De l'Unité à l'Unité, via la dualité

La spirale évolutive

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Sommaire

Introduction Page xx

I . Qui suis-je ? 1. Humain sur terre Page xx2. Energie « polarisée », dualité Page xx3. Exemple d'une énergie dans la dualité : la colère Page xx4. Energie, Unité Page xx5. La conscience Page xx6. L'ego Page xx

II. La vallée 1. Incarnation Page xx2. Notre véhicule humain Page xx3. Le terrain de jeux Page xx4. La danse de shiva Page xx

III. Le sommet de la montagne 1. « Je » n'existe pas, ainsi « je » suis tout / Unité dans la dualité Page xx

IV. Avant le départ, sortir du scientisme et du scepticisme 1. Introduction Page xx2. Temps et espace Page xx3. Karma et libre-choix Page xx4. « Tout est pour le plus grand bien » versus « l'erreur est humaine » Page xx5. Si « tout est pour le plus grand bien », pourquoi souffrons-nous ? Page xx

V. Parcourir les chemins 1. Alchimie spirituelle Page xx2. Boubbha pour soi ou bouddha pour tous Page xx

VI. Les obstacles1. Ego et personnalité Page xx2. Le marché de l'ésotérico-mystique Page xx

VII. Les « perches »1. Le « flux » sous forme de mots Page 54

VIII. La félicité1. La récompense de l'effort Page 572. Bouddha en tout Page 58

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Introduction

L'humanité a fait des progrès dans différents domaines, pourtant, aujourd'hui il manque aux Hommes quelque chose d'essentiel.

Nous sentons que nous sommes actuellement dans une période de transition, où l'Homme désire retrouver des valeurs plus humaines.

Dans nos pays capitalistes où le citoyen est plus un consommateur, l'accès à des informations vraiment pertinentes ressemble à un parcours du combattant, semé de fausses pistes, pièges et embûches nombreuses, quasi infranchissables pour une personne non avertie. Et c'est justement là qu'est le plus gros problème : il y a une demande de plus en plus grande sur les thèmes « ésotérisme », « mystique », « éveil » ... mais autant les demandeurs que la plupart des « fournisseurs » ( industrie du livre, auteurs, ... ) sont dans une profonde ignorance de leur monde intérieur. Ainsi c'est actuellement un symbole de l'entrée dans l' ère du Verseau : les consciences tendent vers une redécouverte de leur dimension spirituelle, mais dans leurs balbutiements cela prend la forme d'un commerce hautement lucratif pour l'industrie du « ésotérico-mystique » au plan matériel, et très faiblement bénéfique pour les êtres en recherche, voir même déroutant et dangereux, sur les plans matériel et spirituel.

Ce livre, je l'espère, vous fournira l'énergie pour activer ou réactiver votre processus d'éveil, en toute conscience.

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I. Qui suis-je ?

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1.Humain sur terre

La question « qui suis-je ? » vous interpelle-t-elle ?L'interêt d'une telle question n'est pas dans la réponse proprement dite mais plus dans l'ouverture d'esprit et la remise en question qu'elle demande pour se la poser profondément.A l'heure actuelle, une grosse majorité des consciences ne se « définissent » pas, la vie est pour eux un simple état. A partir de ce constat, le temps sur terre se remplit d'actions visant à subvenir aux besoins du corps physique ainsi qu'aux besoins de l'ego.Il est intéressant de noter à quel point il est peu « rationnel » d'imaginer que l'énergie qui nous anime ne s'anime uniquement pour pouvoir continuer de s'animer ! Pourtant de nombreuses théories placent le concept de « l'instinct de survie » comme étant une base, une loi régissant toute forme de vie. Cela s'explique en terme de degré d'éveil des consciences : la plupart des êtres humains sont loin d'avoir un corp mental formé, suffisamment fort pour soutenir l'expansion du corps suivant ( le corps spirituel ). Ainsi l'aspect spirituel reste caché, laissant le mental se muscler en mâchant des concepts.Il n'est pas question ici de jugement, chaque chemin traverse cette contrée. L'éveil spirituel ne sera juste pas à l'ordre du jour pour ceux ne l'ayant pas encore traversée.

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2.Energie « polarisée », dualité

Si vous avez déjà ou êtes en train d'expérimenter le vertige provenant de la remise en question de nos « connaissances » qui permet de contempler le gouffre de notre Ignorance, alors la nécessité de voir la vie selon un angle plus large s'impose.Une vie incarnée est un petit morceau d'un ruban infini symbolisant notre Esprit, qui se déroule de manière à imprimer les expériences faites, de l'inconscience à la pleine conscience.Pour expérimenter une vie, un champ d'expérience est requis : la terre ( ou d'autres terrains de jeux ).Sur terre, notre énergie est séparée de cette des autres, en tout cas cette illusion est le fait de la dualité : un plan permettant à l'énergie de se « séparer » en surface pour expérimenter le multiple. Cela requiert des mondes où le plus s'oppose au moins, où le jour suit la nuit, où la Connaissance fait face à l'Ignorance ...La Dualité repose plus sur la complémentarité que sur l'opposition, le yin existe en germe dans le yang, l'un tend vers l'autre ... Cette « opposition douce » nous guide subtilement vers la prise de conscience de l'Unité derrière la dualité.Dans nos existences, nous sommes multiples : un être possède beaucoup de facettes, parfois même opposées. La dualité est à l'oeuvre en nous ainsi qu'en tout dans ce monde phénoménal ( dans le sens de monde des phénomènes ).Cela permet une infinie intéraction; c'est un laboratoire où l'on apprend les effets et les causes en essayant sur soi et avec le monde toutes sortes d'actions et de réactions.

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3.Exemple d'une énergie dans la dualité : la colère

Toute énergie duelle n'est qu'un aspect de l'énergie Amour/Compassion, mais dans nos vies comment interagissons-nous sur elle et vice-versa ?

Prenons pour l'exemple l'énergie colère :Que se passe-t-il en nous lorsque nous sommes sous l’emprise de la colère ?Les expressions courantes montrent la colère comme quelque chose d’extérieur à

nous, dans lequel nous pouvons «tomber », ce qui prouve une certaine sagesse ancestrale …

La colère est une énergie basse. Son taux vibratoire est bas, car elle est une forme de la multiplicité de l’Ignorance. C’est pourquoi on peut tomber sous l’emprise de la colère si l’on est déjà ouvert aux énergies basses.

Lorsque l’harmonie règne, il est impossible à la colère d’exister dans les environs. Les coups de colère ne surviennent que lorsqu’il y a dysharmonie en nous.

On peut dire que nous cultivons nous-mêmes les germes de colère lorsque nous sommes dans un état d’esprit «négatif », dans le sens d’un refus de la réalité telle qu’elle est (ou se présente à nous ), un non lâcher prise en somme, ce qui provoque une tension car nous nous tentons de nous opposer aux desseins Cosmiques.

En d’autres termes c’est comme si par Ignorance nous essayions de fausser l’harmonie absolue en arguant que pour notre oreille, il y a fausses notes, alors qu’il faudrait d’abord se demander si nous entendons bien toutes les notes …

Selon cette image, on peut ajouter que notre capacité d’écoute dépend de notre taux vibratoire, et donc de notre évolution subtile.

Ainsi la colère vient d’une incompréhension profonde qui a sa source dans l’Ignorance Cosmique.

En fait, sous la colère, nous pouvons soit lâcher prise et ne pas saisir cette énergie, soit se laisser aller à elle, en s’y identifiant.

Si l’on ne saisit pas cette énergie, alors elle diminuera pour disparaître d’elle-même car elle a besoin de notre coopération pour exister sur le plan matériel, émotionnel ou mental.

Si l’on s’identifie à elle, c’est à dire si nous prenons la colère pour légitimement faisant partie de nous, alors elle essayera de puiser le maximum d’intensité en nous en refermant notre attention sur elle.

