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De la satisfaction du personnel en contact à la satisfaction du client : Le rôle pivot du marketing interne dans le secteur des services Myriam Bellaouaied Docteur en sciences de gestion IAE Université Lyon 3 Mail : [email protected] Sylvain Biardeau Professeur des universités IAE Université Lyon 3 [email protected] * Centre de Recherche MAGELLAN - IAE de Lyon - Université Jean Moulin Lyon 3- 6 Cours Albert Thomas BP 8242 - 69355 Lyon cedex 08, [email protected], Tél: 04 26 31 86 05.

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De la satisfaction du personnel en contact à la satisfaction du client : Le rôle

pivot du marketing interne dans le secteur des services

Myriam Bellaouaied

Docteur en sciences de gestion

IAE – Université Lyon 3

Mail : [email protected]

Sylvain Biardeau

Professeur des universités

IAE – Université Lyon 3

[email protected]

* Centre de Recherche MAGELLAN - IAE de Lyon - Université Jean Moulin Lyon 3- 6

Cours Albert Thomas BP 8242 - 69355 Lyon cedex 08, [email protected], Tél: 04 26

31 86 05.

De la satisfaction du personnel en contact à la satisfaction du client : Le rôle pivot du

marketing interne dans le secteur des services

Le rôle du « Personnel en contact » dans les entreprises de services, est devenu un élément

de différenciation. Le Marketing relationnel dans le secteur des services ne cesse d’évoluer

laissant place à une nouvelle orientation du marketing qu’est le Marketing interne. Un

examen de littérature a permis de construire un modèle étudiant, d’une part, l’impact du

Marketing interne sur la satisfaction du personnel en contact et, d’autre part, sur la

satisfaction des clients de l’entreprise de services. Les résultats montrent l’impact du

Marketing interne sur les deux populations.

Mots clés : Marketing de services, Marketing interne, satisfaction, qualité de services perçue.

From the contact employees’ satisfaction to the satisfaction of the customer: The pivot

role of internal marketing in the services sector

The role of the “contact employees” became an element of differentiation. The important

place granted to relational Marketing in the sector of the services does not cease evolving.

This evolution brings back to us to a new orientation marketing which is Internal Marketing.

A review of literature has built a model studying, on the one hand, the impact of internal

marketing on attitudes and behaviors of service employees and, on the other hand, on the

customer satisfaction in services companies. The results obtained show that Internal

Marketing has an impact on the satisfaction of the two populations.

Keywords: service Marketing, internal marketing, satisfaction, perceived service quality.

1

De la satisfaction du personnel en contact à la satisfaction du client : Le rôle pivot du

marketing interne dans le secteur des services

Introduction

Face à l'individualité de chacun, aux nouvelles technologies, à la disponibilité de l'information

et à son accessibilité ainsi qu’aux caractéristiques particulières des services, les entreprises de

services, désirant conserver leur compétitivité et efficacité sur le marché, ont essayé de se

mobiliser afin de suivre le mouvement. Les activités de services sont difficilement gérables

dans l’optique marketing classique, car la qualité de service finalement rendu au

consommateur dépend de facteurs liés directement au processus de production lui-même.

Le marketing des services a été abordé par plusieurs auteurs, trois d’entre eux se distinguent

d’avoir différencié le marketing des services du marketing des biens de la consommation

courante, en montrant ses spécificités en termes de production (Eiglier et Langeard, 1987), en

définissant la qualité de service (Grönroos, 1984) et en proposant des échelles de mesure de la

qualité de service (Parasuraman & al., 1985). En outre, la place importante accordée au

marketing relationnel dans le secteur des services ne cesse d’évoluer, évolution soulignée par

Berry (1983) qui nous ramène à une nouvelle orientation du marketing qu’est le marketing

interne. En effet, il semble important d’étudier le porteur du message et de l’image de

l’entreprise de services qu’est le personnel en contact.

Notre recherche s’inscrit dans le domaine des services et nous avons choisi la banque

française comme terrain d’investigation. Nous commencerons dans un premier temps à définir

les trois concepts évoqués précédemment ; et ce, dans le cadre d’une revue de littérature. Puis

une étude des relations causales les liant sera exposée.

2

1. Le Marketing interne : mythe ou réalité

Le concept du marketing interne commençait à émerger entre la fin des années 60 et le début

des années 70 ; dès lors que certains auteurs évoquaient la diversification du marketing à

d’autres domaines tels que celui des ressources humaines. Dans ce contexte, Kotler et Levy

(1969) ont affirmé que la pertinence du marketing devient justifiée dès que celui-ci touchait

un public susceptible d’avoir une influence sur la performance de l’organisation.

Bien que Felton (1959) soit parmi les premiers à remarquer l'importance des employés dans la

production de la valeur supérieure au client, c'est Berry & al., (1976) qui ont été les premiers

à mentionner le besoin d’un marketing à l’interne. Ainsi, c’est depuis la fin des années 1970

lorsque Berry & al., (1976), ont introduit le terme du marketing interne que la littérature a

augmenté à ce sujet. Les auteurs reconnaissent l'importance d'avoir des employés satisfaits

avant de pouvoir satisfaire les besoins du client et développent donc, un nouveau rôle, interne,

du marketing. Toutefois, les études demeurent normatives et cherchent à normaliser le

concept à travers ses origines. Quant aux recherches empiriques apparaissant durant ces

années, elles restent rares et assez limitées.

