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CURSUS DE MASTER EN INGENIERIE

“INGENIERIE de la géographie et de l’aménagement Spécialité sciences de l’information géographique

pour l’innovation territoriale (SIGIT)

UNIVERSITE DE FRANCHE-COMTE (UFC)

Introduction Le CMI géographie et aménagement de l’UFC propose la formation de spécialistes des sciences de l’information géographique appliquées à l’aménagement et au développement des territoires. Cette double compétence méthodologique et thématique est la clef de l’insertion professionnelle des géographes dans les structures publiques et privées en charge de la gestion et de l’innovation territoriale. Le CMI SIGIT est appuyé sur l’UMR ThéMA (théoriser et modéliser pour aménager) et sur un réseau de partenaires professionnels : services de l’Etat, collectivités locales, agences d’urbanisme, bureaux d’étude. L’organisation pédagogique associe l’acquisition progressive de compétences fondamentales et disciplinaires à une ouverture scientifique sur les disciplines connexes (économie, environnement), au développement des aptitudes professionnelles et personnelles, avec un appel régulier aux activités de mise en situation. I – OBJECTIFS DU CURSUS L’originalité du CMI SIGIT est d’associer :

• l’acquisition de compétences méthodologiques et techniques propres à l’information géographique (géomatique, systèmes d’information géographique –SIG, cartographie, imagerie géographique, modélisation, analyse spatiale, aide à la décision, observation, simulation) pour une entrée géographique dans la société de l’information ;

• l’acquisition d’un socle de connaissances disciplinaires en aménagement du territoire et urbanisme, en géographie des territoires, de l’économie et de l’environnement, pour une approche complète du triptyque du développement durable dans l’organisation des territoires de demain ;

• l’acquisition d’un socle de connaissances fondamentales (statistiques, analyse des données, bases de données, programmation), d’une ouverture disciplinaire sur les sciences proches (économie, écologie), et d’une ouverture culturelle sur le monde économique et social ;

• des éléments de spécialisation appuyés sur les trois équipes du laboratoire ThéMA : analyse des paysages, analyse spatiale et simulation pour l’aménagement urbain, observation et évaluation des territoires.

L’accent portera sur les méthodes d’analyse spatiale dans les démarches d’aide à la décision au sein de chaque domaine thématique abordé. Il s’agit également de préparer les étudiants à la complémentarité méthodologique et thématique attendue autant dans les laboratoires de recherche que dans les institutions et entreprises œuvrant sur les territoires. Les métiers visés prennent principalement place dans les collectivités territoriales, les services de l’Etat, et les bureaux d’étude. Ils correspondent notamment et progressivement aux statuts de chargé de mission, chargé de projet, chargé d’étude et ingénieur d’étude, et, pour une part des diplômés, à la fonction d’ingénieur territorial (l’accès à cette fonction dépendant du centre national de la fonction publique territoriale – CNFPT). La poursuite d’étude en cycle doctoral peut conduire vers les mêmes institutions, ainsi que vers les institutions de l’enseignement et de la recherche. La double entrée méthodologique et thématique du CMI proposé permet de distinguer trois secteurs d’activité.

CA du 17 décembre 2013 - Annexe 13

• Les métiers de l’information géographique et de la géomatique, qui poursuivent leur essor, avec l’ouverture de cette information (institutionnelle ou non), avec la mise en place progressive de SIG dans les collectivités territoriales, dans les agences d’urbanisme et les agences de développement, les syndicats mixtes, etc. ainsi que dans les services déconcentrés de l’Etat, et bien sûr des bureaux d’études spécialisés.

• Les métiers de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, qui font face à de nouvelles demandes

résultant à la fois de l’évolution des maillages territoriaux (intercommunalités, agglomérations, pays, etc.), de l’évolution du cadre législatif, et de l’évolution des concepts propres à ces champs professionnels (écoquartiers, rénovation urbaine, développement durable, villes éclatées, mobilités…) Dans ce contexte, la demande en compétences se renouvelle et s’élargit au sein des collectivités ou groupements de collectivités, et au sein de bureaux d’études travaillant pour leur compte.

