cours carrelage

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CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE I. LES DIFFÉRENTS TYPES DE CARREAUX • Émaillés ou non-émaillés Les carreaux émaillés ont une surface recou- verte d’une couche de vernis coloré qui lui confère d’importantes caractéristiques esthé- tiques (couleur, éclat, décoration, nuances, etc.), ou techniques qui dépendent du type d’émail et peuvent varier énormément. Les carreaux non-émaillés ont en revanche une structure homogène et un aspect identique sur toute leur épaisseur. • Support poreux ou compact Le support est le corps même du carreau. Pour « voir » l’aspect du support, il faut utiliser un microscope très puissant mettant en évi- dence la texture constituée de pores reliés. Pour évaluer cette porosité, on détermine la quantité d’eau pouvant être absorbée. Il est évident que plus l’absorption d’eau est éle- vée, plus le support est poreux. • Pressés ou étirés Le pressage et l’étirage sont les méthodes de façonnage. Les carreaux pressés s’obtiennent à partir d’une pâte qui, après un traitement ther- mique approprié, est réduite à l’état de poudre d’une granulométrie et d’une humidité régu- lières. Cette poudre est introduite dans les al- véoles d’une presse à haute pression pour ob- tenir, après compactage, des carreaux. Les carreaux étirés s’obtiennent à partir d’une pâte plastique. • Monocuisson Carreaux pressés au support compact et clair, émaillés en monocuisson (technique qui prévoit une seule cuisson : celle du support et de l’émail). RÉSUMÉ Carrelage céramique par Y. COUTEAU (EXPERTS, n° 66, 2005, mars - p. 49 à 54 - ST, C, 17) Le carrelage est un matériau en céramique dont les différentes typologies et propriétés physiques constituent un label de qualité, à l’aube du troisième millénaire. MOTS CLÉS : CARACTÉRISTIQUES / CARRELAGE / CÉRAMIQUE / NORMES / PATHOLOGIE deux autres mé- Carrelage céramique d’émaillage tradi- Outre la méthode tionnelle, il existe 49 EXPERTS - N° 66 - mars 2005 Yves COUTEAU Expert près la cour d’appel de Bordeaux Président de la commission du nouveau DTU 53-2 Vice-président de l’Union nationale des revêtements de sols techniques Membre du GS12 – Centre scientifique et technique du bâtiment ORIGINE ET CARACTÉRIQUES Comme tous les matériaux céramiques, les car- reaux s’obtiennent à partir de pâte d’argile, ainsi que d’autres substances naturelles. Ces mé- langes, après une préparation appropriée, sont façonnés pour leur rendre la forme souhaitée et sont ensuite cuits selon leur nature à une tem- pérature élevée (1 000° à 1 300° C). Consti- tués à l’origine de roche argileuse réfractaire, dont les grands gisements existaient en Chine – d’où provient le nom en chinois gao « éle- vée » et ling « colline », nom du mont Gao- ling près de Jingdezhen dans la province du Jianxi –, et d’éléments dégraissants (sable, quartz, cendres, etc.). Alexandre Brongniart, directeur de la Ma- nufacture de Sèvres de 1800 à 1837, proposa une classification en fonction de la dureté et de la porosité de la pâte. Il distingua les pâtes tendres, opaques et poreuses cuites à basse température et les grès durs imperméables. La céramique reste, à nos jours, le maté- riau à caractère esthétique. La recherche dans la composition de ce matériau se soldera par la découverte du kaolin par Frédéric Böttger en 1709. LES PREMIÈRES CÉRAMIQUES Connues au Proche-Orient dès le mésolithique, vers 7 800 av. J.-C., d’abord solidifiées au so- leil, elles sont bientôt cuites à four ouvert, après façonnage au colombin (rouleau d’ar- gile en anneaux superposés et lissés). Très tôt, on a recours à des moules : en pierre, en bois, en vannerie. thodes particulières : « l’émaillage sous pres- sion » consistant à presser en même temps l’émail sous forme de poudre et le support, ou « l’émaillage sur support incandescent » qui s’obtient en appliquant sur le support incan- descent des émaux granulaires spéciaux. • Clinker Carreaux non-émaillés ou émaillés en mo- nocuisson, au support plus ou moins co- loré, généralement compact, obtenus par étirage. • Grès rouge Carreaux non-émaillés, au support rouge et compact, obtenus par pressage. • Grès cérame Carreaux non-émaillés au support clair ou co- loré avec des pigments spéciaux, de teinte unie ou à teinture granulaire extrêmement com- pacte, obtenus par pressage, préparés par ma- laxage des matières premières et qui, en pas- sant à travers un orifice spécial, appelé filière, reçoit la forme prévue. • Grès cérame poli Ce procédé de finition permet d’obtenir une brillance, mais aussi un équerrage parfait du carreau par meulage et chanfreinage des arêtes. Le polissage ne modifie pas les caractéris- tiques techniques intrinsèques du carreau. Il conserve un coefficient d’absorption d’eau nul et une résistance à la flexion identique au produit brut. LES OPÉRATIONS Le polissage s’effectue en cinq phases : Rabotage Un rabotage qui constitue à entamer légère- ment leur surface afin de la rendre friable en préparation du polissage. Exp66_49_54 15/03/05 21:37 Page 49

