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CONFERENCE REGIONALE SUR LES OPPORTUNITES D’ECHANGES DE PRODUITS AGROPASTORAUX ET AGROALIMENTAIRES AU SAHEL ET EN
AFRIQUE DE L’OUEST (CORPAO) Niamey, République du Niger,
du 09 au 11 Juin 2016
Sommaire
1. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 3
2. DEROULEMENT DES TRAVAUX ........................................................................................................ 3
2.1. SESSION 1 : Cérémonie d’ouverture........................................................................................ 3
2.2. SESSION 2 : Résultats définitifs de la campagne agricole et évolution des marchés au Sahel
et en Afrique de l’Ouest ...................................................................................................................... 5
2.2.1. Analyse de la production agricole ................................................................................... 5
2.2.1. Analyse de la situation des marchés ............................................................................... 6
2.2.2. Analyse de la situation des flux transfrontaliers ............................................................. 7
2.3. SESSION 3 : Synthèse des présentations des pays .................................................................. 7
2.3.1. Contexte du marché ........................................................................................................ 7
2.3.2. Actions menées ............................................................................................................... 8
2.3.3. Perspectives ..................................................................................................................... 8
2.3.4. Synthèse de présentation des partenaires ...................................................................... 8
2.3.5. Présentation des projets ..................................................................................................... 8
2.3.6. Discussions générales sur la conférence ........................................................................... 10
2.4. SESSION 4 : Mini bourse avec les opérateurs économiques privés ...................................... 12
2.4.1. Offres d’achat ................................................................................................................ 12
2.5. Proposition des Recommandations et Perspectives ............................................................. 14
2.6. SESSION 5 : Clôture et adoption du rapport de la conférence régionale .............................. 15
ANNEXES ................................................................................................................................................ 16
Annexe 2 : Termes de référence ....................................................................................................... 17
Le troisième jour sera consacré aux échanges sur le rapport et l’adoption des actes de la
conférence régionale qui seront suivis de la cérémonie de clôture. ............................................ 19
Annexe 3 : Agenda de la Conférence ................................................................................................ 20
Annexe 4 : Discours de bienvenue .................................................................................................... 23
Annexe 5 : DISCOURS D’OUVERTURE ................................................................................................ 26
Annexe 6 : Discours de clôture ......................................................................................................... 28
Annexe 7 : Offres d’achat .................................................................................................................. 31
Annexe 8 : Offres de vente ................................................................................................................ 32
Annexe 9 : Liste de présence ............................................................................................................ 34
1. INTRODUCTION Du 09 au 11 juin 2016, s’est tenue à l’Hôtel Sahel de Niamey, en République du Niger, la Conférence Régionale sur les opportunités d’échanges des produits agropastoraux au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) sous le thème : «Flux transfrontaliers de produits agricoles et du bétail et l’interdépendance des pays dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest».
L’édition 2016 de la CORPAO avait pour objectif de permettre aux participants d’échanger
sur la situation alimentaire et les marchés avec un focus sur les flux transfrontaliers des
produits agricoles et du bétail ainsi que leurs dérivés et les intrants agricoles. Elle a été
organisée à l’initiative du CILSS et sous l’égide du Gouvernement Nigérien. Elle a connu la
participation d’une soixantaine de personnes composée : (i) des représentants des filières
agricoles et animales du Bénin, de la Côte-d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du
Nigéria, du Sénégal, du Tchad et du Togo ; (ii) des représentants des réseaux régionaux de
systèmes d’information et d’acteurs (AFAO, RESIMAO, FEWSNET, ROAC, COFENABVI –AO,
ROPPA); (iii) des représentants des Systèmes d’Information nationaux sur les Marchés (SIM);
(iv) des représentants des projets régionaux ( PRAPS et P2RS) et nationaux (PRODAF) ; (v)
des représentants des services techniques du Ministère du Commerce et de la Promotion du
secteur privé du Niger, du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger ; (vi) de la FAO
et (vii) des responsables et experts du CILSS (Cf. liste de présence en annexe 9).
Cette conférence régionale s’inscrit dans la dynamique des concertations régionales
indispensables à la facilitation des échanges commerciaux et partant au renforcement d’un
marché régional transparent, dynamique et intégré (Cf. annexe 1 : TdR).
Les travaux de la conférence se sont déroulés en plénière et répartis en cinq (5) sessions (Cf. annexe 2 : agenda de la conférence)
2. DEROULEMENT DES TRAVAUX
2.1. SESSION 1 : Cérémonie d’ouverture
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution de bienvenue du Professeur
Antoine N. SOME, Directeur Général de l’Institut du Sahel (INSAH) représentant le Secrétaire
Exécutif du CIlSS et par le discours d’ouverture de Monsieur SANI Maigochi, assurant
l’intérim du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé du Niger.
Le Directeur Général de l’Institut du Sahel, dans son allocution, a exprimé tout d’abord sa gratitude à l’endroit de son Excellence Monsieur ISSOUFOU Mahamadou, Président de la République du Niger, au Gouvernement et au peuple Nigérien pour l’accueil très chaleureux réservé à lui-même, à sa délégation et à tous les participants depuis leur arrivée à Niamey, ville carrefour et symbole de l’intégration africaine (CF annexe 3 ).
Il a, ensuite, situé le contexte dans lequel s’est tenu la conférence en s’appuyant sur les résultats satisfaisants de la campagne agricole 2015-2016. De plus, il a relevé l’importance de la CORPAO dans les échanges commerciaux des produits agricoles, pastoraux et agroalimentaires dans la région. Enfin, il s’est réjoui du choix du thème de la conférence « flux transfrontaliers et interdépendance des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest » et a évoqué quelques résultats des dispositions prises par le CILSS en mettant en place des dispositifs de suivi des flux transfrontaliers et des tracasseries routières. Le Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, dans son discours d’ouverture (Cf annexe 4) a d’abord salué, au nom du Gouvernement Nigérien les participants à la Conférence tout en rendant un hommage mérité au Directeur Général de l’Institut du Sahel ; et à travers lui, le Secrétaire Exécutif du CILSS et à tout le système CILSS pour le choix porté sur Niamey, Capitale du Niger pour abriter cette conférence. Il a fait ressortir l’interdépendance alimentaire qui existe entre les pays de l’espace régional après avoir évoqué le rôle important que joue le marché dans la gestion de la sécurité alimentaire. Il a également félicité le CILSS pour les actions menées à travers la CORPAO en faveur du renforcement du commerce régional des produits agricoles et du bétail entre les pays participants, et plus généralement en faveur de l’intégration régionale par les marchés. Il a en outre déploré les obstacles de natures diverses qui freinent la libre circulation des produits et qui jouent négativement sur le développement des échanges commerciaux dans l’espace régional. Pour finir, il a fait remarquer que des défis restent encore à relever, malgré des efforts déployés par les différents acteurs. Il a terminé son propos en remerciant la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et l’UEMOA pour avoir financé cet événement à travers respectivement le PRAPS, le P2RS et le Projet d’Appui au Renforcement du Dispositif d’Information sur la sécurité alimentaire, à la lutte antiacridienne et à la gestion des pesticides avant d’ouvrir solennellement la Conférence.
Après une suspension de séance, , les participants ont procédé à la mise en place d’un
bureau et adopté l’agenda des travaux. Le bureau de la Conférence était composé comme
suit :
Président : Monsieur KARIDIO Hamadou Directeur du Commerce Extérieur et du Partenariat
Economique au Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé du Niger ;
Vice-Président : Monsieur SANOU Soumaïla, Président du Réseau Ouest Africain des
Céréaliers (ROAC)
Rapporteurs : Madame ABATTAN ADENLE Marlyse Chef Cellule Communication à l’ONASA /
Bénin et Membre du Groupe TIC du RESIMAO ; Monsieur NGARO Brousse Chargé du SIM
Agricole/Tchad
Ce bureau était assisté par les experts du CILSS en l’occurrence Mr Ngaye TORDINA, Expert analyste des marchés, et Mr Dieudonné KAM, Assistant en gouvernance routière.
2.2. SESSION 2 : Résultats définitifs de la campagne agricole et
évolution des marchés au Sahel et en Afrique de l’Ouest
2.2.1. Analyse de la production agricole
Les résultats définitifs de la campagne agricole 2015-2016 montrent que la production
céréalière s’est établie à 64 373 000 tonnes, soit une hausse de 5% par rapport à 2014-2015
et de 13% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette hausse est portée
essentiellement par la production du Bassin Ouest et du Centre et celle du Niger. La
production du Nigéria est restée stable (0%) par rapport à son niveau de l’année dernière
tout comme au Bénin (-1%). Par ailleurs seuls le Burkina Faso, la Gambie et le Tchad
présentent des situations déficitaires par rapport à leur niveau habituel respectivement de :
-7%, -8% et -9%.
La variation de la production par habitant révèle des déficits dans quelques pays du Sahel
notamment au Burkina (-9%), en Mauritanie (-10%) et au Tchad (-14%) et dans quelque pays
côtiers notamment, au Nigéria (-2%), au Bénin (-4%) et au Togo (-13%). Comparée à
l’année précédente, la production par tête reste globalement en hausse de 7%.
En ce qui concerne les autres cultures vivrières et de rente, la production d’arachide accuse
une hausse de 26% par rapport à la moyenne des 5 dernières années tandis que celle du
niébé est restée stable (1%) et en hausse par rapport à son niveau de l’année passée de 13%.
En ce qui concerne le bilan céréalier dans le sahel, il ressort un disponible par habitant de
238 kg repartis de la manière suivante : 53kg de riz, 8 kg de blé et 177 kg de céréales sèches
(maïs, mil, sorgho). Les importations comptent pour 7 690 109 tonnes.
