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ETML 00 TITRENUM_04/ 10 JUILLET 2006 ELECTRONIQUE NUMERIQUE Cours destiné aux Automaticiens Yves Darbellay Bibliographie Electronique Automobile de l’AMAD. Circuits numériques Ronald J.Tocci Techniques numériques série Schaum

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Page 1: Cours Numerique

ETML

00 TITRENUM_04/ 10 JUILLET 2006

ELECTRONIQUE

NUMERIQUE

Cours destiné aux Automaticiens

Yves Darbellay

Bibliographie Electronique Automobile de l’AMAD.

Circuits numériques Ronald J.Tocci Techniques numériques série Schaum

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ETML Introduction : 1

01 INTRONUM_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

1. INTRODUCTION

1.1 Représentation des grandeurs Nombreux sont les systèmes qui utilisent des grandeurs en entrée, les traitent et délivrent en sortie des commandes ou des informations pour l'utilisateur. Les grandeurs peuvent être représentées de deux façons :

• Représentation analogique

• Représentation numérique

1.1.1 La représentation analogique La plupart des capteurs transforment une grandeur physique (température, pression...) en grandeur électrique. De même, le microphone transforme la pression acoustique en grandeur électrique proportionnelle.

Caractéristique des grandeurs analogiques :

Elles peuvent prendre toutes les valeurs en variant graduellement entre deux limites, par exemple une automobile peut avoir une vitesse variant entre 0 et 220 km/h.

1.1.2 La représentation numérique La grandeur mise sous forme numérique n'est plus proportionnelle à la grandeur d'entrée. Elle s'exprime par symboles ou codes (chiffres) par exemple: le tachymètre (se prononce "takimetre") d'une automobile, s'il est numérique, indique une valeur par pas de 1 km/h : la progression est discontinue; s'il est analogique (à aiguille), la progression est continue. La représentation numérique est donc DISCONTINUE.

1.2 Les systèmes numériques Les dispositifs travaillant avec des valeurs discontinues sont dits systèmes numériques (calculatrices, ordinateurs, voltmètre numérique, machines-outils à commande numérique). Ils sont programmables, rapides, capables de garder des données en mémoire.

Ce sont ces systèmes que nous allons étudier dans le présent cours, les systèmes analogiques sont traités dans le cours ELECTRONIQUE ANALOGIQUE.

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ETML Systèmes de numération : 2

02 NUMERAT_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

2. SYSTEMES DE NUMERATION

2.1 Introduction Le nombre de symboles utilisés caractérise le numéro de la base. Celui que nous connaissons le mieux est le système décimal mais nous allons aussi définir les systèmes binaire, octal, hexadécimal.

2.2 Le système décimal ou base 10 Comporte 10 symboles : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.

Pour le distinguer d'un autre système, on peut préciser la base d'un nombre en plaçant cette dernière en indice à la fin du nombre.

Exemple : 1981 peut s’écrire 1981 10

Ce nombre se décompose ainsi :

milliers centaines dizaines unités

10 3 10 2 10 1 10 0

1 9 8 1 Remarque : 10 0 = 1 1981 10 = 1 · 10 3 + 9 · 10 2 + 8 · 10 1 + 1 · 10 0

Autre exemple : 27,46

dizaines unités dixièmes centièmes

10 1 10 0 10 -1 10 -2

2 7 4 6 27,46 10 = 2 · 10 1 + 7 · 10 0 + 4 · 10 -1 + 6 · 10 -2

2.3 Le système binaire naturel Les systèmes électriques et électroniques sont caractérisés par deux états :

• interrupteur : ouvert ou fermé

• transistor : bloqué ou saturé

De cette constatation est née l'idée d'utiliser le système à base 2 ou système binaire.

La base 2 n'utilise que deux symboles : 0 et 1.

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ETML Système de numération : 2

Page 2 02 NUMERAT_04 / 10 JUILLET 2006

L'équivalence avec les circuits électriques se fera ainsi :

0 = interrupteur ouvert aucun courant ne peut circuler, la lampe est éteinte correspond au transistor bloqué.

1 = interrupteur fermé le courant peut circuler, la lampe est allumée correspond au transistor saturé.

Si l'on écrit : 10110 2 Que signifie cela ?

10110 2 = 1· 2 4 + 0 · 2 3 + 1 · 2 2 + 1 · 2 1 + 0 · 2 0 = 22 10

Compléter la liste des 16 premiers nombres binaires

Equivalent Décimal

2 3 2 2 2 1 2 0

8 4 2 1

0 0 0 0 0

1 0 0 0 1

2 0 0 1 0

3 ..... ..... ..... .....

4 ..... ..... ..... .....

5 ..... ..... ..... .....

6 ..... ..... ..... .....

7 ..... ..... ..... .....

8 ..... ..... ..... .....

9 ..... ..... ..... .....

10 ..... ..... ..... .....

11 ..... ..... ..... .....

12 ..... ..... ..... .....

13 ..... ..... ..... .....

14 ..... ..... ..... .....

15 ..... ..... ..... .....

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ETML Systèmes de numération : 2

02 NUMERAT_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

Définissons maintenant ce qu'est un bit, mot que nous utiliserons fréquemment de BINARY DIGIT c'est l'unité élémentaire d'information logique. Il peut valoir 1 ou 0.

Voici un mot de 8 bits

2 7 2 6 2 5 2 4 2 3 2 2 2 1 2 0

1 0 1 1 0 0 1 1

MSB LSB LSB = bit de poids le plus faible (à droite) MSB = bit de poids le plus fort (à gauche) LSB = Least significant bit MSB = Most significant bit Le poids des bits dépend de leur rang dans l'écriture :

3ème depuis la droite : 22 = 4 : poids de 4 6ème depuis la droite : 25 = 32 : poids de 32

etc...

2.3.1 La conversion décimal → binaire Nous utiliserons la méthode des divisions successives.

Principe : on divise le nombre décimal par la base 2, puis le quotient obtenu de nouveau par 2 jusqu'à ce qu'il devienne NUL. Les restes successifs lus de BAS EN HAUT représentent le nombre binaire.

Exemple : Transformer 88 10 en binaire

88 : 2 = 44 Reste 0 LSB 44 : 2 = 22 Reste 0 22 : 2 = 11 Reste 0 11 : 2 = 5 Reste 1 5 : 2 = 2 Reste 1 2 : 2 = 1 Reste 0 1 : 2 = 0 Reste 1 MSB

Alors 88 10 = 1011000 2 Important :

• Ne pas oublier la dernière ligne pour avoir le quotient 0.

• Ne pas oublier de lire de BAS en HAUT.

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ETML Système de numération : 2

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Pour la conversion de la partie fractionnaire il est possible d’utiliser la méthode des produits successifs.

Principe: Le nombre décimal fractionnaire est multiplié par 2. La partie entière de ce produit représente le premier bit après la virgule. La partie fractionnaire de ce premier produit est à son tour multipliée par 2. La partie entière de ce produit représente le deuxième bit après la virgule. L’opération de conversion continue de la même manière jusqu’à ce que le produit obtenu soit égal à 1.0.

Exemple: 0.84375 10 à convertir en binaire.

0.84375 ⋅ 2 = 1.6875

0.6875 ⋅ 2 = 1.375

0.375 ⋅ 2 = 0.75

0.75 ⋅2 = 1.5

0.5 ⋅ 2 = 1.0

0.84375 10 = 0, 1 1 0 1 1 2

2.3.2 Conversion binaire → décimal Il suffit de faire la somme de tous les poids des bits à 1. Les poids des bits à 0 ne sont pas pris.

Exemple : soit 10110010 2 à transformer en décimal. Décomposons

2 7 2 6 2 5 2 4 2 3 2 2 2 1 2 0

128 64 32 16 8 4 2 1

1 0 1 1 0 0 1 0

↓ ↓ ↓ ↓

128 + 32 + 16 + 2

= 178 10

Exemple : soit 0.101 2 à convertir en décimal.

Décomposons

= 0.625 10

2 -1 2 -2 2 -3

0.5 0.25 0.125

1 0 1

↓ ↓

0.5 + 0.125

Cas très utilisé : 210 = 102410 = "kilo" binaire

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ETML Systèmes de numération : 2

02 NUMERAT_04/ 10 JUILLET 2006 Page 5

2.4 Le système octal Etant donné le peu d'emploi de ce système, nous le citons pour information.

Le système octal utilise 8 symboles numériques, les chiffres 0 à 7. C'est donc la base 8.

Par exemple : 651 8 = 6 · 8 2 + 5 · 8 1 + 1 · 8 0

= 384 + 40 + 1 = 425 10 Son avantage réside dans sa facilité de conversion en binaire :

Chaque chiffre octal est directement équivalent à 3 bits

soit 6 5 1 8

↓ ↓ ↓ 110 101 001 donc 651 8 = 110101001 2 Inversement, l'équivalent octal d'un nombre binaire s'obtient en séparant ses chiffres en tranches de 3, en partant de la droite, et en écrivant l'équivalent octal de chacune de ces tranches.

Exemple : 1011101 2 en octal

001 011 101 2

↓ ↓ ↓ 1 3 5 d'où 1011101 2 = 135 8

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ETML Système de numération : 2

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2.5 Le système hexadécimal Il est très employé, surtout en informatique. C'est un système numérique ayant pour base 16. On l'utilise pour l'écriture condensée de nombres binaires. Le seul inconvénient est l'utilisation de nouveaux symboles pour les chiffres supérieurs à 9.

Les 16 symboles sont les suivants :

• Dix chiffres de 0 à 9.

• Six lettres majuscules de A à F

Les symboles hexadécimaux A à F correspondent aux valeurs décimales 10 à 15.

Un caractère hexadécimal représente un mot binaire de 4 bits.

Cette écriture est de loin plus pratique qu'une suite de 1 et de 0.

Exemple : 01101011 2 = 6B 16 11111111 2 = FF 16

2.5.1 Conversion hexadécimal → décimal Exemples : 356 16 = 3 ·16 2 + 5 ·16 1 + 6 ·16 0

= 768 + 80 + 6 = 854 10 2 AF 16 = 2 ·16 2 +10 ·16 1 + 15 ·16 0

= 512 + 160 + 15 = 687 10 A3F.C 16 = 10 ·16 2 +3 ·16 1 + 15 ·16 0 + 12 ⋅ 16 -1 = 2560 + 48 + 15 + 0.75 = 2623.75 10

2.5.2 Conversion décimal → hexadécimal Comme en binaire on procédait par divisions successives par deux, on va ici opérer par des divisions successives par 16 en conservant les mêmes principes.

Exemple : Convertir 423 10 en hexadécimal 423 : 16 = 26 reste 7 LSB26 : 16 = 1 reste 10 ↑1 : 16 = 0 reste 1 MSB

423 10 = 1A7 16

Pour la partie fractionnaire, on procède par produits successifs par 16.

Exemple: Convertir 0.2265625 10 en hexadécimal

0.2265625 ⋅ 16 = 3.625

0.625 ⋅ 16 = 10.0

0.2265625 10 = 0.3A 16

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ETML Systèmes de numération : 2

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2.5.3 Conversion hexadécimal → binaire Cette conversion est très simple.

Chaque symbole hexadécimal est remplacé par son équivalent binaire de 4 bits.

Exemple : 9F3 16 à convertir en binaire 9 F 3 1001 1111 0011

9F3 16 = 100111110011 2

Exemple : AC1.3B 16 à convertir en binaire A C 1 . 3 B 1010 1100 0001 . 0011 1011

AC1.3B 16 = 101011000001 . 0011 1011 2

2.5.4 Conversion binaire → hexadécimal C'est l'inverse de la précédente, donc avec autant de simplicité, on divise le nombre binaire par tranches de 4 chiffres depuis la droite, puis on substitue à chaque groupe son équivalent hexadécimal.

Exemple : 110110100111 2 à convertir en hexadécimal 1101 1010 0111 D A 7 Donc 110110100111 2 = DA7 16 Exemple : 10011010101.10001 2 à convertir en hexadécimal 100 1101 0101 . 1000 1 4 D 5 . 8 8 Donc 10011010101.10001 2 = 4D5 . 88 16

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2.5.5 Table d'équivalence décimal - binaire - hexadécimal

Base 10 Base 2 Base 16 décimal binaire hexadécimal

0 0 0 1 1 1 2 10 2 3 11 3 4 100 4 5 101 5 6 110 6 7 111 7 8 1000 8 9 1001 9

10 1010 A 11 1011 B 12 1100 C 13 1101 D 14 1110 E 15 1111 F 16 10000 10 17 10001 11 18 10010 12 19 10011 13 20 10100 14 21 10101 15 22 10110 16 23 10111 17 24 11000 18 25 11001 19 26 11010 1A 27 11011 1B 28 11100 1C 29 11101 1D 30 11110 1E 31 11111 1F 32 100000 20

Page 11: Cours Numerique

ETML Systèmes de numération : 2

02 NUMERAT_04/ 10 JUILLET 2006 Page 9

2.6 Exercices

2.6.1 Convertir les binaires suivants en décimal a) 001100 2

b) 000011 2

c) 011100 2

d) 111100 2

e) 101010 2

f) 111111 2

g) 100001 2

h) 111000 2

i) 11110001111 2

j) 11100.011 2

k) 110011.10011 2

l) 1010101010.1 2

2.6.2 Convertir les décimaux suivants en binaire a) 64 10

b) 100 10

c) 111 10

d) 145 10

e) 255 10

f) 500 10

g) 34.75 10

h) 25.25 10

i) 27.1875 10

2.6.3 Convertir les octaux suivants en décimal a) 42 8

b) 376 8

c) 1057 8

d) 11.11 8

e) 37.123 8

f) 45.765 8

2.6.4 Convertir les octaux suivants en binaire a) 3 8

b) 72 8

c) 16.3 8

d) 20.1 8

e) 37.6 8

f) 11.4 8

2.6.5 Convertir les binaire suivants en octal a) 011 2

b) 111000 2

c) 111.001 2

d) 1011.011 2

e) 110110.11011 2

f) 11000.1001 2

2.6.6 Convertir les hexadécimaux suivants en décimal a) C 16

b) 67E 16

c) D3.E 16

d) 1111.1 16

e) 888.8 16

f) EBA.C 16

2.6.7 Convertir les décimaux suivants en hexadécimal a) 8 10

b) 10 10

c) 14 10

d) 16 10

e) 80 10

f) 2560 10

g) 3000 10

h) 62500 10

i) 204.125 10

j) 255.875 10

k) 631.25 10

l) 10000.00390625 10

Page 12: Cours Numerique

ETML Système de numération : 2

Page 10 02 NUMERAT_04 / 10 JUILLET 2006

2.6.8 Convertir les hexadécimaux suivants en binaire a) B 16

b) E 16

c) 1C 16

d) A64 16

e) 1F.C 16

f) 239.4 16

g) AB.F 16

h) 123.8 16

i) 2AB.C4 16

2.6.9 Convertir les binaire suivants en hexadécimal a) 1001.1111 2

b) 10000001.1101 2

c) 110101.011001 2

d) 10000.1 2

e) 10100111.111011 2

f) 1000000.0000111 2

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ETML Les codes binaires : 3

03 CODAGE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

3. LES CODES BINAIRES

3.1 Introduction L'action de faire correspondre à des nombres, des lettres ou des mots un groupe spécial de symboles s'appelle CODAGE et le groupe de symboles s'appelle un CODE.