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CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

I. LES DIFFÉRENTS TYPESDE CARREAUX

• Émaillés ou non-émaillésLes carreaux émaillés ont une surface recou-verte d’une couche de vernis coloré qui luiconfère d’importantes caractéristiques esthé-tiques (couleur, éclat, décoration, nuances,etc.), ou techniques qui dépendent du typed’émail et peuvent varier énormément. Lescarreaux non-émaillés ont en revanche unestructure homogène et un aspect identique surtoute leur épaisseur.• Support poreux ou compactLe support est le corps même du carreau. Pour« voir » l’aspect du support, il faut utiliserun microscope très puissant mettant en évi-dence la texture constituée de pores reliés.Pour évaluer cette porosité, on détermine laquantité d’eau pouvant être absorbée. Il estévident que plus l’absorption d’eau est éle-vée, plus le support est poreux.• Pressés ou étirésLe pressage et l’étirage sont les méthodes defaçonnage. Les carreaux pressés s’obtiennentà partir d’une pâte qui, après un traitement ther-mique approprié, est réduite à l’état de poudred’une granulométrie et d’une humidité régu-lières. Cette poudre est introduite dans les al-véoles d’une presse à haute pression pour ob-tenir, après compactage, des carreaux.Les carreaux étirés s’obtiennent à partir d’unepâte plastique.• MonocuissonCarreaux pressés au support compact et clair,émaillés en monocuisson (technique qui prévoitune seule cuisson : celle du support et de l’émail).

RÉSUMÉ Carrelage céramique par Y. COUTEAU (EXPERTS, n° 66, 2005, mars - p. 49 à 54 - ST, C, 17)

Le carrelage est un matériau en céramique dont les différentes typologies et propriétés physiques constituent un label de qualité,à l’aube du troisième millénaire.

MOTS CLÉS : CARACTÉRISTIQUES / CARRELAGE / CÉRAMIQUE / NORMES / PATHOLOGIE

deux autres mé-

Carrelage céramique

d’émaillage tradi-Outre la méthodetionnelle, il existe

49EXPERTS - N° 66 - mars 2005

Yves COUTEAUExpert près la cour d’appel de Bordeaux

Président de la commission du nouveau DTU 53-2Vice-président de l’Union nationale des revêtements de sols techniques

Membre du GS12 – Centre scientifique et technique du bâtiment

ORIGINE ET CARACTÉRIQUES

Comme tous les matériaux céramiques, les car-reaux s’obtiennent à partir de pâte d’argile, ainsique d’autres substances naturelles. Ces mé-langes, après une préparation appropriée, sontfaçonnés pour leur rendre la forme souhaitéeet sont ensuite cuits selon leur nature à une tem-pérature élevée (1 000° à 1 300° C). Consti-tués à l’origine de roche argileuse réfractaire,dont les grands gisements existaient en Chine– d’où provient le nom en chinois gao « éle-vée » et ling « colline », nom du mont Gao-ling près de Jingdezhen dans la province duJianxi –, et d’éléments dégraissants (sable,quartz, cendres, etc.).

Alexandre Brongniart, directeur de la Ma-nufacture de Sèvres de 1800 à 1837, proposaune classification en fonction de la dureté etde la porosité de la pâte. Il distingua les pâtestendres, opaques et poreuses cuites à bassetempérature et les grès durs imperméables.La céramique reste, à nos jours, le maté-riau à caractère esthétique. La recherche dansla composition de ce matériau se soldera parla découverte du kaolin par Frédéric Böttgeren 1709.

LES PREMIÈRES CÉRAMIQUES

Connues au Proche-Orient dès le mésolithique,vers 7 800 av. J.-C., d’abord solidifiées au so-leil, elles sont bientôt cuites à four ouvert,après façonnage au colombin (rouleau d’ar-gile en anneaux superposés et lissés). Très tôt,on a recours à des moules : en pierre, en bois,en vannerie.