Du point de vue de l’énergie colère, les humains sont un véhicule en or pour se manifester dans les plans de la matière. Les énergies subtiles sont attirées par les êtres avec qui elles sont en résonance : un être qui s’énerve souvent sera de plus en plus entouré par l’énergie colère car elle aura huilé dans cet être les schémas émotionnels et mentaux déclenchant l’ouverture en grand des portes intérieures de l’être, permettant l’entrée de l’énergie colère. Ainsi un être comme cela devient de plus en plus un pantin de la colère, qui est vite rejoint par d’autres énergies basses profitant de l’aubaine et rajoutant leurs propres fils au pantin …

Un être ayant réalisé une certaine harmonie en lui-même sera pour l’énergie colère difficilement accessible. D’un côté le taux vibratoire de l’être fait un bouclier efficace qui peut dissoudre les énergies basses, les transformer en leur facette «positives ». D’un autre côté la connaissance intérieure de cet être fera que dès qu’il détectera l’approche de l’énergie colère, il la reconnaîtra pour ce qu’elle est : une énergie basse extérieure à soi, et cette conscience peut la dissoudre.

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C’est un peu comme si l’on était une sorte de tour de guet, plus ou moins capable, selon notre connaissance, de reconnaître, même déguisé, l’espion tentant de s’infiltrer en s’approchant caché, tentant de se faire passer pour partie intégrante du paysage.

On peut donc dire qu’il est préférable pour notre capacité d’harmonie d’éviter de s’identifier à l’énergie colère.

Pour cela, il suffit de ne pas arroser les graines de colère déjà semées en nous, et de continuellement semer des graines d’Amour, de Compassion … et ainsi cultiver un état d’esprit «positif ».

Si un état d’esprit positif signifie pour vous ne pas voir tout le «mal » que vous sentez et voyez tout autour de vous, sachez que cela est dû à l’Ignorance qui vous recouvre et vous empêche de voir la lumière en tout … ; de plus même si vous pensez être en droit d’être en colère, ce schéma (je vois le «mal », je ne suis pas content … ) est un cercle vicieux car plus vous tournez votre regard sur la réalité manifestée avec le verre déformant de l’Ignorance, plus vous vous habituez à cette vision. Ainsi au lieu de combattre ce que vous croyez voir de «mal », vous lui donnez réalité et force …

Au niveau planétaire, les pensées négatives engendrent le chaos en nourrissant les énergies basses, les pensées positives engendrent l’ordre cosmique en harmonisant les êtres et la terre aux desseins cosmiques.

Etre positif dans ses actes, pensées et paroles, n’est pas se cacher la vérité, mais lâcher-prise en ayant confiance en une vérité plus haute, ce qui amènera la paix sur terre.

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4.Energie, Unité

Derrière la dualité, se cache l'Unité, le plan absolu où tout est Un de manière permanente et évidente. Face à notre « réalité » si concrète, cela reste assez abstrait, un concept métaphysique de plus. Le mental ne peut atteindre ce plan, ainsi presque tout le monde reste « en dessous » et croit en la solidité de la table ... Pour ressentir l'existence d'un tel plan, il faut avoir au moins passé un certain nombre d'étapes dans le lacher-prise, ainsi qu'avoir effectué une partie du « chemin de la tête au coeur ».Dans la dualité, tout est déjà énergie, des énergies multiples, inégales en polarités, sens et directions ... Dans l'Unité, l'énergie est Energie pure, la seule mère de toutes les autres : Amour/Compassion.C'est pour nous faire découvrir que nous sommes tous Amour/Compassion que le cycle des renaissances existe.

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5.La conscience

Qu'est-ce qu'est la conscience ?Suis-je ma conscience ou fait-elle partie de moi ?Le mot est connu, ce qu'il signifie profondément reste obscur.

Disons pour l'instant que la conscience est un processus dynamique représentant notre « moi »; ainsi il évolue continuellement. La conscience peut grandir, rétrecir, se déplacer dans l'infini des états possibles, et ce de manière plus ou moins harmonieuse.

Je vous retranscris ici un texte que j'ai écrit durant une période de brouillard caractéristique d'un mouvement intérieur; il vous éclairera peut-être sur ce qu'est la conscience ainsi que l'ego.

J'écris ces lignes durant ce qui semble être une nouvelle phase de mouvement intérieur profond. Je ne sais encore si mon centre bouge ou si c'est ma conscience de veille qui entre dans les remouds provoqués par le dernier mouvement de mon centre.

Lors de ce genre d'expérience, de durée toujours indéterminable, tout est inconnu car tout est remis en question par le mouvement intérieur. C'est une renaissance et une mort : il faut accepter de re-voir tout et de laisser mourir les certitudes. C'est une phase obligatoire et cyclique de tout développement ( personnel ou non ... ) très importante dans son pouvoir évolutif. La naissance et la mort sont deux états d'existence, de conscience, qui jalonnent toute énergie.

En tant qu'énergie, l'homme passe par ces deux états chaque seconde, ne serait-ce qu'au niveau moléculaire, et ces cycles naissance-mort existent à différentes échelles. Les étapes d'une vies s'épanouissent dans ce cadre. Certaines morts sont pour un être plus importantes que d'autres, la mort du corps physique et la naissance du souffle dans un autre corps étant peut-être le cycle maître. Mais lorsqu'un être se permet ( ou est forcé par la vie ) une crise de remise en question, il s'ouvre une brèche dans le cocon de l'ego qui lui donne l'espace intérieur propre à prendre en main son évolution.

Pour chaque vie, il est possible de ne connaître uniquement la réalité du cycle naissance-mort des corps physiques, et ainsi parcourir la vie d'une seule traite, dans une sorte de lâcher-prise par Ignorance. Cela reste positif car derrière le libre-arbitre, il y a toujours l'énergie de vie qui guide en pleine conscience de ce qui est pour le plus grand bien.

Le chemin évolutif de toute énergie/conscience passe au fil des cycles naissance/mort par l'étape minérale, puis végétale, puis animale, et au long de ce parcours elle développe les qualités involuées en elle depuis toujours mais nécessitant ces étapes pour s'épanouir. Chaque étape dote l'énergie/conscience d'un nouveau corps, qui se superpose au précédant comme les couches d'un oignon.

L'homme est un animal mais en tant qu' étape il est différencié car il représente sur terre la seule espèce, enfin presque, doté d'un corps mental évolué.

Toutes les énergies/consciences expérimentant les étapes minérales, végétales ou animales évoluent en parfait accord avec l'énergie de vie car elles baignent en harmonie dans la conscience cosmique. L'homme dispose grâce à son corps mental du pouvoir d'analyse, de la raison, de la logique ... autant d'outils permettant à la conscience d'étudier le monde mais aussi de s'étudier elle-même. Le monde mental ouvre les portes de la conscience miroir ou conscience à double pas ( conscient d'être conscient ... ).

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Ce pouvoir permet à l'homme d'influer plus puissamment sur sa vie grâce à un libre-choix plus grand et aux potentiels innés de la conscience à double pas.

Si un homme choisi délibérément de s'harmoniser avec la force de vie, il peut accélérer son évolution en collaborant avec l'énergie de vie consciemment plutôt que d'être guidé par elle inconsciemment. Un tel homme vivra alors de nouveaux cycles naissances/morts à l'interieur du cadre d'une vie. Elles prendront la forme de crises de remises en question suivies d'une intégration des modifications.

Ce genre de cycles débouchent toujours sur un élargissement de la conscience, parfois sur l'éveil ( ou le réveil ) de l'appel vers l'étape suivante : l'évolution spirituelle.

Lorsqu'un être humain ravive sa flamme spirituelle, cela provoque une crise plus profonde, déplaçant le centre de l'être dans l'axe de son chemin spirituel : il fait son premier pas de l'étape mental vers l'étape spirituelle, ou reprend ce chemin là où il l'avait laissé.

Dès qu'un être déclenche ce type voyage, cela crée une sorte de distortion désagréable où la conscience de ronde s'étire en ovale. Il faut du courage, de la volonté, et du temps pour ré-harmoniser la conscience en sphère parfaite autour du nouveau centre. SI l'être n'est pas encore assez fort il est possible que la conscience pour retrouver son caractère sphérique retourne en position initiale. L'énergie de vie retentera le mouvement lorsque l'être y sera prêt.

C'est pourquoi sur le chemin spirituel l'homme traverse beaucoup plus souvent ces mini-étapes de mouvement de centre suivies de l'harmonisation de la périphérie avec le nouveau centre. C'est un peu comme des seuils de décompression obligatoire si l'on ne veut pas exploser. Chacune de ces mini-étapes se déclenche lorsque l'être a intégré le mouvement précédent jusqu'à sa conscience de veille, et qu'il a de nouveau suffisamment d'énergie pour supporter le mouvement suivant. Ainsi elles peuvent apparaître une fois par vie, ou moins, ou plusieurs fois par an ...

