de lafipf - fédération internationale des professeurs de...

28
VIII e CONGRES FIPF Appel aux intervenants p. 1 à 3 Rubrique p. 4 Formulaire d'inscription p. 15 VIE FEDERALE La réforme des statuts p. 5 COMMISSIONS Projets de la CFLM p. 6 à 8 Projets de la CEO p. 8 & 9 Congrès de l'APF A p. 9 à 11 Projet de la CAN p. 11 ASSOCIATIONS Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Canada p. 12 Finlande, Ghana, Japon p. 13 Kenya, Madagascar, LEFRANCAIS DANS VOSPAYS Algérie, Cuba, Danemark Guatemala Exceptionnellement, cette rubrique se trouve aux p.ll et 12 du supplément Kaléidoscope Directeur de la publication: Jean A.Souillat Collaborateurs pour ce numéro: A.L Alanko, V.Cojulun. V.Dontcheva, G.Gagné, J-C Gagnon, J.Kamale, H.Kato, L.Kornum, M.Lebrun, F.Martinez, pol Mazerand, N.Nyembwe. Ainsi que du Comité National Suisse du VIlle Congrès. Secrétaire de rédaction: Jeanine Riu Tirage: 2 100 exemplaires Tirage au CIEP, 1, avenue Léon Journault F- 92311- Sèvres-Cedex Edité avec l'appui de la Délégation généralcà la langue française (France) et le Commissariat général de la Communauté française de Belgique. Secrétariatgénéral de la FIl'F: 1, avenue Léon [ournault F-92311- Sèvres-Cedex Tél: (1) 46.26.53.16 ou (1) 45.07.60.00 oste 62.26 Téléco ie: 0) 46.26.81.69 ISSN 0240-5555 DE LA FIPF BULLETIN TRIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS septembre 1990· n° 47 LA PREPARATION DU VillE CONGRÈS DE LA FIPF ATIEINT SA VITESSE DE CROISIÈRE APPELAUXINTERVENANTS DU CONGRÈS MONDIAL De la part du Comité National: Georges Maeder Serge Loutan Président du Comité thématique Président du Comité d'organisation Rolf Siegwart Huguette Tschoumy Vice-Président du Comité thématique Vice-Présidente du Comité d'organisation Josianne Thévoz Membre du Bureau national Qui vous remercie chaleureusement d'avance pour votre concours L'organisation du VIlle Congrès avance. Nous en arrivons aujourd'hui à une étape importante: l'appel aux membres de la Fédération pour des interventions. Il s' agit pour vous de présenter, soit une proposition d'intervention personnelle, soit d'annoncer l'intervention d'une personne de votre connaissance. La thématique du Congrès a été présentée et approuvée à Sèvres en juin de cette année. Nous pouvons donc vous en donner une version de travail afin de vous permettre de situer votre proposition. Le thème général du Congrès sera: CRÉER EN FRANCAIS CRÉER LE FRANCAIS Ce choix signifie une priorité à l'action, à la création, afin de faire du Congrès de Lausanne un Congrès de formation autant que d'échanges culturels. @ÉQUENCE 1: ACTION Donner aux congressistes l' occasion d' expérimenter des techniques d' expression orale ou écrite. Autour des pôles - dire - écrire - raconter - jouer Responsables: Huguette Tschoumy, Serge Loutan

Upload: others

Post on 23-Mar-2021

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

VIII e CONGRESFIPF

Appel aux intervenants p. 1 à 3Rubrique p. 4Formulaire d'inscription p. 15

VIE FEDERALE

La réforme des statuts p. 5

COMMISSIONS

Projets de la CFLM p. 6 à 8Projets de la CEO p. 8 & 9Congrès de l'APF A p. 9 à 11Projet de la CAN p. 11

ASSOCIATIONS

Brésil, Bulgarie,Burkina Faso, Canada p. 12Finlande, Ghana, Japon p. 13Kenya, Madagascar,

LEFRANCAISDANS

VOSPAYS

Algérie, Cuba, DanemarkGuatemala

Exceptionnellement, cetterubrique se trouve aux p.ll et 12du supplément Kaléidoscope

Directeur de la publication:Jean A.SouillatCollaborateurs pour ce numéro:

A.L Alanko, V.Cojulun.V.Dontcheva, G.Gagné, J-C Gagnon,J.Kamale, H.Kato, L.Kornum,M.Lebrun, F.Martinez, polMazerand, N.Nyembwe.

Ainsi que du Comité NationalSuisse du VIlle Congrès.Secrétaire de rédaction: Jeanine RiuTirage: 2 100 exemplairesTirage au CIEP, 1, avenue LéonJournault F- 92311- Sèvres-CedexEdité avec l'appui de la Délégationgénéralcà la langue française (France)et le Commissariat général de laCommunauté française de Belgique.Secrétariatgénéral de la FIl'F:1, avenue Léon [ournault F-92311-Sèvres-CedexTél: (1) 46.26.53.16 ou (1) 45.07.60.00oste 62.26 Téléco ie: 0) 46.26.81.69

ISSN 0240-5555

DE LA FIPFBULLETIN TRIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS

septembre 1990· n° 47

LA PREPARATION DU VillE CONGRÈS DE LA FIPFATIEINT SA VITESSE DE CROISIÈRE

APPELAUXINTERVENANTSDU CONGRÈS MONDIAL

De la part du Comité National:Georges Maeder Serge Loutan

Président du Comité thématique Président du Comité d'organisationRolf Siegwart Huguette Tschoumy

Vice-Président du Comité thématique Vice-Présidente du Comité d'organisationJosianne ThévozMembre du Bureau national

Qui vous remercie chaleureusement d'avance pour votre concours

L'organisation du VIlle Congrès avance. Nous en arrivons aujourd'hui à uneétape importante: l'appel aux membres de la Fédération pour des interventions.Il s' agit pour vous de présenter, soit une proposition d'intervention personnelle,

soit d'annoncer l'intervention d'une personne de votre connaissance.La thématique du Congrès a été présentée et approuvée à Sèvres en juin de cette

année. Nous pouvons donc vous en donner une version de travail afin de vouspermettre de situer votre proposition.Le thème général du Congrès sera:

CRÉER EN FRANCAISCRÉER LE FRANCAIS

Ce choix signifie une priorité à l'action, à la création, afin de faire du Congrèsde Lausanne un Congrès de formation autant que d'échanges culturels.

@ÉQUENCE 1: ACTIONDonner aux congressistes l' occasion d' expérimenter des techniques d' expression

orale ou écrite.Autour des pôles - dire

- écrire- raconter- jouer

Responsables: Huguette Tschoumy, Serge Loutan

Page 2: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

EDITORIAL' CONGRÈS MONDIAL.

ISÉQUENCE 2 : REFLEXION

Tenter de faire le point sur l' ensemble des méthodes etmoyens pour aborder l' enseignement du français, languematernelle et étrangère.

Favoriser les convergences entre les deux approches.

Autour des pôles- pédagogies de l' oral- pédagogies de la lecture- pédagogies de l'écrit

expression écritegrammairesorthographe

- enseignement intensif - extensif- modèles d'immersion- variétés de français (normes, registres)- convergences entre français langue maternelle

et étrangère- alphabétisation et réalphabétisation- traduction

Responsable: Rolf Siegwart

I SÉQUENCE 3 : FORMATION IAborder le problème de la formation des enseignants de

français.Autour des pôles - histoire de l'enseignement du français

- état actuel des sciences de I' enseignement- formation initiale- formation continue- formation et public à former (âge, nombre, niveau,

culture)- formation des formateurs

Responsable: Rolf Siegwart

I SÉQUENCE 4 : CULTURES

Donner la parole aux diverses cultures francophones.

Autour des pôles - littératures francophones- médias (TV, cinéma, satellites)- édition francophone

Responsable: Georges Maeder

SÉQUENCE 5 : DEFENSE ET ILLUSTRATION

Faire le tour de la diversité des langues françaises, du statut du français langue seconde ouétrangère.

Autour des pôles - pratique de l' interculturel- image de la francophonie dans les manuels- le français, langue de la recherche, des échanges économiques- le français face aux langues locales- le français dans la latinité- le français dans I'Europe de demain

Responsable: Georges Maeder

Dans chaque séquence, on donnera une place centrale aux deux constantes:

LES MOYENSD'ENSEIGNEMENT

COMMENT FAIRESANS CES MOYENS

Afin de promouvoir les échanges entre le Comité national suisse et les professeurs de français du monde, le Bureau de laFIPF a décidé de désigner en son sein un «parrain» pour chaque séquence du Congrès

SEQUENCE 1 : ACTION M. Raymond LE LOCH, ParisSEQUENCE 2 : REFLEXIONSEQUENCE 3 : FORMATION Mme Nina Rosa ROIG, BrésilSEQUENCE 4: CULTURES Mme Giuliana BERTONI DEL GUERCIO, RomeSEQUENCE 5: DEFENSE ET ILLUSTRATION M. Younis EL AMIN, Khartoum

La séquence 2 est encore à pourvoir

2· LETIRE FIPF N° 47

.Un membre du bureau de la FIPF est-il amateur?

Page 3: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

CONGRÈS MONDIAL

CARACTERE DES INTERVENTIONS

Les interventions que vous nous proposerez s'inscriront nécessairement dans I 'une des séquences de la thématique. Ellesdevront prendre place parmi les genres suivants :

ConférencePrévue pour une durée d'une heure devant quelque cinq cents personnes, elle fait le point des travaux d'un spécialiste de

renom sur un problème donné entrant dans la thématique du Congrès.Par ailleurs, on peut imaginer qu'une même problématique soit l'objet d'une suite de conférences traitant le sujet selon

différents éclairages.

CarrefourLieu d'échange et de convivialité, ildonne l'occasion aux congressistes qui le souhaitent de présenter leurs expériences

pédagogiques, les moyens d'enseignement qu'ils ont élaborés, le résultat de leurs travaux ou de leurs recherches.Ca"efour, qui aura lieu tous les jours en début d'après-midi se prête bien à tous les types d'interventions: illustration

de certaines pratiques intercultureIles, interdisciplinarité, échanges d' élèves et de professeurs, approches comparatives desdifférents systèmes scolaires et plans d'études, démonstrations de logiciels et de messageries électroniques, etc.

Règle générale pour ces deux types d'interventions:

Nous attirons votre attention sur le fait que, conformément aux habitudes dela FIPF, nous exigerons le texte écrit sous deux formes :

-synthèse de deux ou trois 'pages à distribuer aux auditeurs à l' entrée:(délaI: fin 1991)

-texte complet destine à être publié dans les Actes :(délai: novembre 1992)

Table rondeElle rassemble, durant une heure et demie, quatre à cinq intervenants devant un public d'environ trois cents personnes.La table ronde offre à divers spécialistes l'occasion de débattre avec le public d'un sujet donné, chaque intervenant

représentant un aspect particulier du thème abordé.

AtelierIl permet à un groupe d'une vingtaine de personnes, sous la responsabilité d'un animateur, d'approfondir en commun

un sujet donné. Il donne aux participants l' occasion de se livrer à des activités pratiques. Celles-ci peuvent se dérouler enune séance ou durant un cycle de plusieurs séances.L'Atelier peut déboucher sur la production de matériel, de documents, de textes, de démarches pédagogiques.

ForumManifestation mettant en évidence un continent, une région ou un pays (par exemple) :-forum africain, - forum latino-américain, - forum québécois, -forum suisse, ...

CALENDRIEREn un mot comme en cent, chers Collègues, nous sollicitons votre appui et attendons vos projets jusq u'à fin janvier

1991.Le Bureau de juin dernier a en effet décidé qu 'une rencontre du Comité national avec le Comité d'exécution et de gestion

aurait lieu en mars prochain. A cette occasion, sur la base des propositions qui nous seront parvenues, le Comité nationalsera à même d'y voir plus clair, non seulement au niveau des cinq séquences principales, mais encore en ce qui concerneles sous-séquences.Il faudrait donc impérativement que d'ici le 31 janvier 1991, vous nous ayez fait parvenir vos projets de contributions,

afin que nous puissions respecter les délais d'impression et d'envoi des programmes. Dans le cas où vous ne respecteriezpas ce délai, nous ne pourrions en effet plus garantir de faire figurer vos propositions dans le programme envoyé avec laformule d'inscription.

Vous voudrez bien faire parvenir vos réponses en retournant le bulletin d'inscription suivant à l'adresse du Congrès

Chemin desAllinges2 CH-I006 LAUSANNE SUISSE Tél.: (lnt.l) -41- 21.26.19. 93 lematin

W 47 LETTRE FIPF 3·

Page 4: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

RUBRIQUE DU VillE CONGRÈS

Proposition de la Commissionpour l'Europe de l'Ouest:

Peter Ehrhard, membre du Bureauinternational de la C.E.O. et du Comitéthématique suisse propose :

1) de coordonner, du côté suisse.Iesactivités.les interventions et les ateliersrelatifs au thème des «Echangesscolaires» dans toutes leurs formes, ycompris les échanges de professeurs;

2) d'animer lui-même, encollaboration avec une équiped'experts, un stage ou atelier deformation consacré à la «Pédagogiedes échanges scolaires interculturels».

Proposition de la CommissionAsie-Pacifique

Au titre de secrétaire général de laCommission Asie-Pacifique de laFIPF,j'ai l'honneur de vous informer qu' aucours du congrès, nous voudrions avoirl'occasion de nous réunir en tant queCAP d'abord pour l'échange de nosexpériences et la discussion autour desthèmes : 1) Comment promouvoirl'enseignement du français en Asie-Pacifique?

2) Comment briser la passivitédes apprenants asiatiques?et ensuite pour tenir une A.G de la

Commission.Haruhisa Kato.

NDLR:

Cette rubrique qui devrait, àl' approche du futur congrès, être parmiles plus importantes de cette Lettre, setrouve en fait bien maigrelette. Faut-ilrappeler une fois encore, que lapréparation du VIlle congrès mondialest l'affaire de tous, et pas seulementdu Comité suisse ou des bureaux descommissions? Amis lecteurs, ne laissezpas s'accréditer l'idée qu'un congrèsde cette importance n'est rien d'autrequ 'un festin pédagogique auquel vousespérez bien être invités, même si lemenu vous indiffère totalement!

Cette tribune que nous mettons à votre disposition est dressée devant plus de 100 pays du monde. Avez-voussouvent l'occasion d'une telle audience? Non? Alors profitez-en et faites connaître vos opinions! Nous savons quevous n'en manquez pas!

A la Radio-Télévision de la Suisse Romande

Prix de la critique littéraire.Avec le concours de tous les grands

organismes de la francophonie, «Espace2», station radiophonique de la SuisseRomande a lancé en 1987 le concoursdu Ruban de la Francophonie. Ce prixd'une valeur de 10000 Francs suissesest attribué, à la suite d'une enquêteparmi plus de 150 critiques littérairesde Suisse, France, Belgique, Canada!Québec, Caraïbes, Maghreb et Afriquefrancophone, à I' oeuvre la plusmarquante de I 'année en languefrançaise. Unjury final de 25 membresdésigne parmi une sélection de huitouvrages, le gagnant du prix.Ce prix, décerné en 1987 à Jacques

Chessex pour son livre «Jonas»(Ed.Grasset), a été attribué en 1988 à

LE RUBAN DE LA FRANCOPHONIE,

Pierre Mertens (sl.es éblouissements»,ed.Seuil), en 1989 à Agota Kristof (el.apreuve», ed.Seuil).Ilrevienten 1990àRachidMimouni,

écrivain algérien, auteur d'un livreintitulé «L' honneur de la tribu»(ed.Laffont).Si nous nous faisons l' écho de ce prix

littéraire, ce qui n'est pas dans noshabitudes, c' est parce que lesenseignants de français peuvent êtreintéressés par les retombéespédagogiques de l' évènement. En effet,la Radio suisse romande va réaliser unesérie d'émissions sur les auteursdistingués dans chaque région de lafrancophonie avant la sélection finale.Les cassettes de ces émissions pourrontêtre mises à la disposition des

professeurs de français avec undocument d'accompagnement.Les auteurs concernés sont:Baptiste- Marrey (France): »L' atelier

de Peter Loewen»,Claude Delarue (Suisse): «En

attendant la guerre»,Ahmadou Kourouma (Côte

d'Ivoire): «Monné, outrages et défis»,Pierre Morency (Canada): «L'oeil

américain» ,Jean-Pierre Verheggen (Belgique):

«Les folies- Belgères»,et bien sûr le gagnant lui-même,

Rachid Mimouni.Renseignements: Jean-Fred

Bourquin, Espace 2, Radio SuisseRomande, case postale 233, 1211-GENEVE.