Rappelons également que l’émergence du marketing interne est due à la prise de conscience

de son importance dans le secteur des services où la qualité relationnelle est primordiale ;

d’où l’abondance des études sur ce concept dans la littérature des services (Grönroos, 1978,

1981 ; Berry, 1981 ; Foreman et Money, 1995 ; Varey, 1995). Aujourd’hui bien qu’il existe

une littérature abondante sur le marketing interne, les définitions restent hétérogènes et

ambivalentes. Ainsi, et après avoir évoqué les origines du marketing interne, nous nous

attachons à relater ses définitions (1) et décrire les alternatives de sa mesure (2).

3

1.1. Définitions et fondements du marketing interne

La littérature sur le marketing interne est assez abondante (Barnes 1989; Berry 1981, 1984;

Collins et Payne 1991; Flipo 1986; George 1977, 1990; Grönroos 1981, 1985; MacStravic

1985; Piercy et Morgan 1991; Sasser et Arbeit, 1976; Winter 1985). Toutefois, si la nécessité

du marketing interne est bien admise, très peu d'organisations appliquent réellement le

concept dans la pratique. La principale raison à cela est qu’il n'existe pas une notion unique de

ce qu'on entend par marketing interne (Rafiq et Ahmad, 1993). Nous tenterons dans ce qui

suit de présenter quelques définitions significatives du concept du marketing interne.

Arndt (1983) définit le marketing interne à travers les différentes fonctions qu’il lui définit, à

savoir l’information, le développement des compétences et la motivation. Michon (1988) cité

dans Seignour (1998) définit le marketing interne comme « une démarche de marketing à

l’intérieur de l’organisation permettant à celle-ci de concevoir et de promouvoir des idées…,

de communiquer par le dialogue avec les salariés ». Le marketing interne est également

considéré comme un outil de management du personnel ainsi qu’un moyen de répandre et

d’inculquer la culture de service chez le personnel (Grönroos, 1990).

Dans la quête de la satisfaction des employés, Berry et Parasuraman (1991) incluent des

activités qui sont traditionnellement réalisées par la fonction du personnel : « Le marketing

interne consiste à attirer, former, motiver et retenir des employés qualifiés à travers les

emploi-produits qui répondent à leurs besoins. Le marketing interne est la philosophie de

traiter les employés comme des clients... ». Grönroos (1985) a succombé à cette tendance en

étendant sa définition originale du marketing interne comme une méthode de motivation du

personnel visant à inclure l'utilisation des activités du marketing dans cet objectif; « estimant

4

que le marché interne de l’organisation des employés peut être influencé plus efficacement et

donc motivé à la gestion des clients , à l’orientation marché … par une approche interne du

marketing et en appliquant les activités marketing en interne » (Rafiq et Ahmad, 1993).

Berry (1984) définit le marketing interne en « visualisant les employés comme des clients

internes, les emplois comme des produits internes qui répondent aux besoins et aux désirs de

ces clients internes tout en répondant aux objectifs de l’organisation». Ce point de vue

implique que « … pour avoir des clients satisfaits, l’entreprise doit avoir des employés

satisfaits » (George, 1977). Sasser et Arbeit (1976) vont encore plus loin et affirment que le

« marketing interne considère que le personnel est le premier marché d'une entreprise de

services ». Seignour et Dubois (1999) soulignent que le marketing interne confirme

l’importance accordée aux ressources humaines dans l’actuel environnement où la

concurrence est accrue. On note également que la première mise en place d’un marketing

interne (début des années 80) découle de la prise en conscience des managers que le

marketing interne est un préalable primordial à un marketing externe performant (Gronroos,

1990).

L'examen des différentes définitions présentées ci-dessus nous confirme la divergence des

avis et des conceptualisations du marketing interne. Toutefois, un point de convergence

mérite d’être noté : le marketing interne émane d’une approche intégrée aux relations internes

et vise les employés de l’entreprise de services. En effet, dans une optique relationnelle, le

marketing (interne ou externe) privilégierait la gestion des relations (internes ou externes) en

favorisant les échanges fructueux. Par conséquent nous nous permettons de définir le

Marketing interne comme un concept s’inscrivant dans un paradigme relationnel, visant à

établir, développer et maintenir les relations entre les employés et leur hiérarchie /

5

organisation; permettant la motivation et la satisfaction des employés, et ce, dans le but de

favoriser la qualité de service perçue ainsi que la performance de l’entreprise de services.

Notre définition du marketing interne est en partie inspirée des définitions du marketing

relationnel (Berry, 1983; Morgan et Hunt, 1994). En effet, nous pensons que le marketing ne

doit pas viser que les clients mais aussi les collaborateurs et partenaires de l’entreprise; ce que

inclue l’autre partie de notre définition.

La conception originale de marketing interne a été vue comme une approche de gestion pour

assurer la satisfaction du client grâce à la satisfaction des besoins des employés de première

ligne » (Berry, 1981). En relation avec l’environnement interne de l’entreprise de services en

l’occurrence la banque, certains chercheurs se sont intéressés au marketing interne comme

antécédent de la satisfaction au travail. Nous nous proposons d’étudier cette relation dans le

cadre de la définition que nous avons assigné au marketing interne et la mesure y afférente.

D’où notre première hypothèse : H1 : Le Marketing interne a une influence positive sur la

satisfaction des employés de services.

