouvernementaux ou para-publ ics, accompa0nSe parfois de l'interdictiontotale d'exporter des animaux sur pied;

d) Construction d'abattoirs J'exportation sophistiquès 9t mécanIsés, restantpropriété de ,l'Etat;

e) Etabl issoment d;un r0seau de vente en ~ros et de distribution dans les.centres de consommation~ en relation étroite avec les abattoirs d'exportation;

f) Etabl issement et consol idation di prix fix1s ~ chaque étape de la chaînede commercial isation suivant les cat6gories, apr~s inspection par des agents dugouvernement.

62. Les efforts tent&s pour remplacer les différentes phases' du marché privE;; nlontpas étû 93njralement de francs succès pour une diversitd de raisons qui peuventêtre ênumer-des :

a) Il apparaît qu'i 1 y a eu une nette surestimation des possibi 1 itésd'approvisionnement en animaux de quai it10 acceptablo pour les abattoirs d'expor­tation et une surestimation des ~conomies qui pourraient être. faites en ellmlnantdes intarmGdlaires (et des profits SUppOS8S exèessifs) et des 8conomies quipouvaient être rzal is6es grâce ~I 1 iexpGdltion de viande congelée au 1 ieu dianimauxvivants;

b) Il semble aussi qu'j 1 y ait eu une lacune générale dans 1 fappréciatlon debeaucoup de services assumés par le marché traditionnel et qui sont dlffici les èreproduire dans les organismes publics. Il est i, noter que les marchands Indé­pendants et les bouchers du sect8ur privé cherchent ~ se sp~cial iser dans uneétroite gamme d'activités.

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;\ travers le processus comrn~rcial achat·venl',); les animaux sont pr<:ltiquementclassGs en catégories ou quai ites destinées soit à la consommation locale, soit ~

1lexportation Ù orande distanc8 et une valeur (prix) est 8tabl ie pour chaqueani~al; ce qui refljte sa vsritable valeur com~GrciaI8.

Le march0 traditionnel a~it en vue dl~dapt8r les sources diapprovisionnementaux possibi litdS) compte tenu des variations s3isonniores, et chl)isit I~s axes decommercial isationetles débouchGs afin de r6poncJrG aux variations des coûts etdes prix pratiqués.

c) Ceux qui ont proposé Je remplacer les d~placements d'animaux vivants parde la viande congel6e et les donneurs qui ont financ(· les instal /ations dfabattoirs,ont rarement analys~ correctement les structures de la demande d~ viande. Quoique1a consornmat ion de viande d5pande des rev~mus de 1a fam i Ile; 1api upart des consom­mateurs de viande ont de faibles revenus personnels et les cOl1ce~tions occidentalesde quai it0s d3 la vianJe jU0:·es par la couleur, la tendret.:i,. le (i1arbrè; ont pe"u designification. La viande est rareMent} sinon jomais; rôtie ou Jri liée mais plutôtboui Il ie pour fournir une sauce servant à qarnir le plat local de fjculents.

La méthode traditionnel le de dGcoupe de la viande du boucher et de ses,assistants est de dssosser la carcaSSG J puis de vendre la viande en tas de petitsmorceaux rassemblant des quantitbs variables de viande rouge, de petits os etd'abats comestibles. Les parties consomm0blGs de viande non rouge deviennent ainsiun cinquième quartier valoris5 et vendu 3 un prix au kg à peine moins élev0 quecelui de la viande rouge.

63. Il n'y a une demande da viande de pre;'ni:Jre quaI it6 que dans les grands marchesurbains où les personnes à haut revenu sont prêtes ~ payer des prix élevés pour dela viande de premi&re quai it§ et pour les pr~parations sp~ciales effectujes dansles boucheries. Ce type de demande a et0 satisfait par certains animaux surparcours, par des ani~aux nourris à 1lau0e avec una bonne finition, par les raresranches commerciaux et feed'Iot et par de la viande diexportation. D'autrespersonnes achètent des morceaux choisis comme le filet ou le faux-filet. La partde la demande totale de boeuf de première quai ité des restaurants et des super­marchés est très petite, probablement moins de 5 %. En conséquence, il faudraitmettre l'accent, dans les activitûs de ré51eva0e et de finition, sur une forteproduction d'animaux bien en chair plutôt que d'animaux engraissés. Lesdifférences de prix au profit des anin1aux enJraiss~s devraient être plutôt faibleset parfois même devraient être négatives ~/.

é[l. En rGsumê, les compagnies para-·publ iqu'JS orientées vers l'exportation nlontpas été capables de concurrencer) ni le circuit cO:"'1mercial priv8, ni les prix qu 7 i 1pratique pour les animaux sur pied et céci pour plusieurs raisons:

a) Les abattoirs d'exportation) selon leur local isation doivent. soit sedébarrasser du cinqui~me quartier d un bas prix de sous-produit, en vendant sur

3/ Les animaux nourris à l'auge ou en feed-Iot ne peuvent pas être d6plac~s

à pied, même sur de faiblüs distances, sinon ils subissent des pertes de poidssévères et peuvent neme mourir.

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place les abats en com~0tlt~0~ avec la viande provenant des animaux de r~forme,soit expédier les abats congel6s ou r~fri9érés ô un coût 8Iev§;

,b) Les grandes compaoniesne sont pas aussi souples que le marché privé quipeut offrir des services de vente jusque sur les petits march0s secondaires, nicapables de fournir dG la viande fralche au niveau des marchés ruraux, sauf ~ descoûts unitaires très êlev~is. EIIf1s ont aussi des difflcult~s pour détenir la:grande diversité d'animaux nicessaires ~ la vente et aux variations naturel lessaisonnières d'approvisionnement;

c) El les ont les plus hauts coûts par unit~'pour le capital et les int~rêtsg

l'aménagement des circuits d1abattage, l '~mma3aslnage sous froid 1 le transport par\'lagons ou camions r6frig6rés (ou fret a'~ri:~::n) par opposition au transport parcamions ordinai.ras ou. wagons de marchandises. Les coûts sont 63alement élev~s pourle stockage sous froid ainsi que pour 1 7~quipement du circuit dë distribution dansles centres co~nerciaux; .

d) La pr~férence du consommateur de masse~ è bas revenu, va vers la viandefralche et vers les abats qui résistent le mieux sans r~frig6ratlon. Ainsi laviande congel~~ ouréfrigêrée sera vendue 6 un prix désavantageuxg sauf dans lesmarchés spécialisés pour la viande de quai it6.

65. Etant donné l 'escaJade rapide des coûts de l'énergie,'de 1 ?investissement pourles équl~ements et des intérêts~ le coû+ le plus avanta~eux en Afrique de l'Ouestreste celui dù d6placement des animaux sur pied au 1 ieu de 'l'exptdition de'carcasses et ceci probablement pour une durCe i nd§termi née. Pour cette raison etparce que le but principal de SOLAR est la conservation des ressources, de même queles abattoirs existants ne sont pai empl6yés ~ pleine capaclt6g le projet .transnational ne devrait pas porter sur la construction d'abattoirs régionaux pourl 'expor~ation. .

66. La plupart·des auteurs cansei 1 lent aux gouvernements de se 1 imiter à'desactivités commerciales qui abaissent les coOts du marché, ainsi qu'aux réglemen­tations nécess3ires et aux services d'inspection. Ces activités devraient êtrecoordonnées à travers les organisations afr'icaines nationales et internationales.

67· Dans cette optique, les types suivants, d'activités sont recorrmandés

a) 1 ntervention publ ique pour l'achat de b'Jtai 1 jeune destiné aux unités definition et <:lUX pr0:-Jrammes de traction aniMale, parto~Jt où cela s'avère nécessaire;

b) DG 1i mi tat ion, aménagement et entret i8n des routes ô bêta i 1 et po i nts derassemblement de bétai 1 lorsque les pistas 5 b8tail rèsolvent les problèmes d'amé­nagement des terres et de 1 lenvironnement~

c) Amûl ioration des installations pour le transport et les manipulations;

d) Collecte et diffusion des informations courantes sUr le marché, en partl­cul ier les besoins d'approvisionnement et les cours pratiqués pour" les principauxcentres comMerciaux;

e) Contribution pour une harmonisation des pol itiques fiscales et desformai it8s douanières entre les pays~

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f) V31orisation des produits de la production animal8 ~ toutes les ph~ses

du circuit de commercialisation afin d'amGliorer les prix payés à 1'C:leveur

i) Am&1 ioratlon de la canmerclal isation vors l'exportation des peaux.debovins mais aussi de moutons et de ch~vres;

li) Recherche de "augmentation du prix des animaux au 1 ieu de production parl'adaptation de nouvel les technologies afin à;~m01 iorer la présentationdes produits commercial iS0s (empaqueta~e plastique de morceaux de viandede quai ité. avec stérll isatlon suivie de congélation en vue de l'expor­tation de i1v lande sans virus':; mise en boites de bas morceaux à desti-­nation du marché local. et rentabi 1isse par la production de grossesboites à l'usage des col /ectlvitfs).

