Usine BrUsson JeUneCouleurs Végétales et Territoire

Erwan LeparcMaster 2 GraphismeIUP Couleur Image DesignMontauban

Crées en 1872 à Villemur, sur la rive droite du Tarn, par Jean Brusson, Dans le vieux moulin dont la tour féodale se dresse encore à l’entrée du bourg, le rapide développement commercial imposait dès 1875 le transfert de l’usine sur la rive gauche ou de vastes terrains permettaient une extension qui se poursuit.

Transformés en Société en Commandite par actions en 1906, les Établissements Brusson Jeune groupent à Villemeur, autour de la fabrique de Pâtes Alimentaires actuellement outillée pour produire de la manière la plus moderne 30.000 kilos de Pâtes Alimentaires diverses en 8 heures, des ateliers de cartonnage, imprimrie, scierie, qui fournissent la totalité des besoins en sachets, boites diverses, impressions est caisses.

Poutres métaliques

Montes Charges

Béton

Parquet

Escaliers

L’accès au 1er étage ne se fait pas par un escalier, mais par les trous présent dans le plancher, ou par les différents montes charges. A ce niveau l’univers chromatique est différents mais reste froid.Le sol est fait d’un parquet sombre que l’humidité a rendu pourri, ce qui explique la présence de trous béant dans ce dernier.

Le rez de chaussé est un espace sombre, qui n’est rythmé que par des trous de lumières qui laissent alors deviner des gammes couleurs plutôt froides.Cela est du aux matériaux présents à ce niveau, à savoir du béton brut au sol, donnant un gris granuleux, des murs blanc mais que la poussière et le temps ont rendu terne, et la présence de poutres métalliques

Deuxième et dernier niveau du batiment, cet étage est accéssible par la escalier partant du premier. A cet étage le facteur lumière est prépondérant puisqu’il se trouve sous une verrière. Dès lors l’univers chromatique apparait beaucoup plus chaud. Le bois est également du parquet est également plus sec et donc moins sombre qu’aux étages précedent.

Cependant la quantité de lumière étant plus important qu’au premier niveau les couleurs semble moins ternes. Il y a également la présence des poutrelles métalliques bleues qui apparaissent également plus vive.Sur le plan ci dessus on peut également noter la présence d’un espace (en bleu) dont la fonction devait

être celle de bureau de contremaître. Cet espace s’accorde chromatiquement au reste du niveau puisqu’il est du même bleu que les poutrelles.

rez de chaussé 1er étage

2eme étage

(Grande époque de la sidérurgie en France) peintent en un bleu devenu vert et dont le métal à rouillé, créant ainsi un contraste chromatique fort.De plus ces poutres métalliques sont les seuls éléments qui rythment verticalement ce lieu qui est totalement vide.

Les poutres métalliques sont ici beaucoup plus lumineuses, et offrent un bleu plus intense.

USINE BRUSSON JEUNE

LÉGenDe

840 x 594

Parcours

Objets trouvés

Crées en 1872 à Villemur, sur la rive droite du Tarn, par Jean Brusson, Dans le vieux moulin dont la tour féodale se dresse encore à l’entrée du bourg, le rapide développement commercial imposait dès 1875 le transfert de l’usine sur la rive gauche ou de vastes terrains permettaient une extension qui se poursuit.

Transformés en Société en Commandite par actions en 1906, les Établissements Brusson Jeune groupent à Villemeur, autour de la fabrique de Pâtes Alimentaires actuellement outillée pour produire de la manière la plus moderne 30.000 kilos de Pâtes Alimentaires diverses en 8 heures, des ateliers de cartonnage, imprimrie, scierie, qui fournissent la totalité des besoins en sachets, boites diverses, impressions est caisses.

Poutres métaliques

Montes Charges

Béton

Parquet

Escaliers

L’accès au 1er étage ne se fait pas par un escalier, mais par les trous présent dans le plancher, ou par les différents montes charges. A ce niveau l’univers chromatique est différents mais reste froid.Le sol est fait d’un parquet sombre que l’humidité a rendu pourri, ce qui explique la présence de trous béant dans ce dernier.

