de biologie médicale - fulltext.bdsp.ehesp.frfulltext.bdsp.ehesp.fr/fhf/rhf/2009/531/20_33.pdf ·...

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Réforme de la biologie médicale et accréditation

L’organisation rationnelle des acti-vités passe par la mise en placede secteurs mutualisés bénéfi-

ciant d’une plus grande transversalitédes fonctions tertiaires et logistiques.Le choix d’une réception centralisée deséchantillons permet également, en lien

avec un plateau technique fortementautomatisé qui assure les activités degrande routine et d’urgence, d’améliorerla réactivité de la structure en augmen-tant la rapidité du délai de réponse.La mise à disposition des laboratoiresspécialisés de plateformes technolo-

giques de haut niveau (biologie molé-culaire, zone L3…) favorise le déve-loppement de techniques innovantes.Celles-ci permettent d’améliorer lesperformances diagnostiques des établis-sements publics et privés de leur régionet sont un véritable moteur de l’acti-vité de recherche de l’établissement.En assurant les meilleures conditionsde sécurité pour les patients et lespersonnels, le plateau de biologie médi-cale est une étape déterminante de lacertification des laboratoires qui lecomposent. ■

Monique DUMASCoordonnatrice du pôle de biologie

CHU de Dijon

Plateaux de biologie médicale

Organisation et perspectives

Un plateau de biologie médicale,

avec le regroupement de structures souvent

éclatées sur plusieurs sites, permet d’optimiser

les compétences et les moyens

dans des infrastructures conformes aux

exigences d’une biologie moderne et de qualité.

>> Ont collaboré à cet article : les CHU d’Angers,Besançon, Bordeaux, Brest, Clermont-Ferrand,

Dijon, Grenoble, Lille, Limoges, Metz-Thionville, Orléans,Poitiers, Reims, Rouen, Saint-Étienne, les Hospices civilsde Lyon et l’AP-HP.Nos plus vifs remerciements à Céline Lopes, chargée decommunication au CHU de Dijon, pour la coordination desdonnées ressources et sa précieuse collaboration à l’éta-blissement de ce document. Notre gratitude s’adresse égale-ment aux services de communication des CHU contribu-teurs, aux responsables de pôles et services concernés.

AngersRegroupement des onze laboratoires en 2010

Le CHU d’Angers s’est engagé dansune opération immobilière de regrou-

pement géographique de ses onze labo-ratoires, toutes spécialités confondues(hormis la biologie de la reproduction).Ce bâtiment ouvrira fin 2010. Ce projetprévoit la constitution de plateformestransversales :• réception centralisée des prélèvements;• préanalytique ;

• plateau technique automatisé ;• plateau technique de biologie molé-

culaire ;• logistique ;• centre de ressources biologiques ;et une informatisation commune pourla gestion des dossiers biologiques dupatient.Le plateau technique automatisé multi-disciplinaire regroupera, sur des auto-

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mates communs, les analyses de diffé-rentes spécialités.L’espace prévu est de type ouvert, sansséparation physique avec le secteurpréanalytique.Le plateau de biologie hospitalière serarelié aux services de soins par unnouveau pneumatique à cartouches àusage unique.L’objectif est la massification et lamutualisation des ressources sur lesprocessus communs aux différents labo-ratoires (séquencement des analyses).

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Angers - Maquette du plateau technique en construction

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AP-HPVers une biologie plus lisible et plus cohérente

En quatre ans, l’AP-HP a mené unimportant travail de restructuration et

d’optimisation de ses activités de biolo-gie. Ce travail se poursuit en collabora-tion avec les biologistes.Avec dix disciplines différentes et deuxcents services, les activités de biologiereprésentaient, en 2003, plus de 6 %des dépenses de l’AP-HP, avec unesurprescription des actes supérieureaux standards nationaux (ENC) de plusde 40 %. La direction de la politiquemédicale de l’AP-HP engageait, lamême année, un important travaild’audit. Ce dernier a mis en évidencela dispersion – voire la redondance –des actes, la surprescription de labiologie au regard des standards natio-naux, la spécificité de certaines disci-plines soumises à autorisation, maisaussi la nécessité de prendre en

compte les innovations technologiques,les activités de recherche et de recours.Dès 2004, un schéma-cadre de la biolo-gie était lancé, avec trois niveaux deréflexion : le site hospitalier, les groupe-ments hospitaliers universitaires (GHU)et le siège. Il s’agissait pour l’institutionde rendre plus lisibles les activités debiologie à travers une organisation pluscohérente, d’optimiser les moyens dansle cadre de son plan de retour à l’équi-libre, tout en soutenant la recherchegrâce notamment à la labellisation decentres de référence. En 2008, près de90% des actions prévues étaient enga-gées, et 41% réalisées, autour de deuxthématiques principales : les restructu-rations et la réorganisation des activitésd’une part, les actions qualité (incluantla sécurité, la traçabilité et l’optimisationdes pratiques) d’autre part.

Afin de rationaliser l’organisation de labiologie sur chaque site, le partage desressources a été encouragé, qu’il s’agissede la logistique ou des gardes. Les hôpi-taux ont réalisé des partenariats pour unmeilleur partage des activités : parexemple, Paul-Brousse et Bicêtre se sontréparti les dosages pharmacologiquescourants pour l’un, les dosages spécifiquespour l’autre. Les examens très spécialisésont été regroupés chacun sur un site réfé-rent, comme la toxicologie spécialisée àLariboisière et les HLA organes à Saint-Louis. La quasi-totalité des laboratoiresexistant dans les hôpitaux de gérontologiea été transférée vers les plateaux tech-niques des hôpitaux d’aigu référents.Concernant la qualité et l’optimisation descoûts, différentes actions ont été entre-prises : mise en place d’une politiquede juste prescription en biologie, repriseen interne d’examens auparavant exter-nalisés, travail de mise en cohérence destransports, des structures et de la cota-tion des actes. Parallèlement, d’impor-tants investissements immobiliers ont étélancés et un système informatique degestion unique est en cours de mise enplace. Chaque hôpital s’engage contrac-tuellement à réguler ses examens debiologie, avec une évaluation sur la based’indicateurs communs.Sur quatre exercices, plus de 25 millionsd’euros d’économies ont été réalisés.Dans le cadre du nouveau plan straté-gique (2010-2014), les biologistes parti-cipent à des groupes de travail, en lienavec la CME et les directions du siège,destinés notamment à intégrer la dimen-sion des nouveaux groupes hospitaliers.