thodes particulières : « l’émaillage sous pres-sion » consistant à presser en même tempsl’émail sous forme de poudre et le support, ou« l’émaillage sur support incandescent » quis’obtient en appliquant sur le support incan-descent des émaux granulaires spéciaux.• ClinkerCarreaux non-émaillés ou émaillés en mo-nocuisson, au support plus ou moins co-loré, généralement compact, obtenus parétirage.• Grès rougeCarreaux non-émaillés, au support rouge etcompact, obtenus par pressage.• Grès cérameCarreaux non-émaillés au support clair ou co-loré avec des pigments spéciaux, de teinte unieou à teinture granulaire extrêmement com-pacte, obtenus par pressage, préparés par ma-laxage des matières premières et qui, en pas-sant à travers un orifice spécial, appelé filière,reçoit la forme prévue.• Grès cérame poliCe procédé de finition permet d’obtenir unebrillance, mais aussi un équerrage parfait ducarreau par meulage et chanfreinage des arêtes.Le polissage ne modifie pas les caractéris-tiques techniques intrinsèques du carreau. Ilconserve un coefficient d’absorption d’eaunul et une résistance à la flexion identiqueau produit brut.

LES OPÉRATIONSLe polissage s’effectue en cinq phases :

RabotageUn rabotage qui constitue à entamer légère-ment leur surface afin de la rendre friable enpréparation du polissage.

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tassement du mortier lors de la mise en œuvre.L’adhérence est basée sur la pénétration du liantdans les pores et les interstices superficiels desmatériaux à sceller. Le scellement des carreauxdépend de la répartition du ciment sur le mor-tier de pose et de sa bonne hydratation. L’étatde surface, la rugosité et la porosité des car-reaux jouent un rôle important. Le cimenthydraté assure un bon « pont d’adhérence ».Les performances du scellement dépendent duformat et de la porosité des carreaux.

GRANDS CARREAUX ETCARREAUX À FAIBLE POROSITÉLes carreaux céramiques utilisés pour les re-vêtements de sol ont des formats de plus enplus grands. Par ailleurs, l’amélioration de leurscaractéristiques a pour corollaire une diminu-tion de leur porosité. On pose donc aujourd’huides carreaux à porosité inférieure à 3 %, dits« fortement vitrifiés » ou « porcelainés » pré-sentant une porosité inférieure à 0,01 %.L’utilisation de mortier à liants mixtes incor-porés est de nature à éviter tout désagrément.

RÉSISTANCE À L’ARRACHEMENTLes normes françaises et européennes fixentactuellement les valeurs minimales en résis-tance à l’arrachement à 0,5 Mpa.

POSE COLLÉEOn se reportera au CPT pour le détail de lapose (supports admissibles, tolérances, etc.).L’utilisation des mortiers-colles de type cou-rant est seulement autorisée jusqu’au format10x10 cm (en simple encollage) ou 15x15 cm(en double encollage).Les avis techniques peuvent apporter des amé-nagements à ces règles : il convient de consul-ter ces avis au cas par cas.

RÉSISTANCE MÉCANIQUEAU CISAILLEMENTLe collage des carreaux consiste à les mettreen œuvre à l’aide d’une faible épaisseur demortier industriel. La pose collée est non tra-ditionnelle. Il existe des règles de pose reprisesdans les cahiers des prescriptions techniques(CPT) et fascicules. Les résistances mécaniques

CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

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2. La préparation de la pâte

MISE EN ŒUVREPOSE SCELLÉE

III. PRINCIPEDE POSE TRADITIONNELLE

Les canalisations de chauffage ou circuits élec-triques sont interdits dans le mortier de pose.La désolidarisation, souvent réalisée sur desplanchers « déformables » ou sur longues por-tées (tels que les planchers à poutrelles et hour-dis), s’obtient par la mise en place d’un filmde matière plastique, d’un lit de sable mince,de papier ou feutre bitumé ou de matériauxisolants, thermiques ou phoniques.Le mortier de pose, mortier de liants hydrau-liques, est composé d’un dosage ciment dutype CEM V/A ou B classe 32,5 ou 42,5 va-riant de 250 kg à 375 kg/m2, selon classementdes locaux dont les carreaux ont une poro-sité inférieure à 3 %.L’épaisseur du mortier de pose est générale-ment supérieure à 3 cm. Il doit être égalementtassé par damage ou compactage.Les délais pour réaliser le jointoiement descarreaux sont variables. On utilise soit un cou-lis de ciment, soit un mortier de ciment, soitdes mortiers industriels.

PERFORMANCESDES MORTIERS DE POSEElles dépendent essentiellement des carac-téristiques du mortier de pose et de l’adhé-rence des carreaux, de la nature et la réparti-tion granulométrique des sables, du choixde ciment classé par rapport à leur résistanceen compression selon des normes en vigueur,

PolissageDeux techniques complémentaires permettentd’obtenir un résultat soigné :a. rotatif :La machine possède 4 têtes qui agissent d’unmouvement circulaire. Chaque tête est muniede 5 pierres abrasives.b. linéaire :La machine possède 17 têtes qui agissent defaçon linéaire. Chaque tête est munie de6 pierres abrasives. Les pierres abrasives uti-lisées sur ces 3 dernières têtes permettent d’ob-tenir le polissage parfait.