1.2. Les alternatives de mesure du marketing interne

Le marketing interne a déjà été mesuré en utilisant une échelle de mesure de 15 items mise au

point par Money et Foreman (1996). Les auteurs fournissent une matrice qui offre une

typologie intéressante du marketing interne. La matrice se compose de deux dimensions qui

tiennent compte de "qui est le personnel de service » et «qui est le client ». Chaque dimension

peut porter soit sur le département / groupe ou l'organisation. Money et Foreman (1996) se

concentrent sur la situation la plus fréquemment rencontrée (type IV) (où l'organisation est à

la fois le commercial / vendeur et le client situation). Cette a fait apparaître trois dimensions

6

du marketing interne : (1) vision, (2) développement et (3) récompense. Ces auteurs

rapportent les résultats de deux échantillons fournissant une très bonne fiabilité. Cette échelle

a été reprise deux années plus tard par Caruana et Pitt (1997) dans leur étude sur les effets du

marketing interne sur l’engagement organisationnel dans le secteur bancaire.

En 2006, Lin s’est reposé sur les perspectives de George et Grönroos (1989), Grönroos

(1990), Joseph (1996) et de Kotler (1996), du marketing. L’auteur a combiné différents

critères pour produire une échelle de marketing interne se composant de vingt items traduisant

ces critères, il a calculé des scores pour plusieurs échantillons composés d’employés de

service. Ensuite, J ou & al., (2008), en se basant sur les études antérieures ont développé leur

propre échelle de mesure du marketing interne. Les auteurs combinent les procédures

marketing proposées par Kotler (1999) et les stratégies des ressources humaines suggérées par

Collins et Payne (1991). Le questionnaire a été adressé au personnel en contact mesurant leur

perception du marketing interne que leurs entreprises pratiquaient. Les items sont passés de

65 items à 34 après une première enquête, puis à 28 après la troisième enquête pour finir à 24

items après cinq enquêtes1.

Toutes les mesures et dimensions proposées par ces différents auteurs nous ont aidés et

orientés pour se positionner. Même si les échelles ont montré une bonne fiabilité et si certains

ont été testées sur le secteur bancaire (à Malte et aux États-Unis d’Amérique) ; elles ne

s’adaptaient pas forcément à notre vision et définition du marketing interne. Ainsi, nous avons

fait le choix de développer notre propre échelle de marketing interne.

1 Les 24 items convergeaient sur six dimensions : empathie et considération (1), benchmarking (2),

qualité de travail et récompense (3), remontée de communication (4), valeur et partage de l’information (5) et activités promotionnelles (6).

7

2. La satisfaction du personnel en contact

La satisfaction au travail fait indéniablement partie des approches les plus étudiées dans les

recherches en management et en particulier en gestion des ressources humaines. Elle est

étudiée aussi bien en tant que variable dépendante que comme variable indépendante et donc

explicative d’un ensemble hétérogène de comportements (Brief, 1998 ; Judge & al., 2001 ;

Spector, 1997). La satisfaction au travail peut être liée à la performance, la productivité

organisationnelle et d'autres attributs, y compris la rentabilité de l’entreprise. En effet,

beaucoup d’organisations ont déduit que la satisfaction de leurs employés et la performance

de l’entreprise sont très liées.

Depuis la fin des années 1950, plusieurs chercheurs se sont interrogés sur la nature de la

satisfaction au travail, ils ont également élaboré des modèles expliquant les diversifications

dans ce concept et ont mené des études empiriques pour tester leurs modèles (Lacy et

Sheehan, 1997). Mais jusqu’à maintenant, il manque un consensus clair sur la définition de la

satisfaction au travail. Justement, Locke (1969) a remarqué un manque de progrès dans la

compréhension de la satisfaction au travail. Il a constaté pareillement que les relations

variaient fortement et n'expliquaient que très peu de variance. Pour l’auteur, la raison majeure

de ce manque de consensus et de progrès est due à l’attention portée sur le problème de

mesure de la satisfaction au travail qui amène à une focalisation sur les statistiques sans une

vraie explication du phénomène.

Dans une définition assez répandue en marketing et notamment pour les études sur le

personnel en contact, Locke (1976) considère la satisfaction au travail comme un état

émotionnel résultant de la réponse à l’interrogation de l’individu : est ce que le travail permet

d'atteindre ou de faciliter l'atteinte des valeurs qu'il place dans le travail ? Le sentiment de

satisfaction sera par conséquent le résultat de la relation perçue entre ce que l'individu

8

souhaite retirer de son travail et ce que son travail lui procure (Derrieu, 2000). Thévenet

(2000) s’accorde à affirmer que la satisfaction est la situation précédent une expérience de

travail : « la satisfaction au travail est un état. L’expérience de travail de la personne lui

procure de la satisfaction ou de l’insatisfaction ».

À travers la littérature sur la satisfaction au travail, nous pouvons noter que quelques

recherches s’intéressent seulement à la satisfaction globale tandis que d'autres cherchent à lui

détecter différentes facettes. Les premières retiennent un état affectif général et les secondes

sont plus empiriques et essayent de faire apparaître diverses sources de satisfaction pour un

individu donné ou une fonction donnée. Les dernières études soutiennent une approche par

dimensions ; celle-ci est nécessaire pour connaître réellement les sentiments des employés.

Pour Spector (1997), elle constitue le résultat de ce que les gens ressentent face à leur emploi

ou face aux différents aspects de celui-ci. Elle est essentiellement considérée sous forme de

construit global ou d’antécédents qui l’engendrent (Price, 2001). Spector (1997) trouve que

l’étude des antécédents présente l’avantage de déterminer plus exactement ceux qui procurent

de la satisfaction ou de l’insatisfaction (Tett et Meyer, 1993 cité par Blais, 2005). La

littérature traite abondamment différentes facettes de la satisfaction auprès de nombreuses

catégories de salariés. Quoi qu’il en soit, les sources de satisfaction étudiées sont très

variables2 et l’approche de la satisfaction à multiples facettes donne « une idée plus complète

qu’une approche globale ; un employé pouvant avoir des sentiments distincts sur les

différents aspects de son travail » (Durrieu, 2000).