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Les activités de biologie du CHU deBesançon sont actuellement répar-

ties sur les deux sites de l’établissement,en quatre pôles distincts. À terme, unplateau unique regroupera les activi-tés de biologie suivantes : virologie (dontle laboratoire L3) ; analyse des eaux ;parasitologie mycologie ; pharmacolo-gie clinique ; explorations fonctionnellesrénales, métaboliques et endocrinienne ;médecine nucléaire ; bactériologie ;hygiène hospitalière ; biochimie médi-cale ; génétique histologie. L’hématologie

continuera à être réalisée au sein del’Établissement français du sang voisin.Ce regroupement permettra un fonc-tionnement optimisé des activités debiologie :• réception et traitement centralisé des

échantillons biologiques (gain logis-tique) ;

• proximité immédiate (sécurité et rapi-dité des traitements) ;

• regroupement et mutualisation deséquipements lourds sur les plate-formes technologiques communes

(ex : plateau de biologie moléculaire,immuno-analyse…) ;

• création de deux nouvelles structuresde type L3.

Cette opération sera jointe à celle d’uninstitut régional fédératif du cancerregroupant l’ensemble des activités decancérologie du CHU pour une surfaceglobale de 20 000 m2 SDO. Elle sesituera sur le site de l’hôpital Jean-Minjoz, en prolongement du bâtimenten cours de construction (transfert desactivités de l’hôpital Saint-Jacques). Ellesera conduite en mode conception-réali-sation. Les équipes sélectionnées remet-tront leurs projets en avril 2010. Lestravaux devraient débuter fin 2011.



BesançonProjet de regroupement

Le CHU de Bordeaux a lancé en 2002un projet global de restructuration de

ses laboratoires dans le cadre du schémadirecteur de la biologie. Vingt axes ont étédécidés. Tous sont ou réalisés ou en voiede l’être, le projet s’achevant fin 2009.Restera la mise en œuvre de la prescrip-tion informatisée à compter de 2010.Quatre grands axes ont orienté cetteréorganisation :• maintenir un laboratoire de proxi-

mité sur les trois sites hospitaliers ;

• centraliser les analyses spéciali-sées sur un seul site ;

• regrouper tous les laboratoires autourde plateaux techniques moderniséset robotisés qui vont mutualiser leursressources, personnel technique etéquipements ;

• modifier les organisations dans lalimite d’une restructuration à moindrecoût des locaux existants dans l’at-tente d’une construction.

Le pôle de biologie, créé à partir de2005, a coordonné cette réorganisa-tion de seize services autonomes enun seul service par spécialité et septplateaux techniques partagés, le chan-gement de onze bases informatiquesen une seule, la centralisation destubes autour de trois centres de récep-tion préanalytique et un centre d’envoiextérieur. La restructuration a étécentrée sur le changement des orga-nisations autour d’équipements perfor-mants préalable à un investissementsur un bâtiment central en projet.

Bordeauxmodernise sa biologiePr Mathieu MOLIMARD, responsable du pôle biologie et pathologieFrédérique DESPLAT, directrice des soinsJean-Claude CAZENAVE, directeur référentNathalie GAILLARD, assistante de gestionCHU de Bordeaux

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>> Quelques chiffres

• Coût des travaux sur trois sites :4,8 millions d’euros

• Coût annuel de location des chaînes robotisées:1,1 million d’euros

• Production: 9,8 millions d’actespour 290 millions de B/P

• Effectifs : 90 médecins; 420 personnels non médicaux

• Prix de revient moyen du B:0,14 euro




Le pôle biologie du CHU de Brest estcomposé :

• sur l’hôpital Morvan, au centre-ville deBrest, de laboratoires hyperspécialisés(cytogénétique et biologie de la repro-duction, génétique moléculaire etd’histocompatibilité, immunologie,

anatomie pathologique, cytologie…) ;• sur l’hôpital de la Cavale-Blanche, de

la nouvelle plateforme de biologie duCHU de Brest, ouverte le 2 février2009. Elle regroupe les laboratoiresde biochimie et immuno-analyse, lelaboratoire d’hématologie ainsi que le

laboratoire de microbiologie (précé-demment répartis sur les deux sitesde court séjour).

Outre le regroupement de ces trois labo-ratoires, la construction de cette plate-forme avait aussi pour vocation l’ex-ploitation en commun d’une chaîned’automates parmi les plus perfor-mantes, la mutualisation des fonctionscommunes comme la fonction préana-lytique (réception, tri, enregistrementdes demandes…) et enfin la mise enplace de laboratoires spécialiséscommuns. L’organisation des équipesdes trois laboratoires a été revue avecun objectif de réduction de 21,5 postesparamédicaux. La fusion sur un mêmesite des laboratoires ainsi que l’auto-matisation devait en effet répondre à unobjectif de réduction des coûts deproduction.La plateforme de biologie est installéedans un bâtiment neuf dédié, d’un coûttotal de 15 millions d’euros. Elle est dotéed’un plateau automatisé qui comprenddeux chaînes d’automates réalisant plusde 80% de leur activité. Avec la mise enplace de cette plateforme, le CHU disposed’un remarquable outil au service duprogrès de la prise en charge médicale.

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BrestUne nouvelle plateforme de biologie

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>> Chiffres clés 2008

• Surface de la nouvelle plateforme de biologie* :5028030 m2

• Gouvernance : pôle biologie

• Liste des laboratoires :- service d’anatomie pathologique- département de bactériologie-virologie

et parasitologie-mycologie- département de biochimie et pharmaco-toxicologie- laboratoire de cytologie, cytogénétique et biologie

de la reproduction- laboratoire de génétique moléculaire

et d’histocompatibilité- laboratoire d’hématologie- laboratoire d’immunologie

• Effectifs médicaux (hors internes) :- pôle biologie (hors hygiène) :

64 personnes soit 59,5 ETP- plateforme de biologie : 37 personnes soit 34,6 ETP

• Effectifs médico-techniques :- pôle biologie (hors hygiène) :

172 personnes soit 157,7 ETP- plateforme de biologie : 103 personnes soit 91,6 ETP

• Volume d’activité** :- en B + P : 71931436- en BHN + PHN: 22825186

Soit un total de 94756622 (B/BHN/P/PHN)- nombre de dossiers externes/jour : 359

(130914 venues sur les UF de labos/365 jours)- nombre de dossiers externes + hospitalisation/jour :

non disponible• Coût du pôle de biologie pathologie : 21134311 euros

(charges directes hors coût de structure)• % PTB versus CA du CHU : 5,84%

(charges directes/chiffres d’affaires total du CHU) soit 21134311euros / 362151928 euros

• Prix moyen du B :- coût brut = coûts complets des laboratoires/ nb (B + BHN + P + PHN) = 0,267 euro- coût net = coûts complets des laboratoires

– dotations MERRI – recettes de titre 3/ nb (B + BHN + P + PHN) = 0,227 euro

• Nb B par entrées directes (concernant le secteurMCO) : 750 nb B produits/Nb entrées directes MCO