• La poursuite d’étude sera possible par la préparation de thèses en cycle doctoral. Le laboratoire ThéMA

pourra être une unité de recherche de ces poursuites d’études (intelligence territoriale, ville, paysage), sans que cela constitue une exclusive : d’autres laboratoires de l’UFC (chrono-environnement, par exemple), et d’autres établissements de recherche accueillent déjà et devraient continuer à accueillir les diplômés, sur le plan national ou international. Le CMI géographie et aménagement renforcera cet accès au cycle doctoral

II – FICHE D’IDENTITE DE LA FORMATION Champ disciplinaire SHS – géographie et aménagement Spécialisation : sciences de l’information géographique pour l’innovation territoriale (SIGIT) Université : université de Franche-Comté Localisation des formations - Les enseignements sont principalement dispensés sur le site de l’UFR SLHS, également localisation principale du laboratoire ThéMA, à Besançon. - Dans le cadre de la cohabilitation du master pour les universités de Franche-Comté et de Bourgogne, certains cours de master auront lieu sur le site de l’UFR des sciences humaines à Dijon. - Dans le cadre de l’association à l’Intensive Program ERASMUS « Master in Geographical Modelling », deux semaines de cours en M1 auront lieu dans une des huit universités membres de l’IP. - Dans le cadre de l’ouverture aux sciences connexes (écologie, économie, sciences de l’information), certains cours pourront avoir lieu dans d’autres composantes de l’université de Franche-Comté, à Besançon. Responsables du cursus Domaine -

Mention Spécialité Responsable

CMI SHS Géographie et aménagement

Sciences de l’information géographique pour l’innovation territoriale (SIGIT)

FP TOURNEUX, MCF, CNU 23

Form

atio

ns

Licence SHS Géographie et aménagement

Aménagement F. GROSJEAN, MCF, CNU 23

Master SHS Géographie, aménagement, environnement

Information Spatiale et aménagement (ISA)

JP ANTONI, MCF, CNU 24

Rec

herc

he

Laboratoire Tutelles Equipes Responsable ThéMA, UMR 6049

CNRS UFC (Franche-Comté) UB (Bourgogne)

Intelligence territoriale Mobilité, ville, transports Paysage, cadre de vie

JC FOLTETE, PR, CNU 23


III– LABORATOIRE D’APPUI Laboratoire d’appui principal : ThéMA, UMR 6049. Secondairement, le projet de CMI s’appuie sur deux laboratoires avec lesquels ThéMA entretient de forts partenariats : la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement Cl-N. LEDOUX (MSHE LEDOUX, USR 3124) et l’UMR Chrono-environnement (UMR 6249). Laboratoire d’appui principal : ThéMA, UMR 6049 CNRS, université de Franche-Comté et université de Bourgogne Principaux thèmes de recherche. Le laboratoire ThéMA est une unité de recherche en géographie fondée sur une spécificité d’analyse quantitative et modélisatrice, engagée sur plusieurs thématiques en prise avec la demande sociale. ThéMA est structuré en trois équipes : • mobilités, ville, transport (MVT) travaille sur l’organisation spatiale des nouveaux espaces urbains, les mobilités quotidiennes et résidentielles des ménages, ainsi que les effets de la grande vitesse ferroviaire sur les territoires et les villes traversées ; • paysage, cadre de vie (PEC) partage trois axes : ressources et aménités paysagères ; paysage et réseaux écologiques, paysage et changement climatique; • intelligence territoriale (IT) travaille sur l’ensemble des concepts, méthodes et outils de l’information et de la communication appliqués à la connaissance et l’analyse du fonctionnement des territoires et de leurs dynamiques. Ces trois équipes partagent un axe transversal méthodologique sur la modélisation, et portent des projets particuliers ou communs sur l’observation, la modélisation et la simulation des structures et des processus géographiques pour l’aménagement et la gouvernance des territoires. Les trois équipes du laboratoire participent au projet de CMI. Personnel : - 38 enseignants-chercheurs (dont 9 HDR) - 4 chercheurs (dont 2 HDR) - 10 ingénieurs et techniciens - 3 post-doctorants - 23 doctorants Intérêt pour le CMI et participation des personnels ThéMA pratique à ce jour un appui actif aux formations de géographie et aménagement, particulièrement au niveau master, avec accueil des étudiants à partir du M1 dans les locaux du laboratoire pour des activités sur projet en lien avec les recherches en cours. L’intérêt du laboratoire dans le projet de CMI réside : - dans une insertion avancée et amplifiée d’étudiants actifs dans les travaux du laboratoire ; - dans le renforcement des relations avec les structures professionnelles partenaires ; - dans la préparation d’étudiants au cycle doctoral. Les personnels impliqués dans le projet CMI appartiennent aux trois équipes du laboratoire, et principalement à sa composante bisontine (sans que cela constitue une règle). Les enseignants-chercheurs participent tous aux différents cycles d’enseignement, un chargé de recherche CNRS participe activement au master. Cinq ingénieurs sont associés aux formations. Les doctorants le sont également, pour moitié d’entre eux environ.

