d’exécution technique et financière première phase · 2014-10-08 · de programmes...
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Bureau de l’UNESCO à
Dakar
REPUBLIQUE du Sénégal
Un peuple – Un But – Une foi
PROJET D’ALPHABETISATION DES JEUNES FILLES ET
JEUNES FEMMES AVEC LES TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION (PAJEF)
Rapport
d’Exécution
technique et
Financière
première phase
Février 2013
Durée : Mars– décembre 2012 Agence d’exécution : Bureau UNESCO à DAKAR Bénéficiaire : Ministère de l’Enseignement Primaire, du Moyen Secondaire et des Langues
nationales
Organisation des Nations Unies
pour l’éducation,la science et la culture
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TABLE DES MATIERES I. CONTEXTE, PRIORITES ET STRATEGIES DU GOUVERNEMENT EN MATIERE D’EDUCATION ............................................................................. Erreur ! Signet non défini.
1.1 SITUATION GENERALE DU PAYS ........................... Erreur ! Signet non défini. 1.2 CONTEXTE DE L’ÉDUCATION ................................. Erreur ! Signet non défini.
1.2.1 Situation globale de l’Education au Sénégal .................. Erreur ! Signet non défini. 1.2.2. Le Programme Décennal de l’Education et de la Formation .... Erreur ! Signet non défini. 1.2.3 Options stratégiques pour le développement de l'éducation ....... Erreur ! Signet non défini. 1.2.4 La question particulière de l’alphabetisation et de l’éducation non formelle et des langues nationales .................................................................... Erreur ! Signet non défini.
II. LE PROJET D’ALPHABETISATION DES JEUNES FILLES ET DES FEMMES AU SENEGAL ....................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2.1 CONTEXTE D’EMERGENCE DU PAJF ..................... Erreur ! Signet non défini. 2.2 JUSTIFICATION ET POPULATION CIBLE ............... Erreur ! Signet non défini.
2.2.1 Justification du projet .................................................. Erreur ! Signet non défini. 2.2.2. Population cible ............................................................. Erreur ! Signet non défini. 2.2.3 Zones d’intervention ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
2.3. CHAINE DES RESULTATS ESCOMPTES .................................................................. 6 2.3.1. Chaine des résultats ................................................................................................... 6
2.4 STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET ...................................................... 7 2.5 MONTAGE DU PROJET : LES COMPOSANTES ............. Erreur ! Signet non défini.
2.5.1 Composante 1 : Renforcement de capacités des jeunes filles et des femmes néo alphabets .................................................................................. Erreur ! Signet non défini. 2.5.2 Composante 2 : Formation des jeunes filles et des femmes analphabètes Erreur ! Signet non défini. 2.5.3 Composante 3 : Soutien pédagogique pour le maintien des filles en situation vulnérable. ................................................................................ Erreur ! Signet non défini. La population cible de la composante comporte deux catégories : ..... Erreur ! Signet non défini. - Cibles directes : les femmes néo alphabètes ou analphabètes, mères de jeunes filles scolarisées en situation vulnérable ........................................... Erreur ! Signet non défini. - Cibles indirectes : les jeunes filles scolarisées (de l’élémentaire et du moyen) en situation vulnérable. ................................................................. Erreur ! Signet non défini. 2.5.4 Composante 4 : les média ............................................ Erreur ! Signet non défini. 2.5.5 Composante 5 : Gestion du projet ............................... Erreur ! Signet non défini.
2. 6. MÉCANISMES DE SUIVI ET D’EVALUATION DU PROJET Erreur ! Signet non défini.
2.6.1 Le suivi ........................................................................ Erreur ! Signet non défini. 2.6.2 L’évaluation : .............................................................. Erreur ! Signet non défini. 2.6.3 Du dispositif de suivi et d’évaluation .......................... Erreur ! Signet non défini.
2.7 CADRE LOGIQUE .................................................................................................... 9 2.8 PLAN D’ACTION .......................................................... Erreur ! Signet non défini. 2.9 CALENDRIER ................................................................ Erreur ! Signet non défini. 2.10 BUDGET GLOBAL ....................................................... Erreur ! Signet non défini.
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RESUME EXECUTIF
1. Résumé des résultats obtenus après 1 année de mise en œuvre � Au niveau de l’accès, 3998 filles et femmes ont été enrôlées dans le programme ; 193
classes physiques ont été ouvertes ; 2300 filles et femmes sont recrutées pour bénéficier et bénéficient actuellement de programme de formation en ligne grâce à une application développée avec la Coalition des opérateurs en Alphabétisation. Avec le collectif national pour l’éducation alternative, 900 jeunes filles et femmes ont été enrôlées dans les programmes et 54% sont prévue pour passage dans l’éducation formelle.
� Au niveau de la qualité, des programmes sont disponibles en version électronique sur CD, Télévision, sur le Web et en application pour mobile ; le niveau de performance des bénéficiaires est généralement au dessus de la moyenne surtout en éducation sociale (86,8%) et entreprenariat (77,9%). 110 enseignants ont été formés pour tenir les classes du PAJEF et 23 Responsables régionaux de l’Alpha ont été capacités en suivi, évaluation et gestion; 66 accompagnateurs / facilitateurs ont été formés en technique de profilage et suivi virtuel des enseignements / apprentissages et 45 facilitateurs, 40 relais et 4 superviseurs ont été formés pour apporter du soutien scolaire à 794 jeunes filles en risque de décrochage scolaire. 96% de jeunes filles du programme ont réussi aux examens ou sont passées en classe supérieure tandis que 4% ont redoublé de classe; 23% des cibles en progression en français, 26% en maths, 32% en anglais, 19% et Physique Chimie et 51% sur les autres matières de soutien ;sur les 93 inscrites, 84,1% ont décroché le diplôme BFEM
� Au niveau de la gestion, la Direction nationale de l’alphabétisation (DALN) et le Centre national de ressources éducationnel (CNRE) ont pu tester leurs capacités à gérer efficacement les ressources du secteur. Les collectivités locales ont été mobilisées et ont apporté un appui conséquent au projet (dotation de matériels supplémentaire, rallonge du paiement des salaires des facilitateurs, achat d’équipement informatique …). Les acquis des autres projets du sous secteur et particulièrement le CapEFA ont contribué à stabiliser le modèle PAJEF est en peaufinage pour intégration / adoption comme un modèle d’accélération des objectifs d’Alphabétisation dans le contexte EPT/MDG
2. Difficultés et leçons apprises
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3. Résumé Exécutions financière :
Tableau 1: situation actuelle (from FABS 570SEN100
Tableau 2: Plan d'absorption des ressources d'ici mars 2013 et tentative de planification pour toute l'année 2013
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4. Données de base Le montant du projet est de 750,000 dollars US octroyés par l’UNESCO et Procter & Gamble (Always)à la République du Sénégal. Il dure 24 mois organisés en quatre phases coïncidant avec l’exécution de plusieurs activités d’élaboration de matériels didactiques, formation de formateurs et formation de jeunes filles et femmes grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information (NTIC). Ce projet est exécuté par la Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales (DALN) et du Centre National de Ressources Educationnelles (CNRE) du Ministère de l’Enseignement préscolaire, de l’élémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales avec l’appui technique et financier du Bureau Régional de l’UNESCO en Afrique (UNESCO-BREDA). Un dispositif de pilotage incluant un comité de pilotage, un comité technique de suivi et une unité de coordination du projet sera mis en place. Ces différentes instances composées des cadres du Ministère et des spécialistes de l’UNESCO BREDA assureront le pilotage, l’exécution technique tout comme le suivi et l’évaluation du projet.