* Les laboratoires de l’hôpital Morvan sont en cours de restructuration** Données dépenses : compte de résultat analytique infra-annuel 2008 (CREA)

avant restructuration




Le centre de biologie accueille depuisjuillet 2005 la direction des labora-

toires (DL), la direction des équipementset des investissements (DEI) et septlaboratoires. Sur huit niveaux d’envi-ron 12000 m2 sont répartis le magasincentral, des locaux médico-techniquesmutualisant la cryoconservation à- 80 °C et - 196 °C (sérothèque, tumo-rothèque) ; l’accueil, le centre de prélè-vement et le service de médecine légale ;les laboratoires de pharmaco-toxicolo-gie, d’hématologie, de biochimie, debactériologie-mycologie-parasitologie, devirologie, d’anatomie-pathologie et lelaboratoire d’hygiène hospitalière. Sontégalement présents l’hémovigilance, lapharmaco-vigilance et le CCLIN.Ce centre de biologie regroupe des labo-ratoires autrefois répartis sur plusieurssites (tels que les laboratoires de bacté-rio-parasitologie anciennement situés

sur l’hôtel-Dieu, Gabriel-Montpied et lafaculté de médecine), en une seulestructure.L’organisation de la plateforme médico-technique repose sur le principe de lacentralisation de l’arrivée des prélève-ments biologiques concernant princi-palement les disciplines biochimie,hormonologie, cytologie, coagulation…Les étapes de préanalytique sontmutualisées, une consolidation dans ledomaine de la biochimie et de l’hé-matologie est effective : ces différentséléments organisationnels constituentla plateforme médico-technique ducentre de biologie.Au total, environ 300 personnes sontsusceptibles de travailler dans le centrede biologie.Ce bâtiment conçu pour les laboratoiresobéit à toutes les normes de :• sécurité (réglementation des établisse-

ments recevant du public de type U de5e catégorie, un système de surveillancedes installations opérationnel);

• hygiène (surfaces verticales des labo-ratoires de type « salle blanche »,

revêtement des sols de type PVC enlès, plafonds autoportants) ;

• traitement des déchets et gestion desrisques de contamination (respect desnormes sur le traitement des déchetsà risque infectieux, 2 types decircuits : circuit en couloir « propre »et circuit en couloir « sale», traitementthermique spécifique : alimentationen « froid » par un groupe à absorp-tion réservé au bâtiment, traitementde l’air par insufflation avec ajuste-ment de la température aux condi-tions de laboratoire et récupération del’énergie).

La réalisation de ce bâtiment a permisde répondre à trois objectifs principaux :• modernisation des laboratoires ;• rapprochement des laboratoires en un

seul et même environnement, favori-sant ainsi rapidité et fonctionnalité ;

• libération :- au sein de la faculté de médecine,

d’une surface réservée dorénavant àl’activité universitaire,

- ainsi que les sous-sols de Gabriel-Montpied pour les travaux de désa-miantage et l’installation d’un PCsécurité,

- d’une partie du bâtiment des labo-ratoires de l’hôtel-Dieu et du bâti-ment « EFS » situé sur l’avenueMontalembert, afin de permettre l’ex-tension de l’hôpital.

Clermont-FerrandUne seule structure depuis 2005Alain MEUNIER, directeur général - CHU de Clermont-Ferrand

Le centre de biologie de Clermont-Ferrand

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>> Chiffres clés

• Surface: 12000 m2

• Gouvernance:- pôle BHIP (iochimie - biologie moléculaire - hématologie)- pôle microbiologie (bactériologie - virologie)- pôle morphologie (cytogénétique médicale - anatomieet cytologie pathologique)

• Liste des laboratoires : pharmaco-toxicologie, hémato-logie, biochimie, bactériologie-mycologie-parasitologie,virologie, anatomie-pathologie et laboratoire d’hygiènehospitalière.

• Effectifs médicaux: 52

• Effectifs médico-techniques: 109

• Volume d’activité :- en «B»: 74100000- en «B» HN: 12400000

• Coûts des laboratoires(source base d’Angers 2008): 24305522 euros

• Nombre d’actes par entrées directes(consommation en actes de biologie par patient) :- nombre d’actes en B: 3500602- nombre d’actes en BHN: 154949- 3500602 / 104481 = 33,5 B par entrées- 3500602 / 167783 = 20,86 B par patients




En fonction depuis 2008, le plateautechnique de biologie du CHU de

Dijon répond à un véritable besoin deregroupement et de réorganisation desactivités biologiques. Au sein d’unnouveau bâtiment d’une surface de13 000 m2, il offre une plus grandetransversalité des fonctions tertiaires oulogistiques, et a permis la création desecteurs communs :• le secteur préanalytique où tous les

prélèvements (hormis ceux destinésà l’anatomopathologie) sont récep-tionnés dans une zone unique ;

• le transport entièrement automatisépar pneumatiques et valisettes viaune galerie souterraine sera généra-lisé entre les unités de soins et lePTB, à l’ouverture du nouvel hôpitalBocage central. Il fonctionne avec desautomates en « îlots » qui reconnais-sent les tubes, les débouchent, lestrient et les aliquotent sur portoirsdestinés aux différentes paillasses ;

• le plateau technique automatisérassemble les activités de granderoutine d’urgence et de garde24 heures sur 24 (biochimie, immu-nochimie, pharmacologie, gaz du sang,hématologie cellulaire et hémostase) ;

• le plateau technique de microbiologieregroupe les laboratoires du secteurinfectieux (bactériologie, mycologie,parasitologie, virologie) et permet la miseen commun de certaines activités (séro-

logie, zone P3, laverie, stérilisation…).Des plateformes et ateliers communssont mis en place pour des activitéstelles que la biologie moléculaire, lacytométrie en flux, les méthodesphysiques, le laboratoire de manipu-lation des radio-isotopes…Cette restructuration en secteurs d’activi-tés mutualisées s’est accompagnée de lamise en place des laboratoires spéciali-sés (biochimie, immunologie, pharmaco-toxicologie, hématologie, bactériologie,virologie, mycologie-parasitologie, cyto-génétique, génétique moléculaire, anato-mie pathologique) dans un environne-ment conforme et adapté à une biologiemoderne et de qualité. Cette nouvelleorganisation permet notamment d’amé-liorer leur performance en matièrediagnostique et de développer des activi-tés innovantes. Une zone indépendanteest également affectée à l’Établissementfrançais du sang.

Le PTB a été conçu de manière à opti-miser l’efficacité et la qualité des proces-sus de prises en charge des actes biolo-giques. Il permet de réaliser des gainsde productivité par la rationalisation desstructures et des processus de produc-tion, ainsi que la mise en commun desmoyens, sans oublier le développementdes activités de pointe répondant à lavocation et à la mission d’un CHU.Cette nouvelle organisation apporte unemeilleure traçabilité des échantillons et desrésultats et optimise les interactions entreles laboratoires. Le PTB dispose parailleurs d’un guichet unique de récep-tion des prélèvements, résultant en unesimplification des pratiques au sein desunités de soins, et une amélioration duconfort des patients, moins sollicités pourles prélèvements. Fruit de l’expertise dessecteurs spécialisés dont certaines activi-tés peuvent être uniques en Bourgogne,et spécifiques à un CHU (dans le cadrede la périnatalité, du cancer ou la micro-biologie par exemple), le PTB est un véri-table pôle régional, effectuant plus de2800000 actes par an.