2.2.1. Analyse de la situation des marchés
Les analyses de la situation des marchés régionaux ont porté sur les données du mois de
Janvier et février 2016 issues de la collecte de données permanente et des missions
conjointes d’évaluation des marchés. Ces analyses ont été faites sur 270 marchés suivis dans
les 17 pays de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA. Les principaux produits suivis sont entre
autres : les céréales, les légumineuses, les tubercules et le bétail sur pieds.
Dans l’ensemble, les marchés sont bien approvisionnés dans la région. L’évolution de la
demande est normale et les hausses saisonnières habituelles ont été observées. Les
disponibilités locales globales composées des stocks commerçants et des ménages sont
renforcées par des flux transfrontaliers normaux à l’exception des zones affectées par les
conflits où les flux sont perturbés.
Les prix des principales céréales sont restés globalement stables avec toutefois des hausses
importantes de prix enregistrées dans certains pays notamment en Gambie, au Ghana, en
Mauritanie, au Tchad, Togo et les zones limitrophes du Lac Tchad. Par ailleurs, au Sénégal et
au Niger, les prix des céréales sont en nette baisse en comparaison avec la moyenne des cinq
dernières années. Concernant les prix des autres produits viviers notamment les tubercules,
les prix connaissent une hausse globale.
Pour les cultures de rente, les prix sont en général en hausse, par rapport à la moyenne des
cinq dernières années, surtout pour l’arachide et la noix de cajou. Toutefois, pour certains
produits comme le niébé et le sésame, des baisses significatives des prix ont été observées
au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Sur les marchés à bétail, les prix sont généralement en hausse par rapport à la moyenne
quinquennale excepté au Tchad, et sur certains marchés du Burkina Faso et du Niger où des
baisses ont été observées. Ces baisses pourraient être liées, non seulement, à la
dépréciation des monnaies locales (Cedis ghanéen et Naira Nigérian), mais aussi, à la
difficulté de traverser les frontières (Tchad-Niger et Tchad-Nigéria, Tchad-République
Centre-Africaine) ou de fréquenter certains marchés locaux au nord-Est du Nigeria en raison
de l’insécurité. Dans les pays touchés par l’épidémie de Maladie à Virus Ébola (Liberia, Sierra
Leone, Guinée), on a assisté à une reprise progressive des échanges commerciaux, sans pour
autant que ces échanges atteignent leur niveau d’avant l’épidémie.
Les termes de l’échange sont favorables aux éleveurs au Burkina Faso, cependant ils sont en
défavorable dans bande sahélienne du Tchad en général et au Niger en ce qui concerne le
rapport bouc/mil soit 62kg et oignon/mil (117 kg). Par ailleurs, il reste favorable pour les
producteurs de noix de cajou par rapport aux céréales et moyen au Mali en ce qui concerne
le rapport céréales/mil
Au regard des conditions actuelles, les prix des principales denrées notamment, ceux des
céréales, pourraient rester proches de la moyenne quinquennale dans le bassin ouest et
central. Toutefois, des hausses de prix plus marquées sont attendues au Bénin, au Togo, au
Nigéria et au Tchad.
2.2.2. Analyse de la situation des flux transfrontaliers
Les données collectées sur les corridors du Bassin Centre, en direction principalement du
Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria et du Sénégal montrent une augmentation des
transactions depuis le mois de décembre jusqu’au premier trimestre 2016. Cette dynamique
est observée pour le maïs qui représente la plus importante céréale transigée. Le flux du
Niébé a suivi la même tendance tandis que ceux du sorgho et du riz local ont été
hétérogènes suivant les mois. Environ 121 000 tonnes de céréales ont été transigés entre les
principaux pays exportateurs et les pays importateurs dans la période comprise entre le
dernier trimestre de l’année 2015 et le premier trimestre de l’année 2016 pour une valeur
de 35 661 709 $. En ce qui concerne le bétail pour la même période 519 518 têtes ont été
échangés entre pays pour une valeur de 153 771 554 $
Toutefois, on note une nette croissance du flux d’asins dans la sous-région. Très peu
d’information sont, pour l’instant, disponible sur les raisons de cette forte exportation
d’asins et sur les destinataires des animaux.
S’il faudrait se réjouir du dynamisme de ce commerce régional de produits agropastoraux, il
reste néanmoins, à déplorer un accroissement du nombre de postes de contrôle sur les
corridors. Mis en place pour raison de sécurité, l’augmentation de ces postes de contrôle
est, en effet, susceptible de provoquer l’aggravation des tracasseries en tout genre, dont le
niveau actuel constitue déjà une source de préoccupation.
2.3. SESSION 3 : Synthèse des présentations des pays
2.3.1. Contexte du marché
Les différentes présentations des pays reflétant la situation agricole et des marchés
montrent que les niveaux de la demande et de l’offre sont presque normaux dans la plus
part des pays.
En ce qui concerne les marchés à bétail, la forte présence des opérateurs économiques
privés sur les marchés démontre à suffisance que l’état d’approvisionnement en bétail et en
produits agricoles est bon. Le niveau des prix reste élevé par rapport à l’année dernière. Ces
prix sont plus ou moins stables par rapport à leurs niveaux des mois précédents et par
rapport à leur niveau de la moyenne des cinq dernières années. De nombreuses contraintes
liées à la circulation des produits entre les pays persistent toujours. Les contraintes les plus
couramment rencontrées sont le non-respect des textes réglementant à l’entrée et à la
sortie d’un pays par les acteurs eux-mêmes, le mauvais état des infrastructures routières qui
font augmenter les coûts de transport des produits transigés, l’insécurité en particulier pour
le commerce du bétail, l’insuffisance dans l’organisation des filières, etc.
2.3.2. Actions menées
Dans la plupart des cas, les Etats, les Projets et les partenaires ont conjugué leurs efforts
pour :
- L’amélioration de la production et de la qualité des produits ;
- L’ouverture du marché ;
- La mise en place des initiatives pour le développement des filières prioritaires ;
- L’appui au pastoralisme au Sahel ;
- La mise en place des stocks régionaux ;
- Le renforcement de la résilience.
Et cela a permis de faciliter les échanges de produits agricoles et du bétail entre les pays de
la sous-région et les autres pays.
2.3.3. Perspectives
Par rapport aux échanges avec le reste du monde, les échanges à l’intérieur de la zone
demeure relativement faibles en raison de l’absence de production des biens manufacturés.
Ceci constitue un défi, parmi d’autres, que la sous-région devrait relever en renforçant le
commerce des produits agropastoraux.
2.3.4. Synthèse de présentation des partenaires
Cinq (5) organisations jouant un rôle majeur dans le développement des échanges
commerciaux ont eu à faire des communications ayant porté sur i) la présentation de leurs
organisations ii) les activités réalisées ou en cours pour la promotion des échanges
commerciaux entre les pays (iii) les difficultés rencontrées ou goulots d’étranglements
relevés. Il s’agit du Réseau Ouest Africain des Céréaliers (ROAC), de la Confédération des
Fédérations Nationales du Bétail et Viandes (COFENABVI), le Réseau des Organisations
Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de L’Ouest (ROPPA), le Réseau des
Systèmes d’Information sur les Marchés agricoles d’Afrique de l’Ouest (RESIMAO) et l’agence
AUXIGAGES. Elles ont également formulé des recommandations consignées en annexe.
2.3.5. Présentation des projets
Des présentations sur deux (02) projets ont été faites à savoir le Projet Régional d’Appui au
Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et le Programme de Renforcement de la Résilience à
l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). Ces projets sont pilotés au niveau
régional par le CILSS avec des composantes nationales. Ils s’inscrivent dans le cadre de
l’initiative Sahel de la Banque Mondiale et de la Déclaration de Nouakchott (pour le cas du
PRAPS) 3. Le premier a une durée de six ans tandis que le second sera mis en œuvre à
travers quatre phases de cinq ans chacune.
Leur zone d’intervention regroupe les pays suivants : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger,
Sénégal et Tchad avec la Gambie en plus pour le P2RS. Les deux exposés ont fait ressortir la
grande importance qu’ils accordent à la facilitation de l’accès aux marchés, ce qui créée des
complémentarités et une forte nécessité de travailler en synergie pour ces deux projets
L’exposé du PRAPS a fait ressortir une démarche intégrée qui consiste à (i) aider à
l’amélioration de la qualité de l’offre du bétail à travers l’amélioration de la santé animale,
l’accès aux ressources naturelles et le renforcement des infrastructures pastorales, (ii)
l’appui à la professionnalisation des acteurs et au renforcement de leurs organisations, (iii)
l’amélioration de la prévention et de la gestion des crises pastorales, et (iv) la Facilitation de
l’Accès au marché. Sur ce dernier point, le PRAPS met en œuvre actuellement, en
partenariat avec le PRA-Marchés/CILSS, des actions visant la réduction des entraves au
commerce par le biais du suivi de nouveaux corridors de commerce du bétail, l’organisation
des rencontres entre professionnels et représentants des administrations nationales en
charge du contrôle routier, la diffusion des textes juridiques et procédures relatives au
commerce du bétail, le renforcement du mécanisme d’assistance aux acteurs sur les axes
routiers à travers des plates formes électroniques où des plaintes peuvent être enregistrées
et traitées. Le Financera également des infrastructures de mises en marché tels que les
marchés à bétail, les aires de repos, les aires d’abatage, les quais
d’embarquement/débarquement, les centres de collecte de lait etc.
La présentation du P2RS a mis en exergue le fait que la mise en œuvre de ce projet intervient
dans un contexte de résurgence des défis liés à la pauvreté et à la faim dans la sous-région.