5. Contexte et justification du projet Avec une population de 12.171.264 habitants caractérisée par une grande jeunesse, le Sénégal occupe la 144ème place sur 169 pays1 dans le classement de l’Indice de Développement Humain 2010, une mesure composite de la santé, de l’éducation et du revenu. Dans le domaine de l’éducation, selon l’agence nationale des statistiques on note 58,2% d’analphabètes dont plus de la moitié sont des femmes2; ce qui induit des répercussions sociales et économiques non négligeables en termes de satisfaction de la demande d’emploi et d’éducation/ formation. De gros efforts ont abouti à un TBS au primaire de 95% avec 1,02 d’indice de parité certes favorable aux filles mais avec un taux d’achèvement de 59% et un taux de redoublement de 11% dans les premières classes de l’élémentaire. L’efficacité interne reste marquée par des taux d’abandon encore importants Aussi, la cartographie de l’éducation renseigne que plusieurs régions se caractérisent par un fort taux d’analphabétisme, par des écarts importants entre filles et garçons, et des taux de réussite ou de déperdition scolaire importants surtout chez les filles. C’est le cas de Matam avec 72% d’analphabètes dont 57% de femmes, Kédougou avec 64% dont 85% de femmes, Diourbel 70% dont 75% de femmes, Kolda 58% dont 84% de femmes, Fatick 60% dont 55% de femmes et de Kaffrine 65% dont 76% de femmes3. L’analphabétisme est pointé comme un des facteurs essentiels de la pauvreté intergénérationnelle. Le Sénégal a une longue expérience de plus de deux décennies des programmes d’alphabétisation. Toutefois, il reste un besoin de ciblage plus systématique des jeunes filles en déperdition scolaire, des filles à niveau d’étude extrêmement faible et déjà hors du système, en situation d’extrême pauvreté et de vulnérabilité. Sans l’alphabétisation, et particulièrement les savoir lire et écrire, couplés à des compétences de vie, cette population restera condamnée à perpétuer le cycle de pauvreté et à creuser les inégalités socio-économiques. Dans ce projet, à cote des méthodes classiques d’alphabétisation et d’éducation de base, il sera expérimenté une offre de programmes d’alphabétisation basés sur les TIC qui constitue une initiative novatrice pour répondre aux défis. C’est face à cette situation et dans le souci d’offrir aux néo-alphabètes4, aux bénéficiaires de programmes d’alphabétisation en cours, aux bénéficiaires des ECB, aux écoles de type nouveaux5, l’occasion de renforcer leurs acquis ou tout simplement d’avoir de nouvelles acquisitions installées pour durer tout au long de leur vie.
6. Objectifs du projet
1 Rapport sur la situation économique et financière du Sénégal, 2009 2 Au Sénégal, on parle de féminisation de la pauvreté alors que les femmes ont un avantage numérique sur les hommes presque à tous les âges. 3 (Source : ANDS / Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal, période 2005 – 2006).
4 Le terme néo-alphabète est ici utilisé en opposition aux apprenants encore en cours. Les néo-alphabètes dans ce contexte précis désignent les apprenants ayant bénéficier d’un cours d’alphabétisation jusqu’à terme mais sans mesure qualitative de leurs acquis ; 5 Les écoles de types nouveauxau Sénégal sont celle fréquentées par les personnes très vulnérables (domestiques de maison, apprentis, déplacés …) dans les écoles coin de rue, écoles mobiles,
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Inscrit dans le cadre du partenariat mondial de l’UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes lancé par la DG de l’UNESCO et de la Décennie de l’Alphabétisation des Nations Unies, le présent Projet vise à contribuer à l’atteinte des objectifs du Programme Décennal de l’Education et de la Formation du Sénégal (PDEF2 2011-2020) en ce qui concerne l’éducation des filles et des femmes, et l’alphabétisation et l’éducation non formelle. Il constitue ainsi une contribution à la réalisation des objectifs de l’EPT particulièrement les Objectifs 4 (améliorer de 50 % les niveaux d’alphabétisation), 3 (répondre aux besoins d’apprentissage de tous les jeunes et de tous les Adultes) et 5 (réaliser l’égalité entre les sexes dans l’éducation), ainsi que les objectifs de développement du Millénaire (OMD) surtout ceux relatifs à la pauvreté, à l’autonomisation des femmes, et à la réduction de la mortalité maternelle.
7. Chaine des résultats escomptés 2.3.1. Chaine des résultats
Le PAJF s’inscrit résolument dans une logique d’entrée par les résultats pour être en phase avec l’option stratégique du PDEF fondée sur la gestion axée sur les résultats (GAR). Cette logique place les intervenants dans une rupture fondamentale dans le pilotage, la mise en œuvre du projet et notamment sur le suivi et l’évaluation. Elle gardera toujours la cohérence entre la chaîne des intentions éducatives et celle des résultats. Par conséquent, en lieu et place des objectifs, les résultats déclinés ci-après sont présentés. Dans un souci de cohérence et de cohésion, il a été placé à côté de chaque effet, les extrants.
Tableau 3: Chaine des résultats Effets Extrant
Effet 1 : L’autonomisation des jeunes filles et des femmes est accrue dans les zones d’intervention du projet.
Extrant 1.1.Les jeunes filles et femmes savent lire, écrire et calculer
Extrant 1.2 Les jeunes filles et femmes appliquent les compétences techniques dans le développement des activités économiques et sociales
Extrant 1.3 : Les jeunes filles et femmes accèdent aux institutions de micro finance / réseaux économiques pour développer leurs activités
Extrant 1.4 : Les jeunes filles et femmes bénéficiaires du projet participent au développement de l’environnement lettré dans les zones d’intervention
Effet 2 : L’offre d’alphabétisation et d’éducation non formelle (AENF) est accrue pour les jeunes filles et femmes analphabètes et néo alphabètes dans les zones d’intervention du projet
Extrant 2.1 Les classes d’AENF sont fonctionnelles Extrant 2.2 L’offre d’ENF est diversifiée dans les zones
d’intervention Extrant 2.3 La fréquentation des classes AENF est améliorée grâce
aux TIC Extrant 2.4.Les conditions / environnement physique
d’enseignement apprentissage sont améliorés Extrant 2.5 : L’accès aux programmes de l’AENF est accéléré
grâce aux TIC Extrant 2.6 : Les JFF et les communautés accèdent à des activités /
cours d’AENF à travers les média Effet 3 : L’efficacité des programmes
Extrant 3.1 :.Les facilitateurs/animateurs sont aptes à conduire les enseignements - apprentissages
Extrant 3.2 : Les pratiques d’enseignement-apprentissage sont
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d’AENF est améliorée dans les zones d’intervention du projet
améliorées grâce aux TICS Extrant 3.4 : Les outils didactiques sont développés et utilisés dans
les zones cibles Extrant 3.5 : Les personnels d’encadrement assurent un bon suivi
Effet 4 : Les jeunes filles en situation de vulnérabilité, en scolarisation ou déscolarisées, continuent leur étude dans le système formel ou non formel
Extrant 4.1 Les jeunes filles ciblées ont accru leurs performances Extrant 4.2 Les jeunes filles déscolarisées identifiées ont réintégré des structures d’éducation formelle ou non formelle
Extrant 4.3 Les parents des cibles formés à l’accompagnement adhérent au maintien des filles à l’école
Extrant 4.5 Un dispositif fonctionnel d’alerte et de veille sur le maintien des filles à l’école est mise en place
Extrant 4.6 : Les JF les plus fragiles ou en situation de risques bénéficient d’un accompagnement pédagogique pour leurs maintien et insertion dans le système éducatif
Effet 5 : La gestion du projet est améliorée dans les zones d’intervention
Extrant 5.1 : la participation des CL et des communautés est effective dans les zones d’intervention
Extrant 5.2 : le dispositif de suivi et d’évaluation décentralisé des programmes AENF est fonctionnel dans les zones d’intervention
Extrant 5.3 : la mesure des performances et acquis est effective dans les zones d’intervention
8. Stratégies de mise en œuvre du projet Aussi, conduire un projet de cette nature requiert une combinaison de stratégies, l’adoption d’une approche multisectorielle et l’établissement de certains principes de travail. Le Projet a été mis en œuvre à travers quatre composantes dont le montage est organisé autour d’une architecture qui place le PAJEF comme un projet d’insertion constitué d’un ensemble de volets qui s’intègre, pour la cible néo alphabète, dans des projets dits d’accueil. Pour la cible analphabète, il s’agit de mettre en place des structures nouvelles. A cet effet, le montage du projet repose sur une structure composée de quatre composantes exécutées par 5 centres de responsabilités. Celles-ci constituent les points de concentration des activités essentielles du projet et ont fait l’objet, selon les procédures de l’UNESCO, de contrat. Les partenaires de l’exécution technique, pour mémoire, sont : • Direction de l’Alphabétisation et des langues nationales : La Direction de l’Alphabétisation et