68. En particul ier pour favoriser le dfstockage du Sahel p3r la ccrnmercialisationdu b&tail jeune, il faudrôit intervenir sur leur prix d'achat.

Les prix payés au kg de poids vif des jeunes animaux sont très bas étant donnéque la pr8férence va à des animaux plus âgés dont la carcasse est plus lourde et quisont plus susceptibles d'arriver en mei 1 leur ~tat aux 1 ieux de. conso~mation 5loignés.Ceci s'explique par le fait que ln valeur marchande du botal 1 s'accroit beaucoupplus rapidement que le poids. Les éleveurs seront donc encl ins ù maintenir les

.jeunes ani~aux dans leurs troupeaux jusqu'à se qu' i Is aient atteint le maximum devaleur marchande qU'ils peuvent en obtenir. Pour compenser les producteurs directspour les pertes occasionnées par la vente prématurde de jeunes 3nimaux, il faudraitau moins doubler leur prix d'achat.

69· D'autre part, le transport des animaux de commercial isatlon en provenance duSahel s'effectue traditionnellement sur pied le lono de pistes; bétai 1 tradi­tionnel les allant de points d'abreuvement en points d'abreuvement par ftapes de30 km, d'abord en mi 1ieu pastoral sahél ien puis entre les terrains de culturessoudaniennes. Ceci suppose des animaux adultes résistant aux marches prolongées.

Des amGnagements de pistes :1 b8ta i 1 sont d8j à effectués avec ba 1isage entreles cultures~ points d'abreuvement et possibi 1 ités de pâture ou de rdserves enfourrages. De plus en plus, les animaux finis sont transportés par camions.

Le commercial isation de jeunes animaux) voire de sevrons. exigera le transportpar camions jusqu'aux 1 ieux de ré01evage soudano-'quinu~n. mais ceci ne devra pasréduire les prix offerts aux éleveurs. .

V. LE PROJ ET TRAi,IS;'IAT 10NAL

A. TYPES DE STP-ATIFICATlor..1 ET CONTRAUTES

70. La stratification de la production anl~ale porte habituel lemont sur une~écharge du Sahel en bétai l, le Sahel ~tant consid~ré cemme une r00ion de;l na isseurs;'.; les jeunes animaux étant ensuite ,)chemin0s vers le Sud, p0ur leré8levage, ln finition, l'embouche et l'abattage; un circuit parai 101e est to~jours

envisagf: pour l'approvisionneMent des agriculteurs en boeufs de tractIon et lafourniture d'animaux aux petites unit6s d'embouche paysanne.

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il. Les étapes de la stratification conventionnel le de la production animale sontla production des veaux, le réélevage des jeunes} la finition des adultes.

A chacun de ces stades; un ensemble d!actions peuvent être entrsprises pouroptima 1iser la production.

a) La production des jeunes: ;3 ce stade, les objectifs à atteindre doiventêtre une augmentation du nombr-eëfEi' naissances et une diminution de la mortal ité quisévit entre la naissance et le sevrage.

i) L'augmentation du nombre dG naissances peut r5sulter dtune augmentation-du nombre de femel les et d'une am01 ioration des paramètres de féconditéde cel les-ci : â~e au premier vêlage. ferti 1ité, longêvitû;

L'augmentation du nombre de femel les peut être absolue: el le estfonction de 1iaùgmentation des ressources fourragères. El le peut êtrerelative: el le résulte d~une modification de la structure des troupeauxvers une féMinisation par un djstockage plus pousst des mâles;

L'amêl ioration des paramètres de fécondité sera la conséquence d'uneamél ioration des conditions d'hygiène et d'al imentation et d'une amél io­ration du potentiel gén~tique;

ii) La mortal it2 entre la naissance et le sevrage est généralement trèsdlevêe. de l'ordre de 30 ~ 40 %. Une des causes favorisantes essentiel lesde la mortal It5 des jeunes, en zone sahél ienne est l'état de sous­nutriticn chronique dû à la concurrence entre l 'ho~me et le veau pour lelait de la vache qui favorise; en outre; l 'installation d'infections~icroblennes et d'infestation parasitaire. L'am61 ioration de l'al imen­tation d~ jeune (part de lait plus grande, suppléments énergétiques,azot~s et minéraux) sera un des fDcteurs déterminJnts d1une baisse dela mort?ll it8;

Une bonne à 1i mentat i on dans 1es prer.1 iers mo is de. 1a vie est éoa 1ementessentiel ie pour mettre les animaux dans la meilleure condition pouravoir une croissonce optimu~ apr8s le sevrage;

b) Le r6é:evage des jeunes est la p~riode de croissance qui suit le sevragejusquiau momeni- où 1ianimal attefnJr le formé.it désirable.

Dans les conditions de l'élevage tradiTionnel. cette croissance se fait enldents de scie:! pius ou moins accentu~es .. provoquant un allonge!:lent possible dutemps de croissance.

Le réélevage devra chercher f1 mettre les animaux dans les conditions optimumspour que leur poids; ou leur fo~nat; soit atteint dans les mei 1leures conditionséconomiques compte tenu de leur patrimoine gênjtique.

Le réélevaoe des jeunes permet diobtenir soit des animaux prêts pour11abattage; soit des <:lnimaux ;'maigres' devant subir une finition herbagère ou uneembouche intensive de courte dUI-ée.

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c) La finitiùn des ëdùl~~ ~ pour blJt de donner_aux animaux, liétêlt diengrùis­sement conférant b 1a carcasse. 1a qua 1ité recherchee par 1es COnSOf'lffiateurs. Ellepeut se pratiquer dans des entreprises de type industriel (feed-Iot) ou f~ml 1lai(embouche paysanne). tlle peut util iser au maximuM les sous-produits aqro-­industriels ou être pratiquée au pâturage, les animaux y rec~vant un supplémentd'al iments concentrés.

L'èmbouche de finition doit être généralement de courte dur80, de façon à ceque les indices ue consommation observGs ne deviennent pas incompatibles avec unebonne économie de 11op8rôtion.

72. Cette stratification conventionnel la se heurte aux difficult~s rencontroes dansla zone interm6di~lre comprise entre 400 et SaD mm de pluie o~ 1ioccuDatlon desterres p"our-Pô')riculture et 11 81evage est forte "et peut conduire ? I~ d:~sertisationet Oll les ressources er. fourr'ages demeurent rédu ites tant que des progrès ne serontpas obtenus dans la production et la vulgarisation de cultures fourra0~res

adapt&esi à l'exception des r~glons propices à une culture dominante de 1iarachidedont 1es fanes sont partout uti 1isées en e,."bouche p-aYsanne. -

Ces contraintes pourraient atre lev~es par:

L' inventaire des potential ités agricoles des ragions avec cartooraphie desressou rces natlJ re Iles et de 1eur v-::lCat ion sp-:'c if i que en vue d' amé 1iorer 1iut i 1i­satlon des ressources mdis une trop Jrande spécial isation dans les activit6sagricoles ne dol-t- ras être recher"ch6o afin de maintenir un 2.qui 1ibre dans lesressources des ruraux.

73. L'extension- des ar:18I1aC-jcments agricoies pour 19 irrigation a pour effetrécurrent de réduire les ressources en parcours des pasteurs. Er le devrait êtreconçue avec Intégration dos productions végGtale et animale afin d'assurer ainsiune str~tific~tion horizontale de la production animale en zone sahêl ienne.

7/~-. La complémentarité au Sahel des zones 0cologiques voisines plus humides nesera vraiment effective que lorsque dos recherches ou des expérimentationsd' accompagnement seront entrepr ises af inde comb 1er 1es I,lcunes mises en 8V 1dence

a) ~1anque d'espèces fourrag,~res adapt~~es à la rüoion africaine compriseentre 400 et 80:) mm mal9r6 les succàs o;;tenus en d'autres r~9ions assez slmil':liresdu 9lobe;

b) Non vulgarisation de techniques culturales simples de protection contrel 'éïosion et ~luti lisation des eaux de ruissel lament pour amél iorer le bilanhydrique des terres cultiv6es.

c) Insuffisance du dévelo~pement de r 'a]risylviculture pourtant courantedans 1iéconomie traditionnell<2-agrapastor'ale de ces régions;

d) Trop grande spécial isation des services techniques de vulgarisation etde recherches, so t.-aduisant par un mùnque de concertation et d'int:jgration desprogrammes de dé\'3 1oppei.lent rég i onaux.