En fait, le binaire est déjà un codage par rapport au décimal.

Nous allons examiner quelques codes que nous utiliserons plus tard.

3.2 Le code BCD BCD est la contraction de Binary Coded Decimal se traduisant par décimal codé binaire.

L'homme étant habitué au système décimal, il a été nécessaire de créer un code permettant de conserver les avantages du système décimal sans sacrifier la simplicité de conversion directe en binaire. Le BCD n'utilise que les 10 premières combinaisons. Pour chaque chiffre décimal, nous avons besoin de 4 bits.

Attention : Ne pas confondre le BCD avec le binaire naturel. Exemple : 347 10 à convertir en BCD

3 4 710 mais 34710

↓ ↓ ↓ ↓ 0011 0100 0111BCD 101011011 2

347 10= 0011 0100 0111 en BCD et 101011011 en binaire

3.2.1 Table des codes BCD

Equivalent décimal

BCD

8 4 2 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 2 0 0 1 0 3 0 0 1 1 4 0 1 0 0 5 0 1 0 1 6 0 1 1 0 7 0 1 1 1 8 1 0 0 0 9 1 0 0 1

Page 14: Cours Numerique

ETML Les codes binaires : 3

Page 2 03 CODAGE_04 / 10 JUILLET 2006

3.3 Le code majoré de 3 (excédent 3) ou EXCESS-3 ou XS-3 Apparenté au code BCD, on a parfois recours au code XS-3 en raison de la simplification qu'il apporte à certains calculs arithmétiques :

On a ajouté 3 à chaque terme BCD, ce qui donne un effet miroir complémentaire entre 4 et 5.

3.3.1 Table du code XS3

Décimal XS 3

0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 2 0 1 0 1 3 0 1 1 0 4 0 1 1 1 5 1 0 0 0 6 1 0 0 1 7 1 0 1 0 8 1 0 1 1 9 1 1 0 0

3.4 Le code de Gray ou binaire réfléchi C'est un code à distance minimale car on passe d'une ligne à la suivante en ne changeant qu'un seul bit.

On ne peut affecter aucun poids aux bits dans les groupes codés : ce code est non pondéré.

3.4.1 Table des codes Gray de 0 à 15

Décimal Gray

0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 2 0 0 1 1 3 0 0 1 0 4 0 1 1 0 5 0 1 1 1 6 0 1 0 1 7 0 1 0 0 8 1 1 0 0 9 1 1 0 1 10 1 1 1 1 11 1 1 1 0 12 1 0 1 0 13 1 0 1 1 14 1 0 0 1 15 1 0 0 0

Page 15: Cours Numerique

ETML Les codes binaires : 3

03 CODAGE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

3.4.2 Conversion binaire → Gray • Le bit de gauche du code Gray est le même que le bit de gauche du nombre binaire.

• Ajouter le MSB du nombre binaire à son voisin immédiat et reporter la somme en négligeant une retenue éventuelle sur la ligne inférieure correspondante au code Gray.

• Continuer l’addition des bits à leur voisin de droite et reporter les sommes ainsi obtenues jusqu’à atteindre le LSB.

• Le nombre en code Gray comportera toujours le même nombre de bits que le binaire original.

Exemple : soit à convertir le binaire 10110 1 0 1 1 1 0 1 1 0 Nombre binaire + + + + ↓ ↓ ↓ ↓ ↓

1 1 1 0 1 Code Gray

3.4.3 Conversion Gray → binaire • Le bit de gauche du nombre binaire est le même que le bit de gauche du code Gray.

• Ajouter le MSB du nombre binaire obtenu au voisin de droite immédiat du code Gray.

• Continuer les additions jusqu’à atteindre le LSB.

Exemple : soit à convertir le code Gray 1001 1 1 1 1 0 0 1 Code Gray + + + ↓ ↓ ↓ ↓

1 1 1 0 Binaire

3.5 Le code ASCII ASCII est la contraction de American Standard Code for Information Interchange.

C'est un code alphanumérique utilisé dans les mini-ordinateurs et micro-ordinateurs.

Il permet de coder : • 26 lettres minuscules

• 26 lettres majuscules

• 10 chiffres

• environ 25 caractères spéciaux et signes

Chaque code comporte 7 bits. Le code ASCII est employé dans la transmission d'informations alphanumériques entre un ordinateur et des dispositifs d'entrée/sortie externes (clavier, imprimante, écran, etc..)

Page 16: Cours Numerique

ETML Les codes binaires : 3

Page 4 03 CODAGE_04 / 10 JUILLET 2006

3.5.1 Table ASCII (liste partielle) Caractère ASCII à 7 éléments Hexadécimal

A 100 0001 41 B 100 0010 42 C 100 0011 43 D 100 0100 44 E 100 0101 45 F 100 0110 46 G 10 0 0111 47 H 100 1000 48 I 100 1001 49 J 100 1010 4A K 100 1011 4B L 100 1100 4C M 100 1101 4D N 100 1110 4E O 100 1111 4F P 101 0000 50 Q 101 0001 51 R 101 0010 52 S 101 0011 53 T 101 0100 54 U 101 0101 55 V 101 0110 56 W 101 0111 57 X 101 1000 58 Y 101 1001 59 Z 101 1010 5A 0 011 0000 30 1 011 0001 31 2 011 0010 32 3 011 0011 33 4 011 0100 34 5 011 0101 35 6 011 0110 36 7 011 0111 37 8 011 1000 38 9 011 1001 39

blanc 010 0000 20 . 010 1110 2E ( 010 1000 28 + 010 1011 2B $ 010 0100 24 * 0101010 2A ) 010 1001 29 - 010 1101 2D / 010 1111 2F , 010 1100 2C = 011 1101 3D

Page 17: Cours Numerique

ETML LES CODES BINAIRES : 3

Page 5 03 CODAGE_04 / 10 JUILLET 2006

3.6 Exercices

3.6.1 Convertir les BCD suivants en décimal a) 00010111

b) 10000110

c) 010101000011

d) 00110010.10010100

e) 0001000000000000.0101

f) 1010

3.6.2 Convertir les décimaux suivants en BCD a) 6

b) 13

c) 99.9

d) 872.8

e) 145.6

f) 21.001

3.6.3 Convertir les décimaux suivants en XS3 a) 9

b) 18

c) 37

d) 42

e) 650

f) 689

3.6.4 Convertir les BCD suivants en XS3 a) 0001

b) 0111

c) 01100000

d) 00101001

e) 10000100

f) 00111100

3.6.5 Convertir les XS3 suivants en décimal a) 0011

b) 01100100

c) 11001011

d) 10011010

e) 10000101

f) 00010000

3.6.6 Convertir les binaires suivants en code Gray a) 1010

b) 10000

c) 10001

d) 10010

e) 10011

f) 11100

3.6.7 Convertir les codages Gray suivants en binaire a) 0100

b) 11111

c) 10101

d) 110011

e) 11100

f) 101010

3.6.8 Codage ASCII Donner la liste des codages ASCII correspondants à l’émission par un clavier du message: PAY(ER) F.10.0

Page 18: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

4. SYSTEMES LOGIQUES COMBINATOIRES

4.1 Les fonctions logiques de base Pour étudier les systèmes logiques, il est nécessaire de posséder:

• Un outil mathématique, c'est l'algèbre de Boole. Dans cet ensemble de lois mathématiques, il n'y a que deux constantes que nous désignerons par 0 et 1. Ces symboles 0 et 1 représentent deux ETATS et non deux chiffres. On utilise aussi H pour high (haut) et L pour low (bas).

• Un outil physique pour matérialiser les fonctions de base utilisées, ce sont les circuits logiques.

Les variables sont des grandeurs qui ne peuvent prendre que deux états (0 ou 1). Comme en algèbre ordinaire, on symbolise ces variables par des lettres, par exemple :

• variables d'entrée : A, B, C, D, X, Y, etc...

• variables de sortie : F ⇒ Fonction S ⇒ Sortie L ⇒ Lampe M ⇒ Moteur, etc...

Une expression booléenne est une association de variables liées par des signes d'opérations

Exemple: S = A · B + C

Lire S égale A et B ou C car en algèbre de Boole · = ET, + = OU (sera expliqué plus loin)

Lorsque l'état des sorties d'un système logique ne dépend uniquement que de l'état des entrées et non du passé du système, on parle de LOGIQUE COMBINATOIRE, dans le cas contraire, on parle de LOGIQUE SEQUENTIELLE.

4.2 La table de vérité (en abrégé TdV) Elle permet de connaître systématiquement les états que peut prendre une fonction logique pour TOUTES les combinaisons des variables. Pour n variables, nous aurons 2n combinaisons différentes.

Exemples:

• Pour 1 variable, la TdV aura 21 = 2 lignes

• Pour 2 variables, la TdV aura 22 = 4 lignes

• Pour 3 variables, la TdV aura 23 = 8 lignes

• Pour 4 variables, la TdV aura 24 = 16 lignes

La partie gauche de la table de vérité contient TOUTES les combinaisons des variables (entrées).

La partie droite contient la valeur prise par l'expression pour chaque combinaison (sortie).

Page 19: Cours Numerique

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Page 2 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

Pour la réalisation de la TdV, on remarque que la variable A (poids faible) change à chaque ligne, la variable B change toutes les deux lignes, C toutes les quatre lignes, etc...

Exemple: TdV à trois variables

C B A S

0 0 0 1

0 0 1 1

0 1 0 0

0 1 1 1

1 0 0 0

1 0 1 0

1 1 0 0

1 1 1 1

Conseil: dans la partie gauche, toujours placer la variable de plus faible poids le plus à droite, puis placer les autres variables vers la gauche dans l'ordre croissant des poids. Cette disposition évitera des ennuis par la suite.

Variables

d'entrée

État de la sortie

4.3 Les opérateurs logiques de base Définissons tout d'abord le BLOC LOGIQUE:

C'est un symbole qui exprime une relation d'opération entre les entrées et les sorties sans représenter un circuit physique. Nous utiliserons les symboles de la norme US-MIL ainsi que les symboles de la norme CEI (commission électrotechnique internationale). La préférence sera donnée à cette dernière norme, beaucoup plus précise dès que la complexité des circuits augmente. La norme CEI est incluse dans les logiciels DAO pour circuits électroniques tels ORCAD, P-CAD, etc...

4.3.1 La fonction Inversion aussi appelée fonction NON (NO) (INV) (inversion) On l'exprime en plaçant une barre au-dessus du symbole à inverser.

Exemple: A qu'on lit "A barre" ou aussi "Non A". Variable non surmontée d'une barre ⇒ forme vraie Variable surmontée d'une barre ⇒ forme inverse ou complémentée

Attention: Toute entrée d'un circuit logique non raccordée (entrée en l'air) se met dans l'état "1" et est sensible aux parasites (effet d'antenne). On prendra donc garde de ne jamais laisser une entrée inutilisée en l’air, même si la porte n’est pas utilisée.

Page 20: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

4.3.1.1 Symboles de l'inversion

NORME MIL NORME CEI

A A A A

A A A A1

1 1 A A A A

1

Remarque: En norme CEI, la pointe du triangle sur la ligne indique la direction de propagation de l'information.

4.3.1.2 TdV de l'inverseur

A S = A

0 .....

1 .....

4.3.1.3 Formes d’ondes correspondantes

A

S

1 0 1 0

Page 21: Cours Numerique

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Page 4 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.3.1.4 Exemple de circuit intégré pour l’inverseur 74LS04

Ce numéro peut être décomposé en trois parties.

• 74 Numéro de la série TTL (Transistor Transistor Logic).

• LS Indication de la technologie utilisée: Schottky faible consommation.

• 04 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 6 inverseurs avec le brochage suivant.

8 9 101112 13 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GND

La patte 7 doit être reliée au GND (Ground, terre, 0 V).

La patte 14 doit être reliée au VCC, soit +5 V pour la série 74.

Les six inverseurs contenus dans un IC 74LS04 ne fonctionnent que si l’IC est correctement alimenté en 5 V entre les pattes 7 et 14.

Prendre garde à la numérotation des inverseurs.