Le rez de chaussé est un espace sombre, qui n’est rythmé que par des trous de lumières qui laissent alors deviner des gammes couleurs plutôt froides.Cela est du aux matériaux présents à ce niveau, à savoir du béton brut au sol, donnant un gris granuleux, des murs blanc mais que la poussière et le temps ont rendu terne, et la présence de poutres métalliques

Deuxième et dernier niveau du batiment, cet étage est accéssible par la escalier partant du premier. A cet étage le facteur lumière est prépondérant puisqu’il se trouve sous une verrière. Dès lors l’univers chromatique apparait beaucoup plus chaud. Le bois est également du parquet est également plus sec et donc moins sombre qu’aux étages précedent.

Cependant la quantité de lumière étant plus important qu’au premier niveau les couleurs semble moins ternes. Il y a également la présence des poutrelles métalliques bleues qui apparaissent également plus vive.Sur le plan ci dessus on peut également noter la présence d’un espace (en bleu) dont la fonction devait

être celle de bureau de contremaître. Cet espace s’accorde chromatiquement au reste du niveau puisqu’il est du même bleu que les poutrelles.

rez de chaussé 1er étage

2eme étage

(Grande époque de la sidérurgie en France) peintent en un bleu devenu vert et dont le métal à rouillé, créant ainsi un contraste chromatique fort.De plus ces poutres métalliques sont les seuls éléments qui rythment verticalement ce lieu qui est totalement vide.

Les poutres métalliques sont ici beaucoup plus lumineuses, et offrent un bleu plus intense.

USINE BRUSSON JEUNE

LÉGenDe

840 x 594

Parcours

Objets trouvés

Marron ocreUsIne BrUsson JeUne

ClasseMenT CoUleUrDes PhoToGraPhIes

noIr Bleu

rouilleenduit

extérieur

intérieur

UsIne BrUsson JeUneCarToGraPhIe

Lumièreombre

rythme

Arythmie

CarToGraPhIeUsIne BrUsson JeUne

sombre Lumineux

saturé

Désaturé

UsIne BrUsson JeUneCarToGraPhIe CoUleUr

Lumineux

Le coeur de ce sujet repose sur la mémoire, le souvenir et la faculté à transformer ce qui est. C'est pour cette raison que j'ai basé mon étude du territoire dans l'usine désaffectée de Brusson Jeune à Villemur sur Tarn. Elle m'est apparue ainsi comme le territoire de l'abandon, du temps qui passe qui et modifie ce qui est, de l'oubli, de la ruine. C'est donc naturellement que m'est venu l'idée de lier ce projet à celui du projet photo encadré par François Serveau, dans lequel j'intervenais au niveau de la couleur. J'ai joué sur les couleurs que m'évoquait ces lieux, afin d'en donner ma propre vision. Dès lors pour ce projet de Couleurs Végétales et Territoire, j'ai questionné la relation entre ce que je percevais du lieu, ma lecture singulière, et ce qu'il en était réellement. Cela à insidieusement influencé ma pratique et remis en cause ma perception direct des lieux de couleurs se trouvant dans cette usine, dans le sens ou chaque couleur est pluriel. En effet les matériaux se trouvant dans cette usine on subi plusieurs modifications, par le temps, mais aussi par les conditions climatiques qui ont ainsi altéré les couleurs telles qu'elles étaient à l'origine, tout en élargissant les gammes colorées. Dans un