De façon générale et compte tenu des différentes études explicatives de la satisfaction, nous

admettons que la satisfaction ne se limite pas juste à un état émotionnel affectant l’individu

2 La rémunération ou les avantages sociaux, les collègues ou les hiérarchiques, l'organisation ou la

nature du travail effectué, les opportunités de promotion...

9

suite à une expérience de travail mais c’est également le résultat d’une comparaison entre ce

que l’employé vit à travers son travail et ce qu’il attendait de vivre à travers celui-ci. Nous

pensons qu’il ya une multitude de facteurs provenant de son travail pouvant être à l’origine de

sa satisfaction ; d’où notre affiliation à l’approche multi-facettes de la satisfaction au travail ;

qui permettrait l’explication du phénomène et sa mesure.

Bien qu'il ait souvent été soutenu que la satisfaction au travail des employés d'une entreprise

est un moteur important de la satisfaction client, la recherche systématique de ce lien se fait

rare. La plupart des chercheurs travaillant sur l’impact des activités internes sur les activités

externes affirment que la satisfaction des clients internes et la satisfaction des clients externes

sont significativement et positivement corrélés (Gremler & al., 1994). Par ailleurs, les études

existantes soulignent l’existence d’un lien positif entre la satisfaction des employés et la

satisfaction des clients dans plusieurs domaines tels que le domaine de la restauration

(Bernhardt & al., 2000), le secteur des assurances (Schlesinger et Zoraitsky, 1991), la vente

des logiciels industriels (Tornow et Wiley, 1991) et la vente au détail (Wiley, 1991)3. Malgré

cela, les recherches empiriques existantes sur ce lien sont soumises à de nombreuses limites.

À notre connaissance, il n’y a eu qu’une seule étude étudiant la relation entre ces deux

variables dans le domaine bancaire ; c’est l’étude de Loveman (1998) qui ne confirme pas les

résultats des précédentes études et qui n’a pas été appliqué dans le contexte français. Ceci

nous a mené à nous intéresser à l’étude de cette relation dans le contexte bancaire français.

D’où notre première hypothèse : H2 : La satisfaction des employés de services a une influence

positive sur la satisfaction des clients.

3 À l’instar de Homburg et Stock (2004).

10

Pensant que la satisfaction peut être exprimée à travers plusieurs aspects de l’emploi, nous

adhérons à la mesure de Weiss & al., (1967). La version courte du Minesota Satisfaction

Questionnaire (MSQ) traduite par Roussel (1996) sera privilégiée pour notre recherche.

3. La satisfaction des clients

Le concept de satisfaction a une importance cruciale en sciences de gestion. Parmi les travaux

sur le concept de la satisfaction, nous pouvons noter trois principaux centres d’intérêt : (1) la

conceptualisation et la définition de la satisfaction4. (2) Les critiques de la littérature sur la

satisfaction (Yi, 1990 ; Anderson et Fornell, 1994 ; Oliver 1997) et (3) la question de mesure

de la satisfaction (Oliver, 1997, 1980 ; Westbrook et Oliver, 1991, 1993 ; Aurier et Evrard,

1998)5.

La satisfaction est au cœur de la définition du marketing mais aussi des démarches de gestion

de la qualité. Depuis les premiers travaux de Hunt en 1977 sur le concept de la satisfaction, le

nombre d’études ne cesse de croître. Dans ce cadre, un manque de consensus a été noté et

persiste encore sur certains points. Les partisans du paradigme de la « disconfirmation des

attentes » (Oliver, 1997 ; Szymanski et Henard, 2001) estiment qu’une approche cognitive est

plus apte à évaluer le concept de la satisfaction tandis que d’autres favorisent une approche

affective (Hunt, 1993 ; Giese et Cote, 2000). Certains combinent les deux aspects pour

aborder la satisfaction (Plichon, 1999 ; Aurier, Evrard et N’Goalla, 2004).

En résumé, malgré toutes les divergences existantes, nous pouvons noter un vrai consensus

représenté par la prise en compte des aspects cognitifs et affectifs dans la satisfaction due à

une transaction, plus particulièrement dans le secteur des services. Inversement, dans les

4 Westbrook, 1980 ; Oliver, 1981 ; Churchill et Surprenant, 1982 ; Woodruff, Cadotte et Jenkins,

1983 ; Chumpitaz, 1998 ; Anderson, Fornell et Lehmann, 1994 ; Oliver, 1997 ; Aurier et Evrard, 1998 5 Cité par Heitmann-Ménager C. (2005).

11

études sur la satisfaction inscrite dans une perspective relationnelle, il existe peu ou pas de

recherches prenant en compte ces aspects (Fournier et Mick, 1999). L’approche considérant la

satisfaction comme un processus combinant à la fois l’aspect cognitif et affectif est adoptée

par de nombreux auteurs (Day 1984 ; Oliver 1980 ; Fornell, 1992 ; Oliver, 1997) et semble

être mieux adaptée à notre recherche. À travers les définitions proposées par la littérature,

plusieurs aspects ont été mis en évidence : performance perçue/réponse aux attentes, cognitif

versus affectif. Nous récapitulons dans l’annexe 1 les différentes définitions relatives à la

satisfaction. À l’image des études antérieurs (Aurier et Evrard, 1998; Oliver, 1993; Oliver

1997; Westbrook et Oliver, 1991), nous considérons que la satisfaction n’est ni une émotion

pure, ni une évaluation cognitive pure ; mais elle intègre à la fois les deux : cognitifs et

affectifs.