Lors de ces mini-étapes, la période la plus difficile correspond à l'harmonisation de la périphérie avec son nouveau centre : le centre est l'énergie/conscience et la périphérie contient les différents corps ( de moins en moins subtils plus on s'éloigne du centre ). La sphère entière représente alors l'être dans sa globalité. Si l'énergie/conscience se déplace, les différents corps doivent intégrer ce qui pour eux est une nouvelle réalité. Ils perdent leurs anciens repères et doivent en fabriquer d'autres.

Si l'on jete un caillou dans l'eau, les remous brouillent l'eau jusqu'à ce qu'ils aient atteint les limites de leurs champs d'action. Selon cette image, le caillou serait le mouvement, l'endroit de l'impact le nouveau centre, les remous l'harmonisation, les limites du champs d'action des remous celles de l'énergie/conscience,et l'étendue d'eau serait alors l'énergie/conscience cosmique.

Ceci-dit il faudrait peut-être situer la place de la conscience de veille dans l'être global. Elle s'apparente plus ou moins à l'ego, dans le sens où c'est ce qui dit « je, moi », qui appréhende la réalité en tant qu'individu dans la dualité du monde. L'ego est un processus dynamique englobant les différentes énergies/pensées auquel l'être s'est identifié selon son karma et empiriquement dans les champs d'expérience de sa vie, sous la forme de pensées mentales, d'émotions, de sensations, déteignant les unes sur les autres .

On pourrait imager en prenant les corps énergétiques comme des paires de lunettes de différentes couleurs. La conscience de veille serait les yeux qui regardent à travers toutes ces lunettes l'une sur l'autre. L'ego serait l'ensemble des petites tâches ou éclats sur chaque paire. Plus l'ego est grand, plus la conscience de veille peine à discerner la réalité.

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Si tous les verres sont purs, la conscience de veille est dans la réalité.L'habitude actuelle des hommes est de prendre les tâches comme faisant parties de

leur être, ainsi ils confondent leur vision déformée avec la réalité. Les mini-étapes de mouvement du centre seraient ainsi l'instant où l'on nettoie un coup tous les verres,où l'on ne comprend plus ce qu'on voit, avantde remettre toutes ses lunettes et d'attendre de voir les changements, de s'habituer à la netteté nouvelle.

Si je dis être dans une phase de remou consécutif à un mouvement de centre, comment puis-je parler de quoi que ce soit ?

Il se trouve que ce n'est ni la première ni la dernière et qu'il s'en suit une certaine acuité dans le mouvement. C'est comme si à force de nettoyer les verres régulièrement, on pouvait discerner les vérités de la réalité pendant un nettoyage ( c'est à dire sans les lunettes ! ), avant même de se remettre les lunettes et de s'habituer à leur plus grande pureté. L'exercice est difficile mais potentiellement enrichissant car si l'on focalise sa volonté sur une chose, on peut parfois attraper une partie de sa vérité. Ainsi ma démarche ici était de voir de l'intérieur, au coeur du remou, ce que provoque un mouvement de centre.

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6.L'ego

Dans les sciences ésotériques, on dit que l’ego représente le nœud énergétique liant l’âme et le corps.

L’âme, c’est notre être divin en nous, qui regarde l’être incarné faire ses expériences dans la vie. Elle existe sur un plan où tout est UN, l’unité primordiale, ainsi elle ne peut être touchée par le temps, l’espace, ou toute manifestation de la dualité. En fait, elle est déjà, depuis toujours, parfaite et nous regarde évoluer au fil de nos incarnations vers la pleine conscience de notre unité primordiale avec tout.

L’ego, lui, est ce que nous croyons être ! Chacun de nous est persuadé, fièr ou honteux d’être comme ceci, de penser cela, de ne pas supporter telle chose … toute une foule d’énergie émotionnelle, mentale qui tourne autour de nous. Lorsqu’un être humain s’identifie à ces énergies il se méprend sur leur nature et croit qu’il est ces énergies ! Cela devient l’ego.

Ainsi l’ego est un ensemble d’énergies qui prennent l’habitude grâce à l’accord de l’être de faire partie de son aura, avec plus ou moins de force, de régularité et de fréquence. Telle personne se met en colère une fois par jour minimum, et se dit qu’elle est faite comme ça, rien à faire, et se laisse envahir régulièrement par la colère sous prétexte que c’est son caractère ! En fait cet ego se façonne de manière empirique selon les expériences rencontrées et nos réactions face à elles.

L’ego est très lié au corps physique car nous nous identifions autant à l’un qu’à l’autre : nous croyons être l’ego et avoir pour limites notre corps physique. C’est aussi pour cela que nous acceptons d’office notre condition d’individu séparé physiquement et en conscience «des autres et du reste».

Dans les formes de vies ayant précédées l’Homme, les formes de consciences incarnées en elles restent sous la domination complète de la nature, dans le sens où elles exercent leur libre choix face aux expériences évolutives propres à leurs vies, mais sur les plans physique et vital (émotionnel ) uniquement. C’est pourquoi aucune incarnation animale (sauf l’Homme ) ne peut créer de dysharmonie avec l’Univers.

La sphère mentale s’est manifestée pour l’instant dans l’Homme uniquement et cela lui permet la conscience d’être conscience, grâce aux outils du mental : l’intellect, la logique, les facultés de la raison …

Dès lors, l’individualité de conscience alliée au pouvoir d’introspection d’une conscience qui peut pointer sur elle-même, créa petit à petit l’ego. Car il faut beaucoup de chemin à une âme qui utilise pour la première fois la sphère mentale pour être capable de faire une introspection plus profonde et alors découvrir nos mystères cachés sous la surface, comme la différenciation entre l’ego et notre être véritable …

C’est le mental qui découpe et divise la création car c’est sa méthode pour essayer de comprendre les choses, ainsi il pousse encore l’Homme à se sentir distinct de la nature en pensant « ceci n’est pas moi » ...

A force de penser les choses en terme de dualité : cet arbre n’est pas moi, ni cet homme … l’Homme finit par prendre ses idées, ses émotions et ses sensations physiques pour lui-même plus que le reste de la nature, d’où l’ego.

Depuis que l’énergie de vie s’incarne dans l’Homme, les expériences évolutives de la conscience ont beaucoup plus de champ qu’avant, et l’ego a joué son rôle pour permettre ces expériences. Au niveau de l’animal inférieur, il n’y a pas besoin d’ego, mais depuis la manifestation du mental jusqu’à aujourd’hui, il représente vraiment le lien qui

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maintient l’âme et le corps ensemble.Pour donner une image, ont pourrait dire que nous, en tant qu’âme, sommes un

joueur de jeux vidéo qui doit s’incarner dans différents personnages pour évoluer. La console de jeux représente la manifestation et les différents jeux les chemins de vies différents.

Si vous jouez à un jeu sans savoir que c’est un jeu, vous serez comme l’animal et vous y jouerez pleinement.

Si vous jouez à un jeu en étant conscient d’être aux commandes des personnages et donc du caractère illusoire de l’expérience, vous correspondrez au type humain capable de ce genre de prise de conscience.

Tout le problème est dans le fait que chaque Homme a ce pouvoir, mais qu’il faut expérimenter beaucoup avant de se laisser une possibilité d’arrêter de jouer.

Si par exemple il nous faut terminer cinquante jeux plus ou moins intéressants à la suite avant de pouvoir sortir dehors et profiter du grand air, les jeux joués avec une conscience minérale, végétale ou animale seront terminés quel que soit le temps nécessaire, et pour ceux joués avec une conscience humaine, l’ego nous aide à les terminer aussi en nous faisant nous identifier aux personnages (quel que soit l’intérêt du jeu et l’idiotie des situations … ).

Vu comme cela, l’ego nous colle à l’écran ( ! ), qui représente la réalité manifestée, pour nous permettre d’accepter des expériences évolutives liées à une conscience humaine compressée et limitée dans un individu, avant d’être prêt à nous éveiller à notre vraie condition : une conscience immortelle et éternelle car en dehors du temps, infinie car existant sur un plan où tout est UN.