CalibrageEffectué par deux meules diamantées.

Biseautage-chanfreinageRéalisé en deux temps, d’abord par coupaged’un biseau à 45°, puis par polissage de ce bi-seau à l’aide de pierres polissantes.

Séchage-lustrageLes opérations précédentes s’effectuent souscirculation d’eau. Les carreaux humides doi-vent sécher avant de les trier et de les emballer.

Couleur des pâtesEn fonction des matières premières utilisées,les supports des carreaux peuvent être colo-rés (du jaune au rouge-brun, avec toute unesérie de nuances intermédiaires), ou clair (par-fois blanc). La couleur du support des carreauxémaillés a, tout compte fait, une importancerelative. Pour certains carreaux non-émaillés,on obtient diverses colorations par l’adjonc-tion des pigments colorants.

II. CYCLE DE FABRICATIONDES CARREAUX CÉRAMIQUES

1. Les matières premières

eau / ciment), dudu dosage en eau

compactage ou le(rapport E/C :

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des mortiers-colles performants (adjuvantés derésines liquide ou en poudre) dépendent peude la porosité des carreaux. Valeurs de résis-tances des mortiers-colles à liants mixtes ousystèmes à deux composants : ciment + ré-sine en poudre, ou ciment + résine liquide.Pour les carreaux très peu poreux, on a plussouvent une rupture cohésive dans l’épaisseurdes colles, alors que la rupture est souvent ad-hésive (colle/carreau) avec les mortiers colles« classiques » à base de ciment.

IV. CLASSEMENT DES CARREAUX

Choix en fonction des locauxIl ne faut pas concentrer son attention uni-quement sur les classes de résistance à l’usurePEI (s’il s’agit de carreaux émaillés), maisil faut également prendre en considération lesautres caractéristiques de surface comme ladureté, la résistance aux taches, aux attaqueschimiques, la facilité de nettoyage.Il faut aussi tenir compte d’autres paramètresqui jouent un rôle sur l’aspect des carreauxcomme la couleur et la « texture » chromatique.En effet, avec la progression de l’usure, gé-néralement les carreaux se souillent plus fa-cilement et la saleté est plus perceptible surles surfaces claires et unies que sur des sur-faces plus foncées et éventuellement à « tex-ture » granulaire. L’éclat intervient aussi :les surfaces brillantes font davantage ressor-tir les rayures et risquent plus facilement dedevenir opaques dans les zones soumises àune circulation importante.Épaisseur minimale des carreaux degrès cérame :Classe P4 : les carreaux de grès cérame dontl’épaisseur est supérieure ou égale à 7 mm.Les carreaux doivent avoir une épaisseur mi-nimale de 4 mm pour pouvoir être classés P3.Résistance aux chocs des carreaux de solémaillés :Tous les carreaux (classés P2 ou P3) seronttestés au choc à la bille de 50 g lâchée de 1 m.Sur trois essais, deux carreaux ne doivent pasprésenter d’éclats.

CLASSEMENT DES CARREAUXÉMAILLÉS PEICycles essais abrasion

carrelages inadéquats ou de mauvaise qualité.Les revêtements en céramique ont un coef-ficient d’élasticité plus grand que celui dessupports, maçonnerie ou en béton.Les variations dimensionnelles des supportsfont subir aux revêtements des contraintes im-portantes qui s’accentuent lorsque les jointsentre éléments sont trop faibles, ou si les car-reaux sont montés à joints vifs lorsqu’un sup-port subit une compression suivie d’un sou-lèvement, ce qui entraîne un décollement entrele support et le mortier.Pour éviter ces désordres, il existe deux pos-sibilités : attendre un mois (et même deux dansle cas d’un plancher) de séchage du supportou exécuter une désolidarisation support-revêtement.

PATHOLOGIE :RÈGLES À RESPECTER

Décollement des revêtements de sols :• Retraits, tensions, tassements et mouve-

ments du bâtimentÉviter de poser sur un support trop « jeune »qui n’a pas pris son maximum de retrait. Undélai de 1 mois, pose désolidarisée à 6 mois,pose adhérente est nécessaire selon le typede support.

• Retrait ou fluage du plancher si le carrelage est solidaire de ce dernierSur plancher, il est conseillé de désolidari-ser soit par une couche de sable bien daméesoit, et c’est préférable, par une feuille depolyéthylène.

• Dilatation thermique du mortier ou des carreauxÉviter de poser par temps trop chaud ou tropfroid car, en cas d’un brusque retour à unetempérature normale, des contraintes éle-vées se manifesteraient.