des langues nationales (DALN) est l’instance supérieure responsable de la politique nationale en la matière. Elle est la direction technique du Ministère. Elle est chargée de mettre en œuvre la politique nationale en matière d’Alphabétisation et de développement des Langues Nationales. Elle a été chargée de l’exécution des tâches suivantes :
o Sélection et ouvrir officielle 100 classes pour le PAJEF o Organisation de la formation initiale / mise à niveau de 100 enseignants du programme o Suivi et l’évaluation au niveau central o Coordination du suivi et de l’évaluation au niveau décentralisé o Production des rapports de suivi et d’évaluation pour chaque phase o Reporting technique et financier et un suivi rigoureux des activités. o Soumission à l’UNESCO d’un rapport technique et financier certifié par les autorités du
Ministère de l’éducation (Direction générale de l’Administration et des équipements et la coordination du PDEF)
• Centre National de Ressource Educationnelle (CNRE) : Créé par décret N°10582 du 16
Novembre 2009 le Centre national de Ressources éducationnelles (C.N.R.E) est la structure
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d'appui du Ministère de l’Education, de renforcement de capacité, d'accompagnement de la politique d'éradication de l'analphabétisme et de développement des langues nationales au Sénégal dans une dynamique renforcée de déconcentration et décentralisation. Sous ce rapport, il est garant de l’exécution technique et financière des programmes d’alphabétisation et d’éducation non formelle. Il a été chargé de l’exécution des tâches suivantes :
o transfert des fonds au niveau des 7 Inspections d’académie pour le paiement des salaires (de 100 enseignants sur 6 mois et 100 enseignants sur 2 mois), les financements des activités génératrices de revenus et le suivi des activités
o Formation continuée hebdomadaire de 100 enseignants du programme en utilisant les TICs
o Production des documents liés à la capitalisation et à la recherche action sur le projet pendant cette phase
o Reporting technique et financier et un suivi rigoureux des activités. o Soumission à l’UNESCO d’un rapport technique et financier certifié par les autorités du
Ministère de l’éducation (Direction générale de l’Administration et des équipements et la coordination du PDEF)
• La Direction de la radio Télévision Scolaire (DRTS) : La DRTS en tant qu’auxiliaire
médiatique et pédagogique, Contribue à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et à sa généralisation en collaboration avec les directions et services du Ministère ; Accompagne les actions de formation à distance des enseignants et Participe la vulgarisation de l’information du public sur les activités dans le domaine de l’éducation. Elle a été chargée de l’exécution des tâches suivantes :
o Organisation d’un atelier résidentiel d'élaboration du Concept Educa 26 et des programmes avec les différentes parties prenantes
o Production de 12 émissions radio et télé dans 7 régions o Diffusion dans au moins une télévision, les centres multimédia communautaires et les
structures décentralisées communautaires pour chaque émission o Suivi évaluation des activités sur le terrain o soumission au BREDA d’un rapport technique et financier certifié par les autorités
compétentes du ministère de l’Education, accompagné de toutes les pièces justificatives et des produits réalisés
• Le Collectif National d’Éducation Alternative et Populaire (CNEAP) : Il a émergé à partir
d’une évaluation des systèmes éducatifs et des recherches actions formatives menées depuis 1990 par un certain nombre d’organisations actives en éducation (Enda GRAF, Aide et Action, ADEF, GRA RADEP, Plan International) ainsi qu’en collaboration avec le Ministère de l’Éducation dans le cadre de la continuité d’un dialogue sur les démarches éducatives. La mission du CNEAP est de faire émerger un mouvement social fort, fédérateur et intégrateur des différents acteurs éducatifs, pour la promotion de l’éducation alternative et populaire au Sénégal. Dans cette perspective, le CNEAP appuiera la structuration et la mise en réseau des initiatives des modèles alternatifs et populaires, en favorisant le dialogue social et politique sur l’éducation et en veillant à la prise en charge des plus défavorisés. Il a été chargé de l’exécution des tâches suivantes :
o ouverture de 20 classes pour des filles et femmes analphabètes dans 4 régions du projet o payer les salaires de 20 facilitateurs o assurer la mise à niveau de 20 facilitateurs o mettre en place le matériel pédagogique nécessaire aux apprentissages o connecter les bénéficiaires aux réseaux socioéconomiques o mettre en place des activités génératrices de revenue o mettre en place un environnement lettre numérique
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• La Coordination Nationale des Opérateurs en alphabétisation (CNOAS) : La CNOAS a est une Association a but non lucratif fondée en 1995. Elle est la principale interface entre l’État et la Société Civile dans le cadre de la Stratégie du faire-faire adoptée pour l’AENF. Elle est composée par des structures de la Société Civile actives en AENF (associations, organisations communautaires de base, ONG) qui interviennent principalement dans le secteur de l’éducation non formelle. Elle a pour mission d’identifier, Accompagner et Appuyer toutes les initiatives de lutte contre l`analphabétisme et illettrisme numérique ; de rechercher et développer des méthodologies d`enseignement/apprentissage appropriées en Alphabétisation et Éducation Non Formelle. Elle a été chargée de l’exécution des tâches suivantes :
o Profilage de 2000 filles et femmes réparties dans 3 régions du Sénégal o Paramétrage du système informatique pour l’alphabétisation virtuelle de 2000 filles et
femmes réparties dans 3 régions o soumission à l’UNESCO un rapport technique et financier accompagné de tous les
produits réalisés
9. Présentation et analyse des résultats par centre d’exécution La planification adoptée dans le plan d’exécution du projet (PLEX) a été respectée et exécutée à l’exception de la cible néo alphabète avec ANAFA. Les composantes et tous les centres ont travaillé sur la base de termes de réfgérence et de contrat. Le bilan se présente comme suit :
9.1 DALN AVEC LES 100 CLASSES PHISYQUES
9.1.1 Identification des sites et lancement du programme
La répartition des sites est faite sur la base d’un simul mettant en relation la pondération de la population, le taux d’analphabétisme et le taux brut de scolarisation pour aboutir à une pondération global qui détermine le quota à affecter à chaque région, dans les 100 classes physiques prévues. Chaque IA a par la suite affecté un nombre de classes aux départements et les IDEN ont identifié les sites en tenant compte de la demande et du potentiel d’enseignants ayant dispensé des cours du soir pour adultes. Le tableau ci-dessous présente le processus de répartition des quotas, et la localisation des sites par département est donnée dans le rapport de démarrage.
Tableau 4 : répartition des sites Régions Population Taux d'analphabétisme Taux brut de
scolarisation
Glob
al
Quot
a en
class
es
Populati
on
Pond_po
put°
TA Eca
rt à
100
1/Ec
art
Pond
/TA
TBS 1/TB
S
Pond
.TBS
Pon
d
Dakar 2 482 294
3,78 40,43
59,58
0,02 1,75 116 0,01 1,10 6,62 13
Diourbel 1 274 490
1,94 73,77
26,23
0,04 3,96 58,6 0,02 2,17 8,08 15
11
Saint-Louis
834 837 1,27 59,03
40,97
0,02 2,54 92,8 0,01 1,37 5,18 15
Fatick 737 888 1,12 55,43
44,57
0,02 2,33 97,8 0,01 1,30 4,76 12
Matam 506 923 0,77 72,97
27,03
0,04 3,85 112,4
0,01 1,13 5,75 16
Kédougou 325 000 0,49 64,10
35,90
0,03 2,90 108,3
0,01 1,17 4,57 14
Tambacounda
405 143 0,62 61,20
38,8
0,03 2,68 72,6 0,01 1,75 5,05 15
Global 6 566
575
10,00 0,19 20,00 0,08 10 40,0
0
100,
00
Suite à cette identification des sites, une mission conjointe DALN, CNRE et BREDA s’est déroulée dans les sept régions du programme dans la période du 17 avril au 17 mai 2012. L’objectif de cette opération était :
- Procéder à la validation et à la visite des sites d’intervention. - Partager, avec les acteurs du niveau régional, les objectifs, résultats attendus, stratégies
et partenaires du projet, et la date officielle de démarrage du PAJEF. Cette mission a ainsi donné l’occasion de recueillir l’avis des autorités académiques et locales, de visiter un échantillon de sites par région et d’échanger avec les bénéficiaires, les comités de gestion des centres et les enseignants sur l’intérêt du programme et leurs rôles et responsabilités dans l’atteinte des objectifs fixés L’analyse des interventions des différents acteurs a fait ressortir un engouement réel en faveur du programme et de la dimension TIC qui selon eux contribue à la réduction de la fracture numérique et à l’installation d’une culture de formation permanente. Cela s’est matérialisé par :
- l’engagement des enseignants du formel à assurer les enseignements - apprentissages durant toute la durée du programme.