IV – DESCRIPTION DU CURSUS La formation s’appuie sur la licence mention géographie et aménagement (spécialité aménagement) et sur le master mention géographie – aménagement – environnement (spécialité information spatiale et aménagement - ISA) de l’UFC. L’essentiel des éléments disciplinaires et de spécialisation sont inscrits dans ce LM, qui comporte également une partie d’AMS et de sciences connexes. Les éléments propres au CMI consistent d’une part en un renforcement des AMS et des sciences connexes, et d’autre part dans la mise en place d’un socle généraliste et intégrateur (statistiques, informatique, stages et projets intégrateurs). La composante « SHS » (langues, projet personnel et professionnel, culture générale,


connaissance de l’entreprise etc.) est renforcée par rapport au dispositif existant. Les équilibres généraux montrent 50% de spécialité, 23% de socle généraliste et intégrateur, 10% de sciences connexes et 17% de « SHS ». Tableau 1, équilibres en nombre d'ECTS par composante, année par année

Licence Master

Equilibre CMI

L1 L2 L3 Total

Licence M1 M2 Total

Master Total CMI %CMI %Licence %Master

Prérequis (socle généraliste et intégrateur) 12 6 12 30 14% 12 42 54 84 23% 14% 38% SHS 12 12 12 36 17% 12 12 24 60 17% 17% 17% Hors socle 0 12 12 24 11% 12

12 36 10% 11% 8%

Socle disciplinaire 48 42 36 126 58%

0 0 0%

Spécialité

36 18 54 180 50% 58% 38% Total 72 72 72 216 100% 72 72 144 360 100% 100% 100% ECTS du socle disciplinaire directement liés à la spécialité

126 58%

Tableau 2, ECTS par activités de mise en situation (AMS) TABLEAU 2

L1 L2 L3 Total

Licence M1 M2 Master CMI %CMI %Licence %Master ECTS 72 72 72 216 100% 72 72 144 360

Stage court (motivation) 6

6 3%

0 6 2% 3%

Stage court 2

0 0%

0 0 0% 0% Stage de

spécialisation

0 0%

9 9 9 3%

6% Stage de fin d'études ou stage projet de recherche

0 0%

30 30 30 8%

21%

Projets courts (somme)

6 3 9 4% 13

13 22 6% 4% 9%

Projet documentation

3

3 1%

0 3 1% 1%

Projet intégrateur licence

6 6 3%

0 6 2% 3%

Projet intégrateur master

0 0%

6 6 6 2%

4%

Total projets longs et stages

6 9 9 24 11% 13 45 58 82 23% Reste pour

enseignements classiques

66 63 63 192 89% 59 27 86 278 77%


Les effectifs de licence et de master sont à ce jour modestes (30 à 50 par année de L, 15 à 25 par année de M). Les étudiants CMI ne devraient, à priori, concerner qu’une partie de cet effectif, passant de quelques unités au départ à une vingtaine maximum.

Tableau 3 – liste des UE par semestres

Semestre 1 crédits Semestre 2 crédits

Socle généraliste 0 Socle généraliste

Analyse des données 1 – Systèmes d’information 1 6

Socle disciplinaire Socle disciplinaire Reliefs, climats 6 Hydrologie, biogéographie 6 Peuplement et population 6 Géographie des activités économiques 6 Initiation à la cartographie 6 Initiation aux SIG 6 Initiation à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme 6 Institutions et acteurs de l’aménagement et

de l’urbanisme 6

Disciplines d'ouverture scientifique et technologique 0 Disciplines d'ouverture scientifique et

technologique

Disciplines d'ouverture socio-économique et culturelle Disciplines d'ouverture socio-