• Gonflement à l’eau des carreaux s’ils sont poreuxUtiliser des carreaux de grès cérame finvitrifiés ou étirés dont le gonflement à l’eauest nul ou insignifiant.

• Pose à joints nulsLa pose à joints nuls est proscrite. Règlesgénéralement à adopter :– carreaux pressés : joints de 2 à 10 mm,– carreaux étirés : joints de 6 à 15 mm

(selon format des carreaux).• Manque de joints de fractionnement

Des joints de fractionnement doivent êtreménagés tous les 60 m2 ou tous les 8 ml.De préférence, couper tous les 25 m2. Mé-nager un espace vide près des plinthes et au-tour des piliers.

CLASSEMENT DES LOCAUXGRÈS ÉMAILLÉ

CLASSEMENT DE GRÈS CÉRAMEP. RÉSISTANCE MÉCANIQUELes carreaux céramiques présentent une trèshaute résistance à la compression. La lettre Pindiquera donc la résistance mécanique sui-vant plusieurs critères :- résistance à la flexion NF EN 100- résistance aux chocs légers (bille de 50 g

tombant de 1 m)- résistance aux chocs lourds (bille de 510 g

tombant de 80 cm)- résistance au roulage lourd (roulette acier

parcourant 14 km)- format et épaisseur

Les carreaux de grès cérame classés P4, dontl’épaisseur dépasse 11 mm et dont les côtésmesurent au plus 20 cm résistant à cet essaide choc, sont classés P4s.

Nouveaux locaux classés P4s :Ce classement a été conçu pour les aires deventes des magasins de la grande distributiondont les sols subissent le passage répété de trans-palettes fortement chargés, ainsi que des chocsfréquents. Certaines cuisines collectives sontégalement classées P4s (cuisines industriellesavec forte circulation de transpalettes).

V. DÉSORDRES

La pathologie se traduit principalement par l’ap-parition de fissures, éclatements ou décollementset proviennent généralement d’un mauvais com-

mise en œuvre ouportement du sup-

de l’utilisation deport, de défauts de

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• Défaut de planéité des carreauxEmployer des carreaux conformes auxnormes.

• Résistance mécanique des carreaux in-suffisante pour l’emploi viséUtiliser des carreaux classés conformes auclassement UPEC.

• Mauvaise planéité du revêtement finiSous une règle de 2 m, aucun écart de pla-néité ne doit excéder 3 mm + tolérance deplanéité du carreau.

• Absence ou mauvaise répartition desjoints de fractionnementCouper tous les 25 m2 par joint régnant dansle revêtement et le mortier.

• Mauvaise protection des travaux pendantet après la pose, occupation prématuréedu localInterdire l’accès du chantier pendant les tra-vaux. Après la pose, toute circulation serainterdite pendant 8 jours.

VI. ENTRETIEN

La durabilité d’une surface carrelée dépendégalement de la manière dont elle est entre-tenue.L’utilisateur a aussi un rôle important pourpermettre au sol de conserver dans le tempssa qualité technique et esthétique.Toutefois, certaines précautions sont néces-saires au-delà de la connaissance des carac-téristiques des produits.

Carreaux et jointsLa surface carrelée est formée par les carreauxet les joints. Les deux ont besoin d’être entretenus.

Produits d’entretienUtiliser des détergents adaptés que l’on trouvedans le commerce. Éviter en particulier lesdétergents acides trop forts et agressifs, carlorsqu’ils ne détériorent pas les carreaux, lesacides risques de détériorer les joints rem-plis de mortier (comme cela arrive dans la plu-part des cas).Nous rappelons brièvement que seuls les jointsréalisés avec des produits époxy résistentconvenablement aux attaques chimiques. Lesfabricants recommandent l’usage de produitsspécifiques, à pH contrôlé, ce sont des dé-tergents à pouvoir détachant élevé, alcalins,se composant de tensioactifs anioniques, desels alcalins et d’adjuvants.

limiter au maxi-Méthodes dePour le nettoyage,

Les épaufrures• Mauvais remplissage des joints

Bien combler le joint entre carreaux.• Mauvaise résistance mécanique du cou-

lis de jointementUtiliser un produit de jointement de bonnerésistance mécanique.

Carreaux écaillés• Choc accidentel dû à la chute fortuite d’un

objet lourdAssurer une bonne liaison carreau/lit de posepar un battage énergique.

• Résistance mécanique du carreau insuf-fisante pour l’utilisation réelleUtiliser des carreaux de résistance méca-nique classée suffisante, mesure de la ré-sistance à la flexion.

• Pose à joints nuls, transmettant descontraintes de compression trop élevéesdans le carrelage (contraintes dues au re-trait du mortier et à l’action des carreauxpériphériques).Espacement suffisant des joints comme pré-conisé par le DTU 52-1.