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II. La vallée

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1.Incarnation

La naissance comme la mort existe en tout et pour tout dans la dualité, existant sur différentes échelles de temps et d'espace, ce sont les deux phases nécessaire à tout cycle pour exister. Pour les êtres vivants, des cycles mort/renaissance se suivent chaque seconde au niveau moléculaire, des millions de « parties » de chaque être meurent et retournent à la terre pendant que de nouvelles molécules viennent les remplacer, avec une énergie nouvelle; à l'autre extrémité dans l'échelle des périodes se trouve le cycle mort/renaissance du corps physique, il cloture une incarnation.Dans notre quête plus ou moins inconsciente de la redécouverte de Soi, chaque incarnation nous donne la possibilité d'intégrer les leçons des expériences de la vie, et il est clair qu'une seule vie ne peut contenir toutes les expériences. Une incarnation nous montrera les jouissances dûes à l'argent, ainsi que la frustration de ne pouvoir acheter le bonheur ... une autre nous montrera la possibilité d'avoir des moments de joie pure dans un milieu très pauvre, malgrè les restrictions ... Aucune valeur morale ne dirige le chemin : personne ne cherche à nous faire découvrir quoi que ce soit de précis, mais plutôt simplement de tout expérienter, la « perfection » n'est qu'un concept, elle est un reflet dans le mental de ce qu'est le Tout.

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2.Notre véhicule humain, ses corps subtils et ses chakras

L'être humain est relié à toute la création grâce à un système énergétique subtil qui échange, capte, et redistribue les énergies de l' Univers; ceci pour que le corps vive, et que l'âme puisse faire l'expérience d'une vie incarnée dans le Réalité qui correspondra avec le type d'apprentissage que l'âme devra faire. Ainsi chacun perçoit le monde à sa manière, via nos sens physiques, qui ne perçoivent qu'à travers notre système énergétique subtil. C'est donc en le prenant en compte et en travaillant sur nos énergies subtiles qu'il nous est possible de transformer notre perception du monde.

Nous n'évoquerons ici que certains aspects pouvant peut-être aider l'initié dans sa pratique du Reiki.

Le système énergétique humain est essentiellement formé de 3 éléments fondamentaux :

a) Les corps subtils ou corps énergétiques.b) Les chakras ou centres énergétiques.c) Les nâdis ou canaux énergétiques.

a) Les corps énergétiques peuvent être schématiquement représentés par 4 niveaux vibratoires, du plus proche du plan matériel et donc du corps humain physique, au plus subtil; en réalité ils s'interpénètrent plus ou moins.

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– Le corps étherique correspond à peu près, en formes et en volume, au corps physique. C'est le médiateur entre les corps plus subtils et le corps physique, ainsi il distribue les énergies captées par les corps subtils dans le corps physique; c'est pourquoi il représente l'aura de santé car s'il est équilibré il rayonne vers l'extérieur et empêche toute forme de maladie d'atteindre le corps physique. S'il n'est pas équilibré il ne joue plus son rôle de bouclier et de plus il coupera plus ou moins les communications avec les corps plus subtils. Le corps éthérique est lié au corps physique et disparaît avec lui à la mort.

– Le corps émotionnel, ou astral, véhicule nos sensations, émotions, et les traits de notre caractère. Les émotions plutôt négatives, comme l'angoisse, la colère, assombrissent ce corps; des émotions positives comme l'amour, la joie, le rendent plus clair et transparent. Les mouvements du corps émotionnel se répercutent sur le corps éthérique et donc influencent l'état physique et énergétique de l'être. Toutes nos émotions inhibées sont stockées dans ce corps, et ses structures énergétiques reflètent aussi nos expériences de nos vie passées car ce corps ne « meurt » pas avec le corps physique, mais ré-intègre la vie suivante.

– Le corps mental, lui, véhicule nos pensées, nos idées, et nos connaissances rationnelles. Ses vibrations les plus basses abritent les formes de pensées linéaires du mental rationnel. La formation de pensées verbales se fait dans ce corps, dans un échange d'informations provenant des sens physiques, transitant par le corps éthérique, transformées dans le corps émotionnel en sensations, et finalement transformées en pensées verbales. C'est pour cela que tant que le corps émotionnel n'est pas purifié, la sphère du mental ne pourra concevoir le monde qu'à partir d'informations déformées; en se sens nous sommes tous loin d'appréhender la Réalité ... Les vibrations hautes du corps mental peuvent intégrer dans le mental rationnel les informations pures provenant du corps spirituel, et ainsi gérer les situations concrètes en accord avec les lois Cosmiques, et pour le plus grand bien. Ce corps aussi ré-intégrera l'enveloppe du prochain corps physique de l'être après sa mort.

– Le corps spirituel, ou corps causal, est le plus subtil; ses vibrations sont capables, s'il est développé, de rayonner vers le corps mental, émotionnel, étherique et physique en faisant augmenter leurs propres taux vibratoires respectifs; ceci dissout les formations de Ki négatif car elles ne peuvent exister que dans un corps vibrant à de basses vibrations. Il est relié au plan spirituel, d'où proviennent les énergies comme le Reiki; sur ce plan tout est UN, et la dualité du monde phénoménal découle et provient de ce plan originel. Ainsi notre corps spirituel correspond à cette part divine immortelle en nous, seule capable de nous permettre de connaître l'origine et le but de notre existence, le sens de la vie.

b) Les chakras ou centres énergétiques sont représentés comme des spirales ou des roues de lumière qui tournent ou comme des fleurs de lotus qui s'ouvrent et se ferment. Les chakras personnels sont dans le corps éthérique de l'homme, et ont pour rôle de transformer les énergies subtils provenant du corps éthérique ou de l'environnement, ils alimentent ainsi les différents corps afin de les maintenir et de

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les développer. La quantité d'énergie des chakras est de même niveau que le degré de conscience ou d'évolution de l'être; plus l'on évolue, plus notre conscience s'élargit et plus nos chakras s'ouvrent et laissent passer l'énergie.

Les chakras secondaires les plus importants dans notre pratique du Reiki sont les chakras des mains, au centre de chaque main existe un point où l'énergie peut jaillir puissamment vers l'extérieur, et ceux des pieds, qui captent l'énergie terrestre et peuvent « ancrer » la personne ou évacuer les énergies négatives dans le sol.

Nos chakras personnels sont au nombre de 7 principaux :

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1er – Chakra racine – Muladhara.

Couleur rouge, note Do, mantra LAM.

Il se situe au niveau du plexus pelvien ( entre l'anus et les parties génitales ). C'est la base, le solide, c'est lui qui crée la cohérence des 6 autres chakras.

Il se rapporte à la naissance ( fécondité, procréation ), à la manifestation de la conscience mais aussi à la survie physique

( volonté de vivre, instincts de survie ), à la sécurité intérieur, aux structures, à l'argent et à la sexualité.

Il est lié à l'acceptation de son incarnation et est en liaison directe avec la terre-mère.Il est relié aux glandes surrénales, à la vessie, aux organes sexuels et à la circulation

dans les membres inférieurs.

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2eme – Chakra sacrée ou Hara – Swadhistana.

Couleur orange, note Ré, mantra VAM.

Il se situe au niveau du ventre à 3 cm sous le nombril et au niveau de la dernière lombaire et 1ere vertèbre sacrée.Il correspond au passé, à la famille, à la

procréation, aux émotions, à la mort et aux sentiments envers les autres.Il est lié à la force vitale, à la joie de vivre ainsi qu'à la sexualité

et le désir d'aller de l'avant.Il est relié aux organes reproducteurs, aux gonades ( ovaires ou testicules ), à

l'appareil uro-génital et aux reins.

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3eme – Chakra du plexus solaire – Manipura.

Couleur jaune, note Mi, mantra RAM.

Il est situé au niveau du plexus solaire ( au creux de l'estomac ) et au niveau de la 1ere et 2eme vertèbre lombaire.

C'est le feu du corps, là où siègent toutes nos émotions : la peur, la colère ... Il concerne l'affirmation de soi, le pouvoir personnel, l'ego intellectuel et les émotions négatives ( colère, haine et agressivité ).

Il est lié à la petite enfance et à la relation papa-maman.Il est relié à l'estomac, au foie, à la vésicule biliaire et au pancréas.

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4eme – Chakra du coeur ou cardiaque – Anahata.

Couleur rose et verte, note Fa, mantra YAM.

