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1 CONSEIL DES GÉOPARCS MONDIAUX DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE 4 e session, 31 août 2 septembre 2019, Île de Gili Trawangan, Géoparc mondial UNESCO Rinjani-Lombok, Indonésie RAPPORT Conformément aux Statuts du Programme international de géosciences et des géoparcs (article 2, paragraphe 2.7 et 2.10), le présent document constitue le rapport établi par le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO à l’intention du Bureau concernant ses décisions et sera distribué aux États membres ainsi qu’aux États membres associés de l’UNESCO. i- La 4 e session du Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO (ci-après dénommé « le Conseil ») du Programme international de géosciences et des géoparcs (PIGG) s’est tenue à Lombok, au Vila Ombak Hotel, sur l’île de Gili Trawangan, en Indonésie, du 31 août au 2 septembre 2019. ii- Un total de 54 participants dont 12 membres du Conseil et 39 observateurs ont assisté à cette session du Conseil. Membres du Conseil présents (disposant du droit de vote) : Enas ABD ELHADY AHMED, Asfawossen ASRAT, Melanie BORDER, Helga CHULEPIN, Soo Jae LEE, Kirstin LEMON, Guy MARTINI, Ana RUIZ, Martina PASKOVA, Kristin RANGNES, Mahito WATANABE, Jianping ZHANG. Les autres membres présents (ne disposant pas du droit de vote) étaient Kristof VANDENBERGHE (représentant de l’UNESCO), Benjamin van Wyk de Vries représentant

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CONSEIL DES GÉOPARCS MONDIAUX DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES

POUR L’ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

4e session, 31 août – 2 septembre 2019, Île de Gili Trawangan, Géoparc mondial UNESCO

Rinjani-Lombok, Indonésie

RAPPORT

Conformément aux Statuts du Programme international de géosciences et des géoparcs

(article 2, paragraphe 2.7 et 2.10), le présent document constitue le rapport établi par le Conseil

des géoparcs mondiaux UNESCO à l’intention du Bureau concernant ses décisions et sera

distribué aux États membres ainsi qu’aux États membres associés de l’UNESCO.

i- La 4e session du Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO (ci-après dénommé « le

Conseil ») du Programme international de géosciences et des géoparcs (PIGG) s’est tenue

à Lombok, au Vila Ombak Hotel, sur l’île de Gili Trawangan, en Indonésie, du 31 août au

2 septembre 2019.

ii- Un total de 54 participants dont 12 membres du Conseil et 39 observateurs ont assisté à

cette session du Conseil. Membres du Conseil présents (disposant du droit de vote) : Enas

ABD ELHADY AHMED, Asfawossen ASRAT, Melanie BORDER, Helga CHULEPIN, Soo

Jae LEE, Kirstin LEMON, Guy MARTINI, Ana RUIZ, Martina PASKOVA, Kristin RANGNES,

Mahito WATANABE, Jianping ZHANG.

Les autres membres présents (ne disposant pas du droit de vote) étaient Kristof

VANDENBERGHE (représentant de l’UNESCO), Benjamin van Wyk de Vries représentant

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de l’Union internationale des sciences géologiques — UISG), Nickolas ZOUROS

(représentant du Réseau mondial des géoparcs — GGN).

iii- Tim BADMAN (Union internationale pour la conservation de la nature – UICN) s’est excusé.

iv- Les observateurs suivants étaient présents :

UNESCO : Ozlem ADIYAMAN (Siège de l’UNESCO), Janice SEQUEIRA (Siège de

l’UNESCO), Hans Thulstrup (Bureau de l’UNESCO de Jakarta), Ai SUGIURA (Bureau de

l’UNESCO de Jakarta), Lan Huong Tran (Bureau de l’UNESCO de Jakarta).

Réseau Asie-Pacifique des Géoparcs (APGN) : Dita Pabrianti.

Canada : Amanda McCallum (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Discovery),

John Norman (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Discovery).

Allemagne : Maxie Syren (Commission allemande pour l’UNESCO).

Indonésie : Yunus Kusumabrata (Ministère du tourisme) ; Endah Ruswanti (Kemenpar) ;

Iryanti (géoparc mondial UNESCO) ; Sulastri (Commission indonésienne pour l’UNESCO) ;

Sukarna (Commission indonésienne pour l’UNESCO) ; Rante Sapna (Commission

indonésienne pour l’UNESCO) ; Chairul Mahsul (géoparc mondial UNESCO Rinjani-

Lombok) ; Firmansyah (géoparc mondial UNESCO Rinjani-Lombok) ; Meliawati (géoparc

mondial UNESCO Rinjani-Lombok) ; Aznir Malwon ; Muya Resana ; Indira Ni Tua ; Yusuf

Anha.

Japon : Marekazu Ohno (Commission japonaise pour l’UNESCO, Comité japonais des

géoparcs), Kana Furusawa (Secrétariat du Comité japonais des géoparcs).

Portugal : Emanuel de Castro (Coordonnateur du candidat aux géoparcs mondiaux

UNESCO Estrela), Gisela Firmino (Association du candidat aux géoparcs mondiaux

UNESCO Estrela).

République de Corée : WooWeon Lee (Directeur de la Division des parcs naturels,

Ministère de l’environnement), Eungcheol Kim (Directeur adjoint, Ministère de

l’environnement), Wansang Ryu (Chercheur principal, Secrétariat national des géoparcs),

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Kyeongdon Ju (Administrateur, Service des parcs nationaux de République de Corée),

Jongseok Yeom (Administrateur, Service des parcs nationaux de République de Corée),

Sungnam Park (Maire adjoint, candidat aux géoparcs mondiaux Hantangang River),

Kyesam Lee (Maire adjoint, Pocheon City), Misook Yoon (Chef de l’équipe en charge de

l’éducation, candidat aux géoparcs mondiaux Hantangang River), Woosang Lim (Chef de

l’équipe en charge de l’administration, candidat aux géoparcs mondiaux Hantangang

River).

Fédération de Russie : Larisa Belan (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Yangan

Tau), Alfred Akbashev (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Yangan Tau).

Espagne : Mónica Ruiz Bustos (Commission espagnole pour l’UNESCO).

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I. Ouverture de la session par le Président du Conseil

1. Guy Martini, Président du Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO ouvre officiellement la

réunion. Il souhaite la bienvenue aux observateurs de l’Allemagne, du Canada, de

l’Espagne, de la Fédération de Russie, du Japon, du Portugal, de la République de Corée et

des bureaux de l’UNESCO dans le monde entier. Il remercie l’équipe qui compose le

Secrétariat des géoparcs mondiaux UNESCO ainsi que les membres du Conseil pour leur

importante contribution et pour les travaux considérables effectués au cours de l’année qui

vient de s’écouler. Il invite les membres du Conseil à se présenter. Il résume l’ensemble des

travaux accomplis tout au long de l’année, notamment la préparation de la session du

Conseil. Il fait remarquer que beaucoup a été accompli et souligne notamment l’élaboration

de nouveaux documents, tels que les méthodes de travail pour les missions d’évaluation et

la Liste de vérification pour les géoparcs mondiaux UNESCO.

II. Remarques liminaires des représentants de l’UNESCO, du GGN, de l’UISG et de l’UICN

a. UNESCO :

b. GGN :

c. UISG :

d. Géoparc mondial UNESCO Rinjani-Lombok :

III. Adoption de l’ordre du jour et du calendrier de travail

Le Conseil adopte l’ordre du jour et le calendrier de travail à l’unanimité.

IV. Accord relatif aux futurs documents et méthodes de travail du Conseil

i. Proposition d’une nouvelle Liste de vérification pour les géoparcs mondiaux

UNESCO

Après avoir examiné en détail les points figurant dans la Liste de vérification pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, le Conseil décide que les questions ci-après doivent faire l’objet d’un débat

supplémentaire visant à affiner les propositions : Q7, Q8, Q31, Q33, Q35, Q62, Q94 et Q97.

Q7 : Les caractéristiques géologiques du géoparc sont-elles comparables à celles d’un autre

géoparc mondial UNESCO situé dans le pays ? Ou à proximité ?

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Les questions relatives à la présence de caractéristiques géologiques comparables à

proximité d’un candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ont fait l’objet d’un

débat. Le Conseil est convenu qu’il fallait clarifier la Q7 afin d’assurer une meilleure

compréhension. Après plus ample discussion, il est décidé que la Q7 doit être révisée

pour se lire comme suit : « Les caractéristiques géologiques du géoparc sont-elles

comparables à celles d’un autre géoparc mondial UNESCO situé dans le pays ? Ou

dans un pays frontalier ? » Il importe que les candidats au statut de géoparc mondial

UNESCO prennent en compte la notion de caractéristiques géologiques comparables et,

dans le cas où les caractéristiques géologiques comparables sont situées à proximité

immédiate du candidat au statut de géoparc mondial UNESCO, le dossier de

candidature doit inclure une analyse géologique comparative. Le Conseil approuve la

révision de la Q7 à l’unanimité.

Q8 : Si oui, une étude géologique indépendante a-t-elle été réalisée en vue de démontrer la

différence géologique (et la complémentarité) entre le candidat au statut de géoparc mondial

UNESCO et cet(ces) autre(s) territoire(s) ?

Le Conseil convient à l’unanimité qu’il est nécessaire de fournir aux candidats au statut

de géoparc mondial UNESCO davantage d’orientations dans les notes explicatives afin

de mieux définir les critères que comporte une étude géologique comparative.

Q31 : Le texte de présentation exposé dans le centre d’information ou le musée est-il disponible

en anglais ?

Q33 : Le site Web est-il disponible en anglais ?

Q35 : Existe-t-il une version en anglais des dépliants et des publications qui présentent le

candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ?

Les questions Q31, Q33 et Q35 sont abordées conjointement, car elles sont toutes liées

au besoin de traduction vers l’anglais dans un géoparc mondial UNESCO. Après une

longue discussion, il est décidé que la langue de travail des géoparcs mondiaux

UNESCO étant l’anglais, toutes les nouvelles candidatures, évaluations et demandes de

revalidation doivent être soumises dans cette langue. Par conséquent, il est décidé que

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la traduction vers l’anglais (et vers d’autres langues internationales pertinentes)

constitue un critère minimum. Le Conseil convient qu’il est nécessaire de fournir aux

candidats au statut de géoparc mondial UNESCO davantage d’orientations dans les

notes explicatives afin de clarifier cette exigence. Le Conseil approuve la proposition à

l’unanimité.

Q62 : Les décideurs locaux (maires, administrateurs régionaux/provinciaux) sont-ils représentés

au sein de l’organe de gestion du candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ?

Les critères de couleur relatifs à la Q62 ont été longuement débattus. Conformément à

la section 3 v), Mme Ruiz estime que la représentation des autorités locales constitue une

recommandation plutôt qu’une directive, d’où la nécessité de changer les critères de

couleur en vert/jaune. Après une discussion approfondie, le Conseil convient que la

« prise de décisions » constitue un élément clé de l’approche participative et que les

critères de couleur vert/rouge doivent être maintenus. Néanmoins, le Conseil décide que

la Q62 doit être révisée pour se lire comme suit : « Les décideurs locaux sont-ils

représentés au sein du processus décisionnel du géoparc ? »

Le Conseil approuve la formulation révisée de la Q62 ainsi que le maintien des critères

de couleur vert/rouge par 11 voix pour et 1 voix contre.

Q94 : L’un des membres de l’équipe en charge du candidat au statut de géoparc mondial

UNESCO a-t-il bénéficié d’une formation continue ou d’un cours intensif aux géoparcs

mondiaux UNESCO sous l’égide du Réseau mondial des géoparcs de l’UNESCO ?

À l’issue de la discussion, le Conseil convient de changer les critères de couleur pour la

Q94 en vert/jaune, car certains pays ne disposent que d’un accès limité aux formations

internationales. Le Conseil approuve le changement de couleur à l’unanimité.

Q97 : Est-il possible d’acheter des objets géologiques à proximité ou à l’intérieur du territoire du

candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ?

Le Conseil convient que le terme « objet géologique » nécessite d’être clarifié. Il décide

de réviser la Q97 de sorte à aligner le libellé sur les Directives opérationnelles

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(section 3, vii)) : « Est-il possible d’acheter des fossiles, minéraux, roches polies et

pierres décoratives habituellement proposés dans les “boutiques de minéraux” à

proximité ou à l’intérieur du territoire du candidat au statut de géoparc mondial

UNESCO ? ». Le Conseil approuve la révision à l’unanimité.

Prochaines étapes :

Après une longue discussion concernant le nombre de cases rouge/jaune de la Liste de

vérification qui ont été utilisées pour estimer les niveaux de préparation du candidat au statut de

géoparc mondial UNESCO, le Président clôt le débat en proposant que tous les changements à

la Liste de vérification soient adoptés sous réserve que le nombre de cases rouge indiquant un

rejet potentiel soit porté à deux et le nombre de cases jaunes indiquant une faiblesse soit porté

à quinze.

Le Conseil vote l’incorporation de tous les changements effectués dans la Liste de vérification

par 11 voix pour et 1 voix contre. Mme Ruiz demande que ses observations soient consignées

dans un procès-verbal. Elle explique qu’elle estime que la Liste de vérification est un outil utile,

mais que le document nécessite une réflexion et un examen plus approfondis. Selon elle,

plusieurs des cases rouges devraient être jaunes, afin de rendre la Liste de vérification plus

conforme à l’interprétation stricte des Statuts et Directives opérationnelles. Elle estime

également que les cases entraînant un rejet potentiel sont trop strictes.

Le Conseil convient que la note explicative qui accompagne la Liste de vérification doit être

rédigée, puis approuvée par le Conseil dans les deux mois qui suivent la réunion du Conseil. Le

Conseil approuvera, ou non, le document final par vote électronique.

Le Président explique que la Liste de vérification sera également adaptée aux fins des

évaluations de revalidation et qu’un document sera élaboré de façon détaillée au cours de

l’année à venir. Un projet de document sera examiné et présenté pour approbation à la réunion

du Conseil en 2020.

La délégation allemande demande comment la Liste de vérification sera utilisée. Le Président et

des membres du Conseil expliquent que la Liste de vérification sous sa forme actuelle constitue

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un outil d’auto-évaluation que le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO utilise aux fins

d’examen ou d’évaluation des progrès par rapport aux critères fondamentaux des géoparcs

mondiaux UNESCO. Le Président précise que le document ne sera pas incorporé dans le

dossier de candidature au statut de géoparc mondial UNESCO.

La déléguée de l’Espagne félicite le Conseil pour l’élaboration de la Liste de vérification et

suggère que le document soit considéré comme un « travail en cours », car il doit évoluer afin

de demeurer aligné sur les Directives opérationnelles. Le Président confirme les propos de la

déléguée.

ii. Règlement intérieur relatif aux observateurs du Conseil des géoparcs mondiaux

UNESCO

Après avoir longuement étudié le document « Règlement intérieur », le Conseil décide que les

huit articles ci-après doivent être examinés et révisés :

Article premier : – Pour éviter tout conflit d’intérêts éventuels, les membres du Conseil ne

participent pas directement aux missions d’évaluation ou de revalidation pendant la durée de

leur mandat.

- La plupart des membres du Conseil estiment que la déclaration de « conflit d’intérêts » des

observateurs et leur non-participation à la prise de décision du Conseil garantissent

l’impartialité. Le Conseil décide à la majorité de « rejeter » cette modification de procédure

par 11 voix pour et 1 voix contre. M. Vandenberghe explique que l’UNESCO et le Conseil

ont des divergences d’opinions. Il ajoute que l’équipe d’évaluateurs actuelle étant très

restreinte, l’expertise du Conseil doit être mobilisée. Cependant, il espère que cette pratique

pourra être progressivement abandonnée, grâce au recrutement de davantage

d’évaluateurs. Il est proposé de modifier l’article 10.1 pour tenir compte de cette

circonstance et d’évaluer la situation l’an prochain.

Article 2 : – Les observateurs peuvent assister aux sessions du Conseil et de son Bureau s’ils

en font la demande au Secrétariat des géoparcs mondiaux UNESCO par écrit par

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l’intermédiaire des représentations nationales pertinentes, c’est-à-dire les commissions

nationales et/ou les délégations permanentes.

- Après un débat approfondi, il est convenu de modifier le libellé comme suit : « Les

observateurs assistent aux sessions du Conseil et de son Bureau [...] ». Le Conseil

approuve la révision de l’article 2 à l’unanimité.

Article 8.4 : – Les observateurs ne peuvent prendre la parole à la réunion du Conseil que s’ils y

sont expressément invités par le Président, dans le délai qui leur est imparti, et en réponse à

des questions spécifiques.

Article 8.5 : – Les observateurs peuvent être invités par le Président à présenter leur point de

vue après que le Conseil a présenté sa décision concernant les questions relatives à

l’évaluation/la revalidation. La présentation se limite à une clarification ou à une mise à jour des

questions. Passé ce délai, les observateurs peuvent être autorisés à prendre à nouveau la

parole, mais uniquement pour répondre aux questions qui leur ont été posées, dans un délai

imparti.

- Le Conseil examine les articles 8.4 et 8.5 conjointement, étant donné qu’ils concernent tous

deux la participation et les contributions des observateurs. Les délégations allemande et

espagnole expriment leurs préoccupations concernant la limitation du droit de parole des

observateurs. Le Conseil adopte et approuve l’article 8.4, sans modification, à l’unanimité.