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DijonUn véritable pôle régional

Plateau technique de biologie de Dijon

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Axe stratégique du projet d’établis-sement, l’institut de biologie et

pathologie constituera en 2010 unestructure moderne et innovante pour lediagnostic médical, l’innovation tech-nique et la formation. Cet institut regrou-pera, outre les activités d’anatomie etcytologie pathologiques, les activités denombreuses spécialités biologiques :bactériologie, virologie, parasitologie-mycologie, hématologie, immunologie,pharmacologie-toxicologie, enzymolo-gie, biochimies nutritionnelle, hormo-nale, cancérologie biologique, toxicolo-gie professionnelle. Il constituera uncentre performant de réalisation des

analyses nécessaires au diagnostic desdiverses pathologies, mais aussi uncentre d’évaluation des nouvelles tech-nologies, de transfert entre équipes derecherche et équipes médicales, ainsiqu’un centre de formation.

Objectifs complémentaires• Pour les patients: plus grande lisibilité

des structures d’accueil, réduction desprélèvements, accueil unique pour lespatients externes, harmonisation dansla restitution des résultats.

• Pour les services cliniques : centrali-sation de l’arrivée des prélèvements,meilleur délai de réponse.

GrenobleOuverture de l’institut de biologie et pathologie en 2010

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• Pour les biologistes : plateaux tech-niques performants pour la biologieclassique comme pour la rechercheet le développement ; meilleuregestion du personnel, des consom-mables, de la qualité ; mise encommun de compétences pour l’ani-mation scientifique, l’enseignementet la formation, le partage de la docu-mentation scientifique et des banquesde matériels biologiques.

Le choix de regrouper la quasi-totalitédes laboratoires du CHU est de natureà améliorer la qualité des servicesrendus aux patients, à favoriser la syner-gie entre les équipes médicales, àaugmenter les performances tech-niques, à parfaire l’efficience de l’or-ganisation et à rationaliser les moyensnécessaires au développement d’uneactivité en constante évolution.

Deux grands principesOrganiser les activités biologiques d’ana-lyse en deux grands ensembles : unplateau technique des soins quotidienset des urgences, gérant les activitésde routine 24 heures sur 24 et béné-ficiant de la robotisation de tout oupartie des fonctions préanalytiques etanalytiques et un ensemble d’entitésbiologiques spécialisées, en charge desanalyses plus rares ou plus complexeset de l’innovation dans les différentesdisciplines biologiques.Mutualiser les moyens et éviter des redon-dances en décloisonnant les activités, encréant des ateliers communs centrés surune technologie particulière ou des appa-reils onéreux qu’il importe de ne pasdupliquer. Ces ateliers sont à la disposi-tion des différentes disciplines biologiquesd’un niveau ou de l’ensemble de l’institutde biologie et pathologie : par exemple,atelier de biologie moléculaire, atelierde cytométrie, atelier de spectrométrie demasse, atelier de radioactivité…Cette opération de 55 millions d’euros(travaux, équipement, système d’infor-mation) est entièrement financée par leCHU. Les économies de fonctionnementréalisées par ce regroupement d’activi-tés sont actuellement redéployées.

>> Chiffres clés

• Coût de l’opération: 55 millions d’euros

• Investissements biomédicaux: de l’ordre de 5,5 millions d’euros

• Investissement mobilier : de l’ordre de 1 million d’euros

• Surface: 27000 m2 construits pour 13900 m2 de surface utile répartis sur 5 niveaux

• Effectifs : plus de 60 médecins, biologistes et internes, plus de 350 agents non médicaux

• Activité : activité prévisionnelle de 150 millions de B, et 5 millions d’actes de biologie ou d’anatomie pathologique




Le schéma directeur de la biologie,approuvé par les instances des

Hospices civils de Lyon (1999), prévoyaitle regroupement des différents labora-toires des HCL dispersés sur chaque siteen quatre centres de biologie.Les Hospices civils de Lyon ont ouverttrois centres de biologie et d’anatomo-pathologie dans des bâtiments nouvel-lement construits. Ils sont situés auxgroupements hospitaliers Nord (ouverten juin 2004), Est (mars 2007) et Sud(mars 2008).L’hôpital Édouard-Herriot est lequatrième site d’implantation des acti-vités de biologie, pour le moment réali-sées dans des laboratoires répartis dansdes bâtiments séparés. La réorganisa-tion future de cet établissement devraitpermettre un regroupement. L’hôpitalRenée-Sabran (Giens) dispose d’unlaboratoire de biologie polyvalente.Les restructurations induites par la créa-tion des 3 centres ont permis de passerde 72 unités de production (répartiessur 10 sites et 35 bâtiments différentsen 1999) à 45 unités de productionréparties sur 5 sites et 9 bâtimentsen 2009, la mutualisation de fonctionscommunes, la mise en place deplateaux de biologie courante et spécia-lisée, la mise en réseau d’activitésspécialisées afin d’éviter les redon-dances, la maîtrise des dépenses médi-cales et pharmaceutiques.Des actions de suivi de l’optimisa-tion des activités de biologie sontactuellement conduites, notammenten ce qui concerne le développementde l’activité réalisée pour des consul-tants externes (création de centres deprélèvement) et des établissementsextérieurs (conventions et/ou réponsesà des appels d’offres), la mise en

place d’un système de gestion infor-matisée de laboratoire unique (projetd’urbanisation de la biologie), laréduction de la surprescription par untravail commun entre biologistes etcliniciens…Au niveau des HCL, les activités debiologie et d’anatomie pathologique fontl’objet d’un management transversalavec une direction référente transver-sale et un pôle d’activité médicalunique. Pl

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Hospices civils de LyonDes centres de biologie etd’anatomopathologie pourune optimisation des moyens

>> Chiffres clés

• Surface: 8750 m² (Nord) + 11431 m² (Est) + 8620 m² (Sud)+ 7114 m² (hôpital Édouard-Herriot) + 482 m² (hôpital Renée-Sabran)

• Gouvernance:- responsable médical : Pr Claude Négrier- directeur référent : Nicole Eyraud (directeur adjoint, direction des plateauxmédico-techniques)

• Liste des laboratoires :- groupement hospitalier Nord: anatomie et cytologie pathologiques - biochimie- hématologie biologique - bactériologie - virologie - parasitologie digestive et cuta-née, sérologies parasitaires et toxoplasmose - paludisme, parasites du sang etmycologie médicale - exploration fonctionnelle endocrinienne et métabolique

