contrÔle de gestion
DESCRIPTION
CONTRÔLE DE GESTION, PERFORMANCE, PLANIFICATION ET MÉTHODE BUDGETAIREI. Introduction II. La planification et la stratégie III. La gestion budgétaireIV. Gestion de la trésorerieV. Le compte de résultat prévisionnelVI. Le bilan prévisionnelTRANSCRIPT
COMPTABILITÉ DE GESTION
CONTRÔLE DE GESTION, PERFORMANCE, PLANIFICATION ET MÉTHODE BUDGETAIRE
I. Introduction
La gestion prévisionnelle c’est : Prévoir Anticiper Évaluer
Un contrôle de gestion doit être adapté au cadre spécifique de chaque entreprise (culture, structure, stratégie, historique,…)
Contrôler signifie piloter la performance avec 2 grandes étapes :
La planification L’analyse des résultats
Dans un environnement décentralisé, le contrôle se fait au niveau de chaque entité et au niveau global de du siège de la société.
II. La planification et la stratégie
La démarche prévisionnelle budgétaire (plans et budgets) a pour but :
Identifier des stratégies et des plans d’actions nouveaux qui sont nécessaires pour obtenir de nouvelles performances.
Valider la performance des orientations choisies.
Fixer des objectifs à atteindre et d’inciter le personnel à les réaliser. L’idée de base est que la recherche de la performance est doit s’appuyer sur une planification.
Comparer les réalisations aux prévisions pour prendre des décisions correctives et remettre en cause éventuellement les hypothèses pour tirer des leçons pour l’avenir.
Une autre démarche de planification est simplement basée sur des objectifs techniques : il s’agit du BENCHMARKING qui consiste à prendre comme référence de performance un groupe d’entreprise ou d’entités comparables. La performance ne se mesure plus par rapport aux prévisions internes mais par rapport aux réalisations des autres entreprises à l’extérieur ou à l’intérieur du groupe Un des inconvénients est qu’elle ne donne pas de pistes pour faciliter des plans d’actions correctifs.
Une autre démarche de planification consiste dans une remise à plat complète du passé. C’est la BBZ : Budget Base Zéro qui a été mise au point pour contenir la croissance des frais de structure qui accompagne le développement des entreprises. L’analyse des frais de structures est généralement complexe car il est difficile d’identifier les faits générateurs de ces frais. On peut surmonter cette difficulté grâce au BBZ en ne reconduisant pas systématiquement les dépenses du passés mais en formalisant l’activité des centres de support en terme de prestations et de services fournis et en attribuant des objectifs de niveaux de prestation à fournir.
Page 1 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
1. La planification des entreprises
Dans une entreprise, la planification peut-être considérer comme un système de données sur son futur, tel qu’il est « désiré » par les responsables de la Direction Générale. Elle s’organise comme un ensemble d’informations prévisionnelles regroupées dans des plans à horizons de plus en plus restreint. Dans un processus de planification complet, on dénombre 3 niveaux :
Un plan stratégique Un plan opérationnel Un ensemble de budget
Les outils de pilotages
PREVISIONS
Long terme5 à 10 ans
PLAN STRATÉGIQUE vocation - objectif général
Moyen terme
2 à 5 ans
PLAN OPÉRATIONNEL
plan d'investissement
plan de financement
compte de résultat
prévisionnel
Court terme1 ans
BUDGETS
budget
d'investissementbudget detrésorerie
budget d'exploitation
Résultats estimésJ+1 à J
+10
TABLEAU DE BORD résultat objectifs écart
REALISATIONS
COMPTABILITÉ CONTROLE
BUDGETAIRE
Résultats réels
J+30 à J+…
GÉNÉRAL ANALITYQUE
2. La stratégie d’une entreprise
La stratégie d’une entreprise peut se définir comme un ensemble d’actions organisées en vue d’atteindre des objectifs par rapport à un environnement. Elle se doit d’assurer la pérennité de l’organisation tout en respectant un niveau de performance satisfaisant pour ses différents partenaires (dirigeants, actionnaires, personnels…)
Page 2 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Sa définition s’appuie sur une étude des forces et des faiblesses de l’entreprise qui doit déboucher sur un diagnostic tant externe qu’interne :
Diagnostic externe : il évalue les opportunités et les menaces que représente l’environnement pour l’avenir de l’entreprise
Diagnostic interne : il répertorie les atouts et les faiblesses de l’organisation.
Ces évaluations ont pour objet la sélection des « facteurs des clés du succès », comme :
Le positionnement en terme de produit Le savoir faire technologique La qualité des produits Le respect des délais…
qui dépendent, à la fois de l’entreprise, mais aussi de son secteur d’activité ou encore des lieux géographique où elle exerce.
Les facteurs ainsi retenus vont vous permettre d’asseoir la stratégie de l’entreprise en définissant les ensembles de marchés/produits/technologies sur lesquels elle entend assurer son développement futur.
L’ensemble de ces choix sont alors repris dans un document qui servira de référence : le plan stratégique.
3. Le plan stratégique
Le plan stratégique reprend les points clés de la stratégie, à savoir :
Les marchés/ produits/technologies de l’entreprise Les objectifs de cette dernière : buts quantifiés ; ex : % de part de marché, … Les moyens pour les atteindre : croissance interne, externe, zone géographiques à privilégier,
…
Il retrace les différentes étapes du devenir de l’entreprise pour les cinq sept ans à venir.
Ayant été élaboré à la suite d’une étude précise des forces et des faiblesses de l’entreprise et son environnement, le plan stratégique intègre les notions « souhaitables » dans un ensemble cohérent et réaliste. Sous cette aspect, il se différencie complètement de la prospective, qui imagine le futur, et dont l’horizon est beaucoup plus lointain.
Exprimant les grandes lignes d’un plan d’action qui s’étend sur plusieurs années, sa forme est variée et les objectifs peu détaillés.
Ce plan est élaboré par la Direction Général avec confrontation des responsables de chaque grande fonction de l’entreprise. Comme tout programme d’action, il doit être porté à la connaissance des responsables des unités décentralisés puisqu’ils doit servir de cadres à leurs actions et leur permettre des propositions de mise en œuvre qui seront intégré dans le plan opérationnel.
4. Le plan opérationnel
Le plan opérationnel est élaboré en accord ou sur proposition des centres de responsabilités. Il représente sur un horizon de 2 à 3 ans les modalités pratiques de mise en œuvre de la stratégie.
Cette programmation s’articule pour chaque fonction en :
Page 3 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Une planification des actions Une définition des responsables Une allocation des moyens financiers, humains et/ou techniques.
Il conduit à envisager le futur proche de l’entreprise sous les aspects conjugués de sa viabilité, de sa rentabilité et de son financement. C’est pourquoi il se subdivise, parfois, en plusieurs plans partiels :
Plan d’investissement, Plan de financement « Documents de synthèses » prévisionnels Plan de ressources humaines
Il constitue un passage obligé entre le plan stratégique et les budgets qui organisent l’activité au présent.