L’article 8.5 est modifié comme suit : « Les observateurs seront invités par le Président à

présenter leur point de vue après que le Conseil a présenté sa décision [...] ». Le Conseil

décide d’adopter l’article 8.5 tel que révisé, à l’unanimité.

Article 10.1 : – Tel qu’énoncé à l’article premier, les membres du Conseil sont des experts de

haut niveau activement engagés au sein des géoparcs mondiaux UNESCO. Dans le cadre de

leurs activités professionnelles, ils peuvent avoir à interagir avec des candidats au statut de

géoparc mondial UNESCO ou avec des candidats en cours de revalidation. En dépit des

dispositions énoncées à l’article premier, si un conflit d’intérêts survient, le membre du Conseil

qui entretient une relation personnelle ou professionnelle avec un candidat au statut de géoparc

mondial UNESCO ou avec tout géoparc mondial UNESCO en attente d’une revalidation doit en

informer le Conseil et devra quitter la salle de délibération du Conseil au début de la session

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consacrée à la discussion du candidat concerné ou du géoparc mondial UNESCO concerné. Le

membre ne participera pas à l’examen ou au débat du Conseil et ne pourra pas voter sur le

sujet.

- Il est indiqué que l’interprétation de l’article 10.1est reflétée dans l’article premier relatif aux

« conflits d’intérêts » et cette proposition est respectée par les membres du Conseil

lorsqu’ils déclarent un conflit d’intérêts et qu’ils se retirent des sessions du Conseil. Il est

convenu que les membres du Conseil cesseront leurs activités d’évaluation lorsque

suffisamment d’évaluateurs auront été recrutés. Suite à la suggestion de l’UICN, il est

convenu de modifier l’article 10.1 comme suit : « [...] ne pourra pas voter sur le sujet.

Pour garantir une procédure régulière, le Conseil s’efforcera, dans la mesure du

possible, d’éviter que les membres du Conseil entreprennent des missions

d’évaluation pendant la durée de leur mandat ». Le Conseil décide d’évaluer la situation

l’an prochain.

Article 12.2 : – Le Secrétariat enverra tous les rapports d’information ainsi que les rapports

d’évaluation et de revalidation aux membres du Conseil au moins quatre semaines avant la

tenue de la réunion du Conseil pour qu’ils les examinent de manière appropriée en vue des

discussions de vote.

- Il est convenu de modifier l’article 12.2 comme suit : « Le Secrétariat s’efforcera d’envoyer

tous les rapports d’information ainsi que les rapports d’évaluation et de revalidation aux

membres du Conseil au moins quatre semaines avant la tenue de la réunion du Conseil ».

Le Conseil décide d’approuver l’article 12.2 tel que révisé à l’unanimité.

Article 13.1 : – À l’issue de chaque session, le Conseil présente au Bureau et aux géoparcs

mondiaux UNESCO un rapport rédigé par le Secrétariat de l’UNESCO sur ses travaux et ses

décisions.

- Il est convenu de modifier l’article 13.1 comme suit : « À l’issue de la session, le

Secrétariat de l’UNESCO, en collaboration avec le Bureau du Conseil rédige et

soumet un rapport à l’intention du Conseil ». Le Conseil décide d’approuver la révision

de l’article 13.1 à l’unanimité.

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Article 13.2 : Le rapport des sessions du Bureau sera communiqué au Conseil ainsi qu’aux

États membres et aux membres associés de l’UNESCO au plus tard huit semaines après la

session du Conseil.

- Après une discussion concernant le délai de huit semaines accordé pour l’élaboration du

rapport, le Conseil décide d’approuver l’article 13.2 à l’unanimité.

Nouveaux articles à introduire dans le Règlement intérieur

Le Conseil examine deux nouvelles propositions d’articles en vue de leur inclusion dans le

document « Règlement intérieur ».

Nouvelle proposition relative à l’article premier : – L’observateur d’un pays doit quitter la

salle lorsque le Conseil délibère d’un dossier concernant son pays.

- Après un débat approfondi, il est convenu qu’il est inacceptable de demander aux

observateurs d’un pays de quitter la salle lorsqu’un dossier concernant leur pays est

examiné. Le Conseil décide à l’unanimité de rejeter cette proposition d’article par souci de

transparence et de ne pas l’inclure dans le Règlement intérieur. Pour la même raison, la

proposition de faire signer aux observateurs une « déclaration de confidentialité » est

également rejetée.

Nouvelle proposition relative à l’article 2 : – Le Secrétariat de l’UNESCO publiera les

« résultats » des décisions du Conseil sur le site Web de l’UNESCO une semaine après la fin

de la réunion du Conseil.

- Par souci de transparence, le Conseil décide à l’unanimité d’inclure l’article 13.3 dans le

Règlement intérieur. Le Secrétariat de l’UNESCO accepte de demander un avis juridique

pour s’assurer que le libellé approprié accompagnant les « résultats » du Conseil est

communiqué aux géoparcs et au public. Il reconnaît, en outre, que la décision et les

« résultats » du Conseil sont soumis à la ratification et à l’approbation du Conseil exécutif de

l’UNESCO à sa session d’avril.

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V. Discussion sur l’évaluation des nouvelles candidatures au statut de géoparc mondial

UNESCO

i- Conformément à la section 5.5 des Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, le Conseil recommande d’accepter une candidature, de la rejeter

ou de la reporter de deux ans au maximum pour que les améliorations qui s’imposent y

soient apportées. En cas de report, il n’est pas nécessaire de procéder à une nouvelle

évaluation de terrain.

ii- Conformément à l’article 2.7 de la partie B des Statuts du Programme international de

géosciences et des géoparcs, les demandes d’extension de géoparcs existants suivent

la même procédure pour être approuvées en tant que nouvelles désignations et sont

donc traitées dans ce chapitre.

iii- Selon les critères x) et xi) de la section 5.6 des Directives opérationnelles pour les

géoparcs mondiaux UNESCO, si un géoparc mondial de l’UNESCO souhaite modifier sa

taille, et que cette modification représente moins de 10 % de sa surface existante, il est

tenu d’en informer le Conseil par écrit, par la voie officielle définie par la Commission

nationale de l’UNESCO ou l’organisme compétent chargé de la coopération avec

l’Organisation dans l’État membre concerné, en faisant appel au comité national des

géoparcs, le cas échéant. La lettre ainsi rédigée exposera les raisons de la modification

et démontrera que le nouveau site continue de répondre aux critères relatifs aux

géoparc mondiaux UNESCO. Le Conseil est libre d’approuver ou de rejeter la

modification. Si un géoparc mondial UNESCO souhaite modifier sa taille, et que cette

modification représente plus de 10 % de sa surface existante, une nouvelle candidature

sera déposée selon la procédure décrite ci-dessus. Le géoparc mondial UNESCO

suivant a proposé de modifier sa taille de plus de 10 % de sa surface existante et a donc

dû soumettre une nouvelle candidature : Kula-Salihli (Turquie). Les géoparcs mondiaux

UNESCO suivants ont proposé de modifier leur taille de moins de 10 % de leur surface

existante : Stonehammer (Canada), Dunhuang (Chine), Zhijindong Cave (Chine),

Swabian Alb (Allemagne), Haute Provence (France) et Haţeg (Roumanie). Parmi ces

propositions, une consiste à réduire la taille du géoparc.

iv- Deux géoparcs mondiaux UNESCO ont également souhaité modifier leur appellation.

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v- Les membres du Conseil ont examiné, au cours de sa 4e session, 14 candidatures de

géoparcs mondiaux UNESCO et 6 extensions de géoparcs mondiaux UNESCO.

1. Cliffs of Fundy (Canada) : L’importance internationale du géoparc Cliffs of Fundy est établie

depuis longtemps et couvre de nombreux domaines du patrimoine géologique et autochtone,

notamment : i) l’une des plus importantes expositions au monde de la province magmatique

centre atlantique, la plus grande effusion de lave de l’histoire de la Terre ayant participé à la

désintégration du supercontinent Pangée et à l’extinction massive du Trias ; ii) un exemple

typique d’un ancien système de vallée du rift ; iii) un lien tectonique et structurel de

l’ensemble Pangée, visible à travers le système de failles Cobequid-Chedabucto et Minas,

qui constitue la limite du terrane entre Avalonia et Gondwana ; iv) un site qui abritait des

dinosaures primitifs dont on trouve des exemples similaires en Afrique, en Chine et en

Amérique du Sud ; v) un site présentant l’un des tout premiers exemples documentés

d’exploration minière par les explorateurs européens au début du XVIIe siècle ; vi) un centre

culturel riche en traditions orales et un lieu d’échange commercial : il s’agit de la région la

plus ancienne et la mieux documentée des peuples autochtones du nord-est de l’Amérique

du Nord ; et vii) le Bassin des Mines de la baie de Fundy, connu pour ses marées

extrêmement élevées parmi les plus hautes du monde. Le paysage regroupe différentes

formes de reliefs : des collines, des montagnes, des vallées, des zones densément boisées

et des marais côtiers. Le géoparc comprend des zones riches en biodiversité, abritant des

oiseaux, des champignons et des plantes rares, ainsi que des zones de nature sauvage et

des réserves. Les extrêmes du climat continental de la Nouvelle-Écosse sont modérés par

les vents marins de la baie de Fundy, ce qui se traduit par des étés plus frais et des hivers

plus chauds.

i- Nickolas Zouros signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance

internationale. Toutefois, il est ressorti au cours de la discussion que le libellé « la plus

grande effusion de lave de l’histoire de la Terre » est inexact et trompeur ; il devrait, par

conséquent, être reformulé comme suit : « l’une des plus grandes effusions de lave de

l’histoire de la Terre ».

iii- Après examen du dossier de candidature de Cliffs of Fundy (Canada) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)

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relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat

au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations

suivantes :

1. Entreprendre et mener des analyses plus approfondies concernant les changements

climatiques sur le territoire ; les résultats doivent être intégrés dans les activités

éducatives.

2. Renforcer les partenariats avec les communautés locales autochtones et encourager leur

participation en les impliquant dans les processus décisionnels et en utilisant leurs

connaissances dans les activités d’interprétation et les autres activités relatives aux

géoparcs.

3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de

restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.

4. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs ou du Réseau des géoparcs d’Amérique latine et des Caraïbes

en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de partenariats avec

d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

5. Établir un comité de conservation géologique : Le Comité de conservation géologique

travaille en collaboration avec l’organe de gestion du géoparc et facilite la participation de

toutes les entités publiques responsables de la protection de la nature sur le territoire du

géoparc. Le Comité de conservation géologique est chargé d’examiner, de décider et de

mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires à la mise en valeur et à la protection du

patrimoine géologique.

6. Encourager de nouvelles activités commerciales sur le territoire du géoparc (par exemple,

vols en hélicoptère, excursions en bateau, etc.) et envisager la mise en place de visites

guidées spécifiques en période de marée basse.

7. Mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des opérateurs

touristiques, des partenaires, etc.

8. Envisager la possibilité d’ouvrir de nouveaux sites publics permettant l’observation des

marées hautes ; mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer

que l’ensemble des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.

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9. Élaborer une stratégie commerciale qui définit le concept global du territoire, en assurant

l’inclusion de concepts à valeur ajoutée, tels que « les plus fortes marées du monde ».

10. Coordonner les activités éducatives offertes par les partenaires et les promouvoir sous la

marque du géoparc. Inclure des sujets liés à l’élévation du niveau de la mer dans les

programmes éducatifs du géoparc.

11. Si le Conseil exécutif de l’UNESCO approuve la désignation du géoparc, son organe de

gestion devra prendre toute disposition utile permettant de vérifier les limites du géoparc.

Plusieurs questions et possibilités devront être examinées et analysées :

- L’intégration éventuelle de sites liés aux marées les plus fortes du monde ;

- L’intégration éventuelle de la zone côtière la plus vulnérable au monde (selon un

rapport de l’ONU), confrontée à la fois à la menace des changements climatiques et à

l’élévation du niveau de la mer (zone du Fort Lawrence) ;

- L’intégration éventuelle de la forêt carbonifère (falaises de Joggins, site classé au

patrimoine mondial de l’UNESCO) ;

- Envisager la possibilité d’intégrer Truro City dans le territoire du géoparc afin d’y établir

un nouveau centre d’accueil des visiteurs et d’en faire l’entrée principale du géoparc.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

2. Discovery (Canada) : Le candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Discovery se trouve à

Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’est du Canada, dans la moitié supérieure de la péninsule de

Bonavista. Le géoparc longe plus de 280 km de côtes accidentées et couvre une surface de

1 150 km2. Il repose entièrement sur le terrane Avalonia de l’orogenèse des Appalaches. La

géologie du site est dominée par un assemblage complexe de roches sédimentaires,

volcaniques et plutoniques néoprotérozoïques. Le site est recouvert de roches sédimentaires

cambriennes provenant d’eau peu profonde. Le géoparc rend compte d’un moment clé dans

l’histoire de la Terre, la transition de l’Édiacarien au Cambrien inférieur. La zone abrite des

exemples d’organismes édiacariens d’importance internationale, remarquablement bien

conservés. Avec plus de 20 taxons présents, ces fossiles énigmatiques constituent les plus

anciennes formes de vie multicellulaires complexes du point de vue architectural, offrant une

occasion exceptionnelle d’étudier la préface de l’explosion cambrienne. Des spécimens

individuels, tels que Haootia quadriformis, montrent des développements biotiques clés —

dans ce cas-ci, il s’agit du plus ancien animal pour lequel on dispose de preuves fossilisées

indiquant la présence de muscles. Le géoparc met en évidence l’impact durable de la

glaciation et des changements climatiques sur le paysage : la forme des roches, façonnées

lors de la dernière période glaciaire ; les signes d’élévation du niveau de la mer datant de

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plus de 500 millions d’années ; et les plages surélevées formées il y a seulement 10 000 ans

lorsque les glaciers se sont retirés.

i- Nickolas Zouros signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et

le vote.

ii- L’UISG a fait parvenir des rapports majoritairement positifs sur le patrimoine géologique

d’importance internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Discovery (Canada) et du rapport d’évaluation

connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), v) et vii) relatifs aux

géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux

UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO. Par

conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au

statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations

suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée

principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil pour les visiteurs du

géoparc, qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de

partenaires clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.

2. Renforcer les activités éducatives à l’intérieur du géoparc.

3. Élaborer et renforcer des stratégies propres à assurer un tourisme durable.

4. Recueillir des données sur les risques naturels d’inondation et les partager à l’échelle

locale et mondiale afin de faciliter les mesures d’atténuation, tout en sensibilisant le public

grâce aux activités du géoparc.

5. Promouvoir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

6. Dresser un inventaire de tous les fossiles et plâtres observés sur le territoire du futur

géoparc mondial UNESCO, et le gérer professionnellement, en collaboration avec d’autres

instituts de recherche ou musées. Un inventaire de tout autre patrimoine (naturel, biotique,

culturel et immatériel) doit être dressé et géré par le géoparc. Une interprétation des

caractéristiques géologiques, mettant notamment en avant les liens entre la géologie et les

autres patrimoines, doit être établie et présentée aux visiteurs.

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- La coopération internationale doit être renforcée en partageant l’expérience du

développement durable avec d’autres géoparcs mondiaux UNESCO.

- Le plan de gestion doit être appliqué dans son intégralité et en priorité. D’autres mesures

doivent être prises afin d’assurer la sécurité financière.

- Le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO doit dresser et gérer un inventaire du

patrimoine immatériel.

- Délivrer une formation en géosciences aux interprètes et aux guides.

7. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs ou du Réseau des géoparcs d’Amérique latine et des Caraïbes en

promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de partenariats avec d’autres

géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO (avec un accent

particulier sur les techniques et stratégies de développement durable).

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

3. Xiangxi (China) : Le candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Xiangxi, qui se trouve dans

la frange sud-est de la plateforme du Yangtsé en Chine et à proximité de la masse

continentale du sud de la Chine, retrace l’histoire évolutive de la plateforme du Yangtsé

vieille de 820 millions d’années. Il s’agit d’un bassin d’avant-pays qui a été développé sur la

base du craton moyen et supérieur du Yangtsé, et qui a subi de multiples stades d’évolution

tectonique. Son évolution et sa configuration tectoniques ont été soumises au contrôle de la

fissuration extensionnelle du Paléocontinent panchinois du sud de la Chine, ainsi qu’à la

collision et à la compression intracontinentales de la plaque chinoise du nord et de la plaque

cathare. Les strates du Jurassique supérieur et du Mésozoïque ont également été affectées

par la subduction de la plaque du Pacifique, formant une série de failles importantes,

courbes et profondes (par exemple, la zone de failles de la lithosphère Hubei-Hunan-

Guizhou, la zone de failles profondes Mayang-Lixian), ainsi que des chaînes de montagnes

fortement surélevées et plissées (c’est-à-dire le synclinal composite Sangzhi, le composite

anticlinal Wanyan-Siduping). Parmi les principaux vestiges géologiques d’importance

internationale dans le géoparc, citons : l’étage Guzhangien et l’étage Paibien des points

stratotypiques mondiaux dans le système cambrien, les plus grandes forêts de roches

carbonatées en pierre rouge du monde, et les spectaculaires paysages karstiques de type

plateau-plateforme-canyon.

i- Jianping Zhang et Mahito Watanabe signalent un conflit d’intérêts, quittent la salle et

s’absentent pour la discussion et le vote.