4.3.2 La fonction ET (AND) Cette opération est appelée multiplication ou produit logique. On l'exprime par un point (qui se lit ET), par des parenthèses ou par des variables qui se suivent, comme en algèbre:

A · B · C (A + B) C AB + CD

ou encore : CBA ∩∩

4.3.2.1 Symboles logiques d’une porte ET

MIL CEI

S = A ⋅ B S = A ⋅ B A

B

A

B &

Page 22: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 5

4.3.2.2 TdV de la porte ET

B A S = A · B

0 0 .....

0 1 .....

1 0 .....

1 1 .....

4.3.2.3 Formes d’ondes correspondantes A

S

1 0

1 0

B 1 0

4.3.2.4 Exemple de circuit intégré pour la porte ET 74LS08

Ce numéro est décomposé de la même manière que le 74LS04.

• 08 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 4 portes ET avec le brochage suivant.

8 9 10111213 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GND A1 B1 S1 A2 B2 S2

B3 A3 S3 B4 A4 S4

Prendre garde à la numérotation des portes.

4.3.3 La fonction OU (OR) Cette opération est appelée addition ou somme logique. Pour l'indiquer, on utilise le signe + (se lit "ou").

A + B

ou encore BA∪

Page 23: Cours Numerique

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Page 6 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.3.3.1 Symboles logiques d’une porte OU MIL CEI

A

B S = A + B

A

B S = A + B ≥ 1

4.3.3.2 TdV de la porte OU

B A S = A + B

0 0 .....

0 1 .....

1 0 .....

1 1 .....

4.3.3.3 Formes d’ondes correspondantes A

S

1 0

1 0

B 1 0

4.3.3.4 Exemple de circuit intégré pour la porte OU 74LS32

Ce numéro est décomposé de la même manière que le 74LS04.

• 32 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 4 portes OU avec le brochage suivant.

8 9 101112 13 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GNDA1 B1 S1 A2 B2 S2

B3 A3 S3 B4 A4 S4

Prendre garde à la numérotation des portes.

Page 24: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 7

4.3.4 La fonction NON-ET (NAND) C'est l'association de la porte ET avec un inverseur. Le résultat de la fonction ET est inversé en sortie.

BA⋅

4.3.4.1 Symboles logiques d’une porte NON-ET

MIL CEI

A

B S = A B &

A

B S = A B ou & A

B S = A B

4.3.4.2 TdV de la porte NON-ET

B A BAS ⋅=

0 0 .....

0 1 .....

1 0 .....

1 1 .....

4.3.4.3 Formes d’ondes correspondantes

A

S

1 0

1 0

B 1 0

Page 25: Cours Numerique

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Page 8 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.3.4.4 Exemple de circuit intégré pour la porte NON-ET 74LS00

Ce numéro est décomposé de la même manière que le 74LS04.

• 00 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 4 portes NON-ET avec le brochage suivant.

8 9 101112 13 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GNDA1 B1 S1 A2 B2 S2

B3 A3 S3 B4 A4 S4

Prendre garde à la numérotation des portes.

4.3.5 La fonction NON-OU ou NI (NOR) C'est l'association de la porte OU avec un inverseur. Le résultat de la fonction OU est inversé en sortie.

BA+

4.3.5.1 Symboles logiques d’une porte NON-OU

MIL CEI

A B

S = A + B AB

ABouS = A + B S = A + B≥ 1 ≥ 1

4.3.5.2 TdV de la porte NON-OU

B A BA +

0 0 .....

0 1 .....

1 0 .....

1 1 .....

Page 26: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 9

4.3.5.3 Formes d’ondes correspondantes A

S

1 0

1 0

B 1 0

4.3.5.4 Exemple de circuit intégré pour la porte NON-OU 74LS02

Ce numéro est décomposé de la même manière que le 74LS04.

• 02 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 4 portes OU avec le brochage suivant.

8 9 10111213 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GND S1 A1 B1 S2 A2 B2

S3 B3 A3S4 B4 A4

Prendre garde à la numérotation des portes.

4.3.6 La fonction OU EXCLUSIF (XOR) La porte OU EXCLUSIF a un niveau haut à sa sortie lorsqu’il y a un nombre impair de 1 aux entrées.

Pour une porte OU EXCLUSIF à deux entrées, la sortie est haute si une entrée ou l’autre est à 1, mais pas les deux à la fois.

BABABA ⊕=⋅+⋅

4.3.6.1 Symboles logiques d’une porte OU EXCLUSIF

MIL CEI

S = A ⊕ B S = A ⊕ B A

B

A

B = 1

Page 27: Cours Numerique

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Page 10 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.3.6.2 TdV de la porte OU EXCLUSIF

B A A ⊕ B

0 0 .....

0 1 .....

1 0 .....

1 1 .....

4.3.6.3 Formes d’ondes correspondantes A

S

1 0

1 0

B 1 0

4.3.6.4 Exemple de circuit intégré pour la porte OU EXCLUSIF 74LS86

Ce numéro est décomposé de la même manière que le 74LS04.

• 86 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 4 portes OU EXCLUSIF avec le brochage suivant.

8 9 101112 13 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GNDA1 B1 S1 A2 B2 S2

B3 A3 S3 B4 A4 S4

Prendre garde à la numérotation des portes.

Page 28: Cours Numerique

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4.3.7 La fonction NON-OU EXCLUSIF ou NI EXCLUSIF (XNOR) La porte NON-OU EXCLUSIF a un fonctionnement exactement opposé à celui du circuit OU EXCLUSIF.

BABABA ⊕=⋅+⋅

4.3.7.1 Symboles logiques d’une porte NON-OU EXCLUSIF

MIL CEI

S = A ⊕ B S = A ⊕ B A

B

A

B = 1

A

B = 1

ou

4.3.7.2 TdV de la porte NON-OU EXCLUSIF

B A BA⊕

0 0 .....

0 1 .....

1 0 .....

1 1 .....

4.3.7.3 Formes d’ondes correspondantes A

S

1 0

1 0

B 1 0

Page 29: Cours Numerique

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Page 12 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.3.7.4 Exemple de circuit intégré pour la porte NON-OU EXCLUSIF 74LS266

Ce numéro est décomposé de la même manière que le 74LS04.

• 266 Numéro indiquant le contenu de l’IC: 4 portes NON-OU EXCLUSIF avec le brochage suivant.

8 9 101112 13 14

VCC

1 2 3 4 5 6 7

GNDA1 B1 S1 S2 A2 B2

Y3 B3 A3B4 A4 S4

Prendre garde à la numérotation des portes.

4.4 Opérations booléennes OU ET NON

0 + 0 = ..... 0 ⋅ 0 = ..... 0 = .....

0 + 1 = ..... 0 ⋅ 1 = ..... 1 = .....

1 + 0 = ..... 1 ⋅ 0 = .....

1 + 1 = ..... 1 ⋅ 1 = .....

Page 30: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 13

4.5 Mise sous forme algébrique des circuits logiques Tout circuit logique, quelle que soit sa complexité, peut être décrit au moyen des opérations booléennes.

4.5.1 Exemple de mise sous forme algébrique

&1

≥ 1

1&

A B C D

&

.............

.............

.............

.............

.............

.............

4.6 Évaluation des sorties des circuits logiques Quand on connaît l’expression booléenne de la sortie d’un circuit, il est possible de trouver le niveau logique correspondant à n’importe lesquelles des valeurs se trouvant aux entrées du circuit.

4.6.1 Exemple d’évaluation Déterminons le niveau logique de la sortie du schéma du paragraphe 4.5.1.

A = 1 B = 0 C = 0 D = 1

Page 31: Cours Numerique

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4.7 Détermination d’un niveau de sortie d’après un diagramme Le niveau d’une sortie pour des entrées données se détermine également directement d’après le diagramme du circuit, sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’expression booléenne.

Cette méthode est particulièrement indiquée lors de dépannage de circuits logiques.

4.7.1 Exemple Déterminons l’état de la sortie S, si les quatre entrées sont à 0.

&

≥ 1

=1

1

≥ 1 S = .....

A

C

D

B

.....

.....

.....

.....

4.8 Construction de circuits à partir d’expressions booléennes Il est possible de tracer directement un diagramme logique à partir d’une expression booléenne.

4.8.1 Exemple

Tracer le circuit qui matérialise l’expression S = AC + B C + A BC

Page 32: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 15

4.9 Théorèmes de Boole 1. x ⋅ 0 = .....

2. x ⋅ 1 = .....

3. x ⋅ x =.....

4. x ⋅ x = .....

5. x + 0 = .....

6. x + 1 = .....

7. x + x = .....

8. x + x = .....

9. x + y = y + x

10. x ⋅ y = y ⋅ x

11. x + ( y + z ) = ( x + y ) + z = x + y + z

12. x ( y z ) = ( x y ) z = x y z

13.x ( y + z ) = x y + x z

14.( w + x ) ( y + z ) = w y + w z + x y + x z

15.x + x y = x

16.x + yz = (x + y) (x + z)

17.x + x y = x + y

4.10 Théorèmes de De Morgan Les théorèmes du mathématicien De Morgan se révèlent d’une grande utilité pour simplifier des expressions comprenant des sommes ou des produits de variables complémentés.

• YXY)(X ⋅=+

• YXY)(X +=⋅

4.10.1 Exemple d’utilisation des théorèmes de De Morgan

Simplifier l’expression )D(BC)A(z +⋅+=

Page 33: Cours Numerique

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Page 16 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.10.2 Exemple d’utilisation des théorèmes de De Morgan

Simplifier l’expression C))B((Az ⋅+=

4.10.3 Exemple d’utilisation des théorèmes de De Morgan

Simplifier l’expression EF)(DBC)(Az +⋅+=

4.10.4 Conséquences des théorèmes de De Morgan Le premier théorème

• YXY)(X ⋅=+

peut se traduire schématiquement

X

Y X Y+ ≥ 1

X

Y X Y X Y⋅ = + & ≡

La fonction NOR peut donc être représentée de deux manières.

Page 34: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 17

Le deuxième théorème

• YXY)(X +=⋅

peut se traduire schématiquement

X

Y X Y⋅&

X

Y X Y X Y+ = ⋅ ≥ 1 ≡

La fonction NAND peut donc être représentée de deux manières.

4.11 Universalité de la porte NAND Toute expression logique est réalisable en ne recourant qu’à des portes NAND.

&

& &

&

&

&

≡≡

Page 35: Cours Numerique

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Page 18 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

De même toute expression logique est réalisable en ne recourant qu’à des portes NOR.

≥ 1

≥ 1 ≥ 1

≥ 1

≥ 1

≥ 1

≡≡

4.12 Simplification des circuits logiques

4.12.1 Forme canonique C’est la forme sous laquelle nous allons exprimer les équations à simplifier. Voici quelques exemples:

• CBAABC+

• DABCBAC +++

• HGEFDADCBA ++++

Il est à noter, que dans la forme canonique, le signe de complémentation (barre) ne peut pas surmonter plus d’une variable d’un terme. On ne peut pas avoir par exemple:

• BCD

• DAC

4.12.2 Simplification algébrique Ces simplifications sont faites en utilisant les théorèmes de De Morgan et de Boole.

Page 36: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 19

4.12.2.1 Exemple Simplifier le circuit suivant:

≥ 1

& &

1

1

1

&

C B A

x

Page 37: Cours Numerique

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Page 20 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.12.2.2 Exemple

Simplifier l’expression CBACABABCz ++=

4.12.2.3 Exemple

Simplifier l’expression DD)BB)(AA(z +++=

Page 38: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 21

4.12.2.4 Exemple

Simplifier l’expression CBADCBA)DBA(CAz ++=

4.13 Conception de circuits logiques combinatoires Cette conception peut se faire de la manière suivante:

1. Construire la table de vérité selon la donnée du problème.

2. Ecrire l’expression Booléenne relative à la Tdv.

3. Simplifier l’équation.

4. Simulation

5. Réaliser le schéma de l’équation simplifiée.

6. Mise en service et dépannage.

4.13.1 Construction de la Tdv Il s’agit de traduire une donnée de problème ou un cahier des charges d’un client en une Tdv. On prendra donc soin d’analyser toutes les possibilités des variables d’entrées. C’est certainement le point le plus important de la conception. Une Tdv ne peut être correcte que si les données sont parfaitement comprises.

4.13.2 Ecriture de l’expression Booléenne Cette écriture peut se faire sous deux formes:

1. Somme de produits.

2. Produit de sommes.

Page 39: Cours Numerique

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Page 22 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.13.2.1 Somme de produits ou forme minterme Toutes les lignes de la Tdv comportant un « 1 » à la sortie sont additionnées logiquement pour donner l’expression Booléenne.

CBA

CBA

C B A Y

0 0 0 0

0 0 1 1

0 1 0 0

0 1 1 0

1 0 0 0

1 0 1 0

1 1 0 0

1 1 1 1

y = CBA + A B C

4.13.2.2 Produit de sommes ou forme maxterme Toutes les lignes de la Tdv comportant un « 0 » à la sortie sont multipliées logiquement. Pour ces lignes, toutes les variables d’entrée sont inversées et additionnées logiquement.

A + B + C

CBA ++

C B A Y

0 0 0 0

0 0 1 1

0 1 0 1

0 1 1 1

1 0 0 1

1 0 1 0

1 1 0 1

1 1 1 1

y = (A + B +C) ⋅ ( CBA ++ )

Pour cet exemple, l’expression sous la forme minterme est plus longue et donc moins avantageuse. Chaque cas doit être analysé afin de choisir la meilleure forme.

Page 40: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 23

4.13.3 Simplification de l’équation Cette simplification peut se faire de manière algébrique, en utilisant les théorèmes de Boole et de De Morgan.