Comment envoyer une télécopie à la FIPF?Cette petite rubrique est motivée par parmi bien d'autres. 2) Si votre message ne peut être écrit

une utilisation chaque jour plus Généralement, cette procédure nous à la machine, écrivez les chiffres trèsimportante du télécopieur comme simplifieconsidérablementlatâche.en lisiblement, en gardant en tête qu'auinstrument privilégié de particulier lorsque le temps presse. terme de leur voyage de plusieurscommunication au sein de la FIPF. Soyez donc chaque jour plus milliers dekilomètres dans l'éther, lesNous nous félicitons de voir que ce nombreuxàutilisercemoyen bénide la caractères arrivent parfois assez

qui a été introduit en septembre 1987 communication mondiale immédiate, déformés, surtout lorsqu'ils sont écritsau sein du secrétariat général comme mais à la main.un symbole de la volonté de modernité notez ces détails pratiques: 3) Sachez que certains télécopieursqui nous anime, est maintenant 1) L'identification de l'expéditeur sontplusoumoinscompatibles.Vousparfaitement entré dans les mœurs. est essentielle: Veillez donc à ce que devez alors appuyer sur la toucheNous communiquons aujourd'hui de votre nom, votre adresse soient «Extra» de votre appareil: ça passemanièrecouranteavecleJaponcomme parfaitement visibles, ainsi que le plus lentement, mais ça passe! Etavec la Nouvelle-Zélande, avec le numéro de votre fax s'il ne s'agit pas rassurez-vous: Ie fax de la FIPF est desParaguay comme avec la Finlande, d'un fax public.mais d'un fax privé où plus modernes, et vous n'aurez pasceci pour ne citer que quelques cas ilestpossibleàlaFIPFde vousjoindre. besoin de cette maneuvre.

4. LETTRE FIPF N° 47

Page 5: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

VIE FÉDÉRALE

LE BUREAU INTERNATIONAL DELA F.I.P.F.

IL FAUT MODIFIER LA COMPOSITION DU BUREAU DE LA FÉDÉRATION

C'estdanscebutqu'aétéproposéela modification des statuts et durèglement intérieur de la FédérationA sa réunion annuelle de juin 90, le

Bureau international de laFIPF a décidéde soumettre aux associations qui ontle statut de membre actif et parconséquent droit de vote à l' Assembléegénérale, une proposition demodification de la composition duBureau qui pourrait être effective lorsdes élections qui auront lieu àl'Assemblée générale de 1992.

Rappel sur l'historique duproblème:

On peut rappeler à ce sujet que lorsde l'élection du Bureau actuel, àI'Assemblée générale deThessalonique, on n' avait pu tenir unevéritable élection des membresordinaires du Bureau à partir descandidatures par acclamation, ce qui adonné lieu à un Bureau de plus de 35membresquelaFIPFn'apaslesmoyensde réunir une fois par année. C'estpourquoi, dès l'automne 88, laCommission Europe de l'Ouest aproposéde réviser lerèglement intérieurpour s'assurer que le problème ne seprésenteplusen 1992etquel'efficacitédu Bureau soitassurée par une meilleureconcertation avec les comités directeursdes Commissions.

Mais pour ce faire, la F1PF devaittenir une assemblée généraleextraordinaire avant la convocation dela prochaine assemblée générale, c' est-à-dire quinze mois avant juillet 92,donc en avril 91. Après s'être assurépar un sondage effectué en 89-90 queles membres actifs de la FIPFacceptaient de tenir une assembléegénérale par correspondance en 90-91sur la composition du Bureau à élire enjuillet 92, le Bureauactuel a pu formuleren juin dernier une proposition demodification aux statuts etau règlementintérieur de la F1PF qui réponde auxobjectifs d' efficacité et dereprésentativité souhaités par lamajorité.

Proposition:Toutes les associations membres

actifs ont reçu en juillet la propositionacceptée par le Bureau dont lesprincipaux éléments sont les suivants :1.Présidence et vice-présidences :

Election en assemblée générale pourchacun des trois postes, l'un d'entreeux au moins devant être réservé aufrançais langue maternelle.2. Autres membres du Bureau :

Proposition par les Commissions aprèsconsultation des associations. LesCommissions regroupant plus de 15associations proposeront 3 membres(ce qui est Ie cas de l' APFA, de la CEOet de la COPALC) et les autres enproposeront 2 (CAN, CFLM et CAP).Au total, par conséquent, le prochain

Bureau de la FIPF pourrait être formé,en plus des Président-e et Vice-président-e-s, du Vice-présidentfondateur et du Président honoraire,ainsi que du Secrétaire général, de 15autres membres proposés par lesCommissionsetdontl'électionpourraitêtre faite plus efficacement àl' Assemblée générale de Lausanne en1992.

Débat:Réaction de I'Association des

Professeurs de Lettres (France)Proposition de modification de la

composition du Bureau.Comme une assemblée générale

extraordinaire par correspondance nepeut donner lieu au débat habituel, laLettre de la FIPF s' empresse de publiertoutes les réactions qui lui sontcommuniquées surcettequestion. Voicidonc une première réaction qui nousvient de I'APL, par l'intermédiaire ducollègue André Weiss.

«Il ne s' agit pas de dramatiser ledébat, mais on doit constater que laproposition du Bureau ne permettraitla présence que de trois représentantsde pays de langue maternelle française(deux au Bureau en provenance de laCFLM, et le troisième comme présidentou vice-président). Cela donne moins

de 20% par rapport à l' ensemble duBureau et l' on peut deviner la réactionprévisible des trois principaux«financeurs» (France, Belgique etQuébec), de même que le risque dedésengagement des associations de cespays qui ont largement contribué à lafondation puis au développement de laFédération. Ne s' agirait-il pas poureux d' une condition (ultra) minoritaire?Et ne serait-il pas étonnant que ce soità Lausanne, en pays romand, que seconsommerait ce véritable hara-kiri?(...) Serait-ce trop demander que deproposer -ce qui n' entraînerait pas defrais- que les associations françaisesmembres actifs de la Fédération aientchacune leur place au Bureau en plusde la dotation de la CFLM, etnaturellement avec l' agrément parcelui-ci des candidats présentés?»

Objection:On pourrait répondre à notre collègue

que la proportion de 20% au Bureaului-même ne paraît pas trop basse auplan décisionnel, étant donné queI'ensemble des associations de la FIPFest en grande majorité de FLE. Il reste,en outre, que la proposition du Bureauvise essentiellement à responsabiliserles Commissions qui sont invitées àdynamiser leurs rapports entre elles età veiller à la meilleure concertationpossible des actions de la FIPF, ce quine se fait pas nécessairement etuniquement aux réunions du Bureau. Ilfaut répéter enfin que la proposition duBureau ne peut être modifiée avantl' Assemblée générale de 1992, ce quine permet pas de recevoir de nouvelleproposition.

Note du secrétariat général:Nous rappelons aux présidents des

associations ayant droit de vote à laFédération, que le formulaire a étéenvoyé débutjuillet, et qu'à l'heure oùnous imprimons ces lignes, c'est-à-direà la fin du mois de septembre, moinsd'une dizaine nous ont été retournés.Respectez vos obligations statutaires!

W 47 LETIRE FIPF 5·

Page 6: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

COMMISSIONS

LES GRANDS PROJETS DESCOMMISSIONS DE LA FIPF

COMMISSION DU FRANCAIS LANGUE MATERNELLE: CFLM.

PROJET DE DESCRIPTIONCOMPARÉE DE L'ENSEI-GNEMENT DE L'ECRIT

AU SECONDAIREDANS DIFFERENTS PAYS

FRANCOPHONES

1. Problématique:Dans une société technologiquement

très avancée, marquée notamment parl'importance grandissante del'information et de sa diffusion,l'écritdevient un mode de communication deplus en plus utilisé. Contrairement à ceque peuvent penser plusieurs, enparticulier dans le monde del'éducation, le développement desoutils informatiques, micro-informatiques et bureautiques, «loinde réduire /' importance de /' écrit»,augmentera «au contraire la quantitéet la rapidité des communicationsécrites» (Conseil de lalanguefrançaise,1987, p. 30). De plus l'énorme quantitéde communications écrites exige destextes de plus en plus clairs, cohérentsetprécis.Or, plusieurs communautés

francophones affirment par leursdifférents acteurs sociaux que lascolarité obligatoire ne produit pasassez de diplômés qui maîtrisentvraimentleur langue maternelle. Lessystèmes scolaires assurentrelativement bien l'alphabétisationpremière, mais, au-delà, ils nerépondent suffisamment ni aux besoinscroissants, quantitatifs etqualitatifs, denos sociétés modernes, niaux exigencescontemporaines d'une insertionpersonnelle réussie dans la vieprofessionnelle et sociale.

Situation au Québec ....Telle est la conclusion à laquelle

aboutit notamment le Conseil de lalangue française du Québec (1987) dansson analyse de "la réponse du système

6. LETIRE FIPF N° 47

scolaire aux besoins langagiers».Partant de plusieurs études sur la langueécrite des élèves québécois et surtoutd'une vaste enquête sur les perceptionset les attentes par rapport àl'enseignement du français languematernelle au Québec, le Conseilconstate des lacunes importantes danstous les savoirs langagiers. Il n'enconclut pas moins que c' est la maîtrisede la langue écrite qui semble la plusdéficiente. «Au delà de /' orthographeet de la syntaxe, c'est la capacitéd' organiser, de structurer sa pensée etde I' exprimer clairement qui est encause. Lefond et la/orme se rejoignentici» (p.61). Et ce sont les enseignantsqui ont la plus piètre opinion de leursélèves: seulement 20% d'entre euxcroientquelamajoritédesjeunessaventbien écrire à la fin des étudessecondaires (Bibeau, Lessard, Paret etat, 1987, p. 194).Conscient que l'avenir de la langue

française au Québec est aussi lié à saqualité, le Conseil essaie d'analyserles causes de ces lacunes et de proposerdes solutions. Il attire particulièrementl' attention sur les conditions del'enseignement de l'écrit et sur larédaction des textes au secondaire. Ens' appuyantsur des indications partielleset sur les opinions d'un comité, il estimeque les pratiques de I' écriture sont troppeu nombreuses au secondaire, que cesoit dans les cours de français ou dansles autres matières, et que la correctionet la reprise des textes y seraient encoreplus rares. Une des raisons majeures deces carences résiderait dans certainesconditions faites aux enseignants defrançais, comme le nombre trop élevéde groupes et d'élèves et la quantitétrop réduite d'heures consacrées àl' apprentissage de la langue maternelledans la maquette horaire.

Dans les autres pays de FLM ...Sur la maîtrise de I'écrit chez les

élèves du secondaire, les mêmecritiques générales sont formulées enFrance et dans d'autres pays de lafrancophonie. On ne sait toutefois pas

si les lacunes y sont aussi importantes.Une étude comparée faite par AndréNoel (La Presse, mars 1986) a concluque les élèves québécois de la fin duprimaire se classaient bon derniers àquelques «épreuves-maison» defrançais écrit, derrière leurs homologuessuisses ou français. La valeurscientifique de cette étude a toutefoisété largement critiquée, en particulierpar une équipe de chercheurs suissesqui en contestent les conclusions.On ne sait pas non plus si les

conditions de I'enseignement de I'écritsontrelativementsemblables d'un paysàl'autre. Qu'enest-i1dela motivationdes élèves? de leur relation à l'écrit?Le nombre réel d'heuresd' apprentissage du français est-il plusélevé dans les pays européens ? Latâche des enseignants de français y est-elle moins (ou plus) lourde? Y a-t-ilune participation des enseignants desautres matières? Dans quelle mesure etcomment ? ..En particulier, l'enseignement de la

rédaction de textes se fait-il de la mêmefaçon dans les principaux pays de lafrancophonie? Il y a lieu de penser queles programmes d'études du Québec(1979 et 1980) sont ceux qui vont leplus loin dans la réforme del'enseignement vers une pédagogie dela communication (Gagné 1984). Il neserait alors pas étonnant de constaterque les activités de grammaire et ladictée, par exemple, sont moinsfréquentes au Québec qu'ailleurs.

Changements de program-mes...On se souvient, à ce propos, que,

depuis une vingtaine d'années, deschangements importants ont étéapportés aux programmes dansplusieurs pays de la francophonie,notamment en Belgique, en France, enSuisse et au Québec, en vue d'uneamélioration de l'enseignement dufrançais. Mais, à notre connaissanceaucune de ces tentatives de réforme n' apu s'appuyer sur des descriptions desréalités de I' enseignementexistant dans

Page 7: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

COMMISSIONS

c~cun de,ces pa~s. Il paraît pourtantévident qu une meilleure connaissancede ce qui se passe dans les classesparticulièrement pour les niveauxscolaires et pour les aspects de la matièrerégulièrement identifiés comme les plusproblématiques, serait de nature àaccroître les chances de pertinence detelles réformes.Ai~i., une description comparée des

c,ondI.tIons et des pratiques de1 enseignement du français écrit ausecondaire dans un certain nombre depays de la francophonie permettrait demettre plus facilement en relief lespoints forts et faibles de l' enseignementdans chacun d'eux. Leur mise enrelation avec des performances écritesdes élèves fournirait des indicationssur les effets différenciés de ces réalitéssur les apprentissages. Un tel ensembled'informations encore inédites, estdevenu un préalable nécessaire auxnouvelles tentatives d'amélioration de~amaîtrise du. français écrit que nousImposent aujourd'hui les critiquesrécurrentes et les besoins individuels etcollectifs évoqués ci-dessus.C'est à de telles descriptions qu'on

se propose ici d'œuvrer de façons,cien~ifique, en commençant par1 enseignementsecondairegénéral quia~araît le plus comparable dan; lesdifférents pays participant àl' entreprise.

2. Objectifs de la recherche:La description de l'enseignement de

la rédaction de textes écrits ausecondaire et de ses conditions deréalisation dans différents pays de lafrancophonie vise les objectifs suivants:1. prélever un ensemble représentatif

de données objectives, mesurables etcomparables sur cet enseignement etsur ses conditions ;2. obtenir certains indicateurs

objectifs, mesurables et comparablessur la performance écrite des élèves .3. dégager les caractéristiques d~

l' enseignant, des élèves et de l'école demê".'e que d'autres éléments qui ontune mfluence sur l' enseignement et lesperformances;4. dégager différentes démarches

pédagogiques, notamment dansl'articulation des enseignements de lagrammaire et de la rédaction ;5. mettre en relation les pratiques et

les conditions d' enseignement avec lesperformances des élèves ;6. mettre en évidence les points

communs et les divergences entre lespays quant à l'enseignement et auxperformances;

7. f~e bénéficier chaque pays de laconnaissance des conditions etdémarches d 'enseignement quis'avèreraient plus efficaces;8. formuler des recommandations

quant aux moyens à prendre pouraugmenter l'efficacité del' enseignementde larédaction de textesécrits.

3. Participantset pays impliqués:

Le projet constitue actuellement unedes actions entreprises par la CFLM.La CFLM a déjà accordé une partie de~~ f!1odestes fonds pour la préparationinitiale du projet, soit environ35~,OO$. Pour le moment, les paysenvisagés sont la Belgique, la France,le Québec, le Sénégal et la Suisse.~s.perso~nes suivantes ont soitdéjà

p~cIpé.à 1 élaboration du projet (*),SOItmanifesté leur intérêt ou l'intérêtde leur institution à contribuer à saréalisation :BelgiqueAlain Braun *, membre de la Société

belge des professeurs de français(SBPF), présidentde la CFLM, attachéau Bureau pédagogique de la Provincede HainautGeorges Legros*, vice-président de

l' Association internationale pour larecherche en didactique du françaislanguematernelle (DFLM), professeurFacultés universitaires Notre-Dame-de~la-Paix, Namur;Marc Lits *, SBPF et CFLM

Université Catholique de Louvain. 'FranceFrancine Dugast, directeur Institut

national de recherche pédagogique(INRP)QuébecGille Gagné* ,association québécoise

des professeurs de français (AQPF),CFLM" membre du Conseild' administration de la DFLM, présidentde l'association internationale pour ledéveloppement de la recherche desl~g~es maternelles (pLM), professeurtitulaire, université de Montréal.Pierre Georgeault *, directeur de la

recherche, Conseil de la languefrançaise du Québec.SénégalMamadou Diallo, directeurdu Centre

de recherche, Ecole normale supérieureUniversité de Dakar. 'SuisseJacques Weiss *, directeur de la

recherche, Institut romand de rechercheet de documentation pédagogiques(lRDP)Claudio Siegrist, S.S.P.P.

ccL'INTERCULTUREL»Historique :J?epuis 1?81, la C.P.L.M. a publié

trois recueils de textes destinés àpr0l!l0uv?ir le développement depratiques interculturelles, soit,-en 1981 :"Dequelquespaysfrançais"-en 1984 :"Contes, nouvelles et

légendes",-en 1987 :" Pour changer d'aires".