Il se situe au niveau du plexus cardiaque, niveau poitrine et est en résonance avec la 4em vertèbre dorsale. Il représente l'amour de soi et d'autrui, la paix, la sympathie, l'indulgence, le pardon, la confiance et l'élévation spirituelle. Il faut d'abord libérer le non-amour pour soi-même,

qui passe par « je donne et je reçois » pour vivre la compassion ou l'amour inconditionnel, le désir de servir.

Dans le centre de ce chakra repose le coeur éthérique, là où l'on médite sur la lumière. Ce chakra correspond à l'enfance jusqu'à 7 ans.

Il est relié au coeur, aux poumons, à la circulations sanguine et au thymus mais aussi aux bras ( je donne et je reçois l'amour ).

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5eme – Chakra de la gorge – Vishuda.

Couleur bleue, note Sol, mantra KAM.

Il se situe au niveau du plexus carotide ( la gorge ) et correspond à la 7eme vertèbre cervicale.

Il se rapporte à la communication, à la créativité, à la capacité de guider autrui, à l'individualisation et à l'abondance. C'est aussi la voix qui pénètre dans le coeur de celui qui tend l'oreille,

la voix qui peut guider ou détruire, l'expression et le jugement.Il est relié à la glande thyroïde, à la gorge ( larynx ), aux lobes pulmonaires

supérieurs, à l'appareil digestif et aux bras ( création ).

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6eme – Chakra du 3eme oeil – Ajna.

Couleur violet ou indigo, note La, mantra ÖM.

Il se situe au niveau du plexus pinéal entre les 2 sourcils. Il représente le mental, la cognition, mais aussi la vision de la vie, la connaissance de soi, le discernement, l'intuition, la guérison, l'imagination créative, la clarté et l'unité.

Il correspond à l'inspiration et l'éveil spirituel. C'est l 'espace entre les 2 hémisphère cérébraux, il est au-delà du temps et peut ralentir le vieillissement.

C'est le chakra de la méditation, de la vision intérieur, du don de clairvoyance et de médiumnité, de sagesse et de grande perception sous toutes ses formes.

Une bonne aura de ce chakra calmera les personnes alentours.Il est relié à la glande hypophyse, à la zone cérébrale inférieur, aux yeux, au nez,

aux oreilles.

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7Eme – Chakra coronal – Sahasrara.

Couleur violet ou blanc, note Si, pas de mantra tibétain.

Il se situe au dessus du sommet de la tête, au niveau du plexus cérébral. Il correspond au système de croyance, à la vision de spiritualité, à la sagesse ( connaissance de

l'univers ), à la voie spirituelle, à la connaissance totale de soi, la pureté, la sagesse et la conscience de l'âme. Par-là, passe la connexion directe avec le Divin et les guides. C'est le chakra des mystiques, des initiés, des saints ( auréoles ) mais aussi des grands malades mentaux car là où le mystique nage, le schizophrène coule ...

C'est le chakra de la méditation, de l'accession au nirvana, de la supra-conscience. La concentration sur ce chakra permet d'attirer les énergies intérieurs et ambiantes à des fins spirituelles, ou pour s'intégrer au mental cosmique, avoir accès à la conscience cosmique.

Il est relié à la glande épiphyse ( glande pinéale ), à la zone cérébrale supérieure.

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c) Les nâdis ou canaux énergétiques.Nâdi est un terme sanscrit signifiant « tuyau », « réceptacle », ou « veine »; ils

véhiculent l'énergie vitale à travers le système énergétique subtil.Les nâdis les plus importants sont Sushumnâ, Idâ, et Pingalâ, ils permettent entre

autre l'échange énergétique entre les chakras et les corps subtils et physique.Le nâdi Sushumnâ part du centre coccygien situé à la base de la colonne vertébrale

jusqu'au centre coronal; il est le lien privilégié entre les chakras personnels, le chandelier à 7 branches avec pour centre le chakra du coeur représente ce principe.

Le nâdi Pingalâ représente le véhicule de l'énergie solaire, il a pour départ le chakra racine ( à droite ) et se termine au dessus de la narine droite, entre ces 2 points il alterne dans une sinusoïde verticale à gauche et à droite de chaque chakra.

Le nâdi Idâ représente le véhicule de l'énergie lunaire, il a pour départ le chakra racine ( à gauche ) et se termine au dessus de la narine gauche. Entre ces 2 points il alterne dans une sinusoïde verticale à droite et à gauche de chaque chakra.

Les nâdis sont l'équivalent des méridiens dans le système d'acuponcture chinois, alors aux nombre de 12 principaux.

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3.Le terrain de jeux

Notre belle planète terre acceuil la vie depuis un temps inconcevable à l'échelle de la vie humaine, mais beaucoup d'autre terrain de jeux existèrent avant, existent maintenant, et existeront après ... tous ont pour but de permettre à la vie de s'exprimer dans le cadre de la dualité.Beaucoup d'êtres se fichent des inégalités, des injustices ... beaucoup d'autres en sont scandalisées et se battent contre cette réalité ... Êêtre « pour » ou « contre » sont des positions mentales occupants énormément d'espace dans la vie des humains actuellement; la morale, le civisme ... sont de très bonnes « excuses » pour alimenter l'estomac du mental, qui a toujours faim tant que l'on ne l'a pas maitrisé. Le mental est un très bon « esclave » lorsqu'on à (re)pris notre place de « roi » en nous, mais c'est un grand tyran lorsque c'est lui qui est assis sur notre trône ... Le terrain de jeux qu'est la terre n'est pas là pour permettre à tous d'être égaux, pour que la « chance » ou la fortune soit équitablement distribué, ou pour que le bonheur soit pour tous une réalité de tous les jours. C'est grâce à la disparité à tous les niveaux que chaque vie expérimente différentes expériences dans des contextes toujours différents et jamais simplement binaire.La complexité des intéractions entre nos vies, les autres vies et le monde, l'interdépendance profonde entre tout, tout cela nous plonge dans un brouillard d'Ignorance que seul l'eveil spirituel peut dissiper, et cela ne se peut que dans la dernière partie de chaque chemin individuel de vie.En attendant, et pour continuer d'avancer dans ce chemin, les « pour » et « contre », les concepts et les grandes idées nous dirigeront. Ce faisant, nous croions chercher la Vérité, ou la solution parfaite à tous les problèmes, en fait nous ne faisons que faire mûrir le mental, pour qu'il puisse un jour sortir de son état d'enfant capricieux, égoïste et rigide pour devenir un homme plus doux, souple et sage, et prendre alors sa place de bras droit de notre Esprit.Les inégalités ont toujours servi à forger une partie des aspects de la vie : sur le plan minéral ce sont les différences de pression et de températures qui permettent à différentes molécules de devenir un jour un beau cristal de roche, voir un rubis ou un saphir ... Sur le plan végétal, c'est grâce à la lutte pour la lumière, ou l'eau, ou encore pour l'espace vital, que certaines plantes gagnèrent du terrain, ou simplement survécurent à certaines périodes difficiles ... Sur le plan animal les espèces évoluent plus rapidement face à des problèmes qui nécessitent des réactions pertinentes ... Pour l'Humain il dût en plus forger un corps émotionnel dont l'apogée ainsi que l'époque cloturant le plus gros du travail sur ce plan fut le moyen-âge; puis maintenant l'ère du verseau nous pousse à en terminer avec le mental : c'est pourquoi il est actuellement si fort, chaque fin de cycle fini par un sommet avant d'être une pente. Sur le plan évolutif, la pente n'est pas synonyme de déclin mais du passage à une marche supérieur de l'escalier menant au sommet, d'une spire plus élevée dans la spirale évolutive.