L’équation CBACBACBACBAy +++= peut par exemple être simplifiée de la manière suivante:

Le terme A B C comporte deux variables communes avec chacun des autres termes. L’algèbre de Boole nous autorise à ajouter deux autres termes A B C et de mettre en facteur:

CBACBACBACBACBACBAy +++++=

C)C(BAB)B(CAA)A(CBy +++++=

y = B C + A C + A B

y = C (B + A) + A B

Le chapitre suivant nous montrera une autre méthode pour la simplification de ces équations.

4.13.4 Schéma de l’équation simplifiée Il s’agit de convertir l’équation obtenue en un schéma réalisable. Par exemple pour l’équation obtenue au chapitre 4.13.3 :

y = B C + A C + A B

Le schéma comporte 3 portes ET à 2 entrées et une porte OU à 3 entrées.

≥ 1

&

&

&

C B A

y

Page 41: Cours Numerique

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Page 24 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

Dans la série TTL, les portes NON-ET sont les plus répandues. Pour cette raison nous allons transformer le schéma obtenu ci-dessus de manière à n’utiliser que des portes NAND. Nous utiliserons le théorème de De Morgan pour cette transformation:

≥ 1

&

&

&

C B A

y

Les 3 AND à 2 entrées sont transformées en NAND en ajoutant un cercle aux sorties. Pour rétablir l’égalité logique, il faut ajouter un cercle d’inversion aux entrées de la porte OR. La porte OR ayant ces entrées inversées n’est autre qu’une des représentations d’une porte NAND à deux entrées. Sur le schéma définitif, on laissera de préférence cette représentation qui illustre bien la forme originelle d’une somme de produit.

4.13.5 Mise en service et dépannage Il ne reste plus qu’à réaliser le câblage pratique, pour ce faire on indique sur le schéma les numéros des bornes de chaques portes utilisées:

5

&

&

&

C B A

y

D1a

D1b

D1c

& D1d

1

23

4

56

89

10

1112

13

≥ 1 D2a

1312

12

≥ 1 D2b

34 6

≥ 1 D2c

910 11

8 D1 = 74LS00 D2 = 74LS10 Alimentation D1 à D2: VCC pin 14 GND pin 7

Page 42: Cours Numerique

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04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 25

4.14 Tables de Karnaugh L’algèbre de Boole est la base de la simplification de tous les circuits logiques. Une des méthodes de simplification les plus simples à mettre en oeuvre est la méthode des tables ou diagrammes de Karnaugh. C’est une méthode de simplification graphique fondée sur l’application de l’algèbre de Boole. Elle comporte les étapes suivantes:

1. Déduire un minterme de la Tdv.

2. Reporter les " 1 " sur la table de Karnaugh.

3. Faire des boucles de groupes adjacents de 2, 4, 8, 2X " 1 " sur la table de Karnaugh.

4. Eliminer la ou les variables qui apparaissent avec leur complément à l’intérieur d’une boucle et garder les variables restantes.

5. Additionner logiquement les groupes qui restent pour former le minterme simplifié.

4.14.1 Exemple pour deux entrées

B A S

0 0 0

0 1 1

1 0 1

1 1 1

A

B B

A

Page 43: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 26 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.14.2 Exemple pour trois entrées

C B A S

0 0 0 0

0 0 1 1

0 1 0 1

0 1 1 1

1 0 0 0

1 0 1 1

1 1 0 0

1 1 1 1

A B

C C

A B

AB

A B

Ou

C

A

B

Page 44: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 27

4.14.3 Exemple pour quatre entrées

D C B A S

0 0 0 0 0

0 0 0 1 1

0 0 1 0 0

0 0 1 1 1

0 1 0 0 0

0 1 0 1 1

0 1 1 0 1

0 1 1 1 1

1 0 0 0 0

1 0 0 1 1

1 0 1 0 0

1 0 1 1 1

1 1 0 0 0

1 1 0 1 1

1 1 1 0 0

1 1 1 1 1

A B

A B

AB

A B

Ou

C

A

B

CD C D C D CD

D

Page 45: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 28 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.14.4 Quelques bouclages particuliers

S = ............................S = ............................

1 1

1 1

1

1

1

1

1

1 1

1

1

1

A A

A A

BB

BB

C C

C C

D

DD

S = ............................S = ............................

4.14.5 Etats indéterminés Si dans une Tdv, une ligne correspond à un cas indéterminé, la sortie peut prendre la valeur " 0 " ou " 1 ". On utilisera dans les tables de Karnaugh un " X " ou " Φ" qui pourra être pris soit pour un " 1 " soit pour un " 0 ".

Par exemple si A est le fin-de-course droite de la table d’une fraiseuse et B le fin-de-course gauche, toutes les lignes de la Tdv où A = B = 1 auront leur sortie à un état indéterminé.

4.14.6 Tables de Karnaugh à maxtermes 1. Déduire un maxterme de la Tdv (Attention à la forme inversée).

2. Reporter les " 1 " sur la table de Karnaugh à maxtermes.

3. Faire des boucles de groupes adjacents de 2, 4, 8, 2X " 1 " sur la table de Karnaugh.

4. Eliminer la ou les variables qui apparaissent avec leur complément à l’intérieur d’une boucle et garder les variables restantes.

5. Multiplier logiquement les groupes qui restent pour former le maxterme simplifié.

Page 46: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 29

4.14.6.1 Exemple

D C B A S

0 0 0 0 0

0 0 0 1 0

0 0 1 0 0

0 0 1 1 1

0 1 0 0 1

0 1 0 1 1

0 1 1 0 1

0 1 1 1 1

1 0 0 0 0

1 0 0 1 1

1 0 1 0 0

1 0 1 1 1

1 1 0 0 1

1 1 0 1 1

1 1 1 0 1

1 1 1 1 1

A B+

A B+

A B+

A B+

Ou

C

A

B

C D+ C D+ C D+ C D+

D

Page 47: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 30 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15 Exercices

4.15.1 Exercice sur la fonction AND

4.15.1.1 Compléter le diagramme des temps Y1

4.15.1.2 Compléter le diagramme des temps Y2 si l’entrée A est court-circuitée à la masse.

4.15.1.3 Compléter le diagramme des temps Y3 si l’entrée A est court-circuitée au VCC.

Y

C

B

A &

Y2

Y1

C

A

B

Y3

Page 48: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 31

4.15.2 Exercice sur la fonction OR

4.15.2.1 Compléter le diagramme des temps Y1

4.15.2.2 Compléter le diagramme des temps Y2 si l’entrée A est court-circuitée à la masse.

4.15.2.3 Compléter le diagramme des temps Y3 si l’entrée A est court-circuitée au VCC.

Y

C

B

A > = 1

Y2

Y1

C

A

B

Y3

Page 49: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 32 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15.3 Exercice sur la fonction NAND

4.15.3.1 Compléter le diagramme des temps Y1

4.15.3.2 Compléter le diagramme des temps Y2 si l’entrée A est court-circuitée à la masse.

4.15.3.3 Compléter le diagramme des temps Y3 si l’entrée A est court-circuitée au VCC.

4.15.3.4 Compléter le diagramme des temps Y4 si A et C sont court-circuitées au VCC.

4.15.3.5 Compléter le diagramme des temps Y5 si A et C sont court-circuitées au GND.

Y

C

B

A &

Y2

Y1

C

A

B

Y3

Y4

Y5

Page 50: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 33

4.15.4 Exercice sur la fonction NOR

4.15.4.1 Compléter le diagramme des temps Y1

4.15.4.2 Compléter le diagramme des temps Y2 si l’entrée A est court-circuitée à la masse.

4.15.4.3 Compléter le diagramme des temps Y3 si l’entrée A est court-circuitée au VCC.

4.15.4.4 Compléter le diagramme des temps Y4 si A et C sont court-circuitées au VCC.

4.15.4.5 Compléter le diagramme des temps Y5 si A et C sont court-circuitées au GND.

Y

C

B

A > = 1

Y2

Y1

C

A

B

Y3

Y4

Y5

Page 51: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 34 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15.5 Exercice sur les fonctions XOR et XNOR

4.15.5.1 Compléter le diagramme des temps

= 1

A

B S

4.15.5.2 Remplir la Tdv et trouver l’application proposée.

&

= 1

= 1

Y

A1

A0

B1

B0

Nombre binaire

Nombre binaire

A1 A0 B1 B0 Y

0 0 0 0 ....... 0 0 0 1 ....... 0 0 1 0 ....... 0 0 1 1 ....... 0 1 0 0 ....... 0 1 0 1 ....... 0 1 1 0 ....... 0 1 1 1 ....... 1 0 0 0 ....... 1 0 0 1 ....... 1 0 1 0 ....... 1 0 1 1 ....... 1 1 0 0 ....... 1 1 0 1 ....... 1 1 1 0 ....... 1 1 1 1 .......

Page 52: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 35

4.15.5.3 Remplir la Tdv et trouver l’application proposée.

= 1

= 1

D2

D1

D0 P

D2 D1 D0 P

0 0 0 .......

0 0 1 .......

0 1 0 .......

0 1 1 .......

1 0 0 .......

1 0 1 .......

1 1 0 .......

1 1 1 .......

4.15.5.4 Compléter le diagramme des temps

= 1

A

B S

Page 53: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 36 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15.5.5 Remplir la Tdv et trouver l’application proposée.

= 1

= 1

= 1

P

D2

D1

D0 E

P D2 D1 D0 E

0 0 0 0 .......

0 0 0 1 .......

0 0 1 0 .......

0 0 1 1 .......

0 1 0 0 .......

0 1 0 1 .......

0 1 1 0 .......

0 1 1 1 .......

1 0 0 0 .......

1 0 0 1 .......

1 0 1 0 .......

1 0 1 1 .......

1 1 0 0 .......

1 1 0 1 .......

1 1 1 0 .......

1 1 1 1 .......

Page 54: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 37

4.15.6 Exercices de mise sous forme algébrique

4.15.6.1 Donner l’équation du circuit

1

1

> = 1 1

&

Y

A

B

C

4.15.6.2 Donner l’équation du circuit

1

1

1

&

&

&

> = 1

Y

A B C D

4.15.7 Exercices d’évaluation des sorties ses circuits logiques A partir de l’équation trouvée dans l’exercice 4.15.6.2 évaluer la sortie du circuit si

A = 1, B = 0, C = 1 et D = 1.

Page 55: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 38 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15.8 Exercices de détermination d’un niveau de sortie d’après un diagramme Déterminer le niveau de la sortie du circuit suivant si A = 0, B = 0, C = 1, D = 1.

&

> = 1

> = 1

> = 1

1

1

1

Y

A B C D

4.15.9 Exercices de construction de circuits à partir d’expressions booléennes Construire les circuits

a) D)(CBAY +=

b) DCB)EDCB(AY +++=

Page 56: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 39

4.15.10 Exercices de simplification algébrique

4.15.10.1 Simplifier les expressions

a) )PN(P)M(N)(MY +++=

b) DCBCABCBAY ++=

c) CBAY =

d) CBAY +=

e) CDABY =

f) D)C(BAY +=

g) N)M()N(MY ++=

h) DCABY =

4.15.11 Exercices de transformation de circuit en portes NAND et NOR

4.15.11.1 Construire les circuits puis les transformer en utilisant que des portes NAND a) X = BC + AC + AB

b) Y = A + BCD

c) QRPZ +=

d) ABBAS +=

e) BABAP +=

f) ABBAQ +=

g) DECABU ++=

h) DBCAV ++=

4.15.11.2 Construire les circuits puis les transformer en utilisant que des portes NOR a) D)(CB)(AX ++=

b) E)(DCB)(AY ++=

c) DC)(BAZ +=

Page 57: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 40 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15.12 Exercices de simplification par Karnaugh

4.15.12.1 Simplifier les expressions en utilisant les diagrammes de Karnaugh

a) CBACBACBACBACBAX ++++=

b) DCADCBACBADCAD)(CY +++++=

c) DCBADCBADCBADCBADCBADCBAZ +++++=

4.15.12.2 Donner les équations simplifiées par Karnaugh relatives aux Tdv a) Table à mintermes

D C B A X 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1

Page 58: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 41

b) Table à mintermes

D C B A Y Z 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 0 0

Page 59: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 42 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

c) Table à maxtermes

D C B A Y Z 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0

Page 60: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

04 COMBIN_04/ 10 JUILLET 2006 Page 43

4.15.13 Exercices de conception a) Concevoir un circuit logique dont la sortie est au niveau haut seulement quand au moins

deux des trois entrées A, B et C sont au niveau bas.

b) Un nombre binaire de 4 bits est noté A3A2A1A0 où A3, A2, A1 et A0 représentent chacun des bits, A0 étant le LSB. Concevoir un circuit logique qui donne une sortie haute quand le nombre binaire est supérieur à 0010 et inférieur à 1000.

c) Trois cellules photoélectriques sont éclairées par trois rayons lumineux (Une par rayon). Elles sont à l’état haut lorsqu’elles sont éclairées et à l’état bas dans le noir. Ces rayons clignotent de manière séquentielle. Concevoir un circuit logique qui produit un signal haut quand les trois rayons sont allumés ou éteints en même temps.

d) Quatre grandes cuves dans une usine de fabrication de produits chimiques contiennent différents liquides chauffés. Des capteurs de niveau servent à déceler le dépassement d’un niveau préétabli dans les cuves A et B. Des capteurs thermométriques surveillent la température des cuves C et D pour qu’elles ne descendent pas sous une valeur de consigne. Supposer que les capteurs de niveau sont à " 0 " quand le niveau est correct et à " 1 " quand il est trop haut. Supposer que les capteurs thermométriques sont à " 0 " quand la température est acceptable et à " 1 " quand elle est trop basse. Concevoir un circuit logique qui sonne l’alarme quand se produisent en même temps un niveau trop haut dans A ou B et une température trop basse dans C ou D.

e) Ce schéma illustre un circuit d’alarme d’une automobile qui détecte diverses situations non souhaitables. Les trois contacts donnent respectivement l’état de la porte du conducteur, de l’allumage et des phares. Concevoir un circuit logique ayant ces trois contacts comme entrées et comme sortie une alarme à un si:

• Les phares sont allumés et l’allumage est coupé.