économique et culturelle

Langues – C2I – Projet Pro 1 – Documentation 1 6 Langues – Projet Pro 2 – Expression et

communication 1 6

Activités de Mise en situation Activités de Mise en situation Stage initial 6

Semestre 3 crédits Semestre 4 crédits

Socle généraliste Socle généraliste

Analyse des données 2 – Systèmes d’information 2 6

Socle disciplinaire Socle disciplinaire Géographie régionale 1 6 L’espace français et européen 6 La mondialisation 6 SIG et analyse spatiale 3 Sources d’information géographique 3 Mobilité, transport et aménagement 6 Outils de l’aménagement et de l’urbanisme 6 Disciplines d'ouverture scientifique et technologique Disciplines d'ouverture scientifique et

technologique

Sciences régionales 6 Ecologie, systèmes environnementaux anthropisés



Langues – Connaissance entreprise 1 – Projet Pro 3 6 Langues – Projet Pro 4 – Expression et

communication 3

Activités de Mise en situation Activités de Mise en situation Projet cartographique 3 Projet SIG 3 Projet recherche documentaire 3

Semestre 5 crédits Semestre 6 crédits Socle généraliste Socle généraliste

Epistémologie de la géographie et des sciences connexes 6

Socle disciplinaire Socle disciplinaire Ressources et territoires 6 Environnement et paysage 6 Géographie régionale 2 6 Diffusion de l’information géographique 6

Aménagement durable 6 Diagnostic territorial – principes et étude de cas 3

Disciplines d'ouverture scientifique et technologique Disciplines d'ouverture scientifique et

technologique


Méthodes et techniques d’enquête 6 Langues – Projet Pro 5 – Connaissance de l’entreprise 2 6

Systèmes écologiques – économie spatiale – économie de l’environnement 6



Langues – Management 1 – Conduite de projet 6 Langues – Projet pro 5 – Connaissance

entreprise

Activités de Mise en situation Activités de Mise en situation Projet intégrateur 6 Diagnostic territorial –mise en œuvre 3

Semestre 7 crédits Semestre 8 crédits Spécialité Spécialité Aménagement, risque et patrimoine. Législation et réglementation en aménagement et urbanisme

6 Connaissance et gestion des espaces urbains et périurbains 3

Mobilité et rythmes urbains 6 Aménagement des espaces ruraux 3 SIG, analyse spatiale et modélisation 6 Programmation pour les SIG 6 Diagnostic territorial 2 3 Disciplines d'ouverture scientifique et technologique Disciplines d'ouverture scientifique et

technologique

Positionnement, localisation, systèmes de référence, projections, géostatistique 6 Approche des territoires dans la longue

durée – Prospective territoriale 6



Langues – Management – Communication orale 6 Langues – Management – Projet pro 6 6

Projets – Stages Projets – Stages

Diagnostic territorial 2 – projet court 3 Connaissance et gestion des espaces urbains et périurbains – projet court 3

Aménagement des espaces ruraux– projet court 3

Projet SIG – projet court 6 Semestre 9 crédits Semestre 10 crédits

Spécialité Spécialité Analyse des paysages 4 Analyse spatiale et simulation pour l’aménagement urbain 4

Observation et évaluation des territoires 4 Disciplines d'ouverture scientifique et technologique Disciplines d'ouverture scientifique et

technologique



Préparation aux concours de la fonction publique territoriale 3 Management – connaissance de l’entreprise 6

Langues – Projet Pro 7 - Management 6 Projets – Stages Projets – Stages

Projet tuteuré 6 Stage de fin d'études ou stage projet de recherche 30

Retour d’expérience sur stage de spécialisation 9


V – PROGRAMME D’OUVERTURE SOCIO-ECONOMIQUE ET CULTURELLE (SHS) L’UFC propose un programme SHS unique pour l’ensemble de ses CMIs. Ce programme, axé sur la performance personnelle et les relations humaines, est focalisé sur le développement personnel, la connaissance de l’entreprise, le management et la culture générale : il sera donc commun également au CMI SIGIT pour la presque totalité de ses contenus. Seules quelques adaptations ponctuelles seront apportées, par exemple le remplacement d’un élément de culture générale relatif à l’aménagement des territoires (qui fait partie des éléments disciplinaires de SIGIT), ou l’ouverture vers les collectivités territoriales des éléments consacrés à la connaissance des entreprises. Le tableau 4 récapitule les contenus des composantes SHS, avec leurs volumes horaires et proportions respectives. Tableau 4 – contenu du programme d’ouverture ‘SHS’