Parmi les différentes conceptualisations et définitions, nous en avons retenu deux. La

première émanant d’Oliver (1997) qui considère que la satisfaction est « la réponse du

consommateur à l’accomplissement (du service). C’est un jugement portant sur l’aptitude des

caractéristiques du service, ou encore du service en soi, à fournir un niveau plaisant

d’accomplissement ou de réalisation en lien avec la consommation » et la deuxième l’estime

comme « Une évaluation globale continue de l’aptitude de l’entreprise … à fournir des

bénéfices recherchés par le client » (Ngobo, 1997). Par conséquent, nous pensons que la

satisfaction correspond à une évaluation globale faite, à postériori d’expériences de services,

par le consommateur à l’égard de l’entreprise de services, appréciant sa capacité à répondre à

ses attentes. Néanmoins, nous considérons que cette évaluation n’est pas purement cognitive

mais qu’elle revêt également un aspect affectif.

Nous pensons que mesurer la satisfaction suppose que l’on parvienne à rendre compte de la

diversité de ses conceptualisations par une échelle multi-items, car ce type d’instrument est

12

connu pour mieux répondre aux exigences psychométriques de fiabilité que les échelles

mono-item (Vanhamme, 2002). De nombreuses mesures ont été développées pour évaluer la

satisfaction. Compte tenu de la nature de notre investigation, nous optons pour une échelle

multidimensionnelle, incluant les deux aspects de la satisfaction cités précédemment. Nous

avons opté pour une mesure bidimensionnelle de la satisfaction, intégrant les deux facettes :

cognitive et affective (Oliver, 1997).

Méthodologie et résultats de la Recherche

Tout au long de notre recherche, les recommandations de Churchill (1979) ont été prises en

compte (voir annexes), l’étude comprendra deux phases : exploratoire et confirmatoire. Dans

chaque étape, une nouvelle collecte de données est faite.

Pour développer l’échelle de mesure du marketing interne, deux enquêtes qualitatives auprès

de15 conseillers bancaires et 23 clients bancaires ont été effectuées pour formuler les items.

Nous avons réalisé les entretiens en face à face6. Ensuite une étude quantitative a été réalisée

auprès des deux populations en suivant deux étapes. Pour chaque étape, une nouvelle collecte

a été effectuée. Pour les conseillers (n1=36 pour la phase exploratoire et n3= 116 pour la

phase confirmatoire) et pour les clients (n2=88 pour la phase exploratoire et n4=346 pour la

phase confirmatoire). Pendant la phase confirmatoire, un questionnaire a été administré à

chaque conseiller et à trois de ses clients.

Les résultats de construction et validation de l’échelle de mesure du marketing interne sont

présentés dans le cadre des annexes. Deux dimensions se sont distinguées après l’épuration

6 La majorité des entretiens ont été enregistrés avec un dictaphone et retranscrit intégralement. La

durée des entretiens a duré en moyenne 45 minutes avec une durée minimale de 30 minutes et une

durée maximale de 75 minutes.

13

des items et l’ajustement du modèle relatif au marketing interne : encadrement/intégration et

reconnaissance/empathie. Il est donc question d’étudier H1 à travers deux sous-hypothèses

intégrant les deux dimensions et leur impact sur la satisfaction au travail.

Il en est de même pour la validation des échelles de la satisfaction au travail qui a montré

quatre dimensions et celle des clients. Après la validation des différentes échelles, l’étude de

l’ajustement du modèle de mesure intégrant les trois variables est effectuée. Le modèle de

mesure présente un ajustement satisfaisant avec un Chi-deux Normé=3,575 ; un GFI= 0,829 ;

un CFI=0,909 ; CAIC (1520,165) < CAIC modèle saturé (2405,123) et un RMSEA=0,08).

Le test des relations causales est effectué, ensuite, en suivant toujours la méthode des

équations structurelles. Après avoir étudié l’ajustement du modèle structurel7, les résultats

montrent que le marketing interne a impact significatif et positif partiel sur la satisfaction au

travail. En effet, la dimension « encadrement / intégration » du Marketing interne a impact sur

seulement deux des quatre dimensions de la satisfaction au travail «la satisfaction /

reconnaissance » (β= 0,098 / p<0 ,005) et « la satisfaction extrinsèque » (β= 0,295 /

p<0 ,005). La dimension « reconnaissance / empathie » elle influence positivement et

significativement les quatre dimensions de la satisfaction au travail (Voir annexes). D’après

ce qui précède, nous pouvons conclure que l’hypothèse H1 : le marketing interne a une

influence positive sur la satisfaction au travail est partiellement validée. D’autre part, les

résultats révèlent également un impact significatif et positif total de la satisfaction au travail

sur la satisfaction au client (voir les résultats en annexes). Les quatre dimensions de la

satisfaction au travail, à savoir, la satisfaction extrinsèque, les dimensions reconnaissance et

capacité de la satisfaction au travail, ont une influence positive et significative sur la

satisfaction du client. Ainsi, l’hypothèse H2 est totalement validée.

7 Voir annexes

14

Discussion et conclusion

Notre travail représente une continuité par rapport aux travaux s’intéressant au concept du

marketing interne. L’objectif de cette recherche est d’évoquer un ensemble de concepts

appartenant à deux environnements différents. Par ailleurs, les résultats de cette étude mettent

en exergue le rôle important du personnel en contact. Les relations entre les variables relatives

au personnel et celles relatives au client sont abordées souvent par la littérature mais rarement

testées et validées empiriquement.