- la détermination des apprenantes et des comités de gestion à participer activement à la mise en œuvre du projet
- La décision des autorités académiques et des techniciens de l’alphabétisation à veiller au démarrage des cours à la date prévue et à assurer le suivi rapproché des activités du programme
La planification des visites et les interventions des acteurs sont livrées en détail dans le rapport de démarrage.
9.1.2 Suivi du démarrage par le niveau déconcentré
La DALN dispose d’un schéma décentralisé de suivi des programmes d’alphabétisation. C’est à ce titre que les services déconcentrés, IA et IDEN ont procédé au suivi de tous les centres pour s’assurer du démarrage effectif des cours et recueillir des informations utiles pour la poursuite du programme. Sur la base d’outils élaborés par la DALN, les responsables départementaux de l’alphabétisation ont procédé à la collecte exhaustive des données sur l’ensemble des centres attribués au département et fait remonter les informations au niveau des IA. Les responsables régionaux ont élaboré et transmis un rapport régional à la DALN. Les outils joints dans le rapport présentent les différentes variables-clés qui permettent de recueillir les informations sur la localisation des sites, le profil de l’enseignant, ses besoins de formation et ses contacts, le
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nombre de cibles par centre, la langue de formation des bénéficiaires, l’activité génératrice de revenus, les contacts téléphoniques, les outils mis en place. A la suite de la mission de lancement des cours et du suivi de démarrage par les services déconcentrés, la DALN a élaboré un rapport national sur le démarrage. Ce rapport est la consolidation des rapports de mission et des résultats tirés de l’exploitation des rapports régionaux sur le démarrage. L’exploitation de ces documents permet de maitriser la situation nationale du démarrage au niveau des bénéficiaires, des enseignants et des intrants pédagogiques. Le constat général est que les cours ont démarré dans tous les centres des régions de Diourbel, Saint-Louis, Matam, Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou à l’exception de Dakar qui a accusé un retard du fait que la mission de lancement a été tenue en dernier lieu.
9.1.3 Participation aux missions de suivi du programme par les partenaires
financiers
Les partenaires financiers ont réalisé deux missions de suivi du programme auxquelles la DALN et les responsables des autres composantes ont participé. La première mission s’est déroulée du 25 au 30 Juin 2012 dans les régions de Saint-Louis et Dakar. Elle a consisté à une rencontre de partage sur les composantes au niveau de l’UNESCO BREDA suivie de visite dans les deux régions. En plus de sa propre composante à mettre en œuvre, la DALN a assuré le suivi et la coordination de la mise en œuvre du PAJEF6. A ce titre, elle a eu à superviser Dans les régions, des sites de chaque composante. Pour la composante formation des femmes néo alphabètes et l’accompagnement des filles en situation de vulnérabilité au décrochage précoce gérés par le CNEAP, trois sites sont visités : le centre de formation professionnelle de Saint-Louis, le site d’alphabétisation / formation à la couture et le centre de suivi des élèves de Yeumbeul, la classe nuit de Colobane. Pour la composante « classes virtuelles » gérée par la CNOAS, un site a été visité à Thiaroye Guinaw rail dans un centre multimédia. Dans tous les sites, une démonstration de cours est faite par les formateurs suivie d’un entretien entre les partenaires et les bénéficiaires sur l’intérêt du programme et les attentes des cibles. Au passage de la mission, l’activité sur le profilage des cibles a connue une affluence notoire des jeunes filles et femmes. La deuxième mission s’est déroulée dans la période du 11 au 14 septembre, coïncidant avec la célébration de semaine nationale de l’alphabétisation, un moment fort de partage et de plaidoyer pour le développement du l’alphabétisation et des langues nationales. La première activité portant sur la présentation du niveau d’exécution des composantes a été inscrite dans l’agenda de la SNA et donné l’occasion de partager les objectifs du programme et l’état d’exécution des composantes avec les acteurs du sous secteur de l’EBJA. Ces présentations ont été renforcées par le reportage réalisé par la DRTS qui a retracé un bref aperçu historique sur l’alphabétisation au Sénégal, la nouvelle vision, l’intérêt du programme et son caractère innovant avec l’intégration des TIC. La visite de courtoisie au Ministre de l’Education qui s’en est suivie a permis de noter l’engagement de l’Etat du Sénégal à soutenir le programme et à s’approprier le modèle, à terme. La dernière étape de la mission consistant aux visites de sites a
6 La DALN assure la coordination de la politique nationale en AENF. Elle rend compte au niveau national à partir d’un cadre stratégique de référence appelé COSA. Les organisations de la société civile et tous les autres acteurs contribuent à la réalisation de ces objectifs nationaux. Ce qui lui donne la légitimé d’assurer la coordination du team mais également d’intervenir, d’approuver arreter les actions.
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donné l’occasion de constater de visu, l’effectivité de l’exécution du programme. Dans tous les deux sites, un engouement général a été matérialisé par une forte mobilisation des populations. Pour confirmer l’intérêt de l’utilisation des TIC, une apprenante de la classe de Ndindy a écrit un texto adressé à la représentante de l’UNESCO. Le village de Niaga était la dernière étape de la visite. En effet dans cette localité qui est un site touristique du fait de la présence du Lac Rose, les femmes s’adonnent, à côté d’autres activités commerciales, à l’extraction du sel. La majorité d’entre elles étant des analphabètes, le projet a souhaité les former afin de leur permettre de mieux gérer leur activité et d’en tirer plus de profit pour tendre vers l’autonomisation. Dans toutes les régions visitées au cours des deux missions, les cibles ont déclaré avoir un intérêt particulier pour le programme du fait que c’est un rêve pour elles de découvrir l’outil informatique. En effet, elles ont tous estimé que les TIC peuvent leur permettre de renforcer leurs activités et de recueillir facilement des informations. A cela s’ajoute l’engagement des services déconcentrés et centraux de l’Education qui laisse espérer une atteinte des objectifs du programme.
9.1.4 Suivi de qualité du programme
La DALN a organisé le suivi de qualité à deux niveaux : - Le suivi déconcentré qui a donné l’occasion aux IA et IDEN d’assurer le visite
systématique de tous les centres en s’appuyant sur le dispositif de suivi décentralisé et les outils mis à leur disposition et portant sur la qualité des intrants et des apprentissages. Chaque académie a transmis un rapport de suivi à la DALN qui s’est chargée de l’exploitation en vue d’apporter les correctifs nécessaires.
- Le suivi du suivi par le niveau central qui a permis de vérifier la conformité des résultats délivrés par le niveau déconcentré avec les objectifs du programme et de trouver des solutions aux problèmes identifiés.
9.1.5 Analyse de la situation de référence
La mise en œuvre du programme a enregistré un retard surtout dans l’analyse de la situation de référence. C’est pourquoi des dispositions sont prises pour l’intégrer dans le suivi avec des outils de reconstitution des faits. Le rapport de suivi joint en annexe livre toutes les informations recueillies et les dispositions prises.