- groupement hospitalier Sud: anatomie et cytologie pathologiques - biochimieet biologie moléculaire - hématologie biologique - bactériologie - immunologiebiologique

- hôpital Renée-Sabran: biologie polyvalente- groupement hospitalier Est : anatomie et cytologie pathologiques - biochimieet biologie moléculaire - hématologie biologique - bactériologie - virologie - cyto-génétique - biotechnologie cellulaire

- groupement hospitalier Édouard-Herriot : anatomie et cytologie pathologiques- biochimie et biologie moléculaire - hématologie biologique - génétiquemoléculaire et médicale - immunologie biologique

• Effectifs médicaux: 210 ETP

• Effectifs médico-techniques: 882 ETP

• Volume d’activité : en «B et P»; en «B» HN et «P» HN; 10082269 actes soit plus de 382000000 de coefficients

• Prix moyen du «B»: 0,211euro




Améliorer la prise en charge desactes biologiques, moderniser les

techniques biologiques et adapter l’en-vironnement de travail : chacun de cesobjectifs a guidé la conception du centrede biologie pathologie du CHRU de

Lille. Désormais, les vingt-trois labora-toires réunis dans un même bâtimentassurent une prise en charge optimaledes actes de biologie, notamment grâceà son transport automatisé. Ce regrou-pement est une opération inédite enFrance. Il a représenté, bien des égards,un véritable défi.

À l’origine, un projet médicalLe regroupement des laboratoires n’a pasété conçu comme une juxtaposition deservices et d’unités, mais dans la pers-pective d’une fusion des compétences etd’une mutualisation des équipements. Cechoix se matérialise par une nouvelleorganisation: le transport automatisé léger(TAL), qui permet par exemple d’ache-miner très rapidement les prélèvementsvers le centre de biologie. La prescriptionconnectée (CIRUS) facilite et sécurise latransmission des données.L’intérêt d’une telle structure est d’appor-ter ses compétences au-delà de la priseen charge des seuls patients du CHRU:hôpitaux et cliniques privées de la régionNord-Pas-de-Calais bénéficient de sesservices. La mutualisation des compé-tences et des ressources correspond auxmissions de recours et de référence duCHRU, et permet d’optimiser les équipe-ments du centre.Cette mutualisation a par ailleurs permisd’acquérir des équipements de hautetechnicité et innovants, ce qui n’aurait paspu être possible sans ce regroupement.De plus, la structure et les équipementsdu centre de biologie pathologie favori-

sent le développement de la recherche etd’innovations, notamment dans lesnouvelles approches de diagnostic.

Tout est question d’organisationLa configuration des lieux et les nouvellestechnologies programmées ont été précé-dées d’une réflexion sur les métiers et fonc-tions. Le projet de centre de biologie patho-logie a été abordé comme une opportunité,en ce sens qu’il a favorisé une mise à platdes process de prise en charge desdemandes biologiques et la réorganisationdes secteurs existants. Des métiers ontémergé, ingénieur qualiticien, techniciend’exploitation du système informatique(«expert utilisateur»), autant de métiersnouveaux pour les laboratoires, qui répon-dent à de nouvelles technologies.La construction du bâtiment a permis lacréation d’une fédération de biologiepathologie structurant toutes les disci-plines des laboratoires. Cet investissements’est accompagné, pour les six pôles ducentre de biologie pathologie, de la signa-ture d’un accord-cadre (avril 2007)visant, sur quatre ans, au renforcementdu rôle de recours régional, au dévelop-pement de la recherche et expertise ainsiqu’à la réduction de ses dépenses de fonc-tionnement, à hauteur de 3,3 millionsd’euros (2,2 millions pour les dépensesde personnel, 1,1 million pour lesdépenses de consommables/réactifs).Concernant le volet « ressourceshumaines», ces engagements par pôleont été contractualisés le 27 mars dernier.

Un défi architecturalLe centre de biologie pathologie constitueune performance architecturale et tech-nologique. Le grand défi a été d’installerdes laboratoires classés, exigeant uneambiance contrôlée au cœur d’un envi-ronnement encore en chantier.Au terme d’un programme de dix-huitmois, le bâtiment est aujourd’hui répartisur cinq niveaux. Il rassemble les secteurset plateaux techniques ouverts et parta-gés, l’infrastructure logistique et tertiaire.Le centre de biologie pathologie du CHRUde Lille représente aujourd’hui un véri-table fleuron technologique, organisa-tionnel et architectural.

LilleCentre de biologie pathologiePierre-Marie-Degand

Vingt-trois laboratoires, un fleuron dernière génération.

L’un des plus grands regroupements de laboratoires hospitaliers

de France a été inauguré le 21 septembre 2007 par le CHRU

de Lille. Fruit d’une mobilisation et d’une réflexion de plus de dix ans,

le centre de biologie pathologie Pierre-Marie-Degand accueille

aujourd’hui les vingt-trois laboratoires du CHRU de Lille, au sein

d’un bâtiment dernière génération dévolu aux technologies de pointe.

>> Le centre de biologie pathologieen chiffres

• Surface: 18000 m2 sur 5 niveaux• Activité : 10000 prélèvements par 24 heures,

8000000 actes par an• Effectifs médicaux: 90 ETP• Effectifs médico-techniques:

402 ETP dont 349 ETP techniciens• Nombre de dossiers par jour : entre 3000 et 4000• Coût : 35 millions d’euros

>> Gouvernance de la fédération de biologie pathologie

La fédération de biologie pathologie répond au cadre orga-nisationnel de la nouvelle gouvernance. Elle est composéede six pôles présents au centre de biologie pathologie dontun au service des cinq autres (prestations communes) etde deux laboratoires associés (localisés à l’hôpital Jeanne-de-Flandre et à l’hôpital Calmette) :• pôle de biochimie et biologie moléculaire• pôle d’hématologie-transfusion• pôle d’immunologie• pôle de microbiologie• pôle de pathologie• pôle des prestations communes• laboratoire de génétique• laboratoire de biologie de la reproduction-spermiologie-

Cecos




Les huit laboratoires de biologie duCHU de Limoges sont actuellement

implantés sur deux sites.Sept laboratoires sur l’hôpital Dupuytren,site principal essentiellement MCO :bactériologie / virologie / hygiène ; para-sitologie / mycologie ; biochimie et géné-tique moléculaire; immunologie et immu-nogénétique; laboratoire d’hématologie ;laboratoire de pathologie; pharmacologieet toxicologie / pharmacovigilance.Un laboratoire au sein de l’hôpital dela mère et de l’enfant : histologie - cyto-logie - cytogénétique et biologie génétiqueet de la reproduction.L’ensemble de ces laboratoires constituentle pôle de biologie-hygiène.