75. Un ensemble de facteurs contribuent ~ l '6chec. ou plutôt ê Il imposslbi 1It~d'atteindre les objectifs de projets de dfveloppement sur les parcours;

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a) . Manque de prise en considération de contraintes écologiques particu­1ièrement cl imatiques;

b) Manque d'infrastructure sol ide au sein des gouvernements nationaux pourorienter et coordonner l'adoption d'une mei 1leure gestion des parcours;

c) Manque de personnel de gestion suffisamment formé à l 'échel leprofess ionne Ile;

d) Participation insuffisante des services d'animation et d\encadre~ent

ainsi que des communautés pastorales pour le d8veloppement et l'implantation deprojets de gestion de. parcours;

e) Insuffisance de l'adaptation du r5gime foncier et de la tenure des terresou de la législation de l 'uti 1isatio~ des terroirs, ce qui compromet le succès duprojet;

f) Implantation de projets dans des endroits où, soit les conditions dedensité de population~ soit les potential it8s des terrains; font obstacle ô toutprogrès;

g) Importance exager8e des projets, due aux irnpèratifs des bai lieurs defonds~ ce qui conduit à des r8al isations lourdes, diffici les à gérer et drainantla plupart des cadres locaux disponibles.

76. En passant en revue les programmes d'action pouvant être pris en considérationdans le programme SOLAR, il Y a 1ieu de s61ectionner exclusivement ceux qui:

a) Présentent des possibi 1ités d' imp~ct ;'positifO' en s'opposant aux tendancesvers la ddsertification;

b) Tendent à augmenter les revenus du pastoral iste et de l 'agriculteur­éleveur;

c) S'avèrent techniquement, socialement et économiquement réal isables.

77. Conformément à ces conclusions, les directives et l'appl ication des conditionspréalables suivantes pour le financement de programmes d'action de développementdes parcours sont recommandés :

a) Les gouvernements de la raglon devraient adopter et publ ier une pol itiquede parcours prèconisant des 1ignes de conduite pour le développement de la gestionde ceux-ci, basées sur des principes écologiques;

b) Des programmes d 1action devraient être mis en oeuvre dans toute la régionsahélo-soudanienne, avec les buts suivants:

i) Arrêter la dégradation;

ii) Restaurer le potentiel de charge des terrains;

iii) Remettre en état les zones dé~radées par des sécheresses récentes;

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c)· . Comme condition préalable pour le financement de nouveaux projets d'uti 1j­sation des terres dans les régions de parcours; tels que le d6veloppe~lent hydrau-1ique; les pays récipiendaires devraient être invitfs ~ :

i) Pr0mouvoirune pol itique des parcours qui tienne compte des Impératif's,ko 1og iques;

i i) Constituer une agence dlex~cution ayant 1iautorite de contrôler et decoordonner les activit~s des services techniques dans 18 domaine desparcours, ds constituer un service d 1encadrement sp0cial is~ en gGstionde parcours et de faire mettre ~ exJcution toute I~gislation utile ~.

cet effet;

ii i) Remettre A jour ou faire pr~~arer un plan acceptable basé sur des 6tudesécologiques et socio"économiques appropriées;

d) Promouvoir, dans le programme de d0veloppement futur des parcours, desprojets s'appuyant ·sur des systèmes traditionnels et qui sont susceptiblesd'obtenir la participation des habitants de l,) région d~ns le processus de d.6ve­loppement par la création d'organisations locales auxquel les devrait être accordéeune réglementation foncière adaptée.

78. Compte tenu de l'état des connaiss3nces ct des lacunes, ainsi que descontraintes mises en ôvid8nce~ un schéma optimal de stratification de la productionanimale pourrait se comroser :

a) Des unitGs de production pastorale au Sahel où les pasteurs traditionnelsadopteraient une gestion am51 iorée des ressources naturel les et de leurs troupeauxavec spécial isation si possible vers la production d'animaux sevrés. de tauri lionset d'adultes;

b) Eventuellement des unités de rééleva~e de type cooparatif ou autre,pouvant collecter à l'échelon local, les produits des éleveurs;

c) Une étroite intégration des casiers d1irriqution afin qu' i Is assurantune complémentarit8 avec les parcours environnants, en pari-icul ier en intégrantdans leur plan de production des unitûs de réëlevage ou d'emboLche pour faci 1iterle déstockage des parcours:

d) Une mei 1leure gestion des potentlal it~s des terroirs sud-sah~1 iens etsoudano-sanél iens, avec des unitôs aJropastorales, protégeant les terres cultiv~es

contre l'érosion et Maintenant la productivité des parcours;

e) Une étroite association du secteur pastoral et du secteur diaqriculturesèdentaire pour amél iore. l 'appi-ovisionnement en animaux de traction et favorisantl'extension de la sp1culation embouche paysanne; .

f) . Après accords réciproques entre IGS gouvernements des Etats sahél iens etcôtiers, extension des unit§s de réélevage, embouche paysanne et embouche indus­triel le en zone soudano-guinéenne :

1) Ré~,leva!18 sur pt-airie ciJltivl~e b Stylosanthes Qracllis, soit en centresde r0élevage, soit en intégrant I~ culture fourragère dans un assolement

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STRATIFICATION DE LA PRODUCTION ANIMALE

m

m

Ranch(± coopératif)

tronsit

réé levage - ~r- Unité pastorale(gestion de terroir)

~ auto-subsistance des pasteurs

Annexe à périmètre irrigué production de sevrons

( )t

production de tourillons( poilles de riz )(+ cultures fourrogères) production d'adultes

réélevage SOL A R

4-1-- fi nition

SOL A R

P:400m

Unité ogro-postorale(~estion de terroir

t cul ures fourrageres)

protection des terres

associotion agriculture -élevage

culture ottelée

embouche poysanne

SOL A R

1

t p:80am

Unité savanes humides,-/~ Réélevage sur f\- (association agriculture -élevage

prairie cultivéet cultures fourragères)

"~ réélevage

~~

Feed-Iot ->'-- finition

industriel culture attelée

+ \Culture attelée SOL A R

avec trypanotolérants

\P,1200mm

Centres de

Consommation

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de grande culture motorisée (riz pluvial ou bl~ et Stylo), soit enintégrant une jachère fourragère amél iorante dans les culturesvi Ilageoises;

li) Engraissement industriel à partir des sous-produits agro-industrlels(rizerie, sucrerie~ brasserie, meunerie), associés ou non ~ des fourragesriches temporaires (mais, sorgho) manioC> ou pérennes (herbe ,?: éléphant,légumineuses) ;

iii) Développement de la traction animale en zone humide avec des animauxproduits au Sahel ma is adaptés aux régions 1nfestèes de ts6··tsé grâce lJl'adoption d'un croisement industriel pour 1 tobtention de boeufs decroisement taurin-zébu. Cette opération pourrait atteindre un certainessor, malgré la production de taurins locaux par suite du formatsup0rieur et de la puissance de traction plus èlevée de ces animaux.

79. En résumé, un schémal optimal de stratification devrait comporter:

a) Une stratification horizontale en zone pastorale des unit8s pastorales surparcours vers les périmûtres irrigués;

b) Une stratification verticale de faible ampl itude jusqu1à l'isohyète 800 mms'appuyant sur des unités agropastorales, la culture' attelée ct l'embouchepaysanne;

c) Une stratification verticale de grande ampl itude du grand Sahel vers lessavanes humides des pays côtiers avec transfert d'animaux jeunes. de taurillons oud'adultes vers les grands centres de consommation avec relais éventuels deréélevage, finition et engraissement en mi 1 ieu paysan. agricole rlotoris8 ou agro­Industriel.

80. Un programme de stratification de la production animale pour amêliorer lagestion du bétai 1 et des parcours en vue de combattre la désertification devraitdonc concerner les mai 1 Ions suivants;

a) Une unité pastorale entre 200 et 400 mm;

b) Une unit6 de r3~levage en annexe d 7 un périmètre irrigu6;

c) Une unité agropastorale entre 400 et 800 mm incluant un volet cultureattelée et embouche paysanne;

d) Une unit0 de r~élevage et d'engrQissement en savane humide;

Une autorit5 de coordination des divers mai 1 Ions devrait assurer la collectedes donné~s obtenues dans chaque mai 1 Ion, en assurer 1 lenregistrement, le stockageet être susceptible de les diffuser aux pays intéress8s.

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B. PROPOS 1TIONS DE STRAT 1FI CAT Im,1

1. Unité pastorale sahél_lenne

81. Une unité pastorale peut être définie comme un espace pastoral, uti 1isé pardes pasteurs appartenant à un ou plüsieurs groupes ethniques~ qui assure lapérennité d'existence tout au long de l'ann,0)8 et qui comporte une réserve deparcours suffisante pour pal ier un aléa cl lmatiquG non exceptIonnel.