Le plan opérationnel, quand il existe, demande de fréquents réajustements par rapport aux prévisions budgétaires et aux réalisations des exercices. C’est pourquoi certaines entreprises intègrent les budgets et le plan opérationnel dans un plan « glissant » où les données prévisionnelles sont de plus en plus précises et détaillées au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’exercice en cours.
5. La gestion budgétaire
La dernière étape de planification est celle des prévisions à moins d’1 an formalisées dans les budgets. Historiquement, c’est celle qui est apparue la première : après le contrôle du sous-système « production » par la gestion en coûts préétablis, et compte tenu de l’importance prise par les activités tertiaires dans les entreprises, les directions générales ont éprouvés le besoin d’élargir le contrôle à tout le système « entreprise ».
Toutefois, le contenu de la gestion budgétaire, dépasse largement celui des budgets et constitue en soit un mode de gestion qu’il appartient de mieux définir afin de comprendre l’architecture de la structure budgétaire et son calendrier.
5.1. Le contenu de la gestion budgétaire
a. Définition
Le plan comptable en parle comme un mode de gestion consistant à traduire en programme d’action chiffré appelé « budget »les décisions prises par la direction avec la participation des responsables.
Ils nous semblent nécessaire d’y ajouter un aspect supplémentaire : celui du contrôle à posteriori des réalisations avec ces mêmes prévisions, par la mise en évidence d’écarts significatifs qui doivent entraîner des actions correctives.
Sous cette forme, la gestion budgétaire doit être envisagée comme un système d’aide à la décision et au contrôle de la gestion composé de 2 phases distinctes :
La budgétisation c'est-à-dire l’élaboration des budgets (documents) Le contrôle budgétaire constitué par le calcul des écarts et les actions correctives qu’il initie.
Page 4 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
b. Typologie des budgets
La phase de budgétisation est plus ou moins longue selon la nature de la procédure budgétaire. Les pratiques de constitution des budgets différents, en effet, selon les modes de gestion des entreprises, sont distinguées :
o Les budgets imposés : la hiérarchie assigne à chaque responsable ses objectifs et lui affecte ses moyens
o Les budgets négociés : une procédure de navette est instituée entre les responsables opérationnelles et leur hiérarchie sur des propositions d’objectifs. Ces décisions sont prises sur des bases de consensus, la hiérarchie s’assurant seulement de leurs cohérences avec la politique général de l’entreprise
c. Rôle de la gestion budgétaire
Système de pilotage à court terme, la gestion budgétaire joue d’autres rôles aussi importants, à savoir :
o Rôle de coordination : des différents sous-systèmes puisque le réseau des budgets s’étend à tous les aspects de l’entreprise, tant commercial, productif que financier. Il permet une consolidation des actions chiffrées dans le « budget général »et la présentation de « documents de synthèses » prévisionnels cohérents avec le plan opérationnel définit plus haut.
o Rôle de motivation : des individus puisque ce type de gestion s’appuie sur une décentralisation du pouvoir et sur la confiance accordée aux dirigeants des centres de responsabilité. Ce rôle dépend de la nature de la participation des responsable à l’élaboration des budgets : elle est forte dans les budgets négociés, plus faible voire nulle dans les budgets imposés
o Rôle de simulation : Rendu possible par l’informatisation des procédures d’élaboration des budgets, qui permet de tester plusieurs hypothèses de budgétisation. Cet aspect revêt de plus en plus d’importance face à l’incertitude et à la complexité des marchés actuels. L’informatique permet une gestion prévisionnelle en temps réelle et un réajustement possible des budgets en cas de besoin.
La gestion budgétaire ne remplira ces rôles que dans la mesure où le réseau des budgets couvre toute l’activité de et respecte l’interaction existante entre les sous-ensembles qui la constituent.
5.2. L’articulation des budgets
Pour un exercice donné, les budgets doivent envisager :
o Les activités d’exploitations de l’entreprise et leurs incidences en terme de patrimoine et de rentabilité
o Les conséquences monétaires de ces pans d’actionso Les opérations d’investissements et de financements décidés dans le plan opérationnel.
Gestion à court terme : budgets privilégiant les programmes d’actions de ventes et de production, ce sont des budgets déterminants.
Ces plans d’actions acceptés, il est alors possible d’en déduire les budgets de fonctionnements des différents services : ce sont des budgets résultants.
Page 5 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
5.3 Le calendrier d’élaboration des budgets
La procédure budgétaire est longue, principalement dans le cas de budgets négociés.
Il est possible cependant d’énoncer certaines règles valables pour tous les types de gestion budgétaires.
-les budgets de l’année N doivent être établis en N-1 et impérativement approuvés avant le début de l’année N.
- un réajustements des budgets est souhaitable dès février de l’année N
La notion de gestion budgétaire recouvre plusieurs aspects : c’est un mode de gestion de l’entreprise par la décentralisation qu’elle suppose, mais c’est aussi et surtout un système de pilotage où les budgets sont élaborés dans le but de permettre un contrôle budgétaire.
5.4 Le contrôle budgétaire
M. Gervais définit le contrôle budgétaire comme la comparaison permanente des résultats réels et des prévisions chiffrées figurant aux budgets afin :
- rechercher la (ou les) cause(s) des écarts- d’informer les différents niveaux hiérarchiques- de prendre les mesures correctives éventuellement nécessaires- d’apprécier l’activité des responsables budgétaires.
En ce sens, le contrôle budgétaire est une fonction partielle du contrôle de gestion dont dépend la qualité de ses interventions.
Pour un contrôle budgétaire efficace, le contrôle de gestion se doit de :
- définir les centres de responsabilités en évitant les chevauchements d’autorités ou les incohérences de rattachements hiérarchiques
- servir de liaisons d’arbitrage entre les centres de responsabilités, en particulier, en définissant en définissant clairement les modalités de cessions entre les centres
Page 6 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
III. La gestion budgétaire
Dans un environnement souvent instable, il est nécessaire d’anticiper les évènements au lieu de les subir et de se doter d’une ligne d’action au lieu de procéder au coût sur coût.
C’est l’objet de la gestion prévisionnel dont la gestion budgétaire constitue l’un des principaux outils.
Il s’agit de faire des prévisions de recettes et de dépenses à court terme à partir de grand budget d’exploitation que constitue les ventes et les achats (voir page 3 du polycop pour la définition).
Le budget principal d’exploitation, c’est le budget des ventes qui va conditionner la principale ressource des entreprise. Le budget principal est également appelé budget maître.
Il faut savoir de combien dispose l’entreprise pour pouvoir évaluer les futures recettes et dépenses.
On ne peut pas dépenser plus que l’on a.On ne peut pas dépenser ce que l’on a pas.
a)Budget des ventes
Le budget, c’est le programme chiffré par période.Le budget des ventes prévoit les ventes en valeurs HT et TTC pour chaque période de la situation envisagée. Il est réalisé à partir de toute les informations disponibles : les ventes antérieur, les études de marché, les informations du terrain, (=commerciaux), les informations de l’INSEE, les journaux économiques, les banques, etc…+ les méthodes statistiques, le bon sens, …
Ex : Cas Leballon
La société Le ballon est spécialisée e dans la fabrication de ballons de football et de rugby.La clientèle progresse rapidement.