Comme nous l’avons mentionné ; à notre connaissance, l’influence du marketing interne (à

travers les attributs que nous proposons et dans le secteur bancaire) sur la satisfaction au

travail n’a pas encore fait l’objet d’études empiriques validées. Après une étude approfondie

du marketing interne, nous avons privilégié de l’étudier selon différents attributs que nous

avons construits suite à notre étude exploratoire. D’autre part, nous avons considéré l’étude et

la mesure de la satisfaction au travail selon différentes facettes alors que la majorité des

études la liant au marketing interne applique une mesure globale. Compte tenu de

l'importance de la satisfaction au travail par rapport au succès de la stratégie marketing de

l’entreprise (Schneider et Bowen, 1999; Schmit et Allscheid, 1995), l'effet direct des pratiques

du marketing interne sur la satisfaction des employés est significatif (Day, 1994). Ceci a déjà

été testé, à notre connaissance, dans une seule étude qualitative (Gounaris, 2006) et confirmé

dans notre étude quantitative, d’où notre apport théorique concernant cette relation.

Nous confirmons les résultats empiriques précédents liant la satisfaction des employés au

travail à la pratique de marketing interne (Ing-San, 2005; Donavan & al., 2004) qui ont été

soulignés et étudiés notamment par Gounaris (2008) dans le domaine de la restauration

15

hôtelière. Les résultats montrent également que l’ensemble des dimensions de la satisfaction

au travail a une influence significative positive sur la satisfaction du client. Cela confirme les

résultats d’autres auteurs affirmant l’existence d’un lien positif entre les deux construits dans

plusieurs domaines8. Cependant, les recherches empiriques existantes sur ce lien sont

soumises à de nombreuses limites.

Pour notre part, nous avons étudié l’influence de la satisfaction au travail des employés sur

celle des clients qui s’est avérée significative et positive. Cette affirmation constitue notre

dernier apport théorique. Nous remettons, par conséquent, en cause les résultats de Loveman

(1998), qui, à notre connaissance, est le seul à avoir étudié la relation entre ces deux variables

dans le domaine bancaire. Comme perspectives de recherches futures, nous proposons

d’élargir le champ d’investigation de cette recherche. Il serait intéressant de vérifier les

dimensions du marketing interne dans un autre domaine des services9.

Les implications managériales de cette recherche sont importantes. La portée importante de

cette recherche pour les professionnels est que la satisfaction au travail des employés est une

priorité de l’application d’une stratégie de marketing interne. Dans ce travail, nous

préconisons une nouvelle manière de gérer les employés de services. Il est nécessaire pour les

entreprises souhaitant une vraie différenciation de miser sur son personnel. Le client est roi et

dans l’intérêt de l’entreprise, il doit le rester. La question est : qui en a décidé ainsi et qui le

permettra ? C’est certes, le client qui en a décidé ainsi et l’entreprise a suivi, mais seul le

personnel en contact le permettra. Ce point de vue est évidemment discuté mais, selon nous,

dans le secteur des services, l’orientation client repose sur un seul pilier qui est l’employé de

services en face du client.

8 Tels que le domaine de la restauration (Bernhardt & al., 2000), le secteur des assurances (Schlesinger

et Zoraitsky, 1991), la vente des logiciels industriels (Tornow et Wiley, 1991) et la vente au détail (Wiley, 1991) 9 Tels que le domaine hospitalier ou encore l’hôtellerie

16

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26

Annexes

Annexe 1 : définitions de la satisfaction citées dans la littérature10

Auteurs Définition de la satisfaction

Howard et Sheth (1969) «un état cognitif de l’acheteur lorsqu’il est récompensé de façon adéquate ou pas pour les sacrifices

encourus».

Czepiel et Rosenberg (1977) « La satisfaction est une attitude dans le sens qu’elle est une orientation évaluative […] La satisfaction du

consommateur est un type spécial d’attitude car, par définition, elle ne peut exister avant l’achat ou la

consommation ».

Hunt (1977) « l’évaluation rendue par le consommateur indiquant que l’expérience de consommation a été au moins aussi

bonne qu’il était supposé qu’elle le soit ».

Westbrook (1980)* « la réaction émotionnelle de l'individu suite à son évaluation de l'ensemble total des expériences réalisées

10 Toutes les définitions marquées par un (*) ont été traduite par nous même.

27

avec le fournisseur ».

(Oliver, 1981)* «c'est le résultat d’un état psychologique récapitulatif quand l'émotion entourant les attentes infirmées est

liée avec un sentiment préalable du consommateur sur l'expérience de consommation».

(Churchill et Surprenant, 1982)* «Sur le plan conceptuel, la satisfaction est le résultat de l'achat et l'utilisation résultant de la comparaison de

l'acheteur des récompenses et des coûts de l'achat par rapport à l'achat anticipé ».

Woodruff, Cadotte et Jenkins

(1983)*

«La satisfaction /insatisfaction des consommateurs est un état émotionnel en réponse à la confirmation /

infirmation ».

Dufer et Moulins (1989) « La satisfaction est un état interne qui accompagne la confirmation des aspirations relatives au projet de

consommation, celles-ci intégrant les attentes développées au sujet des produits et les normes de performance

attachées à la classe dont il relève »

Ping (1993) Le domaine de la satisfaction inclut tous les éléments de la relation que l’entreprise considérée juge

profitables, injustes ou frustrants

Ganesan (1994) « La satisfaction d’un membre du canal est un état affectif positif qui résulte des bénéfices obtenus de la

28

relation ».

Anderson, Fornell et Lehmann

(1994)*

«la satisfaction cumulée est une évaluation globale fondée sur le total des achats et des expériences de

consommation d’un produit ou service au fil du temps ».

Oliver (1994) « une réaction globale cognitive et affective à un incident de service (ou parfois à une relation de service de

long terme) ».