Ces ouvrages ont servi de base à desexpériences et à des échanges entre lesquatre pays de la CFLM et ont faitl'objet de communications dans lescolloques et congrès de la FIPF et deses associations. On trouve un bilan deces~avaux~~labrochure«Quelquesprauques de I interculturel», rédigéepar Jean-Claude Gagnon.

Echanges entre membres dusous-groupe à partir du bilan:-~s membres du sous-groupe de

travail de la CFLM sur l'interculturelse S?nt ré,u~s durant une journée etdemie, Il s agitdes personnes suivantes

.Marc Lits et Roland Delronchepour.la Belgique. Sozy Euzline et JeanVemerpour laFrance. Monique Lebrunpour le Québec.(Un invité s'est joint au groupe pour

quelques heures : Jacques Leenhardt;Ge~r~es Maeder de Suisse neparticipera pas aux travaux)-Le sous-groupe a passé en revue ses

préoccupations et ses prises de positions';lf1:interculturel, que l'onpeutrésumeramsi :

1)Les pratiques interculturelles enDFLM gagnent à mettre l' accent sur letexte narratif, particulièrement le conteet la nouvelle.2) TI existe de telle «connivences

européennes» observables dans lestextes belges, suisses et français, qu'ilfaut presque convenir qu'ilsappartiennent à la même «airec~~elle» ..D'ailleurs, le groupe en afait 1 expénence en tentant de voir les«m.arques culturelles» distinctives detrOIStextes, dont un belgeet un français,de «Pour changer d' aires», ce qui s' estrévélé difficile et non concluant.3)Si l' on veut travailler en

interculturel, il faut trouver dessituations didactiques «embléma-tiques», choisir des textes typésculturellement, permettre non pas derenforcer ses modèles propres, mais dese mettre en état de recherche face à sesréférences.4) Le recueil «pour changer d'aires»

semble, à ce propos, (suite p. 8)

N° 47 LETTRE FIPF 7·

Page 8: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

COMMISSIONS

ne pas offrir un choix complet detextes sur une aire culturelle donnée.De plus, l'absence «d'appareil dedidactique», le prix du livre et ladifficulté que l'on a à se le procurer, lerendent peu pratique.

Objectif du sous-groupel)Faire découvrir aux élèves trois

grands foyers de culture «francophone»A: la France, la Belgique, la Suisse,B: le Québec,C: le Mahgreb (pour ce dernier, il

sera possible d'entrer en contact avecdes marocains connus d'un membre dusous-groupe)2) Confronter les versants populaire

(le conte) etcontemporain (la nouvelle)d'une même culture.3)Démontrer qu'une culture

s'exprime à travers des élémentsanecdotiques sensibles, entre autres,dans le lexique, mais surtout à traversdes valeurs.4) Prendre conscience de sa propre

culture en acceptant d'aller vers cellede l'autre.5)En fin de parcours, prendre

conscience du «métissage culturel».

Démarche1) Choisir, pour les trois aires

culturelles mentionnées, un contepopulaire et une nouvellecontemporaine pour les 13-16 ans.2) Rédiger un «mini-dossier

pédagogique» comprenant:-A) Notice biographique sur

l'auteur,-B) Commentaires sur les

éléments culturels à noter dans le texte,-C) Procédure de question-

nementen interculturel (qui insiste doncde façon perrnanente sur les référenceset les valeurs).(N.B: Le sous-groupe a déjà rédigé

uneébauchedequestionnairecommun.Le tout sera envoyé aux autresparticipants, début décembre au plustard).3) Expérimenter les textes (6en tout),

dans au moins deux classes par pays eten garder des traces écrites(L'expérimentation ne doit pas durerplus de 10 heures.)4) Rédigerpar pays,à l'intention des

autres membres de la commission, unbilan qui sera discuté à Sèvres en juin1991.

Hypothèses1) Les élèves noteront davantage

des différences culturelles dans lescontes populaires que dans lesnouvelles.2) Ils comprendront mieux les textes

8. LETIRE FIPF N° 47

de leur propre culture que ceux desautres cultures.3) Ils seront davantage intéressés

par les marques culturelles distinctivesde haut niveau (ex.: les valeurs) que parcelles de bas niveau.Il restera bien sûr au groupe de travail

de vérifier sur le terain ces hypothèses.

ProspectiveEn fonction des résultats de cette

première expérience, le sous-groupepourra étudier la pertinence d' enrichirle corpus de textes avec guidedidactique, voire de le publier.

Pour le sous-groupe:Monique Lebrun

COMMISSION EUROPE DE L'OUEST: C. E . 0 .

«INFORMATIQUE ET PÉDAGOGIE»

Ce projet fait suite à une demande dela FIPF datant du printemps 89 quiavait conduit à la mise en place d'unatelier intitulé «L' exploitation desindustries de la langue française et dela culture pour l' apprentissage du eten français».Les travaux de cet atelier ont abouti

à la rédaction par T. van Maanen et LisKornumd'unprojetdnformatiqueetpédagogie» qui a été adopté par laCEO en octobre 89 à la réunion deMadrid et a été transmis le 11 novembre1989.Ce projet est parti des expériences et

enquêtes réalisées, particulièrement auxPays-Bas et au Danemark, surl'intégration de l'informatique et de latélématique dans la pédagogie del'enseignement du français.Le principal objectif de ce projet

était de mettre en place un réseauinternational d'information et deformation qui permette aux professeursde français d'échangerdes informationset des expériences dans le domaine destechnologies nouvelles.

Une optique d'intégration ...La réunion de la CEO à Sèvres les 26

et 27 juin 1990 nous a permis de faireavancernotre réflexion: ilnous a sembléqu'il ne fallait plus confondre lesmoyens (anciens et nouveaux) et lesfinalités pédagogiques de notre action.Il nous a donc semblé indispensabled'intégrer les nouveaux médias dans laréflexion pédagogique générale au lieud' en faire un domaine à part.

.... et de formationNotre projet prend donc aujourd 'hui

la forme d'un projet de formation pourun enseignement multimédias quisatisfasse les besoins d'autonomie, dedifférentiation et d'enseignement àdistance qui sont la marque du mondeactuel. Si les outils de communicationprincipaux de ce projet restentl'informatique et la télématique, son

contenu s'élargit à tous les aspects de lapédagogie.

Une messagerie électroniqueLa première étape de ce projet sera la

mise en place immédiate au sein de laCEO d'une messagerie électroniquequi pourra être hébergée sur un serveurfrançais (Passeport ou Edutel, parexemple) etqui permettraaux membresde la CEO de communiquer de cettemanière nouvelle pendant les deuxannées qui nous séparent du congrèsmondial. Cette expérience pilote feral'objet d'une présentation à Lausanneet constituera un premier pas vers unnouveau mode de communication ausein de la FIPF, ainsi que le Secrétairegénérall'a demandé à la CEO.Vu l'urgence de la mise en place de

ce réseau (qui sera animé par LisKornum), vu la différence de niveauactuel de formation et d' équipement eninformatique des membres de la CEOnous avons pensé que la meilleuresolution consistait, malgré le coût descommunications téléphoniques, àéquiperchacun des membresde la CEOd' un minitel dont la FIPF demandera lafourniture gratuite aux responsablesfrançais des Télécom.LisKornumetPierre-LoupMazerand

ont pris contact le 29 juin 90 avecGhislaine Maréchalle, responsable dela messagerie Edutel, ainsi qu'avecMM. Debyser et Vallette, du CIEP,pour étudier la mise en place de lamessagerie.La FIPF a adressé une lettre aux

responsables français concernés par ceprojet en leur demandant de contribuerà sa réalisation, et une correspondanceest actuellement en cours avec laDirection des Affaires Internationalesde France- Télécom, pour solliciterl' attribution gratuite de 20 minitels auxresponsables des associations de la CEOconcernés par ce projet

Pierre-Loup Mazerand,Lis Kornum

Page 9: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

COMMISSIONS

ECHANGES SCOLAIRES

En Europe IEn réponse à la Recommandation

(534 du Comité des Ministres, desRecommandations 597 (1980) et 1111(1989) de l' Assemblée parlementairedu Conseil de 1'Europe , et à laproposition de Mr. Maitland Stobartdu CDCC du Conseil de 1'Europedatantdu 4 mai 1990, Doreen Coyle, PeterEhrhart et Anne- Mieke van DaalHartong proposent à la FIPF d'assurerun rôle dans la formation desenseignants dans le domaine deséchanges éducatifs pour autant qu'ils' agisse d'échanges basés sur lefrançais.Dans ce but, ils proposent :- d'adresserune lettteàMr. Maitland

Stobart, directeur-adjoint de la CDCCdu Conseil de 1'Europe (Cettre lettre a,depuis lors, été envoyée par les soinsdu Secrétariat général)- de préparer un dossier contenant du

matériel de formation des enseignantsdont les associations-membrespourront signaler l'existence auxcentres de formation de leurs pays etdont l'existence sera signaléeégalement au réseau d' agencesofficielles des pays de 1'Europe.- de former un comité d'exécution

«échanges» composé de membresexperts dans la matière et chargé de lapréparation des dossiers.

Le point du vue du Conseil del'Europe:En appui à ces propositions nous

reproduisons ci-dessous quelquesextraits des points développés par lesparticipants à la réunion du Grouped'Experts sur les échanges scolairesorganisé par le Conseil de l'Europe les7 et 8 juin dernier.Objectifs de la réunion:- déterminer les critères généraux

régissant les échanges scolaires, demanière à aider les Etats membres àdéfinir leur politique en la matière ;- créer un réseau d'agents

responsables des échanges scolaires,dans un but de consultation mutuelleetpour former les enseignants concernéspar les échanges;- produire un guide des organismes

d'échanges scolaires qui indiqueégalement les pratiques nationales enla matière.a) Contenu du guide:Actions desministèresetorganismes

officiels responsables des échanges,Actions des organismes d' échanges

reconnus par les autorités nationales,-Actions des pouvoirs locaux et

régionaux.-Pratiques suivies.b) Critères à retenir:Définition d'une grille d'analyse

pour élaboration/présentation du guide

Les collègues intéressés peuvent sejoindre au groupe en écrivant à:

Anne-Mieke Van Daal Hartong-Kerlœindde 66SLEEUWUK

4254 LG-Pays-Bas.

Entre l'Afrique et l'EuropeEntre le mois de mars et le mois de

juin, nous avons reçu des demandesprovenant des établissements africainset des établissements européens.Les problèmes d' appariement qui se

posent sont actuellement les suivants:-le nombre très grand des élèves

dans lesclasses africaines (jusqu'à 2Jj7pour une seule demande)

-l'âge très différent des élèves enAfrique et en Europe (souvent 13-18ans en Europe et parfois de 19 à 29 enAfrique). Nous ne savons pas encore siles contacts se sont établis. Il y aura uneffort d'évaluation entre septembre etdécembre.

A.L. Alanko

ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE FRANCAIS D'AFRIQUEA.P.F.A.

IVE CONGRÈS PANAFRICAIN

Formation des formateursafricains et Grands groupes àLomé, TOGO du 2 au 7 juillet1990L' APFA, Commission de la FIPF

pour I'Afriqueetl'OcéanIndien atenudu 2 au 7 juillet 1990, à 1'université duBénin, àLomé (Togo) son IVecongrès.Le thème des travaux était double:La formation des formateurs

(français, langue seconde et français,langue étrangère)

Pédagogie du français dans lesgrands groupes.Le IVe congrès de l' APFA aréuni 56

participants et délégués de 21 pays :Bénin, BurkinaFaso, Burundi, Canada!Québec, Congo, Côte d'Ivoire, Égypte,France, Ghana, Kenya, Madagascar,Niger, Nigéria, RépubliqueCentrafricaine, Sénégal, Soudan, Togo,Tunisie, Zaïre, Zambie et Sierra Léone.Organisé par l' APFT (Association

des professeurs de français du Togo),l'APFA et la FIPF, ce congrès abénéficié du concours financier desgouvernements français, québécois ettogolais, ainsi que de l'ACCT. Lenouveau bureau de l' APFA tient à lesremercier très sincèrement pour leurcontribution à la réussite de cetterencontre.Les travaux ont débuté le mardi 3

juillet 1990 (le lundi 2 juillet étant jourférié à cause de la Tabaski ou fête dumouton) par une séance d'ouverture

présidée par son excellence Monsieurle Ministre togolais de 1'EducationNationale et de la RechercheScientifique.Les cinq allocutions de circonstance

et le discours d'ouverture ont étéprononcés respectivement par MM.Gnon, Directeur de la DIFOP (Togo),K.Tassou, président de l' APFT, Y.ElAmin, présidentdel' APFA,J .P. Bélandqui a lu le message du président de laFIPF Jean-Claude Gagnon, Monsieurl'Ambassadeur de France au Togo etenfin Monsieur le Ministre de1'Education Nationaleetde laRechercheScientifique au Togo. Les uns et lesautres ont souhaité la bienvenue auxparticipants; ils ont remercié tous ceuxqui ont contribué à la tenue du congrès;ils ont exprimé leurs attentes et formuléles vœux de succès des travaux ducongrès.Après cette cérémonie d'ouverture,

les participants se sontretrouvés à 11h00dans la salle de conférence de la DIFOPpour la présentation du programme desactivités et pour une séance plénièreintroductive au thème I :

«la formation des formateurs» sousla présidence de MM.- Younis El Amin, président de

I'APFA,- J.P. Béland, rédacteur en chef de la

revue de la FlPF.les travaux se sont poursuivis dans

l'après-midi sur le même thème mais enateliers: (suite p.10)

N° 47 LETTRE FIPF g.

Page 10: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

COMMISSIONS

-la formation initiale (atelier A),-la formation continue (atelier B).

Formation initiale/continueLa formation initiale du futur

enseignant de français est celle dont ila besoin et dont ilest pourvu pour êtreun formateur dans cette discipline :quels sont les prérequis au début decette formation ? Quel devrait être leprofil du formateur à la fm de cetteformation ? Ce sont là des questionsque les congressistes devaientdébattre.La formation continue est celle dont leformateuren français bénéficieen coursd' emploi afin de se remettreconstamment en question et de semettre à jour. Car en effet la scienceprogresse, les théories linguistiques etlittéraires évoluent, les situationsd' enseignement/appren tissagechangentetles pratiques pédagogiquesse modifient. Qu'il s'agisse de laformation initiale ou de la formationen cours d'emploi, on s'est demandéquelles structures les organisent, quiles assure, sur quoi elles portent etcomment elles se font.

Formation FLS/FLELajournée de mercredi 4 juillet 1990

a été consacrée d'une part à une miseen commun des travaux des ateliers Aet B et d'autre part aux travaux desateliers sur les problèmes de formationen français, langue seconde (atelier C)et sur les problèmes de formation enfrançais langue étrangère (atelier D).La situation du français en Afrique

n' est pas la même d'un pays à l' autre:entre la situation du français, langueseconde, répandue dans les paysfrancophones etla situation du français,langue étrangère, propre aux paysanglophones, il en existe bien d' autres.D'où la nécessité de les analyser et deles définir car les problèmes deformation du formateur sontspécifiques à ces situations.

Table rondeUne table ronde ouverte sur le thème

«le littéraireetle social» a étéorganiséedans l'après-midi de cette mêmejournée. Elle avaitréuni les participantsau congrès et quelques écrivainsafricains dont H.Kourouma, auteur de<<Le soleil des indépendances». Lesdébats ont été dirigés par M. Huanou,ancien doyen de la faculté des lettresde l'université de Cotonou. Lesrapports entre l'écrivain africain et lasociété,l'engagementdel'écrivainfaceaux réalités politiques, économiqueset socio-culturelles du continent ou de

10. LETIRE FIPF N° 47

son pays, I' art pour l' art, I'impact etl'avenir de la littérature en languenationale on t été les questions majeuresdes échanges.