Poinçonnement• Emploi de carreaux défectueux dont les

qualités d’aspect ne sont pas conformesaux normes en vigueurUtiliser des carreaux classés au moins = auclassement du local UPEC.

• Pose directe sur un support trop récentLes supports doivent avoir au moins 28 joursd’âge pour les dallages et 6 mois pour lesplanchers. (La désolidarisation est nécessairesi la pose est faite sur une dalle de moins de1 mois ou sur un plancher de moins de 6 mois).

• Mortier de pose trop maigre ou insuffi-samment compactéEmployer un mortier dosé à 325 kg/m3 de sabled’une granulométrie bien étagée. Sur désoli-darisation, l’épaisseur de mortier doit êtrede 5 cm environ. D’une façon générale, le mor-tier devra subir un compactage vigoureux.

• Battage insuffisant des carreauxBattage énergique des carreaux par procédémécanique.

• Joints creuxJointement si possible mécanique pour ob-tenir des joints bien garnis.

• Mauvaise protection des carreaux au ni-veau des joints de fractionnementProtéger les chants des carreaux par unecornière métallique ou une baguette de recouvrement.

• Pose à joints nulsJoints entre carreaux d’au moins 2 mm delarge.

mum l’emploi de moyens très abrasifs (ex. :la paille de fer) surtout pour les carreaux à sur-face brillante qui font ressortir davantage leséraflures, les rayures, les opacifications.

La saleté abrasiveCertains types de saletés (poussière, sable)augmentent l’effet abrasif du piétinement.Il est nécessaire de mettre un paillasson àl’entrée pour éviter de véhiculer la saleté àl’intérieur.

Précautions et protectionLes sols de céramique ne sont pas résilients,c’est-à-dire qu’ils résistent modérément auxchocs. Éviter le plus possible de faire tom-ber des objets lourds ou protéger avec un ta-pis ou un paillasson les zones où la chute d’ob-jets est plus facile ou plus fréquente (parexemple, dans la cuisine devant l’évier et leplan de cuisson).

VII. CONFLITS JURISPRUDENCE

La jurisprudence (Cour de cassation, 3e chambrecivile) nous éclaire par ses décisions :

Arrêt n° 274 – Pourvoi n° 00-20-557 du 19-02-2002« L’entrepreneur chargé de la pose d’un car-relage est tenu d’une obligation de résultat luiimposant de mettre en place un ouvrageexempté de vices.Constatations de quatre types de désordres :quelques carreaux isolés fendus ou étoilés, dé-collement des carreaux dû à un soulèvement par-tiel, décollement en plain des carreaux de leursupport, défaut de planéité générale, premièrecause : tassement de la dalle entraînant un défautde planéité générale en raison de la nature desremblais sous-jacents, phénomène aggravant lapose du carrelage collé sur une dalle peinte.Le fait que le support ait présenté une insuf-fisance de remblais sous-jacents ou une mau-vaise composition du béton n’était pas un dé-faut apparent, qui eût été de nature à laisserà la charge de l’entreprise de carrelage la res-ponsabilité de l’acceptation d’un support im-propre (manque de base légale au regard del’article 1147 du Code civil). »

Arrêt n° 573 – Pourvoi n° 95-21-780du 24-03-1998« Les prescriptions techniques établies parl’architecte imposent à l’entrepreneur de po-ser des carreaux de classe IV et que, lors deleur livraison, les carreaux litigieux ne por-tant pas mention de leur classement, ne peu-

nettoyage

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vent exonérer l’entrepreneur et l’architecte,et tout particulièrement ce dernier, de leur res-ponsabilité envers le maître de l’ouvrage, vio-lant ainsi l’article 1147 du Code civil. »

Arrêt n° 975 – Pourvoi n° 02-14-104 du 16-09-2003« Le carrelage et sa chape doivent être consi-dérés comme des éléments dissociables del’ossature, en particulier parce qu’une couchede polyane et une isolation en polystyrène per-mettent un enlèvement sans aucune lésion àla dalle de compression. Les désordres ne sontpas généralisés et les fissures ont révélé uneévolution de l’ordre du millimètre.Attendu que le désordre du carrelage qui n’étaitpas généralisé était esthétique et n’empêchaitpas une utilisation normale des lieux. Le car-relage dissociable constituait un élémentd’équipement relevant de la seule garantiede bon fonctionnement de deux ans confor-mément à l’article 1792-2 du Code civil. Aux termes de l’article 1792-2 du Code civil, un élément d’équipement est considérécomme formant indissociablement corps avecles ouvrages de viabilité, de fondation, d’os-sature, de clos ou de couvert lorsque sa dé-pose, son démontage ou son remplacement nepeut s’effectuer sans détérioration ou enlè-vement de matière de cet ouvrage ; qu’en l’es-pèce, il résulte que les carreaux de grès posés sur mortier de ciment, lui-même coulésur un film plastique (polyane) déroulé sur ledallage. Il apparaît établi qu’en raison de laprésence d’un film plastique de désolidari-sation, le remplacement du carrelage et dumortier peut s’effectuer sans détériorationni enlèvement de matière à la dalle. »