Ostrom et Iacobucci (1995)* «La satisfaction / insatisfaction du client est pensée pour être un jugement relatif qui prend en compte à la

fois les qualités et les efforts supportés par un client pour obtenir cet achat».

Bloemer et Kasper (1995)* «La satisfaction peut être définie comme le résultat de l'évaluation subjective que la solution choisie respecte

ou dépasse les attentes».

Oliver (1997) «la réponse du consommateur à l’accomplissement (du service). C’est un jugement portant sur l’aptitude des

caractéristiques du service, ou encore du service en soi, à fournir un niveau plaisant d’accomplissement ou de

réalisation en lien avec la consommation»11

11 Définition traduite par Parissier (2008)

29

Ngobo (1997) « une évaluation globale continue de l’aptitude de l’entreprise … à fournir des bénéfices recherchés par le

client »

Aurier et Evrard (1998) «Un état psychologique résultant du Processus d'achat et de consommation ».

(cité dans Chumpitaz, 1998)* «La satisfaction est un jugement évaluatif post-achat concernant une sélection d'achat spécifique ».

Plichon (1998) « La satisfaction est un état affectif provenant d'un processus d'évaluation affectif et cognitif qui survient lors

d'une transaction spécifique ».

Geyskens, Steenkamp et Kumar

(1999)

« un état affectif résultant de l’appréciation de tous les aspects d’une relation de travail d’une entreprise avec

une autre ».

Homburg et Rudolph (2001) « un construit relationnel décrivant comment un fournisseur comble les attentes d’un client dans les domaines

suivants : les caractéristiques du produit, les informations liées au produit, les services, la prise de

commande, la gestion des réclamations, l’interaction avec les commerciaux et l’interaction avec le personnel

interne ».

Tableau 1 : Définitions de la satisfaction citées dans la littérature

Adapté et modifié de Vanhamme (2002) et Machat & Chandon (2008

30

Annexe 2 : Étapes du paradigme de Churchill (1979)

Source : Evrard Y, B. Pras et E. Roux. 2000. Market, études et recherches en marketing, Dunod

Figure 1 : Démarche méthodologique pour développer des échelles de

mesure

1. Développement de l’échelle de mesure du Marketing interne :

Analyse factorielle exploratoire

L’enquête qualitative nous a permis de formuler 17 items pour mesurer le marketing interne.

Le test de sphéricité de Bartlett est significatif pour les deux échantillons (n1, sig=0,00 et n3,

sig=0,00) et le test KMO est supérieur à 0,80 (pour n1, KMO= 0,804 et n3, KMO= 0,902).

Items Facteurs

QR

Facteurs

QR 1 2 3 1 2 3

MIE 1 ,883 ,863 ,883 ,948

MIE 2 ,915 ,855 ,884 ,960

Source: G.A. Churchill, 1979, p.64

31

MIE 3 ,879 ,837 ,883 ,886

MIE 4 ,728 ,659 ,645 ,774

MIE 512

,685 ,516 ,645 ,504 ,621 ,790

MIR 1 ,734 ,748 ,669 ,883

MIR 2 ,879 ,764 ,817 ,645

MIR 3 ,641 ,617 ,600 ,748

MIF 1 ,668 ,713 ,725 ,667

MIF 2 ,894 ,647 ,809 ,819

MIR 4 ,700 ,707 ,650 ,446

MIR 5 ,561 ,631 ,715 ,580

MIR 6 ,700 ,647 ,644 ,763

MIR 7 ,643 ,462 ,777 ,595

MIR 8 ,672 ,745 ,704 ,835

MIF 3 ,769 ,656 ,793 ,672

MIR 9 ,777 ,656 ,595 ,735

VP13

5,71 3,55 3,46 5,127 4,135 2,592

% VE14 33,6 20,9 20,4 30,16 24,32 15,25

α d

e

Cro

nbach

0,93 0,93 0,73 0,920 0,909 0,745

Tableau 2 : Statistiques et fiabilité de l’échelle du « Marketing Interne »

12 Le loading de cet item est entre deux axes, la dimension encadrement/ intégration et la dimension

reconnaissance/empathie. 13 Valeur Propre 14 Variance expliquée

32

Analyse factorielle confirmatoire

Un des objectifs de cette analyse est de vérifier la structure multidimensionnelle de l’échelle.

Le but étant de valider les trois dimensions du marketing interne : encadrement/ intégration,

reconnaissance/empathie et Formation/coaching. Nous nous proposons d’analyser la

structure de chaque dimension avant d’analyser la structure du construit en globalité15

.

Dimensions Indices absolus Indices

incrémentaux

Indices de

parcimonie

Fiabilité de

cohérence

interne

GF

I

AG

FI

RM

SE

A

NF

I

CF

I

ᵪ² n

orm

é

CA

IC/C

AI

C d

u

modèl

e

satu

α d

e

Cro

nb

ach

ρ d

e

Jöre

sko

g

MIE 0,989 0,946 0,04 0,99 0,99 1,24 48,518<57,5 0,906 0,917

MIR 0.959 0.904 0.07 0.96 0.98 1.69 84.26<120 0.899 0.903

Tableau 3 : Ajustement des modèles de mesure de chaque dimension du marketing

interne

Indices absolus Indices

incrémentaux

Indices de parcimonie

GFI AGFI RMSEA NFI CFI ᵪ² normé CAIC/CAIC du

modèle saturé

M1 0.599 0.485 0.178 0.644 0.694 4.639 747.664<880.299

M2 0.886 0.826 0.093 0.898 0.946 1.990 256.826<448.780

15 Une composante contenant moins de trois items ne peut être analysée avec la méthode des équations

structurelles, il serait considéré comme un modèle sous-identifié.