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ii- L’UISG a fait parvenir un rapport positif sur le patrimoine géologique d’importance

internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Xiangxi (Chine) et du rapport d’évaluation

connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i) et viii) relatifs aux

géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux

UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO. Par

conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au

statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations

suivantes :

1. Inclure des cartes géologiques simples et faciles à comprendre, ainsi que des illustrations

représentant l’histoire tectonique de la région, afin de permettre aux visiteurs de mieux

comprendre l’importance internationale du patrimoine géologique.

2. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un

enseignement sur celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient s’efforcer

d’élaborer des programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des élèves.

3. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux

autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

4. Favoriser une représentation des sites plus équilibrée auprès des touristes, notamment

éviter la surexploitation des sites géologiques karstiques et renforcer l’attractivité d’autres

sites culturels, de points stratotypiques mondiaux (PSM) et des sites liés à l’histoire

géologique cambrienne.

5. Améliorer la gestion du comité de conservation des sites géologiques en collaboration avec

les organismes publics concernés et les organisations bénévoles.

6. Étudier la possibilité de rendre les certificats de partenariat et la signalisation disponibles

dans plusieurs langues internationales.

7. Donner aux partenaires l’occasion de suivre une formation régulière afin d’assurer un

contrôle efficace de la qualité des services.

8. Promouvoir les produits locaux mettant en valeur le patrimoine géologique et culturel du

candidat au statut de géoparc mondial UNESCO.

9. Établir des supports de communication en vue de promouvoir la géologie, l’histoire

humaine, la géographie et l’évolution de la culture autochtone au moyen de la recherche et

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de l’expertise pertinentes, en faisant participer les partenaires du géoparc, les guides

locaux et la population locale.

10. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de

restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

4. Zhangye (China) : Le géoparc Zhangye est bordé par le bloc Alxa au nord et par les massifs

du Qilian au sud. Il appartient à la zone de transition de la ceinture calédonienne de Qilian et

du bloc Alxa. La situation géographique unique du géoparc et son processus géologique

complexe sont à l’origine d’un patrimoine géologique riche et singulier. En effet, le géoparc

Zhangye dispose de tout un ensemble de sites géologiques, notamment la suite ophiolitique

de Nine-Springs, les Colorful Hills, les reliefs typiques du Danxia dans les zones arides, de

petites et moyennes structures géomorphologiques causées par l’érosion hydrique, etc.

Parmi le patrimoine géologique, la suite ophiolitique de Nine-Springs a toujours attiré les

géologues chinois et étrangers. Le géoparc représente la zone de collision du Paléozoïque

précoce entre la plaque de Chine du Nord et la plaque de Qaidam. Étant donné son

importance géologique internationale, la suite ophiolitique a fait l’objet de l’une des

excursions de la 30e Conférence géologique internationale en 1996 et est devenue une

station importante de l’itinéraire de recherches sur le terrain du Centre conjoint des

ressources terrestres et tectoniques de l’Australie et de la Chine en 2018. Les Colorful Hills

de Zhangye sont caractérisées par des pics monoclinaux dus aux mouvements tectoniques,

présentant de nombreuses séquences lithologiques et strates, et revêtent aussi une

importance géologique internationale. Quant au site de Binggou Danxia, il a développé des

formes de relief de type Danxia dans les zones arides du nord de la Chine, souvent sous

forme d’émulsions de boue, de laminés et d’autres microformes de terre.

i. Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii. L’UISG a fait parvenir plusieurs rapports positifs sur le patrimoine géologique

d’importance internationale. Toutefois, la protection des sites géologiques suscite des

inquiétudes.

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iii. Résumé et examen : Le rapport de l’UISG fait état de préoccupations concernant la

protection des sites géologiques. Cependant, le rapport d’évaluation indique que les

mesures nécessaires sont en place pour assurer la protection, comme le montre le plan

de gestion.

iv. Après examen du dossier de candidature de Zhangye (Chine) et du rapport d’évaluation

connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii), vi) et vii) relatifs

aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce

candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Assurer la conservation adaptée des sites du patrimoine géologique de valeur

internationale.

2. Mettre au point une présentation créative, simplifiée et moins technique pour les sites

géologiques ouverts au public. Le géoparc doit veiller à ce qu’une traduction anglaise

adaptée soit également disponible.

3. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un

enseignement sur celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient élaborer

des programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des élèves et les

mettre à leur disposition.

4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à la

réduction des risques de catastrophe et à des visites.

5. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des

opérateurs touristiques, des partenaires, etc.

6. Étudier la possibilité de faire de l’actuelle station de recherche de Jiugequan un centre

de recherche international dans les domaines de la géologie ophiolitique, de l’écologie

de la haute montagne et/ou du tourisme de montagne, afin de créer une niche dans le

« tourisme scientifique ».

7. Améliorer la gestion professionnelle du musée du géoparc Zhangye, y compris en ce qui

concerne les collections, l’éducation du public, les expositions temporaires, etc.

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8. Améliorer les informations fournies sur la carte touristique, notamment en ce qui

concerne le green corridor, la route de la soie, l’emplacement du site, les installations,

etc.

9. Mesurer la satisfaction des visiteurs au moyen de sondages et de questionnaires afin

d’assurer une amélioration continue.

10. Intégrer les savoirs autochtones et le patrimoine culturel immatériel aux activités de

gestion du géoparc mondial UNESCO, de manière respectueuse.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

5. Lauhanvuori-Haemeenkangas (Finlande) : Le géoparc se trouve dans l’ouest de la

Finlande, dans la partie sud du bassin versant de Suomenselkä et à proximité des côtes de

la baie de Botnie. Le niveau d’élévation s’étend de 26 à 230 mètres au-dessus du niveau de

la mer ; la plus haute colline étant Lauhanvuori. La géologie de la région se compose de

quatre éléments distincts : le substrat rocheux granitique paléoprotérozoïque, le vestige de

grès édiacarien de Lauhanvuori, le dépôt sédimentaire multistrate du Paléozoïque au

Quaternaire et les tourbières holocènes. Ces éléments retracent l’histoire de l’évolution du

paysage, qui d’une chaîne de montagnes de type alpin est devenu une pénéplaine plate et

boisée en 1,9 milliard d’années. Au cours de l’évolution du paysage, la région a connu des

conditions climatiques allant des conditions alpines aux conditions tropicales, des fonds

marins au désert, une alternance de couverture de dépôts glaciaires, de plaine de pergélisol

sans glace et d’eau de fonte glaciaire avant d’atteindre les conditions boréales du sud

actuelles. L’importance internationale de la région s’articule autour de l’inselberg

Lauhanvuori. Cette formation de grès provient des derniers vestiges de la chaîne de

montagnes svecofennides, qui a été érodée, transportée et déposée dans une mer

précambrienne et ensevelie pour former un grès de quartz dur. Le dépôt sédimentaire

environnant a disparu, faisant aujourd’hui de Lauhanvuori le rare vestige d’un dépôt de grès

édiacarien autrefois étendu.

i- Kristin Rangnes signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii- L’UISG a fait parvenir des rapports majoritairement positifs sur le patrimoine géologique

d’importance internationale.

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iii- Après examen du dossier de candidature de Lauhanvuori-Haemeenkangas (Finlande) et

du rapport d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i),

iii), vi) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les

géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial

UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de

ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Étudier la possibilité d’améliorer les limites du géoparc en suivant les limites

préexistantes (par exemple, le site de Susiluola).

2. Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs du géoparc,

qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de partenariat

clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.

3. Améliorer les capacités de recherche en renforçant les partenariats avec les universités

locales et étrangères ainsi qu’avec les instituts de recherche.

4. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de

partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

6. Belitong (Indonésie) : Situé dans la province de Bangka Belitung, à environ 400 km au

nord de Jakarta, la capitale de l’Indonésie, le géoparc Belitong est entouré au nord par le

détroit de Karimata, à l’est et au sud par la mer de Java et à l’ouest par le détroit de

Gaspar. Le patrimoine géologique de classe mondiale du géoparc Belitong est représenté

par son tor granitique. Les tors granitiques sont une formation géologique correspondant à

des blocs de granite déchaussés. À Belitong, la morphologie du tor granitique est associée

au milieu marin. Cela résulte sans doute de l’intrusion survenue lorsque l’île de Belitung

reposait sous le niveau de la mer. Cette formation se trouve dans le nord-ouest de l’île

Belitung, dans les plaines côtières. Ces groupes de tors granitiques ont formé de petites

îles qu’il est possible de visiter en bateau. La forme extraordinaire de ces roches attire de

nombreux visiteurs venus les immortaliser. De par sa richesse minérale et sa structure, le

gisement d’étain primaire Nam Salu à Kelapa Kampit revêt une grande importance

géologique. Proposant une véritable aventure souterraine, ce site recèle de possibilités

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d’éducation, d’histoire et de culture pouvant attirer de nombreux touristes. La mine à ciel

ouvert peut être utilisée à des fins éducatives permettant aux visiteurs d’en apprendre plus

sur les roches exposées qui séquestrent les roches plus anciennes de l’île Belitung. Autres

éléments pouvant être reconnus comme patrimoine géologique d’importance : les tectites. Il

s’agit de fragments géologiques très rares.

i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote. Le Vice-président Jianping Zhang préside le débat.

ii- Le rapport de l’UISG fait état de résultats peu concluants concernant le patrimoine

géologique d’importance internationale. Il relève l’absence d’informations sur les

gisements miniers et souligne que les gisements ne sont pas référencés.

iii- Résumé et examen : Le Conseil estime que la carte représentant les limites du géoparc,

fournie par le candidat Belitong au statut de géoparc mondial UNESCO dans son dossier

de candidature initial, n’est pas conforme aux Directives opérationnelles (section 3 i)), car

le territoire du candidat ne constitue pas un espace unifié. La carte présentée en annexe

du formulaire de candidature, qui a fait l’objet d’une vérification au niveau

intergouvernemental, conformément à l’article 5.4 des Directives opérationnelles, et la

carte figurant dans le rapport des évaluateurs présentent, en revanche, un espace unifié.

Par conséquent, le Conseil décide de reporter la candidature.

Le lendemain, dans une déclaration adressée au Conseil, le représentant ministériel de

l’Indonésie demande que le Conseil reconsidère le report de Belitong et fournit aux

membres du Conseil une nouvelle carte présentant des limites révisées. Le Président

exhorte chacun à respecter les Directives opérationnelles et rappelle des cas antérieurs

dans lesquels la candidature de géoparcs avait été reportée ou rejetée pour des

questions de limites similaires. À l’issue des délibérations du Conseil, il est décidé que la

carte transmise au Conseil sous forme de copie papier au cours de la réunion ne peut être

prise en considération, car elle n’a pas fait l’objet d’une vérification au niveau

intergouvernemental. Le Conseil conclut à l’unanimité qu’il importe de respecter les

Statuts et Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO et décide de

maintenir le report de la candidature de Belitong.

i- Après examen du dossier de candidature de Belitong (Indonésie) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat ne satisfait pas au critère i)

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relatif aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif reporte la désignation de ce candidat

au statut de géoparc mondial UNESCO pour une période de deux ans maximum.

Le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO Belitong doit soumettre un rapport de suivi

afin que sa candidature fasse l’objet d’un nouvel examen. Ce rapport doit inclure :

Une carte précise du candidat incluant les parties maritimes. Cette carte doit être

officiellement adoptée par l’administration indonésienne et transmise au Secrétariat des

géoparcs mondiaux UNESCO par la voie officielle, accompagnée d’une évaluation

clairement spécifiée des parties terrestres et marines.

Le vote du Conseil est divisé avec 10 voix pour le report de la candidature et 1 voix pour son

rejet.

7. La Majella (Italie) : Le géoparc candidat correspond au Parc national de la Majella, situé au

centre des Apennins, en Italie, et niché entre deux autres parcs nationaux. Le géoparc

occupe une surface de 740 km2. Il se compose principalement de reliefs carbonatés séparés

par des vallées et des plateaux karstiques et présente un large massif dont l’altitude varie

entre 130 et 2 793 m. Le géoparc est principalement constitué de calcaires fossilifères,

attestant d’une longue période de sédimentation dans des milieux marins chauds et peu

profonds ; ce qui signifie qu’il y a 140 à 7 millions d’années, le massif de la Majella

ressemblait à l’archipel des Bahamas d’aujourd’hui. L’orogenèse a impliqué la plateforme

pendant le Pliocène, faisant de la Majella l’un des plus jeunes reliefs des Apennins. Par

conséquent, un ensemble de failles normales du Quaternaire encore actif est responsable de

l’activité sismique récente et plus ancienne de la région. La présence d’autres lithologies

comme le gypse et l’argile, qui représentent un changement dans le système sédimentaire,

ainsi que les formes de relief résultant de la combinaison des processus karstiques,

glaciaires et fluviaux enrichissent également la géodiversité. Le système hydrogéologique de

la Majella est l’un des plus importants d’Italie. La région compte actuellement 95 sites

géologiques (parmi lesquels 22 sont internationaux) ; environ la moitié sont des

géomorphosites et une vingtaine présentent un intérêt stratigraphique ou structural-

tectonique. La plupart d’entre eux ont une valeur éducative ou géotouristique, tel que le site

de Capo di Fiume qui a ouvert ses portes au public en 2001. Enfin, la présence humaine, qui

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remonte au Paléolithique inférieur (il y a 600 000 ans), fait de la Valle Giumentina l’un des

plus anciens archéogéosites d’Europe.

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- L’UISG a fait parvenir un rapport globalement positif sur le patrimoine géologique

d’importance internationale ; toutefois, il est ressorti que le libellé « plus ancien site

géologique humain » est inexact et trompeur.

iii- Après examen du dossier de candidature de la Majella (Italie) et du rapport d’évaluation

connexe, le Conseil décide que le candidat ne satisfait pas aux critères v) et vi) relatifs

aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux

UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO. Par

conséquent, il propose que le Conseil exécutif reporte la désignation de ce candidat au

statut de géoparc mondial UNESCO pour une période de deux ans maximum et formule

les recommandations suivantes :

1. Établir dès que possible un plan d’action incluant le patrimoine géologique et la

participation au sein du candidat au statut de géoparc mondial UNECO, conformément à

la section 3 v).

2. En ce qui concerne l’organe de gestion, accorder la priorité aux Directives

opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, tout en respectant les

règlements et statuts qui s’appliquent aux parcs nationaux italiens.

3. Différencier les activités du candidat au statut de géoparc mondial UNESCO de celles

du Parc national et s’assurer que la Majella soit dotée d’une visibilité, d’une identité

cohérente, notamment un logo et une charte graphique pour tous les supports de

communication.

4. Renforcer les partenariats avec la population locale et les parties prenantes et

encourager leur participation en les impliquant dans les processus décisionnels

(section 3, v)).

5. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères

clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de

restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.

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6. Étudier la possibilité de dresser un inventaire en vue de sauvegarder le patrimoine

immatériel menacé du géoparc, y compris les dialectes locaux, le caractère unique de la

culture, etc.

7. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites,

etc.

8. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des

opérateurs touristiques, des partenaires, etc.

9. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

10. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de

partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO (section 3 vi)).

11. Améliorer les infrastructures, mettre à disposition des visiteurs un équipement approprié

et rendre accessible l’accès aux sites.

Le Conseil décide de reporter la candidature à l’unanimité.

8. Hantangang River (République de Corée) : Le géoparc se compose de roches

métamorphiques précambriennes et paléozoïques, de granites du Jurassique et du Crétacé,

de roches volcaniques du Crétacé, de basalte du Quaternaire et de divers types de sol, y

compris des strates de sol datant des périodes glaciaires. Cette région comprend l’une des

principales provinces tectoniques, appelée « Imjingang Belt », résultant de la collision des

cratons sino-koréen et yangtsé du Paléozoïque, et considérée comme le prolongement

latéral de la ceinture Qinling-Dabie-Sulu en Chine orientale, qui constitue l’une des

principales caractéristiques tectoniques en Asie orientale. Le champ volcanique de la rivière

Hantangang s’est formé à la fin du Quaternaire lorsque des éruptions causées par une

fissure ont provoqué une activité volcanique intraplaque. La lave basaltique a traversé le

paléochenal sur plus de 110 km, formant des roches volcaniques. Plus tard, des chenaux ont

commencé à se former sur un relief volcanique plat en regénérant la rivière Hantangang. La

rivière présente une topographie volcanique unique, créée par l’érosion fluviale continue qui

dissèque les gorges profondes du plateau. De telles formations géologiques peuvent être

trouvées le long des nombreux sites géologiques. Les joints en colonnes constitués de

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basaltes forment des falaises abruptes, tandis que les zones formées de granites et de

roches métamorphiques présentent une vallée en forme de V caractéristique. Le géoparc se

distingue également par un processus d’érosion fluviale clair et contrôlé lithologiquement

entre le granit et le basalte. Si l’on compare ce géoparc avec d’autres sites volcaniques du

patrimoine mondial et d’autres géoparcs mondiaux, on constate que son relief volcanique est

exceptionnel et unique au monde, car il se compose d’un relief volcanique traversé par un

réseau hydrographique, ce qui en fait un cas à la fois rare et exemplaire.

i- Martina Paskova, Soojae Lee et Jianping Zhang signalent un conflit d’intérêts, quittent la

salle et s’absentent pour la discussion et le vote.

ii- L’UISG a fait parvenir un rapport positif ainsi qu’un rapport négatif sur le patrimoine

géologique d’importance internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Hantangang River (République de Corée)

et du rapport d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères

i), v) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les

géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial

UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de

ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Intégrer la recherche scientifique dans le futur plan d’action du géoparc afin de mettre

en avant le patrimoine géologique d’importance internationale du géoparc.