UsIne BrUsson JeUnePrÉsenTaTIon De

ProJeT

premier temps j'ai entrepris une enquète dans le territoire lui même, afin de chercher des indices de couleurs. J'ai donc fonctionné avec des fragments de cette usine, des morceaux de murs, des écailles de peintures, et un bout de ferraille rouillée. J'ai également fait la découverte de plusieurs objets graphiques, à savoir le catalogue de l'usine, qui présente les différents produits que fabriquait cette ancienne usine de pâtes alimentaires, un magazine datant de 1954 intitulé "le petit echo de la mode", deux pancartes, et deux catalogues d'expositions l'un intitulé "Range ta chambre" de Valérie Favre aux édition du Centre d'Arts Contemporain de Basse Normandie datant de 1994, et l'autre n'ayant pas de titre. La découverte des ces deux derniers objets éveilla ma curiosité, car je ne voyais pas ce que ce type d'ouvrage faisait dansune fabrique de pâtes, abandonnée de surcroît. Cependant Après avoir discuté avec des personnes habitant Villemur depuis leur enfance,j'ai appris que l'usine de Brusson avait également servie de lieu d'exposition. Cependant la seule trace de que j'ai pu trouvé sont ces témoignages oraux.cela me fit donc voir ce lieu sous

un autre angle, et ajouta la notion d'évolution à mon champ de recherche.Ainsi il semble qu'il sagisse en effet plus d'une évolution non contrôlé d'un lieu créant ainsi son identité propre.

Pour les interviews, les personnes que j’ai interrogé semblait fonctionner par tropismes, comme le nomme Yourcenar, car une chose leur en rappelait une autre. De plus lorsque que j’utilisais le projet photographique, pour appuyer leur description, ils se rappelaient le lieu, et le redécouvraient en même temps. Elles faisaient également appel a des sensations pour décrire ce qu’ils avaient vu lors de l’exposition.

J’ai commencer par interviewer trois personnes qui étaient enfants à ce moment.Le plus âgée m’a daté ses souvenirs a une dizaine d’année, il avait environ 13 ans, et m’a décrit quelques oeuvres qui étaient présentées, en les situant dans l’usine, de même pour le second qui avait 10 ans à l’époque.

UsIne BrUsson JeUneInTerVIew

Le dernier étant trop jeune pour se souvenir de cette exposition, m’expliqua que cette usine avait été un terrain de jeu pour lui et ces amis. J’ai ensuite interviewer les parents de ces enfants. La mère m’expliqua que cette exposition avait été organiser par une association ayant loué les locaux de l’usine. Cette exposition à été reconduit durant trois ans. Elle me décrivit cependant son expérience comme dérangeante, mais en accord avec lieu. Elle m’apprit également que le film Le téléphone Rose, contenait des plans de l’usine de Brusson. Le père me résuma son expérience par une sensation d’oppression, de manque d’air et qu’il voulait partir. Le décors lui rappelait les gares de Berlin avant 39 que l’ont voit dans les films traitant de la déportation.

UsIne BrUsson JeUneoBJeTs TroUVÉs

Catalogue des usines Brusson.

Page du catalogue des usines Brusson.

Pancarte.

UsIne BrUsson JeUne

sur ces planches il y a une mise en relation entre les couleurs du lieu telles qu’elles ont été prise par l’appareil photo, et les couleurs retravaillées par le biais de ma propre vision du lieu.

CorresPonDanCes

UsIne BrUsson JeUneCorresPonDanCes

UsIne BrUsson JeUneCorresPonDanCes

UsIne BrUsson JeUneÉChanTIllons

workshoP

Durant le workshop teinture, j’ai essayé de créer des gammes couleurs se rapprochant des couleurs de l’usine.Il y a donc une gamme de jaunes, allant du gris jaune en passant par l’ocre jaune jusqu’au jaune vif. Une gamme de bleus, avec du bleu sombre, au bleu gris. Une gamme d’orange rouge, avec des oranges vifs et pastels.De plus, la texture du tissu qui crées ainsi d’autres couleurs, correspondant aux imperfections qui composent les lieux de couleurs. Ces couleurs ainsi accidentées

correspondent également aux couleurs des objets graphiques qui ont été altéré par le temps.Ainsi l’intérêt de ces teintures était autant au niveau de la couleur que de la matière. Cela est particulièrement visible dans la gamme d’oranges rouges, avec les oranges vifs qui ont une couleur irrégulière mais qui conservent une homogénéité.

UsIne BrUsson JeUneCoUleUrs oBJeTs

GraPhIqUes

UsIne BrUsson JeUneCoUleUrs oBJeTs

GraPhIqUes