Première synthèseLa troisième journée, jeudi 5 juillet

1990 a été celle de l' élaboration de lasynthèse sur le thème I et del'introduction au thème II : la pédagogiedu français dans les grands groupesdont les principaux animateurs ont étéMM. Afan (Togo), Sow Fall (Sénégal),Nomaye Madana (Tchad) quiparticipent dans leurs pays respectifsaux études et essais sur les grandsgroupes dans des classes de formationinitiale.C'est ce même thème qui a occupé

les congressistes durant la 4ème journéepar la présentation des méthodologiesréussies et modalités d'application etpar l' examen des rapports entre lesgrands groupes et la formation desformateurs. La réalité des classes àeffectifs pléthoriques étant une desdonnées de l'enseignement dans denombreux pays d' Afrique,principalement francophones, laproblématique de la pédagogie dufrançais dans les grands groupes a étédébattue avec passion et discernementpar les congressistes.Onpeutenretenirlespointsessentiels

suivants :1) ce qu'on appelle «pédagogie du

français dans les grands groupes» n' estpas une pédagogie à promouvoir carles «grands groupes» sont un malque les associations des professeursde français en Afrique doiventcombattre par tous les moyens afind'arriver à des classes à effectifsraisonnables.2) Mais face à la réalité des grands

groupes à laquelle le futur formateurest confronté, il importe de lui fournircertaines techniques d' animation et decommunication afin de faire participertoute la classe à l'activité d'ensei-gnement/apprentissage.3) les expériences menées au Togo,

au Sénégal, en Centrafrique et au Tchadn'ayantpasfaitl'objetd'uneévaluationpédagogique, il est indispensable deprocéder d'abord à cette évaluationavant d'en recommander la diffusionvoire l'usage.4) en attendant cette évaluation

pédagogique, il est utile d'élaborer uninventaire de ces procédés et/ouexpériences pour servir d'addendum àl'inventaire publié par I' ACCT dans Iecadre de la Confemen. L'équipetogolaise a accepté de s'en occuper.

En fin de journée, J.-P. Beland aprésenté aux participants le projet desprogrammes de français élaboré par laFIPF avant que n'intervienne la séancede clôture officielle du IVe congrès parle ministre togolais de l'Educationnationale et de la recherche scientifiquequi a par ailleurs offert à tous lesparticipants un dîner d' au revoir à I'hôtelle Bénin.

Assemblée généraleLa journée du samedi 7 juillet 1990

était réservée à l'élaboration et àl'adoption du rapport général destravaux et à la tenue de l'assembléegénérale statutaire de l' APFA. Larédaction du rapport général avait étéconfiée au collège des rapporteurs destravaux des ateliers sous la supervisionde M. Amoa (Côte d'Ivoire). C'est cedernier qui a présenté le rapport général,lequel, après quelques amendements, aété adopté à l'unanimité.L' Assemblée générale statutaire de

l' APFA, présidée par M. Younis ElAmin comportait 2 points :-présentation du rapport moral par le

président sortant, M. Younis El Amin,en présence de tous les participants.-Election du nouveau Bureau de

l' Association par les seuls déléguésdes associations affiliées à l' APFA.Le rapport moral du Président

sortant, M. Younis El Amin a consistéprincipalement en un rappel de lavocation de l' APFA dès sa création àLagos (Nigéria) en 1981, de sondéveloppement, de ses activités, de sonprogrammed'action et de son évolution.Il a également remercié tous ceux quiont contribué au rayonnement del' APFA et l' ont aidé dans cette actionnotamment la FIPF et ses secrétairesgénéraux, l'actuel, M. Jean Souillat etI 'ancien M. Pierre Alexandre. Parmiles principales actions que l'APFA amenées durant son mandat, le présidentsortant a relevé la participation trèsremarquée de I'APFA à différentesrencontres: congrèsde laFIPF (Québec84, Thessalonique 88), congrès del' APFA (Khartoum 83, lie Maurice 87,Lomé 90), séminaires de Sèvres, deKhartoum, du Caire 89, la publicationdes numéraux 1,2,3 et 4 de la revue del' APFA, la recherche sur la pédagogiedu français des grands groupes(bourses). Le rapport a été approuvé.

Projets ...Quant au futur programme d'action

de l'association, il pourrait tournerautour des axes thématiques deréflexion ci-après:

Page 11: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

COMMISSIONS

-le français de spécialité-le français dans l'enseignement

technique-les méthodes élaborées localement-l'analyse de systèmes d'évaluation-banque de données des programmes

et méthodesd' enseignement de français.Cette action pourrait revêtir diverses

formes : organisation de séminaires,appui à des recherches, sans oublier lapart que l'APFA devra prendre à laréussite du VIlle congrès de la FIPF en1992 à Lausanne et l'organisation duVe congrès de l' APFA qui pourrait setenir au Burundi. Les séminairespourraient se tenir à Madagascar, enTunisie ou au Soudan.

Nouveau BureauL' élection du nouveau bureau de

l' APFA a été présidée par un bureaucomposéde M. Kouassi (Côted'Ivoire),président et de M. Massalbaye (Tchad),secrétaire-assesseur.Treize délégués des associations

suivantes y ont pris part: Burkina Faso,Congo, Egypte, Ghana, Kenya,Madagascar, Nigéria, Sierra Léone,Soudan, Togo, Tunisie, Zaïre etZambie.Le nouveau bureau de l' APFA se

présente ainsi :Président: Monsieur Kazaro Tassou

(fogo),Vice-président: M. Yoshua Mallet

(Ghana),Secrétaire et trésorier: à désigner par

le président (fogo),Rédacteur en Chef de la revue de

l'APFA: Ntita Nyembwe (Zaïre),Membres: Mme Sawsan Korra (Egypte)et M. Samir Marzouki (Tunisie).Après cette élection, le président élu

a, au nom de son bureau, remercié lesdélégués pour la confiance qu'ils leuronttémoignéeenlesélisantà ladirectionde l' Association; illeur a demandé leurconcours pour réussir la mission qu'ilsvenaient de lui confier avant de féliciterles membres de son bureau et de rendreun hommage mérité à l'ancien présidentM. Younis El Amin pour le travail qu'ila accompli à la tête de l'APFA, à M.Jean Souillat, secrétaire général de laFlPF qui n'ajamais ménagé ses effortspour soutenir l'action de l' APFA.M. Younis El Amin qui ne se

représentait pas après deux mandatssuccessifs à la tête de l' Association a étéélevé au rang de président honorairede l'APFA, ce dont il a remerciél'Assemblée.

Prof. Ntita Nyembwe,rédacteur en chef de la revue de

I'APFA.

COMMISSION POUR L'AMERIQUE DU NORD CAN

EMISSIONS INTERACTIVESLeprojetproposéd'uneproduction

de 13 émissions interactives portantsur un téléroman, ne peut êtredéveloppé tel que prévu, compte tenudu montant accordé pour développerceconceptet le transposeren synopsis.Cette contrainte nous a obligées àmodifier l'objectif envisagé et àproposer un projet moins ambitieuxet. par le fait même, moins coûteux.

Scénario du projetLe projet se résume ainsi :Rédiger le scénario d'un mémo

d'environ 6 à 8 minutes pour uneémission en T.V.I. axée sur un jeulinguistique et culturel, destiné à destéléspectateurs francophones etallophones et visant à mesurer leursconnaissances en français par rapportàcelles d'uninvitéduréseau.L'invité,une personnalité connue, se prêteraitau jeu des questions en compagnied'un animateur. Il devrait parler lefrançais et une autre langue.Cette forme d'émission, tout en

divertissant, ferait connaître larichesse culturelle et linguistique duQuébec à l'invité; elle enrichirait sa

propre culture et valoriserait sa langue;elle pourrait renforcer le sentimentd'appartenance.Les étapes franchies à ce jour :

- consultations auprès depersonnes spécialisées dans le domainespécifique de la T.V.!.:

- démonstration du système pardeux des responsables de la productionau réseau: madame Sylvie Lalande etmonsieur Henri Lelion ;

- recherche de réalisateursexpérimentés dans ce domaine;

- recherche et travail auprès d'unscénariste professionnel, monsieurDonald Dodier;

- rencontre d'un musiciencompositeur expériementé;-location d'un appareil de T.V.I;- écoute d'émissions en T.V.I;- analyse de certains jeux qui

pourraient être adaptés.

Etapes à venir- rencontres d'idéateurs,- rencontres de réalisateurs,-élaboration d'une liste de jeux

adaptésLise Billy (CAN),

le 14 juin 1990

COMMISSION ASIE-PACIFIQUE: C.A.P.

RENCONTRE INDONÉSIENNE

Nous recevons du Secrétaire généralde la C.A.P., la rapide informationsuivante sur la récente rencontre qui aeu lieu à Djakarta, à l' occasion du Illecongrès des professeurs indonésiens(cf. Lettre 45- p.lO).2e rencontre au 3e congrèsL'association des professeurs de

français en Indonésie a eu 1'heureuseidée d' organiser du 2 au 5 juilletdernier un colloque international sur«Le français en Asie-Pacifique» àl'occasion de son Ille congrès.Cependant à notre grand regret 3 paysseulement ont été représentés :Australie, Philippines, Japon. J'avaissouhaité que le comité exécutif de laCAP se réunisse à cette occasion,mais M. Chen, président (Chine), et

M. Madanagobalane, vice-président(Inde), n'ont pu y venir.Malgré cela, le colloque a été un

grand succès , une première actioncommune, après la création de laCommission à Pékin en mars 1989.Nous avons reçu une informationdétaillée sur l'état de la francophonieen Indonésie et fait beaucoup d'amisparmi nos collègues. Je voudraisremercier les responsables de l' APFlpour l'initiative qu'ils ont prise et pourtoutes les peines qu'ils se sont donnéespour la bonne marche de cecolloque. Jesouhaite aussi que d'autres mani-festations de ce type puissent êtreorganisées dans un proche avenir.

Haruhisa Kato-Secrétaire général de la CAP.

N° 47 LETTRE FIPF 11·

Page 12: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

ASSOCIATIONS

BRESIL

Rio Grande do Sui

Enseignement précoce

Le projet de l' APFRGS pour unenseignement de FLE aux très jeunesenfants se développe fort bien.Les chiffres en diront plus que les

mots:-Ecoles qui participent au projet: 8

(l' une des écoles est déjà à la deuxièmeannée de l' expérience.-Total d' élèves: 160 (20 élèves pour

chaque école).-Coordonnateurs pédagogiques:

Formateurs: 2 ; Psychopédagogue: 1;Anthropologue: 1.-Professeurs en formation: 22

(étudiants du cours de lettres del'université fédérale du Rio Grande doS~l ~tde laPUC - université catholique,amsi que des professeurs du secondairedu S.E.).-Appui de l'équipe du secrétariat à

l'éducation de la municipalité chargéedes activités à option de ce secrétariat:4.-Coordinateur général : 1.

Sâo Paulo

A l'heure de l'Universitéparisienne

Les professeurs Sophie Moirand(paris III) et Rémy Porquier (paris X)ont donné en août et septembre, àl'Université Catholique, une série deconférences à l'intention desenseignants de français:«Une linguistique du discours au

service de l' analyse des discours despécialité»,«Apprentissage et acquisition de la

langue étrangère: théories, méthodesde recherches et implicationsdidactiques».L'association maintient par ailleurs

une tradition qui semble maintenantbien établie et a organisé du 31 août au2 septembre, un «bain linguistique» àCampos de Jordào.Nous souhaiterionsvivement en recevoir un compte rendupubliable à titre d'exemple pourd'autresassociations. Dans un autre domained'activités linguistiques, l' APFESP aorganisé l'accueil et le séjour d'ungroupe d'étudiants de l'Universitéd' Aix -en-Provence.

12· LETIRE FIPFW 47

Minas Gerais

Nouveau Bureau directeurL' association a organisé récemment

son Assemblée générale et procédé àde nouvelles élections à son Bureaudirecteur.Dans le courant du deuxième

semestre de 1990, elle organiseégalement des cours du soirà l'intention de ses membres sur lefranç~s écrit et oral,la conversation, lefrançais par la chanson, etc ...

BULGARIE

Renouveau associatif

Une révolution culturelle a eu lieu ausein du réseau associatif francophonede BulgarieUne assemblée générale extra-

ordinaire de l' Association bulgare desprofesseurs de langue et littératureétrangères s'est déroulée le 9 avril àSofia,Les évènements récents et les

changements survenus dans les pays del'Europe centrale et de l'est ontprovoqué cette réunion des professeurs.De nombreux intervenants àl'assemblée ont proposé de nouvellesstructures d' organisation pouraméliorer le travail et pour regroupertous les professeurs de languesétrangères. Les participants ont adoptédes amendements aux statuts del'association.Dorénavant, l'association des

professeurs de français fonctionnerade manière indépendante. Cechangement lui permettra de déployerune activité plus intense et plusdynamique pour l'enseignement dufrançais, pour le perfectionnement des~rofesseurs à tous les niveaux, pourI augmentation du nombre desadhérents.

Vénéta Dontcheva,présidente de l' Association bulgare

BURKINA FASO

Nouveaux horizons

Quels horizons s'ouvrent à la jeuneassociation nationale?Il n' est pas courant de voir le nom de

ce pays d' Afrique dans nos colonnesmais nous espérons que désormais, c~sera chose plus fréquente. En effet,

l' association burkinabè des professeursd~ français, .fondée ily à peine un an,fait désormais partie des membres actifsde la FIPF depuis son affiliationof~cielle en juin dernier. Sa présidenteétait également présente à ce titre etpour la première fois dans les instancesinte~n~tionales, puisqu'elle a puparuciper au IVe Congrès et àl'Assemblée générale de I'APFA enjuillet dernier à Lomé.

Cette naissance coïncide avec lapublication par les ministères deI 'enseignement au Burkina, du No 1dubulletin de liaison des professeurs defrançais: «Trait d' union».I:es rédacteurs en sont principalement

les inspecteurs de français etconseillerspédagogiques, mais nous espéronsvivement que l'association burkinabètrouvera vite là un outil pour faireconnaître ses compétences, annoncersesactivités etrecruterainsi un nombrede membres de plus en plus élevé.D' ailleurs à la dernière page du bulletin,le Bureau de l'association lance unappel à tous les professeurs de françaisdu pays, pour leur demander departiciper activement au Projetd' Appui Pédagogique à l'ensei-gnement du français qui estactuellementmis en place, etd'afftrmerainsi «leur droit à participer à ladéfinition des politiques éducatives, descycles et des méthodes».Nous espérons que les collègues

burkinabès seront nombreux àentendrecet appel et à y répondre.En attendant, le Bureau international

de la FIPF souhaite bonne chance à lajeune association, et espère recevoirrégulièrement des nouvelles de sesactivités et de son développement

,

CANADA

Campagne d'adhésion

L' ACREF (Alliance canadienne desresponsables et des enseignantes etenseignants en français languematernelle) vient de se voir reconnaîtrele statut de membre associé, par leBureau International de la FIPF.Pour établir plus solidement sa

position, elle lance une campagned'adhésion.«Depuis près de cinq ans, des

personnes intéressées aurassemblement des enseignants etenseignantesetresponsablesdefrançaisau Canada travaillent à la création deI'ACREF.

Page 13: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

ASSOCIATIONS

D' abord par le biais de tables rondes,et ensuite grâce à la collaborationd'association-sœurs, elles réussirent àrejoindre les personnes-contact, cernerles besoins et formuler les buts etobjectifs de cette nouvelle association.Parmi les associations qui nous ontappuyé et offert leurs services, nouscomptons I'ACELF, l' A.O.P.F.,I'A.E.F.N.B. et laF.F.H.Q. et beaucoupd' autres groupes provinciaux ourégionaux. L'une des premièresactivités qui facilita son avènement futla tenue d'une table ronde intitulée :«Le temps des solutions en éducation»,lors du 5e congrès de I'A.O.P.F. àToronto en 1986.Depuis 1988, grâce à I'ACELF, les

fondateurs se réunissent en atelier detravail dans le cadre de son congrèsannuel, soit depuis le 41e congrès tenuà Winnipeg. Cette année, dans le cadredu43e congrès qui se tiendraà Moncton,du 8 au 11 août, vous êtes invités à ladeuxième Assemblée annuelle deI'ACREF. Venez participer à votreassociation!L' ACREF vise à appuyer les

enseignants et enseignantes ainsi queles responsables en français languematernelle à travers le Canada. II y abeaucoup à faire! Le Bureau dedirection s' est dressé un plan de travailde trois ans et cherche à réaliser desactivités à la mesure de ses moyens.Les personnes intéressées sont invitéesà se joindre à nous pendant notrecampagne d'adhésion. L'une despersonnes sous-mentionnées se fera unplaisir de vous fournir notre formulaired'adhésion.Devenez un de nos agents, nous

serons tous gagnants!»Benoit Cazabon

président-ACREF268, roe Marie de /'Incarnation-QUébec

(Québec) GIN 3G4- t« (418) 681-4661-Té/écopieur (418) 681-3389.

