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J.A. 1211 Genève 2 | www.letemps.ch
Mardi 23novembre 2010 | N° 3857 CHF 3.20, France € 2.30
Air du TempsInitiation ludique au«geocaching», la chasseau trésor versionhigh-tech Page 32
LeTempsPl.deCornavin3,CP2570,1211Genève2Tél.+41228885858Fax+41228885859
www.letempsarchives.chCollectionshistoriques intégrales:Journal deGenève,Gazette deLausanneetLeNouveauQuotidien
IndexAvis de décès 29
Bourses et changes 28
Fonds 25, 26, 27, 28
Pharmacies 29
Toute lamétéo 16
FootballL’AC Milan, l’atoutde Berlusconi pouréviter la relégationpolitique Pages 2, 12
L'essentiel
Reportageaucœurde l’agonieirlandaise etde ses villas fantômesCrise Dublin bouleverse le calendrier européen, mais l’espoir d’une relance subsiste
Délinquants étrangers: la campagne que l’économie n’a pasmenée
Un silence poli et pas d’argent. A quelques jours de la votation sur le renvoi des criminels étrangers, le refus desmilieux économiquesde s’engager dans la campagne contre l’initiative de l’UDC et en faveur du contre-projet irrite les partis du centre droit.öPage 7
En Irlande, durant les annéesfolles de 2004 à 2007, le gouver-nement, les banques, les promo-teurs et les particuliers n’ont euqu’une idée: construire des loge-ments. Aujourd’hui, le Tigre celti-que est à genoux, avec ses230 000 logements vides et sou-
vent déjà délabrés comme àLongford, où s’est rendu notre en-voyé spécial. Devant la gravité dela crise irlandaise, l’Union euro-péenne bouleverse son calen-drier et tente de réunir 90 mil-liards d’euros avant la fin dumois. Plusieurs pays hors de la
zone euro mettent aussi la mainau porte-monnaie, comme laGrande-Bretagne ou la Suède.Malgré leur perte de souverai-neté, les Irlandais accueillent leFMI et l’aide européenne les brasouverts. Ils reportent leur colèresur leur gouvernement, dominé
depuis treize ans par le partiFianna Fáil, qui vit d’ailleurs sesderniers jours. Cependant, con-trairement à la Grèce, un espoirde relance subsiste. La crise a faitchuter les salaires de 25% et lesloyers des bureaux de 50%. Si bienqu’elle pourrait aider l’économie
du pays, basée sur les exporta-tions, à retrouver sa compétiti-vité. C’est un peu le retour à la casedépart: en 1958, devant une si-tuation économique et sociale ca-tastrophique, Dublin avait décidéde tout miser sur les investisseursétrangers. öPages 2, 3, 17, 23
Un cerveau,mille visages
Pourquoi avons-nous tant depeine à différencier les visages desAsiatiques? Une étude révèle que lecerveau humain classe de manièreinconsciente les visages d’une autreethnie que la sienne dans unemême catégorie beaucoup pluslarge. Et, donc, il ne fait la diffé-rence qu’entre des individus dumême groupe ethnique que lui. Defait, le cerveau se spécialise très tôtpour ne traiter que les signaux quilui sont familiers.öPage16
Construction Les négociationssalariales toujours dans l’impasse: 19
Placement Et si la fin de l’euro étaitune formidable opportunité? 23
Panorama Sur le fil de l’actualité: 22
Transformersa voiture encamping-carComment cuisiner, dormir ou sedoucher dans sa voiture? UnVaudois a concu un système mo-dulaire de caisses articulées quis’adapte à la majorité des véhiculespour les transformer en cam-ping-car bon marché.öPage18
ECONOMIEFINANCE
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MusiqueBuvette, une voix captivantequi puise aux meilleuressources de la popet de l’electro Page 30
InternationalONU, l’heured’une réforme?Le soutien de Barack Obama à uneentrée de l’Inde relance le débatsur la réforme du Conseil desécurité des Nations unies.Page4
SuisseAdos condamnés àMunichLourdes peines pour les troisjeunes Zurichois qui avaienttabassé des passants lors d’unvoyage de classe à Munich.Page 9
«Je suis l’anti-Hainard»Entretien avec Thierry Grosjean,fraîchement élu au Conseil d’Etatneuchâtelois.Page10
EclairagesCasse-tête carcéralPréparer la réinsertion des déte-nus tout en assurant la sécurité.Mission impossible? Page 13
CultureL’être et les lettresA Lausanne, la Galerie Alice Pauliprésente les installations del’artiste espagnol Jaume Plensaqui, en jouant avec les lettres,écrit l’alphabet de l’âme.Page31
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JULES AUDEMARS
CHRONOGRAPHE
PUBLICITÉ Editorial
Economiesuisse: une abstention incohérentePar Denis Masmejan