Le directeur vous demande d’établir le programme des ventes de ballons de football pour l’année N+1.A cette fin, il vous communique les ventes des années précédentes (en milliers d’unités) :
AnnéeTrimestre
Total1er 2e 3e 4e
N-3 13 10 4 12 39N-2 19 11 5 15 50N-1 19 13 6 16 54N 23 18 7 20 68
Total 74 52 22 63 211
Q1 - Rechercher l’équation de la droite de tendance caractéristique des ventes Q2 - Déterminer le volume global prévisionnel des ventes de ballons de football Q3 – Déterminer les budgets des ventes pour l’année N+1
Q1 – Equation de la droite de tendance caractéristique :
Utilisation de la méthode de la double moyenne : on sépare en 2 sous ensemble les données de cette entreprises et à l’intérieur de chaque sous-ensemble, on calcul un point moyen.
Page 7 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
description des sous-ensembles
Année xTotal des ventes y
sous-ensemble 11 392 50
sous ensemble 23 544 68
Calcul
1.1. Pour le premier sous-ensemble, on va chercher son équation:
x1 = 1+2 = 3 = 1,52 2
y1 = 39+50 = 89 = 44,52 2
L'équation du premier sous-ensemble est:
y1 = a * x1 + b soit 44,5 = a * 1,5 + b
1.2. Pour le deuxième sous-ensemble, on va chercher son équation:
x2 = 3+4 = 7 = 3,52 2
x2 = 54+68 = 122 = 612 2
L'équation du deuxième sous-ensemble est:
y2 = a * x2 + b soit 61 = a * 3,5 + b
1.3. Pour trouver l'équation de la droite de tendance:
1.3.1 On sait que la forme de l'équation est la suivante:
y = a * x + b
1.3.2 Pour trouver "a", on pose un système d'équation des 2 sous-ensembles:
y1 = a * x1 + by2 = a * x1 + b
44,5 = a * 1,5 + b61 = a * 3,5 + b
-16,5 = a * (-2)-16,5 / (-2) = a
8,25 = aLa valeur de "a" est de 8,25.
Page 8 sur 30
Correspondance de l’année N+5
Année Année de
correspondance
N-3 1N-2 2N-1 3N 4
N + 1 5
Pour passer de haut en bas, on a fait les calculs suivants :44.5 - 61 = -16.5a * 1.5 - a*3,5 = a* (-2)b - b = 0 donc b s’élimine
COMPTABILITÉ DE GESTION
1.3.3 Pour trouver "b", on reprend l'une des 2 équations sous-ensemble en remplaçant la donnée « a » par sa valeur :
y1 = a * x1 + b44,5 = a * 1,5 + b44,5 = 8,25 * 1,5 + b44,5 = 12,375+ b
44,5 - 12,375 = b32,125 = b
La valeur de "b" est de 32,125.
1.3.4 L'équation de la droite est donc la suivante:
Q2 - Volume prévisionnel des ventes de ballons de football pour l’année N+1
2.1 Trouver le volume global prévisionnel de ballons pour l’année N+1
y = 8,25 * x + 32,125y = 8,25 * 5 + 32,125y = 73,375
Le volume global prévisionnel de ballons pour la 5ème années est de 73,375 milliers.
2.2 Volume prévisionnel des ventes de ballons de football pour l’année N+1 par trimestre
Il faut ensuite répartir les ventes annuelles de la 5ème année sur chaque trimestre en fonction des influences saisonnières, c'est-à-dire en calculant auparavant les influences saisonnières
Recherche des coefficients
AnnéeTrimestre
Total1er 2e 3e 4e
Total / trim pour l’année N
74 52 22 63 211
Coeff. en % 35 25 10 30 100
Ex de calcul pour le 1er trimestre : Ex de calcul pour le 2ème trimestre
74 *100 / 211 = 35% 52 *100 / 211 = 25%
Répartition du volume prévisionnel
Année 5Trimestre
Total1er 2e 3e 4e
Coef en % 35 25 10 30 100
Répartition 25 682 18 344 73 37 22 012 73 375
Page 9 sur 30
y = 8,25 * x + 32,125
COMPTABILITÉ DE GESTION
Q3 - Budget des ventes pour l’année N+1
o Enoncé :
Répartition du volume prévisionnel des ballons de football
Année 5Trimestre
Total1er 2e 3e 4e
Coef en % 35 25 10 30 100
Répartition 25 682 18 344 7 337 22 012 73 375
Le prix de vente HT d’un ballon est de 18€.
Toutefois, l’entreprise consent à un supermarché à un supermarché une réduction de 15% pour tenir compte de l’ancienneté de leurs relations commerciales et du volume des commandes. Le contrat porte sur 5000 ballons à livrer en octobre.
En ce qui concerne les ballons de rugby, le programme des ventes de l’année N+1 est le suivant (en milliers d’unités) :
AnnéeTrimestre
Total1er 2e 3e 4e
Ballons de rugby 4 2 14 10 30
Le prix de vente HT d’un ballon de rugby est de 24€.
o calcul
Coût d’un ballon de football après réduction de 15%
coût initialTaux de la
réduction en %valeur de
la réductioncoût après réduction
18 15% 2,7 15,3
Répartition des recettes HT pour le 4 ème trimestre N+1
Quantité Prix HT Montant17 012 18 306 2165 000 15,3 76 50022 012 382 716
Budget
AnnéeTrimestre
Total1er 2e 3e 4e
Ballons de foot 462 276,000 330 192,000 132 066,000 382 716,000 1 307 250,000
Ballons de rugby 96 000,000 48 000,000 336 000,000 240 000,000 720 000,000
TVA 19,6% 109 422,096 74 125,632 91 740,936 122 052,336 397 341,000
Total 667 698,096 452 317,632 559 806,936 744 768,336 2 424 591,000
Page 10 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
b) Budget des approvisionnements
Pour produire et vendre, il est nécessaire de s’approvisionner en matière.
Le programme d’approvisionnement doit prévoir pour chaque produit les besoins des services utilisateurs, la quantité d’approvisionnement ainsi que le volume et la date de chaque commande.
L’entreprise doit envisager soit des commandes fréquentes peu nombreuses mais avec de grosses quantités.
Selon la situation de l’entreprise, l’alternative ne sera pas la même mais dans tout les cas, il s’agit de minimiser le coût globale des commandes.
coût de passation coût de possession coût global de la commande + du stock moyen = de la commande
travail administratif coût de stockage on cherche àde suivi minimiser les coûts
ex : Société Leballon (suite)
o Enoncé :
Pour fabriquer les ballons :
elle doit commander 50 000 m² de cuir au coût prévisionnel de 4€ le m² et sachant que chaque commande entraîne 150€ de frais divers administratif et sachant que dans l’entreprise, le coût de stockage est de 4% de la valeur du stock
moyen.
