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Cheikh Ahmadou Bamba NDIAYE
VINGT ANS DEPUIS LA TERRE
avec
L’AFRIQUE IMMORTELLE
Poésie
Préfaces :
Dr Ibrahima SILLA
et
Papa Ibrahima SIMAL
© Cheikh Ahmadou Bamba NDIAYE, 2016
La présente œuvre peut être reproduite, partiellement ou intégralement, sans autorisation émanant de son auteur. Toute reproduction doit, toutefois, comporter une mention de la source et n’avoir pas de fins commerciales.
www.assumer-afrique.com
Photo de couverture : © Papa Ibrahima SIMAL, 2016
DÉDICACE
à mon Binôme El Hadji Malick NDONG MBAYE, pour Celui qu’il n’a eu à revoir. Nos Prières.
à Anna MULENGA KASINDI, Amie qui me rappela une Vérité à un moment opportun. Saura-t-elle de laquelle il s’agit ? J’espère que non. Ma Gratitude.
PRÉFACE
Le temps plus que l’espace
Au soir d’une vie, l’auteur se confesse : « je/veux/vivre pour/Sourire» (p.42). Confession malmenée par la persévérance des labeurs et lourdeurs d’une vie qui nécessite plus qu’un sourire pour survivre.
La vie est une pesanteur du fait des identités malmenées, des dignités agressées. Les leçons vitales reçues de la volupté du mal ne permettent pas toujours de retrouver les valeurs de la vie et la saveur de l’Être. Les faveurs de l’existence prennent des détours pour revenir avec force sous une autre forme attestant autant de leur éphémère que de leurs saveurs.
Dans cette poésie de l’existence et de l’existant, du mouvement et du mouvant, de l’être et de l’étant, du vécu et du vivant, se dessine une philosophie de l’être, de la mobilité située à contre-courant de la fatalité abdiquant devant la ténacité de volonté. Une volonté qui se décline d’abord et avant tout dans une parole poétique et politique qui ne craint pas le je ; la première personne
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qui n’est pas une subjectivité de la singularité, mais bien une sensibilité à la pluralité des conditions existentielles.
Dans cette poésie, il est aussi question de vivre pour grandir. Grandir pour renoncer. Renoncer pour gagner. Gagner pour choisir. La vie est un éternel recommencement qui n’exclut pas le dépassement. Dépasser pour exister. Exister pour tenir bon. Courir avec la Terre comme point d’appui. Des années de résistance pour que les souffrances et expériences ne soient pas vaines. Rester debout et droit en dépit des inclinaisons du temps. Le temps, plus que l’espace, reste l’unité de mesure de toute résistance. Grandir et non grossir l’ego.
L’ego récolte l’intolérance et la phobie de l’égalité face à un monde qui progresse dans la médiocrité et non vers plus d’égalité. L’éducation à l’égalité est à l’école buissonnière. Un ego qui ne nie pas l’alter. Un ego qui défie l’alter. Il n’est pas question de se gêner, devant l’excentricité de ceux qui ont le temps de haïr, de ne pas servir une ration de pitié. Service public minimum devant le fardeau de l’imposture des nouvelles croisades qui décident à la place de Dieu, de ces fois qui ne font plus du bien ; de ces « prières » qui font du mal ; de cette « spiritualité » qui n’apaise; de ces ferveurs qui ne rassemblent plus ; de ces « effervescences » qui divisent. Le luxe est dans la haine. L’espoir dans la bêtise. Et devant la vérité en panne, le racisme démarre en trombe.
VI
Malgré tout, il faut tout attendre de la vie et surtout le meilleur ; et tout lui donner pour ne pas obéir au pire qui confine à l’impuissance et à la détérioration des termes de l’existence.
Cette poésie endosse un registre qui peut nous contenir dans une lassitude avec des plaintes récurrentes sur les sanglots de l’Homme, de l’Africain endurant les épreuves de la vie. Elle n’est pourtant pas du tout révélatrice d’une addiction à se plaindre, à accuser, et à juger. Elle est à lire comme une émancipation de l’esprit résolu à déployer des mots qui peuvent aider à guérir, à se rétablir et à retrouver le sourire face au pire multirécidiviste.
Dr Ibrahima SILLAEnseignant-chercheur
Université Gaston BergerSaint-Louis, Sénégal
VII
PRÉFACE
De la conscience poétique africaine
Il est des Hommes dont la vocation est d’écrire. Tout court. Sans but ni motivation. Et d’autres, certes peu nombreux, dont l’écriture est le moyen d’exprimer avec le talent immense qui est le leur, des expériences de vie, des convictions profondes et des engagements assumés. Cheikh Ahmadou Bamba NDIAYE, jeune écrivain sénégalais de vingt-deux ans, est à n’en pas douter de ces derniers.
Aurait-il pu d’ailleurs en être autrement pour celui dont le talent indéniable, le verbe fascinant et la volonté de bien faire se sont dès ses premiers écrits conjugués avec le souci d’user de la voie la plus puissante pour diffuser son message de citoyen africain engagé, je veux dire la poésie ?
Vingt ans depuis la Terre avec L’Afrique Immortelle n’est, de ce fait, pas que la traduction des maux que connait l’Afrique encore moins un réceptacle d’idéaux théoriques pensés hors des réalités concrètes. C’est un
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recueil de poésie qui est constitutif d’un puissant rappel, une piqûre soudaine qui nous interpelle tous en tant que nous sommes des citoyens soucieux d’annihiler le fait ordinaire « que/Deux Cents/Africains/périssent à/bord d’une/boîte de/sardines qui/ignore le/Nord » (p.124).
En outre, l’auteur, loin de s’enfermer dans une logique communautariste, exprime également tout au long de son œuvre ce qui irrigue ses idées si brillamment restituées dans ce condensé de propos poignants sur un rythme qui ne doit rien au hasard : la conviction profonde que l’ouverture sur le monde n’est une opportunité que si et seulement si elle est précédée par la connaissance de soi, la maîtrise de « notre Singularité/notre Patrimoine/notre Existence » (p.192).
Le défi est là lancé, actuel et vivant. Ce défi, c’est la poursuite du mérite par le travail, la croyance profonde dans nos capacités et l’abnégation « afin qu’aucune/Victoire/…/ne/soit étrangère à/l’Afrique » (p.204).
« L’Afrique/bien aise/se doit/son salut » (p.204), en effet ! Et son salut réside pour partie dans la lecture et l’appropriation de ce recueil de poésie. Assurément.
Papa Ibrahima SIMALMaster Politiques Publiques
Institut d’Études Politiques de Paris
X
AVANT-PROPOS
Au bout de soi
Si toutes les amours ne sont pas tenues d’être comprises, il demeure que savoir pourquoi on aime peut renforcer l’Amour. Pour cela, il faut, chose redoutable, interroger l’Amour en question, ne plus se contenter de l’éprouver.
L’Amour, cette toute puissante foi, est tout aussi un lien sensible, parfois très fragile. Pour ne pas s’irriter, il se réfugie dans sa prétention d’être naturel. On aimerait quelqu’un ou quelque chose, parce qu’il en serait hautement… ainsi. Cette coquette certitude ne révèle pas très souvent le lot d’angoisses émaillant l’Amour. Des angoisses promptes à se muer en des essaims de doutes dans le cœur et l’esprit de l’Amoureux.
Mon Amoureuse, c’est l’Afrique. L’Afrique, ce nom qui pend dans ma bouche comme une langue. L’Afrique, ce visage aux mille couleurs où chacune mène à un monde entier. L’Afrique, mon désir de m’agripper, d’étreindre, puis de me réchauffer dans la tendresse d’un corps affranchi, rajeuni, et enfin, après tant de siècles de
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marche, épanoui. L’Afrique, ce serment, cette alliance que la première je rangeai dans ma valise de jeune étudiant adhérant à l’exil, avec le curieux espoir de rentrer plus utile. C’est cet Amour-là de l’Afrique qu’il m’aura fallu sonder.
Je ne me serai pas servi de cet Amour comme armure face aux langueurs de l’exil, exil ayant par ailleurs déjà été source d’inspiration de nombreux Aînés, ou face aux spéculations nébuleuses infestant la renommée de notre Continent. J’aurai tenu à passer en examen cet Amour pour mieux m’informer de sa matière et de sa valeur au double effet de l’assumer et d’encourager les autres Amoureux de l’Afrique qui seraient dans le doute, ou pis, auraient tout simplement démissionné de cet Amour-là.
Déjà, le chemin menant à soi-même étant péniblement long, embrasser l’Afrique entière dans ce voyage, avec le vœu préalable d’être clair et décisif, n’aura pas été une promenade. Aussi ferme aura été mon rejet de la complaisance, aussi grand aura été mon souci de ne pas me disperser dans des tours de lamentations et accusations gratuites.