• La porte est ouverte et le contact d’allumage est mis.

+5 V

Alarme Circuit

Logique

Porte

Allumage

Phares +5 V

+5 V

Ouvert Fermé

ON OFF

ON OFF

Page 61: Cours Numerique

ETML Systèmes logiques combinatoires : 4

Page 44 04 COMBIN_04 / 10 JUILLET 2006

4.15.14 Exercices de conception: Un encodeur à priorité.

Un encodeur est utilisé avec un microprocesseur. Il comporte 3 entrées et 2 sorties.

Les entrées sont INT1, INT2, INT3 ; elles sont appelées signaux d’interruption et sont utilisées pour gérer un événement spécial (une alarme par exemple). Les deux sorties sont C0 et C1, elles indiquent la valeur de l’interruption à ‘1’.

Par exemple si INT1 est à "1" et tous les autres à "0" alors C1=0 et C0=1.

Si plusieurs signaux d’interruption sont à "1" les sorties indiquent la valeur du signal qui a la plus grande priorité. L’ordre des priorités est INT3 puis INT2 et enfin INT1.

Page 62: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

5. LES BASCULES Faisant suite à notre étude de la logique combinatoire, nous abordons maintenant la logique SEQUENTIELLE.

5.1 La logique séquentielle Souvenons-nous qu'en logique combinatoire, nous avions la situation suivante :

• A chaque état des variables d'entrée correspond un seul état des variables de sortie et inversement.

La situation est différente avec les circuits séquentiels :

• A un état des variables d'entrée peut correspondre plusieurs états différents des variables de sortie parce que le circuit se souvient de ses états précédents. Les circuits séquentiels complexes sont constitués de circuits séquentiels élémentaires et de circuits combinatoires. Parmi les principaux, citons :

• Les fonctions mémoires

• Les fonctions de comptage

La fonction mémoire élémentaire est réalisée par les BASCULES.

Schéma-bloc d'un circuit combinatoire

Sorties Entrées Logique

combinatoire

Schéma-bloc d'un circuit séquentiel

Sorties mémorisées

Sorties mémorisées

Entrées

Mémoire Logique

combinatoire

5.2 Les bascules Les bascules, aussi appelées "flip-flop" sont les éléments de base des systèmes séquentiels. Elles sont capables de MEMORISER une information logique donnée sous forme d'IMPULSION.

Une bascule a deux sorties dont l'une est l'inverse de l'autre. Elles se notent Q et Q .

• Q est appelée sortie normale

• Q est appelée sortie inversée

• On dit que la bascule est à "1" (niveau HAUT) si Q = 1 et Q = 0

• On dit que la bascule est à "0" (niveau BAS) si Q = 0 et Q = 1

• La bascule comprend une ou plusieurs entrées. Ces dernières déterminent le passage en sortie d'un état à un autre (basculement).

Page 63: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 2 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

• Lorsqu'une impulsion modifie l'état de la sortie, la sortie reste dans cet état après l'impulsion : c'est la mémoire de la bascule.

• La bascule n'a que deux états de sortie :

• Q = 0 et Q = 1

• Q = 1 et Q = 0

• Les états Q =1 et Q =1 ou Q = 0 et Q = 0 ne peuvent exister dans un fonctionnement normal.

Entrées

Q

Q

Sortie normale

Sortie inversée

5.3 La bascule RS R signifie RESET ou Remise à Zéro (RAZ) S signifie SET ou Remise à un (RAU)

5.3.1 Schémas à portes NAND

& S

R

Q

Q

S

R

Q

Q &

5.3.2 Symbole général S Q

Q

S

RR

Page 64: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

5.3.3 TdV

R S Q Q

0 0 ..... ..... 0 1 ..... ..... 1 0 ..... ..... 1 1 ..... .....

5.3.4 Fonctionnement

• On a au départ S = 1 et R = 1 Q = 0, Q = 1

• Si on donne une impulsion S = 0, le système bascule et Q = 1, Q = 0, cet état reste mémorisé après l'impulsion de commande.

• Une nouvelle impulsion 0 sur S ne changera rien.

• Une impulsion 0 sur R fait basculer les sorties et Q = 0, Q = 1.

• Une nouvelle impulsion 0 sur R ne change rien.

• Si on applique simultanément 0 sur S et R , les sorties Q et Q sont à un mais ne mémorisent pas cet état instable; la première impulsion qui disparaît laisse la priorité à l'autre. Si elles disparaissent en même temps, c'est le hasard et le temps de commutation des composants qui vont déterminer Q et Q . R = S = 0 est INTERDIT.

5.3.5 Application : l'interrupteur sans rebondissement

&

&

Q

Q

Ce système donne en sortie une commutation franche. De plus, avec les deux sorties Q et Q , on dispose d'une sortie qui recopie la position de l'interrupteur et d'une sortie qui recopie l'inverse de la position de l'interrupteur.

Page 65: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 4 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

5.3.6 Diagramme des temps ou chronogramme Il permet de connaître à tout instant l'état des sorties en fonction des états d'entrées

S Q

Q

S

RR

1 0

1 0

1 0

1 0

S

R

Q

Q

5.3.7 Le signal d'horloge Les bascules que nous venons d'étudier sont dites asynchrones, c'est-à-dire :

• Les sorties peuvent changer d'état à tout moment quand une ou plusieurs entrées changent et sans aucune autre dépendance.

Dans un système synchrone, un signal supplémentaire appelé signal d'horloge (en anglais CLOCK ou CLOCK PULSE) et noté CLK va imposer le moment exact ou la sortie change d'état.

Le signal d'horloge est une suite d'impulsions carrées ou rectangulaires

1 0

Page 66: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 5

• Le moment où la sortie change d'état s'appelle TRANSITION

• La transition peut se faire pendant que le signal d'horloge est égal à 1 mais le plus souvent :

• Quand le signal d'horloge passe de 0 à 1, on parle alors de front montant (positive edge)

• Quand le signal d'horloge passe de 1 à 0, on parle alors de front descendant (negative edge)

Nous trouverons sur les schémas les symboles suivants sur l'entrée d'horloge :

LATCHC1

Le signal de sortie peut changer d'état en fonction des modifications des signaux d'entrée pendant que l'impulsion d'horloge vaut 1. On parlera alors de bascule transparente (LATCH).

LATCHC1

Même situation que précédemment mais pendant que l'impulsion d'horloge vaut 0.

CLK C1

La bascule est activée seulement pendant le front montant de l'horloge (POSITIVE EDGE TRIGGERED) (Entrée dynamique)

CLKC1

La bascule est activée seulement pendant le front descendant de l'horloge (NEGATIVE EDGE TRIGGERED) (Entrée dynamique)

Il est à noter que la majorité des systèmes numériques existants sont synchrones. On parlera alors de systèmes SEQUENTIELS par opposition aux systèmes combinatoires déjà étudiés.

Page 67: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 6 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

5.4 La bascule RS synchronisée

5.4.1 Schéma à portes NAND

& &

&

&

Q

Q

S

R

LATCH

5.4.2 Fonctionnement La sortie ne peut changer d'état que si on a une impulsion S = 1 ou R = 1 pendant

que LATCH = 1. S = R = 1 interdit pendant que LATCH = 1.

5.4.3 Symboles généraux

1S

C1

1R

S

R

LATCH

Q

Q

Correspond au schéma ci-dessus.

1S

C1

1R

S

R

LATCH

Q

Q

Bascule transparente pour LATCH = 0

1S

C1

1R

S

R

CLK

Q

Q

Transition pour front positif d'horloge.

1S

C1

1R

S

R

CLK

Q

Q

Transition pour front négatif d'horloge.

Page 68: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 7

5.5 La bascule D

5.5.1 Schéma à portes NAND

&

&

&

&

1

D

LATCH

Q

Q

La version représentée ci-dessus est une bascule D transparente (D LATCH).

5.5.2 Symboles généraux

1D

C1

D

LATCH

Q

Q

Bascule D transparente. (D LATCH)

1D

C1

D

CLK

Q

Q

Bascule D avec transition sur front positif

5.5.3 TdV de la bascule D

D Q Q

0 ..... ..... 1 ..... .....

L'entrée est recopiée à la sortie Q en synchronisation avec l'horloge

5.5.4 Fonctionnement de la bascule D Le fonctionnement est identique à la bascule RS synchronisée mais dans ce cas, il n'y a pas le désavantage de l'état interdit R = S = 1. Cette bascule est couramment utilisée dans les compteurs et les registres à décalage ou pour saisir des données passagères.

Une impulsion sur CLK mémorise sur Q l'information se trouvant sur D.

Page 69: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 8 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

5.6 La bascule JK

5.6.1 Symboles de la bascule JK

1J

C1

1K

J

K

LATCH

Q

Q

1J

C1

1K

J

K

CLK

Q

Q

Bascule JK transparente Bascule JK déclenchée par front descendant

5.6.2 Equation de la bascule JK La sortie de cette bascule peut être obtenue en utilisant l'équation suivant.

QKQJQ +=+

Nous désignons par Q l'état de la sortie avant la transition et par Q+ l'état de la sortie après la transition.

Nous pouvons remplir la TdV de la JK en utilisant cette équation.

5.6.3 TdV de la bascule JK

J K Q+

1) 0 0 ..... 2) 0 1 ..... 3) 1 0 ..... 4) 1 1 .....

Nous constatons :

• Ligne 1): Il n'y a pas de changement, la sortie reste stable

• Ligne 2) et 3): La sortie Q après transition copie l'état de J

• Ligne 4): À chaque transition, Q est inversé, la bascule fonctionne en diviseur par 2. Dans ce mode, on parle de bascule bistable.

Page 70: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 9

5.6.4 Universalité de la bascule JK La bascule JK peut être considérée comme la bascule universelle. Les entrées J et K remplissent les mêmes fonctions que les entrées R et S de la bascule RS, la mise de J et K à "1" ne pose par contre aucun problème.

Le schéma suivant nous montre le câblage de la bascule JK fonctionnant comme une bascule D.

1J

C1

1K

D

CLK

Q

Q

Le schéma ci-dessous nous montre l'utilisation de la bascule JK en bascule bistable.

1J

C1

1K

VCC

CLK

Q

Q

T

Q

Q≡

5.6.5 La remise à 0 et la remise à 1 (CLEAR et PRESET) Certaines bascules sont équipées d'entrées pour la remise à 0 ou à 1 ou les deux. Ces entrées sont asynchrones. Elles sont alors prioritaires sur les autres entrées dont l'horloge et agissent immédiatement.

1J

C1

1K

CLK

Q

QR CLR

K

J S

C1

1D

CLK

Q

QR CLR

D

PRE

Bascule JK avec clear Bascule D avec clear et Preset

Page 71: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 10 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

5.7 Exercices S

R

S

R

Q

Q

5.7.1 Exercice sur la bascule RS

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q .

5.7.1.1

1 0

1 0

1 0

1 0

S

R

Q

Q

5.7.1.2

1 0

1 0

1 0

1 0

Q

Q

S

R

Page 72: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 11

5.7.2 Exercice sur la bascule RS synchronisée 1S

C1

1R

S

R

LATCH

Q

Q

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q .

5.7.2.1

1

0

1

0

1

0

1

0

1

0

S

R

Q

Q

LATCH

5.7.2.2

1

0

1

0

1

0

1

0

1

0

S

R

Q

Q

LATCH

Page 73: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 12 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q . 1S

C1

1R

S

R

CLK

Q

Q

5.7.2.3

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

S

R

Q

Q

CLK

5.7.2.4

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

S

R

Q

Q

CLK

Page 74: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 13

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q . 1S

C1

1R

S

R

CLK

Q

Q

5.7.2.5

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

S

R

Q

Q

CLK

5.7.2.6

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

S

R

Q

Q

CLK

Page 75: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 14 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

1D

C1

D

CLK

Q

Q

5.7.3 Exercice sur la bascule D

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q .

5.7.3.1

1 0

1 0

1 0

1 0

D

Q

Q

CLK

5.7.3.2

1 0

1 01 0

1 0

D

Q

Q

CLK

Page 76: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 15

1D

C1

D

LATCH

Q

Q

5.7.4 Exercice sur la bascule D transparente

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q .

5.7.4.1

1 0

1 0

1 0

1 0

D

Q

Q

LATCH

5.7.4.2

1

0

1

0

1

0

1

0

D

Q

Q

LATCH

Page 77: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 16 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

1D

C1

D

CLK

Q

Q

5.7.5 Exercice sur la bascule D

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q .

5.7.5.1

1 0

1 0

1 0

1 0

D

Q

Q

CLK

5.7.5.2

1 0

1 0

1 0

1 0

D

Q

Q

CLK

Page 78: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 17

1D

C1

D

CLK

Q

Q

5.7.6 Exercice sur la bascule D

Dessiner le chronogramme des sorties Q et Q .

5.7.6.1

1 0

1 0

1 0

1 0

D

Q

Q

CLK

5.7.6.2

1 0

1 0

1 0

1 0

D

Q

Q

CLK

Page 79: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 18 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

1J

C1

1K

J

K

CLK

Q

Q

5.7.7 Exercice sur la bascule JK Dessiner le chronogramme de la sortie Q.

5.7.7.1

1 0

1 0

1 0

1 0

J

K

Q

CLK

5.7.7.2

1 0

1 0

1 0

1 0

J

K

Q

CLK

Page 80: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

05 BASCULE_04/ 10 JUILLET 2006 Page 19

5.7.8 Exercice sur la bascule JK avec CLR et PRE

1J

C1

1K

CLK

Q

QR CLR

K

J

S PRE

Dessiner le chronogramme de la sortie Q.