Déterminer le nombre de commande qui minimise le coût global des commandes.
Formule du stock moyen :
stock moyen =consommation
2 * nb de commande
stock moyen pour 1 commande: 50 000 = 25 000
2 * 1 commande
stock moyen pour 2 commande: 50 000 = 12 5002 * 2 commandes
stock moyen pour 3 commande: 50 000 = 8 333,332 * 3 commandes
stock moyen pour 4 commande: 50 000 = 6 2502 * 4 commandes
stock moyen pour 5 commande: 50 000 = 5 0002 * 5 commandes
stock moyen pour 6 commande: 50 000 = 4 166,672 * 6 commandes
Page 11 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Calcul :
Nb de cde
Coût de passation de la commande
Coût de possession du stock moyen
coût global de la commande
1 1 * 150€ = 150€ 25 000 * 4€ * 4% = 4 000€ 150€ + 4000€ = 4150€
2 2 * 150€ = 300€ 12 500 * 4€ * 4% = 2 000€ 300€ + 2000€ = 2300€
3 3 * 150€ = 450€ 8 333,33 * 4€ * 4% = 1 333,33€ 450€ + 1333,33€ = 1783,33€
4 4 * 150€ = 600€ 6 250 * 4€ * 4% = 1 000€ 600€ + 1000€ = 1600€
5 5 * 150€ = 750€ 5 000 * 4€ * 4% = 800€ 750€ + 800€ = 1550€
6 6 * 150€ = 900€ 4166,67 * 4€ * 4% = 666,67€ 900€ + 666,67€ = 1566,67€
Il faut 5 commandes pour minimiser les coûts, c’est donc la solution optimale.
A la 6ème commande, le coût de passation de la commande est plus élevé que les frais de stocks, ce qui entraîne un coût globale supérieur à la 5ème commande
Coût globale de la commande 6 = 1 599,67€ > coût globale de la commande 5 = 1 550€
Formule de Wilson :
N = √ c * tx) / (2* cpa)
N = √ 50000m² * 4€ * 4%) / (2* 150)
N = 5,16
Il faut donc passer 5 commandes pour minimiser les coûts.
Légende :
N = nombre de commandeC = besoin en consommationTx = taux de possession du stock moyen en %CPA = coût de passation de la commande
A partir de la cadence optimale, on peut mettre en place le programme d’approvisionnement qui va intégrer :
la cadence trouvée un éventuel stock de sécurité la consommation de matière première pour fabriquer le produit
Page 12 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
c)Programme des approvisionnements
L’élaboration du programme dépend de la nature de la consommation :
Consommation régulière commande de quantité constante à date fixe
Consommation irrégulière commande de quantité constante à date variablecommande de quantité variable à date fixe
ex : Société Leballon (suite)
o Enoncé :
Le responsable budgétaire de la société Leballon opte pour des quantités constantes soit toujours la même quantité à chaque livraison (lot économique) à des périodes variables.
Le stock de sécurité est fixé à 800m². Le stock au 1/01 est de1200m² Les achats sont livrés en début de mois Le programme de consommation est le suivant :
Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
7000 5000 4000 3000 3000 3000 2000 4000 5000 6000 4000 4000
L’entreprise détermine chaque mois son besoin en matière.
Note : besoin = consommation du mois + stock de sécurité
Quand le stock disponible < au besoin en matière, l’entreprise doit réceptionner une livraison.
Evaluer le besoin en matière puis présenter le programme d’approvisionnement de l’entreprise Leballon.
Fréquence de la quantité livrée = consommation / cadence optimale50 000 m² / 5 livraisons
10 000 m² par livraison
J F M A M J J A S O N DB. en mat 7800 5800 4800 3800 3800 3800 2800 4800 5800 6800 4800 4800
SI 1200 4200 9200 5200 2200 9200 6200 4200 10200 5200 9200 5200Livraison 10000 10000 10000 10000 10000
Total 11200 14200 9200 5200 12200 9200 6200 14200 10200 15200 9200 5200Conso. 7000 5000 4000 3000 3000 3000 2000 4000 5000 6000 4000 4000
S.F 4200 9200 5200 2200 9200 6200 4200 10200 5200 9200 5200 1200
On va calculer la même chose mais avec une livraison à date fixe avec quantité variable
Données :
Calendrier sur 12 mois Cadence optimale = 5 livraisons
Page 13 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Calcul :
Fréquence de livraison :
Fréquence = 12 mois / 5 livraisons = 2,5
Il faut donc 5 commandes tout les 2 mois
Besoin à chaque livraison :
Cadence MoisStock initial
Consommation du mois
Quantité livrée
Stock de sécurité
Besoin en matière
livraison 1Janv. 1 200 7 000
11 600 800 12 800Févr
5 000
livraison 2Mars 4 000
7 000 800 7 800Avr 3 000
livraison 3Mai 3 000
6 000 800 6 800Juin 3 000
livraison 4Juil 2 000
6 000 800 6 800Août 4 000
livraison 5
Sept 5 000
19 000 800 19 800Oct 6 000Nov 4 000Déc 4 000
Explication pour les besoins en matière du mois de janvier :
Conso de janvier + conso de février + stock de sécurité7 000 + 6 000 + 800
12 800
Explication pour la quantité livrée au mois de janvier :
Besoin en matière - stock initiale12 800 - 1200
11 600
Programme des approvisionnements :
J F M A M J J A S O N DB. en mat 12800 7800 6800 6800 19800
SI 1200 5800 800 3800 800 3800 800 4800 800 14800 8800 4800Livraison 11600 7000 6000 6000 19000
Total 12800 5800 7800 3800 6800 3800 6800 4800 19800 14800 8800 4800Conso. 7000 5000 4000 3000 3000 3000 2000 4000 5000 6000 4000 4000
S.F 5800 800 3800 800 3800 800 4800 800 14800 8800 4800 800
Note : Pour remplir ce tableau ; il faut regardé stock final :
- Le stock final devient le stock initial ; ex : le stock final de janvier devient le stock initial de févier.
- Si le stock final est supérieur à la consommation du mois, on n’a pas besoin de procéder à une livraison.
- Si le stock final est inférieur à la consommation du mois, on a donc besoin d’une livraison.
Page 14 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
IV. Gestion de la trésorerie
1 er but : produit- vente = résultat
2 ème but : recette TTC – dépense TTC = trésorerie
Il faut toujours prendre en compte les conditions de paiement.Il faut toujours faire face à ses dépenses grâce à ses recettes.On ne peut pas dépenser plus que l’on a.On doit toujours avoir une trésorerie positive.On peut faire des pertes tant que l’on ne mange pas le capital.
Á partir du budget d’exploitation et à partir des autres données prévisionnelles, il faut présenter un budget de trésorerie récapitulant :
l’ensemble des recettes TTC (ventes de marchandises, ventes d’immobilisations, nouveaux emprunts, augmentation du capital, etc…)
l’ensemble des dépenses TTC (toute les dépenses d’où elles proviennent =achat de matières, charge du personnel, frais généraux, impôts, règlements, etc….)