Mon oreille, je ne l’aurai mise à la disposition que d’une voix, la voix de la Vérité. C’est ainsi qu’elle se sera révélée sous ma plume. Me portant responsable de
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cette Vérité, je la partage afin qu’elle vive son dessein : être épousée, tolérée ou contestée.
Quoi qu’il advienne, je daignerai n’en tirer que réjouissance. Du seul fait que je l’ai accompli, ce voyage m’a convaincu que je suis lié à l’Afrique par le nombril et le cœur, à jamais, je le prie. Aussi l’Afrique m’apparaît-elle hors des hardes de la petitesse et est-elle plus digne dans ma conscience. Je vous souhaite, alors, vous qui êtes sur le point d’emprunter ce chemin, d’y ramasser de similaires ou de meilleurs bienfaits.
Pour ma part, je sais ce qu’il me reste à faire : davantage travailler pour mériter de cette Amoureuse-là. Certes, quand on aime l’Afrique, on se bat pour l’Afrique. Quand on se bat pour l’Afrique, il en faut, de l’exigence et de l’endurance, pour ne soi-même pas se retrouver parmi ceux qui prêchent que la place de l’Afrique, c’est, naturellement, derrière. Fétide conviction.
Saint-Lyé,24 Juillet 2015
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XIV
TABLE DES MATIÈRES
DÉDICACE....................................................................................... III
PRÉFACE............................................................................................V
PRÉFACE.......................................................................................... IX
AVANT-PROPOS.............................................................................XI
CARNET I : Partir.............................................................................1
L’Itinérant.........................................................................................3
Soyez, je serai..................................................................................5
Pari sain.............................................................................................6
Rampe usée...................................................................................14
Libidonia........................................................................................17
Laisser partir.................................................................................19
Mobilité..........................................................................................22
CARNET II : Exil............................................................................14
XV
Éduquer ses envies......................................................................27
10 Octobre 2005..........................................................................29
Saint-Germain-des-Prés............................................................31
L’Oranger.......................................................................................33
Perpendiculaires...........................................................................35
Baromètre.......................................................................................37
Joyeux Sourire..............................................................................39
La Gaieté........................................................................................41
Au soir d’une Vie........................................................................43
L’Humanité...................................................................................46
Exil...................................................................................................48
CARNET III : Déplaisirs...............................................................45
Les orgueils du bonheur............................................................53
Mon Ego.........................................................................................57
Ce qui ne se prie pas...................................................................61
L’Acte.............................................................................................64
Dieu, c’est moi.............................................................................66
Toast à ma Cocaïne.....................................................................68
Guerre morte.................................................................................70
XVI
À la potence...................................................................................73
CARNET IV : Nkosi Sikelele I Afrika !..................................79
46664...............................................................................................81
La Marche......................................................................................92
Les héritiers de la Nation..........................................................94
Rigueur...........................................................................................97
Silences........................................................................................102
Tenons bon..................................................................................105
L’Ouvrage...................................................................................107
L’Africain....................................................................................110
L’Afrique Immortelle..............................................................118
REMERCIEMENTS......................................................................205
L’ŒUVRE......................................................................................207
L’AUTEUR....................................................................................207
XVII
CARNET I : Partir
L’Itinérant
J’ai quitté maMère pouravoir lesmainsdures
J’ai quitté maMère pourpouvoirgrandir
J’ai quitté maMère pourque ne languisse sonSourire
J’ai quitté monPère pourpouvoir leregarder
3
J’ai quitté mesCadettes pourpouvoir être uneVoie
J’ai quitté mesAmis pouravoir àme souvenir
J’ai renoncé auxflairspubères pour qu’àjamais ellerestevive,
la Clarté demes choix.
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Soyez, je serai
Sis’extasieront lesnerfs quandla braise seperdra dansla chair, jesongeraià existerà avoir MAVIE d’oùje ne seraiplus unhumbleFils.
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Pari sain
J’ai vu ledardmétalliquerêvé dansles nuagesvu serrer lescadenascouru dansla Massedépassé unIvrogneplaint leDésemparé
« … elles sont« mignonnes,« toutes ces« dames… !« — … indiscrets, leurs« collants… »
« … monsieur, votre
6
« ticket…« — … madame, ne« m’offensez« pas…»
« .. ce pays est le« prestige de« l’Homme… !« — … quel bazar, à« Château « Rouge !... »
« … Marine a eu « moins de« peine…« — … à« convaincre« ceux qui« ne voient qu’avec« leurs yeux… »
« … le seizième est« calme… !« —… au 93, on« aime« tout« niquer !« jusqu’aux
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« mères« jusqu’aux« putes« même sur« du treillis… »
« … en effet, cela« s’explique à« l’École…« — … mon frère, je« ne me« suicide« pas avec« le rêve d’y« réussir… »
« … l’instruction pour« tous, c’est un« droit… !« — … soyons« sincères les« démagos, je« devine : tu« es socialiste… »
« … l’État n’est« pas le« SAMU
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« social…« — … c’est vrai, chacun« chez soi… »
« … non, l’euro« nous sauve !... »
« … à quoi« bon de« vivre« encore« là où« il ne reste« plus rien ?« fuyons« fuyons la« retraite « est ailleurs« grasse !... »
« … jeune, tu« me plais…!« — …cougar,« j’aime« mieux les« hommes… »
« … mon Père,
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« l’entendez-vous…?« — … l’Église n’est« pas la« République,« c’est ce« que je« sais… »
« … l’Islam non« plus, mon« Frère en« All…« — … silence, au« nom du« laïsme…« — … qu’est cela« encore ?« — … athée ou« rien,« Dieu n’existe« pas… »
« … s’Il existe,« alors, il« est méchant… »
« … Maman,« que disent-ils
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« ainsi ?« — … mon Ange, ne« les écoute« pas, les« adultes« sont parfois« fous !« vois« comme ton« Père« m’aime…« — … oui, il« aime« aussi notre« maîtresse… »
« … bon sang, que« dis-tu…?« — … ma chérie, elle« m’a simplement« embrassé… »
« … je m’en« vais je n’en« peux« plus : ton« alliance, « pauvre type,
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« garde-la« loin de« moi…« — qui t’a dit, ma« poulette, que« j’allais un« jour te« la mettre ? ... »
« … Albert, tu« comprendras quand« tu seras« plus grand…« — … point la« peine, je« crois,« le sexe est« bestial« l’art est« plus beau« la lecture est « nourricière« le savoir est« seule passion« tout le« reste, ma« foi est« absurdité… »
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ne trouves-tupas, ami d’ailleurs ?que penses-tu denotre Pays ?
je nete crois pas, sansétat d’âme ?
tu n’aspas tort, tun’es que depassage.
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Rampe usée
— élégie aux Naufragés de Lampedusa —
Des Criquetscontournèrent leschampsbruns deSeptembreconcubins desangoisses qu’onallaite oupresque
se mit àramerl’ailedopée parla force dessongesheureux àoutrance surle tango dessalvessalivaires durequin,saoule mer
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Criquetsmaigresébèneramentcrèventbrassentpriant derenifler ànouveau leseffluvessaléespiquantespuantes dulinceulbleu qu’ilsveulentlarguersur les grillagesparés d’Espagnesur l’avanie dudésespoiritaliensur l’abordfrancilienmillimétré
linceul
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bleu surle séchoir dessaisonsmaigreslesquelles aumoins leseurentépargnés decramer surles étals d’uneMéditerranéehantée parla fausseté dusuccès
la Volontéhélas estmeurtrièretant qu’elleest malarrimée
reposez-vous.
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Libidonia
L’instinctcoince danssa têtepleine detestostérones unepaire defesses deseins envrac quile fontbaver parla queue etsurtout lefontoublierl’orgueil del’homme
l’hommesupérieur à la Femme ?l’hommesupérieur à
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la bête ?
18
Laisser partir
Tout sansquoi tu es né net’appartientdéfinitivement ainsi l’amitié delongue date ainsi l’amour detoutes lesnuits
tu devras marcherdroit àleurs côtés et veiller àn’êtresurpris dedevoirfairechemin
19
seul quandpassera lafièvre dubesoin departir
le reflexeattisera, destempsperdus, lesremords desjours gais etc’est parti pourdes jours dedeuil desquelsentamésreviennentcertains àjamais parl’erreur des’êtrerendusdépendantsmême aux amismême aux épouxautre que leursÉtoiles
20
les liens font lavie, orune Vie n’estpas queles Autres chacun a la sienne qu’ilpeutdécider deremplir ou decéder,hélas.