2. Explorer la possibilité d’intégrer les activités volcaniques du Quaternaire et l’extension

future du territoire pour assurer la cohérence géologique de la région.

3. Intégrer la structure de gestion actuelle du géoparc pour former un organe de gestion

unifié (l’actuel organe de gestion du géoparc qui est composé de départements

distincts appartenant à différents organismes gouvernementaux) ; veiller à ce que celui-

ci soit doté d’un budget financier indépendant.

4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des

visites, etc.

5. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des

opérateurs touristiques, des partenaires, etc.

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6. Établir une coopération officielle avec la Réserve de biosphère Rivière Imjin de

Yeoncheon et la Réserve de biosphère Gangwon Eco-Peace, récemment désignées

par le Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère, et travailler ensemble

pour promouvoir le territoire.

7. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à

l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une

charte graphique pour tous les supports de communication.

- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que

l’ensemble des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.

- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, au cours des visites

guidées, des expositions, etc.

8. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de

la population locale.

Le vote du Conseil est divisé avec 4 voix pour l’approbation de la candidature, 3 voix pour son

report et 2 abstentions. La candidature de Hantangang River au statut de géoparc mondial

UNESCO est approuvée à la majorité.

9. Bohol (Philippines) : Le géoparc de l’île de Bohol appartient à la Région VII, située dans la

partie centrale des Philippines. Les paysages de Bohol témoignent de son histoire

géologique, comme le montrent ses reliefs et ses caractéristiques structurelles variés. Citons

notamment les célèbres Chocolate Hills, le monument géologique de Loon-Maribojoc, le site

de prélèvement d’Inabanga, la grotte de Hinagdanan à Dauis, Alicia Schist, le parc

panoramique d’Alicia et le réseau de grottes de Cagongcagong à Alicia, les terrasses

marines relevées de Baclayon, les chutes de Canumantad et les sources de Canawa à

Candijay, le réseau de grottes de Trinidad, l’île de Lamanok et les étangs karstiques d’Anda,

et Danajon Bank, une des six doubles barrières de récifs au monde et le seul récif-barrière

en Asie du Sud-Est. Bohol regorge également d’une flore et d’une faune très diversifiées

grâce à sa riche histoire géologique et tectonique. Actuellement, les autorités locales

accordent la priorité à la conservation des espèces endémiques grâce à des aires protégées,

telles que Rajah Sikatuna Protected Landscape pour les arbres de la forêt tropicale humide

de la famille Dipterocarpacea et des sanctuaires d’animaux comme le Philippine Tarsier and

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Wildlife Sanctuary. L’île possédant une riche biodiversité ainsi que des caractéristiques

géologiques très variées, ses traditions et sa culture témoignent de la façon dont ses

habitants se sont adaptés à leur environnement naturel, comme en témoigne son seul

patrimoine immatériel vivant, la tribu Eskaya de Bohol à Taytay, Duero. Le respect et la fierté

des habitants de Bohol à l’égard de leurs trésors patrimoniaux constituent la principale force

motrice derrière leur volonté d’obtenir le statut de géoparc mondial ainsi que de continuer à

enrichir leur savoir et à partager leurs expériences à travers le réseau.

i- Kristin Rangnes signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii- L’UISG a fait parvenir un rapport positif sur le patrimoine géologique d’importance

internationale. Il est suggéré que le candidat exploite au mieux son potentiel pour

l’écotourisme.

iii- Résumé et examen : Lors de l’examen du dossier, le Conseil estime que le candidat au

statut de géoparc mondial UNESCO Bohol ne remplit pas les critères énoncés dans les

Directives opérationnelles :

- En effet, le territoire du géoparc ne constitue pas un espace unifié (section 3 i)).

- Il semble également que l’organe de gestion du candidat souffre de l’absence de

représentation locale (section 3 v)).

iv- Après examen du dossier de candidature de Bohol (Philippines) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat ne satisfait pas aux critères i) et

v) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif reporte la désignation de ce candidat

au statut de géoparc mondial UNESCO pour une période de deux ans maximum et formule

les recommandations suivantes :

Le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO Bohol doit soumettre un rapport de suivi

afin que sa candidature fasse l’objet d’un nouvel examen. Ce rapport doit inclure :

1. Une carte précise du candidat incluant les parties maritimes. Cette carte doit être

officiellement adoptée par l’administration des Philippines et transmise au Secrétariat des

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géoparcs mondiaux UNESCO par la voie officielle, accompagnée d’une évaluation

clairement spécifiée des parties terrestres et marines (section 3 i)).

2. Des preuves du renforcement de la visibilité du géoparc :

- Établir et développer l’identité du géoparc en créant le logo et le site Web du géoparc,

ainsi qu’en produisant plus d’informations et de supports de communication, tels que

des dépliants, des cartes touristiques et des panneaux d’information.

- Travailler avec les partenaires du géoparc ; utiliser les installations existantes comme

centre d’information du géoparc.

- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs à Tagbilaran

(ville principale), qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des

réseaux de partenariat clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.

3. Renforcer la structure et le processus de gestion pour inclure des représentants locaux et

envisager la création d’un poste de géoscientifique au sein du personnel. Faire participer

des représentants des peuples autochtones (Eskaya) à la gestion du géoparc.

4. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

des géoparcs pour l’Asie et le Pacifique en promouvant la valeur internationale du

territoire au moyen de partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des

géoparcs mondiaux UNESCO.

5. Coordonner les activités éducatives offertes par les partenaires et les promouvoir sous la

marque du géoparc.

Le Conseil décide de reporter la candidature pour une période de deux ans à l’unanimité.

10. Granada (Espagne) : Le géoparc correspond aux vallées créées par l’érosion fluviale

survenue au cours des 500 000 dernières années, ainsi qu’à une grande partie du bassin de

Guadix-Baza et plusieurs des montagnes qui l’entourent. Les frontières du géoparc sont

alignées sur les frontières administratives des districts de Guadix, Baza et Huéscar (à

l’exception de leurs parcs naturels et nationaux). Les vallées du nord de Grenade, qui

constituent une figure proéminente du géoparc, et qui drainent actuellement le territoire vers

l’océan Atlantique, ont été créées par l’érosion fluviale survenue au cours des

500 000 dernières années. Environ 5 millions d’années à 500 000 ans avant notre ère, ce

territoire était dépourvu de toute sortie de drainage vers la mer, ce qui a engendré une

extraordinaire accumulation de sédiments continentaux du Quaternaire. La période

exoréique qui a suivi a façonné sa géomorphologie actuelle, caractérisée par un paysage

érodé de façon impressionnante. Le climat aride de la région et la rareté de la végétation

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sur les pentes des vallées facilitent l’observation de l’un des meilleurs relevés quaternaires

d’Europe continentale. Grâce à leurs bad-lands spectaculaires, les vallées donnent à voir le

groupe de dépôts paléontologiques de vertébrés quaternaires d’Europe continentale le plus

vaste et le plus ancien. En particulier, d’importants gisements de vertébrés ont été

découverts dans les sédiments du Pléistocène précoce, et plus de 150 sites de ce type ont

été identifiés. Le géoparc Granada retrace aussi l’histoire du Mesozoïque et du Tertiaire

grâce aux indications laissées dans les roches.

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- L’UISG a fait parvenir de nombreux rapports positifs sur le patrimoine géologique

d’importance internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Granada (Espagne) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii), v), vi)

et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les

géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial

UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de

ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à

l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs du géoparc,

qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de partenariat

clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.

- Améliorer les informations bilingues fournies aux visiteurs du géoparc, en mettant

l’accent sur les traductions en anglais et en espagnol.

2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites,

etc.

3. Améliorer l’accès du géoparc aux visiteurs, tout en garantissant leur sécurité.

4. Développer une image de marque pour le géoparc qui soit en conformité avec les deux

images de marque territoriales préexistantes (Sabor Granada et Altiplano de Granada) et

envisager la possibilité d’unifier ces images.

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5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

11. Maestrazgo (Espagne) : Le géoparc se trouve dans la région centrale orientale de la

province de Teruel (Aragon, Espagne) dans le bassin du fleuve Guadalope. Fort d’environ

14 000 habitants, il s’étend sur 2 622 km2. La région appartient au Système ibérique, une

région montagneuse sèche caractérisée par des étés chauds et des hivers froids ainsi que

par des vallées profondément encastrées. Le géoparc se trouve dans la branche ouest

aragonaise du Système ibérique (formé pendant l’orogenèse alpine), à la frontière avec la

dépression de l’Èbre et dans la zone de confluence avec la chaîne côtière-catalane. Il se

caractérise par un nombre considérable de formations stratigraphiques mésozoïques et

cénozoïques variées, observables à la fois dans des plateformes marines ainsi que dans

des environnements transitionnels et continentaux. Le Maestrazgo présente un patrimoine

géologique d’exception, reconnu à travers la nomination de quatre monuments naturels par

le Réseau naturel d’Aragon du Gouvernement d’Aragon. En outre, 38 sites géologiques (sur

les 67 que comprend l’inventaire actuel du géoparc Maestrazgo) sont inscrits dans

l’inventaire des sites géologiques d’Aragon. Parmi les nombreux sites paléontologiques du

géoparc en lien avec les dinosaures, on dénombre 76 sites paléontologiques catalogués,

dont 7 sont désignés comme étant des biens d’intérêt culturel (zone paléontologique). Il

dispose également de deux sites géologiques mondiaux d’importance internationale : le site

de dinosaures du Jurassique-Crétacé à Galve (site géologique FC006) et la série

Mésozoïque dans la région du Maestrazgo (site géologique MZ004). Il convient également

de noter la présence de 16 nouveaux genres et de 108 nouvelles espèces de fossiles

découverts et recensés dans le géoparc, dont le premier dinosaure documenté en

Espagne : l’Aragosaurus ischiaticus.

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- L’UISG a fait parvenir deux rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance

internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Maestrazgo (Espagne) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii), v), vi)

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et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les

géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial

UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation

de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Mettre à jour tous les anciens panneaux d’information en suivant le nouveau style

développé au sein de « Geoland » ; étudier la possibilité d’améliorer la qualité de la

traduction anglaise fournie.

2. Établir et promouvoir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines

territoriaux (naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et

à des visites.

3. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

4. Inclure les sites géologiques qui ont été exclus de la description du territoire et assurer

leur promotion auprès des visiteurs.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

12. Kula-Salihli (Turquie) [Extension > 10 %] : Le géoparc Kula-Salihli comprend le versant

nord ainsi que la partie centrale du graben actif de Gediz dans la partie orientale de la

région égéenne. La province volcanique de Kula, qui couvre la partie orientale du géoparc,

se situe dans la moitié sud du bassin néogène de Selendi, rempli d’épais sédiments du

bassin Miocène. Une grande partie des sédiments de ce bassin ne sont pas lithifiés et

s’érodent facilement, formant un paysage de bad-lands profondément encaissé. Une

séquence de coulées basaltiques quaternaires provenant de près d’une centaine de petits

cols volcaniques a coulé localement sur cette topographie encaissée, et a ainsi recouvert et

préservé, voire fossilisé, les dépôts fluviaux de l’ère miocène. D’autre part, la partie ouest du

géoparc se trouve sur le graben de Gediz ; une structure orientée est-ouest, qui constitue

l’un des éléments structurels les plus importants de la Turquie occidentale. Ce graben est

un fossé asymétrique en pleine expansion, composé de failles actives normales situées

principalement sur la marge sud. Le géoparc Kula-Salihli permet de faire participer un large

éventail d’intervenants œuvrant dans le domaine des sciences de la Terre. Il est situé dans

l’une des régions sismiques les plus actives et qui s’étendent le plus rapidement au monde.

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La région constitue donc un lieu idéal pour l’étude de la tectonique mondiale et régionale

par les géoscientifiques. La géologie de cette région dispose également des archives les

plus complètes et les meilleures sur les changements environnementaux liés aux

changements climatiques globaux ainsi que sur l’activité tectonique régionale.

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance

internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Kula-Salihli (Turquie) [Extension > 10 %]

et du rapport d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux

critères i), iii), v) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives

opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le

statut de géoparc mondial UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif

approuve la désignation de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour

quatre ans et formule les recommandations suivantes :

1. Accorder une attention particulière à l’utilisation correcte du nom et du logo du géoparc

Kula-Salihli afin de doter le géoparc d’une identité forte. Le logo et le nom du géoparc

doivent être utilisés dans toutes les communications du géoparc et toute référence au

nom et à l’identité du géoparc précédent doit être retirée.

2. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Par exemple, installer des panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à

l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs du

géoparc, qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de

partenariat clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.

- Renforcer la mise en place d’informations dans deux langues (anglais et turc) dans

l’ensemble du géoparc.

3. Mettre à jour les informations présentées dans les expositions et les centres

d’information gérés par le géoparc et ses partenaires ; étudier la possibilité d’utiliser des

outils interactifs. Dans la mesure du possible, fournir des informations sur les géoparcs

mondiaux UNESCO et le Réseau mondial des géoparcs.

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4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites,

etc.

5. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des

opérateurs touristiques, des partenaires, etc.

6. Étudier la possibilité d’offrir une formation spécifique sur le géoparc à l’intention du

personnel portant en particulier sur les sites culturels tels que la ville antique de Sardes

et le temple d’Artemis.

7. Renforcer les relations avec les exploitants du site archéologique de Sardes ; assurer

une promotion conjointe et l’intégration de l’offre culturelle.

8. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

9. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères

clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de

restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

13. Dak Nong (Viet Nam) : Situé sur le plateau du M’Nong à une altitude moyenne comprise

entre 600 et 700 m (le point culminant étant Ta Dung, qui s’élève à 1 982 m d’altitude), le

géoparc Dak Nong — le pays des sons — couvre une surface d’environ 4 760 km2 dans les

districts du nord des provinces de Dak Nong, sur les hautes terres centrales du Viet Nam.

Le géoparc Dak Nong se distingue par ses caractéristiques géologiques et sa valeur

patrimoniale. Il y a environ 200 à 165 millions d’années, il appartenait à l’ancien

supercontinent Gondwana. Il était alors immergé profondément sous une mer marginale

continentale passive, très riche en ammonites et en fossiles bivalves. Plus tard, entre 145 et

66 millions d’années avant notre ère, cette marge continentale est devenue active à la suite

d’une collision de plaques, avec des sédiments de couches rouges, des roches éruptives

andésite-dacite-rhyolite éruptives et gabbro-diorite-granodiorite-granite intrusives. Au cours

des derniers 16,5 millions d’années, le territoire est redevenu actif et présente une activité

volcanique multiphasique étendue, formant un dépôt basaltique sur plus de 50 % de la

surface du géoparc. Ce dépôt a permis la formation de gisements de bauxite et d’autres

minéraux (saphir, pierres semi-précieuses, etc.) parmi les plus importants et de première

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qualité au monde, et a rendu les sols particulièrement fertiles et aptes à nourrir des

générations d’habitants grâce à la culture d’arbres fruitiers. Les éruptions volcaniques

survenues il y a des dizaines de milliers d’années (Pléistocène supérieur-Holocène) ont

formé des cratères spectaculaires, des chutes d’eau majestueuses et le plus vaste réseau

de grottes volcaniques d’Asie du Sud-Est, dont beaucoup ont été utilisées comme abri par

les peuples préhistoriques depuis au moins 6 000 à 10 000 ans.

i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote. Le Vice-président Jianping Zhang préside le débat.

ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance

internationale.

iii- Après examen du dossier de candidature de Dak Nong (Viet Nam) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)

relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce

candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Enrichir le site Web du géoparc et le mettre à jour de façon régulière.

- Étudier la possibilité de créer un nouveau centre d’information pour les visiteurs du

géoparc consacré exclusivement aux sciences de la Terre, en utilisant les

connaissances professionnelles et techniques tirées des initiatives Explorasound ou

Lithophone House.

- Améliorer le parcours pédagogique (forêt de Nam Nung).

- Mettre en place différents itinéraires au sein du géoparc afin de faciliter les visites

d’une journée.

2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et à des

visites.

3. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et

aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue

de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

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4. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un enseignement sur

celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient s’efforcer d’élaborer des

programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des élèves.

5. Renforcer la collaboration avec les conseils de gestion des parcs nationaux et des

réserves naturelles.

6. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

des géoparcs pour l’Asie et le Pacifique en promouvant la valeur internationale du

territoire au moyen de partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des

géoparcs mondiaux UNESCO.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

VI. Discussion sur l’évaluation des candidatures de 2018 au statut de géoparc mondial

UNESCO

1. Rio Coco (Nicaragua) : La région appartient à la partie ouest du terrane Chortis oriental, la

marge continentale distendue de la plaque nord-américaine qui s’est formée au cours de la

séparation jurassique des plaques nord-américaine et sud-américaine. Le sous-sol de la

région est composé d’une succession de schiste vert et de sédiments siliciclastiques

métamorphisés en faciès de schiste vert de l’ère paléozoïque. L’activité volcanique intensive,

qui a commencé dès le Néogène, a entraîné la formation d’ignimbrites acides atteignant

500 mètres d’épaisseur par endroit à la fin du Miocène. Ces formations sont propres à la

région. Sous la séquence d’ignimbrites se trouve une séquence d’andésite basaltique

dominante de 1 000 mètres d’épaisseur. Il s’agit d’une région de dénudation dotée d’un relief

caractéristique. La plupart des sédiments sont observables dans des cônes de déjection

(cônes alluviaux) et les dépôts fluviaux des cours d’eau. Outre les 21 sites géologiques

identifiés, la région inclut un site d’importance géologique internationale. D’une longueur

totale de 7 km, le Monumento Nacional al Cañón de Somoto, une formation d’ignimbrites

soudées apparue au cours du Pleistocène à partir de processus tectoniques et exogènes,

s’étend en profondeur sur 150 à 250 m. En revanche, en certains endroits, sa largeur ne

dépasse pas quelques mètres. Les processus tectoniques sont encore actifs dans cette

partie du monde ; dans le Canyon de Somoto, les effets de ces processus peuvent être

directement observés. Ce géoparc jouit de caractéristiques uniques où, dans une région

relativement peu étendue et très accessible, on peut observer un large éventail de

phénomènes géologiques et géomorphologiques d’origine volcanique, tectonique et

exogène.

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i- Martinia Paskova signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance

internationale. Toutefois, peu de références universitaires ont été incluses.

iii- Résumé et examen : En 2018, le Département de la sûreté et de la sécurité de

l’Organisation des Nations Unies a indiqué qu’il était dangereux d’effectuer une mission sur

ce territoire en raison de troubles civils. En septembre 2018, le Conseil a proposé de

« suspendre » cette candidature pour une période de deux ans ; l’évaluation du site

pouvant être effectuée à tout moment durant cette période, dès que les conditions de

sécurité sont réunies pour mener à bien la mission. Grâce au dévouement des deux

évaluateurs disponibles à ce moment, la mission s’est déroulée début 2019.

iv- Après examen du dossier de candidature de Rio Coco (Nicaragua) et du rapport

d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)

relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat

au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations

suivantes :

1. La direction du géoparc doit s’efforcer de garantir la stabilité future du géoparc en

assurant la continuité du financement, ainsi qu’en travaillant étroitement avec les

institutions nationales et les municipalités locales.

2. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à

l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une charte

graphique pour tous les supports de communication.

- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que

l’ensemble des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.

- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, au cours des visites guidées,

des expositions, etc.

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3. Adapter l’approche pédagogique d’Icalupe et l’étendre à d’autres écoles pilotes du

territoire du géoparc, y compris pour former des enseignants et élaborer des projets

éducatifs communs.

4. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de

restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.

5. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et à des

visites.

6. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et

aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

7. Les géoparcs mondiaux UNESCO doivent faire participer activement les communautés

locales et les peuples autochtones en tant que parties prenantes clés. Il est

recommandé que tous les acteurs et autorités concernés aux niveaux local et régional

soient représentés dans la gestion du géoparc mondial UNESCO.

8. Améliorer GeoCIT dans le centre d’accueil des visiteurs de Somoto et le bureau du

géoparc ; affiner et étendre les activités de communication en améliorant l’interprétation

géologique aux niveaux local et régional.

9. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

des géoparcs d’Amérique latine et des Caraïbes en promouvant la valeur internationale

du territoire au moyen de partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide

des géoparcs mondiaux UNESCO.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

VII. Candidatures au statut de géoparc mondial UNESCO ayant fait l’objet d’un report lors

du Conseil 2016

1. Black Country (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) : Située au

centre de l’Angleterre (Royaume-Uni), la région s’étend sur une latitude de 52,516857°N et

une longitude de 2,079533°O pour une superficie totale de 256 km2. Son point le plus à l’est

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est situé à un kilomètre du centre de la ville de Birmingham et ses limites sont définies par la

limite extérieure des quatre communes urbaines métropolitaines de Dudley, Sandwell,

Walsall et Wolverhampton. Cette région, qui compte actuellement 1,1 million d’habitants

dans plus de 200 communautés, est un patchwork d’établissements urbains denses répartis

sur une série de basses collines et de vallées fluviales. Les plus hautes terres résultent des

roches sédimentaires dures et ignées les plus compétentes. Quant aux structures de

drainage du Pléistocène et post-Pléistocène, elles sont liées à la fonte des fronts de glace et

au rebond isostatique de la masse continentale qui a ensuite formé des chenaux de rivière

profondément incisés. Malgré sa petite taille, Black Country possède une géologie parmi les

plus diversifiées au monde. À quelques rares exceptions près, toutes les expositions

géologiques sont les vestiges des activités minières et techniques de la révolution industrielle

et contiennent des preuves géologiques parmi les plus importantes au monde en ce qui

concerne certains domaines des sciences de la Terre. La géologie exposée et la diversité

géologique ainsi que les caractéristiques du patrimoine industriel de l’ensemble de la région

de Black Country permettent de retracer un récit géologique passionnant qui témoigne de

l’évolution des environnements au cours de quelque 430 millions d’années de périodes

géologiques. En outre, les collections géologiques historiques de Black Country et toutes les

collections d’histoire naturelle bien pourvues dans le monde indiquent l’existence d’une

géologie plus profonde. Ce matériel a été recueilli à l’époque de l’exploitation minière ou à

partir de carottes de forage prélevées pour explorer la géologie plus profonde.

i- Melanie Border et Kirstin Lemon signalent un conflit d’intérêts, quittent la salle et

s’absentent pour la discussion et le vote.

ii- Après examen du rapport d’exécution de Black Country (Royaume-Uni de Grande-

Bretagne et d’Irlande du Nord) et les recommandations du Conseil de 2016 (telles que

détaillées ci-dessous), ce dernier décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)

relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO, section 3). Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif

approuve la désignation de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour

quatre ans et formule les recommandations suivantes :

1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et à des

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visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux

résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères

clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de

restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.

3. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de

partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO.

4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un

enseignement sur celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient s’efforcer

d’élaborer des programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des

élèves.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

VIII. Candidatures au statut de géoparc mondial UNESCO ayant fait l’objet d’un report

lors du Conseil 2017

1. Djerdap (Serbie) : Djerdab se trouve en Europe du Sud-Ouest, au nord-est de la Serbie.

Le Danube y a gravé la plus longue gorge d’Europe, qui s’étend sur 100 km et relie le

bassin pannonien à l’ouest au bassin du bas-Danube à l’est. L’altitude est de 40 m au

niveau du Danube, et atteint jusqu’à 810 m au niveau de la montagne Šomrda. Le

paysage est dominé par des montagnes et des vallées fortement enclavées. Djerdap

comprend une géologie des plus diverses, des plus anciennes roches de l’âge du

Protérozoïque aux plus récents sédiments quaternaires. Le Danube passe par les

montagnes et laisse derrière lui des profils géologiques fascinants comme celui de Pesača

(stratotype du Jurassique et Crétacé dans les Carpates du sud) et de Boljetinsko Brdo

(faciès classique du Crétacé inférieur avec céphalopodes). Au début du paléozoïque, les

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péridotites-gabbro-leucogranites ont pénétré dans un socle cratonisé de roches

métamorphiques (600-550 millions d’années). L’activité magmatique intense contraste

avec une sédimentation limitée. Le granit de type I témoigne de l’existence d’une zone de

subduction à la fin du Carbonifère. La période permienne est représentée par d’épais

dépôts de grès et de conglomérats rouges façonnés sur le sol, qui perturbent localement

la spilite, la porphyrite et les roches pyroclastiques. La terre est restée jusqu’à la

transgression liassique, lorsqu’une sédimentation marine remarquable des clastites d’eau

peu profonde et du calcaire avec sol dur et Ammonitico rosso a eu lieu. La fin du

Jurassique et le début du Crétacé ont enregistré des dépôts de calcaire d’eau profonde

avec des cherts riches en radiolaires, y compris des pierres marneuses riches en

ammonite et du calcaire marneux. La fin de l’étage de l’Albien marque aussi la fin de la

sédimentation dans le Danubicum. Des plutons laramiens se sont formés à la limite

Crétacée/Paléogène. Les mers épicontinentales (paratethys occidental et oriental), qui

existaient dans le Néogène, comprenaient plusieurs bassins.

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport d’exécution de Djerdap (Serbie) et les recommandations du

Conseil de 2017 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier décide que le candidat

satisfait aux critères i), iii) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives

opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3). Par conséquent, il

propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au statut de

géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations suivantes :

1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des

visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux

résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères

clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et

d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces

entités.

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3. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de

partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO.

4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des

écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de

programmes d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

IX. Candidatures aux géoparcs mondiaux UNESCO ayant fait l’objet d’un report lors du

Conseil 2018

3. Toba Caldera (Indonésie) : Le candidat est situé sur l’île de Sumatra et est le résultat de

l’explosion d’un supervolcan il y a 74 000 ans, entraînant la formation de la grande caldeira.

Le bassin de la caldeira est rempli d’eau et constitue le plus grand lac d’origine volcanique

d’Indonésie. Situé à 904 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est composé d’environ

240 kilomètres² d’eau douce et a une profondeur de 505 m. L’élévation de la surface est

d’environ 2 000 m au-dessus du niveau de la mer. Les formations rocheuses sur lesquelles

repose la région sont constituées de méta-sédiments qui font partie du continent

Gondwana, qui se sont formés dans la région du pôle Sud au cours du Carbonifère-Permien

(300 millions d’années) et qui sont exposés autour des parois escarpées de la caldeira. En

vue d’atteindre un équilibre post-éruption de « supervolcan », le fond du lac Toba a été

élevé par la pression résiduelle de la chambre magmatique et a formé l’île Samosir au

milieu du cratère. Il s’agit de la caldeira résurgente la plus active au monde. La

« résurgence de caldeira » reste l’un des processus volcaniques les moins bien compris.

i- Kirstin Lemon et Guy Martini signalent un conflit d’intérêts, quittent la salle et s’absentent

pour la discussion et le vote. Le vice-président Jianping Zhang préside ainsi la discussion.

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ii- Après examen du rapport d’exécution de Toba Caldera (Indonésie) et les

recommandations du Conseil de 2018 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier

décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux

UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3).

Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce

candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des

visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux

résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et

d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces

entités.

3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

des géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par

le biais de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs

mondiaux UNESCO.

4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des

écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de

programmes d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

6. Renforcer l’implication du géoparc mondial UNESCO dans les recherches, la

conservation et la promotion de la population autochtone locale, sa culture et son

langage.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

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4. Estrela (Portugal) : Situé dans le centre du Portugal, ce candidat dispose d’une superficie

de 2 216 kilomètres² répartie sur neuf municipalités. Elle comprend la chaîne de montagnes

de l’Estrela, depuis ses limites sud-ouest à la frontière avec la montagne Açor jusqu’au

contact nord-est avec la surface de la Meseta, ainsi que les régions piémontaises qui relient

l’Estrela au nord-ouest et au sud-est. L’altitude varie de près de 200 m à 1 993 m. L’histoire

géologique d’Estrela remonte au Néoprotérozoïque, avec le Super groupe Douro-Beiras,

une épaisse séquence terrigène dominée par des turbidites déformées par l’orogenèse

varisque, puis affectées par l’intrusion des batholites granitiques. À la fin de la chaîne

varisque, le relief a été plané et dans le Miocène, les failles variscaines ont été réactivées,

ce qui a entraîné le soulèvement de la Serra da Estrela en tant que structure, formant un

plateau montagneux avec une altitude autour de 2 000 m. Les formes et dépôts glaciaires

résultent de la variabilité climatique pléistocène qui avait développé un plateau de glace,

extrêmement sensible aux variations de l’altitude du paléoéquilibre glaciaire. Les reliefs et

les dépôts d’érosion glaciaire importants sont très remarquables compte tenu de la situation

géographique de l’Estrela dans le centre du Portugal.

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport d’exécution d’Estrela (Portugal) et les recommandations du

Conseil de 2018 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier décide que le candidat

satisfait aux critères i), ii), iii) et viii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives

opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3). Par conséquent, il

propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au statut de

géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations suivantes :

1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.

Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et

aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et

d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces

entités.

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3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des

écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de programmes

d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

5. Yangan Tau (Fédération de Russie) : Le candidat est situé dans le district de Salavat de la

République de Bachkirie, qui comprend 16 agglomérations rurales et 60 villages. La zone

en question est dotée d’une superficie de 1 774 kilomètres². On y observe des dépôts de

bauxite, de calcaire, de mélange sable-gravier, d’argiles à ciment et de sable siliceux. Le

relief de la région est caractérisé par une plaine montagneuse à l’est et au sud, s’élevant

jusqu’à environ 450 m et disposant d’une topographie accidentée ; et descendant jusqu’à

environ 190 à 300 m à l’ouest et au nord. On compte trois grandes structures géologiques :

la plateforme de l’Europe de l’Est, la dépression de l’Oural et les montagnes de l’Oural

(pente ouest), qui illustrent la diversité géologique importante de la région et ses diverses

formes de relief et types de paysage. Des roches du Riphéen, du Vendien (Édiacarien) ainsi

que du Dévonien, du Carbonifère, du Permien et du Cénozoïque sont présentes sur le

territoire. Les sections bien exposées du Dévonien, du Carbonifère et du Permien sont

susceptibles de devenir des stratotypes internationaux. L’intérêt principal de la zone

candidate repose sur la section de Mechetlino, qui est candidate pour l’étape kungurienne

du point stratotypique mondial du système permien. Elle contient des fossiles, notamment

des conodontes, des foraminifères, des ammonites, des ostracodes, des brachiopodes, des

poissons, des crinoïdes, des trilobites, des calamites et des algues calcaires. La montagne

de Yangantau (« Burning Mountain ») présente également un intérêt géologique important

avec ses anomalies thermiques uniques (la température maximale enregistrée est

de 380 °C à 90 mètres de profondeur) et ne compte pas d’activité magmatique. Elle

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présente à la fois un intérêt géologique et médical, et la vapeur et les gaz sont utilisés en

balnéothérapie.

i- Helga Chulepin signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii- Après examen du rapport d’exécution de Yangan Tau (Fédération de Russie) et les

recommandations du Conseil de 2018 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier

décide que le candidat satisfait aux critères ii), iii), v) et vii) relatifs aux géoparcs

mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO,

Section 3). Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation

de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les

recommandations suivantes :

1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des

visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux

résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et

d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces

entités.

3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO.

4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs

mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des

écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de

programmes d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

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Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.

Résumé des décisions relatives aux nouvelles candidatures :

Quinze nouveaux géoparcs ont été approuvés et trois nouveaux pays (Nicaragua, Fédération

de Russie et Serbie) ont été inclus dans la communauté des géoparcs mondiaux UNESCO.

X. Discussion sur la revalidation des géoparcs mondiaux UNESCO existants

i- Il est nécessaire de prêter attention à la section 5.6 vi), vii) et viii)) des directives

opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, qui soulignent clairement les

résultats éventuels du processus de revalidation. Ces résultats sont présentés ci-dessous.

ii- Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 5.6 vi) : si, sur la

base de ce rapport, le Conseil estime que le géoparc mondial UNESCO continue de remplir

les critères établis dans la section 3 des Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO et, en particulier, que la qualité et la gestion du site se sont améliorées

ou au moins restent satisfaisantes depuis la désignation ou la dernière revalidation, il peut

décider de renouveler le statut de géoparc mondial UNESCO du site pour une nouvelle

période de quatre ans (« carton vert »).

iii- Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 5.6 vii) : si, sur la

base de ce rapport, le Conseil estime que le géoparc mondial UNESCO ne satisfait plus aux

critères, il peut décider de demander à l’organe de gestion du géoparc de prendre, dans un

délai de deux ans, les mesures nécessaires pour répondre aux critères de façon durable.

Dans ce cas, le statut de géoparc mondial UNESCO du site sera renouvelé pour une période

de deux ans seulement, à l’issue de laquelle un nouveau rapport et une nouvelle mission de

revalidation seront entrepris, selon les modalités énoncées dans les paragraphes ii), iii) et iv)

de la Section 5.6 des Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO

(« carton jaune »).

iv- Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 5.6 viii) : si le

géoparc mondial UNESCO ne remplit pas les critères requis deux ans après avoir reçu un

« carton jaune », le Conseil peut décider, le cas échéant, de retirer au site son statut de

géoparc mondial UNESCO ainsi que tous les droits qui y sont attachés (« carton rouge »).