Cette unité pastorale devrait r8unlr un ensemble de Z0nes d 1endodromiecontigu~s ayant pour point commun un point obi igé de rasseMblement <tels quecertaIns points dÎeau permanents ou des cures sal0es importantes).

La notion d'unit5 pastorale d'intervention doit tenir compte des 1imitesadministratives imp8ratives tel les que les limites d'Etats. Des unités pastoralesà cheval sur deux ou plusieurs Etats augmenteraient les difficult~s d'intervention.

02. Les facteurs socia-économiques tels que la cure salde et le trafic carav~niernécessaires à la production pastorale constituent un ensGmble de bloca0e qu'IIs'agit de dépasser:

a) La substitution de :'terre salée:1 par la pierre à IGcher, substitutiontechnique~ se heurte au fait que la cure sal5e constitue pour les pasteurs un lieude rassemb 1ement ~ un rendez··vous cyc 1ique, pendant 1eque 1 se nouent des opérat ionscommerciales, des alliances matrimoniales et des 1iens simplement amicaux entretenusdepuis plusieurs gén0rations. Ces ra~ports sociaux sont considér8s dans l'espritdes pasteurs comme fondamentaux. Une unité pastorale di intervention devraitinclure la réal isôtion d'un centre d'intérêt, tel qu'un marché~ un centre derencontre pouvant à terme remplacer les fonctions sociales de la cure saléeconsldér§e comne un 1ieu de rencontre:

b) Par ai lieurs. le trafic caravanier impl ique le chevauchement de plusieursunités pastorales. Toute unite pastorale d'intervention doit donc prévoir lapossibi 1ité d1accuel 1 temporaire) p~riodique ou exceptionnel de pasteurs provenantd'une autre unité pastorale.

83. Dans l'unité pastorale dl intervention, une gestion am&1 ior~e des ressourcesnaturel les doit être un des éléments importants du programme afin de lutter contrela désertification, et porter sur les ressources en cures salées, en eau et enpâturages. Cette gestion doit être basGe sur un inventaire préalable desressources associant télédétection et observations de terrain:

a) Ressources en eau, mares temporaires de saison des pluies, marespennanentes, rivières. puisards, puits de nappes superficiel les et forages. Uneattention particul ière sera apportée aux secteurs 00 eaux de surface et eausouterraine sont exploitGes simultanément ou successivement; ce qui augmente lesdangers de désertification;

b) Ressources en pâturages portant essentiellement sur leur local iSdTion etleur étendue mais aussi sur l'estimation du degré d'svolutlon régressive desdivers parcours.

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Une attention particul ière sera apportée pour estimer la valeur du cycled'affouragement base sur la nécesslt6 de certains parcours assurant les souduressaisonnières (parcours à graminées non vulnérantes sur terrains 1imoneux etparcours abusifs sur terrains rocheux ou gravi Iionnalrcs);

c) L'inventaire du cheptel pourra être favoris~ par un contrôle effectué parobservatio-nen avions 1:~gers avec dénombrement sur photos ob 1iques ex6cut~es àproximit6 des points d'abreuvement obi ig6s. Cet i~ventaire pourra apporter desinformations complementaires sur la rl:.;partltio0 saisonniÈ:re du bétail.

84. La gestion des parçours pourrait ensuite être orientée sur l'amêl ioration del 'uti 1isation du terroir de l'unité pastoralG; compte tenu d?une transhumanceinterne ô l'unité et basée sur un déplacement des troupeaux tenant compte desressources ~aisonni~res en eau et en parcours diffsrenci6s : .

a) D8placement d0S troupeaux VGrs les maras te~poraires naturel les oucreusées dès que 1a sa i son des plu ies est i nsta 11c~e;

b) Uti lisation de pJrcours sur 1imon d partir d'octobre jusqu'; dScembre ,à partir des mêmes mares ou de puisards ou puits 5 exhaure manuel le ou ani~ale;

c) Exploitation des parcours sur dunes et sur terrains squelettiques àvégétation 1igneuse avec abreuvement ~ un ou si possible plusieurs points d'eaupermanents. Cette exploitation devrait être centripète vers le point d'eau au 1jeud'être centrifuge comme elle l'est le plus souvent afin de 9arder en état lesparcours proches du point d'eau pour la p0riode sèche et chaude (avri 1 à juin).

85. L'exploitation des ressources en parcours devra prévoir un tiers du terroir enrepos, une année sur trois pour régénération du parcours herbac'j et 1igneux. Cettemise en repos e"n année à pluviosit5 normale pourra être r.0a/ isoe par incitation àlocaliser les campements temporaires des be~oers dans une partie du terroir. Enann~e ~ pluviosité d~ficitaire, l'ensemble du terroir sera automatiquement 1ivrG 5la pâture.

360 Cette gestion du terroir pourra être rôal iS08 si la communaut0 des pasteurs ala possibil ité d'assurer la surveil lance du terroir en particul ier par le contrôleeffectif des points d'eau. Une contribution des éleveurs pourraft 6vantuel lementêtre envisaoée pour l'usa0e des aménagements des parcours et des roints d'eau~

sorte de loyer pouvant être réglé sous forme de b6tai l, ~morçant ainsi l'opérationdéstockage du terroir. L1 attribution du terroir aux éleveurs devra de route façonêtre matérial isée sous une forme ou une ôutre pour qu'j Is soient incités à parti­ciper à l 'amél ioratlon de sa gestion ainsi qu'5ventuel lement aux travaux d'amé­naoements (creusement de r8servoirs~ petits barra~esi fossés de rôcup~ration deseaux de ruissellement, plantation d'arbr8s fourraoers ou de bois de feu, travauxde régénération de parcours).

G7. La conduite traditionnelle des troupeaux revêt diff6rentes formes selon leurIrnportance, les ethnies, les pays: troupeau--fami 1ial composé de tous les animauxcondu its ensemb 1e, troupeau plus importunt regroup3nt des an imaux appartenant àplus i eu rs prop ri êta ires> 1esque 1sont des an imaux r0part i s dans plus ieu rs troupeaux.Dans certains cas, le troupeau est subdivfsj en fonction de 1l§ge ou de l'âtatphysiologique des animaux mâles et jeunes femel les partant en transhumance sur des

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- Li '.

parcours lointains~ femel les gestantes ou al lait3ntes partant en transhumance surdes parcours plus proches, laitiàr~s maintenues ~ proximité des campementsfami 1[aux.

J3. Toute modification de la conduite des troupeaux de 1l un ité pastorale devraavoir pour objectifs:

i) Une uti 1isation optimale des parcours;

11) Une satisfaction optimale des besoins al imentaires des animaux trèsvariables selon les catégories~

iii) Un contrôle efficace de la reproduction:

El le devra en outre tenir compte des beso~s en. lait des 6leveurs.

89. Parmi les solutions possibles_on peut préconiser la division des troupeaux entrois sous-unités constitudes par:

1) Les troupeaux de femel les reproductrices comprenônt IGS jeunes avant lesevrage et les taureaux, reproducteurs, 3pisodiquement ou en permanence;

ii) Les troupeaux de mâles;

ii i) Les troupeaux de génisses, du sevra~e à la mise à la reproduction;

Ce schéma correspond à une stratification, ou à une spécial isation, ~

l'intérieur de l'unité pastorale.

Dans le cas d'une stratifièation externe avec déstockùge des mâles, l'importancedes troupeaux de mâles sei-a d'autant diminuée que leur âge de commercial isationsera précoce.

90. LVorganisation d'une saison de monte correspondant a une saison des naissancesà l'époque la plus favorable de l'ann0e faci 1iterait la conduite des ~roupeaux etla gestion des élevages en ce qui concerne I~ co~nercial Isation~ 1lai Imentation etla supplémentation des jeunes, la sélection et Ilamél ioration génétique.