5.7.8.1

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

J

K

Q

CLK

1 0

PRE

CLR

5.7.8.2

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

J

K

Q

CLK

1 0

PRE

CLR

Page 81: Cours Numerique

ETML Les bascules : 5

Page 20 05 BASCULE_04 / 10 JUILLET 2006

5.7.9 Application des bascules: discriminateur de sens

Capteur S1

Capteur S2

Noir = 1

Blanc = 0

Diagramme temporel pour une rotation à droite

1 0

1 0

S1

S2

Diagramme temporel pour une rotation à gauche

1 0

1 0

S1

S2

Réaliser un montage dons la sortie est à 1 pour une rotation à droite et à 0 pour une rotation à gauche. (Ce montage peut être réalisé en utilisant une seule bascule étudiée au chapitre 5.

Page 82: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

06 COMPTEUR_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

6. LES COMPTEURS

6.1 Introduction Les compteurs sont des circuits électroniques numériques importants. Ce sont des circuits logiques séquentiels et sont construits en utilisant des bascules. Les caractéristiques principales des compteurs numériques sont les suivantes:

• Capacité maximum de comptage

• Comptage direct ou décomptage

• Fonctionnement synchrone ou asynchrone

• Fonctionnement permanent ou à arrêt automatique

6.2 Compteur à propagation Les compteurs numériques ne comptent qu’en binaire ou en code binaire. Par exemple un compteur 0 à 15 en décimal a la séquence suivante en binaire:

0000-0001-0010-0011-0100-0101-0110-0111-1000-1001-1010-1011-1100-1101-1110-1111-0000- ...

Un tel compteur est appelé modulo 16. Le modulo d’un compteur est sa capacité, on utilise parfois l’abréviation mod (Un compteur mod 16).

6.2.1 Schéma d’un compteur modulo 16 à bascules JK

1J

C1

1K

1

1

CLK

QD

Q

1J

C1

1K

1

1

QC

Q

1J

C1

1K

1

1

QB

Q

1J

C1

1K

1

1

QA

Q

6.2.2 Chronogramme CLK

QA

QB

QC

QD

Page 83: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

Page 2 06 COMPTEUR_04 / 10 JUILLET 2006

6.2.3 Fonctionnement Les quatre bascules JK sont montées en mode .......................... et leurs sorties sont appliquées aux entrées d'horloge du flip-flop suivant. Le déclenchement des bascules se propage dans le compteur, pour cette raison on parle de compteur à propagation.

Il s'écoule un certain temps entre le front descendant de l'horloge et le déclenchement des flip-flops suivants, c'est donc un type de compteur asynchrone, dans la mesure où toutes les bascules ne déclenchent pas exactement en accord avec les impulsions d'horloge.

Notons encore, que chaque cellule divise la fréquence de son entrée par deux.

6.2.4 Exercice sur le compteur asynchrone Compléter le chronogramme et donner la séquence du compteur ci-dessous.

1J

C1

1K

1

1

CLK

QD

Q

1J

C1

1K

1

1

QC

Q

1J

C1

1K

1

1

QB

Q

1J

C1

1K

1

1

QA

Q

CLK

QA

QB

QC

QD

6.2.5 Exercice sur le compteur asynchrone Compléter le chronogramme et donner la séquence du compteur ci-dessous.

1J

C1

1K

1

1

CLK

QD

Q

1J

C1

1K

1

1

QC

Q

1J

C1

1K

1

1

QB

Q

1J

C1

1K

1

1

QA

Q

&

CLR CLR CLR CLR

Page 84: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

06 COMPTEUR_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

CLK

QA

QB

QC

QD

6.3 Compteurs parallèles Comme il a été mentionné, l'inconvénient présenté par le compteur à propagation asynchrone est le délai qui existe au cours des basculements successifs. Ce délai peut être supprimé en montant les flip-flops de manière à ce que toutes les entrées d'horloge soient reliées entre elles et au signal d'horloge. De cette manière le fonctionnement de ce type de compteur est synchrone.

6.3.1 Schéma d’un compteur modulo ........... à bascules JK

J

C1

K

Q Q J

C1

K

Q J

C1

K

&

CLK

1

1 QA QB QC

6.3.2 Chronogramme

CLK

QA

QB

QC

Page 85: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

Page 4 06 COMPTEUR_04 / 10 JUILLET 2006

6.4 Conception de compteurs synchrones La conception de compteurs synchrones peut être faite en utilisant des bascules JK. L'exemple suivant illustre une méthode de recherche du circuit à partir d'un cycle donné.

6.4.1 Cycle du compteur La première étape consiste à poser le cycle que l'on désire obtenir, par exemple:

1 3

57

6.4.2 Tdv du compteur A partir de l'équation du flip-flop JK, il est possible de trouver les états de J et de K en fonction de Q et Q+ (état futur).

QKQJQ +=+

Q Q+ J K

0 0 ..... .....

0 1 ..... .....

1 0 ..... .....

1 1 ..... .....

De ce tableau, il est maintenant possible de remplir la Tdv du compteur:

QC QB QA QC+ QB

+ QA+ JC KC JB KB JA KA

0 0 1 0 1 1 ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 1 1 1 0 1 ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 0 1 1 1 1 ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 1 1 0 0 1 ..... ..... ..... ..... ..... .....

Toutes les autres lignes sont des états indéterminés. Il est maintenant possible de trouver après simplification les équations des entrées J et K des bascules JK.

Page 86: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

06 COMPTEUR_04/ 10 JUILLET 2006 Page 5

6.4.3 Simplification des entrées J et K Pour l’exemple ci-dessus, nous trouvons:

JA = .......... JB = .......... JC = ..........

KA = .......... KB = .......... KC = ..........

6.4.4 Schéma logique du compteur 1 - 3 - 5 - 7

6.4.5 Contrôle des états indéterminés Il reste maintenant une dernière étape dans la conception de notre compteur, consistant à vérifier les états indéterminés. Cette étape est importante, le compteur pouvant s’engager dans une boucle indésirable, ne répondant pas au cahier des charges. Pour notre exemple nous pourrions avoir un cycle " parasite " 2 - 4 -2 - ...

Nous allons remplir la Tdv complète de notre compteur:

QC QB QA QC+ QB

+ QA+ JC KC JB KB JA KA

0 0 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 0 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 1 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 1 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 0 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 0 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 1 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 1 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

Page 87: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

Page 6 06 COMPTEUR_04 / 10 JUILLET 2006

Marche à suivre:

a) Remplir J et K selon les équations trouvées ( 6.4.3 )

b) Remplir Q+ en utilisant l’équation de la JK ( 6.4.2 )

c) Extraire le cycle complet du compteur, par exemple sous la forme utilisée dans 6.4.1.:

Cette solution n'est pas unique et nous allons supposer que les équations trouvées sont:

JA = 0 JB = 1 JC = QB

KA = 0 KB = 1 KC = QB

6.4.6 Schéma logique du compteur 1 - 3 - 5 - 7

Page 88: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

06 COMPTEUR_04/ 10 JUILLET 2006 Page 7

6.4.7 Contrôle des états indéterminés

QC QB QA QC+ QB

+ QA+ JC KC JB KB JA KA

0 0 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 0 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 1 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

0 1 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 0 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 0 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 1 0 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

1 1 1 ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .....

Cycle complet du compteur:

Page 89: Cours Numerique

ETML Les compteurs : 6

Page 8 06 COMPTEUR_04 / 10 JUILLET 2006

6.4.8 Exercice sur les compteurs parallèles utilisant des bascules JK Réaliser un compteur dont le cycle est 1 - 2 - 3 - 1 - ... si S = 0 et le cycle

1 - 3 - 2 - 1 - ... si S = 1. (S est une entrée donnant le sens du compteur)

6.4.9 Exercice sur les compteurs parallèles utilisant des bascules D Réaliser un compteur dont le cycle est 1 - 2 - 3 - 1 ...

Page 90: Cours Numerique

ETML Logique programmable : 7

07 PLD_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

7. Logique programmable

7.1 Introduction Circuits Logiques Programmables = Programmable Logic Devices = PLD L'apparition de circuits logiques programmables a considérablement bouleversé la conception des systèmes numériques électroniques. Grâce à cette technique, il est maintenant possible de résoudre un problème numérique avec un minimum de circuits intégrés et un maximum de flexibilité. La personnalisation d'une application est maintenant possible sans pour autant redévelopper la partie matérielle, donc à moindre frais.

Historiquement, les premiers circuits logiques programmables ont été au début des années 60, les matrices à diodes avec leurs fusibles. L'utilisation de PLDs s'est de plus en plus répandue ces dix dernières années et aujourd'hui (2006) il est rare de ne pas rencontrer de tel circuit sur un nouveau développement numérique.

Afin de bien pouvoir comparer les différentes techniques, nous allons résoudre le même problème en utilisant tout d'abord les circuits numériques traditionnels puis en utilisant un PLD. La même approche sera faite pour un système combinatoire et pour un système séquentiel.

7.2 Concept de base1 Un circuit de logique programmable (PLD) est un circuit intégré qui peut être programmé afin d'exécuter des fonctions logiques spécifiques. La plupart des PLDs sont constitués de deux réseaux de portes logiques, un réseau AND suivi d'un réseau OR. Les équations des fonctions programmées sont écrites sous la forme minterme ou somme de produits. (Voir cours d'électronique numérique - Systèmes logiques combinatoires).

1 Extrait d'Electronique Industrielle Fernand Dominé ETML

Page 91: Cours Numerique

ETML Logique programmable: 7

Page 2 07 PLD_04 / 10 JUILLET 2006

7.3 Convention de notation1 La structure des PLDs étant très différente de celle des portes TTL ordinaires, de nouvelles notations logiques ont été développées.

Exemple: CBAS ⋅⋅=

S A B C= ⋅ ⋅ A B C

Représentation standard

S A B C= ⋅ ⋅

A B C

X X X

Représentation pour PLD

• La porte AND est appelée une ligne de produits.

• Les lignes verticales sont les entrées du PLD.

• Les "X" représentent des fusibles.

• Les fusibles relient les entrées du PLD aux entrées de la porte AND

Lors de la programmation d'un PLD un fusible indésirable est ouvert et le "X" disparaît.

Exemple: BAS ⋅=

S A B= ⋅

A B C

X X

Fusible non-programmé (Intact)

Fusible programé (Ouvert)

1 Extrait d' Electronique Industrielle Fernand Dominé ETML

Page 92: Cours Numerique

ETML Logique programmable : 7

07 PLD_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

7.4 Les différents types de PLDs Nous pouvons citer trois types de base de PLDs:

7.4.1 PROM: Programmable Read Only Memories.2 Ce sont des PLDs en lecture seule, qui peuvent servir à stocker des programmes fixes ou être utilisées pour des applications logiques. Dans ce cas, le réseau AND est fixe et le réseau OR est programmable.

A B

Fusible OR

Hard AND F1 F2 F3 F4

AB

AB

AB

AB

Sur cet exemple les sorties ont pour équations:

F1 = ...........................................................................................................

F2 = ...........................................................................................................

F3 = ...........................................................................................................

F4 = ...........................................................................................................

2 Extrait de Programmable Logic Devices Databook and Design Guide National Semiconductor

Page 93: Cours Numerique

ETML Logique programmable: 7

Page 4 07 PLD_04 / 10 JUILLET 2006

7.4.2 PLA: Programmable Logic Array.3 Les deux réseaux AND et OR sont programmable.

A B

Fusible OR

Fusible AND F1 F2 F3 F4

A

AB

B

AB

Sur cet exemple les sorties ont pour équations:

F1 = ...........................................................................................................

F2 = ...........................................................................................................

F3 = ...........................................................................................................

F4 = ...........................................................................................................

3 Extrait de Programmable Logic Devices Databook and Design Guide National Semiconductor

Page 94: Cours Numerique

ETML Logique programmable : 7

07 PLD_04/ 10 JUILLET 2006 Page 5

7.4.3 PAL: Programmable Array Logic.4 Le réseau AND est programmable et le réseau OR est fixe.

A B

Hard OR

Fusible AND

F1 F2 F3 F4

A

AB

A

B

AB

AB

Sur cet exemple les sorties ont pour équations:

F1 = ...........................................................................................................

F2 = ...........................................................................................................

F3 = ...........................................................................................................

F4 = ...........................................................................................................

4 Extrait de Programmable Logic Devices Databook and Design Guide National Semiconductor

Page 95: Cours Numerique

ETML Logique programmable: 7

Page 6 07 PLD_04 / 10 JUILLET 2006

7.5 Explication de la marche à suivre

7.5.1 Exemple Pour illustrer les procédures à suivre pour la programmation d'un PLD, prenons un exemple simple. Réalisons un circuit à deux entrées et quatre sorties dont les équations sont:

?A

B

F A1 =

F AB2 =

F A B3 = +

F AB AB4 = +

7.5.2 Choix du PLD Il faut maintenant choisir un PLD permettant de réaliser notre problème. Il faut donc qu'il ait au moins 2 entrées et 4 sorties. Prenons par exemple de notre stock un PAL de la marque AMD:5

PAL CE 16 V 8 H - 25

Type de la famille

Technologie: CMOS Eletrically Erasable

Nombre d'entrées

Type des sorties V = Versatile (Bidirectionnelles)

Nombre de flip-flops

Puissance H = Half Power (90 mA)

Vitesse -25 = 25 ns tPD

Ce PLD comporte donc 16 entrées dont 8 peuvent être utilisées en sortie ou entrée-sortie.