- - « Cas Look » -
L’entreprise Look fabrique des accessoires de navigation pour bateaux de plaisances et à une activité fortement saisonnière. On vous demande d’établir au 31 décembre N, les prévisions de trésorerie pour le 1er semestre N+1 à partir des informations fournie en annexe 1 et 2.
_ 1 _ présentez le budget de la TVA pour le premier semestre N+1
_ 2 _ présentez le budget de trésorerie pour le premier semestre N+1
_ 3 _établissez le compte de résultat et le bilan prévisionnel, avant impôts, pour l’année au 30 juin de l’année N+1
_ 1 _ présentez le budget de la TVA pour le premier semestre N+1
Au préalable, il faut présenter le budget des ventes et des achats pour le 1er semestre N+1
Ventes
Données :
1 semestre = 2 trimestre = 6 mois 1 trimestre = 3 mois
Taux de TVA : 19,6%.
Prévision des ventes : 24 000 articles à 400€ HT par unité pour l’année N+1
Les coefficients trimestriels déterminés statistiquement sont les suivant :
Trimestre 1er 2e 3e 4e Total
Coef en % 0,50 1,80 1,00 0,70 4,00
Page 15 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Calcul :
Répartition des volumes des ventes par coefficients trimestriels :
Trimestre 1er 2e 3e 4e Total
Coef en % 0,50 1,80 1,00 0,70 4,00
Volume/ trim 3000 10800 6000 4200 24 000
Répartition /mois 1000 3600 2000 1400
Budget des ventes N+1
Trimestre 1 Trimestre 2Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Volume 1000 1000 1000 3600 3600 3600 13800
Prix unit. TH 400 400 400 400 400 400 400
Vente HT 400000 400000 400000 1440000 1440000 1440000 5520000
TVA collecté 78400 78400 78400 282240 282240 282240 1081920
Vente TTC 478400 478400 478400 1722240 1722240 1722240 6601920
Achats
Données :
Prévision des achats de matières premières : Prévision de la production en N+1 :9 000kg /mois au cours du 1er trimestre 1800 article par mois au semestre 112 500kg /mois au cour du 2ème trimestre 2500 articles par mois au semestre 2Prix d’achat au kilo : 40€ HT ; TVA à 19,6% TVA 19,6%
Budget des achats N+1
Trimestre 1 Trimestre 2Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Volume 9000 9000 9000 12500 12500 12500 64500
Prix unitaire HT 40 40 40 40 40 40 40
Achat HT 360000 360000 360000 500000 500000 500000 2580000
TVA déductible 70560 70560 70560 98000 98000 98000 505680
Achat TTC 430560 430560 430560 598000 598000 598000 3085680
Frais variable : coût de fabrication
Trimestre 1 Trimestre 2Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Volume 1 800 1 800 1 800 2 500 2 500 2 500 12900Prix unit. HT 100 100 100 100 100 100 100Coût de fab. 180 000 180 000 180 000 250 000 250 000 250 000 1290000TVA collecté 35 280 35 280 35 280 49 000 49 000 49 000 252 840
Frais var. TTC 215 280 215 280 215 280 299 000 299 000 299 000 1542840
TVA à décaissé
Page 16 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Données :
TVA à TVA collecté TVA déductible Décaisser = sur vente - sur achat et frais
TVA déductible sur frais variables : renseignement concernant la production :
Premier trimestre : 1 800 article par mois Deuxième trimestre : 2 500 articles par mois Frais variable de fabrication : 100€ HT Taux de TVA : 19,6%
Budget semestriel de la TVA à décaisser du 1 er semestre N+1
Semestre 1Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin
TVA collecté /vente 78 400 78 400 78 400 282 240 282 240 282 240
TVA déductible/ vente 70 560 70 560 70 560 98 000 98 000 98 000
TVA déductible/ fr.var 35 280 35 280 35 280 49 000 49 000 49 000
Somme TVA déductible 105 840 105 840 105 840 147 000 147 000 147 000
Crédit de TVAmois précédent -27440 -54 880 -82 320
TVA à décaissée ou credit de TVA -27440 -54 880 -82 320 52 920 135 240 135 240
Note :
Lorsque :
TVA DEDUCTIBLE > TVA COLLECTE
Il y a CREDIT DE TVA
Concrètement, c’est l’état qui nous doit de l’argent. Le crédit de TVA est impayé.Il est donc imputable au mois suivant.
Dans l’autre cas :
TVA DEDUCTIBLE <TVA COLLECTE
Il y a de la TVA À DÉCAISSER
Concrètement, c’est l’entreprise qui doit de l’argent à l’état.La TVA à décaisser au titre d’un mois est décaissable le mois suivant sauf information contraire, par exemple trimestriellement.
Lecture du tableau :
Page 17 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Il n’y a pas de crédit de TVA du mois de décembre à reporter au mois de janvier N+1.
Pour le mois de janvier : TVA déductible > TVA collecté donc crédit de TVA de -27 440 qui est reporté au mois de février.
Pour le mois de février :
TVA déductible > TVA collecté, il y a donc crédit de TVA de -27 440 qui s’accumule avec celui du mois de janvier de -27 440.
Par conséquent ; la somme du crédit de TVA du mois de janvier et février étant de -54 880 est reporté au mois de mars.
Pour le mois de mars :
TVA déductible > TVA collecté, il y a donc crédit de TVA de -27 440 qui s’accumule avec celui du mois de janvier et février.
Par conséquent ; la somme du crédit de TVA du mois de janvier et février étant de -54 880 + celui du mois de mars -27 440 est reporté au mois d’avril.
Ce qui nous donne une somme de -82 320.
Pour le mois d’avril :
TVA déductible = 147 000 < TVA collecté = 282 240, il y a donc TVA à décaissé.
La TVA à décaisser s’élève donc à 135 240.
Or pour ce même mois, il y a un crédit de TVA de -82 320.
Il faut donc soustraire la TVA à décaisser au crédit de TVA soit 135 240 – 82 320 pour trouver le montant exacte de la somme à reverser à l’état.
Ce qui donne un montant de 52 920.
Pour les mois de mai et de juin :
TVA déductible = 147 000 < TVA collecté = 282 240, il y a donc TVA à décaissé.
La TVA à décaisser s’élève donc à 135 240.
Le montant exacte à reverser à l’état est de 135 240 par mois.
_ 2 _ présentez le budget de trésorerie pour le premier semestre N+1
Page 18 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Budget de trésorerie : partie 1 _budget semestriel des encaissements TTC
Janvier Février Mars Avril Mai Juinbilan
prévisionnelCréances client créances douteuses 10 000effet à recevoir 315 000 autres créances 60 000 ventes du semestre janvier 239 200 239 200 février 239 200 239 200 mars 239 200 239 200 avril 861 120 861 120 mai 861 120 861 120 juin 861 120 861 120 Total 614 200 478 400 478 400 1100320 1722240 1722240 871 120
Lecture :
Voir annexe « cas Look » - le bilan simplifié de la société au 31 décembre N+1
Client et compte rattaché 325 000 dont - 315 000 d’effet à recevoir à inscrire au mois de janvier
10 000 de créances douteuse à inscrire au bilan prévisionnel.