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Mobilité
Jeveuxsentir lePays semouvoir sousles pieds dechaqueCitoyenlibre desjournées sanséternuements quitraîne sanatte lelong desrégions pluslointaines
confinées, lesrégionss’enlaidissents’usenttelles lessemences de
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l’éternellevierge
au-dedans duPaysil y aà explorerà récolter :qu’il s’agisse deréaliserCommerce etHumanités qu’il s’agisse derencontrerAmour ouDestinée
sans les rouesl’espace seréduit enune insolentegeôle oùses Pensionnaires attendent…… le jour…… revenir
il nous faut des
23
Transports.
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CARNET II : Exil
Éduquer ses envies
Aime,veuillebien, cequ’allège tonregard aurisque dehaïrhaine demaladresseceux quisaventoffrirbisesgadgets etclefs :
traumatismesde tempstraumatismesd’aiguillestraumatismes
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de crassede tes Père etMère.
28
10 Octobre 2005
Nousavions legenouancré dansle sol quimastiquait lePlateausurvivant
dans nosmains uneseulebougie ausein d’uneobscuritémajestueuse
à nos cieux lesombres denos Aînés,seigneurs auxbénédictions
29
salées, nousposaient lesInsignes duPrytanée pluslourds quetout lemonde.
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Saint-Germain-des-Prés
Splendide laFrance desaguerris ! quiont osél’Idée desgrandeurs dansles bistrotsnombreux deSaint-Germain auxparfums detabac quieffleurent leboulevardmajestueux oùconstammentje m’imagine leregardsartrien surcetteparadefurtive dessouliers
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collierscartablesrutilants àces tempsmodernes
la paradeventile cetteMasse dansune culotteronde àgenoudepuis lesmatinssous la pluiesous le soleildu vieil Homme aumilieu dela route oùla sociétémarche
mais dansquel sens aujuste ?
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L’Oranger
Surla calvitie dessièclesrompus parles ruminations àl’haleinefunesteil y a sousle cocktail desventsvents salésvents ocrevents blancsun belOranger quifleurit
son zesterépandpartout lessaveurs de
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l’Intelligence dumonde del’Euraf1
l’Euraf quisait, commeil sait !s’Instruires’OuvrirSéduire en touteAllégresse.
1 Étudiant du Programme Europe-Afrique de Sciences Po Paris. L’orange est la couleur dudit Programme.
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Perpendiculaires
Le ciel,Madamel’auravujusteperchéau-dessus desa tête
elle sesoulevait dela terre pourmieuxsavourer sesdélicesdégoulinants
la terre,Monsieuraurasenti le
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remonter etl’encenser deses nappes
l’air caresseurattisait parmoment laflamme dece lentbaiser desau revoir
au revoir àla Gare duNord oùdeux voiesperpendiculairesattendaient nosdeuxAmoureux
j’aihaïl’espace poureux.
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Baromètre
Je veux quele soleilmarche surmon visagem’embrasse lesjouesm’aiguise leregard etrévèle monfront
mon frontbrandirales Mots decentHommesjustesla Haine pourle millier detyransla Bravoure des
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millions deSacrifiés
le sol, je neveuxregardermême pour porter deschaussures
je dormirai enson sein quandje ne marcheraiplus parmiles Hommes.
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Joyeux Sourire
TonSourireje l’ai retenu il m’a retenuà l’abri dela grippe descolères dansles entretiensquotidiens
avec toij’ai mieuxcompris quela seulephobie desentraves estun Sourire bienportant quin’est feint nine se cabre
39
au nom detous ceux quiont eu laGrâce dele savourer leplus infimeinstant jet’implore dem’excuser dene répéterplussouvent quetu as leplus lesteSourire aumonde,Diidy,chère Amie.
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La Gaieté
J’ai vu lesHommespassertrépasser sivite queje ne lesai plusrevus
j’ai alorscompris quechaqueinstant est aurevoir ets’il faut qu’ils emportentquelquechose demoi, ceseraitvolontiers leSourire
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jeveuxvivre pourSourire.
42
Au soir d’une Vie
— Au Fidèle Compagnon de la Gare du Nord —
Qu’est cettechose-là quise nommeVieillesse etnouscontraint àla compagnie desjours vécus dansle silence desalléesarpentées ?
jours quiréapparaissentun àun alléesqui sedotent devoix
ils résistent à
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l’oubli desinstantsmoroses etla nostalgie desBonheursprofonds
incroyables ceschoses qu’ila faites !innombrables, lesdésirsrenoncés…
ensemble ilséteignent lesderniersfoyers d’unelonguedispute qu’ilsaitvaineaujourd’hui
à ce jour oùil n’a quepeu àfaire du
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Temps quis’enva
CourageuxdescendantBelge monAmi !dépense lespoches deSourires qu’illui reste
son Sourire estsi vivant quece n’est pasdemain qu’ils’éteindra
je lesouhaite ahmon bon Ami !
45
L’Humanité
Dans cemondeinfini oùla Faune est secrètela Flore estremplie d’arômesil n’y a quelà oùil ne pleutlà oùil neigeparmiles yeux vertsles cheveux carameldes Famillesqui éclatent des Cœursqui éclosent des désirsqui se frottent
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des Rêvesqu’on poursuit
tous noussommesl’Humanité, carnousRESSENTONS lesmêmesdesseins,simplement
47
Exil
Les jourspassent sansvieillir cesVisages quej’ai surmoi queje saisme guident danstoutes lesexpériences
dans mamémoireleurs traitsvifscouvrent leprésentdistant quisait qu’aufondils sont moinsvisibles et
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qu’il fautbientôtbientôt avanttouteéclipsealler etse rassurer parle toucherle sentir et tout lereste quifait qu’unHommecomprend qu’ilne pouvaitnaîtreailleurs queson Terroir.
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CARNET III : Déplaisirs
Les orgueils du bonheur
Celle quitraîne unetouffepâle desolitudeennuyée aun monde pluspetit queson regard surmoi :deuxcoupons depieds, uneboule depoils etune canneremuantefont lajoie dela Dame quima foi ! ose
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croire quej’envie sacondition oucelle dessiens quil’ontlaisséeégrener sesgrâcesannéesmoisies dansl’insolence desavenues plusbelles lesAnciens,ailleurs,bonneDame,conjureraientvotrebonheur quivous eutréduite enun agaçantdécor donton n’a cure dela consumation del’Idée, la
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Sagesse éclose...
Mamanchuchote, puisdégaine, vomit même,l’injonctionl’injonctions’affale auxcourbes del’oreilleamusée ladéfonçant de:« … je suis« majeure,« bordel!... »
S’évaporer avecla compagne,seuls, pourun fauxrepos entreles excès d’unesoirée sympa etlessciences d’unepromenadelongue…
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… comme leBonheur quidépasse lebout deton nez etgîte aussi,rassure-toi, dansnos Marmaillesnos Angoisses etnos Espoirsrecyclables
Mon Bonheur etmoi sommesAfricains !merci,ÉMUES GENS :
NOUSNESOMMES PASMALHEUREUX.
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Mon Ego
Jereprésente ceque lemondedéteste leplus :NoirMusulmanAfricainÉtranger
est monAlterRomAthéeÑakÑeeñoCannibale
jepenseêtre le
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meilleur detous, carce monde-làa progressé dans la médiocrité
Son Salut est dansl'Égalité,c’est à cela qu'ilfallaitl’éduquer
je ne cherche àcomprendrenulracisme heureusement !qu’il n'aaucuneexplication
je ne meretourne versles racistes que pourvoir lesdernierslaids de
58
notre espècecondamnés àmouririnsatisfaits
qui peut, certes,empêcherle jourde se leverla lumièred'éclairerle ventde soufflerle talentd'éclorel’êtrede finir ?
l’unicité del'Homme estplus vraie quetout cela
mon Egooffre àceux quiont le
59
tempsde haïrà ceux quiont letempsde marginaliserà ceux quiont letempsd'en débattreune rationde pitié
mangez de ma pitié, carelle vautplus quetoutes vosillustresfiertés.
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Ce qui ne se prie pas
Maudissois-tutoi demain quime parles decrottins quisentirontbon
la pierrefritteboufferal’affamépeuple depieuxvieillardsayant opté dela confondre avecla Semencenaguèrehypothéquée
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si tu nedésires arroser dubois, nenégocie avecDieu, LePauvre ! lesfrais del’Engrais, ôtoiGéniteur !
ce quine seprie nin’est àespérer estce quin’est investi de taSueur,mienPeuple
l’espoir aun coût l’espoir est
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un luxem’entends-tu,Gouvernant ?
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L’Acte
L’Amour n’estpas irréelle PEUPLE estmal sincère la misère n’estpas invinciblele PEUPLE seprélasse ils sont làles Discoursincirconcis elles sont làles Vertus quise masturbent ils sont làles Deuils sansMémoires niRemords la Rage n’estpas stérilenotre Orgueil estinfécond
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le Bonheur n’estpas une catinsa dot il attendl’Afrique estmaudite,crois-tu ?l’Afrique estmaudite,vraiment ?l’Afrique, certes,est maudite…parl’Acte,l’Acte enquête deplus deSERVITEURS.