Isolés dans leur combatcontre l’initiative de l’UDC surle renvoi des délinquantsétrangers –mais pour le con-tre-projet des Chambres –, lespartis du centre droit viventmal le refus d’economiesuissede s’engager à leurs côtés.L’organisation faîtière a pré-féré rester prudemment àdistance, jugeant que les inté-rêts qu’elle représenten’étaient pas suffisammentconcernés pour qu’elle semobilise.L’argument est loin d’être
imparable. On se souvient parexemple que lesmêmesmi-lieux s’étaient finalement
résolus à faire entendre leurvoix contre l’initiative interdi-sant la constructiondemina-rets, alors que les implicationsprévisibles du scrutin de 2009n’apparaissaient pas plusétroitement économiques quecelles que l’on peut attendred’une acceptationde l’initia-tive de l’UDC ce dimanche.Une application rigoureuse
des propositions soumises auvote populaire conduirait eneffet, selon toute probabilité, àdes difficultés avec Bruxelles.L’UE risque de constater, àterme, que la Suisse n’est plusenmesure de satisfaire entière-ment aux obligations que luiimpose l’accord sur la librecirculationdes personnes. Un
oui à l’initiative affaiblirait laSuisse dans ses relations avecses partenaires européens etaurait des conséquences pourlesmilieux économiques quisont, depuis longtemps, parti-sans de la voie bilatérale et dela libre circulation.Dès lors, la ligne suivie par
economiesuisse pour définirses engagements dans descampagnes de votations, si elleexiste, ne donne en tout cas pasl’impressiond’une parfaitecohérence. L’interventiondesmilieux économiques n’estcertes pas un gage de succèspour la cause qu’ils soutien-nent. Leur refus, cette fois, deprêtermain-forte aux partisdu centre fait pourtant ressor-
tir crûment lemanquederessources de ces formations.Par contraste, l’UDCdispose demoyens qui semblent ne ja-mais faire défaut à ses ambi-tions.C’est évidemment toute la
questiondu financement descampagnes et des partis politi-ques qui est posée: elle estparticulièrement sensible dansunpays pratiquant la démo-cratie directe demanière aussiassidue. L’organisation faîtièrede l’économie se trouve à cetégard, en raisonde sa puis-sance financière, dans unepositiond’arbitre qui n’estconfortable qu’en apparenceet quimérite pour lemoinsune clarificationde sa part.
Sunrise sousles dettes
Longtemps, l’image de Sunrisefut celle d’un discounter. Maisl’opérateur de téléphonie butesur la réalité de ses dettes, plus de2 milliards de francs, et la pres-sion de son nouveau proprié-taire, CVC Capital Partners. Il vaainsi augmenter le prix des SMSet s’abstenir de répercuter lesbaisses de tarif à ses clients, enespérant maintenir sa capacitéd’investissement.öPage 17
Sciences&Environnement Le TempsMardi 23 novembre 201016
Météo
LA MÉTÉO COMPLÈTESUR INTERNETwww.letemps.ch/meteo
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Graphisme: Joël Sutter, Le TempsAprès-midiMatin
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ZurichSaint-Gall
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La Chaux-de-Fonds Berne
En Suisse
Prévisions à 5 jours
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Degré de fiabilité:
Sud des Alpes
Suisse centrale et orientale
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2 moinsMercredi, temps changeant avec une alternance de passages nuageux et d'éclaircies, plus belles en plaine. Temps nuageux avec quelques giboulées le long des reliefs. Jeudi, temps nuageux et froid avec quelques chutes de neige jusqu'en plaine. Les conditions resteront ensuite hivernales jusqu'en fin de semaine avec quelques averses de neige toujours probables et des températures froides à toutes les altitudes.
Ce mardi, brèves éclaircies en plaine, sinon temps très nuageux à couvert avec quelques averses, principalement en matinée et le long des reliefs. Il fera très frais et les flocons feront leur apparition dès 500 mètres d'altitude. Temps assez ensoleillé et doux au sud des Alpes grâce au vent du nord.
Ce mardi, des pluies abondantes sont attendues de l’est de l’Allemagne à l’ouest de la Russie jusqu’à l’Ukraine. Une forte instabilité prévaudra en outre du sud de l’Italie à la Grèce jusqu’aux Balkans où des averses éclateront fréquemment. De l'air de plus en plus froid s'écoulera par ailleurs de la Scandinavie aux Alpes.