Autre créance : 60 000 à inscrire au mois de janvier
ventes du semestre 1 et 2 : condition de règlement : 50% au comptant50% par traite à 30 jours fin de mois
Si on reprend donc le budget des ventes N+1 établi préalablement :
Trimestre Trimestre 1 Trimestre 2Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Volume 1000 1000 1000 3600 3600 3600 13800
Vente HT 400000 400000 400000 1440000 1440000 1440000 5520000
TVA collecté 78400 78400 78400 282240 282240 282240 1081920
Vente TTC 478400 478400 478400 1722240 1722240 1722240 6601920
Ex : Semestre 1, pour les mois de janvier :
Montant des ventes : 478 400 - payé 50% au comptant soit 239 200 en de janvier- Payé 50% à 30 jours fin de mois soit 239 200 en de février
Ex : semestre 2, pour les mois de avril:
Montant des ventes : 1 722 240 - payé 50% au comptant soit 861 120 en avril- Payé 50% à 30 jours fin de mois soit 861 120 en mai
Budget de trésorerie : partie 2 _budget semestriel des décaissements TTC
Page 19 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Janvier Février Mars Avril Mai Juinbilan
prévisionnel
dettes antérieurssur achat 92 500 92 500 Achat semestre 1 janvier 215 280 215 280 février 215 280 215 280 mars 215 280 215 280 avril 299 000 299 000 mai 299 000 299 000juin 598 000 Total achats du semestre 1 : 987 000 frais variable 215 280 215 280 215 280 299 000 299 000 299 000 frais fixe 43 000 43 000 43 000 43 000 43 000 43 000 frais adm (2/3) 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 frais adm (1/3) 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000commission 20 000 20 000 20 000 72 000 72 000 72 000impôt sur sociétés 50 000 125 000 70 000 TVA à décaissé 50 000 52 920 135 240 135 240
remboursementemprunt 80 000 charge à payer 35 000 total 475 780 646 060 818 840 977 560 1041200 1357240 1 124 240
Lecture du tableau :
Les dettes antérieures sur achat correspondent à la ligne fournisseurs et dettes rattachées et s’élève à un montant de 185 000.Or, on sait que les fournisseurs seront réglés moitié en janvier, moitié en février soit 92500 pour chacun de ces 2 mois.
(Voir en annexe 1 le « Bilan » pour la somme des dettes antérieurs ainsi que les « Renseignements sur le bilan » pour les conditions de règlements)
Les achats du semestre 1 sont réglés à raison de - 50% à 30 jours- 50% à 60 jours
(Voir annexe 2 – « 2. Prévision des achats de matières premières » pour les conditions de paiements)
Si on reprend le tableau des achats prévisionnels :
Trimestre 1 Trimestre 2Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Volume 9000 9000 9000 12500 12500 12500 64500
Achat HT 360000 360000 360000 500000 500000 500000 2580000
TVA déductible 70560 70560 70560 98000 98000 98000 505680
Achat TTC 430560 430560 430560 598000 598000 598000 3085680Ex : pour les mois de janvier :
Page 20 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Montant total des achats : 430 560 - payé 50% à 30 jours soit 215 280 au mois de février- Payé 50% à 60 jours soit 215 280 au mois de mars
Ex : pour les mois de avril:
Montant total des achats : 598 000 - payé 50% à 30 jours soit 299 000 au mois de mai- Payé 50% à 60 jours soit 299 000 au mois de juin
Les frais variables sont payés le mois même
Si on reprend le tableau des frais variable :
Trimestre 1 Trimestre 2Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Volume 1 800 1 800 1 800 2 500 2 500 2 500 12900Prix unit. HT 100 100 100 100 100 100 100Coût de fab. 180 000 180 000 180 000 250 000 250 000 250 000 1290000TVA collecté 35 280 35 280 35 280 49 000 49 000 49 000 252 840Frais var.TTC 215 280 215 280 215 280 299 000 299 000 299 000 1542840
(Voir annexe 2 – « 3 renseignement concernant la production » pour les conditions de paiement)
Les frais fixes sont estimés à 516 000 dont 50% d’amortissement, ce qui signifie :
- 258 000 de frais fixe à régler pour le semestre, soit 43 000 par mois- 258 000 d’amortissement
(Voir annexe 2 – « 3 renseignement concernant la production » , ligne frais fixe de fabrication)
Note : Les amortissements correspondent à ce que l’on appelle la baisse de valeur immobilière.Ils correspondent à de l’argent mis de côté pour renouveler les achats d’immobilisations.C’est ce qu’on appelle une charge calculé. Ce n’est jamais une dépense, on ne calcule jamais de TVA sur 1 amortissement.
Les frais administratifs sont non soumis à la TVA et s’élèvent à 60 000€ par mois et sont réglés :
- pour les 2 tiers le mois même 40 000€- pour les 1/3 le mois suivant 20 000€
(Voir annexe 2 – « 4 autres renseignements», ligne « frais administratifs »)
La commission que perçoit les représentant est décaissé le mois suivant et s’élève à 5% du montant des ventes HT.
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total
Vente HT 400 000 400 000 400 000 1 440 000 1 440 000 1 440 000 5 520 000
Commission 20 000 20 000 20 000 72 000 72 000 72 000 276 000
(Voir annexe 2 – « 4 autres renseignements», ligne « commission »)Les impôts sur les sociétés concernent :
Page 21 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
- 125 000€ d’impôts sur les bénéfices payé au mois d’avril (voir descriptif du (3) « dettes fiscales et sociales » du bilan en annexe 1)
- 50 000€ et70 000€ d’impôts sur les sociétés versé à l’état aux dates limites soit en mars et en juin (Voir annexe 2 – « 4 autres renseignements», ligne « acompte d’impôts sur les sociétés »)
Note : L’impôt sur les société fait l’objet du versement des 4 acomptes (argent donné à l’état) au 1 er mars puis tout les 3 mois donc juin, septembre et décembre.En fin d’année, l’entreprise a 3 mois pour calculer son résultat (appelé aussi « période de bilan ») et son impôt sur les sociétés. Si elle n’a pas suffisamment versé d’acompte à l’état, le solde à payer sera toujours réglé le mois suivant.
La TVA à décaisser comprend :
- 50 000€ de TVA à décaissé, dette fiscale à payer en janvier. (voir descriptif du (3) « dettes fiscales et sociales » du bilan en annexe 1)
- voir tableau ci-dessous «Budget semestriel de la TVA à décaisser du 1 er semestre N+1 »
Semestre 1Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin
TVA collecté 78 400 78 400 78 400 282 240 282 240 282 240
TVA déductible 70 560 70 560 70 560 98 000 98 000 98 000
TVA déductible 35 280 35 280 35 280 49 000 49 000 49 000
Somme TVA déductible 105 840 105 840 105 840 147 000 147 000 147 000
Crédit de TVAmois précédent -27440 -54 880 -82 320
TVA à décaissée ou credit de TVA -27440 -54 880 -82 320 52 920 135 240 135 240
Le remboursement emprunt s’élève à 80 000€. Son échéance est située au 30 juin N+1.