65
Dieu, c’est moi
— à la croisade contre l’imposture —
« — Viens« mange dans« le creux de« ma paume le« pain du« Seigneur « vite à« genou« émeus-toi que de« moi le« béni te« tombent des« fragments de« mon fardeau, La« PAROLE ! »
« je dis« Dieu pour« toi qui« suis
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« Dieu « bref je« suis« Dieu « impie à« terre« assurément c’est« d’abord« MOI »
« broute« d'ailleurs« cela me« RASSURE ! »
« — pourquoi, ô« éclairé, vous« enflez-vous quand« je ne cesse de« maigrir ? »
« ah ! que« c’est vrai ! dodu, « Dieu vous« Verra« plus« facilement ! »
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Toast à ma Cocaïne
Quandme voile leCrépusculeQues’égaillel’inaudible jehumel’euphorie dessuppôts demes doutes dontje tempère lapeine dene lécher lebonheur quelorsquemoi l’amifaissoupirer mesaffres
en
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attendant mafougue quise politempressez-vous dedésaltérerlasenvieuxincompletsvos ambitionsinopportunes quedisciplinera auprochainSourire monMépris deslamentations
ma Peine, jene l’autoriseraid’être lemouchoir dequelque fourbe.
69
Guerre morte
Ces amitiés quipoussentautour devousheureusement !n’atteindrontpas l’âge dela fleur, carles cœurs lesayantseméesétaientsurtouttâchés decolère
leurs feuillesépaisses nedonneront l’ombre d’unremède
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contre voussi vousvous endéfiezmagistralement, nevous enpréoccupantjamais
l’Indomptablefaitdifficilement lebien-aimé, maisil aura leregardtriomphal s’iln’acherché decompagnie quelaVérité
ce regard quine connaitpas letortsait seBattre
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comme ilfautjusqu’aubout,cela estsûr.
72
À la potence
Lessouriresm’eurentapeurélesregardsm’eurentéloigné
j’euscherché danslescordialités lesavis quisourdaient,même peuinformés, d’unmondedevant quije me fuscru endevoir de
73
m’oublier
je lui eusconsenti uneplace quidevintla plus vastela plusmouvementéela plussilencieusela plussournoise
je me fusouvert auxAutresleur eusappartenu, ilme semble,anxieux qu’ilsparlassent demoi, conciliantpeut-être trop
elle eutrésonné, leur
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voix,toujours parce murmureconfus
je l’eusécoutéeje lui eusobéi, puis,elle metympanisa
j’eus toutpris surmoime fustempéré àrefroidir,eus vouluservirjusqu’àm’asservir
ma Vertu serendantdocile, ilme revint querefuser d’être
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le croquis desAutresn’est point lesmépriser :c’est celaExisterc’est celas’Affirmerc’est seResponsabiliser
je suis quije suiscapabled’impressionnersusceptiblede déplairequi ne conçoisde Grandeursans Authenticité de bon Reculque Personnel
autrement, telje l’eusété,appelez-moimonsieur le
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dignePROSTITUÉ.
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CARNET IV : Nkosi Sikelele I Afrika !
46664
Je honnis lemonde quite vomitaujourd’hui sonadmirationenrobée dansune gerbe netraduisant lesdoutes pleins dansles regardstimides del’Afrique
l’Afrique detoi Héros oùles plusambitieuxoublient queton mythe s’est
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contenté desrationsdépitéesglissées dansle trou duFauve
FauvePrincesauvageDigneFils desPeuplesnus dontmême lenezeffrontésaillant surune clairièrebalafrée parla probationétait uneObjection !
Objection ! àl’abjection qu’étaitle Noirdoit se
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courber pourdormir
Objection ! àl’abjection qu’étaitparce qu’onporte unchâtiment ondoitramper poursurvivre
Objection ! àl’abjection qu’étaitnotre Cœur nepeine quelorsqu’ilest privé devacarme quenotre Corps nese meurt quequand sadanse onlynche qu’onse moque de brouter
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d’ignorer oud’aimerpourvu quenotreBestialité soitentretenue
désirs deRythmesDémentsRythmes quifonttressaillir lesInstincts
désirs deChantsMauditsChants quiprofanentmême lesCimetières
désirs deChair et deBière quilavent eteffacent les
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plaiessaignantescontractées par des Africains surune terre Africaine
Rolihlahladis-leur quece qui vouspompait lethoraxétait lefumetdes peursFiniesdes peursOffusquéesdes peursRévoltéesqui avalèrent leurSangparce qu’ellesavaientHonte dese revoir
Rolihlahla
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dis-leur quevous avezpactisé avecl’agonie desMarmotsécrasésles dessousbrouillés desMères etles Barbescrispéestousplantés dansvos Cœursassignés auRefus
Refus dese parfumer avecle crachat devos seigneurscompatriotes quin’ont su quetard quela Vertu n’a derace
Refus de
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vousprélasser sousce drapdiable où pourton Peuple iln’y avait deplace
Refus denégocier surla Richesse deton Peuple :RESPECT
RESPECT ouRésistance
RESPECT ounotre Rupture
RESPECT ouInimitié
RESPECT ouma Férocité
RESPECT ouma Mort
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retire-toi denotre fosse quipuesouveraineté etcivilités
dérobe-toiVétéran desdithyrambes detout justeHomme quit’encenseaujourd’hui etconspue tesPairs
de tout justeHomme quit’estime etméconnaît tonCombat
de tout justeHomme quite plaindra sansêtre troublé parles chagrins desautres
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Vies d’alentour…
Vies… blanches…Vies… jaunesVies… noires…Vies… rouges….Vies… vertes…
Vies… vertesalgues…Vies… rougesmalheurs…Vies… noirescrasses…Vies… jaunesurines…Vies… blanchespleutres…
est cetHomme-là uneconvictiondiarrhéique est cetHomme-là uneincohérenceabsolueest cet
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Homme-là unehypocrisie
à Transkeià Florenceà Parison regardeencore desHommes detravers
à Casablancaà Abidjan età Dakardes HommesFrèresprochesviventfrustrés
R’noirsRacaillesZ’oreillesCannibalesÑaksBeurresVu’cumpràCiccio
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n’ont rien degentil etcomme toiRolihlahla nousdomptons lesméchants
bénis-nous etretire-toi avecla lame del’AMANDLA nousnous sommescirconcis.
91
La Marche
Le Cœurplein d’entrainnargue lescrampes quil’assaillent danssa Marche lemenant loin del’espacemiroir oùles reflets detoute visionsont lesaffresvagabondes d’unordre ficelé
ordre quimurmure ànos Rêves des’évanouir etdormir sinonpérir commesi… nousn’étions
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nés…que poursubir
n’endéplaise audoutenous sommesdeboutnous marchons etattendons lesprochainscoups, chemincontinuant
« FREE AT LAST! »FREE AT ANY COST.
93
Les héritiers de la Nation
N’est plus demon ressort leprocès desDevanciersacteurs d’hierhier quin’estpas aujourd’hui
aujourd’hui oùnous lesFils nés dansla Libertétorturons àcoups dereproches leurhéritage aupoint denousdérober auxdesseins quinousincombent
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nous tenonsle Paysle Continentde leur Dignitéde leur Couragede leurs foliesindistinctementfourrés dansle méprissculpté par cetteexigence qu’onn’applique qu’auxAutres
SENGHORl’assimilé
MOBUTUl’assassin
SANKARArévolutionnaire
HOUPHOUËTvieux crocodile
WADEvilain renard
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excusez-moi,Pères, etbénissez-nousafin qu’onRéussissemieux quevous
admirés commehaïs vousdemeurezl’Afrique etpuisque jene saisdire« GLOIRE ÀVOSNOMS ! » j’aijuré devousRespecter.
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Rigueur
Le monde estune pesanteurdense desmilliers dedevoirs quinous animent
elles sontpressantes,nos envies vagues,nos résolutions
notre esprit sedivise pourcouvrir lesappels éparsde nos Sensde nos instinctsde nos Rêvesde notre alentour
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aucune deces attentes n’estpatiente leur harcèlement estassommant
chacune s’érige enprioritébien qu’accomplie,elle laisseentières d’autrespréoccupations avecleur volupté
le tempsnargue unefois deplus et nous rêvonsd’être doubled’être tripled’être mille
l’argent nousexhibe sonutilité, puisle réalismecommun nous
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invite àsa civière :ça réajustecelaça déchantelàouf,oubliedonc…
voilà, ilsont tousrenoncé lavie devientmorose hiersemble silointaindemain nepromet rien tout nousdépite duprésent onveut onne faitpas onne faitpas onne sait
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paspourquoi
les heuresdégoulinent etla goutteruine notreMoral
une fois deplus, unHomme auradécidé deprécipiter lachute del’Histoire
Homme,tu es ettu resteras êtreinachevé, maisdommage ilserait quetu n’Accomplissesle maximumparce quetu aurasperdu
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trop deton Temps.