91. Le problème majeur de la désertification en tant que processus ;'naturel l' et

social réside dans l'ut] 1isatlon et ~'organlsation de l'espace. Afin d'6viter unesurcharge préjudiciable. il s'agit de mettre ~n place un code pastoral déterminépar les pol itiques pastorales des nations concernées. Cette élaboration, pour cequi concerne la zone sah:~1 ienne stricto sensu (zone comprise entre 100 et 400 mm)permettra 1t de déf i n 11- 1es 1im i tes des un i tés pastora 1es et 1eu r matér ial i sat 1on.Ce ou ces codes pastoraux qui restent ~ 01aborer devraient prendre en consid6ration

a) Les ressources naturelles;

b) Le mode dîaccès à ces ressources: qui contrôle socialement cet accès?

c) Les formes de propriété qui r~gissent lîuti 1isation de l'espace;

d). La présence de grands troupeaux appartenant ~ de riches propri0tairesthésaurisant le surplus conmercial isable et se donner les ~oyens de les contraindre

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. ,

au déstockage de ce surp 1us par 1e biais de 1a commerc ial isat ion'. Il ·peut.s 'ag irlà de 1 imiter le cheptel de l'unité pastorale à la charge optimale et do fairerespecter la juridiction du çode pastoral:

e) La n~cesslté de crjer ou d'amél iorer un encadrement conscient de l'enjeuet anlmc; par la volonté de maintenir et surtout de d6velopper les valeurs pastoralesen les actual isant. Cet encadrement devrait s'appuyer sur les éleveurs eux-mêmescar ce sont eux les plus concernés; .

f) Toute tendance coercitive dans l'élaboration de CG code risquerait dedétruire ce qui existe actuellement d'une p~rt, et de l'autre~ provoquerait unprocessus de djsagr6gation socio-économique irr5versible et dommageable pour toutle monde et auquel aucune autre structure de substitution ne pourrait être proposéej

g) La nécessité d'adapter l'enseignement et les différents techniciens auxconditions de la production pastorale tel les quiel les se présentent dans la réalité,en partlcul ier y les techniciens charg~s de l'encadrement devraient être formés aux}6chniques de l'animation rurdle;

h) La nGcesslté de ne pas concentrer l'effort et les possibi 1 ités financièressur I&s régions les plus favorables ~ 13 production animale mais d'explorer deszones pionni~res plus pauvres mais néanmoins exploitables. En d'autres termes, Ils'agit de diversifier et d'élôrqir l 'uti 1 isation de l ' espace. Cet élargissementpourrait être enclenché et pris en chôrge par une élaboration de pol itiqueshydraul iques (creusement de puits) appropri0es aux conditions sociales etéconomiques des populations concern0es;

i) La nécessité de coordonner les diff~rentes actions à r6al Iser ou en coursde réalIsation sur l'espace considéré.

92. La matérialisation des UniT-dS past.<?!:.ales dont les formes restent à définir parles gouvernements concernés en collaboration avec les spécial istes, impl ique lamise en pl~ce d'un organisme capable de 98rer ces unités pastorales. Cetorganisme devrait assurer:

a) L'acheminement des denr~es al i~entaires et vestimentaires de basedestinées à la consom~ation des populations;

b) L;:;l comr,1ercial isation des produits issus de la production animale) autresque le bétai 1 lui-même.

Il devrait en outre, inciter e'r faciliter la cornrJercialisation du bétail(animaux de réôlevage, d:embouche et de ruforme).·

93o, Cet organisme dont la nature juridique et &conomique reste ~ définir par lesnations concernées pourrait prendre plusieurs formes.

Par exemple, les coopératives d'approvisionnement existantes actuellement dansplusieurs pays du Sahel; devraient se transformer en coop~ratlves de productionpastorale afin d'assurer at dG contrôler les processus de production et decirculation du bétai 1.

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Cet organisme de base, mai 1Ion fondamental et élément charnière entre lesinstances administratives supérieures et les producteurs directs, aurait lecontrôle dans la r8organisôtion et la gestion de l'espace afin d'éviter une déser­tification souvent caus8e par une surGxploitation du mil ieu.

9A. Un te 1 organ isme devra it permettre :

a) De réorganiser 'le mi 1ieu humain afin de créer les conditions favorisant1'adaptatià~ et l 'adhésion des pasteurs par une participation réel le dans la mise

. en place de stnictures nouvelles perrr.ettant Il introduction de facteurs 8conomiques·nouveaux. Une·1 arge ut i , i sat i on des mass'-med ia devra it fac i 1i ter 1iéducat ion deséleveurs, les ~clairer s~r les buts de 1i op6ration et au~manter ainsi ·/es chancesde leur adhésion et de leur participation à une meilleure gestion des ressourcesnaturel les et de leur troupeau;

b) De reconstituer le cheptel en raorganisant la production pastorale surde nouvel I~s bases tant dans la gestion des p§turages (mise en d6fens, pol itiqueshydraul iques fondées sur les droits d 1 usage des pasteurs et correspondant 5 leursbesoins réels), etc.;

c) D1atténuer la fluctuation des prix.

2. Annexe ~ un pcirimbtre irrigu~

95. L1augmentation des populations et les besoins de plus en plus pressantsd;accroÎtre IG volume des cultures vivrières et de rente en Afrique occidentale ontconduit la plupart des gouvernements de la r~gion § entreprendre de vastesprogrammas de constructions de barrages hydr:?ul iques ayant pour but principall'irrigation de val lêes et de plaines fluviales en aval de ces constructions. Or,depuis des temps imm~mori3uxi ces val 16es et plaines ont souvent constitué unepartie absolument essentiel le des parcours traditionnels des populations d'Bleveursnomades ou transhumants .. SOljvent Inême ,. 1es bas-fonds et 1es pla i nes inondaJ 1esconstituaient le 1ien fragile de survie des grands troup8aux nomades au plus fortde la saison sèche: avant la reprise de la végétation sur les parcours plus élevés,au début de la saison des pluies suivante.

96. L'implantation de grands projets d'irrination, en interdisant 11 accès de cespâturages de saison sèche aux troupeaux, interrompt le cycle pastoral normal, etpar ricochet, peut accroître le surpôturage et ainsi aggraver la dégradation desautres parties du parcours. Ceci a pu ~tr9 ob5erv~ à maintes reprises par deschangements dans la flore (disparition dVAristida et de Schoenefeldia au profitd'esp&ces véQ0taies moins appétibles ou d 1 autres variét0s diune valeur al imentairemo indre) .

97. On peut argumenter que les r&sidus de culture irriguée, tels que la pai 1le deriz, pourraient remplacer 1iapport du parcours ~I imin6. dans l'alimentation animale.Il faut toutefois considSrer que:

a) L1accès des zones irri9uaes et par consêquent le pâturage sur chaumes,est contre-indiqué, vu le danger cJ\endommager les travaux dl irrigation. Il fautdonc pr~voir la col lect& de ces r&sidus et leur transport ~ la port~e des animaux;

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b) Ces résidus doivent être considürés comme des al iments de lest seulement,qui doivent être complémentês avec des aliments azotés et de haute valeurénergétIque.

98. Il s'ensuit que les gouvernements des P3YS sahéliens et soudano-·sah.3llens,dùsireux de sauvegarder le troupeau national, devraient, avant d'entreprendre detels projets, faire étudier soigneusement la si~nification pastorale des r~Qfons àIrriouer. Etant donn~ la priorité que m6rite la production vivrière, il ne peutévidemment être question de consei 11er l'annulation au profit de l 'Glevage nomadede grands projets d'irrigation destinGs à nourrir les populations ou à leur as~urer

un revenu plus §Iev~. Toutefois, autant que possible si l'on veut éviter .Ia pdrtedes troupeaux et l\aggravi:3fion de la d8sertisation, il convi::mt de prendre desmesures vis-à-vis des éleveurs nomades ou transhumants, pour compenser la perte despâturages de saison sèche.

99· Une solution possible serait de faire réserver d'office une certaine partie dela zone'irriauée à la production fourragère, même si cel le-ei"; du point de vue dela production, est économiquement non rentable et doit être subventionnoe. Le seulbut de ces cultures fourraQères serait d'assurer la survie des animaux pendant lapartie la plus dure de la disette saisonni0re de s3ison sache.

100. Dans le cadre d'un projet do stratification horizontale dans la zone de moinsde 400 mm de pluie, là où de grands travaux hydraul iquGS ont pe~lis le développementde cultures irriguées (fleuve !~igerp. au r·bl i et au Niger, fleuve S6ndgùl au SénGgalet f\1auritanie, rivière Sokolo au f'ligJria, etc.), on peut envisaQer une action deproduction fourragère irrigu~e ~vec les buts suivants:

a) Opérations de sauveta:Je de -rroupoi3UX traditionnels: production de l'al i­mentation minimale pour assurer la survie des troupeaux traditionnels dans la zoneirriguée qui constituait autrefois leur pâturage de saison sèche. Il s'agirait defournir à chaque animai une quantité de 1 à 2 unit0s fourragères 4/ par jour pendantune période de 1 J 2 mois seulement afin de permettre de faire la--soudure ôvec lareprise de la v6g&tation ~ la saison des pluies suivante. La surface nécessaire

·pour cette op0ration devra être calculêe sur la base d'une production de5 000 unlt8s fourragères par hectare;

b) Opérations de rdolevage de jeunes animaux achetés aux éleveurs tradi­tionnels. Comme il peut s'avérer diffici le de convaincre ceux-ci à se séparer dece genre d'animaux dont ils peuvent espérer des revenus plus sérieux comme adultes,il sera peut-être nécessaire de subventionn~r cet achat qui pourrait contribuer àsoul~ger la pression sur les pâturages. Trois options se présentent pour l'exé­cution de 1;op~ration de réûlevage :

i) Les animaux pourraient être placés dans des ranches parastataux deréélevage (une solution qui: sur la base des expériences du ranchdlEkrafane, neprGsente que des garanties 1imitées de succès);

4/ 1 unité fourragère correspond à la valeur énergétique d 1 un kIlogrammed' org-ë en 9ra in.