(Voir annexe 2 – « 4 autres renseignements», ligne « le poste remboursement emprunt »)
Les charges à payer s’élève à 35 000€ et sont payés en janvier.
(Voir descriptif du (3) « dettes fiscales et sociales » du bilan en annexe 1) Synthèse du budget de trésorerie
Janvier Février Mars Avril Mai JuinBilan
prévisionnelBud. Trésor. Rec. 614 200 478 400 478 400 1100320 1722240 1722240 871 120- Bud. Trésor. Dép. 475 780 646 060 818 840 977 560 1041200 1357240 1 124 240= Flux net mensuel 138 420 -167 660 -340 440 122 760 681 040 365 000 -253 120+ Trésorerie initiale 9000 147 420 -20 240 -360 680 -237 920 443 120 808 120= Trésorerie finale 147 420 -20 240 -360 680 -237 920 443 120 808 120 555 000
mois de difficultés
Note :
Page 22 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
La ligne « Bud. Trésor. Rec » correspond à la ligne total du « Budget de trésorerie : partie 1 _budget semestriel des recettes TTC ».
La ligne « Bud. Trésor. Dép » correspond à la ligne total du « Budget de trésorerie : partie 2 _budget semestriel des dépenses TTC ».
La ligne flux net mensuel correspond à la différence des 2 précédentes lignes.
La trésorerie finale de la fin de mois devient la trésorerie initiale du mois suivant.
Pour exemple, ici la trésorerie finale du mois de janvier s’élevant à 147 420€ devient la trésorerie initiale du mois de janvier.
V. Le compte de résultat prévisionnel
But de la procédure : c’est de s’intéresser à l’aspect de rentabilité.
On récapitule : l’ensemble des produits HT de la période encaissé ou non encore encaissé l’ensemble des charges de la période décaissé ( = payé) ou non encore décaissé.
Si les produits sont supérieur aux charges, il s’agira donc d’1 résultat bénéficiaire utilisé pour payé les impôts, faire des réserves et pour rémunérer les actionnaires…
Rappel : compte de résultat = classe 6 pour les charges et classe 7 pour les produits.
Ex de la société Look (suite) :
Compte de résultat semestriel prévisionnel de l’année N+1
Charges Montant Produits Montant
Achats de matières premières 2 580 000,00 Vente de production 5 520 000,00
Variation de stock 0,00 Variation de stock de produits -315 798,00
Frais variable de fabrication 1 290 000,00
Frais fixe de fabrication 258 000,00
Frais administratif 360 000,00 Commission 276 000,00
Intérêt d'emprunt 20 000,00
Dotation aux amortissements 258 000,00
Solde créditeur 162 202,00
Total 5 204 202,00 Total 5 204 202,00
Frais de fabrication =(1800*3 mois*100€ HT) + (2500*3mois*100€HT)=1 290000
Frais fixe = 516000 dont la moitié en amortissement - 258 0000 de frais fixe réel et 258 000 d’amortissement car 516 000/ 2 = 258 000.
Frais administratif = 60 000 * 6 = 360 000
Commission = total ventre HT * 0.05 = 5520 000*0.05 = 276 000Pour déterminer la variation de stock de matière première
Page 23 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Stock de matières premières
Page 24 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Eléments Montant Eléments Montant Stock initial (400kg) 16 000,00 Sortie 2 580 000,00 Entré (64500kg) 2 580 000,00 Stock final 16 000,00 Total 2 596 000,00 Total 2 596 000,00
SI = voir le bilan
Quantité de matière première SI + entré Montant de la matière première:
64 500 kg * 40€
(900kg * 3mois) + (12500 kg * 3 mois) 2 580 00027 000 kg + 37500 kg64 500kg
Entré = (900 kg * 3 mois*40€) + (12500 kg * 3 mois * 40€) 1 080 000 + 1 500 0002 580 000,00
Sortie = on a consommée autant de matière qu'on en a acheté2 580 000,00
Stock final = total - sortie2 596 000 - 2 580 000
16 000,00
Calcul de la variation de stock de matière première
SF – SI
16 000 – 16 000
0
La variation de stock est nulle.
Pour déterminer la variation de stock de produits finis
Stock de produits finis
Eléments Montant Eléments Montant
Stock initial 350 000,00 Sortie 4 701 798,00 Entré 4 386 000,00 Stock final 34 202,00 Total 4 736 000,00 Total 4 736 000,00
SI = 350000 (voir le bilan)
Entré = matière première + frais variables + frais fixes
Page 25 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
2 580 000 + 1 290 000 + 516 0004 386 000,00
Répartition du volume des ventes pour le 1er semestre N+1
Trimestre 1er 2e 3e 4e TotalCoef en % 0,50 1,80 1,00 0,70 0,00
Volume/ trim 3000 10800 6000 4200 24000Répartition /mois 1000 3600 2000 1400
CUMP sortie = 4 386 000 / 13800340,71
Sortie = 4736 000* 340,714 701 798,00
Calcul de la variation de stock
Stock final – stock initial = 34 202,00 – 350 000-315 798,00
si variation de stock négatif alors c'est un destockage.
VI. Le bilan prévisionnel
Il s’agit de mettre le bilan du début de la période prévisionnel en prenant compte les éléments intervenu pendant cette période.
La différence entre l’actif et le passif permettra de retrouver le résultat prévisionnel de l’exercice.
Bilan prévisionnel au 30/06/ N+1
Actif Passif actif immobilisé Capitaux propres immobilisation 842 000,00 capital 1 065 000,00 résultat de l'exercice 162 202,00
total 1 842 000,00 total 1 1 227 202,00
Actif circulant Dettes stock de matière première 16 000,00 emprunt 340 000,00stock de produits finis 34 202,00 dettes fournisseurs 897 000,00clients 871 120,00 dettes fiscales et sociales 135 240,00trésorerie 808 120,00 autres dettes : 92 000,00acompte d’Impôts / Société 120 000,00 72 000 commission (50000 mars + 70 000 juin) 20 000 frais administratif
total 2 1 849 442,00 total 2 1 464 240,00
Total 2 691 442,00 Total 2 691 442,00
Lecture du tableau :
Page 26 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Immobilisations :
Au bilan, les immobilisations au 31/12/N s’élèvent à 1 100 000
On sait que les frais fixes s’élèvent à 516 000 dont 50% en amortissement .
→ montant des amortissements = 516 000 / 2 = 258 000
Les amortissements s’élèvent donc à 258 000.