La mise en œuvre de ces enseignements SHS sera faite sous la coordination de Ch. GALLON, PAST chargé des enseignements d’expression et de communication au département Mécanique et Génie Mécanique de l’UFR des Sciences et Techniques (ST). L’équipe pédagogique SHS a la charge d’assurer la progression au fil des cinq ans du cursus, en trenant compte des objectifs de la licence et du master, pour assurer un ensemble cohérent, en lien avec les AMS notamment. Développement personnel Projet personnel et professionnel (PPP). Une place particulière est réservée au PPP, avec un suivi sur chaque année du cursus, pour permettre à l’étudiant de faire l’inventaire de ses acquis (connaissances et aptitudes) au travers de ses différentes expériences. Le PEC (portefeuille d’expériences et de compétences) permet cette démarche structurée, et accompagne l’étudiant dans l’élaboration de son projet personnel. La foramtion à l’auto-évaluation est envisagée dès la première année de licence, les étudiants commençant la démarche PEC dès le début de leur cursus. Expression, communication. Le travail de l’expression et la communication fait partie de l’ensemble des activités de la licence et du master, notamment par le biais des TD et des projets courts ou longs. Les difficultés des étudiants sur ce point, essentiel à l’activité professionnelle et aux missions de l’ingénieur, sont connues. le programme SHS CMI appuie le travail de l’expression et de la communication, écrite et


orale, académique et professionnelle, par un ensemble d’éléments situés en L1, L2, M1, portant autant sur la forme, la structure, l’aptitude à la remise en question et au débat. Langues. Un test de positionnement, à l’entrée dans le cursus, et d’autres en cours de formation permettront de préciser le niveau individuel et les objectifs à atteindre. En raison de l’hétérogénéité des compétences en langues des étudiants en entrée de cursus, il est envisagé la mise en place de modules SHS optionnels permettant de renforcer tel ou tel aspect de la formation en fonction des profils des étudiants.

Informatique. Les étudiants ont déjà la possibilité de valider le niveau C2i niveau 1 à l’UFC, le C2i niveau 2 « métiers de l’ingénieur » restant à mettre en place. Les cinq domaines de compétence requis par ce certificat sont en partie abordés dans le CMI, notamment les aspects liés à la propriété intellectuelle, les stratégies de recherche et d’exploitation de l’information numérique ou encore l’ingénierie collaborative. Ainsi, la certification niveau 2 ne sera pas mise en place pour tous les étudiants, mais celle-ci leur sera présentée et il sera proposé aux étudiants qui le souhaitent de s’inscrire à la certification en suivant en sus de leur formation et de leur propre initiative les modules complétant les compétences non abordées dans le cursus de master. Une perspective d’évolution du CMI vers la certification en intégrant ces éléments manquants est envisagée.

Connaissance de l’entreprise et gestion des ressources. En parallèle aux stages et projets, cette composante est abordée aux niveaux L2 (fonctionnement de l’organisation, relations entre organisations) L3 (aspects financiers) et M2 (entrepreunariat et buisness planning). Les interventions des professionnels au fil du cursus contribuent également à cette composante, la notion d’entreprise devant ici être comprise au sens large pour inclure autant des structures de droit privé ou public (collectivités territoriales, services de l’état) que des structures de recherche (laboratoires).

Eléments de management. Les éléments de managements sont placés en seconde moitié de cursus (de la L3 au M2), et portent successivement sur le management de l’innovation, la sociologie des organisations, les marchés, la conduite de projet, l’analyse de l’activité, pour ouvrir en M2 sur le management par l’humain (groupes et individus, gestion de conflits, pédagogie).

Culture générale. Le choix de des CMIs de l’UFC est d’abord de faire porter cette composante sur l’éthique, en développant les thèmes de la déontologie, de la citoyenneté, et de l’éco- citoyenneté, qui sont aussi au cœur de l’aménagement des territoires, et essentielles dans les sciences de l’information. Plus largement, un ensemble de conférences d’ouverture culturelle ou d’ateliers donneront des ouvertures ciblées, notamment dans le domaine de l’épistémologie.