1. Naturpark Styrian Eisenwurzen (Autriche)

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i- Soojae Lee signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Naturpark Styrian Eisenwurzen (Autriche), le

Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Information, éducation et visibilité :

- Vérifier et améliorer la qualité des informations bilingues contenues dans l’ensemble des

communications du géoparc mondial UNESCO, notamment celles des infrastructures,

partenaires, musées, etc.

- Publier une carte touristique du géoparc mondial UNESCO fournissant des informations

sur l’ensemble de ses sites.

- Envisager la publication d’une carte géologique simplifiée du géoparc mondial UNESCO

(version papier ou électronique via le site Web) si les visiteurs la demandent.

- Assurer la promotion du territoire du géoparc mondial UNESCO dans son ensemble, en

évitant d’exclure des territoires de municipalités.

- Envisager d’augmenter le nombre d’informations données aux visiteurs en utilisant des

systèmes d’information complémentaires (QR code, etc.).

2. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela s’applique

aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et d’activités, ainsi

qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces entités.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

2. Araripe (Brésil)

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i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Naturpark Styrian Eisenwurzen (Autriche), le

Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Information et éducation :

– Améliorer l’interprétation du site géologique sur plusieurs sites notamment Batteira,

Ponte de Piedra, Pedra Cariri et Pontal de Santa Cruz pour veiller à ce que les

informations soient présentées de manière intéressante et facilement compréhensible.

– Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des

visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux

résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

– Renforcer, si possible, les partenariats.

– Renforcer l’éducation à l’environnement (faune et flore) dans des régions naturelles

comme Arajara Park.

– Envisager d’apporter un nouvel appui et de promouvoir davantage le site « Escola de

Saberes in Barbalha ».

– Promouvoir et partager au sein du Réseau mondial des géoparcs le modèle de

partenariat du géoparc mondial UNESCO et de la Fondation « Casa Grande ».

2. Enrichir l’inventaire et les études sur le patrimoine immatériel local ainsi que sur les

connaissances et pratiques autochtones. Encourager et appuyer l’étude des communautés

du Cariri et, si les résultats s’avèrent positifs, envisager d’appuyer et de reconnaître

officiellement ces communautés autochtones.

3. Envisager d’accroître le potentiel géologique du géoparc mondial UNESCO en intégrant

des caractéristiques géomorphologiques telles que le paysage, les glissements de terrain,

la formation de ravins, etc.

4. Envisager d’inclure les géoparcs dans des itinéraires découverte d’un ou deux jours en

utilisant leur nom et en les désignant.

5. Au vu du fait qu’Araripe est extrêmement attrayant, étant situé entre l’Amérique du Sud et

l’Afrique, envisager la possibilité de renforcer l’échange d’information et l’exécution de

projets au sein de l’Afrique de l’Ouest.

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6. Considérant le fait que les frontières des provinces ont changé et ont fait passer la

superficie du géoparc mondial UNESCO Araripe de 3 441 km² à 3 789 km², le Conseil

convient du fait qu’une demande d’extension formelle devrait être présentée pour

considération à la réunion du Conseil en 2020.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

3. Dunhuang (Chine)

i- Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et

le vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Dunhuang (Chine), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Développement durable :

- Poursuivre et renforcer les activités éducatives avec les partenaires du géoparc mondial

UNESCO, telles que des ateliers et sessions de formation.

- Envisager des échanges d’expérience avec d’autres communautés rurales et pauvres,

en se servant des liens avec le Réseau mondial des géoparcs en vue de sensibiliser et

impliquer davantage les communautés locales (notamment avec le géoparc mondial

UNESCO vietnamien).

- Envisager le renforcement de l’accessibilité au géoparc mondial UNESCO en améliorant

les routes et les infrastructures.

2. Développement du tourisme :

- Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela

s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et

d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces

entités. Envisager de donner aux partenaires et aux producteurs locaux une plus grande

visibilité en se servant du logo et de la marque du géoparc, ainsi que de supports

promotionnels spécifiques.

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- Envisager la création de nouveaux produits locaux associés au géoparc mondial

UNESCO.

- Établir un système de suivi de l’expérience des visiteurs pour garantir leur satisfaction et

appuyer l’amélioration continue (études et questionnaires à destination des visiteurs).

3. Communication, éducation et interprétation :

- Envisager de renforcer l’identité du territoire du géoparc mondial UNESCO par

l’intermédiaire de la collaboration d’un groupe de travail avec la population locale.

- Envisager d’établir un « point focal » du géoparc mondial UNESCO qui pourrait fournir

des informations exhaustives au sujet des aménagements, sites géologiques et

installations du géoparc mondial UNESCO Dunhuang.

4. Au vu du nombre accru de visiteurs, la gestion des ressources en eau devient une

préoccupation importante pour le géoparc mondial UNESCO Dunhuang. Partager les

connaissances avec d’autres géoparcs mondiaux UNESCO rencontrant les mêmes

problèmes serait utile, notamment avec la centrale hydroélectrique du géoparc mondial

UNESCO Dong Van, au Vietnam.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

4. Taining (Chine)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Taining (Chine), le Conseil décide d’accorder

un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Information et visibilité :

- Envisager d’améliorer la conception des panneaux, brochures et livres sur le géoparc

mondial UNESCO (les nouveaux panneaux du village Lee Utopia pourraient être utilisés

comme modèles) et veiller à ce que la qualité des informations scientifiques et de la

traduction anglaise soit vérifiée.

- Publier une carte touristique bien définie du géoparc mondial UNESCO fournissant des

informations sur l’ensemble de ses sites, partenaires et installations. Envisager la

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possibilité de créer des cartes interactives pour les visiteurs, et de les publier sur le site

Web, les applications et autres plateformes du géoparc mondial UNESCO.

2. Poursuivre la rénovation de l’exposition permanente au musée géologique pour garantir

l’interprétation interactive du patrimoine géologique spécial du géoparc et l’évolution du

paysage local du relief Danxia en utilisant les résultats des recherches.

3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.

Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux

autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

4. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela s’applique

aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et d’activités, ainsi

qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces entités. Envisager de

donner aux partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant

du logo et de la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

5. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

des géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par le

biais de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO.

6. Veiller à ce que le logo UNESCO soit correctement utilisé sur tous les panneaux et dans le

cadre de la marque du géoparc mondial UNESCO.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

5. Tianzhushan (Chine)

i- Soojae Lee signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Tianzhushan (Chine), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

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1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.

Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux

autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

2. Envisager d’améliorer les informations géologiques relatives au géoparc mondial UNESCO

et les explications éducatives en simplifiant les interprétations.

3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

4. Envisager d’offrir aux visiteurs des informations intéressantes sur la protection des vieux

arbres (Tianzushan Mountain). Envisager la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies

pour limiter la taille des panneaux.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

6. Zhijindong Cave (Chine)

i- Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Zhijindong Cave (Chine), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux aux frontières du géoparc mondial UNESCO pour

accueillir les visiteurs et renforcer la notoriété du géoparc.

- Publier une carte touristique du géoparc mondial UNESCO fournissant des informations

sur l’ensemble de ses sites.

- Envisager la création de nouveaux outils visant à fournir des informations géologiques

aux visiteurs pour garantir la simplification des cartes.

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2. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel

biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites. Délivrer

une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux autres

personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de permettre le

partage de connaissance avec les visiteurs.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

7. Papuk (Croatie)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Papuk (Croatie), le Conseil décide d’accorder

un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité en actualisant les anciens panneaux du géoparc mondial UNESCO

avec le logo adapté.

2. Envisager la promotion de l’expérience Rupkova Geološka Škola par le biais du Réseau

des géoparcs en se servant du site Web du géoparc mondial UNESCO, d’affiches des

conférences du Réseau mondial des géoparcs et d’autres supports de communication qui

garantissent la traduction en anglais.

3. Envisager l’amélioration et la fourniture de nouveaux panneaux d’information bilingues, par

exemple sur les sites de Marko Dobaš Grassland et Count’s Trail.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

8. Troodos (Chypre)

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i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Troodos (Chypre), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Les panneaux d’interprétation devraient être facilement compréhensibles pour tous les

visiteurs. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être

simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en

offrant une traduction anglaise. Les nouveaux panneaux d’interprétation se trouvant dans le

centre des visiteurs sont un bon exemple à suivre. L’entrée et les panneaux se trouvant à

l’entrée pourraient être améliorés en affichant des photographies intéressantes, en

réduisant la taille du texte et en augmentant la taille du logo du géoparc mondial UNESCO.

2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.

Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux

autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

3. Renforcer les liens entre le géoparc mondial UNESCO Troodos et le site du patrimoine

mondial (église byzantine) grâce à un partenariat formel, et organiser une formation

commune à destination des guides.

4. Envisager le renforcement de l’organe directeur pour qu’il comprenne tous les partenaires

institutionnels. Permettre aux partenaires de participer à la direction du géoparc mondial

UNESCO renforcera la capacité de celle-ci à aborder les questions et défis rencontrés dans

l’ensemble des activités et programmes du géoparc.

5. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

9. Haute-Provence (France)

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i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote. Le vice-président Jianping Zhang préside la discussion.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Haute-Provence (France), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. L’organe directeur du géoparc mondial UNESCO Haute-Provence devrait préparer un plan

d’action, Section 3 v). Envisager l’augmentation des ressources de l’équipe pour renforcer ses

capacités et son aptitude à traiter les problèmes dans tous les domaines du géoparc mondial

UNESCO. Il serait par ailleurs conseillé d’évaluer les ressources financières pour veiller à ce

qu’un financement approprié soit disponible pour gérer le territoire dans son ensemble.

2. Il est conseillé d’élaborer des publications et informations supplémentaires, notamment des

guides.

3. Renforcer l’activité d’inventaire du géoparc mondial UNESCO Haute-Provence pour veiller

à ce que les connaissances et le patrimoine immatériel local soient maintenus, l’accent

étant mis sur la promotion et la conservation des langues locales.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

10. Massif des Bauges (France)

i- Melanie Border signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et

le vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation du Massif des Bauges (France), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Actualiser la carte du géoparc mondial UNESCO pour faire en sorte que toutes les

références à l’ancienne carte soient retirées des communications. En vue de son

achèvement, la carte actualisée devrait être envoyée au Secrétariat de l’UNESCO. La

nouvelle carte devrait reconnaître les partenaires externes du géoparc mondial UNESCO.

L’entrée de la ville doit être clairement déterminée, distinctement des frontières du géoparc

mondial UNESCO.

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2. Mettre à jour l’ensemble des anciens panneaux d’information en améliorant la qualité de la

traduction en anglais. Garantir une meilleure promotion et publicité du géoparc mondial

UNESCO en utilisant les réseaux sociaux et le site Web.

3. Renforcer les activités de recherche sur le territoire et garantir la mise en oeuvre de

stratégies visant à suivre et rapporter ces activités, y compris l’examen de résultats et

publications de recherche.

4. Développer les informations relatives à la sécurité publique dans les sites à risque, par

exemple les Grottes de Prérouge.

5. Renforcer le partenariat avec les Sites palafittiques préhistoriques (inscrits au patrimoine

mondial) et promouvoir davantage le fait qu’ils étaient auparavant habités grâce à

l’utilisation de médias créatifs (par exemple caméra sous-marine fixe, etc.).

6. Renforcer et établir des partenariats avec différents organes territoriaux de tourisme.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

11. Parc naturel régional du Luberon (France)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Parc naturel régional du Luberon (France),

le Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Les panneaux d’interprétation devraient être facilement compréhensibles pour tous les

visiteurs. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être

simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en

offrant une traduction anglaise.

2. Mettre à jour tous les outils de communication (site Web des panneaux d’information,

expositions, dépliants, etc.) et améliorer la qualité de l’anglais.

3. Renforcer le marquage en offrant une meilleure visibilité aux produits de la marque.

4. Renforcer les activités de recherche, de conservation et de promotion des différents

patrimoines du géoparc mondial UNESCO (géologique, naturel biotique, culturel et

immatériel).

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5. Renforcer et promouvoir davantage la coopération existante entre le géoparc mondial

UNESCO et ses partenaires par le biais du site Web du géoparc et des réseaux sociaux.

6. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

12. Terra. Vita Naturpark (Allemagne)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Terra.Vita Naturpark (Allemagne), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO :

- Envisager de créer un guide du géoparc mondial UNESCO pour les visiteurs et à des

fins de référence.

- Envisager la publication d’une carte géologique simplifiée du géoparc mondial UNESCO

(version papier ou électronique via le site Web) si les visiteurs la demandent.

2. Envisager de promouvoir l’ensemble du territoire du géoparc mondial UNESCO en

élaborant et offrant des informations exhaustives au sujet de sites importants qui ne font

pas actuellement l’objet de publicités, comme « Ankum Bippener Berge » et les blocs

erratiques de glaciers.

3. Renforcer les activités d’inventaire dans les études de recherche, la conservation et la

promotion du patrimoine immatériel local.

4. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

13. Vulkaneifel (Allemagne)

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i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Vulkaneifel (Allemagne), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager l’amélioration du musée et du centre d’information du géoparc mondial UNESCO

en y intégrant la muséographie contemporaine.

2. Envisager la promotion du géoparc mondial UNESCO par l’intermédiaire des réseaux

sociaux en utilisant notamment Twitter, Facebook, Instagram, etc.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

14. Muskau Arch (Allemagne/Pologne)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Muskau Arch (Allemagne/Pologne), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager d’améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO à ses frontières pour

présenter clairement le géoparc comme un territoire uni, Section 3 i).

2. Promouvoir et partager le succès du groupement européen de coopération territoriale au

sein du Réseau mondial des géoparcs et du géoparc mondial UNESCO.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

15. Chelmos – Vouraikos (Grèce)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Chelmos – Vouraikos (Grèce), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

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1. Renforcer l’interprétation géologique au sein du géoparc mondial UNESCO :

- Envisager d’élaborer de nouveaux outils pour fournir des informations géologiques, à la

demande des visiteurs, ainsi qu’une carte géologique simplifiée (version papier ou sur

Web).

- Envisager l’éventuelle intégration de nouveaux sites géologiques à présenter au public.

2. Envisager d’améliorer les informations géologiques présentées sur certains panneaux

d’interprétation. Veiller à ce que tous les panneaux soient facilement compréhensibles pour

les visiteurs.

3. Actualiser les anciens panneaux d’information pour garantir une meilleure promotion et publicité

du géoparc mondial UNESCO en utilisant les réseaux sociaux, le site Web et les nouveaux types de

supports écrits.

4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et

aux chemins du géoparc. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs

touristiques, aux résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la

géologie et l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

5. Envisager la possibilité d’accroître le nombre de chemins du géoparc.

6. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être simplifiées,

et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués. Envisager

d’offrir une traduction en anglais pour les visiteurs étrangers.

7. Une carte simplifiée du territoire est nécessaire pour mieux présenter le nombre de sites du

géoparc disponibles au sein du territoire.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

16. Psiloritis Natural Park (Grèce)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Psiloritis Natural Park (Grèce), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

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1. Veiller à ce que l’équipe et le budget du géoparc mondial UNESCO dispose des ressources

appropriées pour gérer le territoire de manière durable.

2. Renforcer le partenariat et la coopération entre le géoparc mondial UNESCO et l’équipe de

direction.

3. Garantir la conformité continue entre le plan de direction du géoparc mondial UNESCO et

le nouveau projet de l’UNESCO sur les régions de Crète.

4. Développer davantage le Anogia Environmental Education Centre qui travaille avec les

partenaires du géoparc mondial UNESCO pour promouvoir l’éducation en faveur du

développement durable.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

17. Sitia (Grèce)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Sitia (Grèce), le Conseil décide d’accorder un

carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Veiller à ce que l’équipe et le budget du géoparc mondial UNESCO dispose des ressources

appropriées pour gérer l’ensemble du géoparc. Envisager la possibilité d’établir un bureau

du géoparc pour l’équipe du géoparc mondial UNESCO.

2. Examiner la gouvernance du géoparc mondial UNESCO, les partenariats institutionnels et

gouvernementaux ainsi que le mécanisme de prise de décision en vue d’élaborer un plan

d’action clair pour le géoparc, notamment une stratégie marketing, en consultation avec les

parties prenantes locales, les municipalités et les institutions locales. Le plan d’action du

géoparc mondial UNESCO devrait être conforme aux stratégies municipales et régionales.

3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

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4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.

Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux

autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de

permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

6. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

18. Reykjanes (Islande)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Reykjanes (Islande), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager la possibilité de promouvoir le géoparc mondial UNESCO Reykjanes directement

à l’aéroport international Keflavík, au centre du territoire du géoparc (en installant un

panneau de bienvenue ou un kiosque d’information).

2. Information et visibilité :

- Mettre à jour et améliorer le site Web du géoparc mondial UNESCO.

- Envisager de créer un guide du géoparc mondial UNESCO pour les visiteurs et à des

fins de référence.

- Envisager d’élaborer de nouveaux outils pour fournir des informations géologiques, à la

demande des visiteurs, ainsi qu’une carte géologique simplifiée (version papier ou sur

Web).

- Mettre à jour les anciens panneaux d’information du géoparc mondial UNESCO en

utilisant son nouveau logo.