9.1.6 Révision du guide de formation
La formation des bénéficiaires se fait sur la base du référentiel des compétences national adopté dans la nouvelle réforme curriculaire et élaboré selon l’approche par les compétences. En vue de se conformer au quantum horaire de 300 heures prévu dans le PAJEF, le référentiel a été révisé au cours d’un atelier de deux jours regroupant les techniciens de la DALN et du CNRE. Les quatre domaines du curriculum de base sont maintenus mais les contenus sont réduits et la dimension TIC renforcée. Les domaines se présentent comme suit :
- Domaine langue et communication : communication orale, lecture et écriture et production d’écrits
- Domaine mathématiques : numération et résolution de problèmes - Domaine éducation sociale : communication pour le changement de comportement,
éducation à la citoyenneté et à la démocratie, santé-hygiène, éducation environnementale
- Domaine entrepreneuriat : gestion et management renforcé par l’utilisation des TIC
14
Le référentiel constitue un socle minimal qui sera complété par des objectifs et contenus définis sur la base des besoins spécifiques des cibles et de la communauté. Ces besoins peuvent être d’ordre social, économique ou culturel et seront identifiés tout au début de la formation. La dimension TIC sera développée avec des modules élaborés par le CNRE. Le référentiel de base est intégré dans le guide du facilitateur qui comporte aussi des informations didactiques utiles pour la conduite des apprentissages. Le guide sera reproduit par le CNRE est mis à la disposition des enseignants.
9.1.7 Mise à niveau des enseignants et des personnels de suivi
Les sessions de formation ont été organisées dans les sept régions du PAJEF sous la coordination des inspecteurs d’Académie. La formation a concerné les enseignants et facilitateurs du programme et les responsables de l’alphabétisation. Assurée par des inspecteurs de l’éducation pour une durée de deux jours, elle a pour objectif de permettre aux acteurs terrains de :
- s’approprier les techniques d’identification des besoins spécifiques des cibles
- d’analyser les besoins et de les traduire en objectifs et/ou contenus de formation
- de les intégrer dans le référentiel de base
- de s’approprier le dispositif de formation à distance des enseignants
Les modules ont été mis à la disposition des formateurs qui devaient les approfondir et élaborer un agenda de travail. Pour s’assurer de l’exécution correcte de la session et du respect des contenus prévus, la DALN a assuré la supervision dans tous les sites sur la base d’un canevas unique de rapport. L’exploitation des rapports a permis de constater l’intérêt des thèmes développés. Pour le premier thème sur l’analyse des besoins de formation, il est certain qu’elle constituait un manquement dans les programmes passés du fait que les enseignants ne maitrisaient ni l’enjeu de cette étape dans la formation des adultes ni les techniques adéquates pour la conduire. Le second module sur la FAD devra permettre aux enseignants de découvrir le site du CNRE et de mieux participer au processus de renforcement de capacités. Cependant certaines difficultés ont été notées et partagées avec le CNRE. Il s’agit principalement de :
- l’accès au site par des enseignants qui sont pour la plupart en milieu rural où la connexion internet n’est pas garantie
- le volume des modules signalé par les quelques enseignants qui ont pu se connecter et qui selon eux ne facilitent pas la prise de note ou l’appropriation sur place alors qu’ils ne disposent ni de clé USB pour les télécharger, ni d’ordinateurs pour les lire.
C’est pourquoi un certain nombre de doléances ont été posées par les enseignants pour un renforcement de leurs capacités techniques avec la dotation en matériel informatique. Les détails de la formation sont livrés dans le rapport de supervision joint en annexe.
9.1.8 Journées pédagogiques
Les journées pédagogiques sont des moments de remédiations. Les contenus sont définis par les données recueillies dans les centres au cours du suivi des apprentissages. Elles doivent permettre de résoudre les problèmes d’ordre pédagogiques ou techniques auxquels les enseignants sont confrontés dans la conduite du programme. C’est aussi des moments d’échanges et de partage d’expérience entre les acteurs avec l’appui des personnels
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d’encadrement. Du fait du retard accusé dans le suivi des centres, cette activité n’est pas réalisée et pourrait être reportée à la prochaine phase.
9.1.9 EVALUATION 1- Performances des apprenants
En toutes disciplines confondues, le seuil de maîtrise moyen global est de 77,08% avec un écart-type de
16,55.
Par discipline, l’Education sociale avec 93,47% réalise le taux de satisfaction le plus élevé ; elle est suivie
de l’Entreprenariat avec 82,87%, la lecture avec 80,48%. Le plancher est enregistré en Expression écrite
et en Mathématique avec respectivement 59,91% et 68,64%. Ces bas résultats notés dans ces deux
disciplines peuvent s’expliquer par le fait qu’elles constituent des éléments essentiels pour rendre
l’adulte autonome et sont plus complexes que les trois autres disciplines.
En Mathématique et Expression écrite, des efforts en renforcement de capacités des personnels chargés
de la formation des bénéficiaires sont à envisager pour booster les résultats.
Par région, la situation se présente ainsi qu’il suit :
Région Lecture Expression écrite
Mathématique
Education sociale
Entrepreneuriat
Compétence en toutes
disciplines
Dakar Moyenne 79,04 68,64 56,78 83,62 95,34 76,68
Ecart-type 17,89 25,16 28,12 29,93 15,73 17,72
Diourbel Moyenne 63,09 34,74 37,96 97,69 70,25 60,75
Ecart-type 21,70 31,14 24,60 8,53 25,78 15,81
Fatick Moyenne 84,01 48,62 76,21 99,00 93,98 80,36
Ecart-type 17,27 36,38 23,99 7,04 14,15 10,94
Kédougou Moyenne 81,59 48,13 31,96 89,17 67,50 63,67
Ecart-type 11,55 31,27 23,38 24,33 38,06 18,28
Matam Moyenne 78,14 75,56 78,05 92,84 72,31 79,40
Ecart-type 13,82 22,00 24,11 18,86 29,55 15,71
Saint Louis Moyenne 73,81 47,46 59,24 91,30 96,82 73,73
Ecart-type 17,72 29,64 31,88 22,03 15,28 16,03
TAMBACOUNDA Moyenne 89,69 73,40 85,18 93,40 79,14 84,16
Ecart-type 10,78 22,56 25,92 17,91 35,16 13,87
16
Moyenne Moyenne 80,48 59,91 68,64 93,47 82,87 77,08
Ecart -type 17,44 31,59 31,12 18,69 28,75 16,55
Par région, 4 sur les 7 où intervient le programme, réalisent les meilleurs résultats avec des scores
supérieurs ou égaux à la moyenne de 77%. Il s’agit de Tambacounda, Fatick, Matam et Dakar. Les 3
régions restantes ont des taux inférieurs à 75% avec un minimum de 60,75% enregistré à Diourbel.
Si en lecture le plus bas taux enregistré est de 63,09% (Diourbel), en expression écrite les plus bas taux
de satisfaction sont de 34,74% (Diourbel), Saint-Louis (47,46%), Kédougou et Fatick ave respectivement
48,13 et 48,62% soit 3 régions sur 7.
En mathématique, la même tendance est observée avec 31,96% de satisfaction à Kédougou et 37,96% à
Diourbel.
Les meilleurs résultats sont enregistrés en éducation sociale et en entreprenariat où ils varient de
83,62% (Dakar) à 99,00% (Fatick) en éducation sociale et de 67,5% (Kédougou) à 96,82% (Saint-Louis).
2- Niveaux de satisfaction par discipline, seuils de maîtrise et par région.
� En Lecture : Sur 704 apprenants évalués, 62,1% ont un niveau de satisfaction supérieur
ou égal à 75%. 29,8% ont réalisé un taux compris entre 50 et 74%, tandis que 8,1% ont un seuil inférieur
à 50%.
Par région, les résultats par seuils de maîtrise se présentent ainsi :
Tableau croisé Région * Lecture
Lecture
Total satisfaisant (75 % et plus)
seuil intermédiaire (50 à 74 %)
Seuil insuffisant (moins de 50 %)
Région Dakar Effectif 34 19 6 59
% 57,6% 32,2% 10,2% 100,0%
Diourbel Effectif 22 27 23 72
% 30,6% 37,5% 31,9% 100,0%
Fatick Effectif 95 25 13 133
% 71,4% 18,8% 9,8% 100,0%
Kédougou Effectif 28 11 1 40
% 70,0% 27,5% 2,5% 100,0%
Matam Effectif 59 59 3 121
% 48,8% 48,8% 2,5% 100,0%
Saint Louis Effectif 44 38 10 92
% 47,8% 41,3% 10,9% 100,0%
TAMBACOUNDA Effectif 155 31 1 187
% 82,9% 16,6% ,5% 100,0%
Total Effectif 437 210 57 704
% 62,1% 29,8% 8,1% 100,0%
Par niveau de satisfaction supérieur ou égal à 75%, Tambacounda réalise le taux de satisfaction le plus
élevé avec 82,9% suivie de Fatick (71,4%) Kédougou (70% ) et Dakar (57,6%). Les trois autres régions ont
un taux inférieur à 50%.