Atouts• Il entretient des liens clinico-biolo-

giques forts.• Plusieurs laboratoires ont des compé-

tences nationales reconnues : labelli-sation des équipes de recherche,centres nationaux de référence…

• Chaque laboratoire possède descompétences et expertises particu-lières : expertise toxicologique médico-légale, typage HLA, cytométrie de fluxpour les lymphomes B non hodgki-niens, épidémiologie virale et bacté-rienne, etc.

• Plusieurs laboratoires ont obtenu unecertification ou accréditation (Cofrac,EFI, etc.).

• L’uniformisation du système informa-tique des laboratoires est en cours.

Points faibles• Locaux exigus (encombrés) et

vétustes, L3 non conforme auxnormes de sécurité.

• Forte proportion de demandes d’exa-mens en urgence.

• Traçabilité et délai de l’acheminementdes échantillons peu satisfaisants (pasde transport automatisé des échan-tillons).

Ces points faibles structurels et organi-sationnels ont conduit le CHU de

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LimogesRestructuration en cours

Limoges à étudier un projet de restruc-turation. Une étude, réalisée en 2006par la société Elix, a abouti à la définitiond’un scénario cible impliquant laconstruction d’un nouveau bâtiment debiologie, en partenariat avec l’univer-sité (environ 10000 m2 SDO).La double structure hospitalo-universi-taire, sous-tendue par un projet scienti-fique validé par un comité d’experts, estétroitement liée au projet architectural.Le projet du pôle de biologie santévise plus particulièrement à : revoir leprocessus global d’analyse biologique,développer la logique de pôles d’excel-lence, favoriser la cohésion et les syner-gies avec l’université, développer larecherche clinique (PHRC) et fonda-mentale (INSERM, CNRS), mettre enconformité les laboratoires avec la régle-mentation dans la perspective de lanorme 15189, et favoriser le respect del’environnement par la construction d’unbâtiment intégrant des cibles HQE(haute qualité environnementale).

Cinq axes structurants• Mise en place d’une réception et d’un

prétraitement centralisés des échan-tillons biologiques avec optimisationdes moyens de liaisons avec lesservices prescripteurs (prescriptionconnectée, automatisation de l’ache-minement des échantillons).

• Mise en proximité des activités d’ur-gence et de routine automatisées(regroupement d’équipements lourds).

• Renforcement de plateformes tech-nologiques communes avec l’uni-versité.

• Regroupement des activités tertiaireset logistiques communes.

Les travaux débuteront en avril 2011,pour une livraison en mars 2013.

Metz-ThionvilleVers la mutualisationdes moyens et des compétences

Le pôle laboratoires du CHR Metz-Thionville, constitué en 2007 sous la

responsabilité du Dr Yves Rio, regroupetoutes les spécialités biologiques, répar-ties sur les sites hospitaliers de Metz(hôpital Bon-Secours, hôpital Félix-Maréchal, hôpital maternité de Metz -970 lits et places) et Thionville (hôpitalBel-Air, hôpital Beauregard - 796 lits etplaces), distants de trente km, avec desbassins de population similaires.Les services de biologie proposentdiverses spécialités d’hématologie-microbiologie, de biochimie-immu-nologie, de génétique, de cyto-géné-

tique, d’anatomo-pathologie, de micro-biologie, de toxicologie. Le pôle labo-ratoires répond aux demandes desservices cliniques du CHR Metz-Thionville, mais aussi à d’autres struc-tures de soins régionales publiqueset privées, notamment pour lesexamens à haute technicité.Ces laboratoires apportent aux servicescliniques du CHR Metz-Thionville et dusecteur libéral les compétences deséquipes de biologie, offrant une largegamme de possibilités analytiquesde qualité et une réponse rapide, touten développant des techniques de

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pointe dans chaque discipline biolo-gique. La continuité des analyses estassurée 24 heures sur 24 répondantaux urgences en temps réel.

ActivitéLes laboratoires du CHR Metz-Thionvilleproduisent 85 millions de «B» par an.Des secteurs spécialisés tels que l’auto-immunité, la biologie moléculaire, infec-tieuse et génétique, la cytométrie enflux, la cytogénétique et la toxicologierassemblent 3,6 millions de «B».En raison du nombre important depassages aux urgences (plus de100000), les laboratoires des deux sitesont un secteur «urgence» bien équipé,qui répond aux demandes des deuxservices. Cependant, la distribution desPSL et les activités d’immuno-hématolo-gie sont gérées différemment sur les deuxsites : à Thionville, il existe un secteurd’immuno-hématologie avec dépôt desang, alors que Metz délègue cette fonc-tion à l’Établissement français du sang.

Mutualisation des moyens et efficienceLes laboratoires de biologie sont enphase de renouvellement informatique.Cette opération permettra la générali-sation de la gestion informatisée desdemandes d’examens et des résultatsd’analyse sur les deux sites, en 2010,celle-ci existant déjà à Metz.Dans un contexte de mutualisation desmoyens, des regroupements d’activitésspécialisées sur un seul site sontprogrammées en 2009 (toxicologie etbiologie moléculaire) pour une meilleureefficience.La mise en place (mai 2007) d’unedirection commune entre le CHR Metz-Thionville et le CH de Briey (située enMeurthe-et-Moselle, distant de 35 km)et l’intégration de l’hôpital maternité deMetz (1er janvier 2009) entraînent undéveloppement de l’activité des labora-toires de biologie (plus de 4 millions de«B» dont une activité spécialisée lourdereprésentée par la génétique constitu-tionnelle), et une réflexion sur la mutua-lisation des moyens et des compétences.

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OrléansUne organisation polairetournée vers l’efficience

Le pôle biopathologie est composé detrois structures internes : le départe-

ment de biologie, le service d’anatomieet cytologie pathologique et l’unité degénétique chromosomique. Le plateau debiologie est regroupé sur un site, à l’ex-ception d’un laboratoire d’urgence situésur le deuxième site. Objectif principal dupôle? Rendre un résultat de qualité pourle patient, dans les meilleurs délais. Ceciimplique une gestion pointue des compé-tences, une recherche d’efficience accrueet des organisations performantes.La mise à disposition de toutes les compé-tences disponibles, si elle assure la réali-sation des actes de biologie classique,permet d’offrir une large gamme d’exa-mens très spécialisés : dépistage de K-RAS, déploiement d’une plateforme PUCEen partenariat avec le CNRS pour la géné-tique, séquençage d’acides nucléiquesappliqué à la virologie, plateforme de cyto-métrie performante, dépistage du risquede trisomie 21 par les marqueurs sériquesmaternels, collaboration avec la facultédes sciences pour mise au point dedosages médicamenteux, implication enrecherche avec création d’une équipe, diri-gée par un biologiste du CHR d’Orléans(CHRO), commune avec l’universitéd’Orléans et le CNRS.L’optimisation du plateau technique a parailleurs conduit à créer un plateau

commun de biologie moléculaire pour laprise en charge des analyses classiques(virologie : VIH, hépatites B et C ; héma-tologie : Bcr/Abl, JAK2 ; hémostase : VLeiden, prothrombine, MTHFR; micro-biologie : PCR 16S) et une structure debiochimie consolidée et immuno-analyse(virologie, hormonologie et métabolisme,pharmaco-toxicologie).La recherche des organisations les pluspertinentes a abouti à :• regrouper en pôle les différents services