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Silences
Lorsquetout lemondeparlequeles Unscrientqueles Autresrépliquentil fautse Taire
lorsquetu veuxentendre taVoixpousser trèsloin dansl’Univers ilfautavant de
102
la libérer larégir par leSilence desMéditations
lorsqu’onte parle d’unDiablequine t’a rienfaitquetu n’asjamaissurpris degrâce !Éloigne-toi
lorsquetu nesaispaslorsquetu necomprendspaslorsquetu n’adhères
103
pasDemandeÉcoute, puistuProgresseras ettuRéagiras
quandla Vérité est enpannequedes référents s’endétournent soisBrave etParlesinon
elle setaira
dorénavant.
104
Tenons bon
Je saigne duSourire,Sang d’amour Sang ombilical,agacé de mes Mèrescendres desrages quimartèlent comme desDiablessesleurs dentsridées, puisleurs bouchesrompues surla peluresalée dusoleil
au nom deDieu !l’Effort leur eutpromis desnuits sages
105
les nuits quigeignent moinsles nuits qui nefulminent plusles nuits qui neveillent jamaisles nuits qui nefontpas…faussecouche.
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L’Ouvrage
Qui sait leGeste quichangeratout, quej’appelleraiÉvénement,Jour denaissance dessouvenirs et deTous ?
qu’attend-ilalors pourÉmanciper lemonde dela souffrance etLibérer leslargesses dela Bienveillance ?
à moins qu’ilsoitstupide, il
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n’existepas encore
doncne moquonsrienne minimisonsrienqui soit unEffort d’Améliorerle monde
l’ampleur duChantier estlà presquegrossière, jel’admets, toutpourrait l’absorbersauf levide del’inaction, lagrognecouarde !
ô Toi quiinvestis ceque tu as demieux en
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ton Projet,attendras-tuautrebénédiction quetonObstination pourteconvaincre deson utilité ?
je tedis NON : leGeste dérisoire,cela n’existepas ousi tous enétaientCapables, lemonde seraitdéjàVivable.
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L’Africain
J’ai connu lemonde parmiune Famillenombreuse qu’onm’euttoujoursdéfendu decompterassiseautour d’unRepas
Repassurvolé parles molles etrudesmains d’uneCommunevirilité quiempoigneles heures dela Vie dansla Ferveur du
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Groupe oùsi seSurpasser estsouhaité, lemeilleurreste dansle Partage
depuis queje suis venupartout oùje suisallé jen’ai connu quece mouvement desmains quiplongent etreplongentImpérissables dansce Repas oùelles ne tombentpas toujours surles mêmesdenrées
d’après qu’ily eut cesaprès-midis où
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le grand nombremit soussa dent lecaillot deson Sang :quitout puissant ? la gourmandisePapa me l’a dit n’estpas unebonneÉthique
d’après qu’ily eutce crépusculece crépusculesinistre del’invasion oùla croix etle croissantservirent àabrutir etligoter lesmains duTerroir pourque pousse
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pousse labedaine del’ambitieux : Maman mel’a dit levol negranditjamais sonauteur
Terres volées regards quis’envolent quipercutents’enlacent etse refroidissentau-dessus dece qui reste duRepas
c’est seulement àce moment queje suis venulorsqu’avecle fumetmontent lesLeçons vitales citant
113
la Dignitél’Humanitéla Civilitéqui àchaque fois qu’elless’adressent àla Jeunesseéprouvent laconduite desplus Grands
à cemoment où enface desLeçons vitalesil y a lestentationsde goûterautres chosesd’aimerautres chosesde convoiterautres choses
qui nierait qu’ilperd sonTempscelui qui
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chercherait àêtre Autre quelui-mêmependant unevieavec deseffortsavérés ?
depuis queje mâchej’ai lapaume quipresse lenoyau duBonheur queme confie lePère quin’obéira àl’impuissanceainsi que la Mère quilécheraEbola ainsi que le Chômeurjamaisdésœuvré
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AfricainAfricain jesuis-jesuis celui qui se Surpasserajusqu’auciel
AfricainAfricain jesuis-jesuis l’Ami quidéteste lesmanièrescourtisanes
AfricainAfricain jesuis jesuis celui quin’attendrien dela Vie etveuttout luidonner
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Vousmiens parle sangVousmiens parl’Humanitévenez ôvenez ceBol parles dieux estassez ! pourque nul nerenonce àson droit deBonheur
l’Afrique n’apas àse prosternerdevantle monde.
117
L’Afrique Immortelle
— Défis actuels et Dessein éternel de notre Continent —
Morts sousl’appelanonyme dela Réussite lescorpsécrasés pardes masses denuits toutesimplorées devenirprendre lepeu restant deCourageguerrier enmanque deReconnaissancenos Sœursnos Filsnos Frèresnos Mèresnos Pèresnos Amissont Morts
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Mortscomme desratsabattus parle désir deceux quiveulent s’enfuir tantôt pourse sauver tantôt pours’enrichirvoilàvoilà maintenantdisonspaix àleurs Âmes etqu’on n’enparleplusque oui ! ilssont morts pourleur Bonheur que non ! ilssont morts lamain surle Cœur leCœur quihurle que
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les Leursmourront moinsmisérables qu’eux oh certes ! ilslaissent duDeuil et desrôlesbéantsincapablesd’orner desphantasmesou d’empirer leursort aumoins aumoins CentMorts àcette journée quicommence moinspénible qu’hieroù ona enterréVingt demoins toutle mondeavait pleuré dansla Case d’oùnousparvenaient les
120
noms detémérairesGens tropsympathiques fortbien aimés pourrêver deMort Morts ilsseraienthélas surles larges desocéanslointainseux-mêmessurpris qu’Hommessi nombreuxaient enCommun leCourage deles défier avectelleinsistancequelle estcettedétresse quiles pourchasse ?d’oùpuisent-ils
121
leur entêtement ?dela couleur despagnes denos Mères quis’effritent ?desgouttes desueur denos Pères quine parlentplus ?desSeinscorpulents quipalissent ? oudesRegards quiraidissent ?ce Moral-làlorsqu’ilprospère danscertaines denos mains lesfaittremblerjusqu’aumépris de
122
ce qu’ilsavaient oupourraientavoir d’unregardcorrompu parle mythe del’extraordinairepaysage quicouvretout ce quine touchepas laCaseen feuen flammede leur tristeNaissanceTrois fois DixMorts deplus etpas plus dedeux échos quil’annoncent entrente secondesempreintes delassitude lalassitude
123
chapeaute laroutinequoi deplusordinaire queDeux CentsAfricainspérissent àbord d’uneboîte desardines quiignore leNord ?rien eneffetdepuis desannées ilme semble dessièclessinon ona cessé decompter lesMorts parici comme siétrangement lamort noussoulageaita-t-on
124
seulement ledroit d’autantbannir laVie ?quandnous Mouronson ne s’enémeutpresqueplus quandnous Mouronson nese retournepresqueplus quandnous Mouronson neréagitpresqueplus commetoujoursvraisemblablement désastre del’indifférenceindifférence
125
meurtrière coupable nous sommesle Plaignantnous sommesl’Accusénous sommesle Jugela Mort d’unHomme estdifficile àendossermême quandc’est lui quil’a provoquée une démission dela Vie nevientpas dela Gaieté etla Force d’unesprit reste enmême lalueurencagée dansles ténèbresqui est-cecelui qui
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l’a éteinte ?pourquoi n’yont-ils pluscru ?pourquoi ?aucune réponsetrois pistesun :qui setue est silâche qu’ilne saitpas endurer lesépreuves dela Vie etne méritepas parconséquent deVivre deux :qui estMort estcelui quia fait leplus d’Effortsmais a lemoinsreçu
127
trois :qui estMort l’estparce queses responsables nelui aurontjamaismanifesté qu’ilsétaient là aumoinsmême s’ils nepouvaientrien luigarantirnous mourons deces troiscatégories quiconque s’ytrouve lesache estASSASSIN ouCOMPLICE iln’y apas l’entre-deuxnous sommesle Plaignantnous sommesl’Accusé
128
nous sommesle Jugenous sommescoupables deces Orphelinsdémembrésramassés dansla putréfaction desdéchirures defoi dontles auteursadorent leursdieux avecce que Dieunous Défend deverser :le sang detout autreHOMMEbelligérants deBangui et deKidalCroyants ouqui que voussoyez ily a aumoins deux
129
transgresseurs parmivous sivous voulezentendre laVéritélaissez-moiparlerlaissez-moivous dire quece n’estpas surles corps devos EnfantsMorts quevous leurapprendrez lavaleur dela Vie ce n’estpas d’uneFemme deuxfois humiliée etautant defois tuée quevous aurez ungrain dejoie ce n’est
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pas dix millecrânes deMorts sousvos ordres quivousvaudront l’Amour devos HommesvousHommes craintscertes maispas aimésvousHommesadmiréscertes maisjamais tout àfait àvrai dire qu’estseulement unHommesansAmour ?sansAmour àdonnersansAmour depersonne ?