VII– PROJETS Les projets du CMI représentent en moyenne 130 heures de travail annuel impliquant un fort investissement personnel de l’étudiant (en moyenne annuelle 90 heures de travail personnel, pour 40 heures en mode présentiel). Projet de documentation scientifique. Ce projet de L2 débute par une initiation à la recherche documentaire, et se poursuit par un travail (en binôme) de recherche, d’analyse et de synthèse sur un thème défini par un enseignant-chercheur, portant sur un thème du laboratoire ThéMA. Chaque binôme rencontre son enseignant-chercheur référent de façon bimensuelle, et fait appel aux différentes ressources du laboratoire (doctorants, ingénieur, centre de documentation). Le rendu, écrit et oral, consiste en un exposé de la définition du sujet traité et de la stratégie de recherche suivie, complété par une synthèse thématique. Projets courts. Les projets courts rythment la vie du cursus, de la L2 au M1. Leur volume moyen est au départ de 24H présentiel, 24H personnel, la part de travail personnel attendu doublant en master. En L2, les étudiants mobilisent leur savoir-faire sur un projet cartographique (réalisation d’un atlas thématique) et sur un projet SIG (mobilisation de bases de données de référence et analyse simple pour la production d’informations sur une problématique donnée). En L3, ils intègrent ces éléments aux questions d’aménagement du territoire pour réaliser un diagnostic territorial simplifié. Cet exercice est repris dès le


début du M1, de façon plus approfondie. Le second semestre de M1 étend le travail en projets courts, avec trois projets menés en parallèle, mobilisant l’ensemble des compétences acquises. Chaque projet donne lieu à la rédaction d’un court mémoire, et à une présentation orale. Projets longs. Les projets intégrateurs de L3 et de M2 sont réalisés par petits groupes dans l’environnement de la recherche, sur des problématiques du monde professionnel partenaire du laboratoire. En M2, les sujets de travail sont définis par des professionnels partenaires de la formation, et co-encadrés par un professionnel et un universitaire : typiquement, une journée de travail hebdomadaire est réservée à ce projet co-tuteuré. En L3, les sujets sont dimensionnés de façon à être réalisables en fonction du temps et des compétences, encore partielles, des étudiants de fin de licence. Les étudiants ont accès aux ressources du laboratoire, matérielles et humaines. Chaque projet donne lieu à la rédaction d’un mémoire et d’une présentation orale, associant un jury d’enseignants-chercheurs et de professionnels (optionnel en L3, systématique en M2). VIII – STAGES Le stage de découverte est placé entre les deux premières années de licence, sur une durée de 5 à 6 semaines, et en entreprise. Il est placé au sein de l’UFC sous la tutelle d’un enseignant-chercheur (aide à la recherche et au choix du stage, contribution à la définition des missions, suivi ponctuel, conseil pour la préparation du rapport et de la présentation orale). La motivation de l’étudiant et ses qualités relationnelles, lors de la recherche de stage, lors du stage proprement dit, et lors de la restitution d’expérience, sont des éléments essentiels de l’évaluation. Ce stage est crédité de 6 ECTS, sur évaluation du mémoire et de la soutenance. En raison de la place de ce stage sur la période printanière ou estivale, il pourra être comptabilisé en L1 ou L2. Il constituera un élément de travail important pour les unités SHS de L2. Le stage de spécialisation est placé entre les années de master 1 et 2, avec une durée minimale de 8 semaines, en entreprise ou en laboratoire de recherche. Le but est d’associer étroitement l’étudiant à une mission de l’entreprise ou du laboratoire, sous le tutorat d’un professionnel (le cas échéant) et d’un chercheur, laissant une place à l’autonomie de l’étudiant. En cas de stage en entreprise, le sujet initial est défini par celle-ci, mais doit faire l’objet d’un dialogue entre le tuteur professionnel et le tuteur universitaire, pour correspondre aux attentes disciplinaires et méthodologiques, et aux compétences du niveau M. Ce stage est crédité de 9 ECTS, sur évaluation d’un retour d’expérience écrit et oral, crédité sur l’année de master 2 en raison de la période estivale de stage. Le stage de fin d’étude, en entreprise ou en laboratoire, est d’une durée de 16 à 24 semaines, et crédité de 30 ECTS. Il est co-encadré par un tuteur professionnel et un tuteur universitaire (ou par un tuteur recherche et un tuteur académique dans le cas d’un stage recherche). La définition du sujet est laissée à l’entreprise, mais soumise à l’acceptation du laboratoire et du tuteur universitaire. Le mémoire devra clairement présenter le contexte et le sujet du travail, les moyens et les méthodes mobilisés, illustrer et discuter les résultats obtenus. La soutenance sera effectuée face à un jury associant les tuteurs du stage, les responsables du master et du CMI, et le responsable du laboratoire ou de l’équipe de recherche impliquée. La recherche de stage est souvent une phase délicate (particulièrement pour le stage initial). Les services d’insertion professionnelle de l’UFC, et le service régional des stages du conseil régional de Franche-Comté, apportent leur soutien à cette recherche en recueillant de nombreuses offres. Les établissements avec lesquels ThéMA œuvre en partenariat sont également un vivier important de stages. Mais la recherche de stage doit aussi être le fait de l’étudiant, pour sa préparation professionnelle. Les enseignants accompagneront donc les étudiants dans leur recherche, sans se substituer à eux. Une aide particulière sera toutefois apportée aux étudiants en recherche de stages à l’international. Conventions. Tous les stages des étudiants de l’UFC donnent lieu à l’établissement d’une convention quadripartite, signée par l’étudiant, le président de l’UFC ou son représentant, le responsable de la structure d’accueil, et l’enseignant-référent.