(/ unité amidon = 1,43 unité fourragère.)

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Il) On peut ossayer d' étab 1i rie ranch sur une .base coopérat ive groupant 1esfermiers s2dentaires de la région irriguée et les pasteurs traditionnelsayant fourni les animaux. Ici encore. les risques à courir et le rende­ment potentiel économique assez faible qu~on peut attendre d'animauxjeunes avant l'âge où 1fembouche devient rentable. découragera peut-êtreles fermiers et les éleveurs à siaventurer dans cette voie, à moins quel'opération ne puisse jouir de subsides importJnts;

i i 1) On peut essayer de placer les jeunes animaux chez des fermiers sédentairesoù ils seront nourris avec des sous-produits de la ferme, pail les et sonsde riz, fanes d'arachides, etc. Il semble que, bien qu·à première vue,la rentabi lit0 de l'opération soit assez problématique, de jeunes animauxsont ainsi ';réélevés t' sur fermes irriguées dans la zone de cultured'arachides au Niger (DaI 101 Maouri) et au Sénégal;

c) Opérations d'embouche paysanne. préparation pour l'abattage, d'animauxpresque arrivés à 1 lâge de maturité, achetés aux éleveurs traditionnels ou enprovenance des Installations de réélevage (6ventuel). L'al imentation, de hautevaleur (concentrés ou pâturages riches en légumineuses) doit être dè courte durée.Un des problèmes les plus importants consiste à identifier et à mettre au point descultures fourragères appropriées qui jusqu'à présent font défaut dans la régionconcernée.

101. Plan d'action, calendrier(après début operations)

- Sélection et d~termination des endroitsappropriés pour a, b et c

Evaluation des troupeaux traditionnels

Inventaire des ressources fourragères

- Inventaire des sous-produits agricolesdisponibles localement. qui pourraientêtre util isés dans l'al imentation dubétai 1

- Recherches en vue d'identifier et dedévelopper des cultures fourragèresappropri ées

- Désignation de II réserves irriguées i'

- Début d'opérations .lsauvetage troupeaux;; (a)

- Constitution d'un organisme d'achat(coopératif ou parastatal d'animaux dutroupeau traditionnel)

- Production fourragère sur grandeéchelle

Achats d'animaux appropries pour réélevageou embouche paysanne, peut-être 8galementpour traction animale ou pour croisementavec N'Dama en vue de produire des boeufsde trait trypanotolérants pour les zonessoudanienne ou guinéenne

6 mois

1 mois

1 mois

6 mois

2 ans

3 ans

3 ans

4 ans

3 ans

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102. ~pports extérieurs nécessaires

.Experts : ..

- Spé~ial Iste des parcours

Spécial iste des cultures fourragùr~s

Spécial iste de développement co~ounautaire

et action coopérative

- Consultantsgéconomistes, santéanimale, etc.

- Bourses d'étude

- Equipement

- Di vers

5 ans

4 ans

4 ans

an

672 000

200 000

250 000

100 000

222 000

(+ subsides pour achat jeunes âni~aux aux pasteurs)(à d~terminer par étude du troupeau)

3. Unité a~ropastorale

103. Une unité agropastorale doit englober les vi 1la~es permanents des agriculteurs­éleveurs ainsi que l'aire de transhumance de leurs troupeaux englobant les diverspoints d'abreuvement saisonniers. L'unité pastorale d'intervention devrait êtrechoisie en tenant compte en priorité des besoins d'encadrement et des risques dedésertisation.

10~. Dans cette zone écocl imatique g certains secteurs sont plus agricoles qued'autres g soit par suite des conditions édaphiques (culture arachidi~re sur solléger) soit par suite de 11 0r igine du peuplement (contact des centres de fortedensité de peuplements d'agriculteurs: Hossi g Haoussa, SarakoléL Il seraitpréférable de local iser l'unité agropastorale d~intervention sur un mi 1ieu agro­pastora 1 où 1es hab itants ont toujou rs effectué des échanges avec 1es pasteurs etoù le cheptel est le plus abondant. .

10.5. Toute opération d'amél ioration de la gestion des ressources dans ce mi 1ieudevra en priorité prendre en considération le fait que le processus de désertl­sation découle d'une forte densit6 humaine, ce qui expl ique l'augmentation dessuperficies cultivées allant jusqu'à la suppression aes jachères, mais aussisurabondance du cheptel pourtant. nécessaire ma/gr~ tout à la subsistance desfamilles.

106. Plutôt que d'orienter d'embl8e un programme d'action pour la régénération desressources végétales sur la mise en repos par déstockage, il sl avère nécessaire d'yassocier la mise en place de petites unités de production i~tensifiâe de céréaleset de fourrages. Le surplus de production ainsi obtenu pourra alors autoriser lamise en repos de parcours ou de champs &puis8s.

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107. Le programme d'action devrait s'appuyer en priorité sur une amél ioration desconditions de production par l'amdnagement, avec· des moyens de travai 1 vi 1lageols(pel les et pioches), des terres cultivées et des parcours:

a) Creusement d~ fossés en courbes de niveau et fossés de collecte des eaux'de ruissellement;

b) . Plantation d'esp~ces 1 igneuses ferti 1 isantes, fourragères et fournissantdu bois d'oeuvre et de feu, su·r les dispositifs anti'-érosifs (Acacia albida,Eucalyptus, Prosopis, Cadaba):

c) Jachères am81iorées avec des légumineuses adaptées (Stylosanthes humil is,Stylosanthes hammata. Vigna, devraient être testées et vulgarls0es);

. d) Creusement de petites mares artificiel les de diversion pour les parcoursexploitables en saison des pluies.

103. Ce programme suppose qu'au préaluble un code de la tenure des terres soitadopté.afin d'assurer une durée d'exploitation suffisante pour justifier que lestravaux dlaménag~ment prévus soient acceptés et effectu~s par, ou avec le concoursdes Intéressés eux-mêmes.

109· A la suite de l'augmentation des productions fourragàres, un début d'intensi­fication de la production animale pourrait être amorcé par J'embouche paysanneassociée ou non au développement de la culture attelée, les mâles en surplusdevraient être commercial iS0s en dehors de l 'unité agropastor~le, vers des éta-bl issements de ré01evage et d'embouche.

110 Liobjectif de l'intensification de la production agricole devrait être delimiter l'extension des terres cultivées et un volant da secours de productionfourragère devrait autoriser une mise en repos par rotation des parcours obtenuepar incitations à uti 1 iser des points d'eau temporaires de diversion. Sur lesparcours en repos des travaux de r6génération seraient entrepris comme le grattagedu sol en courbes de niveau, avec plantation de 1 igneux fourragers en haies anti­érosives et brise-vents.

4. Unité di intervention en savane humide

d'intervention en savane humide devrait avoir trois types definition herbagàre, engraissement en embouche paysanne sur des

de 24 mois) et ré61evage des sevrons de 9 3 12 mois transportas parla zone sahélo-soudanienne.

Ill. L' uni téproductionbouv i lionscamions de

112. La finition sur pâturage cultivé pourrait être envisagée sur Stylosanthesguyanensis, de préférence en saison des pluies; mais même en saison s~che. Le gainde poids esp0ré pourrait attoindre 160 kq par tête [~t pur an (135 kg/hi) ou 90 kJpar tête pendant la saison des pluies (175 kg/ha).

113. Liembouche courte pourrait uti 1iser la pail le de riz ou du foin grossier commealiment de lest; qui serait arrosé de mélasse (1 kg pour 6 I~g de lest) et une rationazotée à base de graines de coton (2 kg) ou de tourteaux (0;600 kg). Le gain depoids espéré pourrait atteindre 500 g par jour et par tête pendant 4 mois.

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5. Unité de coordination. -

lM·· Dans la r~glon sahélienne et dans d'autres r:§gions arides de pâturage extenslf p

une meIlleure gestion pastorale et la rêglementation de la densité de charge sontles moyens d'actions principaux pour prévenir, arrêter ou faire reculer le processusde désertifIcation. Toutefois, un contrôle effectif des parcours et des voiesvulnérables ne peut être imposé sans une planification écologique sérieuse et sansune participation bénévole des populations concernées. Ciest le désir I§gitime detoutes les corrmunautés diéleveurs d'amél iorer leur condition et de tirer tous lesavantages possibles des ressources pastorales communes; ceci peut conduire à unecroissance numérique du cheptel plus rapide que ne le permettent les conditions etsans que soient prises en considération les densités 1imites qui ne peuvent êtredépassées sans danger de surstockage.