D’une durée de 5ans pour sa 1ère phase, le P2RS est une réponse régionale face aux défis liés
à la pauvreté et à la faim dans la sous-région malgré les différentes actions déjà entreprises.
Il vise principalement la promotion d’investissements soutenus à long terme pour assurer le
renforcement de la résilience des ménages ruraux à travers la réalisation d’infrastructures
rurales (aménagements hydro-agricoles et pastoraux, infrastructures de stockage et de
commercialisation, pistes rurales…) et le développement des chaines de valeur et des
marchés. Il envisage aussi le développement des filières autres qu’agricoles et pastorales
notamment la pêche et l’aquaculture. Au niveau régional, il participe au renforcement (i) des
capacités institutionnelles des pays, (ii) des Systèmes d’Information sur les marchés et de
prévention des risques notamment par la mise en place des SIM de seconde génération et le
suivi des flux transfrontaliers. Deux importantes études sont également prévues à court
terme sur le 1) les circuits de commercialisation des produits agricoles et les intrants et 2)
l’impact des conflits sur les commerce régional des produits agropastoraux.
La présentation de ces deux programmes fait ressortir une grande similitude de leurs
domaines d’intervention, ce qui nécessite un fort besoin de synergie pour plus d’efficacité et
d’efficience dans leur mise en œuvre.
2.3.6. Discussions générales sur la conférence
Ces différentes présentations ont été suivies de discussions très riches dont les points saillants peuvent être résumés ainsi qu’il suit : - de l’importance de la CORPAO : certaines observations ont été formulées à l’endroit du
CILSS sur certains aspects relatifs à la CRPAO. Il en est ressorti deux idées fortes : o L’importance de la CORPAO en tant que pourvoyeuse d’information et
d’éclairage pour les programmes annuels et pluriannuels de travail du PRA/Marchés. Pour permettre à la Conférence de pouvoir continuer à jouer ce rôle, les participants ont suggérer que le PRA-Marchés ait des répondants organisés au niveau national et régional qui aideront à une meilleure organisation de la Conférence.
o La nécessité de garder présent à l’esprit le fait que La CORPAO est un
évènement qui concerne en premier lieu les opérateurs économiques du secteur privé qui devraient par conséquent en assurer pleinement le leadership. Le CILSS en est un facilitateur dans le cadre de son mandat relatif à la fluidification et à la promotion des échanges inter-Etats.
- L’irrégularité de la tenue de la CORPAO. Le CILSS rencontre d’une année à l’autre les difficultés pour respecter le caractère annuel de la CORPAO. La dernière en date a été tenue en avril 2014. On peut évoquer essentielle la faiblesse des moyens financiers du CILSS. Entre autres deux suggestions sont proposées pour cerner cette contrainte :
- La nécessité de mettre en place une stratégie appropriée de plaidoyer auprès des acteurs concernés. Il appartient en effet au CILSS de faire ressortir la valeur ajoutée de la CORPAO dans la panoplie des concertations existantes en matière de promotion des échanges régionaux.
- La nécessité de mieux structurer la coordination et la concertation intra et inter-Etats. Au niveau pays, il faut créer une dynamique de dialogue entre les administrations publiques et les opérateurs économiques qui passe par le renforcement des capacités organisationnelles, techniques et de négociation de ces derniers. Au niveau régional, il faut relancer les concertations par bassin de production.
Le renforcement de la capacité de négociation des opérateurs. Les discussions ont fait ressortir la nécessité d’instaurer et/ou de mieux structurer la concertation intra-pays permettant au secteur privé et à la puissance publique de dialoguer régulièrement. Cette concertation intra-pays devra être institutionnalisée et reliée à une dynamique régionale plus fluide et plus présente dans le coaching, l’accompagnement et le renforcement des capacités des acteurs. En d’autres termes, il faudra aussi mieux structurer la coordination et la concertation au niveau régional.
Les tracasseries au franchissement des frontières. Il a été constaté que ces tracasseries
persistent en dépit de tous les efforts consentis par les organisations régionales et même par les Etats. Sur la base de ce constat, les participants se sont interrogés sur l’adéquation même des textes juridiques avec le contexte actuel des échanges commerciaux. Cette
question, selon les participants, trouve toute sa pertinence quand on sait que la plus part de ces textes ont été élaborés et adoptés sans une véritable concertation avec les acteurs professionnels qui à l’époque ne constituait pas la même force de proposition qu’ils représentent aujourd’hui. Par conséquent, la Réunion a suggéré d’examiner la possibilité de réviser ces textes pour les rendre plus conformes aux préoccupations des professionnels du commerce des produits agropastoraux. En attendant, il a été demandé au CILSS de poursuivre et d’intensifier l’important travail qu’il mène dans le cadre de l’Observatoire des pratiques anormales. Les participants ont souhaité que les résultats issus des analyses faites dans diverses publications servent à animer des débats au niveau national et régional sur la problématique de la fluidification des échanges commerciaux.
Le Financement des SIM. Le besoin de renouveler les engagements des Etats, des OIG et leurs institutions de financement et des PTF à financer les dispositifs nationaux et régionaux d’information est apparu indispensable. Il faut pour ce faire, aider les pays et la région à bâtir une stratégie opérationnelle durables des systèmes d’information sur la SAN.
Le nécessaire engagement des opérateurs économiques. Par rapport à cet aspect, en lien avec la promotion des filières dans lesquelles ils opèrent, il conviendrait de saluer entre autres l’expérience de la COFENAB-VI qui est l’expression d’acteurs convaincus, engagés et soucieux du devenir de la filière « élevage ». Le CILSS, avec certainement l’appui de ses PTF, devrait davantage poursuivre à aider les opérateurs économiques à s’organiser au niveau national et régional. Un programme de renforcement des capacités organisationnelles, institutionnelles et techniques des acteurs en question devra être formulé et mis en œuvre.
La systématisation des normes de qualité. Il est apparu la nécessité de systématiser les normes de qualité dans la région. L’idée d’élaborer et de faire appliquer une norme consensuelle régionale a été émise. Comment faire en sorte que le mil malien ou burkinabé puisse être importé par le Sénégal sans que l’importateur ne se rende dans ces pays. Il a été par ailleurs suggéré de donner des bonus aux opérateurs respectant les normes adoptées.
2.4. SESSION 4 : Mini bourse avec les opérateurs économiques privés
Après avoir analysé le cadre au sein duquel s’effectuent les échanges commerciaux et après avoir passé en revue les tendances des marchés en termes d’évolution des prix et des flux de marchandises, les participants ont évolué sur le centre névralgique même de la conférence, à savoir la MINI-BOURSE des produits agropastoraux et agroalimentaires. La Mini-bourse, faut-il le préciser, est un espace de discussion, créé pour permettre aux opérateurs privés de se connaître, de connaître les possibilités d’affaires qu’ils offrent mutuellement et même d’envisager la signature de contrats d’achat-vente. Ces discussions se sont déroulées sans aucune forme d’intermédiation entre les acteurs.
2.4.1. Offres d’achat
Au cours mini-bourse, 15305,5 tonnes de produits agricoles ont été sollicités en achat dont 1302 tonnes de céréales (maïs, mil et fonio) et 0,5 tonne de semence de maïs (Cf. Tableau OFFRES d’ACHAT). Pour le bétail, 2550 têtes de bétail essentiellement des ovins et de caprins ont été demandés (Cf. détail en annexe 6).
TABLEAU I : OFFRE D'ACHAT
Type de produits
Nom du produit
Caractéristique volume (T) ou Nombre (têtes)
Céréales
Maïs Graines 300
Maïs Semences 0,5
Mil Graines 1000
Fonio Décortiqué et lavé 2
Vivriers
Arachide Graines 8000
Niébé Graines 1000
Attiéké Déshydraté 2
Attiéké Frais 1
Maraichers Oignon Frais 5000
Bétail
Bovins Boucherie 0
Ovins Boucherie 1050
Caprins Boucherie 1500
2.4.2. Offres de vente
En ce qui concerne les propositions de vente 86 513 tonnes (Cf. tableau OFFRES DE VENTE)
de produits agricoles et forestiers dont 80 000 tonnes d’oignon et 6000 tonnes de produits
forestiers (huile de palme, karité et gomme arabique). Les produits pastoraux proposés en
vente comprend essentiellement du bétail soient 489 000 têtes repartis entre bovins
164 000 Têtes, ovins 280 000 têtes et caprins 45000 têtes. Les propositions viennent
essentiellement du Tchad (61%) et du Niger (36%) (Cf. annexe 7).
TABLEAU II : OFFRES DE VENTE
Type de produits
Nom du produit Caractéristique volume (T) ou Nombre (têtes)
Produits agricoles
Fonio Décortiqué et lavé 1
Sésame graines 500
Huile de palme (l) 3000
Pomme de terre 12
Oignon Violet de Galmi 80000
Karité Type V2 1000
Gomme arabique
2000
Bétail
Bovins Boucherie 164000
Ovins Boucherie 280000
Caprins Boucherie 45000
Un suivi régulier sera effectué pour favoriser la concrétisation des intentions d’achat et de
vente ainsi exprimées. Les résultats de ce suivi seront conservées dans une base de données
et présentées, comme à l’accoutumée, à la prochaine édition.