FINLANDE

Actions associatives

L' Association des Professeurs deFrançais de Finlande comptemaintenant 689 membres, ce qui pourun si petit pays, représente unpourcentage fort important du corpsprofessoral dans cette matière.De nombreuses rencontres ont été

organisées: Assemblée générale,réunion annuelle d'automne, neufréunions du Bureau dans l'année,

soirées thématiques ( sur le baccalauréatpar exemple).L'APFF a également imprimé de

superbes petits signets pour la lecture,signets qui rappelent à l'élève l'intérêtde choisir le français comme langueétrangère. De plus, du matérielpédagogique ( cahiers d'exercices,diapositives, ..)aétéélaboréetdistribué.Un stage d'été a également été

organisé àHelsinki sur «l' enseignementde la civilisation en français langueétrangère» pour une trentained'enseignants finlandais.Le Comité de Coopération Nordique

dont la Finlande fait bien sÛTpartie, atenu une réunion à Stockholm et uneautre à Helsinki.L'association a apporté également

une contribution financière modesteaux enseignants qui ont participé à desstages pédagogiques, en France ou enFinlande.

GHANA

La langue française, outildu développementghanéen?La GAFT (Ghana Association of

French Teachers), après avoir célébréavec l'éclat que l'on sait, (cf. La Lettrede Mars 89) son 30e anniversaire, ne serepose pas pour autant sur ses lauriers.Elle a organisé son 32e Congrès

National du 10 au 14 septembre sur lethème : « Renforcement dudéveloppement personnel et national àtravers l' étude du français à /'écolesecondaire ghanéenne».Dans le cadre de ces journées, un

important colloque sur :«Le français, instrument du

développement personnel et national»a eu lieu à l'hôtel Novotel d' Accra. Cecolloque était placé sous le patronagede l'Association des Professeurs deFrançais d' Afrique, APFA, dontJoshuaMallet, Président de la GAFT, estégalement vice-président, depuis lesélections qui ont eu lieu au cours del' Assemblée Générale de juillet dernieràLomé.Il faut avoir non seulement du

courage, mais également le sens del'impact médiatique, pour poser ceproblème dans un pays anglophone,particulièrement à une époque où tantde nations ne conçoivent cedéveloppement qu'à travers l'anglais.Nous souhaitons vivement pouvoir

faire connaître à nos lecteurs, lesconclusions de cet important colloque.

JAPON

La Révolution de 89! ...enpédagogie du FLE!

Un témoignage de la vitalité del'association japonaise:

Congrès annuel de Printemps:Le 12 mai 89 à l'Université Meiji.

Au programme:-«L'apprentissage de la lecture: une

application au texte narratif (B.D)>>parJean-Claude Gagnon de l'UniversitéLaval à Québec, président de la FlPF.-«Nouvelles pistes pour

l' enseignemen t des langues:Psychologie, neurolinguistique etacquisition» par Patrice Julien, attachélinguistique.-«L 'EAO en appoint à un

enseignement de type communicatif:Projetetobstacles»parNAKAGA WATsutomu de l'Université Kansei-Gakuin.

Congrès annuel d'automne:Au programme de ce congrès,

organisé le 14 octobre à l'UniversitéKansei-Gakuin:-«Comment utiliser les bandes

sonores» par Patrice Julien, attachélinguistique.-«Quelques malentendus sur les

notions de temps et d'aspect chez lesapprenants japonais» parNAKAMURA Keisuke de l'UniversitéOutemon-Gakuin.-«Pédagogie d'aujourd'hui à travers

le stage BELC» par Georgette KAWAIde l'Université de jeunes fille Konan.

Journée pédagogique:Cette dernière manifestation

pédagogique de l'année 89 a eu lieu le19novembreàl'Institutfranco-japonaisde Tokyo d'après le programmesuivant:«Utilisation des ordinateurs en

France»,«Exercices de production orale pour

tous les niveaux»,«Le français, langue de

communication internationale/ Lefrançais, vecteur de la culturefrançaise» ,«Enseignement du français par les

films long-métrage»,«But et contenu de l'enseignement

du français, deuxième langueétrangère»,

«L 'utilisation de lapublicité en classede langue»,«La correction des erreurs: comment

s'y prendre ?»(suite p.14)

N°47 LETIRE FIPF 13·

Page 14: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

ASSOCIATIONS

Etde nombreuses autres interventionsque nous ne pouvons toutes détaillericiIlfaut incontestablementavoir le sens

japonais de l'organisation, pour faireentrer un tel programme dans une seulejournée!

KENYA

La KAFT se réveille

L'Association des professeurs defrançais au Kenya (KAFI) émerge deson sommeil forcé de plus de deux ans.En effet, depuis ses dernières

élections en 1986 où étaient élus lebureau central et trois bureauxrégionaux, la KAFf n'avait plus faitparler d'elle.L'année 1987 avait commencé par

des activités diverses au niveau national,mais depuis, il y a eu des mouvementsde membres du bureau central pour desraisons indépendantes de leur volonté(bourses, promotions, etc ...).Ceci a plongé l' Association dans

une période d'inactivité par manqued'un nombre suffisantderesponsables.Ce n'est qu'en mars de cette année1990 que les quelques membres"survivants" ont pensé à constituer unbureau provisoire en attendant lesélections statutaires pour élire unnouveau bureau.Le nouveau bureau a pris ses

fonctions le 19 mai 1990 après laréunion générale de presque trenteprofesseurs de français venant desquatre coins du pays et à leurs propresfrais, pour assister à cette rencontreextraordinaire. Ces enseignants ontmontréparce faitqu'ilsavaientbesoinde s'associer et qu'ils étaient prêts àagir et à s'engager pour la cause de laKAFf.A l'ordre du jour étaient inscrits un

débat sur les raisons de l'inactivité del' Association, l'analyse des résultatsde français aux premières épreuvesnationales du nouveau systèmed'éducation: le 8-4-4, l'accord desdirecteurs du Centre Culturel Françaiset de l' Alliance Française de Nairobiqui ont accepté de donner libre accèsaux membres de la KAFf ainsi qu'àleurs conjoints, aux services du centreet aux manifestations culturelles de lamaison française moyennant une petitecontribution, et inscription aux coursde l' Alliance française à des prix trèsavantageux. Un nouveau bureau a étéélu pour donner à l' Association plus dedynamisme.Les membres souhaitent organiser

14· LETTRE FIPF N° 47

des débats et des interventions sur lesdébouchés qu' ouvre l' apprentissage dufrançais ainsi que la possibilité d' avoirdes correspondants français etfrancophones pour le bénéfice de leursélèves.Le nouveau bureau s' est engagé pour

sa part à étudier toutes ces demandes età meure sur pied un programmed'actionselon les besoins des membres. Ilseraitintéressant de voir les membres del' Association se prononcer sur lenouveau système d'éducation et enparticulier sur la formation desenseignants.Nous souhaitons à l'Association des

professeurs de français au Kenya unplein succès dans ses nouveauxengagements.

Justin Kamaleprésident de la KAFf.

MADAGASCAR

Bilan d'activités positifLe Corps des Animateurs et

Formateurs de Français (CAFF) deMadagascar nous envoie un tableausynthétique de son développement etde ses activités depuis sa création en1986.Parti à ses débuts, d'activités

développées dans 126 établissementset touchant 2200 enseignants, le CAFFcompte maintenant dans ses rangs 265établissements,4505enseignantset309individuels.C'estdoncuneprogressionremarquable de la part de cetteassociation qui est membre associé dela FIPF. Elle a organisé seule ouconjointement, 33 réunionspédagogiques en 4 ans, et participé àl' organisation de 12 spectaclesculturels, en collaboration fréquenteavec l' Association malgache desprofesseurs de français (AFf).Notre fédération se réjouit beaucoup

de ce si rapide développement, etsouhaite vivement que la collaborationavec l'AFf atteigne un maximumd'efficacité pour le plus grand bien dela langue française et des enseignantsde français de Madagascar.

PHILIPPINES

Communiquer en français

La toute jeune Association desprofesseurs de français des Philippinesse développe lentement mais sûrement,sous la houlette active de sa présidente,

Evelyn Soriano. Elle comptemaintenant 40 membres, soit le doublede l'an dernier, etce n'est qu'un début.Parmi ses activités, nous notons

l'organisation d'un concours sur lethème «Connaissez-vous laFrance?»avec la participation de toutes lesuniversités. L' association a égalementorganisé un dîner français, ainsi qued'autres rencontres gastronomiquesservant d'environnement à desprojections de films, VISItesd'expositions, ou même un concoursde dictée en vue du championnatd' orthographe.L' Association a également participé

à l' organisation, et surtout àl' encadrementd 'un stage pédagogiqueorganisé du 5 au lOavril dernier sur lethème: «Communiquer en français»,Mais le plus grand succès de

l' association a sans doute été lelancement du «Club Rendez-vous»,créé à la demande des non-enseignantsqui souhaitent trouver un cadre derencontre afin de pratiquer le français,et de ne pas perdre les connaissancesqu'ils ont acquises dans cette langue.Après trois mois d'existence, le Clubcompte déjà plus de cent membres,ceci sans compter les professeurs del' association qui sont membres de droit.Un programme de rencontresestpubliéchaque mois, et reçoit un accueilencourageant

PORTUGAL

Nouvelle publication

Saluons la sortie de la toute récentepublication de I'Association portugaisedes professeurs de français (APPF) :«Referências» dont le numéro 0 (juin90) vient de paraître.D'emblée, il revêt l'aspect d'une

revue professionelle, digne d'êtrecomparée aux meilleures: Présentation,graphisme, maquette, ... tout est parfait.Le contenu, quant à lui, ne manquera

pas de passionner les collèguesportugais, car on y trouve, outre desinformations pédagogiques oulittéraires, nombre d'autres infor-mations sur la France, sur l'Europe,des entretiens, des enquêtes, parexemple sur les problèmes deformation. On peut peut-être regretter,mais c'est hélas le cas de nombre derevues d'associations, que la partréservée à l'expression en français nesoit pas plus grande, car ceci nemanquerait pas d'attirer d'autres lecteurs

Page 15: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

PARTICIPATION AU VillE CONGRÈS

FICHE D'INSCRIPTION

AUTEUR DE LA PROPOSITION(en lettres capitales)

Nom Prénom .

Numéro et nom de la rue .

Numéro postal et ville ..

Pays .

Numéro de téléphone ..

Numéro de télécopieur (FAX) , .

Fonction au sein de la FIPF .

Etablissement d'enseignement ..

Fonction et responsabilité dans cet établissement ..

INTERVENANT PROPOSE(si différent de ci-dessus)Au cas où vous ne souhaiteriez pas faire une intervention vous-même, mais que vous désiriez proposer unintervenant, nous vous serions reconnaissants de nous transmettre des renseignements précis sur la personnalitéque vous nous recommandez (en utilisant la formule ci-dessous) et en nous communiquant son adresse exacte.Le cas échéant, nous reprendrons contact ultérieurement avec l'intervenant proposé.

Nom Prénom .

Numéro et nom de la rue .

Numéro postal et ville ..

Pays ..

Numéro de téléphone ..

Numéro de télécopieur (FAX) ..

Fonction au sein de la FIPF .

Etablissement d'enseignement .

Fonction et responsabilité dans cet établissement.. ..

(T.S.V.P)

~N° 46 LETIRE FIPF 15·

Page 16: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

FORME DE L'INTERVENTION

Jem' annonce comme intervenant, ou propose un intervenant, pour leVIIIe Congrès de Lausanne, 12au 18juillet1992, en qualité de:

ConférencierAuteur de présentations et/ou d'interventions (Carrefour)Participant à une table rondeAnimateur-responsable d' atelierAnimateur des différents forums proposésRapporteur chargé de faire la synthèse de certaines interventions (ateliers, tables rondes, conférences)et d'en rendre compte lors d'une séance plénière

THEME DE L'INTERVENTION

Ma (mes) propositions appartientnen)t à la séquence thématique:

Bref descriptif de l'activité envisagée :

Matériel nécessaire:

Lieu et date Signature .

A renvoyer à l'adresse suivante, avant le 31 janvier 1991

VIlle Congrès de la F I P F ]Chemin des Allinges 2 CH-1006 LAUSANNE SUISSE

Tél. : (Int.l) -41- 21. 26. 19. 93. le matin

16· LETIRE FIPF N° 46

Page 17: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

e

Supplément à la Lettre de la FIPF N° 47 - septembre 1990

LA FRANCOPHONIE EST UNE IDEENEUVE

SURTOUT SI LE CONCEPT DEFRATERNITÉ ENTRE DANS SESCOMPOSANTES.

C'est sous ce titre que la Gazette de la presse delangue française, publication de l'Union interna-tionale des journalistes et de la presse de languefrançaise (UIJPLF), publie dans son numéro d'août90, un entretien avec le Ministre Alain DECAUX.

Le Ministre y retrace brièvement l'histoire del'idée de francophonie, et surtout, s'affiche résoluà combattre le défaitisme outrancier de ceux quiprétendent que le cas de l'anglais, seule langueinternationale, est tranché une fois pour toutes auxdépens des autres langues.Il termine cet entretien par une belle formula-

tion d'une caractéristique de la francophonie quiva bien au delà du seul aspect linguistique: "C'estaprès tout, le troisième mot de notre devise natio-nale qu'il s'agit de faire rentrer dans les faits: celuide fraternité".

LACOMMUNAUTEFRANCOPHONEDANS LA COOPERATION

INTERNATIONALE

IL FAUT ÉLARGIR LE CERCLE ETRESSERRER LES liENS

Ce thème était celui des débats de la VIesession du Haut Conseil de la Francophonie quis'est tenue du 6 au 8 mars dernier à Paris.

Avant que les actes de cette session ne soientpubliés, Xavier Michel, adjoint au Secrétaire

Général du Haut Conseil, publie dans "Parle-ments et Francophonie", la revue de I'AIPLF, unarticle dont nous soulignons quelques passages:

-La communauté francophone a intérêt à ac-cueillir de nouveaux membres, non seulementcertains pays de I'Est dont l'attachement à lalangue française fait aujourd'hui l'actualité, maisaussi d'autres pays d'Afrique, du Moyen-Orient etd'Asie, qui témoignent de leurs liens avec lefrançais comme langue d'ouverture et de commu-nication internationales.

-Le multilatéralisme doit s'imposer commeméthode de coopération, parce qu'une coopéra-tion multilatérale apparaît comme moins contrai-gnante et moins aléatoire qu'une coopération bila-térale, ... et aussi parce qu'on voit mall'intérêt deconstruire une Francophonie qui se confondraitavec des relations bilatérales qui existent depuislongtemps.

-Le Haut Conseil considère que, dans les pro-chaines années, l'organisation de la communautéfrancophone devra aller dans le sens d'une simpli-fication et d'un renforcement deses organes dedécision et d'exécution, avec en revanche, unediversification maîtrisée des opérateurs secon-daires à côté de l'ACCT.

-Parrni les domaines de concertation interna-tionale à privilégier, le Haut Conseil a notammentretenu le domaine de la pluralité des langues dontla promotion constitue l'une des grandes missionsde l'UNESCO comme des organisations euro-péennes.

-Le Haut Conseil a également souhaité que lesprincipales organisations non gouvernementalesfrancophones bénéficient d'un statut consultatifauprès des institutions spécialisées des NationsUnies.

L'ensemble des résolutions adoptées par cette

Page 18: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

FRANCOPHONIE

VIe session du Haut Conseil exprime une volontétrès nette de sortir la Francophonie du champ desprincipes qu'il convenait d'affirmer, pour l'orien-ter vers celui des actions qu'il convient mainte-nant de mettre en oeuvre, en les insérant au mieux,dans le contexte de la coopération culturelle etéconomique internationale.