5 Voir PAL Device Data Book and Design Guide AMD

Page 96: Cours Numerique

ETML Logique programmable : 7

07 PLD_04/ 10 JUILLET 2006 Page 7

7.5.3 Compilation Il s'agit maintenant de déterminer les fusibles à "griller". Ce travail pourrait être fait à la main mais serrait considérable. C'est pourquoi il existe plusieurs programmes capables de générer une liste de fusibles à "griller" à partir de:

• Equations booléennes

• Table de vérité

• Graphes d'état

• Logigrammes

• VHDL

• ...

Au terme de cette compilation, un fichier contenant les informations nécessaires à la programmation du PLD est généré. Il peut être de type "JEDEC" et portant l'extension .JED.

7.5.4 Programmation Il s'agit maintenant d'utiliser le fichier contenant les fusibles à griller pour programmer notre PLD. Cette opération peut être faite sur un programmeur universel, commandé par un logiciel. Il faudra alors choisir le bon type du PLD, charger le fichier "JEDEC" et programmer le PLD.

7.5.5 Applications La conception d'un circuit électronique numérique combinatoire ou séquentiel ne se fait aujourd'hui qu'à l'aide de logique programmable. Le prix du développement et du hardware, l'économie de volume ainsi que la facilité de mise en application sont les principaux avantages de cette technique. De même une conception particulière peut être très simplement modifiée pour un autre client, et cela uniquement par une nouvelle programmation et sans aucune modification du hardware.

Page 97: Cours Numerique

ETML Le circuit intégré 555 : 8

08 555_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

8. LE CIRCUIT INTEGRE 555 Appelé MINUTERIE ou TIMER, ce circuit intégré est très polyvalent. Ses deux fonctionnements de base sont:

• Multivibrateur monostable

• Multivibrateur astable

L’origine du nom " 555 " vient du diviseur interne de tension, constitué de trois résistances de 5 kΩ. Ce diviseur permet de définir deux seuils, 1/3 VCC et 2/3 VCC.

8.1 Brochage

Control Voltage

Masse / Ground - 1

Enclenchement / Trigger - 2

Sortie / Output - 3

Réinitialisation / Reset - 4

8 - Vcc

7 - Décharge / Discharge

6 - Seuil / Threshold

5 - Tension de commande

La tension d'alimentation Vcc peut être comprise entre 4,5 et 18 V

8.2 Schéma bloc

Preset

Q

QR

S-

-

+

+

> 2/3 VCC

< 1/3 VCC5k

5k

5k

VCC

Control voltage

Discharge

Trigger

Treshold

VCC

Output

Reset

GND

Page 98: Cours Numerique

ETML Le circuit intégré 555 : 8

08 555_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

8.4.2 Fonctionnement Au repos borne 3 = 0 V bornes 6 et 7 = 0 V borne 2 = VCC Dès que l'on envoie une impulsion < 1/3 Vcc sur 2, la sortie 3 passe à 1. Le condensateur C se charge à travers R car le transistor Q est bloqué. Au moment où UC atteint 2/3 Vcc, la sortie 3 revient à 0, le transistor Q conduit et le condensateur est déchargé, on se retrouve à l'état de repos. La durée d'impulsion se calcule par

t = 1,1 · R · C avec t en [s] R en [Ω] C en [F] Remarque: Dans tous les cas, la durée de l'impulsion Trigger sur borne 2 devra être plus courte que l'impulsion de sortie.

8.4.3 Diagramme des temps. (pour Vcc = 5 V)

2/3 VCC

Threshold (6)Discharche (7)

VCC

Output (3)

1/3 VCC

VCC

Trigger (2)

t

t

t

Page 99: Cours Numerique

ETML Le circuit intégré 555 : 8

Page 2 08 555_04 / 10 JUILLET 2006

8.3 Description des bornes du circuit • 1 - GND = masse. Cette patte doit être reliée à la masse de l’alimentation.

• 2 - TRIGGER = enclenchement. Cette entrée sert à l’enclenchement du circuit, elle provoque un état de sortie haut. Le niveau de repos de l’entrée TRIGGER doit être haut. L’enclenchement a lieu si la tension descend au-dessous de 1/3 VCC (1/2 Vref si une tension est appliquée à la broche 5). La durée de la temporisation ne peut être inférieure à la durée de l’impulsion d’enclenchement.

• 3 - OUTPUT = sortie. Cette sortie peut délivrer ou absorber un courant de 200 mA.

• 4 - RESET = remise à zéro. Cette entrée permet de remettre à zéro la sortie et provoque la mise en conduction du transistor de décharge, ce qui revient à mettre la broche 7 à la masse. Si cette entrée RESET n’est pas utilisée, on la connectera au VCC afin d’éviter des remises à zéro intempestives du 555 par des parasites.

• 5 - CONTROL VOLTAGE = tension de référence. Cette entrée permet de modifier les seuils 1/3 VCC et 2/3 VCC. Les seuils deviennent ½ Vref et Vref. Si cette entrée n’est pas utilisée, on placera un condensateur entre cette broche et la masse (10 nF). Il aura pour effet de stabiliser la tension interne de référence.

• 6 - THRESHOLD = seuil. Entrée du comparateur 2/3 VCC. Lorsque la tension de cette entrée dépasse 2/3 VCC (Vref si une tension est appliquée à la broche 5) la sortie est remise à zéro et la broche 7 est mise à la masse.

• 7 - DISCHARGE = décharge. En fin de temporisation ou après une impulsion de RESET, la sortie passe à l’état bas et un transistor interne NPN, émetteur à la masse, devient conducteur. Cette broche 7 est utilisée pour la décharge du condensateur externe de temporisation.

• 8 - + VCC = Alimentation du circuit entre + 4,5 et 18 V.

8.4 Le fonctionnement en monostable L’application du 555 en monostable (ou temporisateur) est à l’origine de la conception du circuit. Elle permet des temporisations d’une durée de 1 µs à 1 h.

8.4.1 Schéma VCC

8

15

6

2

73

4R

C555

10nF

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ETML Le circuit intégré 555 : 8

Page 4 08 555_04 / 10 JUILLET 2006

8.4.4 Exemple d’application comme monostable Le 555 peut détecter, s’il est branché comme sur cet exemple, une impulsion manquante dans un train d’impulsions de fréquence fixe et connue. La sortie est à l’état haut tant que la tension de la capacité ne dépasse pas les 2/3 VCC. Chaque impulsion d’entrée décharge le condensateur et enclenche la temporisation (t = 1.1 ⋅ R ⋅ C). Il suffit qu’une impulsion soit absente du train pour que le condensateur se charge et que la sortie passe momentanément à l’état bas, annonçant ainsi l’erreur. Une erreur se produira également si la fréquence devient trop basse. On peut ainsi détecter par exemple une vitesse de rotation d’un moteur trop lente.

VCC

8

15

6

2

73

4R

C 555

10nF

Entrée

2/3 VCC

Threshold (6)Discharche (7)

VCC

Output (3)

1/3 VCC

VCC

Trigger (2)

t

t

t

Sur cet exemple, si R = 1 kΩ et C = 100 nF et que le train d’impulsions soit généré par un capteur donnant 1000 impulsions par tour, quel doit être la vitesse minimum du moteur pour que le circuit ne donne pas d’erreur?

Page 101: Cours Numerique

ETML Le circuit intégré 555 : 8

08 555_04/ 10 JUILLET 2006 Page 5

8.5 Le fonctionnement en astable

8.5.1 Schéma VCC

8

15

62

7 34

C

555

RA

RB

8.5.2 Fonctionnement • Dès qu'il est mis sous tension, ce système génère des signaux rectangulaires. Supposons

la sortie 3 au niveau 1 donc le transistor Q1 est bloqué. Le condensateur se charge à travers RA + RB.

• Quand UC atteint 2/3 VCC, la sortie 3 passe à 0 V, le transistor Q1 est conducteur.

• Le condensateur se décharge à travers RB

• Quand UC descend en dessous de 1/3 VCC, la bascule RS est remise à 0 par l'entrée 2 et la sortie repasse à 1. C se recharge à travers RA + RB et le cycle recommence

Remarque: le condensateur se charge à travers RA + RB mais se décharge seulement à travers RB. Donc, pour une période, la sortie restera plus longtemps à 1 qu'à 0. On produit un signal rectangulaire.

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ETML Le circuit intégré 555 : 8

Page 6 08 555_04 / 10 JUILLET 2006

Nous appellerons le temps où la sortie est égale à 1 "tch" pour temps de charge et le temps où la sortie est égale à 0 "tdech" pour temps de décharge. Ainsi on obtient:

tch = 0,7 (RA + RB) · C

tdech = 0,7 · RB · C

et la période T = tch + tdech = 0,7 (RA + 2 RB) · C

ce qui donne la fréquence fT R R CA B

= =+ ⋅

1 1432.

( )

avec t en [s]

C en [F]

R en [Ω]

T en [s]

f en [Hz]

Attention: la fréquence maximum à laquelle le 555 peut fonctionner en astable est 200 kHz

Nous pouvons exprimer le rapport cyclique ou le facteur de forme du signal de sortie par:

DtTch= ⋅100

ou

DR R

R RA B

A B

=++

⋅2

100

avec

D en [%]

tch et T en [s]

RA et RB en [Ω]

Page 103: Cours Numerique

ETML Les Mémoires : 9

09 MEMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Page 1

9 LES MÉMOIRES 9.1 Terminologie des mémoires

Bit : ‘Binary digit’, c’est l’unité logique ; il peut prendre la valeur 1 ou 0. Cellule mémoire : Cellule électrique qui stocke un seul bit.

Exemple : bascule, condensateur , point aimantable sur bande ou disque magnétique.

Mot mémoire : Groupe de bits correspondant à une instruction ou à une donnée. Par exemple un registre formé de 8 bascules peut être considéré comme un mot

mémoire de 8 bits. La longueur des mots s’échelonne habituellement de 4 à 128 bits selon le type de microprocesseur.

Octet ( byte ) : Mot de 8 bits. C’est la longueur de mot la plus usuelle. Capacité : Quantité de bits que la mémoire peut mémoriser. Exemple1 : une mémoire de 4 Mbytes mémorise 4 •106

• 8 = 32 •106 bits. Exemple2 : une mémoire de 4096 mots de 14 bits mémorise 57344 bits. Adresse : Nombre permettant de localiser physiquement un mot en mémoire.

Adresse Contenu de la mémoire 0 0 Mot 0 0 1 Mot 1 1 0 Mot 2 1 1 Mot 3

…etc... …etc... Temps d’accès : Durée pour faire une opération de lecture, ce temps est désigné pat tACC.

9.2 Fonctionnement d’une mémoire électronique: Les mémoires sont des circuits intégrés de forte densité d’intégration capables de stocker de l’information sous forme binaire. Elles sont réalisées en technologie bipolaire ou CMOS (voir les § 16.3 à 16.7) . Il y a, en ce qui concerne leur organisation, deux grandes familles : les mémoires à accès parallèle ou sériel. Dans les mémoires sérielles il existe plusieurs protocoles de communication, les plus répandus étant I2C-Bus, SPI-Bus, Microwire-Bus.

Vcc

Gnd

ClkSerial Data&Adr

In/OutChip Enable

Vcc

Gnd

Mémoire sérielle (I2C-Bus)

Bus d’Adresses Bus de Données

CSR/W OE

Mémoire parallèle

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ETML Les Mémoires : 9

09 MEMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Page 2

Mémoire parallèle Mémoire sérielle Avantages Grande capacité.

Très rapide. Encombrement très réduit ; nécessite peu de signaux de commande ; bonne immunité aux parasites

Inconvénients Encombrement ; nécessite beaucoup de signaux de commande

Très lente

9.2.1 Architecture des mémoires

Bus de données

E E E

E

E

EE E

Sélection de Colonne

A2

A3

Colonne 0Colonne 1

Colonne 3Colonne 2

OE CS

Tampon desortie

D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 D0

Registre 0 Registre 4

Registre 5Registre 1

Sélection de Rangée

A0

A1

Rangée 0

Rangée 1

Rangée 2

Rangée 3

Decodeur1 : 4

Decodeur1 : 4

Cette architecture est présente aussi bien dans une mémoire parallèle que dans le cœur d’une mémoire sérielle.

9.2.2 Signaux de commande des mémoires parallèles

Cycle de lecture

/CS

Adresse

/OE

R/W

Données Dout

tCSA

Cycle d’écriture

/CS

Adresse

/OE

R/W

Données Din

tCW

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ETML Les Mémoires : 9

09 MEMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Page 3

9.2.3 Signaux de commande des mémoires sérielles ( protocole I2C-Bus)

R/W = 0 : Ecriture R/W = 1 : LectureCycle de lecture ou d’écriture

SCL

SDA MSB

Start Stop

R/W ACK

SCL = Serial clock

SDA = Serial Data In/Out

9.3 Mémoires vives : RAM RAM = « Random Access Memory », c-à-d. mémoire à accès aléatoire. Cette appelation qui paraît désuète aujourd’hui rappelle que les RAM furent les premières mémoires à accès aléatoire contrairement aux bandes magnétiques par exemple qui ont un accès purement séquentiel.

Les RAM sont des mémoires vives dans lesquelles on peut lire ou écrire des données.Elles servent au stockage temporaire d’informations numériques.

Leur conteneu peut changer continuellement à mesure de l’exécution du programme. Elles doivent donc être rapides pour ne pas ralentir le fonctionnement de l’ordinateur.

Ce sont des mémoires dites volatiles car elles perdent leur contenu aussitôt que l’on coupe leur tension d’alimentation. Il arrive assez fréquement que l’on utilise une pile ou une batterie pour éviter de perdre leur contenu à la mise hors tension. C’est le cas par exemple pour la mémoire de l’horloge interne des ordinateurs personnels.