33

M316

0.948 0.911 0.041 0.961 0.993 1.193 140.327<258.912

Tableau 4 : Ajustement du modèle de mesure du Marketing interne

Pour s’assurer de la multi dimensionnalité de l’échelle, nous testons le modèle M1 qui

présente les items retenus après la vérification de l’ajustement des modèles de chaque

dimension. Le modèle M3 à quatre dimensions corrélées est choisi car il présente les

meilleurs indices d’ajustement :

Indices absolus Indices

incrémentaux

Indices de parcimonie

GFI AGFI RMSEA NFI CFI ᵪ² normé CAIC/CAIC du

modèle saturé

M117

0.796 0.737 0.087 0.793 0.889 1,873 575.770<1208.254

M218

0.806 0.741 0.089 0.819 0.902 1,918 492.956<983.864

M3 0,858 0,790 0,080 0,878 0,943 1,728 364,369<690,431

Tableau 5 : Ajustement du modèle de mesure de la satisfaction au travail

16

Certains indices restent non satisfaisants (RMSEA=0.093 ; NFI et GFI < 0,9), d’autant plus que

certains items présentent des pourcentages de variance très faibles : MIE4 (40%), MIF3 (30%) et MIF2 (36%). La suppression des deux derniers items entraîne la non-identification du modèle, vu que

le nombre minimum d’indicateurs constituant une variable latente accepté est : trois. Nous sommes

contraint, par conséquent de supprimer la dimension formation/ coaching et l’item MIE4, les résultats sont présentés dans le modèle M3.

17

Le modèle présente un ajustement non satisfaisant (GFI et AGFI <0,9 ; NFI<0 ,9). En se référant

aux résultats des indices de la SMC, nous notons que les items SAN4 et SAN5 présentent successivement une faible variance (26% et 29%) ; nous testons alors le modèle en supprimant ces

deux items (M2).

18 Le modèle M2 présente des résultats meilleurs que le modèle M1, mais ces derniers restent non

satisfaisants. Notons que l’item SAX1, l’item SAR1 et l’item SAC3 présentent des variances

expliquées de l’ordre de 20%, 41% et 42% (indices SMC). Nous testons à nouveau le modèle en supprimant les items SAX1, SAR1 et SAC3, nous présentons les résultats dans le cadre du modèle

M3.

34

Indices absolus Indices

incrémentaux

Indices de parcimonie

GFI AGFI RMSEA NFI CFI ᵪ² normé CAIC/CAIC du

modèle saturé

M119

0.920 0.759 0.205 0.946 0.949 15.628 146.664>102.783

M220

0.955 0.976 0.045 0.997 0.999 1.705 58.228<68.522

Tableau 6 : Ajustement du modèle de mesure de la satisfaction du client21

Indices absolus Indices

incrémentaux

Indices de parcimonie

GFI AGFI RMSEA NFI CFI ᵪ² normé CAIC/CAIC du modèle saturé

0.810 0.904 0.09 0.896 0.886 4.127 1647.631<2405.123

Tableau 7 : Ajustement du modèle global structurel

Relations structurelles Coefficients

standardisés

T de

Student

P

Satisfaction

intrinsèque <---

Encadrement-

intégration

0,069 1,030

P>0.05

Satisfaction

extrinsèque <---

Encadrement-

intégration

0,295 3,166

P<0.05

(0,002)

19 Le modèle M1 incluant les cinq indicateurs (items) du construit est d’abord testé. Il présente un ajustement peu

satisfaisant (CMIN19>>5, CAIC > CAIC du modèle saturé,…) ce qui nous incite à simplifier le modèle. En se

référant aux résultats des indices de la SMC, nous notons l’item SAT5 présente la variance la plus faible (52%)

et une faible contribution factorielle standardisée. Nous commençons par éliminer cet item et tester une

deuxième fois notre modèle (M2 : suppression de l’item SAT5). 20 Le modèle M2 présente des résultats meilleurs que le modèle M1. En effet, les indices s’améliorent

considérablement (RMSEA=0.045, CMIN=1.705, …) ; 21 Les indices de fiabilité sont très satisfaisants (α de Cronbach=0,918 et ρ de Jöreskog=0,923) et la

validité convergente est établie (un = 0,751).

35

Satisfaction-

reconnaissance <---

Encadrement-

intégration

0,098 2,011

P<0.05

(0,044)

Satisfaction-

Capacité <---

Encadrement-

intégration

0,42 0,742

P>0.05

Satisfaction

intrinsèque <---

Reconnaissance-

Empathie

,736 8,998 P<0.01

Satisfaction

extrinsèque <---

Reconnaissance-

Empathie

,575 6,268 P<0.01

Satisfaction-

reconnaissance

<---

Reconnaissance-

Empathie

,794 10,394 P<0.01

Satisfaction-

Capacité

<---

Reconnaissance-

Empathie

,838 10,835 P<0.01

Tableau 8 : Test de l’hypothèse H1 : Marketing interne – Satisfaction au travail

Relations structurelles Coefficients

standardisés

T de

Student

P

SATCLT <---

Satisfaction

intrinsèque

0,136 2,936

P<0.05

(0,003)

SATCLT <---

Satisfaction

extrinsèque

0,150 3,061

P<0.05

(0,003)

SATCLT <---

Satisfaction-

reconnaissance

0,149 3,687

P<0.01

(***)

SATCLT <---

Satisfaction-

Capacité

0,118 2,920

P<0.05

(0,004)

Tableau 9 : Test de l’hypothèse H2 : Satisfaction au travail – Satisfaction du client