(contrats signés en 2008 et 2009);• créer une réception centralisée des

examens;• mutualiser l’équipe d’entretien des

locaux;• contractualiser avec les directions fonc-

tionnelles, en particulier la direction dessystèmes d’information et organisation(prestation informatique) ;

• gérer à l’aide d’un logiciel dédiécommun les réactifs, consommables,stocks sur l’ensemble du pôle ;

• centraliser les commandes et l’appro-visionnement des unités de productionen petit matériel de laboratoire (agentsde l’équipe d’entretien), ainsi que lescommandes et la distribution aux unitésde soins du matériel de prélèvements(agents de la réception centralisée) ;

• organiser l’encadrement avec desmissions transversales pour la gestion




des ressources humaines, la gestionéconomique et les relations avec lesservices de soins.

Faire de la biologie implique de savoir serapprocher des services cliniques, et d’of-frir aux patients une prestation aussi largeet performante que possible. À ce titre, ilconvient de citer le laboratoire d’urgencepolyvalent du deuxième site hospitaliersur lequel sont implantées la maternitéde niveau III et la néonatalogie, les acti-vités de biologie délocalisée dans leservice d’endocrinologie, la création d’uncentre de prélèvements externes (prélè-vements classiques, tests dynamiques,saignées thérapeutiques), ouvert six jourspar semaine et l’existence de consulta-tions spécialisées de génétique, d’hémo-stase et thrombose, et de mycologie.L’engagement de tous les personnels dansune voie d’amélioration continue de laqualité se traduit concrètement par la certi-fication ISO 9001 du plateau commun debiologie moléculaire, du laboratoire d’ur-gence du deuxième site hospitalier, ducentre de réception des examens et del’unité de biologie spécialisée. Cettedémarche de certification, initiée en 1997,vise l’extension à l’ensemble du plateaubiologique en 2010-2011.

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PoitiersVers une organisationrégionale

Les laboratoires du pôle de biologiemédicale ont pris possession de leurs

nouveaux locaux de décembre 2005 àfévrier 2006, dans les 18 000 m² dunouveau bâtiment urgences - biologiemédicale (UBM). À travers ce regrou-pement, le CHU de Poitiers table surla coopération.

Nouvelle organisationAuparavant éclatés sur plusieurs sites,les laboratoires du CHU n’étaient pasen mesure d’atteindre les objectifs prio-ritaires du pôle de biologie médicale : lamutualisation des techniques et desmoyens humains. L’UBM a apportél’automatisation, l’informatisationuniforme de tous les laboratoires(dossier patient informatisé), la mise encommun des techniques… Les acteurs de la biologie ont au CHUde Poitiers un but affiché : réduire lescoûts et redéployer les économies réali-sées vers la recherche. Cette nouvelleorganisation vise également à réaliserdes gains de temps concernant lesétapes de routine (préanalyses etanalyses robotisées à 70%).

Nouveau cadreL’UBM offre une architecture fonction-nelle, intégrée et lumineuse, au sein delaquelle sont répartis sept laboratoires surdeux niveaux - plus un niveau technique- où sont coordonnés personnels etmoyens techniques (en 2008, le pôle aréalisé plus de 95 millions de «B»). Atoutmajeur de ce regroupement? La collabo-ration permanente et accrue entre leslaboratoires. Un investissement d’en-vergure a par ailleurs été réalisé pour laréception centralisée des prélèvements(RCP) et pour l’acquisition d’une chaîned’automates permettant d’automatiserl’ensemble des étapes préanalytiques touten assurant une très importante consoli-dation analytique (biochimie, toxicologie,pharmacocinétique, immuno-analyse).

Transport par pneumatique80% des échantillons sont acheminés parpneumatique. L’échantillon et la prescrip-tion sont placés dans un «sac-parachute»transporté à une vitesse équivalente à sixmètres/seconde. Ces sacs, qui arborent unecouleur différente en fonction de l’urgence,circulent par air pulsé dans les tuyaux reliant

>> Chiffres clés

• Gouvernance: les laboratoiresconstituent un pôle et disposent debureaux restreint et élargi afin dedéfinir leur politique et leur gestion

• Liste des laboratoires: hématologie,biochimie, biologie spécialisée,microbiologie, anatomo-pathologie,génétique, biologie moléculaire

• Effectifs médicaux: 15,8 ETP(hors internes) y compris l’anatomo-pathologie et la génétique

• Effectifs médico-techniques:84,1 ETP y compris l’anatomo-pathologie et la génétique

• Volume d’activité :- en «B»; en «B» HN; - nombre de dossiers par jour :63433293 y compris P et BHN, PHN

• Prix moyen du «B»: 0,184 euro• Nombre d’actes par entrées

directes (consommation en actesde biologie par patient) : 756 B par entrée directe




directement le service des soins et la récep-tion centralisée des prélèvements. Cenouveau système fonctionne 24 heures sur24 sur un réseau pneumatique de deuxmilles mètres et 16 millimètres de diamètre,dans lequel sont disposés tous les trentemètres, des capteurs destinés à détecterune panne éventuelle.

Inscription dans le schémarégional d’organisationsanitaire 2006-2011L’UBM s’inscrit dans le SROS 2006-2011,qui définit comme priorité la biologie àdimension régionale et une coopérationà la même échelle (centre hospitalier deMontmorillon - CHU de Poitiers). Cette

démarche de mutualisation s’explique parl’évolution structurelle et technique desdisciplines de biologie, et un coût en maté-riel de plus en plus onéreux et sophistiqué.La première pierre de cet édifice s’attacheà la formation continue des praticiens etporterait sur l’échange de savoir-faire, afind’amorcer un travail en réseau.

ReimsObjectif : excellence biologique

Le pôle de biologie médicale du CHUde Reims regroupe l’ensemble des

activités des dix laboratoires de biologieet d’anatomie pathologique. Son activitéreprésente 112 millions de B, P, BHNet PHN par an, dont environ 28% pourles correspondants externes. Il comprend42 hospitalo-universitaires, 36 praticienshospitaliers et 277 personnels nonmédicaux.Fonctionnant depuis les années 1990en fédération, les laboratoires du CHUde Reims ont décidé de faire partie destrois premiers pôles expérimentateursdu CHU dès 2005 et de bâtir un projetautour d’un double objectif :• donner au CHU les ambitions d’un

projet biologique et scientifique dehaut niveau, reposant sur l’exper-tise des laboratoires en matière dediagnostic biologique et de recherchescientifique fondamentale,

• Assurer aux pôles d’activité cliniqueun service biologique de qualité,répondant aux normes modernes deperformance diagnostique et d’ur-gence, mais aussi de diagnostic biolo-

gique spécialisé répondant auxmissions d’un CHU.