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4.La danse de shiva

A chaque incarnation, on peut dire que l'on prend corps dans un personnage d'une immense pièce de théatre, grâce à l'ego nous nous identifions à ce rôle pour mieux le jouer, ainsi la pièce se déroule à merveille selon un sénario co-écrit par les acteurs eux-même. Il y a des morts et des naissances; pour celui qui regarde la pièce, les personnages changent mais les acteurs restent pour jouer les nouveaux personnages ... Ainsi le même acteur peux se retrouver à jouer une femme de ménage dévouée après avoir joué un bucheron grincheux, sans qu'il n'y ait d'interférence entre les deux personnalités.Une des « règles » de l'incarnation est l'oubli des vies passées, cela se comprend mieux pour la qualité du jeux d'acteur : l'ego et l'oubli combinés nous plongent corps et âme dans la vie et nous « collent à l'écran » de manière à se sentir impliqué par se qu'il se passe ...D'ailleurs ce système fonctionne très bien quand on voit le nombre de personnes qui ne doutent pas une seconde de l'absolue réalité de leur vie, ou de l'impossibilité d'autres vies avant ou après ... C'est un système de sécurité qui s'ouvre doucement devant les personnes ayant assez musclé leur corps émotionnel et leur corps mental, ayant aussi agrandit déjà fortement leur champ de conscience pour ne pas perdre pied face à ces connaissances ... Le danger est de se perdre entre les souvenirs de vies, de confondre entre les vies, de ne plus savoir vraiment quelle vie est réelle actuellement ... La schizophrénie existe chez beaucoup d'êtres sans connaissance ésotérique, le risque est multiplié si la connaissance ésotérique n'est pas soutenue par un Esprit suffisamment aguérit.

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III.Le sommet de la montagne

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1.« Je » n'existe pas, ainsi « je » suis tout / Unité dans la dualité

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IV.Avant le départ, sortir du scientisme et du septicisme

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1.Introduction

On ne peut atteindre les territoires spirituels en passants par les territoires du mental, la frontière entre eux prend dans se sens la forme du paradoxe. Les passages dans l'autre sens sont possibles, la frontière se transformant alors en passage pour l'intuition.

Dans nos sociétés occidentales où la science fait office de sagesse et de connaissance, et où cette science base tout sur le mental, il nous est difficile le « chemin de la tête au coeur » : un lâcher-prise suffisant pour centrer son être dans ses intuitions plutôt que dans ses raisonnements. Il n'est pas question ici d'abandonner le mental, mais de s'en servir plutôt que le laisser se servir de nous. Ainsi les frontières du mental s'assouplissent et finissent par toucher les terrotoires du mental suppérieur, le mental est ici intuitif, clair et simple, sans l'aspect boulimique du mental inférieur; de là les rayons bienfaisants du plan spirituel nous inondent, et on ressent enfin que le seul moyen d'atteindre les cimes spirituelles est de tout lâcher dans son mental et dans son émotionnel pour pouvoir monter comme un ballon d'hélium, la foie servant d'hélium, les concepts et attentes faisant office de poids.

Il est clair que là est la grosse difficulté : à quel moment de votre lecture vous êtes-vous dis « ok et qui paye mon loyer ? ».

Le lâcher-prise et tout se qui peut arriver ensuite est un voyage intérieur, les changements du centre de notre être qui surviennent dans ces voyages permettent petit à petit une harmonisation entre ce qu'on vit intérieurement et le monde sous toutes ses facettes, y compris s aspects terre-à-terre comme le prix d'un loyer ...

Le problème réside dans une confusion courante : le monde spirituel serait séparé voir opposé au monde matériel; alors qu'ils existent l'un dans l'autre. Ces deux aspects de la réalié ne s'oppose pas du tout, d'ailleurs pour effectuer un cheminement spirituel harmonieux, mieux vaux être bien ancré sur terre pour ne pas connaitre les problèmes du cerf-volant qui a cassé son fil d'attache à la terre ...

Ce qui est important, c'est de sentir qu'un développement spirituel ne signifie pas une vie « déconnecté » des « réalités » matérielles, qu'il peut très bien s'épanouir chez un chef d'entreprise comme chez un ouvrier d'usine; qu'un « mystique » n'est pas dans l'irrationnel mais à harmonisé son côté irrationnel avec son côté rationnel; qu'il est préférable de voir la science pour ce qu'elle est : une tentative de comprendre le monde en le rationnalisant, ce qui interdit toute découverte profonde.

Il est d'ailleurs significatif de voir les plus grands scientifiques devenir tous ( enstein, descartes ... ) des mystiques face aux mystères du monde, et la recherche scientifique actuelle baser ses recherches sur des théories incluant la présence d'une énergie unique mère de tout les phénomènes ...Ainsi il est sage d'avancer en gardant ceci en tête :

Moins on sait, plus on croit tout savoir,Plus on sait, plus on sait qu'on ne sait rien.Ceci dit nous allons mantenant dénouer un certain nombre de faux noeuds résultant

de la confrontation avec la frontière du paradoxe, le scepticisme étant l'ensemble de ces faux noeuds.

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2.Temps et espace

Quelle «réalité » est évoquée par les termes de temps et d’espace ?On voit le temps comme une avancée inéluctable des cycles de l’univers : les

saisons, le jour et la nuit … C’est une donnée qui fait office de loi cosmique, inaltérable dans sa continuité.

Pour l’espace, on le définit souvent comme l’environnement physique dans lequel l’univers de la matière existe et se déplace.

Ces deux définitions représentent l’espace et le temps selon le «simple bon sens » qui caractérise les perceptions de l’Homme actuellement.

Selon cette vision, le temps serait quelque chose d’objectif, indépendant de tout et complètement linéaire, se déclinant en passé, présent et futur selon la position temporelle de l’observateur, de la situation … et pourrait être la référence absolue sur laquelle nous datons les événements relatifs, comme le font les calendriers.

L’espace quant à lui serait l’environnement tridimensionnel dans lequel nous vivons, régit par des lois tel que l’adhésion, la cohésion, l’attraction et la répulsion qui ordonnent les atomes en différentes matières. Ainsi dans cet espace nous nous déplaçons et vivons entouré de divers matériaux composant la planète sur laquelle nous sommes. L’espace serait donc le cadre contenant la matière, celle-ci abritant parfois la vie.

Ces deux approches sont justes, mais non holistiques dans le sens où elles ne considèrent les choses que sous l’analyse du mental inférieur : la raison, la pensée linéaire … partant des données des cinq sens.

Si actuellement la science reste très proche de cette façon d’analyser les choses, c’est avant tout dû au fait qu’elle réduit l’Homme et l’Univers à leurs composantes physiques, matérielles, ce qui la limite dans sa capacité d’appréhension des phénomènes et de leurs causes.

Mais alors quelles sont ces connaissances qui nous font défaut pour avoir une vision plus large, plus holistique ?

Essayons d’aborder certains thèmes en oubliant ce que l’on croit savoir …S’il y a un phénomène dans l’univers qui mérite qu’on essaye de la comprendre,

c’est la vie.Depuis Darwin, on se repose sur une théorie de l’évolution qui voit la vie comme un

processus régit par une perpétuelle recherche de complexité, selon la loi du plus fort.La nature tendrait donc à assembler les atomes de manière à rendre l’ensemble plus

apte à survivre dans un milieu où chaque espèce lutte contre les autres. Ainsi les chaînes alimentaires seraient des arbres hiérarchiques des différentes espèces, du plus faible au plus fort.

L’Homme dans cet arbre, serait donc le plus fort car il n’a plus de prédateurs, et se nourrit potentiellement de toutes les autres espèces.

Mais depuis la nuit des temps, une Connaissance bien plus profonde est accessible à ceux qui savent l’approcher. Les hindous, les bouddhistes ainsi que tous les peuples sacrés (ceux appelés «primitif » par les anthropologues) et les confréries spirituelles plus ou moins secrètes ont développé les capacités permettant l’accès à ces connaissances.

Donc, comment les hindous par exemple voient la vie ?Selon eux, la vie est l’expression sur le plan matériel de la conscience, qui, par le

biais de la vie incarnée, évolue de l’inconscience vers la pleine conscience. Ainsi chaque

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être vivant existe pour un temps sous une forme, y fait les expériences liées à son état d’évolution, puis renaît sous une autre forme pour y faire de nouvelles expériences...

Dès à présent nous notons que les hindous croient en la réincarnation, comme tous les peuples initiés, et qu’ils voient la pleine conscience comme un sommet de l’expression de la vie.

Selon leurs connaissances, ont peut donc déjà revoir les notions d'expace et de temps.

L'espace serait une sphère d'existence, permettant à la vie incarnée de faire ses expériences évolutives; une sorte de laboratoire d'éveil à la pleine conscience. L'aspect prédominant du matériel confrontant les espèces à des défis propres à les faire développer leurs facettes cachées, enfouies en elles.

Le temps serait la 4ème dimension de l'espace, bornant la vie incarnée dans des limites entre naissances et mort.