L'ALLEMAND SERA-T-IL GARANT DUFRANCAIS?

LE POIDS DE LA LANGUE AllEMANDEDANS LA BALANCE DUPLURILINGUISME

C'est dans un article de Langue et Société (N°31, été 90), revue du Commissariat aux LanguesOfficielles du Canada, que Normand Labrie,chercheur au centre de recherches sur le plurilin-guisme de Bruxelles, explique cet apparent para-doxe.

En effet, personne n'ignore que malgré la vo-lonté des Etats, et en particulier de la France, depréserver un plurilinguisme européen, la langueanglo-américaine progresse comme lingua francade l'Europe, tout particulièrement depuis l'entréeen 1973, de la Grande Bretagne dans la CEE.

Les programmes européens de formation lin-guistique tels Lingua, ou d'aide à la traduction età l'interprétation sont certes des pas dans la bonnedirection, mais il est peu probable qu'ils soient eneux-mêmes suffisants pour inverser cette ten-dance.

Par contre, un fait politique important pourraitbien changer cet état de chose: La réunification del'Allemagne! En effet, de 61 millions de locuteursallemands en son sein, la CEE va bientôt passer à71 millions. Si l'on tient compte de l'Autriche et dela population germanophone de Suisse, c'est avec90 millions de germanophones qu'il faudra bien-tôt compter. Et si l'on peut raisonnablement envi-sager que d'ici quelques années, l'actuelle com-munauté s'ouvrira sur de nouveaux pays d'EuropeCentrale et de I'Est récemment ouverts à la démo-cratie, comme nombre de ces pays comptentparfois de fortes minorités germanophones, c'estavec plus de 100 millions d'entre eux qu'il faudrasans doute compter au début du siècle prochain. Ilest peu probable dans ces conditions que l'alle-mand cède la place à l'anglais, en particulier dansl'établissement de nouvelles relations économi-ques avec ces pays.

Face à une "lingua franca" de l'Europe occi-dentale, on verrait donc se constituer une "linguafranca" de l'Europe centrale. Le français qui reste

P.2 * KALÉIDOSCOPE 47

encore très présent dans les pays de langue latinene pourrait-il pas dans ces conditions, devenir une"lingua franca" de l'Europe méridionale? Ce tri-linguisme serait alors une base de départ incon-tournable vers un authentique multilinguisme.

(Langue et Société- Commissariat aux langues officielles-OITAWA- Canada KIA OT8)

LES TRIBULATIONS D'UNE PLUMEFRANCOPHONE

LA FRANCOPHONIE EST TOUJOURSUN PARENT PAUVRE DANS LES MÉDIASEN FRANCE

C'est sous ce titre que Jacques Dhaussy, jour-naliste au Figaro, relate dans le numéro 15 deDiagonales (juillet 90) les difficultés d'un journa-liste passionné de francophonie, lorsqu'il essaiede faire passer sous cette rubrique, un article dansson journal.

L'article est symptomatique du peu d'intérêtque manifeste dans son ensemble la presse fran-çaise envers ces problèmes: ainsi le colloque"Quelles langues pour la science?" de janvier 90à La Villette n'a-t-il trouvé que d'insuffisantséchos dans les médias. Il faudra sans doute atten-dre que la langue française soit un jour en Franceaussi menacée qu'elle l'est en certains endroits duQuébec, pour voir la presse à sensation se ré-veiller.

Ce n'est pas pour demain direz-vous? Non!Mais après-demain n'est pas si loin ...

LA MAISON DE LAFRANCOPHONIE ..... A VANCOUVER!

SUR LA CÔTE OUEST: DU NOUVEAU! ...ET UN EXEMPLE À SUIVRE

La France ne s'est toujours pas donné lesmoyens d'ouvrir à Paris une authentique Maisonde la Francophonie, et Dieu sait pourtant si lebesoin s'en fait sentir, mais la Colombie Britanni-que a ouvert la sienne le 15juin dernier grâce à unco-financement des gouvernements du Canada,du Québec, de la Colombie Britannique et de laville de Vancouver.

Sept associations francophones occupent déjàles locaux et d'autres suivront. Pareil rassemble-ment ne peut qu'être favorable, et au développe-ment individuel de chacune des associations, et àla promotion générale de la langue française surcette côte ouest du canada où elle a bien besoind'être soutenue.

Page 19: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

MANIFESTATIONS CULTURELLESFRANCOPHONES EN AMERIQUE DU

NORD

FRANÇAIS PAS MORT EN PAYS YANKEE"Francophonie", le bulletin d'information et de

liaison du Secrétariat Permanent des PeuplesFrancophones donne dans son numéro de juin 90,la liste de 19 manifestations culturelles franco-phones programmées entre le 24 juin et le 20 aôut90. Nombre d'entre elles se sont déroulées dansles provinces canadienne~, ~ais un cet;ain no~-bre sont également organisees par des etats ame-ricains tels que le Maine ou le Massachusetts.

Quand on sait par ailleurs que l'Associationdes Français du Nord (AFRAN) céée en 1981 auMinnesota (Etats-Unis) vient de voir son déve-loppement cour~)flné par, la Co~~ssion deshumanités du Minnesota, I Association des Pro-fesseurs de français et le Conseil des professeursde langue étrangère de l'Etat, on se.dit que l'ét0,!l~-fement définitif de la francophonie Nord-amen-caine n'est pas encore pour demain.

UNE CHAINE MUSICALEFRANCOPHONE?

L 'UNION FAIT lA FORCEDeux chaînes de télévision musicale "Musi-

que plus" (Canada) et "Euromusique" (France)ont entamé des négociations en vue d'un éventuelregroupement qui permettrait de concurrencer lachaîne anglo-saxonne Music-Television (MTV)reçue aujourd'hui sur le câble par quelque 50millions d'abonnés.

Un tel regroupement permettrait de privilégierla chanson et la création musicale francophones,de revitaliser l'industrie francophone du clip etd'opposer une véritable alternance aux télévisionsmusicales anglo-saxonnes.

(informations reproduites d'après le N° 3 de la revue del'ACCT: Francophonie}.

L'ORTHOGRAPHE, ENCOREL'ORTHOGRAPHE

Le 26 juin 1989, le Président qu~bécois ~t It;vice-président belge de la FIPF avaient cosigneune lettre au Ministre français de la Francopho-nie, Alain DECAUX, pour demander que toute

réforme de l'orthographe française qui pourraitêtre envisagée, ne soit pas uniquement le faitd'une décision unilatérale française.

Des assises, des ateliers, des articles, ••.Depuis cette date, les associations québécoises

d' enseignants de français ont tenu des assises surl' orthographe, et la Société Belge des Professeursde Français SBPF vient de publier un numéro(juin 90) de sa revue Français 2000, entièrementconsacré à l'orthographe.

La FIPF a elle-même consacré un atelier im-portant à ce problème lors de ses journées deréflexion pédagogique de juin 90, en présenced'un représentant de la Délégation générale à laLangue Française, qui a présenté les dernièressimplifications adoptées par l'Académie fran-çaise et le Ministère français de l'Education Na-tionale.

Pour tous ceux, et ils sont nombreux, quis'intéressent au développement de la réflexionsur ce problème, il est donc conseillé de lire lenuméro 124 (juin 90) de Français 2000: «L'or-thographe en Question». Ils y verront à quelpoint le problème est sérieux puisque dans sonarticle « L'orthographe vivra-t-elle sa nuit du 4août?», l'inspecteur Jean LELEUX écrit «unechausse-trape», orthographe académiquementimposée, et dans l'article suivant intitulé «Quel-ques réflexions», Albert DOPPAGNE parle des«chausse-trappes que l'on a voulu éviterdans lesconcours de dictée», reprenant l'orthographeemployée (beaucoup plus logiquement) par biendes écrivains des siècles passés.

Nous ne saurions, sur ce problème, passer soussilence l'article consacré à l' orthographe dans lenuméro 233 de mai/juin 90 du Français dans leMonde, sous la plume de Gérard Vigner, Inspec-teur de l'Education Nationale à Yaoundé. Il ana-lyse sans passion mais ay~c bea~coup de p~éci-sion quelles sont les conditions qUIont conduit auprésent état de choses et propose que toute simpli-fication aille de pair avec une amélioration desmoyens de l'enseigner.

Puisque ce chapitre est décidément difficile àclore, nous souhaitons donner à nos lecteurs unaperçu de ce que sera la nouvelle orthographetelle qu'elle sera enseignée dans les écoles fran-çaises à partir de la rentrée de 1991. La dictéesuivante a été composée spécialement par leMinistre Alain Decaux selon les nonnes nouvel-les, l'orthographe qu'il faudra appeler mainte-nant «traditionnelle» étant indiquée entre paren-thèses. (suite p.4)

KALEIDOSCOPE 47 * P.3

Page 20: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

«Rectifier l'orthographe: Quel évènement(événement)! Pour parler sans ambigüité (ambi-guïté), le diner (dîner) de Sainte- Adresse cher àProsper Mérimée avec ses célèbres cuisseaux quichangeaient d'allure selon qu'ils étaient de veau(cuisseaux) ou de chevreuil (cuissots), m'a tou-jours paru lourd à digérer, surtout par de beaux(belles) après-midis (après-midi) d'aout (août).Désormais les persifflages (persiflages) sur lesincohérences de notre langue seront inutiles: tousles hommes feront preuve d'une égale bonhom-mie (bonhomie) et abandonneront allègrement(allégrement) leurs instincts combattifs (comba-tifs); ils ne songeront plus à tyranniser les enfantsqui épèlent (épellent) déjà les mots comme ilspèlent les pommes qu'on leur a laissé (les alaissés) acheter. Mais pouréviter les chaussetrap-pes (*)(chausse-trapes), ne risquè-je (risqué-je)point de m'exposer indument (indûment) auxlazzis (lazzi), tel un vanupied (va-nus-pieds) gre-lotant (grelottant), un traine-savate (traîne-sava-tes) complètement soul (soû! ou saoul) ou unmariole (mariolle) marchant à clochepied (clo-che-pied) avec son pantalon tirebouchonné (tire-bouchonné)?

Refusant à la fois le traintrain (train-train)et les mélimélos (méli-mélos), les aprioris (à-priori) comme les statuquos (statu quo), je sous-cris aux désidératas (desiderata) de ceux quiveulent distinguer les jeunes gens sûrs et mûrs etles jeûnes religieux, mais, sans sursoir (surseoir)davantage, je rejette gaiment (gaiement) les toca-des (toquades) des contremaitres (contremaîtres)et les trémolos des maitresses (maîtresses) dé-chainées (déchaînées) par la disparition de leuraccent circonflexe.

Je suis souvent interpelé (interpellé): pen-sez-vous que les auteurs de cette nouvelle règle-mentation (réglementation)doivent être absouts(absous)? Le tréfond (tréfonds) de cette affaire estsimple: L' orthographe n' est pas la langue, elle nefait que l'habiller. Les gouts (goûts) changent,alors pourquoi pas le vêtement? Avec son cos-tume allégé, la dentelière (dentellière) d'aujour-d'hui a-t-elle perdu ses appâts (appas)?»

Alain Decaux

Il va naturellement sans dire que cette ré-forme, pourtant modeste, ne manque pas de sou-lever les passions, et la Société des agrégés craint«qu' une simplification n' aboutisse, à la limite, àremplacer toutes les langues vivantes par unealgèbre généralisée»

Nous n' en sommes pas là, Dieu merci, maisla rédaction de la Lettre de la FIPF supplie ses

P.4 * KALÉIDOSCOPE 47

lecteurs de ne pas lui envoyer de lettres assassinessi, dans l'avenir, l'orthographe utilisée semblelouvoyer au gré des humeurs entre l' orthographetraditionnelle et la nouvelle, comme un œnologueentre le Beaujolais nouveau et le Bordeaux vieux.

(*):Merci à Alain Decaux pour avoir mis d' ac-cord avec ses «chaussetrappes» Jean Leleux etAlbert Doppagne (cf. début de l'article)

LA PEDAGOGIE QUI VENAIT DUCIEL: OLYMPUS.

Un article du numéro 233 du Français dans leMonde fait le point sur le développement del' opération Olympus. Grâce à ce satellite lancé enjuillet 1989 par la fusée Ariane, ce sont en effetpour la France, 462 heures de diffusion annuellequi vont bientôt démarrer à l'intention de toutesles écoles européennes et même de celles duMaghreb qui seront équipées de l'antenne néces-saire:

32 projets d'enseignement et de formation àdistance, 16 projets de français langue étrangère,et 13 projets de diffusion culturelle.

Par ailleurs, de nombreux pays étrangers, l' an-gleterre par exemple, diffuseront des program-mes d'enseignement du FLE.

Les usagers français d' Olympus sont réunis enune association dénommée ATENA , et dont lesiège se trouve à l'Université Paul Valéry, B.P5043, Route de Mende, 34032 Montpellier.(Pour tous renseignements concernant la mise en marche de ce

projet la participation des enseignants: Régine Thomas,DGRCSTIMAE, 23 rue La Pérouse, 75016 Paris)

LA PEDAGOGIE QUI VENAIT DEL'ECRAN

C' est celIe que l'on s' efforce d' exploiter dansle numéro91 duFrançaisAujourd'hui,larevuedel' Association française des enseignants de fran-çais (AFEF).

Ce dernier numéro porte essentiellement surCinéma et télévision, et nous trouvons au som-maire, des articles qui traitent de la manière dontles enseignants peuvent.se charger de l' enseigne-ment des images, ou de l'écriture en classe d'unscénario. Françoise Calvez y donne le point devue d'un professionnel, alors qu'Odile Bachlerprésente quelques perspectives théoriques récen-tes qui permettront d' avancer plus aisément dansce domaine quelque peu différent de la classique

Page 21: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

PEDAGOGIE

œuvre littéraire, et que l' enseignant peut difficile-ment ignorer de nos jours, étant donné la placechaque jour plus importante qu'occupent cesmédias dans l' enseignement, tout comme dans ledivertissement des jeunes, et des moins jeunes.

LES AUTO-APPRENTISSAGES

C'est le thème choisi par l'Association desdidacticiens de français langue étrangère (ASDI-FLE) pour sa 6e rencontre qui a eu lieu à Paris les4 et 5 septembre 1990.

Ce thème est spécialement important en parti-culier pour les professeurs de langues vivantes,car c'est là un des domaines d'enseignement où,comme le dit Louis Porcher, Socio-linguiste etProfesseur à 1'université parisienne, «la cons-cience collective des usagers perçoit qu'il y ad'autres moyens que l'enseignement pour l'ap-prentissage «.

La tendance est donc très forte chez les appre-nants potentiels, en particulier adultes, de seconsidérer comme des clients, consommateursd'une marchandise dont ils souhaitent valoriserau plus tôt la possession, et comme tels, ayantdroit à émettre une opinion particulièrementmotivée surce qu'ils souhaitent apprendre, et surla manière dont ils souhaitent l' apprendre.

Il y a là une demande forte, à laquelle fait échoune réponse également forte, mais qui n'émanepas forcément de l'institution scolaire tradition-nelle. Même si cette offre du privé mélange par-fois le charlatanisme au professionnalisme, ellen' en constitue pas moins une concurrence impor-tante à laquelle les enseignants de français oud' autres langues étrangères, ont tout intérêt à êtresensibilisés.

Il est certain qu'en L.V plus qu'ailleurs, lescloisons privé/public ne sont pas étanches.

Certes, les choses en ce domaine ne sont passimples, et les exemples de mise en oeuvre duCentre d'auto-apprentissage de l'Institut culturelfrançais de Barcelone l'ont bien montré. Il y a dumatériel à élaborer, des structures à mettre enplace, des stragégies à esquisser, et probablementqu'une solution à ce vaste problème passera parl' établissement de réseaux de ressources commu-nes.

Le compte-rendu de ces deux journées del' ASDIFLE devrait donc être particulièrementimportant et ilest recommandé aux enseignantsqui s'intéressent à ce problème, de s'adresser àl' ASDIFLE (101, BldRaspail- F-75006PARIS),pour en savoir davantage.