La dispersion historique des labora-toires sur sept sites a longtemps consti-tué un frein à la mise en commun desmoyens et des compétences. Le projetde reconstruction de l’ensemble deslaboratoires de biologie médicale (achè-vement prévu en 2012), permettrad’offrir à la collectivité médicale duCHU et de la région le plateau tech-nique adapté aux besoins. Celui-cicomprendra une réception centraliséedes prélèvements, un plateau tech-nique automatisé et des secteurs debiologie spécialisée. Des plateformescommunes de biologie moléculaireinfectieuse et non infectieuse, uneanimalerie et un secteur dédié à latumorothèque et à la conservation detissus seront également créés.L’ensemble représentera environ9000 m², disposés sur un seul niveau.Une préfiguration de plateforme auto-matisée consolidée a été réalisée au labo-ratoire central de biochimie, en regrou-pant les analyses réalisées en double parles deux laboratoires historiques debiochimie. Située au sein d’un bâtimentaccueillant les examens d’urgence d’hé-matologie et de microbiologie, relié parpneumatique au service d’accueil desurgences et au SAMU, cette plateformepréfiguratrice a déjà permis un gain d’ef-ficience non négligeable.Cette organisation répondra à unelogique de mise en commun, notam-ment pour l’ensemble des fonctionslogistiques, afin de permettre au pôle dedégager les moyens nécessaires pour

conforter et développer les activités biolo-giques de pointe correspondant auxambitions régionales, interrégionaleset nationales du CHU, définies dans sonprojet médical et scientifique. Un desprincipes fondateurs du pôle a été l’ob-jectif d’excellence biologique, basé surl’évaluation objective des performanceset des pratiques des équipes, selon lescritères admis par les sociétés scienti-fiques et les organismes d’évaluation.Le pôle de biologie médicale joue plei-nement son rôle d’interface sur le plande la recherche. Il se veut support de larecherche clinique, lieu de recherchetranslationnelle, et lien avec la recherchefondamentale. Les thématiques déve-loppées dans le projet médical du pôle,en cohérence avec le projet médicald’établissement du CHU et les théma-tiques de l’IRF-53 et de l’université deReims, sont les suivantes : cancer, infec-tion et inflammation, métabolisme etpathologie vasculaire.Le pôle participe activement à laréflexion régionale sur l’organisation dela biologie, sous l’égide de la FHF. Cestravaux, initiés depuis un an et en pleinephase de maturation, comportent uneréflexion sur les missions de recours etd’innovation, la logistique entre établis-sements, la qualité et l’accréditation,et les problèmes de démographie médi-cale, notamment en anatomie patho-logique. Cette réflexion structurante,couplée au projet médical et architectu-ral du pôle, devrait constituer un soclesolide à la mise en place de la réformede la biologie médicale prévue par la loiHPST et par l’ordonnance spécifique.Ph

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RouenUn pôle de biologie cliniquetourné vers l’innovation

Le pôle de biologie clinique du CHU deRouen rassemble dix services de

biologie clinique, de biologie de la repro-duction, d’anatomie-pathologique et dephysiologie. Ce plateau médico-techniqueoffre à la fois des prestations de proximitéainsi que des prestations de recours etd’excellence. Principalement tourné versles activités in vitro, le pôle conduit paral-lèlement des explorations in vivo et déve-loppe des stratégies thérapeutiquesnouvelles, élargissant ainsi le concept debiologie clinique.149000000 de «B», «P» et «K», et11 000 consultations sont réalisésannuellement dans le pôle par 150médecins ou pharmaciens et 406 cadres,infirmières et techniciens. La plupart desactivités de biologie sont réalisées dansun nouveau bâtiment de 9000 m2, l’ins-titut de biologie clinique, où les grandesétapes du traitement des échantillons,préanalytique, analytique et gestion des

résultats sont mutualisées, automatiséeset donc optimisées.

Activité d’excellencePlusieurs plateformes de biologie spécia-lisée ont été développées sur lesquellesest fondée une activité d’excellence:• plateforme de trois spectromètres de

masse MS/MS et Q-TRAP;• plateforme de cytométrie de flux regrou-

pant quatre analyseurs et un analy-seur/trieur haute vitesse ;

• plateforme de séquençage microbiolo-gique abritant un centre de référencenational du VIH (équipé d’un P2 et d’unP3) ;

• plateforme d’analyse génomique pourle diagnostic des maladies génétiques(11 agréments).

L’activité in vivo du pôle comporte à la foisdes activités d’explorations in vivo chez lemalade (pharmacologie cardiovasculaire,physiologie) et des activités thérapeu-

tiques (hémophiles, centre de neurosti-mulation en physiologie digestive etneurologique). À cet égard, le pôlerassemble cinq centres de compétenceset un laboratoire d’un centre de référencesnational (immunologie). Enfin, un labo-ratoire de production des biothérapies aété créé au sein du pôle. Répondant auxnormes des bonnes pratiques de labo-ratoires, il met en place deux essais théra-peutiques financés par des programmeshospitaliers de recherche clinique(PHRC), de nature à conférer au CHU deRouen une place de leader dans cedomaine.



Le plateau de biologie a ouvert enmai 2005 dans le cadre de la moder-

nisation du CHU de Saint-Étienne. Cettecréation s’est inscrite dans la perspec-tive du regroupement des activités de courtséjour, aujourd’hui effectif, à l’hôpital Nord.Le regroupement des laboratoires sur unmême site, au sein d’un plateau commun,a permis d’optimiser la prise en chargebiologique des patients.

Une chaîne robotique-analytique unique en EuropeDans cette perspective, l’un dessystèmes les plus innovants en termes

de production est développé et installé :il s’agit d’une chaîne robotique-analy-tique de biologie, unique en Europe,entièrement automatisée et pilotée parordinateur et par radiofréquence. Cettechaîne permet de traiter la plus grandepartie des prélèvements sanguins avecune traçabilité parfaite, depuis le trijusqu’à la centrifugation et la distribu-tion sélective, directement vers lesautomates d’analyse de biochimie, decyto-hématologie et d’hémostase.Au-delà de cette biologie dite « géné-rale », les secteurs de biologie spécia-lisée sont dotés d’équipements dernière

génération, parmi lesquels trois unitéscomplètes de biologie moléculaire,deux systèmes de spectroscopie/mass-mass, un laboratoire de sécurité detype P3, plusieurs automates de séro-immunologie, et deux modules decytométrie en flux.

Activités logistiquesmutualiséesToutes les activités logistiques ont étémutualisées, ainsi que les différentesbiothèques, fusionnées en un centre deressources biologiques en cours delabellisation.

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Saint-ÉtienneUn centre de ressourcesbiologiques en cours de labellisation

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