131
on nepeut mêmepas êtreaimé deDieu c’estmoi quivous ledis etle jure sicela peutvous racheterje jure :Pères sic’est pournous quevous tuezon ne vous en remerciepasje jure :Pères sic’est pourvotrehonneur qu’ilse gêned’accueillir destroupes
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étrangèresje jure :Pères sic’est pourDieu tant dehargnesachez qu’Ilvous aAttribué desDevoirs bienplusexigeants quetrancher lagorge d’unHommesaccager lecorps d’uneFemmebrûler lesrestes d’unMécréant convainquez lespires d’entrenous dedevenir lesMeilleurs scellez l’union dedeux
133
Hommes n’ayantjamais eu decommun queleur haineréciproque abattez nosdivisionsintestinesafin qu’ellesnousprémunissent contrelesinvasions voilàPères parquoi nousmesureronsvotre puissancevotre dignitévos valeurspar çapar rien d’autresvous êtesprévenus je nevous aipas encorehaïs nem’encombrezpas de
134
ce malheurnous sommesle Plaignantnous sommesl’Accusénous sommesle Jugenous sommes lescoupablesvictimes danschaque coin denotre Case detous ceux quiont lephallus troplourd pourbouger d’unpouce samasse qu’ilsengraissent etentretiennent partant denymphes quis’assèchent j’enai vu deces Femmes denos Pères quiont failli me
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couperl’appétit duMariage avecleur mutisme quicriait àla chute desderniersbastions dela sujétionMèresCourageusesFemmesrivales oucorps toutcourt sansplus desaveurs devos dos vousnousavez ôtés maisnon nossouffrances quivous restentmême quandnous viennent lesbonnes heures quenous vivonsavec d’autres
136
Femmes enmeilleur état quivousressembleront parla finbelles jusqu’àêtre dociles decoutume ou deforce l’ordrevientseulement dupouvoir orque peutcelle qui neSait pascelle qui n’Apas sice n’est qu’onsache àsa placequ’on fasse àsa place sielle veutêtre là demaindemain oùtout peut êtreinterdit saufl’espoir ?
137
espoir quine s’adresse qu’auxVivantsespoir dontje dis quenous avons prisacteque nous devonsporter aufronton dechaque demeureafin queceux quifont leplus d’Effortsne soientpas ceux quisouffrent leplusun Homme estégal àun homme une femme estun Homme une femme estégale àun homme qui ne
138
supportepas celane méritepas d’avoirtéténous sommesle Plaignantnous sommesl’Accusénous sommesceux quiont vu lesMères taire leursdouleurs etchagrins pourne pointcontrarier lesPères dansl’impasse outrahir lessupplications deleursEnfants qu’ellesportent depuis leslointainesbroussailles àl’hôpital pourapprendre
139
ce quiest survenu avantleur arrivée :la Mort de ceux qu’ellesportentX.YMort(e) dansle ventre paix àson ÂmeBomba. SMorte decholerapaix àson ÂmeNdary. BMort demalariapaix àson ÂmeKhélil. MMort d’asthmepaix àson ÂmeFallou. N Mort dedysenterie
140
paix àson ÂmeKenneth. JMorte degrippe Apaix àson ÂmeAgathe. KMorte d’ISTpaix àson ÂmeGuinéensLibériensCongolaisbref AfricainsMorts d’Ebolapaix ànos ÂmesKuti. FMort d’onne sait quoipaix àson ÂmeLes jambes deDjéganerompuesLes yeux de
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Myriamne voient quedalleelles nepleurentplus lesMères ellesaussi n’ontplusle moyenle mobilele privilège dese sentirtristes vie demélancolieregards demélancoliesourire demélancolietout demélancoliejusqu’ausoir oùle premierpetit ventbrusquera lamèche qui
142
s’éteindraenfin banalefin d’uneVie d’Héroïnen’ontpas forcémentdroit auxpompes etcortèges tousles grands Hommesj’en connaisbeaucoupd’Oubliésj’en connaisbeaucoup deMéprisésj’enconnaisbeaucoup deMéconnusmon devoirest deporter leursrêves surles lèvresmais d’abord
143
la Conscience dechaque Enfant del’Afrique et del’Humanitéafin quel’arbre dela Libertétrouve dansnotre Caseen feuen flammele tempstoujours plusclément letempsinfléchira lesderniersmauvais doutesplanant surl’AfriqueExemplaire dansla lueur duregard denos Pères quifranchissent laporteen feuen flamme
144
et marchentdroitscomme l’Honneur surle buste del’obstaclevolatile quiimpatienteférocement delesentendre lâcher :« NOUS N’ENPOUVONSPLUS DESUBIR,ÉPARGNE-NOUS ETDONNE-NOUS LALIBERTÉ,PITIÉ ! »prièrepernicieuse quecelle-ci nemérite derencontrer laVolonté deceux-ci quiont compris entout casPAS MOINS QUEles Autres que
145
la prééminence dela Libertétient desa conquêteéprouvante oùl’obstacle enbourreausonde leurssoupirs pourtrouverexactement oùça fait malpartout çafait mal onle saitmais quipeut savoir oùquandon voit leBout rebelledéfiant latyrannie descaprices duroi égoïste leroi àl’intelligenceoccupée parsa tronche
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seulement satronchepas même lacapacité decomprendrepourquoic’est lui quia l’autorité surles Autres ainsi nosPèrescombattirent leursfrères injustesconscients qu’ilsallaient sansdouteMourir etleur Mortdélivrera laVie laVie dansla Liberté ainsiseréconfortaient nosPères quibombèrent letorse etqu’on appelle
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modestementHéros termeparfoisamateurhélaspartout onle sait ilsont mal maisqui sait oùquandtraquésattachés doncdéfaitsplus qu’unvaincu nosPères seLevèrent avecleur faimleur soifde LibertéaccompagnerCinqueretirer cetteLiberté dansles bras dunégrierafin dela lui
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offrir enlui apprenantce quec’est quinierait quenos Pères entout casPAS MOINS QUEles Autresont donné unvisage àla Dignité del’Hommeuniversel ?partout onle sait ilsont mal maisquipeut vraimentsavoir oùquandles eaux lesmontent àla tempequele soleil leseffleure latête ils
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sont là pourouvrir leursbrasl’un pourle refuge desleursl’autre pourlabourermême unepierre carce quicompte c’estmanger ce qu’onmange a legoût del’Effort a-t-onbesoin devoirplusloin poursavoir lesens d’êtreResponsable ?tricheur àvrai direj’attends ton
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ouiassurément qui chiale danstes yeuxpleins depoussièrerivés surlespatrimoines decolossesrivalisant devolume etsuffisammenthautains pourne dire d’oùils viennentcespatrimoines tedisent demépriser l’Effort deta Famille taFamille sansdoutedupe pourcroire auTravail leTravail leura tout
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pris sansleur donner lagarantiemoindreils selèventtôt etils rentrentsalesilssavent tedire tout saufce quit’importelesilence deton Père lerendplus minable àtes yeuxlatendresse deta Mère tula balaies d’unreverstuauraisvoulu qu’ils
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aient unegrandemaisontuauraisvoulu qu’ilste donnent sanscompter tuauraisvoulu qu’onte nomme« FILS DE »tuauraisvoulu qu’onte courtise tuauraisvouluêtre unrecourspuisquetun’es rien detout celatucrois bien
153
faire den’êtretout cequ’ilssontleursnuitscourtes lesempêchent derêver tupasses lesannées àimaginer desprojets le soleillesnoircitcomme del’engrais tute cires lecorps aveclesnouveautés ehoui ! peucherchent àconnaître votre
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maison dehors oùtu résidestupapotes avecceux que tudisimportantsquelgenre d’hommeveux-tuêtre pourvouloirtout ceque tuvois etne jamaisentreprendrecomment tul’auras ?certesnul nesait quetoi tonbonheur maisil est bienpauvre s’iln’obéit qu’à
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l’envie etne peutmême pascompter surta volonté pourlui donner unvisage làtu aurais compris quece quinous appartientest ce qu’on aacquis cequ’on aacquis nel’est jamaisfacilement carla Propriété àtout Hommeindispensable sonessence est larareté enavoirplus queles Autres esthonorable sousréserve
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qu’ellesoit Licite dûmentacquise qu’elleretourne àceux qui endemandentpeu pourpouvoirrester enViequ’ellene prétendedisposer del’Homme carcombienfinissent-ilssa quête avecle regret des’être trompésdepuis ledébut quele matérielpeutbâtir l’Amourou l’Estime enregardantseulement ceux
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qui ontsuccombé àsa tentation etse raviserontimmanquablement quandleurRaisonreviendra augalop oulorsqu’ilne resteraplusrien ?accepte àprésent quene sontpas malheureuxtesParents qui engagnent ense vidant deleur SueurtesParents qui n’enont certespas leplus maisne doivent
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rien àune Personnejusqu’àl’envierils Suent pourMangerils Mangent pourVivre ils Vivent pourTravailler orcelui quiTravaille n’apas peurcelui quiTravaille n’apas tortcelui quiTravaille n’apas hontel’Afrique jene l’ai jamaisdouté estle patron decetteGrandeur qu’estle TravailTravail sans
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relâcheTravailmalgréles malgré quilentement etprogressivementprogressivement etdurablementimprime sonnom danschaque réeltournant del’Humanité sic’est parla naturequ’elle est leberceau del’Humanitéc’est parl’Esprit etl’Action qu’ellea émergé l’Humain yest demeuréindéfectiblemalgrétous lesmalgré