A LIRE

LE FRANCAIS DANS LE MONDE

ENSEIGNANTS DE FLE ET POLITIQUELINGUISTIQUE

Dans le numéro 234 de juillet 90, un article deJacques Pêcheur sur le congrès organisé en avrildernier à Viareggio (Italie) par le BAL de Romeet l'Association «Lengua e Didattica», met enlumière le climat créé parmi les enseignants defrançais par les récentes dispositions en matièrede politique linguistique, prises par le Ministèrefrançais des Affaires Etrangères.

Sien effet, pour les nouveaux décideurs minis-tériels, «la coopération linguistique et éducativeest chose beaucoup trop sérieuse pour être con-fiée à des associations», pour les enseignantsitaliens de français qui ont manifesté en prenanten charge eux-mêmes leurs frais d'inscription, devoyage et de séjour, leur attachement à la défensede leur matière d'enseignement, pour ce millierde collègues venus de tous les coins d'Italie, iln' est pas question de passer «pour de simplesfiguranis.fussent-ils intelligents, ou exécutants,d' une coopération qui se déciderait ailleurs».

Les réseaux d'éducateurs et formateurs enfrançais, patiemment mis en place et soutenuspendant des décennies grâce à la politique lin-guistique française, ont heureusement la vie dure.Il faudra donc bien qu 'un compromis soit trouvé,qui, tout en tenant compte de certaines réorienta-tions rendues souhaitables par le nouveau con-texte européen et mondial, reconnaisse que lasurvie d'un enseignement de la langue françaisedans le monde, ne sera assurée par nul autre quepar les enseignants de français auprès des écolierscomme auprès des ingénieurs.

DIAGONALES

Le numéro 15 (juillet 90) du supplément tri-mestriel du Français dans le Monde présenteparmi bien d' autres, deux articles qui ont particu-lièrement retenu notre attention.

Le premier s'intitule «Balao, magazine centra-fricain» et relate le succès qu' a connu depuis sacréation en octobre 1985, ce magazine sans pré-tention qui vise à soutenir, à des prix défiant touteconcurrence, le goût de la lecture chez les Centra-fricains. Nous avions pu nous-mêmes constateren mars dernier l'engouement populaire pourcette revue et nous sommes heureux de constaterque son succès ne s'est pas démenti depuis.

Le second article nous paraît devoir être re-commandé .../ .,. (suite p.ô)

KALEIDOSCOPE 47 * P.5

Page 22: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

A LIRE

aux collègues de la CEO qui souhaitent parti-ciper à l'échange avec des collègues africains. Ilprésente en effet le premier film vidéo (13 minu-tes) d'une série intitulée «Développement, fran-cophonie, coopération», coproduite par les Cen-tres Pédagogiques Régionaux de Nice et Besan-çon, l'UNICEF et le Ministère français de laCoopération. Ce très court métrage qui relate lesmésaventures d'un groupe de lycéens français àMadagascar pourra utilement éclairer la diffé-rence qu'il y a entre «assistance» et «échange».(Pour toute information complémentaire:MicheITiran- CRDP

de Nice-BP 119- 06002 NICE-Cedex)

LANGUE ET SOCIETE

La revue du Commissariat aux langues offi-cielles du Canada, publie dans son numéro 31 del' été 90, toute une série de commentaires sur leproblème de l' accord du lac Meech, et du devenirdu Canada-Québec dans une hypothèse sépara-tiste. Au delà des problèmes économiques quesoulèverait pareil évènement, les auteurs des dif-férents articles semblent être d'accord sur le faitqu'une situation d'autonomie pour le Québecgarantirait sans doute une meilleure stabilisationde la langue française au sein de 1'Etat québécois,mais que par contre, elle signifierait sans doute àplus ou moins court terme, la disparition desminorités francophones du Canada.

VISION INFO FRANCE

Il s' agit d'un mensuel d' information de languefrançaise et dossier pédagogique édité par 1'Insti-tut parisien de langue et de civilisation française.

Le premier numéro publié en juillet 90, com-porte un certain nombre d' articles composés,portant sur des faits de la vie française, avec unlexique explicatif destiné à en faciliter la compré-hension par les lecteurs, apprenants de 1'institut.

(Vision Info France- 87, BId de Grenelle-75015- PARIS)

QUEBEC FRANCAIS

La revue de l' Association québécoise desenseignants de français (AQPF) ne se met pas envacances pour l' été, bien au contraire: son numé-ro 78 de l'été 90 semble au contraire vouloirprofiter du temps libre qu' offre aux enseignants lapériode estivale, pour leur livrer une pâturepédagogique encore plus profitable.

P.6 * KALÉIDOSCOPE 47

Parmi la multiplicité d'articles relevons:-»Les non-dits de la communication écrite» de

Guylaine Massoutre-»L'orthogaffe» de Claude Langevin-»Le transfert d'habiletés cognitives» de Fran-

cine Robertainsi que les présentations d'écrivains québé-

cois tels que François Barcelo ou France Théoret,ou belge comme Pierre Mertens l'humaniste.

(Québecfrançais-C.P. 9185- Sainte-Foy-(Québec) GIV 4Bl)

ILE MAURICE: BIBLIOGRAPHIE DESTRAVAUX DE RECHERCHE

L' Association mauricienne des enseignants defrançais (AMEF) conjointement avec le Centred'enseignement et de documentation (CEO), aeul' excellente idée de publier une bibliographie destravaux de recherche qui ont été effectués sur 1'IleMaurice depuis son indépendance.

Pour incomplète qu' elle soit, cette publicationporte sur cinq matières particulières:

-Littérature mauricienne,-Linguistique et enseignement,-Sciences sociales,-Economie et droit,-Médecine.

Ses auteurs espèrent que d'autres chercheursse feront connaître, qui permettront de mettre àjour cette bibliographie dans une prochaine édi-tion.

En attendant, ce fascicule est une première quisans aucun doute pourra rendre des services auxchercheurs en ce domaine. La plupart des ouvra-ges ou articles qui sont mentionnés peuvent êtreconsultés à l'Institut d'études créoles et franco-phones, et au Centre de recherches sur les sociétésde l' Océan indien à Aix en Provence, ainsi qu' enpartie, à la bibliothèque universitaire de la Ré-union.

UTIERATURE MAGHREBINE ETTRADUCTION

L' association égyptienne des enseignants defrançais publie sous ce titre, un numéro spécial deson bulletin ( N° 9- Janvier 1990).

Le bulletin contient un résumé des principalesinterventions qui ont eu lieu sur ce thème endécembre dernier à 1'U niversité du Caire:

-Vue d'ensemble de la littérature maghrebined' expression française

-Traduction de la poésie

Page 23: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

-Les romanciers maghrebins-Traduction et bilinguismeUn des principaux intervenants sur ce thème

fut Hédi Bouhraoui, bien connu des congrès de laFIPF.

(AEPF- BP. 257- ORMAN -Egypte)

LETTRE D'ILLETTRIE

Ce petit livre de Jean-Pierre Velis publié auxéditions la DécouvertelUNESCO parle d'un paysque l'Europe a ignoré pendant trop d'années,alorsqu'ilétaitsitué en soncoeurmême: «Lepaysd'Illettrie», c'est-à-dire cette communauté, trans-parente pour tous les alphabétisés que nous som-mes, des analphabètes.

Nous aurions certes aimé pouvoir nous endor-mir dans la rassurante certitude que l'analphabé-tisme, c'était pour les autres, c'est-à-dire princi-palement pour les pays sous-développés; mais leréveil a été brutal quand au fil des enquêtes et desrévélations journalistiques, ila fallu que les gou-vernements du monde dit développé admettentqu'il existait au sein de leurs populations, unpourcentage compris entre 10 et 15% de gens quiétaient incapables de se servir de la chose écritepour les usages de la vie quotidienne. Pire encore:parmi ces statistiques les immigrants venus, eux,des pays dits en-voie-de-développement n' étaientpas comptabilisés, et parmi les gens recensés, laquasi totalité avait accompli une scolarité obli-gatoire de près de 10ans.

Cet insupportable état de fait a donc dû appa-raître au grand jour, mais le fait d'en avoir cons-cience n' a pas pour autant fourni le remède.

La lecture de l'ouvrage de Jean-Pierre Vélisest donc à recommander comme une bonne intro-duction, à tous ceux qui s'intéressent à ce pro-blème du point de vue sociologique, politique oulinguistique.

Pour accompagner cette étude sur un plan plusvaste, on peut également recommander aux collè-gues intéressés par cette question, de se reporteraux directives que vient de faire paraître l'UNES-CO pour larédaction de projets à présenter aux or-ganisations non gouvernementales lors de lasixième consultation collective sur l' alphabétisa-tion.

La précédente consultation a eu lieu à Quitodu lOau 14décembre 1989.Laprochaineconsul-tation sur ce sujet aura lieu à Hambourg, du 3 au6 décembre 1990.

Renseignements: G. Koutecherenko,UNESCO, 7place de Fontenoy -75700 Paris.

PEDAGOGIQUES

L' association internationale de pédagogieuniversitaire publie une revue intitulée «Pédago-giques». Par son contenu scientifique portant surla didactique, la pédagogie, la recherche en scien-ces de l'éducation, elle est susceptible d' être unoutil précieux de travail pour tout enseignant defrançais. Elle paraît depuis 10ans et, entre autrestitres des articles, on peut retenir :

Vol 5 n? 2 1985 : Programme de formationpédagogique-»Les enseignants du supérieur faceà la pédagogie».

Vol6 n? 21986: Actes du colloque de Dakarsur «Les échanges de pratiques pédagogiques».

Vol7 n? 1 1987 : «Nouvelles pratiques péda-gogiques pour un développement intégré».

Vol9 n? 2 1988 : «Les enseignements supé-rieurs face aux défis et à la crise des développe-ments».

Toute correspondance doit être adressée à :Servicespédagogiques-a/sA.I.P.U.-UniversitédeMontréal-C.P. 6128 succ «As-Montréal, Qué-bec-Canada H3C 317

Lu pour vous par Dominique Matanga, mem-bre du comité scientifique,

:))~t~~:CONGRES, COLLOQUES ETSEMINAIRES

LANGUES ET CITES

La 4e rencontre internationale «Langues etcités», organisée par le CMIEB (Centre mondiald'information sur l'éducation bilingue), se tien-dra à Besançon du 12 au 14 avril 1991.

Pour tous renseignements plus complets que ceux de cettepremière annonce, s' adresser au

Bureau de coordination du CMIEB3, rue Promis, 11100 AOSTE-Italie.

JOURNEE DU FRANCAIS DESAFFAIRES

Elle aura lieu à Paris le 18 octobre 1990.L' Association pour la Promotion du Français desAffaires y présentera entre autres, les terminolo-gies nouvelles récemment adoptées et publiées auJournal Officiel, dans les domaines principale-ment du commerce et de la banque. Les termestels que Capital-risque (Venture capital), Coen-treprise (joint venture), Crédit permanent (revol-ving credit), ... y recevront une promotion nou-velle qui permettra ..J... (suite p.8)

KALEIDOSCOPE 47 * P.7

Page 24: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

CONGRES, COLLOQUES ETSEMINAIRES

peut-être de les faire adopter par ceux de nosfinanciers et commerciaux qui pensent que, demême que I'Eglise peut se passer sans inconvé-nients du latin de messe, de même le commerce etla finance n' ont rien à gagner à s' accrocher à unlangage plus ou moins ésotérique et de toute façonobscur à une grande majorité de leur clientèle. Lesuccès grandissant du mot «mercatique» en rem-placement de «marketing» prouve que de pareilschangements sont envisageables sans péril mor-tel.

CONFERENCE DESFRANCOPHONES D'AMERIQUE

Elle aura lieu à Montréal du 6 au 8 février 1991Dans le programme préliminaire sont prévus

les thèmes suivants:-«Francophonie nord-américaine: perspective

géographique»-«Les défis de l' économie, de l' éducation, de

la culture et de la communication en français»-«La francophonie nord-américaine dans une

perspective internationale»(Renseignements: SPPF, 129 côte de la montagne,

Québec, G1K 4E6)

LES NOUVEAUX MONDESET L'EUROPE

Ce sera le thème du Secongrès international del' Association internationale des sociologues delangue française (AISLF) qui se tiendra à Lyon en1990:

«Les nouveaux mondes et l'Europe: émergen-ces, contraintes, confrontations».

L' AISLF est une association fort active, etcomme elle se définit spécifiquement commeétant association francophone, l'aspect linguisti-que de son action est important; c'est ce qu'ex-prime un récent texte de Gabriel Gosselin publiédans «La mémoire de l' AISLF-N°6» et intitulé:

«Polyphonie et pluralisme: le non-alignementde la langue française»,

dont nous reproduisons quelques citations:-»A l'heure de l'Europe, il faut éviter que

l'anglo-américain ne s'impose comme moyenunique de communication à travers les institu-tions européennes.

-Au delà des problèmes de l'actualité euro-péenne, il faut souligner la liberté intellectuelleque confère aux scientifiques le plurilinguisme.

-Le pire risque de la francophonie serait d'en-

P.8 * KALÉIDOSCOPE 47

fermer la langue française dans une nation.-La francophonie que nous voulons est poly-

phonique, et liée à un pluralisme non pas subi,mais choisi».

Voilà qui laisse augurer que le congrèsinternational de Lyon-92 ne manquera pas d'inté-rêt. Au cours d' une rencontre récemment organi-sée à Madrid en juillet, l'AISLF avait d'ailleursorganisé un débat sur le plurilinguisme en socio-logie, et des réflexions comme celles qui sontmentionnées ci-dessus, ont dû y trouver un écho.

Pour tous renseignements:Secrétariat général de l'AlSLF-

Service de la recherche sociologique8 rue du 31 décembre- CH 1207 GENEVE

ETUDES FRANCOPHONES

Le Conseil international d' études francopho-nes (ClEF), dont le congrès eut lieu cette année àla Martinique, tiendra son prochain congrèsmondial à Tucson, Arizona, du 13 au 20 avril1991 au Radisson Suite hôtel.

Le ClEF saisit l' occasion pour inviter toutintéressé à lire une communication ou à organiserune session ou une table ronde portant sur touterégion de langue française de par le monde (ycompris la France) et visant toute discipline.

En plus d' une soixantaine de sessions pluridis-ciplinaires de haute qualité, le congrès comporte-ra des réceptions de gala, des rencontres littérai-res, une exposition de livres, ainsi que des excur-sions (Grand Canyon, Painted desert, Oak CreekCanyon, Sonora desert museum, Flagstaff Tomb-stone, Kitt Peak, San Xavier Mission, Patagonia).Est assurée la présence de conférenciers d'hon-neur, d'écrivains francophones et de responsa-bles de divers organismes et associations du mondefrancophone.

Pour tout renseignement, s' adresser au professeur MauriceCagnon, directeur exécutif, ClEF, French department, Mont-

clair State College, Upper Montclair, New Jersey, 07043, USA.Tél.: (201) 893-5143 ou -4283. Fax: (201) 893-5455.

ACQUISITION ETENSEIGNEMENT:APPRENTISSAGE

DES LANGUES

Grenoble : 16-18 mai 1991Objectifs et publicCe colloque prend la suite de ceux organisés

précédemmentàParis VIII en 1979, 1980et 1981,à Neuchatel en 1983 et à Aix-en-Provence en

Page 25: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

1984, 1986 et 1989 (cf. en bibliographie les Actespubliés pour chacun d'eux).

Il est organisé par le Laboratoire de linguisti-que et didactique des langues étrangères et mater-nelles (LIDILEM) de 1'université de Grenoble IIIavec l'appui du Centre universitaire d'étudesfrançaises (CUEF).

Tout en continuant la tradition acquisition-nelle des colloques précédents, il voudrait êtrel' occasion d' une comparaison entre les processusd'acquisition naturelle et ceux d'apprentissageguidé. Il concerne donc tous les chercheurs inté-ressés par l'acquisition/apprentissage des lan-gues et tous les praticiens de l'enseignement deslangues.