Photos : Séances de négociations lors de la mini-bourse
2.5. Proposition des Recommandations et Perspectives
Au terme des présentations des recommandations suivantes ont été formulées :
A l’endroit de
Etats
- soutenir la modernisation du commerce du bétail (Bétaillères, pèses bétail, marchés) ;
- Assurer la sécurité des animaux, des biens et des convoyeurs ; - Délimiter et sécuriser les corridors Tchad-Cameroun-Nigeria et Tchad-Niger-Nigeria ; - Appliquer les dispositions relatives à la libre circulation des personnes et des biens
dans l’espace CILSS et CEDEAO ;
- Doter les différents SIM de moyens conséquents pour le suivi des échanges
régionaux ;
- Etendre les normes à d’autres produits ;
- Renforcer les mesures pour la lutte contre les tracasseries policières et fiscales.
OIG:
- Encourager les Etats à appliquer les dispositions communautaires pour la promotion
des échanges;
- Prendre des mesures idoines pour sanctionner tout pays qui enfreint aux principes de
libre circulation des biens et services ;
- Accélérer les grands projets régionaux de construction et de développement des
moyens de communication (Routes, Téléphones, réseaux électriques);
- Faire le plaidoyer auprès des Etats pour un meilleur encrage institutionnel des SIM et
augmenter leur budget dans le cadre du suivi des marchés et des échanges ;
- Organiser et financer des rencontres d’échanges avec tous les acteurs concernés.
Opérateurs:
- Renforcer les organisations régionales des opérateurs de produits locaux;
PTF:
- Soutenir le financement de la CORPAO et débloquer les ressources dans des délais qui permettent la tenue de la Conférence au moment le plus approprié (février/mars de chaque année)
- Soutenir l’aménagement des principaux axes de commercialisation de bétails (points d’eau, aires de stationnement);
- Faciliter l’accès aux intrants alimentaires et aux médicaments vétérinaires pour le bétail;
- soutenir le plan d’actions par le financement des activités ; - associer les organisations aux rencontres de concertations sur la filière ; - Appuyer les OIG, les Etats et les opérateurs économiques pour le développement des
commerces intra et extra régionaux ;
- Renforcer les capacités des organisations interprofessionnelles de la filière élevage
des pays du CILSS et CEDEAO.
2.6. SESSION 5 : Clôture et adoption du rapport de la conférence
régionale
La Conférence s’est terminée par la lecture et l’adoption du rapport final. La cérémonie de
clôture a été présidée par Monsieur KARIDIO Hamadou Directeur du Commerce Extérieur et
du Partenariat Economique du Niger, en présence du Pr SOME N. Antoine. Dans son mot de
clôture, il a apprécié le cadre convivial dans lequel les débats se sont déroulés et s’est réjoui
des résultats de la Conférence.
Avant de terminer son propos, il a réitéré ses sincères remerciements à tous les participants
notamment les opérateurs économiques privés et les Experts des systèmes d’information
nationaux sur les marchés pour leur participation et pour leurs contributions personnelles et
collectives à l’atteinte des objectifs de la Conférence. Il a assuré que les recommandations
pertinentes formulées à l’issue des travaux seront examinées avec la plus grande attention
en vue de leur mise en œuvre rapide.
ANNEXES
Annexe 2 : Termes de référence 1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
La poussée démographique globale (2,15% pour les pays de l’Afrique de l’Ouest et 3,2%/an pour les
pays du Sahel) et la croissance urbaine élevée dans la sous-région constituent un atout pour le
développement et un débouché pour la production agricole locale, elle-même en pleine croissance.
En effet, à l’issue de la campagne agricole2015/2016, les résultats définitifs montrent dans l’ensemble
des belles perspectives dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. En effet, le Sahel et l’Afrique de
l’Ouest enregistre une vivrière céréalière de 64,4 millions de tonnes soit une hausse de 5% par
rapport à la campagne précédente et 13% par rapport à la moyenne de cinq (5) dernières années. La
production des racines et tubercules quant à elle, est d’environ 157,4 millions de tonnes, soit une
hausse de 8% et 16% respectivement par rapport à celle de la campagne dernière et la moyenne
quinquennale. Celle de l’arachide est estimée à plus de 8,42 millions de tonnes, est en hausse de
16% par rapport à la campagne dernière et de 26% par rapport à la moyenne quinquennale Tout
comme la production du niébé de 5,45 millions est en hausse de 13% par rapport à l’année
précédente mais reste stable (+1%) par rapport à la moyenne quinquennale. Toutefois quelques pays
présentent de déficit de production notamment au Tchad (-14%), le Burkina Faso (-9%) et la
Mauritanie (-6%) par rapport à la moyenne quinquennale.
Dans l’ensemble, le fonctionnement des marchés est jugé satisfaisant et renforcé par la régularité des
mouvements des flux des produits agricoles et alimentaires excepté dans la zone de conflit autour du
bassin du Lac Tchad, ou il demeure perturbé. Les prix des principales céréales sont stables sauf en
Gambie, au Ghana, au Togo, au Benin et en Mauritanie. Par ailleurs des baisses significatives de prix
sont relevées au Sénégal et au Niger. Concernant les autres produits vivriers notamment les
tubercules, les prix connaissent une hausse globale malgré leur bonne disponibilité. Il en est de même
pour les cultures de rente (arachide et noix de cajou) excepté pour le niébé et le sésame qui
enregistrent des baisses significatives des prix au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Sur les marchés à bétail, les prix des animaux restent en hausse dans l’ensemble par rapport à la
moyenne excepté au Tchad et sur certains marchés du Burkina Faso etdu Niger. Ceci pourrait être lié
non seulement à la dépréciation des monnaies locales (Cedis ghanéen et Naira du Nigéria) mais aussi
à la fermeture des frontières Tchad-Niger et Tchad-Nigéria, Tchad-République Centrafricaine et de
certains marchés locaux au nord-est Nigeria. Les termes de l’échange sont globalement favorables.
Toutefois ils sont en détérioration dans la zone au tour du lac Tchad, impactant négativement les
revenus et la consommation des ménages.
En perspectives d’ici la période de soudure, les prix des principales denrées connaîtront des hausses
saisonnières dans l’ensemble mais plus marquées au Bénin, au Togo, au Nigéria et au Tchad.
Par ailleurs, la hausse tendancielle de la production offre aux pays de la sous-région des possibilités
d'investissement et des avantages économiques indéniables à travers les échanges transfrontaliers.
En effet, les flux transfrontaliers présentent des avantages avérés pour la connectivité des marchés
entre eux. L’intensité des flux transfrontaliers dépend de la connectivité des marchés dont du
réseautage entre des acteurs et les avantages comparatifs entre les pays. Les pays sahéliens ont de
tout temps offerts du bétail tout comme les pays côtiers ont fourni les céréales, des racines et
tubercules dans un mécanisme informel.
Cependant, les tentatives politiques de fluidification des échanges n’ont pas fourni des résultats
escomptés malgré les engagements des états. De nombreux pays résistent encore à l’application des
textes qu’ils ont eux-mêmes adoptés au regard des avantages que cela pourrait engendrer aux
consommateurs des pays concernés et aux acteurs du commerce régional.
C’est pour cette raison que le thème de cette édition 2016 de la CORPAO porte sur les «Flux
transfrontaliers de produits agricoles et du bétail et l’interdépendance des pays dans le Sahel
et en Afrique de l’Ouest».
Il faut rappeler que l’organisation de cette conférence régionale participe aux dynamiques de
concertations régionales indispensables à la facilitation des échanges commerciaux et partant au
renforcement d’un marché régional transparent, dynamique et intégré.
Au cours de cette conférence régionale, les acteurs institutionnels auront à partager les informations
et les expériences des projets et programmes déjà élaborés et/ou en vue et mis en œuvre pour
faciliter les échanges commerciaux des produits agricoles et du bétail. Les opérateurs seront invités à
exposer sur les activités et les stratégies adoptées pour gérer les échanges commerciaux dans le
Sahel et en Afrique de l’Ouest et les liens entre la libre circulation des biens.
2. OBJECTIFS VISES
L’édition 2016 de la CORPAO vise à échanger sur la situation agricole et alimentaire et les flux
transfrontaliers des produits agricoles et du bétail ainsi que leurs dérivés et les intrants agricoles. Plus
spécifiquement, il s’agira de :
- faire une analyse de la situation agricole et alimentaire et de l’évolution des marchés agricoles de la sous-région ;
- réfléchir sur la problématique du développement du commerce régional en mettant l’accent sur les flux transfrontaliers et les entraves au commerce ;
- faciliter les contacts physiques entre opérateurs économiques privés et créer des opportunités d’affaires ou d’échanges entre opérateurs économiques de la sous-région ;
- informer et échanger sur des sujets d’actualité et d’intérêts majeurs en rapport avec les dynamiques du marché régional ;
- recueillir les offres et des demandes de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail à court et moyen termes dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest.
3. RESULTATS ATTENDUS
- une vue d’ensemble de la situation agricole et alimentaire régionale et de l’évolution des marchés sous régionaux est établie ;
- des informations sont partagées sur les expériences, les mesures, les stratégies des projets et programmes élaborés ou mis en œuvre pour améliorer les échanges commerciaux transfrontaliers ;
- des réflexions et des analyses sur la problématique du développement du commerce régional dans un contexte de difficulté à la libre circulation des biens dans l’espace sous régional;
- les informations commerciales sont partagées et les contacts utiles établis entre opérateurs économiques privés et les opportunités d’affaires/d’échanges créées;
- un tableau récapitulatif des offres et des demandes de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail à court et moyen termes dans les pays en vue d’une diffusion large.
4. PARTICIPANTS
La Conférence regroupera des délégués des dix-sept(17) pays membres du CILSS, de la CEDEAO et
de l’espace UEMOA. Ces délégations sont composées des représentants des réseaux d’organisations
de producteurs, d’Opérateurs Economiques Privés et des responsables des Services techniques de
contrôle de qualité des produits agroalimentaires et des Systèmes d’Information sur les Marchés, les
points focaux du PRAPS.