Arrêt n° 1860 – Pourvoi n° 00-15-830 du 4-12-2002« La détérioration rapide des carrelages dansun espace commercial a été constatée quelquessemaines à peine après leur mise en place.Importance des dégradations : à savoir qu’ilétait constaté que des carreaux se détério-raient sur l’ensemble de la surface et quedes carreaux sonnaient creux à de nombreuxendroits. La cause des désordres résidait enl’inadaptation de la colle utilisée pour la posedes carreaux, les prescriptions des documentstechniques étaient insuffisantes pour ce quiconcernait la pose des carreaux du type consi-déré. Il appartenait à la société X de fournirles conseils propres à une pose adaptée duproduit nouveau qu’elle fournissait et quefaute de l’avoir fait, elle avait engagé sa res-ponsabilité à l’égard de la société Y.Vu les articles 1147 et 1135 du Code civil,

revêtements de sol soumis au déplacement depiétons, de chaises, de meubles parfois, dechariots.Les caractéristiques mécaniques de surfaceimpliquent la dureté qui permet de mesurer larésistance aux éraflures, au frottement ou àl’abrasion et qui détermine le degré d’usuredes carreaux non-émaillés ou la tendance àchanger d’aspect des carreaux émaillés(méthode PEI) sous l’effet des actions.Échelles de dureté (échelle de Mohs)Exemples de duretés :– rayés par l’ongle : talc, gypse– rayés par une pièce en cuivre : calcite– rayés par la lame d’acier d’un canif :

fluorite, apatite– rayent le verre : K. feldspath, quartz, topaze,

corindon, diamant• EN 104 – résistance

au choc thermique :L’essai consiste à alterner l’immersion del’échantillon dans de l’eau à - 15°C et à l’in-troduction immédiate dans un four à + 110°C.Après dix opérations consécutives, l’échan-tillon ne doit présenter aucun dommage.• EN 121 – absorption d’eau :Elle donne la mesure de la porosité. C’est unecaractéristique de classification dont dépen-dent d’autres propriétés importantes.• EN 122 – résistance

à l’attaque chimique :Pour essayer la résistance aux taches, onapplique une solution de bleu de méthylène etune autre de permanganate potassique sur lapièce et on laisse sécher. Ensuite on nettoie eton examine la surface. Dans les taches, lerésultat se classe de plus grand à plus petit en1, 2, 3 ; la valeur minimale admise étant 2.Pour essayer la résistance aux produitsdomestiques de nettoyage, les additifs pourpiscines et l’acide citrique, on soumet lapièce à l’action de ces solutions pendant sixheures et ensuite on examine les pièces pourvoir s’il y a des modifications. Pour tester larésistance à l’acide chlorhydrique et à l’hy-droxyde potasse, on soumet la pièce à l’ac-tion de ces solutions pendant sept jours.• EN 202 – caractéristiques

de résistance à des conditions particu-lières de températureet d’humidité :

Il s’agit de la résistance aux écarts de tempéra-ture, de la résistance au gel et, pour les car-reaux émaillés uniquement, de la résistance autressaillage (ou craquelures). Les brusquesécarts de température et l’exposition au gel dessols et des murs extérieurs, dans les climatsfroids ne doivent provoquer aucune dégrada-tion des carreaux.Les craquelures peuvent parfois apparaître surl’émail sous forme de microfissures. Elles sontattribuables soit à un défaut de construction, soità des écarts de température ou d’humidité. Ledéfaut est attribuable aux carreaux ou au niveaude la pose : mortier ou colle inappropriés.

en statuant ainsi l’entrepreneur est tenu, àl’égard du maître de l’ouvrage, d’une obli-gation de résultat d’une part et, d’autre part,la société X devait fournir les conseils propresà une pose adaptée. »