Situation générale aujourd’hui, à 13h
Météorologue en direct au0900 575 775 (Frs. 2.80/mindepuis le réseau fixe suisse )
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Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Brèves
Cellules souchesU Le tissu adipeux héberge descellules souches hématopoïétiquessimilaires à celles de la moelleosseuse et en plus grande quantité,capables de se différencier encellules immunitaires, selon uneétude préliminaire réalisée chez lasouris. Si ces résultats sont confir-més chez l’homme, «cela va révolu-tionner le monde de l’hémato-poïèse» (création de sang), aestimé à un chercheur. (AFP)
Pêche au requinU Près de 1,3 million de requins,dont un grand nombre figurentsur les listes d’espèces menacées,ont été tués en 2008 dans l’Atlanti-que par les bateaux de pêcheindustrielle faisant fi des limitesimposées, affirme lundi l’ONGOceana. Mais le véritable chiffre decapture de requins pourrait êtrebien plus élevé compte tenu deslacunes dans les données sur cettepêche, ajoute l’organisation. (AFP)
Le paysagesuisse estmissous pression
Nature La surfacebâtie augmente
ATS
Le paysage suisse est sous pres-sion. La faute à la croissance dé-mographique, à l’extension destransports et de la surface habita-ble, ainsi qu’à une urbanisationpas toujours maîtrisée, selon l’Of-fice fédéral de l’environnement(OFEV).
A coups de statistiques, l’OFEVdresse un tableau mitigé de la si-tuation dans sa publicationObser-vation du paysage suisse présentéelundi. Entre 1983 et 2007, la partde surface bâtie est passée de 6 àprès de 8% de la superficie totaledu pays. Les surfaces touchées parle mitage – l’étalement urbain –ont augmenté d’environ 15% en-tre 1980 et 2002.
Lanuit se fait rareDepuis 1996, on ne trouve plus
sur le Plateau un seul kilomètrecarré de paysage plongé dansl’obscurité totale durant la nuit.Les surfaces bénéficiant d’obscu-rité nocturne sont passées de 28%du territoire en 1992 à environ18% en 2003.
Certains indicateurs montrenttoutefois des améliorations. Ainsi,78% des rives de cours d’eau sontnaturelles ou peu atteintes. Lessurfaces forestières peu influen-cées par l’homme se sont éten-dues presque partout en Suisse, aubénéfice de la diversité des espè-ces.
Agenda
Chercheurs sentinellesU Avant d’inaugurer l’exposition«Alerte! Des chercheurs respon-sables face aux risques», le 1erdécembre, à l’Espace Arlaud àLausanne, l’Interface sciences-société de l’Université de Lau-sanne organise aujourd’hui unesoirée-débat sur le thème du rôlede sentinelle du chercheur.
Mardi 23 novembre, 18h, Universitéde Lausanne, salle Anthropos Café,bâtiment Amphipôle.
Pourquoi nous confondons les AsiatiquesNeurosciences Le cerveau ne répond de manière spécifique qu’aux visages de la même ethnie que la sienne, selon uneétude. Si les nourrissons de 3 mois identifient, eux, indistinctement les personnes, ils perdent rapidement cette capacité
Pierre Kaldy
L’impression que toutes les per-sonnes de type asiatique ou afri-cain se ressemblent n’est pas dueà notre mauvaise volonté mais àune réaction inconsciente immé-diate, ont montré des chercheursde Glasgow et de Fribourg. «Sitous les Chinois ont tendance à seressembler pour nous Européens,ce n’est pas parce qu’ils ont tousles cheveux et les yeux noirs maisparce que notre système visuel aappris à les classer d’emblée dansune catégorie beaucoup pluslarge», précise Roberto Caldara,professeur à l’Université de Fri-bourg, à l’origine de cette étudepubliée début novembre dans lesProceedings of the national aca-demy of science. Ce phénomènetrouve pour la première fois uneexplication physiologique.