Cinq ateliers sont prévus:Atelier A : Interaction et acquisition/appren-

tissage : Aspects culturelsAtelier B : Sociolinguistique et didactique des

languesAtelierC: Interaction et acquisition/apprentis-

sage: aspects psycholinguistiques et cognitifsAtelier D : Métalangages et grammaticalisa-

tionAtelier E : Acquisition/apprentissage de la

compétence discursive écrite.Pour toute information : Robert Bouchard -

Université Stendhal (Grenoble III) - B.P. 25 X -38040 Grenoble Cedex Téléphone université: 764482 18, poste 3306 - Téléphone personnel: 76433509

UNIVERSITÉS EUROPÉENNES,LINGUISTIQUE ET ENSEIGNEMENT

DES LANGUESMOUVEMENTS D'INNOVATION DE

1880 À 1914

28-29septembre 1991- Universitéde Genève.Dans le cadre du centenaire du séminaire de

français moderne (aujourd'hui Ecole de langue etde civilisation françaises) et en liaison avec:

la CILA ( Commission universitaire de lin-guistique appliquée)

la SlliFLES (Société internationale pour 1'his-toire du français langue étrangère ou seconde)

la SHESL (Société d'histoire et épistémologiedes sciences du langage)

Si vous désirez participer au colloque, écrire à:Colloque du centenaire- Ecole de langue et de civilisation françaises

- Faculté des Lettres- Université de Genève - Place de l'université

- 1211 Genève 4 - Suisse - Tél: (22) 7057437- Télécopie: 22/297795- Courrier électronique:«costelogeuse51 »

Afin de répartir au mieux les interventions etde commencer la diffusion d'un programme défi-nitif au plus tôt, les propositions de communica-tion doivent être envoyées le plus tôt possible, etavant le 1er décembre 1990 impérativement.

COLLOQUE DE TAXINOMIEINFORMATISÉE

Terminologie, néologie, traduction, diagnos-tic, expertise dans les sciences paléontologiques,biologiques et médicales, organisé par l'Uniondes ingénieurs et des techniciens utilisant la lan-gue française.

Lieu :UNESCO, 7,placedeFontenoy, 75700Paris- salle 12 au premier sous-sol

Date : le jeudi 6 décembre 1990 de 9h à 18 h.Objet du colloque:Point sur les techniques taxinomiques infor-

matisées et leurs applications biologiques etmédicales principalement.

Renseignements: M. Marcel Locquincoordonnateur du colloque-Uîl'F, 44 bis Bid de la libération

F-94300 Yincennes,tél.(1) 43 6522 36 - Fax. 33 (1) 43 062927

SEDIFRALE VIII

Nous avons le plaisir de vous annoncer que leComité d' organisation des SEDIFRALE VITIvientd'être constitué.

La candidature du Chili ayant été retenue lorsdes rencontres internationales de Belo-Horizonte,il a été décidé que le huitième congrès des profes-seurs de français d' Amérique latine et des Caraï-bes, connu sous le nom de SEDIFRALE , setiendrait à Santiago (Chili) du 13 au 19 janvier1992.

S'agissant du thème général, et en attendantvos précieuses suggestions, le Comité organisa-teur a pensé à 1'intitulé suivant: «La rencontre desdeux mondes, enjeux et défis du français langueétrangère».

Nous vous saurions gré de nous adresser avantle 1er août 1990, vos idées et propositions sur lechoix des thèmes et l' organisation des prochainesSEDIFRALE. Nous invitons également chaqueprofesseur de français à réfléchir à sa participa-tion personnelle à ce congrès et à nous faire partde ses projets. (suite p. 10)

KALEIDOSCOPE 47 * P.9

Page 26: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

Adressez votre courrier à : Comité d' organisa-tion des SEDIFRALE VIII- CASILLA 3567 -CORREO CENTRAL - Santiago (Chile)- Télé-phone: demander Mme Sylvia de Felber au (562)274.27.71

Le comité ne manquera pas de vous communi-quer par circulaire toutes les informations qui seprésenteront et vous prie d'agréer, chers collè-gues, ses salutations confraternelles et dévouées.

Pour le comité, la présidente, Martha Bianchi-Le secrétaire général, Mario Escalona.

NDLR : Tout en se félicitant que le comitéchilien ait réussi à lancer l'organisation decette huitième session, le Bureau internationalde la FIPF ne peut que regretter que la date de1992 ait été retenue pour cet évènement. Eneffet, ilest hors de doute que nombre de collè-gues devront choisir entre les SEDIFRALE etle Ville congrès de la FIPF car les possibilitésde subventions ministérielles ne doublerontpas pour 1992.

COLLOQUE DE ROTTERDAM

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DESPROFESSEURS DE LANGUES VIVANTES

Dates:2,3 et 4 novembre 1990.Organisation: secteur ouest-Européen de la

FIPL V-Association néerlandaise des professeursde langues vivantes. Avec le soutien de la Comis-sion des Communautés Européennes.

Participants: 100 personnes-Responsables nationaux et régionaux des

associations ouest-européennes de professeurs delangues vivantes (et responsables de la régionOuest-Europe des fédérations unilingues de pro-fesseurs de langues vivantes)

-Représentants de la Commission des Com-munautés Européennes et d' autres instances ouest-européennes.

-Quelques responsables politiques et ministé-riels et quelques experts (chercheurs en didacti-que).

-Représentants des autres régions de la FIPL V.Thème : Apprendre/enseigner les langues

vivantes étrangères en Europe. Dimension uti-litairelDimension formatrice.

Pour que l'approche du problème reste con-crète, on s'interrogera sur ce que doit être, de-main, une «carrière d'apprenant en langues»: del' école primaire à la formation professionnelle(initiale et continue), quels objectifs et contenus,à chaque étape du cursus? A partir de ces ques-tions, on cherchera également à aborder, mêmeP.10 * KALÉIDOSCOPE 47

brièvement, quelques problèmes actuels concer-nant le recrutement (et la formation) des ensei-gnants de langues: «natifs/non natifs», secteurpublic (ou assimilable )/secteur commercial.

(Le colloque sera également l'occasion d'uneprésentation et d'une discussion du projet Lin-gua).

Méthodes de travail. Essentiellement: présen-tation d'une problématique en séance plénière,travail en commissions, présentation et synthèsedes travaux des commissions en séance plénière.Renseignements: Michel Candelier- 26, rue Pierre Sémard -F.

75009 Paris- Tél: (1) 42815446

INTERPRÉTATION SIMULTANÉEDANS LES CONGRÈSINTERNATIONAUX:

L'association ISCI avait organisé en juin der-nier à Paris, une réunion sur les problèmes quepose l'organisation d'interprétation simultanéedans les congrès internationaux. En fait, les pro-blèmes évoqués furent surtout ceux que pose lanon-organisation d'une telle interprétation, dansles colloques scientifiques en particulier, où lesparticipants prétendent que tout un chacun peut etdoit s' exprimer en anglais: Le Professeur Guille-mat de 1'université Paris III a été chargé par 1'ISCId 'une enquête approfondie sur ce problème. Dansle compte rendu qu'il en a donné, on peut lire, que«contrairement à ce que l'on pensait, 90% descadres n'ont pas une autonomie suffisante enanglais, tant du point de vue de la compréhensionque de la production». Ce n'est évidemment pasun phénomène typiquement français, même sicertains pays comme les scandinaves sont moinsatteints.

Cequi est certain, c 'est que I'expression d'unepensée scientifique dans une langue étrangèreamène nécessairement l'exposant à simplifierson argumentation pour la descendre au ni-veau de ses capacités d'expression, et ce, biensûr, au détriment du respect de l'exactitude.

Les participants à cette réunion sont tombésd'accord pour soutenirque l' organisation d'inter-prétation simultanée dans les congrès internatio-naux faisait partie des contraintes incontourna-bles d'organisation, au même titre que la sonori-sation et la mise en place de moyens de projection.Quant aux objections concernant le coût de cetarrangement, elles furent balayées par la révéla-tion de dépenses parfois somptuaires de ces con-grès pour l' organisation de cocktails et autresactivités de divertissement pourtant non absolu-

Page 27: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

ment indispensables.POUTtous renseignements supplémentaires SUTce problème:Bureau ISCI, Palais des congrès, 8/10 rue de la chancellerie

F- 78000 Versailles

L'HUMOUR EUROPEEN

«Les formes du rire, du risible et de la dérisiondans le patrimoine multiculturel de l'Europe»

Vn colloque sur ce thème a eu lieu à Lublin, enPologne, du 1er au 6 octobre 1990. n était organi-sé conjointement par l'V niversité Marie Curie deLublin, le CIEP de Sèvres, et l' Association fran-çaise pour le développement des recherches sur lecomique, le rire et I'humour.

Plus d'une trentaine d'interventions en prove-nance d'une demi-douzaine de pays européensétaient prévues au cours de ce colloque qui n' a pasdû, sauf erreur, engendrer la mélancolie.

LE FRANCAIS ET LES IMMIGRES

C' est le thème de la réflexion à laquelle se livrela Maison de la Francité de Bruxelles en collabo-ration avec la Société belge des professeurs defrançais, au cours de ce colloque qui aura lieu du6 au 8 décembre 1990.

Quand on sait à quel point la bonne connais-sance de la langue est, pour les immigrés, unfacteur essentiel d'intégration, on ne peut ques' associer à la réflexion approfondie qui seramenée sur ce point pendant les trois jours ducolloque.

Les inscriptions devront parvenir avant le 31 octobre 90, à:Maison de la Francité, 18, rue Joseph II, B-1040 BRUXElLES

LE FRANCAIS DANS VOS PAYS

(NDLR: Cette rubrique normalement inséréedans le corps de la Lettre, est reportée faute deplace, à Kaléidoscope. Cela ne change nullementl'intérêt de son contenu.)

Français honni et béni

ALGERIE

Rejetée officiellement et adoptée officieuse-ment, la langue française en Algérie a une histoirebien tourmentée.

Désirée par certains, rejetée par d' autres, ellecontinue de soulever les passions. Les concep-

teurs de la politique d'arabisation voulaientaller très vite, cela les a amenés à commettrebeaucoup d'erreurs. Et les résultats sont là, déce-vants. L'entreprise à mon avis a été une faillite,puisque tout le monde confirme que les jeunesalgériens d'aujourd'hui ne maitrisent ni le fran-çais qu' on a tant combattu ni l'arabe classiquequ'on s'est évertué à imposer. En dehors de cesdeux langues, l'écrasante majorité des algériensparle soit le berbère soit l' arabe dialectal. Aprèsoctobre 1988 qui a inauguré l'ère démocratiquedans notre pays, la situation linguistique qui pré-vaut en Algérie demeure toujours délicate.

Quant à l'environnement francophone Gour-naux nationaux, radio, télévision, chaînes natio-nales et étrangères, enseignes commerciales,panneaux de signalisation, produits, marchandi-ses et emballages imprimés en français ...),je croisqu'il est très riche. J'aimerais bien rappeler quedans toutes les villes d' Algérie, les salles decinéma programment un pourcentage très élevéde films francophones.

Je n'oublierai pas non plus de signaler que laplupart des oeuvres littéraires (romans, nouvel-les, poésie, B.D .... ) publiées en Algérie sontconçues dans la langue de Molière.

C'est à l'école que le français est devenu ceque j'appellerai une peau de chagrin. De langued' enseignement, il se retrouve matière enseignéeà côté de l' anglais. L' application du système del' école fondamentale n' a pas seulement détérioréla situation de la langue française, mais celle detout le secteur de l'éducation. Les élèves se re-trouvant avec quatorze matières et un emploi dutemps très chargé (sans oublier des programmestrès longs et très ambitieux) ne savent plus oùdonner de la tête.

Nous savons ce que cela a donné commerésultat : chute de niveau, persistance du tauxélévé des déperditions scolaires et une bureaucra-tie rampante.

Le professeur de français (comme tous lesautres d'ailleurs) dès qu'il tennine sa formation(2 ans) est affecté dans un établissement loin dechez lui. Et comme il n'y a pas de logements, ilestobligé de rentrer chaque soir chez lui; le transportn'est pas toujours disponible. Alors l'enseignantentre dans un cercle vicieux de problèmes maté-riels. Et l' effort pédagogique est toujours anéanti.Les promotions sont gelées, la formation conti-nue est d'une piètre qualité, la documentation estrarissime; le salaire ne permet guère de joindre lesdeux bouts ... en somme c'est tout le secteur del' éducation en général qui laisse beaucoup à dési-rer. (suitep.12)

KALEIDOSCOPE 47 * P.ll

Page 28: DE LAFIPF - Fédération Internationale des professeurs de ...fipf.org/sites/fipf.org/files/univers_du_francais_n-47.pdfAutour des pôles - littératures francophones - médias (TV,

LEFRANCAIS DANS VOS PAYS

Les enseignants aussi bien que les élèves sontvictimes d'un système qui, régi par la bureaucra-tie, tue la motivation et cultive l'opportunisme.

Voilà grosso modo comment je vois notresystème scolaire et la situation de la langue fran-çaise en Algérie.

De notre correspondanten Algérie.

Français et sombreros

CUBAL' enseignement de la langue française aux

travailleurs de 1'lntur à CubaL'Institut national du tourisme de Cuba (Intur)

a décrété récemment que tout travailleurexerçantsa profession dans les services hôteliers et touris-tiques aux étrangers doit être en mesure d'utiliser,au moins, une langue étrangère. Cette mesure,d'ailleurs logique, répond à l'intérêt croissant de1'Etat pour développer cette branche prioritairede l'activité économique du pays.

L'enseignement du français à 1'lntur se cir-conscrit dans les années 70 aux cours destinés auxguides de tourisme. Il s'agit de cours de perfec-tionnement au début, puis de cours pour débu-tants. A partir des années 80, 1'Intur commence àrecruter les guides parmi les diplômés de l'Uni-versité, si bien que l'enseignement du françaiss'adresse dès lors aux réceptionnistes, gouver-nantes, personnel de restaurant, barmen et plustard aux animateurs. Après 1985, des cours derecyclage pour les guides de tourisme en françaissont mis sur pied. Ils concernent aussi bien lesguides universitaires que les non universitaires ettendent à pallier les lacunes linguistiques et so-cio-culturelles de ces spécialistes.

A 1'heure actuelle, l' apprentissage du françaispar un nombre toujours croissant du personnelspécialisé dans des délais assez brefs, demanded'une part, l'élaboration de matériel d'enseigne-ment -programmes, guides pédagogiques, etc ...-et d'autre part, la préparation technique et lin-guistique de professeurs capables de réaliser untravail efficace sur la base des approches métho-dologiques les plus récentes. La méthode de dé-part choisie pour le niveau 1 a été «Sans frontiè-res» enrichie avec «Bienvenue à Cuba» - mé-thode cubaine spécialisée dans le domaine dutourisme - et aussi avec la méthode vidéo «AvecPlaisir», dont certaines émissions ont été sélec-tionnées.

Sur le plan d'études établi, 4 niveaux ont étédéfinis pour un total de 1220 heures.P.12 * KALÉIDOSCOPE 47

Les deux premiers niveaux auront un publicnombreux tandis que les niveaux 3 et 4 sont plutôtréservés au personnel dont les échanges linguis-tisques avec les touristes étrangers se situent à unniveau plus élevé.

Etre ou disparaître ?

DANEMARKAu Danemark, vient de se mettre en place une

réforme au niveau du lycée. Avant cette réforme,le français était obligatoire pour tous les élèvespendant les 3 années de lycée. Maintenant leslycéens doivent choisir entre l'allemand et lefrançais comme deuxième langue étrangère, l' an-glais étant la première.

Par contre, des projets pilotes ont vu le jour auniveau de l' école primaire, c' est à dire pendant les10 premières années d'école, où il est possible dechoisir le français comme deuxième langue étran-gère au lieu de l' allemand.

Aussi a-t-on besoin de nouvelles idées pour laformation des professeurs de français, ce quicorrespond bien à la thématique du congrès deLausanne.

Parmi les thèmes qui intéressent les Danois: lemultilinguisme et la formation et l' enseignementmultimédia et à distance, avec l'intégration desmédias interactifs, comme par exemple la téléma-tique dans 1'apprentissage du français.

Lis Kornum

Le français, parent pauvre.

GUATEMALAAu Guatémala, le français est enseigné dans

trois centres principaux. Dans deux d'entre eux,l' Alliance française(1200 élèves) et l'UniversitéSan Carlos (600 élèves), il s'agit de FLE ; dansl' autre, le collège Jules Verne( 600 élèves), le fran-çais est langue première ou seconde et les élèvessuivent un enseignement qui respecte à la fois leprogramme de l'Education Nationale française etcelui de 1'Education nationale guatémaltèque.

Il existe aussi d'autres institutions où le fran-çais est enseigné comme langue étrangère mais àun niveau généralement moins avancé ou pour unpublic plus restreint: le collège allemand (Colegioaleman), un collège américain (Colegio america-no), le Liceo francés, et le centre privé «Concor-dia». Victor Cojulun Diaz