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3. Envisager l’amélioration de l’exposition permanente du géoparc mondial UNESCO à l’aide

de la muséographie contemporaine et d’une zone désignée dédiée à la mise en réseau du

géoparc (Réseau mondial/européen des géoparcs) tout en offrant plus de visibilité aux

stands d’information du géoparc en leur apposant le grand logo de celui-ci.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

19. Gunung Sewu (Indonésie)

i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote. Le vice-président Jianping Zhang préside la discussion.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Gunung Sewu (Indonésie), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée

principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Développer et mettre à jour régulièrement le site Web du géoparc. Envisager d’utiliser les

réseaux sociaux pour promouvoir le géoparc mondial UNESCO.

- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, les visites guidées et les

expositions.

2. Envisager d’améliorer le Karst Museum indonésien et le centre d’information de Pacitan.

3. Envisager de mettre en oeuvre des activités éducatives en établissant un réseau d’écoles du

géoparc mondial UNESCO Gunung Sewu pour promouvoir l’apprentissage et le partage

d’informations.

4. Envisager une plus grande implication dans des activités d’atténuation des effets des

changements climatiques en établissant un partenariat formel avec le Center for Geological

Survey indonésien et en offrant une formation intensive sur la réduction des effets des

changements climatiques et des risques naturels.

5. Le plan directeur du géoparc mondial UNESCO 2019-2023 doit être formellement approuvé

et adopté par l’organe directeur, puis publié sur le site Web du géoparc Gunung Sewu.

6. Renforcer l’inventaire pour préserver le patrimoine culturel en danger du géoparc et établir

des partenariats formels en coopération avec l’autorité chargée du patrimoine immatériel

(tissus traditionnels batik et spectacle d’ombres chinoises « Wayang Beber »).

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7. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau des

géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par le biais

de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

20. Burren & Cliffs of Moher (Irlande)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Burren & Cliffs of Moher (Irlande), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée

principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une charte

graphique pour tous les supports de communication.

- Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel

biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et aux

chemins du géoparc. Envisager d’améliorer les informations, l’interprétation et les récits sur

le patrimoine naturel qui se trouvent sur les panneaux des sites contenant des trésors

écologiques.

3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

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Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

21. Copper Coast (Irlande)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Copper Coast (Irlande), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Vérifier que le nouveau logo du géoparc mondial UNESCO est correctement utilisé sur tous

les supports d’information (dépliants, panneaux d’information, etc.).

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

3. Envisager de créer un guide du géoparc mondial UNESCO pour les visiteurs et à des fins de

référence.

4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel

biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites, aux

chemins du géoparc, en particulier sur le site de Dunhill Castle, en garantissant des mesures

de sécurité publique et des informations.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

22. Alpi Apuani (Italie)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Alpi Apuani (Italie), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

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1. Information et visibilité :

- Renforcer la promotion et la présentation du géoparc mondial UNESCO en élaborant et

en mettant à jour les dépliants du géoparc, ses panneaux d’interprétation, son site Web,

etc.

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès au site, en

particulier au palace Rosetti.

- Vérifier que les informations fournies au public en ce qui concerne la sécurité tiennent

correctement compte des risques, en particulier dans des points de vue comme Bardiglio

Cappella Marble.

2. Renforcer les activités d’inventaire dans les études de recherche, la conservation et la

promotion du patrimoine immatériel local.

3. Envisager l’élaboration d’un plan marketing pour le géoparc mondial UNESCO, et élaborer

une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs pour devenir

partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique, sans toutefois

s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des transports, des

activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux partenaires et aux

producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de la marque du

géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

4. Les panneaux d’interprétation devraient être facilement compréhensibles pour tous les

visiteurs. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être

simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en

offrant une traduction anglaise.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

23. Madonie (Italie)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Résumé de la discussion : La question de la « visibilité » a été discutée en profondeur avec

Mme Ruiz, qui a expliqué que la « visibilité » n’était pas un critère fondamental des

Directives opérationnelles (Section 3), et que ce géoparc ne devrait donc pas être sanctionné

pour sa visibilité limitée. Le Président explique que la nouvelle Liste de vérification

contribuerait à éclaircir cette question, et a noté que le développement durable exigeait le

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critère de « visibilité » pour réussir. Il est convenu du fait que le concept de visibilité mérite

davantage de réflexion. La création d’une « Liste de vérification » sera l’occasion d’organiser

une discussion.

iii- Après examen du rapport de revalidation de Madonie (Italie), le Conseil décide d’accorder

un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager de développer une nouvelle identité pour promouvoir le géoparc, qui distingue

l’identité du géoparc mondial UNESCO Madonie et celle du parc national. De manière

générale, le géoparc devrait toujours séparer ses activités des activités du parc national pour

maintenir et améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO Madonie.

2. Veiller à ce que le logo approprié du géoparc soit visible dans les installations du partenariat

telles que les offices du tourisme, les musées, les centres de visiteurs dirigés par les

municipalités et d’autres organisations partenaires.

3. Améliorer les informations et la promotion du patrimoine géologique au sein du territoire du

géoparc mondial UNESCO en élaborant des panneaux d’interprétation spécifiques au site

Piano Battaglia (fossiles de coraux) et le chemin naturel de Filippo Arena.

4. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

5. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

6. Par le biais de l’élaboration d’un plan d’action révisé pour le géoparc, examiner les

ressources financières pour veiller à ce que des ressources appropriées soient disponibles

pour gérer le territoire de manière durable.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

24. Pollino (Italie)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

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ii- Après examen du rapport de revalidation de Pollino (Italie), le Conseil décide d’accorder un

carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Renforcer le partenariat et les échanges entre le géoparc mondial UNESCO Pollino et

l’équipe du parc national de Pollino, et promouvoir clairement l’identité du géoparc et du parc

national. De manière générale, le géoparc devrait toujours séparer ses activités des activités

du parc national pour maintenir et améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO

Pollino.

2. Élaborer et mettre en oeuvre des formations de sensibilisation régulière au sujet du géoparc

à destination des guides, des écoles, de la population locale et des parties prenantes.

3. Envisager d’intégrer de nouveaux sites au géoparc mondial UNESCO, et étendre ainsi le

panorama offert au public.

4. Examiner la position des panneaux d’interprétation publics, en particulier ceux se trouvant à

proximité des routes, en vue d’assurer la sécurité routière, en particulier sur la voie de Pollino

Line.

5. Mettre à jour les panneaux d’interprétation et tous les systèmes d’information du géoparc

avec le logo et le nom du géoparc. Les informations sur le site géologique et les cartes

géologiques devraient être simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou

correctement expliqués. Envisager d’offrir une traduction en anglais pour les visiteurs

étrangers.

6. Envisager de développer des espaces dédiés au géoparc mondial dans les installations des

partenaires pour promouvoir le travail du géoparc.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

25. Sardinia (Italie) (Parc géominier historique et environnemental de la Sardaigne)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

Propositions et discussion : Le territoire est très vaste et est devenu impossible à gérer pour le

géoparc mondial UNESCO. La mauvaise direction du géoparc a exacerbé ce problème. Les

zones maritimes ont été exclues de la carte du géoparc, montrant le caractère épars du territoire.

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Des préoccupations ont été soulevées au sujet de la direction, du budget des opérations et des

ressources visant à garantir le fonctionnement efficace du géoparc, comme présenté dans les

Directives opérationnelles, Section 3, critère iii). Si le territoire souhaite présenter une nouvelle

candidature au statut de géoparc mondial UNESCO à l’avenir, le Conseil propose que

l’UNESCO entreprenne une mission consultative spéciale d’experts pour appuyer et conseiller

Sardinia, le cas échéant.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Sardinia (Italie) et au vu du fait que ce géoparc

mondial UNESCO a reçu un carton « jaune » en 2017, le Conseil des géoparcs mondiaux

UNESCO décide d’accorder un carton ROUGE. Le géoparc mondial UNESCO Sardinia n’a

pas réussi à appliquer les recommandations faites en 2017 après le carton « jaune » reçu

lors de la revalidation et ne satisfait plus les critères i), iii) et v) des Directives opérationnelles

pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3. Le Conseil formule les recommandations

suivantes :

1. Créer une identité unique pour la zone élargie du géoparc, qui offre un aperçu d’ensemble de

l’île de la Sardaigne et intègre son patrimoine géologique, ainsi que ses caractéristiques et

atouts culturels et environnementaux.

2. Établir un réseau de partenariats fiables et actifs qui comprend le gouvernement régional,

l’ensemble des municipalités, les universités, les organisations de tourisme et d’autres

partenaires éventuels qui seraient importants pour le développement et le succès durables

du géoparc, comme présenté dans la Section 3 v) des Directives opérationnelles.

3. Développer et établir un organe directeur du géoparc disposant d’assez de ressources

financières, humaines et organisationnelles pour mettre en oeuvre et maintenir les mesures

recommandées à la Section 3 iii).

4. Il est nécessaire de prendre en compte la taille du géoparc et les missions qu’il doit

entreprendre, comme décrites dans les Directives opérationnelles pour les géoparcs

mondiaux UNESCO (Section 3).

5. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée

principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.

- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une charte

graphique pour tous les supports de communication.

- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que l’ensemble

des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.

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- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, les visites guidées et les

expositions.

6. Établir un plan d’action actualisé, Section 3 v).

7. Établir un réseau de partenaires avec le secteur du tourisme au sein du territoire, optimiser le

potentiel de publicité, promouvoir le géoparc et son histoire en vue d’améliorer la visibilité et

stimuler le développement économique.

Le Conseil décide d’accorder un carton rouge ; 11 membres appuient la décision ; un membre

s’abstient.

26. Mount Apoi (Japon)

i- Mahito Watanabe signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Mount Apoi (Japon), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager de renforcer la communication et la promotion du Réseau mondial des géoparcs

et du Réseau des géoparcs d’Asie et du Pacifique dans toutes les installations du géoparc,

en particulier le Musée du folklore, le site Web du géoparc, les panneaux de signalisation

et d’information.

2. Assurer des mises à jour régulières de la base de données et de l’inventaire du site

géologique du géoparc mondial UNESCO et tenir compte des besoins de conservation.

3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

des géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par le

biais de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux

UNESCO.

4. Envisager la possibilité d’élaborer un plan marketing et de garantir son adoption et sa mise

en oeuvre par l’organe de gestion du géoparc mondial UNESCO.

5. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

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la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques, tout en veillant à

ce que les partenaires respectent les directives éthiques du Réseau mondial des géoparcs.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

27. Muroto (Japon)

i- Mahito Watanabe, Helga Chulepin et Martina Paskova signalent un conflit d’intérêts, quittent

la salle et s’absentent pour la discussion et le vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Muroto (Japon), le Conseil décide d’accorder

un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager la création de nouveaux outils de communication visant à fournir des informations

géologiques aux visiteurs (cartes géologiques simplifiées, panneaux d’information

spécifiques, dépliants, etc.).

2. Assurer des mises à jour régulières de la base de données et de l’inventaire du site

géologique du géoparc mondial UNESCO et tenir compte des besoins de conservation.

3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel

biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites. Délivrer

une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux autres

personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, l’accent étant mis sur les

caractéristiques géologiques comme les terrasses marines du plateau de Nishiyama, les

sites géologiques et les activités agricoles. Envisager la possibilité de créer de nouvelles

voies et sites du géoparc, notamment le Nakagawauchi District (terrasses fluviales).

4. Améliorer le centre du géoparc Muroto en :

- Présentant davantage de pierres provenant de géoparcs japonais.

- Actualisant et améliorant le texte et les traductions en anglais.

- Veiller à ce que tous les panneaux soient facilement compréhensibles pour les visiteurs.

Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être

simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués.

5. Analyser et envisager la possibilité d’étendre le territoire du géoparc mondial UNESCO pour

comprendre les zones marines. Si elle est possible, cette extension pourrait offrir une valeur

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ajoutée au géoparc en fournissant de nouveaux sites géologiques, la diversité biologique et

un patrimoine immatériel avec les établissements de pêche.

6. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

28. Toya Usu (Japon)

i- Jianping Zhang, Mahito Watanabe et Kirstin Lemon signalent un conflit d’intérêts, quittent la

salle et s’absentent pour la discussion et le vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Toya Usu (Japon), le Conseil décide d’accorder

un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager d’améliorer la visibilité du territoire du géoparc mondial UNESCO en remplaçant

les anciens panneaux d’interprétation et en assurant l’utilisation constante du bon logo et

nom du géoparc.

2. Renforcer les activités d’inventaire dans les études de recherche, la conservation et la

promotion du patrimoine immatériel local, l’accent étant mis sur la langue et la culture des

Aïnous. Envisager la possibilité d’appuyer le « Toya Summer Festival » comme faisant partie

du patrimoine régional immatériel.

3. Envisager de partager avec le Réseau mondial des géoparcs le Volcano Meister System

visant à atténuer les risques volcaniques, développé par le géoparc mondial UNESCO.

4. Envisager la possibilité de développer de nouvelles infrastructures pouvant être utilisées

pour exposer et préserver des restes de catastrophes.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

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29. Langkawi (Malaysie)

i- Kirstin Lemon signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Langkawi (Malaysie), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Promouvoir le géoparc mondial UNESCO en tant que territoire unifié en indiquant dans

toutes les cartes que le géoparc dispose d’une frontière définie et identifiable, Section 3 i).

2. En tant que territoire unifié, le nom du géoparc doit être visible et constamment promu au

sein du territoire. Éviter d’utiliser d’autres noms, comme le géoparc Kilim, pour veiller à ce

que l’identité du géoparc Langkawi soit toujours visible.

3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel

biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et aux

chemins du géoparc. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques,

aux résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

4. S’impliquer plus activement dans les activités du Réseau mondial des géoparcs (outre le

Réseau des géoparcs d’Asie et du Pacifique) et envisager de promouvoir le Réseau mondial

des géoparcs.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

30. Naturtejo (Portugal)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Naturtejo (Portugal), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager d’améliorer la visibilité du territoire du géoparc mondial UNESCO en remplaçant

les anciens panneaux d’interprétation le long des routes du géoparc.

2. Développer et mettre à jour le site Web du géoparc pour garantir la qualité de la traduction

anglaise.

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3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et

aux chemins du géoparc.

4. Renforcer les liens et la coopération avec le nouveau Musée technologique de la laine.

5. Envisager de créer un nouveau centre de visiteurs dans le géoparc, qui serait le point central

pour le partage d’informations, l’engagement et l’implication des partenaires du géoparc le

cas échéant.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

31. Cabo de Gata – Nijar (Espagne)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Cabo de Gata – Nijar (Espagne), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Envisager un développement en utilisant une muséographie contemporaine et intéressante

axée sur la « Maison des volcans ». Envisager la possibilité de se servir de la zone comme

d’un centre d’information, d’événements, de visites guidées, etc. Envisager la possibilité de

mettre en place un réseau de partenaires avec Minas de oro de Rodalquilar et d’autres

géoparcs mondiaux UNESCO.

2. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

3. Veiller à ce que le site Web du géoparc mondial UNESCO soit régulièrement mis à jour.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

32. Lanzarote (Espagne)

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i- Kristin Rangnes signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Lanzarote (Espagne), le Conseil décide

d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les

ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.

2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

3. Envisager d’améliorer la visibilité du territoire du géoparc mondial UNESCO en installant des

panneaux de signalisation permettant de faciliter l’accès à l’entrée principale du site sur

divers chemins, sites géologiques, etc.

4. Renforcer les activités d’inventaire du géoparc dans les études de recherche, les

connaissances et la conservation et du patrimoine immatériel local.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

33. Sierras Subbeticas (Espagne)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Sierras Subbeticas (Espagne), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les

ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.

2. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Envisager d’installer des panneaux de signalisation sur l’autoroute.

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- Envisager de développer une identité cohérente pour le géoparc, qui peut être utilisée

pour tous les supports de communication, notamment les plaques des partenaires.

3. Envisager la possibilité de créer de nouvelles voies dans le géoparc mondial UNESCO,

notamment de rouvrir le chemin Tinosa, et évaluer la possibilité de fournir des chemins

pour les personnes handicapées.

4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux

(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et

aux chemins du géoparc.

5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

6. Envisager la possibilité de mettre en place un comité scientifique officiel pour développer la

recherche sur le géoparc.

7. Poursuivre l’élaboration de la politique du géoparc mondial UNESCO relative à la

réhabilitation des carrières et envisager la possibilité de conserver les preuves géologiques.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

34. Sobrarbe Pirineios (Espagne)

i- Ana Ruiz signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Sobrarbe Pirineios (Espagne), le Conseil

décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. L’organe directeur du géoparc devrait envisager d’inviter des partenaires clés pour

entreprendre un examen global de l’interprétation du site et des informations se trouvant sur

les panneaux au sein du territoire du géoparc, en vue d’élaborer une stratégie commune de

signalisation du territoire, réduisant ainsi le nombre de panneaux de signalisation pour offrir

des informations claires sur les différents types de patrimoine (géologique, naturel biotique,

culturel, immatériel). Toutes les améliorations doivent donner une bonne visibilité au géoparc

et s’accorder avec la marque des partenaires.

2. Envisager d’organiser un programme de formation ordinaire pour le personnel travaillant

dans les centres de visiteurs du parc national, les points d’information et les centres

d’information aux visiteurs du géoparc mondial UNESCO.