Participeront également à la Conférence régionale, des représentants des Partenaires Techniques et
Financiers (Union Européenne, USAID, ACDI, Coopération Française, FAO, Club du Sahel et de
l’Afrique de l’Ouest, PAM, FEWS NET,...), d’Organisations d’intégration régionale (CEDEAO,
UEMOA), des personnes ressources, des représentants des acteurs de la société civile et d’ONG.
5. LIEU ET DATE DE LA CONFERENCE
La conférence régionale se tiendra du02 au 04 juin2016à Niamey, République du Niger.
6. ORGANISATION DES TRAVAUX
Les travaux de la Conférence régionale vont se dérouler en plénière et en commissions. Il y aura
également des exposés introductifs suivi de débats.
Le premier jour sera consacré à l’ouverture officielle de la Conférence, et ensuite aux exposés des
pays participants suivis de débats sur l’évolution de la situation agricole et alimentaire de la campagne
agricole 2015-2016 et de l’évolution des marchés agricoles dans les Etats et dans la sous-région. Un
accent particulier sera mis sur les projets et programmes des Etats et les stratégies adoptées par les
différents acteurs pour améliorer les échanges commerciaux à travers l’amélioration des conditions
des échanges transfrontaliers.
Les présentations des pays se poursuivront durant la matinée du deuxième jour suivies des exposés
des réseaux d’acteurs et les partenaires institutionnelsqui mettront un accent particulier sur les flux
transfrontaliers : les différents flux, leurs importances ou potentialités, les entraves et stratégies des
acteurs et enfin les mesures pour faciliter les échanges.
L’après-mididu deuxième jour sera consacré aux opportunités d’affaires à travers les opérations de
présentations croisées des offres et demandes de produits et de services émanant des opérateurs
privés ou de leurs mandants.
Le troisième jour sera consacré aux échanges sur le rapport et l’adoption des actes de la conférence régionale qui seront suivis de la cérémonie de clôture. Un agenda détaillé viendra préciser le déroulement de la conférence.
7. CONTACTS
Pour tout renseignement sur la conférence régionale, vos services compétents voudront bien
contacter l’institut du Sahel du CILSS à Bamako :
Monsieur Moussa CISSE, Coordonnateur du PRA/Accès aux Marchés, INSAH ; e-mail : [email protected]; [email protected]; tél : +223 62 91 05 57
Monsieur Ngaye TORDINA, Expert Analyste des Marchés, INSAH ; e-mail : [email protected], [email protected]; tél : + 223 95 00 89 54
Mlle N’Diorffou CISSE, SecrétariatPRA/Accès aux Marchés, INSAH; e-mail : [email protected]; tél : +223 76 02 89 65
Annexe 3 : Agenda de la Conférence
Jeudi 9 juin 2016
08 H 00 – 09 H 00 Arrivée/installation et enregistrement des participants
09 H 00 – 09 H 30
CEREMONIE D’OUVERTURE :
Allocution de bienvenue du CILSS;
Discours d’ouverture du Pays hot,
Photo de groupe
09 H 30 – 10 H 00 Pause café
10 H 00 – 10 H 15 Mise en place du Bureau de la Conférence régionale.
Présentation des objectifs et du déroulement de la Conférence.
10 h 15 – 10 h 30 Présentation des résultats définitifs de la campagne agricole 2015/2016 au
Sahel et en Afrique de l’Ouest :
10 H 30 – 11 H 45 Présentation de la situation des marchés régionaux : PRA/Accès aux
Marchés/CILSS
11 H 45 - 12 H 00 Présentation des Flux des produits agricoles sur les corridors suivi par le
CILSS.
12 H 00 – 12 H 30 Discussions générales sur les présentations
12 H 30 – 12 H 45 Présentations pays : Bénin (Opérateurs privés, SIM)
12 H 45 – 13 H 00 Présentations pays : Burkina Faso (Opérateurs privés et SIM)
13 H 00 – 13 H 15 Présentations pays : Côte d’Ivoire (Opérateurs privés et SIM)
13 H 15 – 14 H 00 Pause déjeuner
14 H 00 – 14 H 20 Présentations pays : Guinée (opérateurs privés et SIM)
14 H 20 – 14 H 40 Présentations pays : Mali (opérateurs privés et SIM)
14 H 40 – 15 H 00 Présentation pays : Niger (opérateurs privés et SIM)
15 H 00 – 16 H 00 Discussions générales sur les présentations
16 H 00 – 16 H 30 Pause Thé/Santé
16 H 30 – 16H 50 Présentations des pays (SIM et OE) : Nigéria (opérateurs privé)
16 H 50 – 17 H 10 Présentation des pays (SIM et OE) : Tchad (opérateurs privés et SIM)
17 H 10 – 17H 30 Présentation des pays (SIM et OE) : Sénégal (opérateurs privés et SIM)
17 H 30 – 17 H 50 Présentation des pays (SIM et OE) : Togo (opérateurs privés et SIM)
17 H 50 – 18 H 30 Discussions générales sur les présentations
Vendredi 10 juin 2016
08 H 30 – 08 H 50 Présentation du ROAC sur le thème de la conférence (Céréales)
8H50- 9 H 10 Présentation du COFENABVI sur le thème de la conférence (Bétail)
9H 10 – 9 H 30 Présentation de la ROPPA (Riz)
9H 30 – 9 H50 RESIMAO
09 H 50 – 10 H 10 RECAO
10 H 10 – 10H 40 Présentation de l’UEMOA
10H40 -10H 50 Présentation PRAPS
10 H 50 – 11H 00 Présentation P2RS
10 H 40 – 11 H 10 Pause café
11 H 10 - 12 H 30 Discussions générales sur les présentations
12 H 30 – 14 H 00 Pause déjeuner
14 H 00 – 16 H 00 Mini bourse avec les opérateurs économiques privés : offres et demandes
de produits agricoles et agroalimentaires à court et moyens termes.
16H 00 – 16H30 Pause café
16 H 30 à 18 H00 Mini bourse avec les opérateurs économiques privés : offres et demandes
de produits agricoles et agroalimentaires à court et moyens termes
Samedi 11 juin 2016
08 H 30 – 9 H 30 Restitution des résultats de la mini bourse (filières céréales et bétail)
9 H 30 – 10 H 30 Discussions générales sur les Résultats de la mini-bourse
10 H 30 – 11 00 Proposition des recommandations et perspectives
11 H 00-11H30 Pause café
11H 30 – 13 h 00 Rapportage
13 H 00 – 14 H 30 Pause déjeuner
14 H 30 – 15 H 30 Lecture, discussion et adoption du rapport et des motions de la Conférence
15H 30 – 16H00 Pause café
16 H 00 – 17 H 00 Clôture :Lecture du rapport et des motions ;
Discours de clôture.
Annexe 4 : Discours de bienvenue
Monsieur le Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé ; Messieurs le Représentant de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ; Monsieur le Représentant des Opérateurs Economiques de l’Afrique de l’Ouest ; Mesdames et Messieurs les représentants des filières agricoles et de l’élevage des pays membres du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO ; Honorables invités, Je voudrais à l’entame de mon propos, vous transmettre les salutations cordiales du Dr
Adoum DJIME, Secrétaire Exécutif du CILSS qui aurait bien voulu participé personnellement à
cette cérémonie mais empêché pour d’autres raisons.
Je voudrais également au nom du Secrétaire Exécutif du CILSS, au nom des représentants
des filières agricoles et de l’élevage des pays membres du CILSS, de l’UEMOA et de la
CEDEAO ; des opérateurs privés de l’agro alimentaire et de tous les participants à cette
édition 2016 de la Conférence Régionale sur les opportunités d’échanges de produits
agricoles et agroalimentaires et du bétail dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO),
exprimer toute notre gratitude à son Excellence Monsieur ISSOUFOU Mouhamadou
Président de la République, au Gouvernement et au peuple Nigérien pour l’accueil très
chaleureux réservé à moi-même, à ma délégation et à tous les participants depuis notre
arrivée à Niamey, ville carrefour et symbole de l’intégration africaine.
Mesdames et Messieurs,
Chers participants,
Comme vous le savez, cette conférence s’inscrit dans le cadre globale de la mission du CILSS
qui doit s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers
entre autres : le renforcement des capacités des différents acteurs, y compris le secteur
privé ; la capitalisation et la diffusion des expériences et acquis ; et l’accompagnement dans
la mise en ouvre des stratégies, politiques et programmes. Ayant compris l’importance du
marché dans la sécurité alimentaire, le CILSS a créé depuis 2005 le programme régional
d’appui accès au marché pour prendre en compte particulièrement cette dimension dans
l’analyse de la sécurité alimentaire. Outre le renforcement des systèmes d’information sur
les marchés (mise en place des SIM), le CILSS travaille dans le suivi de la dynamique des
marchés (veille informationnelle, évaluation périodique des marchés), le renforcement des
capacités et la mise en réseau des acteurs, la facilitation des échanges commerciaux, la
réduction des entraves au commerce communément appelée tracasserie routière et j’en
passe.
La CORPAO complète ces nombreuses actions entreprises par le CILSS en faveur du
développement des échanges commerciaux des produits agricoles, pastoraux et
agroalimentaires. C’est pourquoi, elle est organisée chaque année dans les pays membre du
CILSS pour permettre aux opérateurs économiques et aux acteurs des filières de mieux
s’informer sur la situation alimentaire et nutritionnelle et sur les opportunités d’affaires
entre les pays.