On rencontre deux grandes familles de RAM : les RAM statiques appelées SRAM et les RAM dynamiques appelées DRAM.

9.3.1 SRAM Les SRAM sont des mémoires qui conservent leur information indéfiniment aussi longtemps qu’elles sont alimentées.

Elles peuvent être fabriquées en technologie bipolaire ou MOS, quoique la majorité se trouve en technologie MOS.

Les bipolaires sont plus rapides mais consomment plus et sont de moins grande capacité à surfaces de silicium égales.

Dans le cadre de ce cours nous étudierons les RAM en technologie NMOS et CMOS

Dans cette technologie Q1 à Q6 sont des transistors NMOS ( tous les transistors sont des MOS canal-N). On a donc Q3 et Q4 montés en résistances ce qui entraîne une consommation en courant relativement importante.

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09 MEMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Page 4

SRAM en technologie NMOS

Les opérations de lecture et écriture se font en ouvrant Q5 et Q6 par la ligne de mot (Word Line).

Lors de l’écriture on vient forcer la gate de Q2 à travers Q5 respectivement celle de Q1 à travers Q6.

L’utilisation de la technologie CMOS (Complementary MOS) permet de supprimer le principal défaut de cette cellule SRAM, à savoir sa consommation en courant.

Les tensions sont stables aussi longtemps que l’alimentation est présente.

Montage amélioré :

SRAM en technologie CMOS

Dans cette technologie Q1 et Q2 sont des transistors NMOS ; Q3 et Q4 sont des PMOS.

Q1 et Q4 conduisent alors que Q2 et Q3 sont bloqués ou inversément. On n’a donc aucune consommation de courant statique.

CMOS = « Complementary Metal Oxyde Semiconducteur », on utilise donc à la fois des transistors MOS canal-N et des MOS canal-P.

Les SRAM sont les mémoires les plus rapides que l’on trouve sue le marché.

Vcc

Gnd

Ligne de mot

Ligne deDonnée /D

Ligne deDonnée D

Q1 Q2

Q3 Q4 Q5 Q6

Vcc

Gnd

Ligne de mot

Ligne deDonnée /D

Ligne deDonnée D

Q1 Q2

Q3 Q4 Q5 Q6

NN

P P

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9.3.2 DRAM Les mémoires vives dynamiques (dynamic RAM) sont fabriquées en technologie MOS ; elles ont une grande capacité, une faible consommation et une assez grande vitesse ( mais plus lentes que les SRAM). Contrairement aux SRAM qui conservent leurs données dans des bascules, les DRAM stockent les informations binaires ( 0 ou 1) dans des condensateurs MOS très petits ( quelques pF). Ces minuscules condensateurs se déchargent dans le temps et nécessitent d’être périodiquement rechargés. On parle alors du rafraîchissement des DRAM. Cette opération est nécessaire toutes les 5 à 50 ms selon le type ( le plus long étant le mieux). Ceci est un désavantage, car il faudra une circuiterie supplémentaire par rapport à la SRAM . Pour les DRAM de petite capacité (< 64kbytes), le contrôleur de mémoire dynamique, qui renferme l’électronique de rafraîchissement, se trouve intégrée sur la même puce; de l’extérieur ces RAM dynamiques s’utilisent comme des RAM statiques. Pour les DRAM de grande capacité, le contrôleur de mémoire dynamique sera externe, rendant ces mémoires un peu plus difficiles à mettre en œuvre. L’avantage des DRAM provient de la simplicité de la structure de leurs cellules. Les DRAM occupent environ 4 fois moins de surface que les DRAM ( donc 4 fois moins chères à capacité égales ou 4 fois plus de capacité à surface égale). Parallèlement elles consomment 2 à 6 fois moins que les SRAM à capacités égales. Ces mémoires se retrouvent partout où l’on a besoin de grande capacité de stockage et de faible consommation. Une cellule DRAM est est constituée de deux éléments : un transistor MOS et un condensateur.

Écriture : S1 & S2 sont

fermés

Ligne de mot

Ligne deDonnée

Q1

Cs

Donnée OutS1

Cd

S2 S4-

+VREF=VDD/2

S3Donnée In

Représentation symbolique d’une DRAM

Lecture : S2 & S3 & S4 fermés Sur la figure ci-contre, on a une mémoire DRAM de

Ligne de mot 0

Ligne de Donnée In/Out

M0

Cs

M1

Cs

M2

Cs

M3

Cs

Matrice deCellules

Ligne de mot 1

ϕY1 ϕY0

ϕA0 ϕA1

-+

VP=VDD/2 -+

VP=VDD/2

4bits. Cycle de lecture du bit 0 : 1.’Ligne de mot 0’ à (Vdd+Vt) ⇒ M0 & M1 conduisent

2.On ferme les switches ϕA0 & ϕA1 : Régéneration de tous les bits sur la ligne de mot 0

⇒ VS=0V si la valeur binaire était 0 ⇒ VS=Vdd si la valeur binaire était 1

3.On ouvre les switches ϕA0 & ϕA1

⇒ Les datas de M0 & M1 ont été régénérés 4.On ferme le switch ϕY0 ⇒ Bit 0 disponible sur ligne de donnée

5.On ouvre switch ϕY0

6.’Ligne de mot 0’ à 0 V ⇒ M0 & M1 sont bloqués

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Cycle d’écriture du bit 0 : ’Ligne de mot 0’ à (Vdd+Vt) ⇒ M0 & M1 conduisent 2.On ferme les switches ϕA0 & ϕA1 : Régéneration de tous les bits sur la ligne de mot 0

⇒ VS=0V si la valeur binaire était 0 ⇒ VS=Vdd si la valeur binaire était 1

3. On ferme le switch ϕY0 ⇒ on va écrire le bit 0 à la valeur désirée 4. ‘Ligne de mot 0’ à 0 V ⇒ M0 & M1 bloqués

9.3.3 Tableau d’utilisation des RAM RAM statiques : SRAM RAM dynamiques : DRAM

Oscilloscopes à mémoires numériques Analyseurs logiques Instruments d’acquisitions de données Mémoires de cartes video

Mémoires principale de travail des ordinateurs personnels, des stations de travail, des terminaux informatiques, des serveurs.

9.3.4 Tableau d’utilisation des RAM dans les ordinateurs Technologie de RAM

Application dans les ordinateurs

Temps d’accès Nb. de ports

Caractéristiques

Static RAM (SRAM)

Mémoire cache Rapide 1 RAM chargée en permanence ; plus chère que la DRAM

DRAM Mémoire principale, mémoire vidéo bon marché

Lente 1 Constamant rechargée

FPM (Fast Page Mode) DRAM

Mémoire principale, mémoire vidéo bon marché

Lente 1 Type de RAM très répandu

EDO (Extended Data Out) DRAM

Mémoire principale, mémoire vidéo bon marché

20% plus rapide que FPM DRAM

1 Lectures simultanées (une peut commencer alors que la précédente se termine. Très courament utilisée.

EDRAM (Enhanced DRAM)

Mémoire cache 15 ns pour SRAM 35 ns pour DRAM

1 Contient 256 bytes de DRAM dans une SRAM plus grande

NVRAM (Nonvolatile RAM)

Mémoires de téléphones, configuration de modems

Rapide 1 RAM alimentée par batterie

Enhanced Synchronous DRAM (ESDRAM)

Mémoire principale Rapide (>100MHz)

2 --

Direct Rambus DRAM (DRDRAM)

Mémoire principale 800MHz (équipée d’un bus de 16

bits)

1 --

RAMDAC Carte vidéo Rapide 1 VRAM (Video RAM)

Mémoire vidéo très chère 2 fois plus rapide que DRAM

2 Double port : une nouvelle image peut être stockée en RAM pendant que la précédente est envoyée à l’écran

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9.4 Mémoire mortes : ROM (Read Only Memory) Il s’agit de mémoires à semi-conducteurs qui gardent en permanence des données ou dont les données sont très rarement modifiées. En utilisation normale, les données inscrites dans une mémoire morte sont inaltérables, elles peuvent seulement être lues (read only). Dans certains types de mémoires mortes les données sont introduites durant le procédé de fabrication (MROM : Masquable ROM). Dans le cas d’autres mémoires mortes, les données peuvent être introduites électriquement. On donne le nom de programmation ou de grillage au processus d’introduction des données dans une mémoire morte.

Certaines mémoires mortes ne peuvent jamais avoir d’autres données que celles qui ont été programmées ; d’autres peuvent être effacées et reprogrammées aussi souvent qu’on le désire.

Les mémoires mortes sont destinées à stocker des données et des informations qui ne doivent pas changer durant le fonctionnement d’un système. La principale utilisation est le stockage des programmes dans les micro-ordinateurs. Toutes les mémoires mortes sont rémanentes, c’est-à-dire qu’elles gardent leurs données lorsqu’elles ne sont plus sous tension.

Lorsqu’on accède en lecture à une mémoire morte, il existe un temps d’accès (ou retard), entre le moment où on applique une adresse aux entrées de la mémoire et le moment où il apparaît une donnée sur les sorties. Ce temps d’accès est une mesure de la vitesse de fonctionnement de la mémoire morte.

9.5 Mémoires PROM (Programmable ROM) Les fabricants ont développé des ROM programmables à l’aide de liaisons fusibles. La structure à liaisons fusibles d’une PROM est constituée de cellules mémoires dont les connexions sont ouvertes ou fermées pour représenter un 1 ou un 0. Chacune de ces connexions est un petit fil fusible mis là par le fabricant. L’utilisateur peut choisir de griller n’importe laquelle de ces liaisons fusibles pour enregistrer en mémoire les données voulues. On fait donc fondre les petites connexions en appliquant au dispositif une tension bien précise qui produit l’intensité nécessaire pour faire fondre la petite connexion qui s’ouvre alors comme lorsqu’un fusible grille. Dès que le filament est fondu, il est impossible de revenir en arrière.

Afin de programmer les PROM, il existe des programmateurs dans lesquels il est possible de charger le code à partir d’un ordinateur par exemple, et ensuite le programmateur se charge de faire griller les liaisons.

Figure 11-11 TOCCI p.633

Page 110: Cours Numerique

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09 MEMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Page 8

9.6 Mémoire EPROM ( EPROM : Erasable PROM ) Une EPROM peut être programmée par un utilisateur, mais il est possible de l’effacer et de la reprogrammer aussi souvent qu’on le désire. La programmation d’une EPROM fait intervenir des niveaux de tension spéciaux (10 à 25V) sur des entrées précise de la puce pendant une durée déterminée (50 ns). Pour faire revenir la mémoire dans son état initial, on expose la fenêtre transparente du circuit intégré à une lumière ultra violette (UV). Cette action remet toutes les cellules à 1. Il sera donc à nouveau possible de la programmer.

La programmation peut durer quelques minutes et l’effacement demande une exposition aux UV de 15 à 30 minutes.

9.7 Mémoire EEPROM ( E2PROM : Electrically Erasable PROM ) Une EEPROM est une EPROM qui a la faculté de pouvoir être effacée électriquement.

Avantage de l’EEPROM par rapport à l’EPROM :

• Effaçable électriquement directement sur le circuit (tension de 21V produite à partir du 5V).

• Reprogrammation de mots individuellement.

• Effaçage rapide (10 ms contre 30 minutes !)

• Programmation rapide (impulsion de 10 ms contre 50 ms)

9.8 Applications des mémoires mortes Les différentes mémoires mortes (ROM, PROM, EPROM, EEPROM) se trouvent dans diverse applications :

• Stockage de programme pour micro-ordinateur : microprogramme, firmware, BIOS.

• Mémoire d’amorçage pour micro-ordinateur : petit programme stocké en ROM qui charge le système d’exploitation en RAM à partir d’un disque.

• Tables de données : tables trigonométriques ou tables de conversion de codes. Données qui ne changent jamais au cours de l’application.

• Générateur de caractères.

• Générateur de fonctions : permet de générer des formes d’ondes à partir de valeurs préalablement stockées et d’un convertisseur digital-analogique.

A noter que les microcontroleurs actuels contiennent presque toujours une partie de mémoire EEPROM directement sur la même puce de silicium, ainsi que de la RAM.

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ETML Les Mémoires : 9

09 M Page 9

Mémoire FLASH Les mémoires FLASH rassemblent les avantages des mémoires ROM, des RAM ainsi que des disques durs.

Basseconsommation

RéinscriptibleNon volatile

ROM RAM

FLASH

HDD

9.8.1 Technologie Les mémoires Flash existent en différents types d’architecture. Selon cette architecture, elles sont accessibles de manière séquentielle ou aléatoire, elles nécessitent une tension de programmation plus élevée que la tension d’utilisation, elles sont plus ou moins rapides.

Le but de ce qui suit est de comprendre le principe de fonctionnement d’une cellule seule.

La programmation de la cellule consiste piéger des électrons dans la gate flottante en appliquant une tension positive sur la gate flottante et 0V sur le substrat (injection d’électrons par le pôle négatif).

L’effacement de la cellule consiste à éliminer les électrons dans la gate flottante en appliquant une tension positive sur le substrat

Substrat

Gate de contrôle

n np

DrainSource

Gate flottanteNœud d’accumulation

Ground

Vpp

p

Programmation

EMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Vpp

Ground

p

Effacement

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ETML Les Mémoires : 9

09 MEMOIRES_04/ 10 JUILLET 2006 Page 10

et 0V sur la gate flottante (extraction d’électrons par le pôle négatif).

9.9 Equipement de stockage à grosse capacité CD-ROM ( 760 MBytes, Disques durs ( jusqu’à 15 Gbytes), disquettes (jusqu’à 100 Mbytes)

9.10 Pour mémoire ! On peut citer la bande magnétique, les mémoires à torres