Montant des immobilisations au 30/06/N+1
Capital au 31/12/N - immobilisation au 30/06/N1 100 000 - 258 000
842 000
Stock de matières premières : voir tableau ligne stock final
Eléments Montant Eléments Montant
Stock initial (400kg) 16 000,00 Sortie 2 580 000,00 Entré (64500kg) 2 580 000,00 Stock final 16 000,00 Total 2 596 000,00 Total 2 596 000,00
Stock de matières premières : voir tableau ligne Stock final
Stock de produits finis
Eléments Montant Eléments Montant
Stock initial 350 000,00 Sortie 4 701 798,00 Entré 4 386 000,00 Stock final 34 202,00 Total 4 736 000,00 Total 4 736 000,00
Clients : voir la dernière ligne « total » du tableau « Budget de trésorerie : partie 1 _budget semestriel des recettes TTC » (appelé aussi « budget des encaissements »)
Janvier Février Mars Avril Mai Juinbilan
prévisionnel
Total 614 200 478 400 478 400 1 100 320 1 722 240 1 722 240 871 120
Trésorerie : voir le tableau « Synthèse du budget de trésorerie », dernière ligne trésorerie finale, colonne bilan prévisionnel
Page 27 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
Janvier Février Mars Avril Mai JuinBilan
prévisionnelBud. Trésor. Rec. 614 200 478 400 478 400 1100320 1722240 1722240 871 120- Bud. Trésor. Dép. 475 780 646 060 818 840 977 560 1041200 1357240 1 124 240= Flux net mensuel 138 420 -167 660 -340 440 122 760 681 040 365 000 -253 120+ Trésorerie initiale 9000 147 420 -20 240 -360 680 -237 920 443 120 808 120= Trésorerie finale 147 420 -20 240 -360 680 -237 920 443 120 808 120 555 000
mois de difficultés
Acompte impôts sir les sociétés : voir point 4 annexe 2
Les 2 premiers acomptes d’impôts sur les sociétés sont versés aux dates limites et s’élevant respectivement à 50 000 et70 000.
Capital : Le capital est n’a pas bougé, il ‘n’y a pas eu de mouvement de capital de la société : pas de vente ni d’achats de capital. C’est donc celui de l’année N qu’il faut reporter dans le bilan prévisionnel au 30/06/N+1, soit 1 065 000.
Emprunt :
Montant de l’emprunt au 31/12/N = 400 000
Montant de l’annuité du montant de l’annuité constante : 80 000
Remboursement du capital = 40 000
Montant de l’intérêt couru (charge à payer) = 20 000 *2 = 40 000
Détail :
Bilan Bilan prévisionnel30/06/N 31/12/N 30/06/N+1
intérêts courus = 20 000 intérêts courus = 20 000
Remboursement + intérêt couru + intérêt courudu capital du 30/06/N au 31/12/ N du 01/01/N+1 au 30/06/ N+1
40 000 + 20 000 + 20 000
Montant de l’emprunt à inscrire dans le bilan prévisionnel du 30/06/N+1 : 340 000
Montant de l’emprunt - Montant de l’annuité constante400 000 - 80 000
Dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales et autres dettes :
Voir tableau en page suivante Budget de trésorerie : partie 2 _budget semestriel des dépenses TTC
Janvier Février Mars Avril Mai Juinbilan
prévisionnel
Page 28 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
dettes antérieurssur achat 92 500 92 500 Achat semestre 1 Total des dettes antéreiurs : 987 000 frais adm (1/3) 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000commission 20 000 20 000 20 000 72 000 72 000 72 000TVA à décaissé 50 000 52 920 135 240 135 240
remboursementemprunt 80 000
Dettes fournisseurs = total des achats du semestre
Dettes fiscales = TVA à décaisser, dernière colonne
Autres dettes = frais administratif + commission, dernière colonne.
Résultat de l’exercice : c’est la différence entre le capital + les dettes et l’actif immobilisé + l’actif circulant
Annexes :
Annexe 1 : bilan simplifié au 31 décembre N
Actif Montant Passif Montant actif immobilisé Capitaux propres immobilisation 1 100 000,00 capital 1 065 000,00
total 1 1 100 000,00 résultat de l'exercice 0,00 total 1 1 065 000,00
Actif circulant Dettes stock de matière première (400kg) 16 000,00 emprunts et dettes (2) 400 000,00stock de produits finis (qtté :1000) 350 000,00 fournisseurs et compte rattachés 185 000,00clients et comptes rattachés (1) 325 000,00 dettes fiscales et sociales (3) 210 000,00autres créances 60 000,00 disponibilité 9 000,00
total 2 760 000,00 total 2 795 000,00 Total 1 860 000,00 Total 1 860 000,00
(1) 10 000 € de créances douteuses nettes315 000 € d’effets à recevoir
(2) dont 20 000 d’intérêts courus(3) dont 50 000 de TVA à décaisser (= dettes fiscale à payer en janvier)
125 000 d’impôts sur les bénéfices (à payer au mois d’avril)35 000€ de charges à payer en janvier
Renseignements sur le bilan du 31 décembre N :
Les effets à recevoir seront encaissés en janvier.Les fournisseurs seront réglés moitié en janvier, moitié en février.
Page 29 sur 30
COMPTABILITÉ DE GESTION
La ligne « emprunts et dettes » concerne un seul emprunt dont l’échéance est au 30 juin et qui est remboursé par annuité constante de 80 000 €.Les autres créances seront encaissées au mois de janvier.
Annexe 2 : renseignements concernant l’exploitation courante pour le premier semestre :
Le taux de TVA applicable pour l’ensemble des opération est le taux normal soit 19.6%.
1. Prévision des ventes
24000 articles à 400€HT pour l’année N+1
Les coefficients saisonniers trimestriels déterminés statistiquement sont les suivants :
Premier trimestre : 0.5 Deuxième trimestre : 1.8 Troisième trimestre : 1 Quatrième trimestre : 0.7
A l’intérieur de chaque trimestre, les rythmes des ventes sont réguliers.
Les conditions de paiements des règlements des clients sont les suivants :
50% au comptant 50% à 30 jours fin de mois
2. Prévision des achats de matières premières :
9 000kg par mois au cours du premier trimestre 12 500 kg par mois au cours du second trimestre
Prix d’achat au kg : 40€ HT
Les fournisseurs sont réglés à raison de 50% à 30 jours et 50% à 60 jours.
3. Renseignement concernant la production :
Trimestre 1 : 1 800 articles par mois Trimestre 2 : 2 500 articles par mois
Le coût de production d’un article se décompose de façon suivante :
Matière première 5 kg Frais variable de fabrication : 100€ HT dont le règlement s’effectue le mois même Frais fixes de fabrications : ils sont estimés à 516 000€ pour le semestre et comprennent
50% d’amortissements. Les frais fixes décaissés sur le semestre ne sont pas soumis à la TVA.
4. Autres renseignements
Les frais administratifs non soumis à la TVA s’élèvent à 60 000€ par mois et sont réglés pour 2/3 le mois même et pour les 1/3 le mois suivant.
Les représentants perçoivent une commission, décaissé le mois suivant, de 5% du montant des ventes HT.
Les 2 premiers acomptes d’impôts sur les sociétés versés aux dates limites s’élèvent respectivement à 50 000€ et 70 000€.
Page 30 sur 30