Pour mettre en évidence cettedifférence de traitement, les cher-cheurs se sont intéressés à l’airefusiforme faciale, région à l’ar-rière du cerveau droit, spécialiséedans la reconnaissance des visa-ges. La vue d’un visage y génèreun signal électrique visible après170 millisecondes par élec-troencéphalogramme. En com-parant les réactions de sujets quivoyaient successivement les visa-ges de personnes d’origine asiati-que ou européenne, ils ont décou-
vert que leur réaction étaitspécifique aux visages observésuniquement lorsque ceux-ciétaient de la même origine ethni-que que la leur. Ainsi, les sujetschinois réagissaient dans un pre-mier temps de la même manièreaux visages européens, quelle quesoit leur identité. De leur côté, lesEuropéens montraient le mêmesignal d’accoutumance devant
différents visages asiatiques:pour eux, ils étaient tous dans lamême catégorie. «Nous avons dé-montré avec notre étude que cephénomène est universel et se re-trouve chez tous les êtres hu-mains», souligne Roberto Cal-dara.
Cette différence de traitementque l’on pouvait attribuer à unjugement ou à un préjugé s’avèredonc immédiate et due aux airesvisuelles primaires. Purement in-consciente, elle se produit en undixième de seconde et réduitd’autant plus notre capacité à dis-tinguer des personnes que cel-les-ci ont un type ethnique éloi-gné de nous. Est-ce seulement lefait du manque d’expérience decertains types de visages? Non,car elle persiste même pour lesAsiatiques, dont l’apparence restetrès proche de la nôtre.
Cet «effet autre type de visage»,ou «other-race effect» en anglais,est connu depuis longtemps despsychologues et reflète une spé-
cialisation très précoce de la re-connaissance faciale. «A 3 mois,tous les nourrissons peuventidentifier indistinctement les vi-sages, souligne Olivier Pascalis,directeur de recherche au Labora-toire de psychologie du CNRS, àGrenoble, mais à 9 mois, ils ontperdu cette capacité et classentles visages d’autres types dans unemême catégorie. Comme pour lelangage, le cerveau se spécialisetrès tôt pour ne traiter en détailque les signaux qui lui sont le plusfamiliers.»
Sur quelles bases ce tri est fait?Que se passe-t-il chez des popula-tions largement métisséescomme au Brésil? Les chercheursne le savent pas encore, mais l’ef-fet paraît réversible car des en-fants asiatiques adoptés en Eu-rope arrivent progressivement àdiscriminer les visages européenscomme leurs camarades declasse. «Cette plasticité a ses limi-tes, tempère cependant OlivierPascalis, et comme pour l’appren-
tissage des langues, au-delà de8-10 ans, l’influence du premiermilieu de vie laisse une marqueindélébile.»
A l’âge adulte, l’effet pourraiten partie se corriger, par exemplechez un Européen qui fréquente-rait plusieurs personnes d’origineasiatique. «Vivre au milieu d’unquartier chinois ne suffira pas,prévient cependant Roberto Cal-dara, il faudra aussi faire l’effortd’identifier les personnes indivi-duellement et avoir un nombresuffisant d’amis pour espérer ré-duire la catégorisation détectéeavec notre test.» L’idéal pour gar-der cette souplesse de reconnais-sance serait d’élever les enfantsdans un milieu cosmopolite «carensuite, ajoute Olivier Pascalis, lesadultes doivent se contenter deleur mémoire pour arriver à re-connaître individuellement lesautres types de visages».
L’origine physiologique de cephénomène ayant été localisée etcaractérisée, les chercheurs envi-
sagent désormais des applica-tions. «Nous savons que la recon-naissance de suspects lorsd’enquête policière n’est pas aussiprécise lorsque nous devons iden-tifier des personnes d’un autretype que nous, ajoute RobertoCaldara. Maintenant nous pou-vons mesurer précisément la fia-bilité de cette reconnaissance, cequi peut avoir des conséquencesimportantes.» Un test avec destechniques de neuro-imageriefonctionnelle permettrait aux ju-ges d’estimer la solidité de cer-tains témoignages.
Les chercheurs peuvent aussienquêter sur l’influence que cettecatégorisation inconsciente despersonnes étrangères pourraitavoir sur le jugement porté surelles. Y a-t-il un lien entre ce phé-nomène et certains préjugés ra-ciaux? Voila des questions aux-quelles Roberto Caldara etd’autres spécialistes brûlentmaintenant de répondre avecleurs nouveaux outils.
Les visagesasiatiquessuscitentuneréactioncérébralesimilaire,quelle quesoit leuridentité,chez lessujetseuropéens.ARCHIVES
AFP
«Le cerveau sespécialise très tôtpour ne traiter endétail que les signauxqui lui sont familiers»
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Berne Genève LausanneGerechtigkeitsgasse 56 Rue de la Cité 6 Pl. B.-Constant 1tél. 031 312 14 92 tél. 022 310 87 10 tél. 021 311 54 05
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