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Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

35. Villuercas - Ibores, Jara (Espagne)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Villuercas - Ibores, Jara (Espagne), le

Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :

1. Améliorer les panneaux d’interprétation du géoparc. Les panneaux d’interprétation

devraient être facilement compréhensibles pour tous les visiteurs. Les informations sur le

site géologique et les cartes géologiques devraient être simplifiées, et les termes

scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en offrant une traduction

anglaise.

2. Envisager d’améliorer l’interprétation fournie au musée géominier Vicente Sos Baynat et au

centre de la grotte de Castañar pour améliorer la qualité de la traduction anglaise.

3. Améliorer la visibilité du géoparc :

- Développer l’identité du géoparc mondial UNESCO et assure l’utilisation constante du

logo et nom du géoparc dans toutes les communications : panneaux d’interprétation,

dépliants, expositions, etc.

- Veiller à ce que le site Web du géoparc mondial UNESCO soit régulièrement mis à jour.

- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, au cours des visites guidées,

des expositions, etc.

- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que l’ensemble

des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.

- Renforcer la conservation des nouveaux sites géologiques du géoparc mondial

UNESCO tels que La Villuerca.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

36. English Riviera (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)

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i- Melanie Border signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le

vote.

ii- Après examen du rapport de revalidation de English Riviera (Royaume-Uni de Grande-

Bretagne et d’Irlande du Nord), le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO décide

d’accorder un carton VERT et de faire les recommandations suivantes :

1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les

ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.

2. Renforcer les liens et les partenariats avec le Torbay Coast and Countryside Trust (TCCT).

3. Élargir l’approche adoptée sur le site « Hope Nose » et s’en servir de modèle pour d’autres

sites du géoparc mondial UNESCO.

4. Impliquer les partenaires locaux au projet Geo-Impact en fournissant des données et en

échangeant des idées, etc.

5. Envisager de créer un nouveau centre de visiteurs dans le géoparc, qui serait le point central

pour le partage d’informations, et garantirait la pleine participation des partenaires du

géoparc.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

37. North West Highlands (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de North West Highlands (Royaume-Uni de

Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord), le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO décide

d’accorder un carton VERT et de faire les recommandations suivantes :

1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les

ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.

2. Envisager la possibilité de redéfinir les frontières du géoparc pour y inclure les frontières

administratives des 7 communautés. Cette éventuelle extension offrirait au géoparc une

meilleure visibilité pour les partenaires et la population.

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3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs

pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,

sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des

transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux

partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de

la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.

4. Envisager d’améliorer l’identité et la visibilité du géoparc à la grotte de Smoo, à Knockan

Cgrag, et d’améliorer le réseau de chemins auto-interprétés, le parc de stationnement de la

grotte de Smoo, le point d’information et le nouveau centre du géoparc à Scourie.

5. Envisager de renforcer le géotourisme en créant des offres groupées utilisant la marque du

géoparc (combinant des activités du géoparc et des partenaires) pour comprendre des

visites guidées, des activités touristiques (escalade, équitation, kayak, excursions en bateau,

etc.) et des activités extérieures sans guide.

6. Renforcer le rôle de coordination du géoparc mondial UNESCO et d’harmonisation des

stratégies visant à l’engagement des organisations dans le développement local.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

38. Shetland (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)

i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.

ii- Après examen du rapport de revalidation de Shetland (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et

d’Irlande du Nord), le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO décide d’accorder un carton

VERT et de faire les recommandations suivantes :

1. Veiller à ce que la nouvelle carte du géoparc mondial UNESCO soit utilisée dans toutes les

communications du géoparc (dépliants, panneaux d’information, site Web, etc.) à l’avenir.

2. Renforcer les connaissances de l’équipe du géoparc concernant le programme du géoparc

et le Réseau mondial des géoparcs en participant aux programmes intensifs du géoparc.

Renforcer et actualiser les informations sur les réseaux mondiaux dans toutes les

installations du géoparc mondial UNESCO.

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3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau

européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de

partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.

4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel

biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et aux

chemins du géoparc. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques,

aux résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et

l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.

5. Envisager la possibilité de créer de nouveaux chemins découverte d’un ou deux jours en se

servant de noms de chemins attrayants. Réfléchir à l’inclusion d’une nouvelle carte

touristique à l’usage des visiteurs et s’assurer que l’ensemble des sites, installations,

partenaires, etc. y figurent.

6. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les

ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.

Envisager la possibilité d’engager, si nécessaire, un géologue permanent dans l’équipe du

géoparc mondial UNESCO.

7. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des

catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la

population locale.

8. Les partenaires du géoparc doivent assurer des communications régulières sur le fait que le

travail de renforcement de la vision globale et territoriale qu’entreprend le géoparc ne se

limite pas seulement aux caractéristiques géologiques. Envisager d’organiser des formations

régulières visant à expliquer le concept du géoparc aux partenaires, aux guides, aux

opérateurs touristiques, etc.

Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.

XI. Demandes d’extension (< 10 %)

1. Stonehammer (Canada)

i. Résumé et discussion : La demande d’extension comprend un élargissement de la

superficie, passant de 2 500 à 2 525 km² en vue d’intégrer au territoire la voie ferrée de

Fundy. La demande constitue une extension globale de 1 %, ce qui équivaut à 18 km².

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L’extension permettrait également une nouvelle interprétation géologique. Aucun

problème n’a été remarqué en ce qui concerne son nouveau territoire avoisinant, les

falaises de Fundy.

ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Stonehammer

(Canada), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.

Dunhuang (Chine) – Demande d’extension (< 10 %)

i. Résumé et discussion : Cette extension intègrera 15 nouveaux sites de patrimoine

géologique et deux sites du patrimoine mondial. Les frontières ont été adaptées pour

fournir un tracé plus naturel. La suggestion d’étendre ce territoire découle d’une

recommandation d’évaluation précédente. L’extension accroit la population du

géoparc, et renforce ainsi les capacités du géoparc en matière de développement

durable. Le géoparc demande une extension de 8,8 % de la superficie du territoire, ce

qui équivaut à 182,85 km².

ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Dunhuang (Chine),

le Conseil décide d’APPROUVER la demande.

2. Zhijindong Cave (Chine) – Demande d’extension (< 10 %)

i. Résumé et discussion : Le territoire a accru sa superficie pour inclure 8 nouveaux

villages et une nouvelle population de 3 000 personnes. Le géoparc demande une

extension de 8,19 % de la superficie du territoire, ce qui équivaut à 13,93 km².

ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Zhijindong Cave

(Chine), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.

3. Haute-Provence (France) – Demande d’extension (< 10 %)

i. Résumé et discussion : Étendre le territoire permettra au géoparc mondial UNESCO

d’inclure davantage de communautés. Le rapport d’extension prévoit une extension

globale de 9,1 %, ce qui équivaut à 19,162 km².

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ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Haute-Provence

(France), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.

4. Swabian Alb (Allemagne) – Demande de réduction de la superficie

i. Résumé et discussion : Le géoparc mondial UNESCO demande de réduire la superficie

du territoire pour permettre au parc national Ries de bénéficier de frontières claires,

évitant ainsi le chevauchement des territoires. La demande prévoit une superficie

passant de 6 514 à 6 191 km², ce qui équivaut à une réduction de 5 %. Le cratère

d’impact restera au sein des frontières du parc national Ries tandis que la

paléontologie, la géologie avant l’impact et le volcanisme appartiendront à Swabian Alb,

permettant à chacun des territoires de bénéficier d’une géologie distincte. La demande

permettra également au parc national Ries de devenir un géoparc mondial UNESCO à

l’avenir. Une incohérence est déterminée dans la carte montrant les frontières du fait

d’une mauvaise résolution d’image, et le Conseil demande au Secrétariat de l’UNESCO

d’obtenir des fichiers mis à jour de la part du géoparc mondial UNESCO Swabian Alb.

ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Swabian Alb

(Allemagne), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.

5. Haţeg Country Dinosaurs Geopark (Romanie) – Demande d’extension (< 10 %)

i. Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion

et le vote.

ii. Résumé et discussion : Le rapport d’extension présente en détail une augmentation

globale de 100 km² de la superficie, qui passe de 1 024 à 1 124 km² et s’étend sur la

partie nord du territoire, augmentant ainsi la population et intégrant de nouveaux sites

géologiques.

iii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Haţeg Country

Dinosaurs Geopark (Romanie), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.

XII. Nouvelle désignation de géoparcs mondiaux UNESCO

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1. Nouvelle désignation de Haţeg Country Dinosaurs Geopark (Romanie), pour devenir Haţeg

Country UNESCO Global Geopark.

i. Résumé et discussion : Le Conseil considère que cette nouvelle désignation constitue

une grande amélioration, car les noms des géoparcs ne doivent pas obligatoirement

contenir de références géologiques.

ii. Le Conseil décide d’APPROUVER la demande de nouvelle désignation, et de renommer

le géoparc mondial UNESCO Haţeg Country UNESCO Global Geopark.

2. Nouvelle désignation de Conca de Tremp - Montsec (Espagne), pour devenir Origens

UNESCO Global Geopark.

i. Résumé et discussion : La nouvelle désignation de ce géoparc mondial UNESCO est

proposée à la suite de conseils offerts par une entreprise de services de conseils dans

le cadre d’une stratégie marketing visant à attirer plus de touristes. L’ancienne

désignation a été considérée comme trop longue et complexe. La nouvelle désignation a

été convenue par le biais d’une consultation publique. Le Conseil déclare exiger

davantage d’informations dans les demandes futures pour expliquer la raison d’un

changement de nom et sa signification pour que la nouvelle identité puisse être

correctement comprise et articulée.

ii. Le Conseil a discuté de la nouvelle désignation proposée de Conca de Tremp -

Montsec (Espagne) et décide d’APPROUVER la demande de nouvelle désignation, et

de renommer le géoparc mondial UNESCO Origens UNESCO Global Geopark.

XIII. Présentation des futures procédures professionnelles :

Il est convenu du fait que les projets suivants de documents politiques seront examinés

davantage après la réunion pour allouer assez de temps aux considérations et aux ajustements.

i- Projet de Directives des missions d’inspection sur le terrain et d’évaluations de missions :

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Il est décidé que les évaluateurs devraient être informés en avance de la participation des

observateurs avant le début des missions. Les « enseignements tirés » de la réunion du

Conseil seront inclus dans le document politique pour garantir une harmonisation dans

l’ensemble des directives politiques.

ii- Projet de Procédures relatives à la sélection et la gestion des évaluateurs :

Il est convenu du fait que les « enseignements tirés » de la réunion du Conseil devraient

être inclus dans ces Procédures. Le Secrétariat de l’UNESCO devrait veiller à ce que tous

les changements soient alignés avec les politiques et directives connexes.

iii- Projet de Directives de l’Union internationale des sciences géologiques sur l’évaluation du

patrimoine géologique et de la valeur internationale des demandes de statut de géoparc

mondial UNESCO.

Ce document étant complexe et détaillé, le Président demande de laisser davantage de

temps au Conseil pour prendre en considération cette politique. Le Conseil convient

d’analyser et examiner ce document au cours des prochains mois en vue de le finaliser par

le biais d’un vote électronique. Le document sera finalisé et approuvé d’ici la fin du mois de

mars 2020. Si un consensus ne peut être obtenu, le document sera proposé pour

discussion à la prochaine réunion du Conseil en 2020. Le représentant de la délégation

allemande déclare que la valeur géologique devrait également être examinée par d’autres

organisations accréditées pour offrir une perspective plus harmonisée et plus vaste de ce

sujet.

XIV. Activités de communication, planification et discussion stratégique :

L’UNESCO et le Réseau des géoparcs mondiaux expliquent le calendrier prévu pour les

formations et les ateliers thématiques.

XV. Questions diverses

Demande de vente de matériaux géologiques résiduels :

Le géoparc mondial UNESCO demande de prendre en compte la vente de matériaux

géologiques. Il remarque que les matériaux résiduels pourraient être utilisés depuis une carrière

fermée ou non utilisée, ce qui permettrait au géoparc de recycler les matériaux et d’en faire de

petits artéfacts et sculptures, appuyant ainsi les artistes locaux et la communauté locale. Au vu du

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fait que le géoparc mondial UNESCO Langkawi n’utiliserait que des matériaux résiduels, le

Conseil APPROUVE la demande à l’unanimité.

XVI. Actions découlant de la réunion du Conseil :

1. La « Liste de vérification » doit être actualisée pour refléter les changements convenus lors de

la réunion ; les notes explicatives devraient par ailleurs être élaborées et convenues par le

Conseil, par l’intermédiaire d’un vote électronique, dans un délai de deux mois après la

réunion.

2. Le Président explique que la « liste de vérification » sera également adaptée aux fins des

évaluations de revalidation et qu’un document sera élaboré de façon détaillée au cours de

l’année à venir. Un projet de document sera examiné et présenté pour approbation à la

réunion du Conseil en 2020.

3. Il est convenu du fait que le Secrétariat de l’UNESCO devrait vérifier, en avance, toutes les

informations sur les frontières et obtenir davantage d’éclaircissements, le cas échéant, avant

les réunions du Conseil. Il est proposé que les informations sur les frontières de tous les

géoparcs, existants ou émergents, soient examinées et vérifiées par le Secrétariat de

l’UNESCO.

4. Le Secrétariat de l’UNESCO vérifiera et mettra à jour les informations se trouvant sur le site

Web des géoparcs de l’UNESCO pour tous les géoparcs existants, et fera en sorte que tous

les changements soient correctement détaillés.

5. Demandes d’extension et de réduction : Le Conseil conclut en déclarant que davantage

d’informations sont nécessaires à l’avenir dans les demandes d’extension ou de réduction du

territoire. Les demandes d’extension devraient déclarer l’ajout de nouveaux sites dans le

géoparc, et offrir des données sur l’accroissement de la population. De la même manière, les

réductions du territoire d’un géoparc mondial UNESCO devraient mentionner en détail les

pertes de valeur géologique et fournir des chiffres révisés sur la population. Il est ainsi

convenu du fait que les géoparcs mondiaux UNESCO devront fournir des preuves de

consultation publique. Le Conseil convient du fait que lui-même et le Secrétariat UNESCO

élaboreront un nouveau document visant à rassembler ces informations, tant pour les

extensions que les réductions de territoire. Des documents portant sur la « forme » devraient

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être fournis pour que les changements apportés aux frontières soient clairement observables.

Il est demandé au Secrétariat de vérifier tous les documents futurs portant sur la « forme »

pour veiller à ce que les pourcentages de réduction ou d’extension soient corrects, et ce avant

chaque réunion du Conseil. Il est remarqué que les demandes d’extension et de réduction

sont soumises à une vérification intergouvernementale. Par ailleurs, les changements cumulés

(réductions de la superficie ou extensions du territoire au fil du temps) devront être pris en

compte pour faire en sorte que ces extensions ou réductions ne dépassent pas 10 %. Si les

changements cumulés dépassent 10 %, le géoparc devra présenter une nouvelle demande.

Le nouveau document de référence sera adopté par le Conseil par vote électronique avant

décembre 2019.

6. Demandes de nouvelle désignation : Il est décidé qu’un nouveau document de référence

devrait être élaboré par le Conseil et le Secrétariat de l’UNESCO pour veiller à ce qu’une

explication exhaustive soit fournie concernant les motivations et le concept sous-tendant la

demande de nouvelle désignation. Il est remarqué que les demandes de nouvelle désignation

sont soumises à une vérification intergouvernementale. Le représentant de la délégation

allemande demande comment ce document de référence sera utilisé. Le nouveau document

de référence sera créé et le document final sera adopté et convenu par le Conseil par vote

électronique avant décembre 2019.

7. Le Secrétariat de l’UNESCO et le Conseil devraient collaborer pour finaliser les documents

des « futures procédures professionnelles » comme détaillé dans le point XIII. Ces documents

seront finalisés par vote électronique d’ici mars 2020.

8. Il est proposé de publier les « décisions » du Conseil sur le site Web de l’UNESCO en

présentant en détail les produits des nouvelles demandes et revalidations. Les informations

devraient être publiées dans un délai d’une semaine après la réunion du Conseil. La

publication devrait stipuler clairement que les résultats sont des produits de la réunion du

Conseil et sont soumis à la ratification et l’approbation du Conseil exécutif de l’UNESCO en

avril. Le Secrétariat de l’UNESCO accepte d’obtenir des conseils juridiques pour faire en sorte

que les mots associés à la publication expliquent la manière dont les géoparcs et le public

devraient traiter ces informations.

9. Un nouveau protocole du Conseil est adopté concernant les géoparcs pour lesquels le Conseil

a donné un carton rouge et qui souhaitent soumettre une nouvelle demande en vue de rétablir

leur statut ; le Conseil convient du fait que le Secrétariat de l’UNESCO devrait entreprendre

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une mission consultative spéciale d’experts pour appuyer et conseiller le géoparc. Il est aussi

noté que les missions consultatives spéciales d’experts sont également disponibles pour les

géoparcs ayant reçu un « carton jaune ».

10. Des orientations sur l’utilisation correcte du logo adapté devraient être données pour tous les

géoparcs mondiaux UNESCO. Le Conseil recommande au secrétariat du géoparc mondial

UNESCO d’établir des directives relatives à l’utilisation du logo adapté et de transmettre ces

informations à tous les géoparcs mondiaux UNESCO.