VIII. LES NORMES

Liste des normes en vigueur pour lescarreaux et dalles en céramique :• EN 87 : 1991 • EN 98 ISO 10545.2• EN 99 ISO 10545.3 • EN 100 ISO 10545.4• EN 101 : 1991 • EN 102 ISO 10545.6• EN 103 ISO 10545.8 • EN 104 ISO 10545.9• EN 105 ISO 10545.11 • EN 106 ISO 10545.13• EN 121 : 1991 • EN 122 : 1991• EN 154 ISO 10545.7 • EN 155 ISO 10545.10• EN 159 : 1991 • EN 163 : 1991• EN 176 : 1991 • EN 177 : 1991• EN 178 : 1991 • 186-1 : 1991• EN 186-2 : 1991 • EN 187-1 : 1991• EN 187-2 : 1991 • EN 188 : 1991• EN 202 ISO 10545.12• EN 1308 : 1996/AI : 1998• EN 1322 : 1996/AI : 1998• EN 1323 : 1996/AI : 1998• EN 1324 : 1996/AI : 1998• EN 1346 : 1996/AI : 1998• EN 1347 : 1996/AI : 1998• EN 1348: 1997/AI : 1998• EN 12002 : 1997 • EN 12003 : 1997• EN 12808-1 : 1999 • EN ISO 10545.1• EN ISO 10545 : 1996 • EN ISO 10545 : 1997• EN ISO 10545 : 1998 • EN ISO 10545 : 2000• Din 51094 • Din 51130

COMMENTAIRES SUR CERTAINESNORMES• EN 98 – caractéristiques

de dimensions et d’aspect :Dans les carreaux d’un même lot, de petitesdifférences de dimensions, d’aspect ou depetits écarts de planéité peuvent subsister.Ces écarts sont contrôlés pour éviter qu’ilsn’atteignent des valeurs qui risqueraient decompromettre la régularité du carrelage.• EN 99 – caractéristiques

sur l’absorption d’eau :Cette norme détermine si un carreau résiste auxconditions climatiques. La température peutvarier, en hiver sur des surfaces exposées au sudde + 40° la journée, à - 20° la nuit. Pour qu’un car-reau puisse être posé à l’extérieur, il est recom-mandé une absorption d’eau inférieure à 0,5 %.• EN 100 – caractéristiques mécaniques :Il s’agit de la résistance aux charges auxquels lecarrelage pourra être soumis et pour lesquellesil devra résister sans se rompre. Les caractéris-tiques mécaniques mesurées sont la charge derupture et de résistance à la flexion. La résistan-ce à la flexion est d’autant plus élevée que l’ab-sorption d’eau est faible. Plus le carreau estépais, plus la charge de rupture sera élevée.• EN 101 – caractéristiques mécaniques

de surface :Il s’agit de la résistance aux rayures, aux éra-flures, au piétinement, à la détérioration de lasurface sous l’action de corps durs venant aucontact des carreaux. Ces caractéristiquessont importantes, notamment pour les

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Page 6: Cours Carrelage

CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Le test donne cinq groupes de résistances attri-buées sur la base d’un plan incliné (DIN 51130)avec un apport d’huile sur la céramique.

La céramique avec des parties anti-gliss se trou-vant en relief du plan de carreau (pastillesoblongues, diamants, etc.) constitue la solutionau problème de glissance.Ce type de céramique permet l’accrochage dela semelle avec l’évacuation de la saleté dessouliers.

CLASSEMENT UPECSix grandes catégories de locaux pour la destination :1. habitations individuelles et logements collectifs2. bâtiments civils ou administratifs (bureaux)3. bâtiments commerciaux4. bâtiments de l’industrie hôtelière5. bâtiments d’enseignement6. bâtiments hospitaliers

RÉSISTANCE À LA GLISSANCE(NORMES DIN 51097 ET DIN 51130)Méthodes d’essai DIN 51097

CLASSEMENT NORMES DIN 51130 :Valeur V4 :volume de l’espace 4 cm3/dm2.Valeur V6 :volume de l’espace 6 cm3/dm2.Valeur V8 :volume de l’espace 8 cm3/dm2.Valeur V10 :volume de l’espace 10 cm3/dm2.DTU-CPTDTU 26.2 :Chapes et dalles à base de liants hydrauliques.DTU 52.1 :Revêtements de sols scellés.DTU 26.2/52.1 :Mise en œuvre de sous-couches isolantes sous chapeou dalle flottante et sous carrelage.Fasc 3264 :Classification des colles à carrelages.Définitions et spécifications.Fasc 3265 :Revêtements de murs intérieurs en carreaux céra-miques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles ou d’adhésifs.Fasc 3266 : Revêtement de murs extérieurs en carreaux céra-miques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles.Fasc 3267 : Revêtements de sols intérieurs et extérieurs en car-reaux céramiques ou analogues collés au moyen demortiers-colles.Fasc 3268 :Pose collée de revêtements céramiques en rénova-tion de sols dans les locaux U4P4 U4P4S.Fasc 3469 :Exécution des enduits de préparation de sols inté-rieurs pour la pose des revêtements de sol. CPT.DTU 65.8 – NF P 52-503 :Carrelage sur planchers chauffants à eau chaude.DTU 65.7 – NF P 52-302-2 :Carrelage sur planchers chauffants par câbles élec-triques enrobés dans le béton.CPT 3164 – 10/99 :Les planchers dits réversibles chauffants /rafraîchissants. i

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