Mesdames et Messieurs,
Chers participants
Les échanges transfrontaliers sont de plus en plus importants au regard d’une croissance
démographique soutenue et d’une production agricole elle-même en pleine croissance. Il
faut noter que pour la campagne agricoles 2015/2016, plus 64,4 millions de tonnes de
céréales ont été produites soit une hausse de 13% par rapport à la moyenne de cinq (5)
dernières années. La production des racines et tubercules quant à elle, est d’environ 157,4
millions de tonnes, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne quinquennale. De
même, celle de l’arachide (8,42 millions de tonnes) est en hausse de 26% par rapport à la
moyenne quinquennale.
Ce bilan positif d’ensemble montre cependant une spécialisation agro écologique de nos
zones de production et des avantages comparatifs entre nos pays. Ce qui nous permet de
nous interroger sur les échanges commerciaux entre nos différents pays mais aussi avec le
reste du monde qui joue aussi sa partition dans la régulation du marché régional. C’est
pourquoi, je me félicite du choix de ce thème « flux transfrontaliers et interdépendance des
pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest » qui guidera les débats au cours de cette
conférence régionale.
D’ore et déjà, le CILSS avec l’appui de ces partenaires à mis en place un leadership autours
de cette thématique en mettant en place des dispositifs de suivi des flux transfrontaliers et
des tracasseries routières. Ce dispositif qui collecte déjà des données de certaines filières sur
les corridors du bassin centre est en phase d’extension vers le bassin Est et Ouest. Le
captage des flux des produits agricoles suivi sur les corridors centraux montrent que plus de
20 000 tonnes transigent par mois pour une valeur moyenne mensuelle de 6 millions de
dollars. De même, plus de 85 000 unités bétail sont transigés par mois pour une valeur
moyenne des 25,6 millions de dollars.
Mesdames et Messieurs,
Chers participants
Ces chiffres ne sont que partiels et ne prennent en compte que quelques corridors mais
témoignent de l’importance des échanges commerciaux entre nos pays. C’est pourquoi, le
CILSS ne ménagera aucun effort pour renforcer le dispositif de suivi des flux transfrontaliers
et mais aussi celui des échanges entre les opérateurs de la sous région en multipliant les
appuis au renforcement des capacités. Il saisi cet occasion pour exhorter les partenaires
techniques et financiers de se joindre à lui mieux cerner les enjeux.
L’organisation et l’institutionnalisation de la CORPAO depuis près de vingt ont permis
d’assurer des rencontres régulières entre les acteurs des marchés qui ont impacté sur le
renforcement des échanges inter-pays de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail,
et ont contribué indéniablement à renforcer les échanges des produits agricoles et du bétail,
donc l’approvisionnement des marchés et la sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de
l’Ouest.
Ainsi le partage des informations sur les offres et les demandes de produits agricoles
agroalimentaires et du bétail à court et moyen termes qui sera réalisé au cours de cette
conférence régionale permettra aux différents opérateurs économiques privés présents et à
leurs organisations et réseaux de se positionner en saisissant les opportunités commerciales
pour se positionner valablement sur le marché régional.
Honorables invités,
La dynamique que nous avons créée et entretenue depuis quelques années avec la CORPAO
commence déjà à produire des résultats. En effet, plusieurs opérateurs économiques privés
disposent des contacts potentiels pour leurs activités commerciales dans l’espace régional.
Par ailleurs, grâce aux tenues régulières tournantes de la CORPAO, l’accès aux informations
et aux opportunités commerciales est de plus en plus facilité dans l’espace ouest africain.
Mesdames et Messieurs
Chers participants
Je sais compter sur votre sens de l’opportunité commerciale pour que se nouent des
relations et des partenariats d’affaires mutuellement avantageux entre ceux qui proposent
des produits agricoles et du bétail et ceux qui souhaitent en acquérir.
En terminant, je voudrai remercier tous les partenaires techniques et financiers, notamment
la Banque Africaine de développement à travers le Programme de Renforcement de la
Résilience et de la Sécurité alimentaire au Sahel (P2RS), la Banque Mondiale à travers le
Programme Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et l’UEMOA dont les
importants appuis financiers ont permis l’organisation de cette édition 2016 de la CORPAO.
Je souhaite pleins succès à nos travaux.
Je vous remercie
Annexe 5 : DISCOURS D’OUVERTURE
Monsieur le Professeur Antoine N. SOME, Directeur Général de l’Institut du Sahel
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Chefs de services;
Mesdames et Messieurs les Opérateurs économiques;
Mesdames et Messieurs les Représentants des filières agricoles et de l’élevage de l’espace
CILSS/CEDEAO;
Mesdames et messieurs les Experts du CILSS ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
Je voudrais, au nom du Gouvernement et du peuple Nigériens, souhaiter à tous et à toutes la bienvenue à Niamey, et en cette terre africaine du Niger Je voudrais également rendre un hommage mérité au Professeur Antoine N. SOME et à travers sa personne au Dr Adoum DJIME, Secrétaire Exécutif du CILSS et à tout le système CILSS pour le choix de Niamey, Capitale du Niger pour abriter cette édition 2016 de la Conférence Régionale sur les opportunités d’échanges de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO). Nous sommes très heureux de vous accueillir et nous vous souhaitons un très bon séjour à Niamey Mesdames et Messieurs, De nos jours, il est admis qu’en plus de la production, le marché joue un rôle très important dans la gestion de la sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international. Et les crises alimentaires de 2005, de 2008 et de 2011 qui ont affecté la sous-région ouest africaine ont rappelé ce rôle important des marchés dans l’accès à l’alimentation en particulier des ménages pauvres. Il est nécessaire de rappeler que dans cette sous-région, certainement plus qu’ailleurs, les échanges commerciaux s’adossent, d’une part, sur les ressources que la nature a affectées aux différentes zones agro écologiques et, d’autre part, sur les relations socioéconomiques qui lient les populations de part et d’autre des frontières nationales. Schématiquement, les céréales et le bétail pour les pays du Sahel; les tubercules, les fruits et les légumes pour les pays côtiers. L’interdépendance alimentaire des pays de l’espace régional puise sa source de cette réalité agroécologique, socioéconomique et historique. C’est pourquoi, je me félicite des actions menées par le CILSS notamment l’organisation de la CORPAO qui contribuent inéluctablement au renforcement du commerce des produits agricoles et du bétail inter-pays participent à l’intégration régionale par les marchés.
Cependant, il importe de souligner que des obstacles de natures diverses persistent et
continuent d’entraver la libre circulation des produits et des personnes entre les pays et
plombent ainsi le développement des échanges commerciaux dans l’espace régional. Certes
des actions sont menées à divers niveaux depuis quelques années, mais les défis à relever
pour venir à bout de ces obstacles restent encore importants et interpellent les différents
acteurs, notamment les puissances publiques, les acteurs privés et la société civile.
Mesdames et Messieurs, Chers participants
Le Niger, mon pays, de par sa position géographique, constitue un carrefour stratégique
pour le commerce régional tant pour les produits agricoles que pour le bétail. C’est dire que
l’organisation de l’édition 2016 de la CORPAO est une grande opportunité pour plusieurs
opérateurs économiques privés du Niger pour rencontrer des acteurs des marchés venus des
autres pays de l’espace régional. Cette opportunité leur permettra de nouer des relations
d’affaires qui, je l’espère, se traduiront concrètement à court et moyens termes sur le
terrain par des contrats formels mutuellement avantageux.
Je voudrais féliciter le CILSS, les OIG régionales notamment la CEDEAO et l’UEMOA ainsi que leurs partenaires techniques et financiers pour toutes les actions déjà réalisées et aussi pour celles prévues pour l’émergence et le renforcement d’un marché régional transparent, dynamique et intégré. Au regard de la qualité et de l’expérience des acteurs des marchés ici présents, je reste convaincu que les résultats de ces travaux contribueront sans aucun doute à relever ce défi. Je puis vous assurer que les Autorités du Niger attendent beaucoup de vos travaux. Je ne saurai terminer mon propos sans réaffirmer l’engagement de mon pays le Niger à jouer sa partition pour atteindre ces objectifs. A la suite du Directeur Général de l’Institut du Sahel du CILSS, je voudrais remercier les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le P2RS, la Banque Mondiale à travers le PRAPS et l’UEMOA dont les concours financiers ont permis la tenue de cette édition 2016 à Niamey. Sur ce, je déclare ouverte l’édition 2016 de la Conférence Régionale sur les opportunités d’échanges de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO). Je vous remercie de votre aimable attention.
Annexe 6 : Discours de clôture
Monsieur le Professeur Antoine N. SOME, Directeur Général de l’Institut du Sahel
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Chefs de services;
Mesdames et Messieurs les Représentants des filières agricoles et de l’élevage de l’espace
CILSS/CEDEAO;
Messieurs les Experts du CILSS ;
Mesdames et Messieurs,
Nous voici au terme des travaux de Conférence Régionale sur les opportunités d’échanges
de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest
(CORPAO).
Pendant 3 jours vous avez fait et suivi des communications sur le thème de l’édition 2016 à
savoir : « Flux transfrontaliers des produits agricoles et du bétail et interdépendance des
pays dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest » en mettant l’accent sur le contexte du marché
national, les faits saillants du commerce national depuis les récoltes d’octobre – novembre
2015 et les activités réalisées ou en cours pour la promotion et des échanges commerciaux
des produits agricoles (céréales, tubercules) et du bétail entre pays. Il s’agit autant
d’informations qui ont permis d’avoir une compréhension partagée des dynamiques qui
guident l’évolution du marché régional.
J’ai particulièrement apprécié le cadre convivial dans lequel les débats se sont déroulés.