IV – ENTREPRISES PARTENAIRES Présentation du contexte de partenariat industriel.

Les partenariats du laboratoire ThéMA, en dehors du monde de la recherche, reflètent la diversité des acteurs de l’information géographique et de l’aménagement du territoire. Ils se déclinent aux échelles locale et nationale, et plus modestement internationale. Pour l’essentiel, il s’agit de partenaires publics ou semi-publics de droit privé (associations), le domaine de la géographie et de l’aménagement étant largement de ce ressort. Toutefois, plusieurs bureaux d’étude en aménagement, en systèmes d’information, ou en ingénierie territoriale ont des relations anciennes avec ThéMA. Liste des principaux partenaires : 5-6 exemples

- Agence d’urbanisme de l’agglomération du Grand-Besançon (AUDAB), Agence de développement et d’urbanisme (ADU Montbéliard) - Direction départementale des Territoires du Doubs (DDT 25) - Réseau ferré de France (RFF) - Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) - Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR) Nature des coopérations : 5-6 exemples

- Convention cadre de partenariat (ex : AUDAB) portant sur l’échange d’informations et de méthodologies, sur l’accueil d’étudiants

- Conventions de recherche et contrats d’étude (ex : DDT25, DATAR) - Conventions de recherche doctorale (ex : ADEME)

- Conseils d’administration (ex : CAUE)

- Formation : conférenciers, encadrement de projets et accueil de stagiaires IX – MOBILITE INTERNATIONALE La mobilité internationale recherchée se situe principalement au niveau des stages et au niveau de semestres ou d’années de formation. L’objectif est non seulement de placer l’étudiant dans un contexte académique ou professionnel différent (adaptabilité, développement personnel), mais aussi de l’immerger si possible dans la pratique d’une langue étrangère. Sur le plan de la mobilité académique, L’UFC propose des programmes d’échange internationaux (ERASMUS-Europe et CREPUQ - Quebec notamment, ISEP également vers les USA, et accords interuniversitaires particuliers). Les échanges les plus actifs des dernières années en géographie et aménagement ont été réalisés dans le cadre du CREPUQ, avec de bons résultats qui encouragent à poursuivre cette voie (un partenariat particulier est à l’étude avec l’université de Sherbrooke) tout en tentant de développer les autres. La place de la mobilité dans le cursus est favorisée en L3 et M2 (année ou semestre), pour assurer le bagage de compétences des étudiants candidats à la mobilité. Sur le plan des stages, à orientation professionnelle ou recherche, les opportunités sont plus larges. Du côté professionnel, la mobilité internationale de nos étudiants a été relativement active depuis une dizaine d’année (Mexique, Bolivie, Canada, Chili, Madagascar, Afrique) sur des stages de M2 principalement, dans des secteurs variés de l’aménagement du territoire. Du côté recherche, les liens se font principalement par les réseaux de la géographie quantitative et théorique, en union européenne et parfois en dehors (Norvège, Canada). Enfin, l’UFC est membre de l’intensive program (IP) ERASMUS « master in geographical modelling », qui réunit les étudiants M1 volontaires de huit universités (Lausanne, Luxembourg, Louvain-la-Neuve, Paris 1 et 7, Rouen, Bourgogne, Franche-Comté) sur une session de deux semaines consacrée à la modélisation en géographie, les enseignements étant données par des collègues des huit universités concernées.


cursus de master en ingenierie -...

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