Le temps et l'espace existeraient donc uniquement dans le cadre des expériences de la vie incarnée.

Ainsi chaque être vivant serait la manifestation d'une parcelle de l'énergie de vie, qui aurait pris corps, vivrait sur terre un temps, puis quitterait ce corps, pour revenir dans un autre corps.

L'énergie de vie serait alors interdépendant, ou non-assujettie, par l'espace et le temps car existant toujours sur un plan libre de ces notions.

Il y aurait encore beaucoup à dire, et à réfléchir voir à méditer sur ces connaissances, car elles proviennent d'une Vues Claire des Vérités Cosmiques.

Mais pour conclure ce texte, nous allons nous contenter de faire une approche constructive des deux visions : celle « courante » et celle plus holistique,car les deux sont vraies et d'une bonne intégrations des deux découle une vie plus en harmonie avec l'univers.

Le principal avantage de la vision « courante » de l'espace et du temps vient du fait qu'elle nous permet de ne pas essayer de traverser un mur et de ne pas faire attendre un ami devant chez soi !

Étant des êtres incarnés, avec en plus actuellement des vies liées à des expériences en société, nous devons respecter les règles du monde phénoménal : les êtres vus comme des individus séparés, la nature aussi, l'espace et le temps existant pleinement. Cela s'appelle la multiplicité des formes et phénomènes, ou dualité.

Là où l'autre « vision », plus holistique, devient intéressante, voir nécessaire, c'est lorsque l'être parvient à un seuil d'évolution lui demandant intérieurement d'assouvir ses besoins spirituels. A ce moment une vision plus large lui donnera les moyens d'effectuer les modifications nécessaire à un développement spirituel : le lâcher-prise, la compassion, l'amour de la vie sous toutes ses formes. Cela s'appelle cheminer vers l'éveil, ou unité.

Dans notre cheminement personnel, il est toujours bon d'appréhender l'espace et le temps selon la vision « courante », car sans cela nous serions coupés des expériences qui devaient êtres les nôtres en étant « décollés » des réalités de la vie incarnée.

Dès que l'appel spirituel est entendu, il est possible d'acquérir l'autre vision, holistique, et ainsi rechercher la Vérité.

L'harmonie intérieur est une question d'équilibre, ainsi respectez les étapes, car l'éveil est une alchimie subtile ...

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3.Karma et libre-choix

Toute action, parole ou pensée engendre un karma, sauf lorsque l’auteur reste détaché, et agit en complète équanimité, alors on appel ça être détaché des fruits du karma.

Quelle que soit la polarité du karma, c’est l’absence de karma qui libère de l’incarnation car c’est une preuve de complète intégrations des expériences liées à la vie, et donc d'un état de conscience pleinement éveillé. Un être désirant se libérer du samsara agit donc pour le plus grand bien de tous, mais sans être lié au résultat ; il a épuré tout karma «négatif » en acceptant les épreuves et ne crée plus de karma «positif »car il agit selon les volontés du Cosmique.

Ainsi au bout de plusieurs vies en ce sens, il peut s’éveiller pleinement et dès lors la vie incarnée, en tant que laboratoire d’expériences, a joué son rôle. Il n’est donc plus obligé de se réincarner mais peu choisir de le faire pour aider les autres en étant présent physiquement sur terre ; beaucoup d’être non-incarné nous aide mais leurs influences sont beaucoup plus difficiles à percevoir qu’auprès d’un être éveillé incarné.

Si cette vision (se libérer du samsara ) est très répandue actuellement de part le monde dans les différentes écoles spirituelles, c’est qu’elle correspond à une réalité de notre époque : nous sommes en plein kali yuga (âge noir ) où la vérité est perdue et l’Ignorance est presque toute puissante …

Ceci dit la vie sera est a déjà été le support permettant une vie divine incarnée dans des corps spiritualisés dans un monde reflétant les qualités divines, ainsi la vie doit rester une chance sacrée d’évolution, et respectée quel que soit l’âge... D’ailleurs certains ont déjà réussit dans ce kali yuga à purifier leur être de manière double : Monté de la conscience vers le divin et descente du divin dans le corps … (voir travaux de Sri Aurobindo, Mère … ).

Le karma est action, mais aussi fruit de ces actions. Un acte, une parole ou une pensée serait comme une graine mise en terre ; après le temps de maturation propre à chaque graine ont reçoit les fruits de la graine devenue arbre. D’ailleurs comme dans cette image les fruits sont toujours beaucoup plus gros que les graines.

Le karma pourra aussi être comparé à un boomerang, nous lançons des boomerangs sans arrêt, mais nous oublions qu’ils reviendront.

On peut dire que la force du retour de boomerang, la quantité de fruits récoltés (le poids karmique ), serait liée au niveau de libre-choix de l’action, parole ou pensée.

Pour éclairer ce que représente ce niveau de libre-choix, nous allons départager quatre niveaux dans une action, parole, pensée :

- Réflexe : le mouvement du genou lorsque l’on tape certain point.- Instinctif : courir parce que nous sommes effrayer.- Machinal ou automatique : conduire une voiture en pensant à autre chose.- Délibéré : être conscient d’avoir le libre-choix et l’utiliser dans l’action.

Plus élevé est notre niveau d’action, plus grande est notre liberté. La plupart de nos comportements consistent en combinaisons complexes des quatre niveaux d’action.

Plus un acte est délibéré, plus il engendrera de karma, cela dénote une forme de compassion envers l’Ignorance car un acte effectué dans l’ignorance des ses aspects

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«négatifs » engendrera peu de karma.Le karma n’est pas une punition divine qui nous oblige à tendre vers le bien. Le seul

qui juge après la mort, c’est nous-mêmes ; et le seul créateur du karma est nous-mêmes. En cela le karma nous permet d’évoluer vers une plus grande connaissance intérieure.

Il existe un lien étroit entre karma et libre-choix : si la plupart des gens considère le karma comme une sorte de destinée, avec fatalisme parfois, c’est qu’ils n’ont pas encore conscience de leur pouvoir de libre-choix.

Quelle que soit la quantité de karma «négatif » engendré, un être qui prend conscience du fait qu’il est co-créateur de sa vie utilisera son libre-choix pour tendre vers l’harmonie, et considérera les nombreux retours de boomerang, les fruits des karmas passés, comme des épreuves capables de le faire évoluer.

Car le karma passé, lorsqu’il arrive à maturité (le meilleur moment pour l’être de faire telle épreuve ), se concrétise dans la vie de l’être comme des cadeaux prenant la forme de conditions favorables si l’acte-cause était «positif », et la forme d’un obstacle surmontable et toujours bénéfique si l’être le surmonte si l’acte-cause était malveillant.

On peut dire que le karma est toujours pour le plus grand bien, c’est à nous de trouver les forces nécessaires pour utiliser positivement toutes les expériences de la vie. Car au moment de l’incarnation, selon les expériences intégrées ou non, un chemin de vie est tracé pour chaque être. Notre libre-choix nous amène à suivre ce tracé ou à nous en éloigner, et alors les expériences seront revécues plus tard, jusqu’à intégration.

Certains humains le voient dans une même vie : ils revivent régulièrement les mêmes expériences car ils n’ont pas trouvé la force d’agir selon leurs chemins de vie, et pour savoir ce qu’est notre chemin de vie, il faut commencer par écouter la sagesse en nous, en lâchant prise et en faisant confiance aux intuitions.

Beaucoup verrait une injustice dans le faite de recevoir dans leur vie actuelle les fruits d’actes de vies passés, ne considérant pas être les auteurs de ces actes…

Cela montre juste une méconnaissance profonde de ce qu’est un être vivant : des «parcelles immortelles de l’énergie de vie ».

Les vies passées sont d’ailleurs accessibles à notre conscience pour ceux qui sont prêts à de telles informations : cela doit contribuer au plus grand bien. Mais pour les autres, l’aspect unitaire de leurs différentes vies est caché à leur conscience derrière le masque de l’ego, c’est aussi pour leur plus grand bien car tant qu’ils n’auront pas fait preuve de lacher-prise et d’utilisation constructive de leur libre-choix, ainsi qu’une dissolution suffisante de leur karma, la connaissance des vies passés fausserait le but éducatif et évolutionnaire des fruits du karma passé.