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malgréles mémoiresestampillées deSanghumain et deboucde loinplus célèbres queles flagellations dela miséricorde de loinplus visibles queces plumes dansle goudronversé àchaud surun corpsd’Homme et surla terremaligne dela sainteAmérique malgréles fours oùl’homme leplus intelligent leprouvait encramant les
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cuisses deBébéspendant entreles jambes deleurs Mamansmaintenant quele déniprocure lahonte onadmetenfin lalâcheté desmasquesnoirs etblancs etavoue quel’Humanitévient deloin cequi est tout àson Honneur :grandir !grandircomme notreConscience quia surmontétoutes ces
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barricades s’étantemployées àcacher sabelle face pourfourbir lesmythes dela supérioritécalomnienoire surnotre trounoir entorse àla Raison oumaléfice deCham l’Afrique atout entendul’Afrique atout démentil’Afrique atout pardonnél’Afrique n’arien oubliédu Migrateur deGrimaldiporteur deson Industrieoriginelle
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du trône dePharaon et deses pyramidesgéantes maispas assez pourcontenir lesSciences quiaffluaient verselles depuis lesprofondeurs d’unSahara mobilecomme sesdents desabledes premièresamitiés et dutroc des premièresinvasions etle règne deshautes trahisonsrien oubliédu marchandage et deschasses aufilet des chainespleines dechair et de
164
chiottes rien oubliédes villagesaccrochés auxbottes d’unekalachnikov des répressionsjurées aunom d’unegrandeurfantasmée rien oubliédu sang quigicle dansle chœur desTroupeauxsujets àqui ondemande demourir pourla souveraineté la souverainetédevait demeurerinconnue àleur Patrierien oubliédes Masses
165
enragées quin’eurentpoint peur deMourir aunom del’IndépendancecommeMoumié leLeader avaittout dit pourque sonrêve fécondemême après saMort et queson poison seretourne contrela dominationdepuis lesoupir éternel deSolomon Solomon acraché àla table del’apartheid leMessage del’Afriquele Message del’Afrique est
166
l’Afriquen’a d’ennemi quel’ennemi dela Paix l’Afriquen’a deVérité quel’unicité del’Homme l’Afriquen’a deMission querétablir l’Égaliténous sommesle Plaignantnous sommesl’Accusénous sommesle Jugenous sommes dansnotre Caseen feuen flammedeux millemillions deregards àla recherche d’uneseule issue
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issue sedérobant augré desépreuves lesépreuvessont surnos dos tellesdes barres rougesdes jarres devenin quinous mâche leCourage etnous rabat lescils quands’approche laLumière la Lumièreoublie quec’est notrevisage quil’anime visageordinaire d’Hommeshumainstels quele modernisme ena peu enfanténoussommes l’Afrique
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l’Afriquehéritièremieux quedes grandesbravoures deschefs deguerre mieux quedes seigneurs quiont toutconquis mieux quedes présidents quiont reçutout lesuffrage noussommes l’Afriquehéritière dela Sacralité dela Vie pourque tousaccourentVivants etMorts aupremiercri del’Enfant
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recueillir lepari deleurs Vies ence Nouveau-né quisera doncdevra êtredemain àleur place enayant donnéVie ou encélébrant unAutre quia donné uneVieVie capitale pourque toutpasse aprèset qu’onréponde d’unmême bond auVoisin quia dansses bras lenouvelHôte àprésentertour àtour à
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tous ceuxqui accourent làprendre dansleurs bras lenouveauParent peu importecomment ilse nommeraqui est saMère chacundira queson Enfant estné l’Enfantgrandira sousle regard detousbienveillanttant qu’ilne leurrenierapas uneplace ouvre tesyeux monEnfantvois tout ceMonde grand et
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souriant quit’attend etveutt’accompagnersurcette Terre oùils ont toutvécu deleurEnfance quia vieilli dansta Naissance ilst’attendentcrois-moi poursouffler danstes frêlesjambes leurdernièreLitanie qu’elleste confierontpar seulepeur departir avecpar seulepeur quetu répètes lamême àton heure
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va ! monEnfantrépondre àl’appel dequi tecommissionne sansgênepourtant quibien desfois a oublié dete diremerci merci qu’ilne te doitpas forcémentdis-le-toi leservice renduévidemmentprofite auBénéficiaire maisest àtoi à toi seulement àtoi quiauras faitquelquechosed’utile de
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tesheuresindépendamment detouteshumeursencorevas-yréponds àton Aîné quit’envoiemarcherloin auxtraces deson objet cetobjet quine t’importepoint sousun soleilmoqueur ouune pression debougren’écoutepas tacolère quite dissuade etfais-le pourApprendrela Leçon
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liminaire dela Vie : Patienter !arriveravite lejour oùcelacessera caril neseraplus deton ressort defaire descourses etquiconquevoudrait teles imposerverras’abattre sursonimpertinence leconstat quelui seul n’apas grandi monEnfant ondonnesouventraison à
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l’Aîné cen’estpoint qu’iln’apas tort carchacune devos querelles qu’ontranchera est unsursis àlui adresséafin qu’ilse réveille etrefuse d’êtrele mauvaisExempleévidemment tuapprendras leslaideurs del’offense etla Foi enla Vérité car sansêtre leseul àsavoir quetu n’aspas tort tuéprouveras lesentiment de
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la victime ettravailleras tadéfense encollaborant avecle Temps leTemps terendraJustice puiste laissera uneMission dontle résultatdirace quetoi tuvaux : seras-tu àton tour unmauvaisExemple ?Africain Africaintu n’aspas ledroit d’êtremoins quece quetu as appris desHistoires
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populaires oùla Vérité duMythe est uneéclairciepondue dansuntas d’approximationsqui nese balaient qu’avecla Réflexionautour dela Finalité dechaquepersonnage leTotem peutparaîtreabsurde àcondition qu’onignorela symboliquel’aptitude del’Être àdialoguer avecla Vie alentourj’enappelle alors àla Méditation ! ondit aussi que
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la colère d’unAîné peuttapercomme lafoudrel’insolent et tu necroispas car pourtoi lafoudrec’est laphysique quil’explique teperdant dans unraisonnement quin’estpoint objetpertinentce quiici t’estdit unedernièrefois estsurtout lanécessité duRespect lequel
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Respect s’iln’estpas uneCultureIntérieure ne tolèrerajamais uneSociété enmarche or àquoiaspirons-nousd’autre quel’Équilibrelorsqu’onest deuxcondamnés àvivreensemble ? l’Oralité del’Afriqueraffinerie d’Imageset école d’Éloquencedispense desLeçons quine sontopposables auxChairessacrées desAmphithéâtres
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l’Honneur duHéroscomme lesAdageséclairent lesgrandsDestins etfermentent lesbases duGroupeidéal l’Écoleclassiqueforme desCitoyenscelle sousl’arbreaussi ellete rappellel’Essentiel danslequeltu embrassesl’Humilité àl’écoute deces Personnes quisavent tout ontleursFamilles qu’ellesentretiennent dans
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la Dignitémènent uneVie réglée queni leBonheurni lemalheur nesemblent avoiraffectée etqui jamais nese sontassisessur desbancs maMèreMénagèredepuis queje l’aiconnuen’a jamaisentrepris untort eta beaucouppardonnélorsqu’ellel’a subi dansson sourireinoffensif qui
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répond aubravo dePlatonautrementPlaton adit uneConscience sansmensonge a laMajestédevant leroi leroi quivoit qu’ilne contrôlepas toutpuisquemême s’ilpeutôter la Vie ilne luirestera qu’àse trancher latête pourneplusruminer laRésistance qu’il
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a subie et l’acontraint àl’assassinat pourcouvrir savanité enpleurséternellement enpleursparce qu’elleest coupable j’aiappris demon Père quece quit’est confié n’estpas detes finances même si defaim taFamille doitmourir qu’ellerepose en Paix sansavoir mis dansson ventre unepetite miette dubiend’Autrui certes les
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finances d’Autruisont des Espérancesvieilles qu’ilne faut jamaisdécevoir ôquenon monPère neConnaîtpas Saint-Augustin Saint-Augustintient deson Seigneur quecelui quin’estpas Digne dansles petiteschoses nepeutpas l’être dansles grandes :qui peut lecontredire ?mon Père estdoncSaint-Augustin j’ai connu mon
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Père avantSaint-Augustin monPère m’aEnseigné ceque j’ai Lu chezSaint-Augustin Saint-Augustin estRespecté poursa Science monPèrelui estAfricainpourquoidevrais-jemoins leValoriser queSaint-Augustin ? unHommepeut-ilvivretranché endeux ? monPère etSaint-Augustinforment cetHomme quiest laVérité
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Vérité quivaut pourtous lesHommesVérité qu’onrencontrepartoutpeuimporte larace etle nom qu’onlui donne oule conduit parlequel onla transmet defait je nepeuxpas êtreracistenationaliste2
individualiste carj’entends malgrétoutes lesdiscordes d’autres Voix quisurvolent lesinjustices en
2 au sens vulgaire du terme.