C’est pourquoi je me réjouis des résultats auxquels vous êtes parvenus après ces 3 jours de
travaux. Soyez-en vivement félicités.
Mesdames et Messieurs,
Au sortir de cette édition 2016 de la CORPAO, tous les participants, ont une connaissance
partagée des dynamiques qui guident l’évolution du marché régional.
La présente édition a permis de renouveler les contacts entre opérateurs économiques
privés, ou de nouer de nouvelles relations entre acteurs du marché régional. Naturellement
les organisateurs de la CORPAO 2016 et les pays espèrent que les rencontres bilatérales ou
multilatérales initiées durant ces jours ici à Niamey se concrétisent à court et moyens termes
par des relations d’affaires formelles et un renforcement des échanges des produits
agricoles et du bétail sans l’espace CILSS/CEDEAO.
Chers participants,
Avant de terminer mon propos, je réitère mes sincères remerciements à tous les participants
notamment les opérateurs économiques privés et les Experts des systèmes d’information
nationaux sur les marchés pour leur participation à cette Conférence régionale et pour leurs
contributions personnelles et collectives à l’atteinte des objectifs de la conférence. Je
voudrais vous assurer que les recommandations pertinences que vous avez formulées à
l’issue de vos travaux seront examinées avec la plus grande attention en vue de leurs mises
en œuvre rapide.
Je voudrais réitérer mes sincères remerciements au CILSS pour avoir choisi la ville de Niamey
pour abriter cette édition 2016 ainsi que ses partenaires pour les appuis financiers.
Pour finir je vous souhaite à toutes et à tous un bon retour dans vos foyers respectifs.
Sur ce, je déclare close l’édition 2016 de la Conférence Régionale sur les opportunités
d’échanges de produits agricoles et agroalimentaires et du bétail dans le Sahel et en Afrique
de l’Ouest (CORPAO).
Je vous remercie
Annexe 7 : Offres d’achat …
Nom et contact acheteur (intention d'achat)
Pays Nom du produit
Nature ou caractéristiques
Volume, nombre ou quantité
Valeur estimée Nom et adresses du vendeur
Dawanou (A-BAS IMPEX) Tel : 08036265088, Mobile : 08036265088, Email : [email protected]
Nigeria Maïs Graine 300 tonnes
Nigeria Ovins Petits ruminants 50 têtes
La Centrale des Producteurs de Céréales, BP 296, Tel: +228 90 11 44 52, Email : [email protected], web : www.cpc-togo.org
Togo Maïs semence (Variété hybride bodofa)
500 kg 750000f
M. Elh ABDOU Hassane, Président des Céréaliers / Vice-président Syndicats CNCN tel +227 96536720 ou 94 15 0001 Email [email protected]
Niamey Petit mil xxxxx 1000 tonnes 185 000 000fcfa
Soumounou Salah, Pays Mali, Ville Ségou, Tel : +223 66 88 62 69/78 77 61 21, Email :
Plateforme des OP de l'Agro-alimentaire du Senegal Dakar Tel 00221338230654
ou 776328901 Email [email protected] ou
SENEGAL
Fonio décortiqué et lavé plus de 2 Tonnes 200000
Attiéké Deshydraté 2 tonnes 300000 à 400000
Attiéké frais 1 tonnes 150000 à 200000
Réseau Guinéen des Opérateurs Economique du Secteur Agro-
Alimentaire BP 3136 Ville de carag GUINEE Tel +224 66 43 1 80 69 mobile +
224 655329577 Email [email protected]
GUINEE
Niébé 1000 Tonnes
Arachide 8000 Tonnes
mouton 1000 têtes
chèvres 1500 têtes
oignon 5000 Tonnes
Annexe 8 : Offres de vente
Nom et contact du vendeur Pays Nom du produit Nature ou
caractéristiques
Volume, nombre ou
quantité Valeur estimée
Nom et adresses de l’acheteur
Fédération Nationale des Groupements Inter-professionnel de la Filière Bétail-Viande (FNGIP-BN), BP 305, Tel +2 96 96 27 20 73 57 61, mobile : +227 90 33 17 49/96 59 24 89
Niamey Race genisse Azawak Animaux à reproduction 10000 têtes 500000f à 600000f
Niamey Geniteur Azawak Animaux à reproduction 5000 têtes 600000f à 650000f
Niamey Genisse Goudali Animaux à reproduction 10000 têtes 450000f à 500000f
Niamey Genisse Goudali Animaux à reproduction 5000 têtes 500000f à 600000f
Niamey Bovin bali bali Animaux à reproduction 20000 têtes 175000f à 225000f
Niamey Geniteur bali bali Animaux à reproduction 10000 têtes 200000f à 250000f
Niamey Caprins chêvres rousse
Animaux à reproduction 25000 têtes 125000f à 150000f
Niamey Geniteur C Animaux à reproduction 20000 têtes 185000f
Reseau des Eleveurs du Mali, Tel: +223 66 73 05 28, Email : [email protected]
Mali Bovins de bouchérie Embouchés 3000 têtes 450000f à 650000f
Mali Bovins de bouchérie Embouchés 1000 têtes 300000f à 400000f
La Centrales des Producteurs de Céréales, BP 296, Tel: +228 90 11 44 52, Email : [email protected], web : www.cpc-togo.org
Togo Karité Type V2 1000 tonnes 200000f
Fédération Nationale des Groupements Inter-professionnel de la Filière Bétail-Viande (FNGIP-BN), BP 305, Tel +2 96 96 27 20 73 57 61, mobile : +227 90 33 17 49/96 59 24 89
Niamey Bœuf de boucherie Boucherie 30000 têtes 395000f à 450000f
Niamey Mouton de boucherie Boucherie 50000 têtes 100000f à 150000f
Réseau Guinéen des Opérateurs Economique du Secteur Agro-Alimentaire BP 3136 Ville de carag GUINEE Tel +224 66 43 1 80 69 mobile + 224 655329577
Email [email protected]
Guinée
Pomme de terre 12000 kg
fonio 1000 kg
huile de palm 3000 litres
SAFIE/NIGER OIGNON BP 98 Niamey NIGER Tel +227 96 97 28 85 Email [email protected]
Niger Oignon Vilet de Galmi 80000 tonnes
Bichara Drep CONFIFET Interprofession filière Bétail au Tchad Ndjamena TCHAD Tel +223 66 29 55 30, [email protected]
TCHAD
Bovin 3 à 4 ans 100 000 têtes 225000 à 250000
Ovins hybride Tchado-soudanais
200 000 Têtes 100000 à 125000
Gomme arabique 1ère Qualité 1000 Tonnes 2500 Frs /kg
Gomme arabique 1ère Qualité 1000 tonnes 1200 Frs /kg
sésame 500 Tonnes 500 Frs /kg
Reseau des Emboucheurs du Burkina Faso (Mme Sophie Sawadogo Ouagadougou Tel +226 25375302 ou 70082228 Email : [email protected]
BURKINA FASO
Bovin Embouché 1000 têtes 300000 à 400000
Annexe 9 : Liste de présence
N° PAYS STRUCTURE OU
ORGANISME NOM ET PRENOMS ADRESSE
1
BENIN
ONASA
Madame Marlyse ABATTAN ADENLE, Chef Cellule Communication et Information
Tel : (229) 21 33 15 02 Cel : (229) 95 95 53 19 Email : [email protected] Cotonou
2 RESIMAO M. ABDOULAYE Mouphtaou, Responsable SIM.
Cel : (229) 97 87 67 94 Email : [email protected] Cotonou
3
BURKINA
FASO
ROAC
M. Soumaïla
SANOU, Président du Réseau Ouest Africain des Céréaliers
Tel : (226) 25 34 06 34 Cel : (226) 70 33 40 94 / 76 48 33 46
Email : [email protected] Ouagadougou
4
COFENABVI-AO
M.SAWADOGO Timbila Thomas, Secrétaire Permanent
Tel : (226) 25 37 53 02 Cel : (226) 70 20 52 37
Email : [email protected] Ouagadougou
5
COTE-
D’IVOIRE
ANOPA CI
Mme NDRI ADJOUA Véronique, Présidente de la plateforme des Agriculture de Côte d’Ivoire
Tel : (225) 22 44 11 76 Cel : (225) 02 25 17 89 / 07 24 33 56 Email : [email protected] Abidjan
6 OCPV (SIM – CI)
M. ZAHUI KOUDOU Severin, Chef d’antenne Régionale.
Tel : (225) 31 63 35 71 Cel: (225) 02 50 99 37 / 58 78 79 31 Email : [email protected] Bouake
7
GUINEE-
CONAKRY
REGOSA M. FOFANA ELH Boubacar, Opérateur Economique.