Pour le seuil intermédiaire (50 à 74%), Matam réalise le plus grand taux avec 48,8% et Tambacounda le
plancher avec 16,6%.
17
Au seuil insuffisant (moins de 50%), Diourbel enregistre 31,9% alors que Tambacounda a le plancher
avec 0,5%.
On constate que Diourbel réalise au x différents niveaux de maîtrise une performance comprise entre
30,6 et 37,5%.
� En expression écrite (écriture) : Sur 704 apprenants testés, 45,6% ont un niveau de
satisfaction supérieur ou égal à 75% ; 22,7% un niveau compris entre 50 et 74% et 31,7% un niveau
inférieur à 50%.
Tableau croisé Région * Écriture
Écriture
Total satisfaisant (75
% et plus)
seuil intermédiaire (50 à 74 %)
Seuil insuffisant (moins de 50 %)
Région Dakar Effectif 28 20 11 59
% compris dans Région
47,5% 33,9% 18,6% 100,0%
Diourbel Effectif 11 16 45 72
% compris dans Région
15,3% 22,2% 62,5% 100,0%
Fatick Effectif 49 18 66 133
% compris dans Région
36,8% 13,5% 49,6% 100,0%
Kédougou Effectif 13 4 23 40
% compris dans Région
32,5% 10,0% 57,5% 100,0%
Matam Effectif 83 22 16 121
% compris dans Région
68,6% 18,2% 13,2% 100,0%
Saint Louis Effectif 20 38 34 92
% compris dans Région
21,7% 41,3% 37,0% 100,0%
TAMBACOUNDA Effectif 117 42 28 187
% compris dans Région
62,6% 22,5% 15,0% 100,0%
Total Effectif 321 160 223 704
% compris dans Région
45,6% 22,7% 31,7% 100,0%
Par seuil de maîtrise supérieur ou égal à 75%, Matam réalise le taux de satisfaction le plus élevé avec
68,6% ; elle est suivie de Tambacounda avec 62,6% ; le plancher est enregistré à Diourbel avec 15,3% de
satisfaction.
Au niveau intermédiaire, le meilleur résultat est à Saint-Louis avec 41,3% tandis que le taux le plus bas
est à Fatick avec 13,5%
Au niveau du seuil insuffisant, Diourbel a le taux le plus élevé avec 62,5% ; le plus bas taux est à l’actif de
la région de Matam avec 13,2%.
18
� En Mathématique, sur 704 apprenants évalués, 51,3% ont un niveau de satisfaction au
seuil de maîtrise supérieur à 75% tandis que 23% ont satisfait le niveau intermédiaire (50 et 74%) ; Ceux
qui ont un niveau insuffisant représentent 25,7% des évalués.
Tableau croisé Région * Mathématique
Mathématique
Total
satisfaisant (75 % et plus)
seuil intermédiaire (50 à 74 %)
Seuil insuffisant (moins de 50 %)
Région Dakar Effectif 16 20 23 59
% compris dans Région
27,1% 33,9% 39,0% 100,0%
Diourbel Effectif 8 14 50 72
% compris dans Région
11,1% 19,4% 69,4% 100,0%
Fatick Effectif 68 49 16 133
% compris dans Région
51,1% 36,8% 12,0% 100,0%
Kédougou Effectif 0 13 27 40
% compris dans Région
,0% 32,5% 67,5% 100,0%
Matam Effectif 85 24 12 121
% compris dans Région
70,2% 19,8% 9,9% 100,0%
Saint Louis Effectif 34 23 35 92
% compris dans Région
37,0% 25,0% 38,0% 100,0%
TAMBACOUNDA Effectif 150 19 18 187
% compris dans Région
80,2% 10,2% 9,6% 100,0%
Total Effectif 361 162 181 704
% compris dans Région
51,3% 23,0% 25,7% 100,0%
Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, Tambacounda réalise le meilleur score avec
80,2% ; elle est suivie de Matam avec 70,2%; Kédougou enregistre un score nul (0,0%).
Au niveau intermédiaire (50 à 74%), les résultats sont relativement bas avec des scores compris
entre 10 et 36,8%. Au seuil de maîtrise insuffisant (moins de 50%), le plus gros score est à l’actif de
Diourbel (69,4%) et Kédougou (67,5%) ; ce qui traduit un niveau de satisfaction très faible.
Tambacounda et Matam enregistrent les plus bas taux avec respectivement 9,6 et 9,9%. Ces deux
régions enregistrent les résultats les plus satisfaisants.
� En Education sociale, sur 104 apprenants évalués, 611 soit 86,8% ont satisfait le seuil de
maîtrise à 75% et plus contre 8,2% au seuil intermédiaire et 5,0% au seuil insuffisant. Ce qui est un
excellent résultat.
19
Par région, la situation se présente ainsi qu’il suit :
Tableau croisé Région * Éducation sociale
Éducation sociale
Total satisfaisant (75
% et plus)
seuil intermédiaire (50 à 74 %)
Seuil insuffisant (moins de 50 %)
Région Dakar Effectif 43 6 10 59
% compris dans Région
72,9% 10,2% 16,9% 100,0%
Diourbel Effectif 67 5 0 72
% compris dans Région
93,1% 6,9% ,0% 100,0%
Fatick Effectif 130 2 1 133
% compris dans Région
97,7% 1,5% ,8% 100,0%
Kédougou Effectif 32 4 4 40
% compris dans Région
80,0% 10,0% 10,0% 100,0%
Matam Effectif 102 14 5 121
% compris dans Région
84,3% 11,6% 4,1% 100,0%
Saint Louis Effectif 77 8 7 92
% compris dans Région
83,7% 8,7% 7,6% 100,0%
TAMBACOUNDA Effectif 160 19 8 187
% compris dans Région
85,6% 10,2% 4,3% 100,0%
Total Effectif 611 58 35 704
% compris dans Région
86,8% 8,2% 5,0% 100,0%
Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, seul Dakar réalise un niveau de maîtrise inférieur
à 75%. Toutes les autres régions ont un résultat égal ou supérieur à 80. Ce qui est un excellent résultat.
20
� En Entreprenariat, sur 704 apprenants testés, 549 soit 78,0% ont satisfait le seuil de
maîtrise égal ou supérieur à 75% ; ce niveau de satisfaction est de 13,5% au seuil intermédiaire et 8,5%
ont enregistré un seuil de maîtrise inférieur à 50%. Globalement le niveau de maîtrise est satisfaisant.
Par région, les seuils de maîtrise se présent comme suit :
Tableau croisé Région * Entrepreneuriat*
Seuil
satisfaisant (75 % et plus)
Seuil intermédiaire (50
à 74 %)
Seuil insuffisant (moins de 50
%) Total
Région Dakar Effectif 57 1 1 59
% compris dans Région 96,6% 1,7% 1,7% 100,0%
Diourbel Effectif 51 16 5 72
% compris dans Région 70,8% 22,2% 6,9% 100,0% Fatick Effectif 124 9 0 133
% compris dans Région 93,2% 6,8% ,0% 100,0%
Kédougou Effectif 23 8 9 40
% compris dans Région 57,5% 20,0% 22,5% 100,0% Matam Effectif 69 34 18 121
% compris dans Région 57,0% 28,1% 14,9% 100,0% Saint Louis Effectif 90 0 2 92
% compris dans Région 97,8% ,0% 2,2% 100,0% TAMBACOUNDA Effectif 135 27 25 187
% compris dans Région 72,2% 14,4% 13,4% 100,0% Total Effectif 549 95 60 704
% compris dans Région
78,0% 13,5% 8,5% 100,0%
Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, seules Kédougou et Matam réalisent un niveau de
maîtrise inférieur à 60%. Toutes les autres régions ont un résultat compris entre 70 et 97% de
satisfaction. Ce qui est un excellent résultat. Au seuil intermédiaire et au seuil insuffisant les taux sont
respectivement de 13,5 et 8,5%
21
� En Compétences toutes disciplines, sur 704 apprenants évalués, les 410 soit 58,2% ont
satisfait aux tests au seuil égal ou supérieur à 75%, les 249 soit 35,4% ont satisfait le seuil
intermédiaire et 45 soit 6,4% au seuil insuffisant.