Cette prol ifération de bètai 1 se poursuit en dépit du fait que les éleveurssavent que le surpâturage réduit la productivit& et entraine la désertification.Alors qu'i ln'a pas été possible jusqu'~ présent d'arriver à r~duire le surstockagepar la seule éducation'des éleveurs, la réduction des nombres dianimaux causée parla récente sécheresse nous fournit une occasion unique pour essayer de rGglementerla repopulation des parcours. D'après les esti8ations récentes, le nombre' .d'animaux a été réduit grosso modo de 38 mi Ilions en 1970 à 25 mi Ilions en 1975.'Toutefois, en nous basant sur le taux d'accroissement potentiel du cheptel, celui-cldépassera de nouveau le nombre admissible dans dix ou quinze ans. Une action entemps voulu à Iléchel le régionale pourrait empêcher la reconstiiution des troupeauxjusqu'au volume atteint avant la sécheresse. Si l'on permet d'augmenter le cheptelde tel le façon qu 7 i 1 pourrait siensuivres non seulement des dommages irr8~8diables

au mi 1ieu sahélien, mais encore une catastrophe bien pire) si une nouvel le périodede sécheresse se présentait dans l'avenir 2/'

115. Selon une étude effectu8e en 1974 par la 31RD 6/, il serait nécessaire, pourarriver à des résultats significatifs en matière de-protection et productivité desparcours, d'arriver à influencer le comportement de 200 000 à 250 000 fômil lespastora 1es > ce qu i re~rêsente env i ron 25 :: des éleveurs du Sahe 1. En se basantsur l'expérience acquise au cours de projets de CG genre au ;'la 1i et en Afriqueorientale, l'investissement capital requis pour mettre 5 la port~e d'une fami 1lepastorale l'ensemble des services d'appui et les apports nécessaires sur une périodede cinq ans, sléleverai:t de 400 à 600 dollars. L'3nsemble de ces apportscomprendrait les soins vétérinaires, 1; encadrement pastoral, les ressourceshydraul iques, les moyens de commercial isation et d'autres apports nécessaires audéveloppement social tels que la formation scolaire, les soins mèdicaux, etc.L'investissement capital complet pour un tel progralTme de développement intégrérégional serait donc de l'ordre de 10~ à 125 mi Ilions de dollars. Selon lesestimations de la Banque mondiale, un prograrrme de ce genre pourrait engendrerun revenu interne,'::lu prorata de 15 ~l 20 7;, produisant un accroissement du revenu

5/ Etude sur la situation actuel le de 1;élevage dans les pays du Sahel et desmesures de sauvegarde à envisager, par E. BECKK; O. BREHAUD, R. DUMAS, J. K. KLlH~J

et R. Cm:PERE.

6/ ';Proposal for a Cooperative Effort for Rational ization of the Livestock. Industries of the Sahel:', par VAN GIHZ.

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famil ial de 500 à 600 dollars par an; c'est-à-dire de 30 à 40 %' La plus-valueproductive de la région sah~lienne pourrait se chiffrer aux environs d~ 150 à250 ;ni Il ions de dollars par an. .

116. Dans un premier temps, il Y aurait 1ieu de cr8er un oroupe de travai 1 r20ionalpour la sélection et la pr.:5paration de projets int3grûs de--développement-ëïësparcours. Il s'agirait diune équipe de s;JGcial istes de formation professionnellefortement versés dans le dfveloppement des parcours africains. Leurs objectifsseraient les suivants:

a) Préparation de projëts, comprenant ·une 0i·ude des travaux courants ou déjtJachevés, sélection et d~si1nation de zones de dâveloppement. préraration au besoindes études de base nGcessaires pour la préparation de projets et I~ formulation dedocuments pour présentation au Comi-re consultatif du développement des parcours.sahéliens; -

b) Services et alGe consultative dans la mise en place des Unit6s nationalesde développement des parcours; y compris la fomation de personnel local;

c) Services consultatifs en mati0re dl inventaires des codes pastorauxexistants et de préparation des réglementations et Idaislations nécessai.res pourpermettre une gestion communautaire effective des pai-cours et des ressourcesterriennes.

117. Les activités du ~roupe de travai 1 seraient coordonnées par le Comité permanentinterétats de lutte contre la s0cheresse dans le Sahel (CILSS) et op3rerait en col la­boration étroite avec les organisations de recherches nationales, régionales etinternationales.

Dans sa fonction de détermin~tion des actions prioritaires, le ~roupe detravail serait assist0 par un Comité consultatif du djveloppement des parcourssah01 iens qui grouperait des représentants des gouvernements des pays sahél iens etdes donateurs potentiels. Le Comitë pourrait éventuellement être conçu comme unsous-comité du CILSS.

113. Les termes du mandat du Comité consultatif seraient les suivants

a) De constituer un groupe do travail. de passer rjgul ièrement en revue lesop~rations de ce groupa et d 1 évaluer les proor~s r5al isés dans ces op~rations;

b) De mettre les fonds n~cessaires ] la disposition du groupe de travai 1;

c) De coordonner lBS ressources pour les projets prépar~s par le groupede trava il;

d) De pr0sider à 13 formation des Unités nationales de développement desparcours et ~e faci 1iter la coordination entre ces unitGs.

119. Une des actions les plus importantes et ur~entes du groupe de travai 1 seraitla formation d'Unitas nationales de développement des parcours. Au début, chaqueunit6 comprendrait deux spécial istes détachés du groupe de travai 1 et financGs parcelui-ci. Ces deux experts seraient chargés de récolter des donn~es de base,tel les que le recensement de bétail. la désignation des régions pastorales, donn6es

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cartographiquGs 1 études et invent~ires hydrogéologiqucs. Ils seraient ég~lemGntche.rgé s ete li form<'..tion (:.u persol1'1el ~1.::tionC'.1 cle plélnificc.tion. Il s clcvraien.t êtr8en. mesure d'arrivor è. l'objectif de l'auto-suffis2l1cG è.es p2.ys s:;'.hélie;1s 811 matière~e gestion et ùe protection ~GS p~rcours en l'espace de cinq ~ns.

Il est possible que l~ D2nque mon~i~lc soit préparée ~ o~t~er ~vec lesgouvernements et les ~genccs co~cern8s des discussions 90rt~1t sur les moyens p~r

lesquels ce projet pourr~it être mis en oeuvrc.

120. ~ns le cadre du Pro~et de stratific~tiol1 SOh~TI, il ~PPRraît indispens.::blequ'une coordination effective soit pré~~le pour ~ssurcr la bo~nG marche des mcillo~s

répartis sur plusieurs Et<'.ts.- 1Gs propositions précéc:'entes pourr'<:'icnt servir r2.ece.clre 2. cette c.ction 2..vec loc.;>.lis<'tj.on ~u CILSS et comporter Gn p.::rticulier è.osind.ications sur l'encgdrement (h::s projots, l,., forme.tio'1 des rcspmisp-blGs 10c2.ux etsurtout l~ collecte, le stock~ge et l~ diffusion ~es données enregistr6üs sur lesè.ifférentes lliîités du projet.

121. Les trois recor.1mp:1d.i"',tio:.1S suiv8.ntcs c~cvrai(;-:lt être p11.ls p,':'.rticulièremcntsouligner:

122.' . Recommé'1.ncl?tion A

Il n'est pas envisag0 de cr08r ~~ secrétariat èistinct pour l~ coorQin2.iio~

du projet SOIJ!.H y mais l.;>. coordin2.tiŒ1 gén6r2.1· pourrai t être confiée ~ Ir'. charge c:'usecrétarié:'.t ct c:u conseil' 'c':.' c.èJnbistr2.tion du GILSS.

123. Bien qu'il existe certp.ü1ùs contraintes c:'ues 2.UX dépl2.cemento'interè1é'.tione.uxdes troupe2..ux ot êU contrôlû d~s m~l2.èics, nous rcm~rquonG ~~G des progrès sonten oours en CG qui concerne l~ coor~ination, grRce è èivers co~seils intern~tion~ux

_et è. des é'.ccorcls bil~térau:x:. D'C:'.ltro p<'.rt, c~es sccrét::'.ri?ts sont e'1 pl2.ce ou encours de cré2.tio.'.1 pour 1::'.. qoordL12.tio.1 dqs amé~'1e..geme:1ts de ch.':'..cu,,'1 è,es prii1cipé'.u:1Cb2.ssins fluvié'.ux. Ges organismes c:'oivent être Î':lcit':s ?C. prel1è.re e:1 cOi'lsidér:'.tio·1l'impact QC l'<'..ffién2.gcme~t ~GS b2.ssins sur 18s systèmes ùe p~tu~ngcs ext8~sif surles terr2.in.s CLe parcours voisi(1S7 ct P..U ï:10Ù1S ;;., feciliter l'o..cc0s .-~ux pOi:1tS ct'e2.uE:::t pâtur<J.ge s è.e sé".i sons sèches, ~,L1Si cru' 2. promouvoir lé~ production de fcurr2.gGdestinf 2.U:;': uni tés è.'[ùime~1t~,tion cle 1::ét<.ül, 6t 8v8~1tur:.:llément7 2..UX troupe2.uxtranshum2.nts 7 PC"lè.<',·:1t les périoè.cs critiques de fin è.e s:,:~ison sèche.