Cel : (224) 664 31 80 69 623 66 28 99 E-mail : [email protected] Conakry
8 SIPAG
M. KEITA Mamy, Responsable Base de Données
Cel : (224) 664 27 37 65 622 93 20 15 E-mail : [email protected] Conakry
9 MALI OMA
M.CISSE Seydou, Chef de département Analyse Communication
Cel : (223) 78 29 71 67 Email : [email protected] Bamako
10 Commerce
M. Salah SOUMOUNOU, Commerçant Céréalier.
Tél : (223) 21.32 06 02 Cel : (223) 66 88 62 69 Email : [email protected] Ségou
11
NIGER
NIGER
RESIMAO /SIMA M. LAOUALI Addoh SANI, Coordonnateur SIMA / RESIMAO
Tél : (227) 20.74.27.18 Cel : (227) 96 88 10 70 Email : [email protected] Niamey
12 SIMA M. Djibrilla SADOU GARBA, Responsable Informatique
Tél : (227) 20.74.27.18 Cel : (227) 91 11 91 11/95 95 10 95 Email : [email protected] Niamey
13 RESIMAO M. BOUBAKAR Hamissou, Comptable
Tél : (227) 20.74.27.18 Cel : (227) 93 75 55 65 / 94 95 89 39 [email protected] Niamey
14
ANFO
M. ADAMOU Lawali, Secrétaire Général ANFO, Région de Niamey
Cel : (227) 96 62 80 90 / 91 39 30 90 [email protected] Niamey
15 M. AMINOU Harouna, Président
Cel : (227) 96 88 11 15 [email protected] Niamey
16
Pro DAF / FIDA
M. ASSADECK Mohamed, Assistant Technique National chargé du dialogue politique.
Cel : (227) 96 61 03 08 [email protected] Niamey
17
M. ZAZOULI DAN TATA Mahamadou, Assistant Technique National chargé de l’intégration régionale d’Echange
Tél : (227) 20 35 18 49 Cel : (227) 90 90 93 63 / 96 90 49 08 [email protected] [email protected] Niamey
18
FEWS NET
M. YACOUBA HAMA Abdou, Coordonnateur Technique National
Tél : (227) 20 37 36 88 Cel : (227) 96 97 81 11 [email protected] Niamey
17 M. RABIOU ALMADJIR Mahamane Nasser, Assistant Technique
Cel : (227) 90 14 64 42 [email protected]
Niamey
20
NIGER Suite
Chambre de Commerce et de l’Industrie
M. Elh ABDOU Hassane, Président des Céréaliers / Vice-président Syndicats CNCN
Cel : (227) 96 53 67 20 / 94 15 00 01 [email protected] Niamey
21 M. BOUBACAR Issaka, Directeur Régional
Tél : (227) 20 73 51 55 Cel : (227) 96 29 10 02 [email protected] Niamey
22
M. TOUDOU Boubacar, Administrateur du Centre de Ressources AGOA / Niger, Chambre de Commerce et d'Industrie du Niger,
Tél : (227) 20 73 22 10 Cel : (227) 96 97 29 29 [email protected] Niamey www.ccian.ne
23 Ministère du Commerce
et de la Promotion du Secteur Privé
M. MOUNKAILA Hassane, Directeur du Commerce Intérieur
Tél : (227) 20 73 58 69 Cel : (227) 96 46 06 45 [email protected] Niamey
24 Direction Générale de
l’Agriculture (DGA)
M. ISSA MANO, Ingénieur Agronome, Chef de Division Organisation des Marchés des Produits Agricoles
Cel : (227) 98 75 58 75 [email protected] Niamey
25 Ministère du Commerce KARIDIO Hamadou, Directeur du Commerce Extérieur
Tél : (227) 20 73 72 16 Cel : (227) 96 96 95 54 [email protected] Niamey
26 Institut National de la
Statistique (INS) M. ISSIFI Tchambou
Cel : (227) 99 04 82 60 / 92 84 57 65 [email protected] Niamey
27 Syndicat des Vendeurs
bétail
M. OUMAROU Amadou, Président Syndicat
Cel : (227) 96 59 24 89 Niamey
28 Réseau National des
Chambres d’Agriculture (RECA)
Mme CISSE Fanta Mady Safiatou, SIM
Cel : (227) 96 11 21 97 [email protected] Niamey
29 AUXIGAGES Niger SA M. WAFI Abdallah Mohamed, Responsable Commercial
Tél : (227) 20 35 07 97 Cel : (227) 93 22 70 10 [email protected] Niamey
30
NIGER Suite
Indépendant / Freelance
M. YOUNOUSSI Amadou, Traducteur Interprète
Cel : (227) 90 31 70 40 / 97 50 10 82 [email protected] Niamey
31 Interprofession Niébé Mme YAYE RECKIA Mamane Abarchi, Secrétaire Permanent
Cel : (227) 97 65 77 59 / 90 27 32 03 [email protected] Niamey
32 Interprofession Oignon M. ADAMOU Harouna, Secrétaire à la Communication
Cel : (227) 96 50 14 73 / 91 10 25 88 Niamey
33 SOCOPAP- SA
M. NAGONJA Garba, Chef de Service Administratif et Commercial
Tél : (227) 20 73 63 20 Cel : (227) 96 98 20 54 / 90 35 76 64 [email protected] Niamey
34 ORO/AOC M. MOUSTAPHA Kadric, Président
Cel : (227) 96 97 28 85 [email protected] Madaoua
35 CNIEP / PFPN M. BANGNA Adamou, Plateforme Paysanne, chargé Suivi – Evaluation
Cel : (227) 96 99 73 68 [email protected] Niamey
36 Filière Bétail Viande M. AMADOU Hassane Sambo, Président
Tél : (227) 20 73 57 61 Cel : (227) 96 96 92 27 / 90 33 17 49 [email protected] Niamey
37 NIGERIA DAWANAU Market M. AJAO Abdul Gafar
Tél : (234) 803 626 50 88 [email protected] / [email protected] kano
38 SENEGAL
Commissariat à la
Sécurité Alimentaire M. NDIAYE Mouhamadou, Coordonnateur SIM
Tél : (221) 33.822.26 08 Cel : (221) 77 520 12 58
Email : [email protected] Dakar
39 POPAS Mme NAFY DIAGNE
GUEYE, Présidente
Tél : (221) 33.823.06.54 Cel : (221) 77 632 89 01 Email : [email protected] [email protected] Dakar
40 SENEGAL
Suite AFAO M. TALL Ibrahima, Directeur
Centre de Gorom
Cel : (221) 77 01 857 01 Email : [email protected] Gorom 1
41
TCHAD
CONFIFET
M. BICHARA Drep, Président Inter Profession de la Filière élevage du Tchad.
Cel : (235) 66 29 55 36 / 99 29 55 36 Email : [email protected]
Ndjamena
42
Ministère de
l’Agriculture
M. NGARO Brousse, Responsable du SIM Agricole.
Cel : (235) 66 71 51 53 / 99 16 18 33
Ndjamena
43
TOGO
Agence Nationale de la Sécurité Alimentaire (ANSAT) du Togo
M. DZAKA Kokoutsè, Chef Division Marketing / Chargé du RESIMAO
Tél : (228) 22 51 41 82 Cel : (228) 90 10 90 15 Email : [email protected] Lomé
44 Centrale des
Producteurs de Céréales du Togo
M. OLOU ADARA Ayéfoumi, Exploitant Agricole
Cel : (228) 90 11 44 52 / 98 49 78 04 Email : [email protected] Kaboli
PARTENAIRE
45 FAO Burkina Faso
M. COULIBALY Dramane, Conseiller Principal Résilience
Cel : (226) 70 26 19 12 / 74 56 66 10 Email : [email protected] / [email protected] Ouagadougou
CILSS
46 CILSS Secrétariat Exécutif
M. TANKARI Issa, Expert C3/PRAPS
03 BP 7049 – Ouagadougou 03 Cél : (226) 64 16 93 77 E-mail : [email protected] Ouagadougou
47 M. COMPAORE Felix de Valois, Coordonnateur/P2RS
03 BP 7049 – Ouagadougou 03 Cél : (226) 70 26 63 70 E-mail : [email protected] Ouagadougou
48 M. ADAMOU Hinsa, Expert en Suivi - Evaluation
03 BP 7049 – Ouagadougou 03 Cél : (226) 73 04 36 40 E-mail : [email protected] Ouagadougou
49
CILSS
Secrétariat Exécutif
M. KAM Dieudonné, Assistant Gouvernance Routière et Flux transfrontaliers
03 BP 7049 – Ouagadougou 03 Cél : (226) 70 22 84 51 / 78 84 44 87 E-mail : [email protected] / [email protected] Ouagadougou
50 M. OUEDRAOGO Alex, Gestionnaire Financier
03 BP 7049 – Ouagadougou 03 Cél : (226) 70 10 37 17 E-mail : [email protected] Ouagadougou
51 M. SORGHO Nobila Jean Christophe, Interprète
03 BP 7049 – Ouagadougou 03 Tél : (226) 25 37 41 25 / 25 49 96 00 Cél : (226) 70 62 86 78 E-mail : [email protected] (int) Ouagadougou
52 Centre Régional
Agrhymet M. DIEYE Papa Oumar, Responsable Communication
Tel : (227) 20 31 53 16 Cel : (227) 97 02 48 76 E-mail : [email protected] Niamey
53 CONACILSS Mme ADAMOU Rabi Oumarou, SP/ CONACILSS
Tel : (227) 20 73 01 42 Cel : (227) 96 98 72 39 / 90 79 91 90 E-mail : [email protected] Niamey
54 CILSS Institut du Sahel Prof Antoine N. SOME, Directeur Général, Institut du Sahel
BP 1530 – Bamako Tel : (223) 20 22 47 06 E-mail : [email protected] Bamako
55 M. Moussa CISSE, Coordonnateur Régional Programme d’Appui Accès aux Marchés
BP 1530 – Bamako Tel : (223) 20 22 47 06 Cél : (223) 62 91 05 57 E-mail : [email protected] Bamako
56 M. Ngaye TORDINA, Expert Analyste des Marchés
BP 1530 – Bamako Cél : (226) 95 00 89 54 E-mail : [email protected] Bamako
57 M. Abdoul D. COULIBALY, Gestionnaire Comptable
BP 1530 – Bamako Cél : (223) 66 81 99 05 E-mail : [email protected] Bamako
58 Mademoiselle N’Diorffou CISSE, Secrétaire de Direction
Cel : (+223) 76 02 89 65 [email protected] Bamako