Par région, les résultats se présentent comme suit :
Tableau croisé Région * Compétences en toutes disciplines
Compétences en toutes disciplines
Total
Seuil satisfaisant (75
% et plus)
seuil intermédiaire (50 à 74 %)
Seuil insuffisant (moins de 50 %)
Région Dakar Effectif 36 18 5 59
% compris dans Région
61,0% 30,5% 8,5% 100,0%
Diourbel Effectif 14 39 19 72
% compris dans Région
19,4% 54,2% 26,4% 100,0%
Fatick Effectif 82 51 0 133
% compris dans Région
61,7% 38,3% ,0% 100,0%
Kédougou Effectif 14 17 9 40
% compris dans Région
35,0% 42,5% 22,5% 100,0%
Matam Effectif 78 37 6 121
% compris dans Région
64,5% 30,6% 5,0% 100,0%
Saint Louis Effectif 46 41 5 92
% compris dans Région
50,0% 44,6% 5,4% 100,0%
TAMBACOUNDA Effectif 140 46 1 187
% compris dans Région
74,9% 24,6% ,5% 100,0%
Total Effectif 410 249 45 704
% compris dans Région
58,2% 35,4% 6,4% 100,0%
Au niveau de maîtrise égal ou supérieur à 75%, Diourbel et Kédougou réalisent les plus bas
score avec respectivement 19,4 et 35% seulement de satisfaction ; les autres cinq (05) régions ont un
score compris entre 50 et 75% de satisfaction.
Au niveau intermédiaire (50 à 74%), Diourbel réalise le score le plus élevé avec 54,2% suivie de
Saint Louis (44,6%) et Kédougou (42,5%).
Au seuil de maîtrise insuffisant (moins de 50%), les scores sont assez bas.
9.1.10 LA COORDINATION TECHNIQUE DU PROGRAMME
Pour une synergie des interventions des différentes composantes du programme, un cadre de concertation coordonné par la DALN (TEAM) est mis en place. Ce TEAM composé des représentants de la DALN, du CNRE, de la CNOAS, du CNEAP, de la DRTS et de l’UNESCO BREDA se réunit régulièrement pour partager sur le niveau d’exécution des composantes et discuter des forces et faiblesses constatées dans le déroulement du programme. La dernière rencontre tenue le jeudi 15 novembre 2012 a permis de constater le niveau d’exécution de la première phase avec des résultats probants. La composante formation des analphabètes et soutien scolaire gérée par le CNEAP a procédé à l’évaluation interne et livré son rapport. Les seules contraintes notées se situent sur la forte
22
demande et l’insuffisance du matériel informatique. La dernière activité inscrite en perspective est l’évaluation externe qui devra se réaliser avec la DALN. La composante classes virtuelles gérée par la CNOAS a terminé les activités inscrites dans le premier contrat et portant sur le profilage et l’élaboration des applications. La deuxième étape consistera à la formation des cibles. A ce niveau, la contrainte majeure réside dans l’indisponibilité de l’outil technologique (IPAD ou cellulaires), support essentiel de la formation virtuelle. Le TEAM a discuté sur la possibilité de développer une autre stratégie avec les salles informatiques disponibles dans les régions. La CNOAS a entamé les démarches auprès des IA pour l’accès à ces salles et devra être appuyée par la DALN. Pour la composante « Classes physiques », le rapport de suivi de qualité devra renseigner sur le déroulement des cours. Pour le volet TIC des réajustements sont nécessaires afin de permettre aux enseignants d’accéder facilement aux modules. Les activités en perspectives sont l’organisation de journées pédagogiques sur les questions didactiques essentielles, soulevées dans le suivi de qualité et l’évaluation interne. Pour le volet communication géré par la Division de la radio télévision scolaire (DRTS), il est heureux de constater que le reportage sur le PAJEF est passé à la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et que les dispositions sont en train d’être prises pour la diffusion des cours d’alphabétisation.
9.2 CNRE
L’exécution de ce contrat a permis l’expérimentation d’une innovation pédagogique qui s’inscrit dans
un contexte international favorable. La prise en charge de la dimension TIC dans les offres de formation
aux adultes renforce le rôle d’avant-garde du centre des ressources qui essaie ici de renforcer les
capacités des acteurs du système. En même temps l’innovation, avec la capitalisation qui a été faite est
un prétexte pour faire le point sur la faisabilité et l’identification des conditions de réussite de la mise en
œuvre. L’intervention cherche à renforcer les capacités des femmes c’est pourquoi, la dimension genre
est intégralement prise en charge. En matière de qualité, l’innovation introduit une dimension
contextualisée des nouvelles technologies dans la vie quotidienne des populations. La production
d’outils de formation et de supports a été la base des contenus de formation qui ont permis de
renforcer les capacités des personnels enseignants en matière d’intégration des TIC dans les
enseignement-apprentissages. La dimension TIC est prise en compte par l’élaboration de modules
cherchant à intégrer les techniques d’exploitation des interfaces et des options des portables dans le
processus d’apprentissage
Résultat obtenu en lien avec la matrice des effets attendus dans le PLEX:
Resultat attend et impact (si applicable)
date Realisations
Difficultés
rencontrées et
défis persistant
23
Resultat attend et impact (si applicable)
date Realisations
Difficultés
rencontrées et
défis persistant
Effet 1:
Activité 1 :
Recrutement de webmaster et d’assistante administrative et financière
1 web master et une assistante financière ont été recrutés
Difficultés
Défis : renforcer
les capacités
Activité 2 :
Elaboration des modules
6 modules élaborés et 4 modules
validités
Difficultés le
niveau
d’expertise
technique de
tous les acteurs
Effet 2:
Activité 3 :
- Diffusion de modules en ligne 4 modules mis en
ligne
Difficultés : Le
défaut de
serveur ; de
portable et
d’ordinateur n’a
pas facilité la
mise en ligne
Défis : renforcer la
disponibilité des
outils techniques
et technologiques
Activité 4 : Gestion financière Les pièces justificatives des dépenses ainsi que les rapports d’activité sont produits
Difficultés :la
réception des
documents dans
les délais
Activité 5 : Capitalisation 1 rapport de capitalisation est disponible
Difficultés : le
recueil de
données et la
déclinaison de la
phase avant la
mise en œuvre de
la phase
évaluation
24
9.3 CNEAP avec le soutien scolaire
Réalisations (liste des
tâches dans le contrat)
Etap
es activités
échéa
nce
réalisatio
ns produits
commentari
es
Phas
e 1
identification et
sélection des cibles.
La sélection est faite
avec les écoles par le
corps des enseignants
sur la base des
performances du
bénéficiaire obtenues
à l’école.
Une
étude de
ciblage
1 répertoire disponible
Phas
e 2
Négociation des
contrats d’objectifs
associant les parents
250
contrats
de
performa
nce
exécutés
262 jeunes filles touchée avec
une représentation de la
moyenne d’âge de 10 à 12
ans pour 33%, les 13-15 ans
pour 21 %, les 16-18 ans pour
29 %, les 19-21ans à 15 %, les
21 ans et plus pour 2 %.