124. :;];n raison (:e l~ simili tuci.e cles prebl~r.1(;s·~ tr.::vers 10s zones Gcologiqu0sEst-Ouest! il •. été possi bln dl:: c:'éfinir UE cC'rt~il1 i1or.ibrc :"c mo(~~lcs de sous­projets. Il est ~ souligDer que èe nombreux projets de Qév810ppcmsnt isolés o~t

[',ttei!'.t différe:1ts stC'..dcs depuis l'éb.cor2.tio\l jusqu'è:> l '(;x6cutiù.1? (1.r'..'1S les zonesles plus fre..ppées pi:'..r la sécheresse. Ui1 gr2.Ylcl .10mo1'o C~'étUl:'8S pl'51imivüres sontterminéc::s (voir bibliogrroplüe ea 2.:.mGxc).

Peut-être est-il p.::>.rticulièr8mc'1t 2. noter que très l18U ,10mbrGux Sün.t le sprojets, exécutés é'.vec succès l qui o~1"i; '.ttei1t leur objectif.

Il 'nous semble que c'ost le: résultat cle cleux co:1tr",intes r.1e.jeures

i): Conceptu~lis~tio~ i~~pprO)rl8e ou incomplàto ~escontr~intGs du~~vcloppGmcnt 10c2.1. D~'1s be8ucou, ~'2.ctivit0S7 de nCQbrcux f2cteurssocii:'..ux j économiques ct tCCŒ1iqucs, qui constituent ~ut~l1t Qe

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contraintes, n'ont pas été suffisamment pris en considération. Lesmodèles de proje~ répondent à ce besoin;

1 ,..., ­•• t::.') •

i i ) LÎabsence de techniques de production intensive do fourrages pour depetites unités de production dans la zone ~oudano-sah§1 ienne quipourraient inclure des cultures fourragères dans le système dlassolementdes cultures. Cette situation est, en partie, le r6sultat de l'orien­tation vers la monoculture de nombreux organismes rour le développementet de stations de recherches. Nous recommandons ê toutes les stationsde recherches et ê tous les organismes do dGveloppement d?adopter desprogrammes de recherches et de d&veloppe~ent orientés vers l'Gvolutiondes systèmes agricoles bas'Ss sur Ilamél ioration de 13 productivité desressources irremplaçables on sol. Nous ~vons observé dans la zonesoudano'-sahél ienne 1 i impossibi 1ité d'amél iorer la production animaleet la productivité sans aU9menter d'abord les ressources en fourragepour le bétai 1) soit par une meilleure gestion des parcours naturelset des pâtur3gGS, soit par la production de fourrages en culturesfourragèros. De tels systèmes de gestion et de production seront.probablement; rentables au com~encement pour les unités de productionuti lisant la culture attelée ou ayant des activités ue réélevage;

Recor~nandation 8

Le niveau des connaissances pour des projets optimaux modèl~:s et des ensemblesde production est si faible et les approches du développement si nombreuses quenous suggérons ê l'équipe de travai 1 d'inventorier ou de faire inventorier tousles projets proposés, en cours ou achevés, qui ont eu, ou auront, un impact sur1luti 1isation des parcours extensifs, en observant les causes du succès ou deI/échec dans la r3al isation des objectifs du projet. Deuxièmement, il faudraitpréparer; ou faire préparer un enseMble d'orientations pour la préparation etl'exécution de tels projets, en ayant soin d'y incorporer des principes de gestionen accord avec les nécessités écologiques. Ces orientations seraient mises à ladisposition des unités d'exécution et de planification nationales et devraient êtreactual isées régul ièrement au rythme de l'expérimentation. De même, 1/équipe detravai l, ou tout autre ~quipe appropri6e, devrait également

J.2C.

i )

i i )

Coordonner l'analyse et la prévision des donnCes sur la rotation descultures. les fourrages et 1lamél ioration des pâturages ... qui aiderontê faire évoluer des systèmes de production agricole toujours plusintensifs~

Coordonner l'analyse et la pr6vision des codes sur 1'uti 1isation tradi­tionnel le des terres et des systèmes du r0gime foncier; proposer desmodifications et des codes juridiques pour protéger les droits à laterre des individus tout en 1imitant les systèmes de culture itinérantset les densités de bétai 1 destructrices de Iienvironnement;

Reco~~andation C

L'équipe de travail devrait proposer des procédures n~cessaires à lapoursuite de.la collecte des données résultant de l'exécution des· projets, à leuranalyse et ê leur diffusion> après la fin de son m~ndat.

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127. L'unité de coordination du projet SOLAR ou "Task Forcer! serait constituée parune équipe permanente restreinte compronant un Directeur de projet et deux experts.La durée de la mission d~ cette équipe ser~it de 5 ans.

128. Le recours à des consultations iJ court terme de sp.kial istes est indispensable.~haque fois que le besoin s'en fera sentir. Le conco~rs des 0quipes pluri-discipl inaires des autres organismes .. inter2tats (CILSS, CEAO; ClEH) est nécessairepour. assiter l'Unit§ de coordination du projet SOLAR.

C. DEY 1S EST 1t1AT 1F

(en dol j·3rs US)

).2<;'.. Proj et ~jo 1Titre: Unité pastorale

Objectifs.: Gestion am~lior~e des ressources naturel les (parcours et eau) et destroupeaux dans le cadre d'un terroir de transhumance.Durée 5 ans.Coûts: 15 millions de doll:Jrs LIS.

139· Projet ~Jo 2Titre: Annexe à un p6rimètre irrigué

Object-ifs : ComplGmeiltarité des p~)rimètres-irrigués avec les terrains de parcoursenvironnants par intég~ati0n d 1 unit0s de réélevage et d'embouche dans la systèmede production sous irrigation.Duree 5 ans.Coûts : 15 mil 1ions de do lia rs US.

13i. Projet No 3Titre: Unité agropastoral~

Objectifs: Gestion am61 iorée des tErroirs sahélo-soudanais avec associationagriculture"élevage r en protégeant les terres cultivées contre 116rosion et enconservant la productivitG des parcours.Durée 5 ans.Coûts : 15 rn i 11j ons de do lia rs US.

!.32. Projet No 4Titre: Unit0 d 1 intervention en savane humide

Objectifs: Complémentarité des savanes humides avec 11~levage pastoral sahél iengrâce au réélevé'lge et à la finition de ~ovins sah61 iens par: 'uti 1isation defourrages produits par une culture ::lm.J1 ioralÏte introduite dans 1;assolement decultures vivriGres et de rente.Durée 5 ans.Coûts : 15 mil 1i ons de do lia rs US.

J.33. Projet No :;Titre : Un i tg de coord i nat ion IITask Force;;

Objectifs: Groupe de travai 1 pluridiscTpïTnaire adjoint au CILSS, ou venantrenforcer son équipe pluridiscipl inaire avec pour activité oén~rale :

- La s61ection et la pr~paration de projets int~grjs de d~valoppement

des parcours;

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.. 39 -

- La participation à titre consultatif à l'inventaire et/ou 5 la préparationde "codes pastoraux;?;

La participation à la mise en place d~Unités nationales de développement desparcours (UNDP) et à la formôtion du personnel loc31 nécessaire.

Dans le cadre du Projet transnational de stratification SOLAR~ ce groupe detravai 1 aurait vocation pour:

- La formulation et l'étude de factibi 1itG des 4 Unités d?intcrvention;

- La coordination de 1:ensemble du projet SOLAR pendant toute sa durée;

DuréeCoûts

- La col lecte/ le stockage et la diffusion des données récoltées dans 10cadre du projet SOLAR.

5 ans.!5 millions de dollars US.

).34. Lorsque éJes oouvernements proposeraisnt dVadjoindre à un projet SOLAR implantédans leur pays une ou deux actions de développe~ent en cours de fonctionnementcorrespondant au schéma de stratification du p.ojet SOLAR: pouvant précéder ousuccéder directement à 1VUnitê SOLAR? 1l aménagement compli~entaire de ce projetafin de l'orienter vers les objectifs du projet SOLAR) en vue de combattre ladésertification est estime à 1 500 000 dollars US.

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ANNEX

:3IBLIOGRAPHY

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