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lesquellesje reconnais lessentiments quim’animent pourconfirmer quetous nesont jamaisVrais tous nesont jamaisfaux tout l’enjeuest deveiller quele faux necommandejamais au Vrai qu’on nesonge qu’onest Vraiparce qu’onest tel qu’on nesonge qu’onest fauxparce qu’onest tel commesi surTerre on
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avait déjàvu unchamp quinourrit sonHomme dès lapremière pluie ouun chemin quis’allongelorsqu’onle parcourt laVérité étantPartoutquirebute celle enAfrique nepourra jamaisêtre un Serviteur del’Afrique car pourReprésenter desPersonnes ilfautconnaître quielles sontquijuge quece qu’ellessont est
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blâmablesoit a honte des’y reconnaître soit n’apas compris ceque c’est parlà cettepersonne estcoupablesoitencore elle nedétesterien detout cequ’elle avu ailleurs parlà encore sonjugement nevautplusgrand-chosetoujours onne peutpas être lasilhouette d’unePersonne et
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espérermarcherplus vite quela seconde l’Afriquel’Afriqueveut bienconnaître leReste dumonde connaître leurs Héros etleurs Ressourcesmais aprèsavoirdécouvert les siens celui quime montre sonHéros etme cache lemien neveutrien d’autreque je memette àl’aduler orquelle sotteraison
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aurai-je dele faire si enmoi je n’enéprouvemanque ? j’écris enfrançais l’anglaisme plaît j’auraisaimé parlerespagnol maisaucune deces Langues nepeutvaloir pourmoil’arabele baouléle swahilile wolofnotre Singularité notre Patrimoine notre Existence passerelles de nos Sociétés clefs de notre Ouverture peu m’importeque lespremières
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Languessoient lesplus parlées maLangue est enmoi etmoi en maLangue elleme rappelletoujours queje viens dequelquepartquelquepart quej’ai quitté pourApprendreailleursce quiest supposéaméliorer laVie dansla Casemême quand dejour enjour jeressens quecet espoir-là nemanque
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pas denaïveté carje crois quece n’estpas ici queje recevrai laRévélationséculaire cependant toutconfirme cequ’auparavantj’avaisvu ouentendu ainsi redis-jeque Réussite pourun Africain n’a deMérite quesi c’estl’Afrique qui eninspire lebénéfice dites ! lorsque tout lemonde sebat pourson propre Continent commentnomme-t-on
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celui quine se soucie dusien ?l’Afrique l’Afriquecomme toutLien est uneChargele premier Lienreconnu est laFamille le deuxième lienconçu estl’Entourage il y a laCommunautéjusqu’àla Nation il y a laNationjusqu’auContinent leContinent faitpartie del’Humanité !un intérêt pourun Lien s’ilest bien
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conçu doitmener àl’autre Lien sijeprivilégie l’Afriquece n’estpoint quej’occulte lesAutres maisqu’elle est laplus atteintelorsqu’unEnfantaccourt auchevet duParent de Devoir onparle lorsqued’ailleursarrive une« BONNE VOLONTÉ » desecours onparle jem’abstiens d’appelerausecours carrien de
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ce queréalise lesecours n’est au-dessus denos Forces iln’y a doncaucune excuse pourl’Africain àqui incombe ceDevoir nul neluifera grief s’ilse dérobe àcelui-ci maisil n’y vapoint desa Gloireaussi s’ilest vrai qu’uneGratitude vautcher nedoit-onpas veiller ànepas ladevoir àtout le
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monde ?recevoir unsoutien d’unAmi estacceptable àcondition qu’ilse produise lemoins telleconditionnon Honoréeternit lesplus sainesVolontés carl’habitude dansl’assistancemène àla paralysie duRéflexeNoble d’êtreResponsable desoi-même dansl’omniprésence ! detout passons-noussauf dela Conviction qu’onpeut denous-mêmesaller toujours
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plus loinfaire comme lesAutresfaire mieux queles Autresne croire quela Ressource esthors desoi estdire quel’impassefacilement segangrénerapour enDÉCOUDRE jene connais quela VolontéLumière danstoutes les Entreprises elleimplique des’attaquer àtout ce quipropage lemal etne violepas laPatience
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Patience ôcombienActive danslaPersévérance auProjet est laPersévérance cequ’àla Religion est laFoiquene peutpas laVolontéconvaincueseule devant unesituation quine laissepersonneFière ? onne saurajamais leGeste parfait sison corps onne saitbouger maisla Volonté d’agirn’est
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pas quetenter c’est àtout prix éviter leséchecs lesconjurer dès qu’ilsnousatteignent celaest uneExigence desoi laquellevaudra lespremiersSuccès lesquelssont lessouffles detoutes lesLuttesqu’ilss’allument etles Hommes leurdonneront lesleursque del’étincellejaillisse lebrasier que du
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brasierinonde la Lumière la Lumièreinondechaque recoin denotre Casenotre Caseen feunotre Caseen flammenotre Case quil’a tantattendue de ses Fils quisontpartis pourneplus revenir de ses Fils quisont là quine songent qu’àpartir de ses Fils quiRésistent dontbeaucoup sont Morts de
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leurs Convictionscomme deleurs corruptionscette Case est laNôtre où se trouventNosplus Chers NosJoies quinous font NosPeines quinous ontquela Joie quila parcourt nouspénètre danstout le corps quele malheur quila traquetrouve surson cheminnotre Savoir etnotre Endurancepour luiinfliger
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l’Immortalitéde nos Sœursde nos Frèresde nos Mèresde nos Pèresde nos Amisd’ici ou d’ailleursdont la Lutte nouspréserve leCœur contretoute passion dene rienfaire contretout vice defailliraujourd’hui etdemain afin qu’aucuneVictoire aucuneVictoireConvenable nesoit étrangère àl’Afriquel’Afrique bienaise sedoit son Salut.
Achevés le 16 Novembre 2014
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REMERCIEMENTS
Ici, un remerciement anonyme adressé à de nombreuses et serviables Personnes qui sauront lire dans chacun de mes mots ma volonté d’amortir l’immense dette qui me lie à elles. Sans leurs concours respectifs, la qualité de ce livre artisanal, nécessairement, aurait été inferieure. Sa responsabilité me revient, mais ses mérites sont à leur attribuer.
C.A.B.N.
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L’ŒUVRE
Partir ailleurs a sa douleur et ses espoirs ; vivre ailleurs a ses plaisirs et son amertume. Ces humeurs contraires entretiennent une tension intérieure de l’auteur moins animé par la nostalgie de son Afrique natale que par la peur de l’oublier. Sentir l’Afrique à ses côtés, la vivre partout et en toute chose, telle est la réponse à sa peur. Il la formule en examinant le lien de l’Africain à son Continent et la condition de l’Africain dans le monde. Elle se résume en une conscience de l’Afrique, porteuse de confiance et de détermination nécessaires pour ôter l’Afrique de la tutelle et du mépris de ses pairs.
L’AUTEUR
Cheikh Ahmadou Bamba NDIAYE est né le 20 Octobre 1993 à Diourbel, au Sénégal. Il a publié Les mots du cœur et Plume d’Afrique au Prytanée Militaire de Kadiogo au Burkina Faso, puis Probations et Un procès à Paris à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il étudie actuellement à l’Institut d’Études Politiques de Paris, dans le Programme Europe-Afrique, où il a écrit Vingt ans depuis la Terre, Corbeille et Les Déchets de la Terre.