Phas
e 3
Mise à niveau des
formateurs
accompagnateurs /
Approche
Pédagogique
Participative
1 atelier
15 facilitateurs et 4
superviseurs formés
Phas
e 4
Mise en place des
intrants et
équipement
(manuels, petit
matériel)
-
Équipements apprenants :
- 250 livres français, 250
livres d’anglais
- 250 livres calcul et lecture
CM2
Équipement classes et
animateurs/enseignants
- 15 Livrets de
l’animateur/enseignant
- 15 Registre d’appel, 15
Registre de suivi
supervision, 15 Equerre,
cette
rubrique n'a
pas été
approvisionn
ée mais il
fallait
soutenir les
cibles de
supports
pédagogique
s, surtout
des livres de
25
Compas, Règles maths et
français
Phas
e 5
Implantation et
fonctionnement des
classes / cours de
renforcement
français, Maths, Hist
Géo et SVT
250
heure
s
13
classes
ouvertes
96% de jeunes filles passent
en classe supérieure. 4% ont
redoublé de classe. 23% de
progression en français, 26%
en maths, 32% en anglais,
19% e PC et 51% sur les
autres matières de soutien.
93 inscrites, 84,1% ont
décroché le diplôme BFEM
Phas
e 6
Activités d'animation
pédagogique /
activités extra muros
60
heure
s
Etap
e 7
Accompagnement
scolaire
40
heure
s
Phas
e 8
Journées
pédagogiques
Phas
e 9
Indemnité des
formateurs
Phas
e 10
Suivi technique
superviseur
Phas
e 11
Suivi évaluation / pré
capitalisation
9.4 CNOAS avec les classes visrtuelles Le présent programme d'alphabétisation, lancé à l'initiative de la Boite a Innovations en partenariat avec la CNOAS et
l’UNESCO/BREDA a pour permis de développer des approches et produits permettant l'accès à l'information, à l'éducation
et à la communication via les technologies numériques des populations analphabètes en particulier des jeunes filles et
jeunes femmes des régions de Dakar, Diourbel et Matam .
Ce programme qui s’appui sur l’innovation conceptuelle et technologique se propose de contribuer au développement du
leadership national en matière de développement des capacités, en répondant a trois questions séquentiellement
ordonnées
• Changer le rapport au savoir, solutionner l’analphabétisme, et l’illettrisme numérique,
• Développer des approches intégrées qui prennent en compte les orientations stratégiques des cadres nationaux
et locaux relatifs a l’éducation pour tous et a la lutte contre la pauvreté. Le développement des compétences
indispensable a l’acquisition des savoir pour l’éducation tout au long de la vie en cohérence avec le
développement d’applications d’interfaces et de technologies adaptées aux apprenantes,
• Créer des interfaces technologiques, claviers virtuels et applications dans le sous secteur de l’alphabétisation et
de l’éducation non formelle dans une perspective de promouvoir une réelle appropriation des compétences par
les populations défavorisées et démunies.
26
• Sous ce rapport le dit contrat doit participer a l’alimentation du nouveau document de politique nationale en matière d’alphabétisation et d’éducation non formelle. Cette intervention a permis de mieux repositionner la CNOAS sur l’échiquier national. Elle a permis de restructurer les équipes techniques au plan local et national. Eelle a aussi permis de renforcer les capacités organisationnelles des coordinations régionales bénéficiaires du projet. Dans cette première phase du contrat les éléments de qualité sont :
le profilage, les modules, les applications, les interfaces et le tableau de bord qui permet a l’apprenant de suivre sa propre
progression. Pour ce qui est du genre ce programme a pour cible que les jeunes femmes et les jeunes filles de milieux
pauvres. De ce point de vue ce programme permet a la réduction de la facture numérique et ouvre les portes a aux couches
vulnérables. Le programme intervient dans des zones semi urbaines et rurales comme dans le Matam et a Touba
Résultat obtenu en lien avec la matrice des effets attendus dans le PLEX:
Résultat attend et impact (si applicable)
date Realisations
Difficultés rencontrées et
défis persistant
27
Résultat attend et impact (si applicable)
date Realisations
Difficultés rencontrées et
défis persistant
Effet 1: les approches alpha-omedia sont connues et partagées avec les autorités centrales, déconcentrées, les
collectivités locales et les communautés et les différents acteurs s’engagent à accompagner le processus de mise en
œuvre des 100 classes virtuelles
Activité 1 : les rencontres de partage avec les
acteurs sur les approches alpha-omedia
-
pour la région
de Dakar 13,
16, 17, 19,
20,25 avril
2012
pour la région
de Diourbel
2,3 mai 2012
pour la région
de Matam 23
et 24 mai 2012
• 10 rencontres de partage et d’échange ont été réalisées avec les Inspections d’Académie, les IDEN, les collectivités locales pour Rufisque, les communautés des zones d’intervention du projet.( Dakar, Diourbel et Matam)
Difficultés : la faible
participation des collectivités
locales
Défis : l’intégration des
approches dans les documents
cadre des systèmes éducatifs
et les plans régionaux de
développement de l’éducation
et de la formation
Effet 2: le profilage de besoins de 3000jeunes femmes et jeunes filles réalisé , des modules, des applications et des
interfaces construits et prêtent a l’utilisation dans les classes virtuelles
Activité 2 : la formation des
accompagnateurs sur les techniques
de profilage des besoins individuels
et des besoins groupes classes
-
15 et 16 juin 2012 • 30 accompagnateurs ont acquis des notions et des compétences sur les techniques de profilage
Difficultés : le niveau de
maitrise de l’ordinateur de
certains accompagnateurs
Défis : la disponibilité des
accompagnateurs pour
accompagner tout le processus
Activité3 : le profilage des besoins
des cibles bénéficiaires
pour la région de
Dakar 22, 24, 26, 27
juin 2012
pour la région de
Diourbel : 21, 22, 23 et
24 juillet 2012
pour la région de
Matam 4, 5, 6 ; 7,
septembre 2012
• Le profilage des besoins de 3000 jeunes filles et jeunes femmes réalisé
Difficultés : les conditions de
profilage étaient difficiles a
Dakar par exemple les locaux
ou se déroulent le profilage
sont exigus. La disponibilité de
la cible
Défis : la prise en compte à
travers les interfaces et les
applications de tous les
besoins exprimés par les
communautés bénéficiaires
Activité 4 : supervision de la modélisation du dispositif de collecte des besoins
pour Dakar 19 juillet
2012
pour la région de
Diourbel 29 juillet
2012
pour la région de
Matam 26 et 27
septembre 2012
• 03 supervisions réalisées dans le cadre de la collecte des besoins issus du profilage
Difficultés : la faible
appropriation du dispositif par
les accompagnateurs
Défis : la prise en compte et
l’intégration du dispositif dans
les dispositifs régionaux de
supervision et de suivi des
programmes
d’alphabétisation
28
Résultat attend et impact (si applicable)
date Realisations
Difficultés rencontrées et
défis persistant
Activité 5 : conception des modules a partir des données de profilage
10 au 19 septembre
2012
• 04 modules issus des besoins de profilage ont été conçus et validés
Difficultés rencontrées : le
nombre de jours est insuffisant
Défis : avoir des interfaces et
des applications
d’enseignement/apprentissage
qui prennent en compte tous
les besoins profilés
Activité6 : ateliers de traduction, de partage et de validation des modules en wolof et pulaar
21 au 30 septembre
2012
• Les 04 modules validés
participation des
accompagnateurs dans la
validation des modules et de la
coordination internationale de
manière virtuelle
Activité7 : élaboration, conception,
de contrôle et de montage de tous
les objets vidéo
d'enseignement/apprentissage
du 4 au 07 octobre
2012
• 2000 vidéos expertes et vidéos objets réalisées
Difficultés rencontrées : Les
conditions de réalisations
n’étaient pas toujours les
meilleures a cause de la
faiblesse de la lumière
Défis
Activité8 : ateliers de traduction des
applications et fonctionnalités
numériques, de conception et de
montage des Abécédaire wolof et
pulaar, de montage des interfaces en
lecture calcul en wolof et en pulaar et
de conception et de montage de
claviers virtuels
du 14 au 28 octobre
2012
• Quatre applications et des deux interfaces disponibles
Difficultés rencontrées :
temps trop insuffisant pour la
réalisation des applications et
des interfaces
Activité9 : ateliers de modélisation
des applications, claviers virtuels en
wolof et pulaar et des sous modules
du 4 au 18 novembre
2012
• Réalisation de deux claviers virtuels (1wolof, 1 pulaar)
difficultés rencontrées : temps
trop insuffisant pour la
réalisation des claviers virtuels