On peut dire que le karma est un formidable outil nous permettant de voir que l’énergie qui anime tout est l’Amour. Si cette vérité parait encore éloignée de notre conception habituelle du monde et de la vie, c’est qu’il nous reste beaucoup de chemin encore à parcourir, et dans de nombreuses vies, pour atteindre un état de conscience libéré des voiles de l’Ignorance.

Les actes, paroles, et pensées bienveillantes, «positives », nous promettent de futurs bienfaits, et celles malveillantes et égoïste, «négatives », nous alourdissent de situations défavorables. Mais comme c’est dans l’adversité que l’on peut parfois faire des bons en avant, tout karma peut nous aider dans notre cheminement ; c’est encore une fois nous qui avons le pouvoir de transformer la boue en or, et d’utiliser intelligemment l’or …

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4.« Tout est pour le plus grand bien » versus « l'erreur est humaine »

Si tout acte fait partie d'une trame nous amenant tous vers l'éveil, comment pouvons-nous effectuer de mauvais choix ?

Dans notre monde, comme dans tous les autres mondes duels, les actions, pensées et paroles sont « polarisées » : positive, négative ou neutre, avec l'infinie possibilité de proportions entre ces trois bases.

Ce qui défini la polarité d'un acte est le contexte global dans lequel l'acte fut effectué, l'impact sur le monde et les êtres, l'intention qui dirigea l'acte, ainsi que le degré d'ignorance englobant l'être dans sa prise de choix.

Le seul juge ici est nous-même, les karmas engendrés au cours d'une vie nous servent pour évaluer ce qui fut intégré ou pas par rapport au chemin de vie initial.

Le même acte peut très bien être très positif dans telle circonstance et franchement négatif dans telle autre. Par exemple l'acte sexuel entre deux êtres s'aimants à toutes ses chances d'être plutôt positif, l'acte sexuel d'un violeur risque d'être fort different.

Les actes, pensées et paroles sont donc « jugeable » par soi-même, un groupe, une société ... sur l'échelle d'une vie mais restent toujour des expériences évolutives sur une échelle plus vaste : Dans le film Batman, le Joker et Batman engendrent des karmas différents, mais à la fin du tournage de ce film, Jack Nickolson ne toucha pas moins d'argent que Mickael Keaton, peut-être même qu'il en toucha plus ...

A notre niveau, nos choix, s'ils sont « polarisés », ne peuvent être de « mauvais » choix que dans le sens d'un détour sur le chemin. Sur un autre niveau de lecture le « mauvais » choix est l'expression d'un besoin de temps et d'énergie : reculer pour mieux sauter. Ainsi tout les « mauvais » choix du monde ne font que préparer nos futurs « bons » choix ...

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5.Si « tout est pour le plus grand bien », pourquoi souffrons-nous ?

Pour beaucoup, accepter la réalité telle quelle est, sans jugement, avec à l 'esprit l'harmonie cosmique qui dirige tout, revient à abandonner les enfants sommaliens, à nier leurs souffrances.

Ainsi leurs « grands coeurs » les poussent à refuser un lâcher-prise prétextant un trops grand amour des autres !

C'est très ironique comme situation, leurs egos leurs jouent des tours de manière à les retarder dans leur cheminement en utilisant leur empathie.

C'est notre Ignorance qui nous cache le fait que chaque vie, chaque acte, est une note parfaite d'une gigantesque partition en partie écrite et en partie improvisée selon les actes des êtres. Cette partition représente le chant de l'évolution, l'hymne de la vie, et c'est à nous d'apprendre à l'écouter plutôt que de se refermer prétextant des fausses notes selon nos oreilles bouchées !

C'est aussi notre Ignorance qui nous permet de croire qu'à notre niveau on peut savoir ce qui est bien ou mieux pour les autres, et d'enlever ainsi un certain degré de libre-choix en agissant « pour leur bien ». Attention : « l'enfer est pavé de bonne intention »...

C'est encore et toujours notre Ignorance qui fait passer dans la moulinette du mental les expériences qu'on vie, directement ou indirectement ( vu à la télé ... ), pour en sortir de grands concepts ou théories pour sauver le monde, alors que le mental seul ne pourra jamais résourdre définitivement quoi que ce soit.

Revenons-en maintenant à la question, qui revient à demander quel est le sens de la souffrance. Cette question amène plusieurs réponses possibles :– Karmiquement parlant, on peut dire que lorsque des actes « négatifs » ont partés avec le

temps leurs fruits à maturités, et que les conditions pour ce confronter à eux sont réunies, ils « germent » dans la vie concrète de l'être sans être gênés par la barrière fictive des morts et des renaissances. Ainsi un enfant de deux ans qui meurt de faim en afrique épure certainement beaucoup de karma durant sa lente agonie ... Cela n'est pas juste pour rien car un karma qui germe dans la vie meurt sur le plan subtil, ainsi on nettoie notre couche karmique de manière à alleger notre fardeau.

– Toujours sur le plan karmique, mais sur un niveau plus profond, le karma n'est qu'un conteur nous permettant de « savoir où on en est » en fonction de ce qu'on à déjà vécu dans cette vie ainsi que dans toutes les autres, et de ce que l'on s'est proposé d'intégrer, d'apprendre, dans cette vie. Ce qui peut paraître injuste n'est qu'un moyen de tendre vers l'éveil. Un être peut très bien choisir de souffrir intensément en s'incarnant dans une vie qui lui fera vivre de grandes souffrances pour pouvoir ensuite renaître dans des conditions favorisants son eveil ...

– Les indous croient qu'il existe un plan d'existance pour les devas, sorte de demi-dieu vivant dans l'oppulence, ne faisant que des expériences jouissives pendant milles ans sur une « terre » belle et féconde où tout leurs souhait se réalise, bref que du bonheur à première vue car ils sont comblé de tous les bienfaits, et il n'y a bien sûr pas de souffrance ...Oui mais il est dit aussi que l'incarnation terrestre est bien plus précieuse que celle du déva pour sa capacité d'eveil. Il est clair qu'un déva à de très très forte chance d'oublier ou refouler tout besoin ou envie de travail spirituel au milieu de ce paradis où rien ne le pousse à se remettre en question.

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Au contraire la vie humaine permet le plus grand panel d'expériences. C'est le terrain de prédilection pour faire germer le doute, le besoin de trouver une voie pour faire cesser l'insatisfaction.

Bouddha dit que la vie est souffrance, que cela permet de vouloir cesser cette souffrance, ce qui nous amène à en chercher les causes, pour finir par arrêter toute souffrance en se libérant du cycle d'incarnations grâce à l'éveil spirituel.

Ce qui nous fait refuser la souffrance, y voir une injustice qui ne peut que prouver l'inexistance d'un plan plus vaste, d'un dieu, ou de toute notion proche d'un « plus grand bien », est l'immenseforce d'innertie qui nous habite, qui nous fait préferer l'actuel bonheur approximatif ou supporter plus ou moins le malheur plutôt que d'avoir la force de faire une recherche approfondie en nous-même pour y découvrir entre-autre que nous sommes les suels fautifs de tous ce que nous vivons.

On voit donc que la souffrance n'est pas ce qu'on croit, mais alors comment gérer le sentiment irrépressible dans l'état actuel des consciences qui nous pousse à « re »agire ?

Le fait de voir avec équanimité, sans haine ni colère, la souffrance en soi et celle des autres n'empêche absolument pas d'agir. Rayonner d'amour/Compassion résous bien mieux les problèmes qu'envenimer une situation en s'énervant.

Le salut comme la paix intérieur ne peuvent exister qu'en agissant par Amour/Compassion de manière neutre, pas en réagissant sous l'emprise d'énergie basses comme la colère, l'indignation, le mépris ...

Aucune solution miracle aux problèmes du monde et des hommes, juste essayer d'être plain d'Amour à chaque instant pour agir réellement selon l'instant et non selon des théories mentalisées la veille autour d'une table. Passer une soirée à discuter du mauvais service qu'on rend aux mendiants en leurs donnant l'aumône ne doit pas empêcher de secourir un être croisé le lendemain qui meurt de faim, si le coeur le demande ... Même si c'est plus par sentimentalité que par Compassion, c'est préférable à l'inaction froide dirigée par le mental.

Expérimenter ceci au jour le jour nous aide à faire le chemin de la tête au coeur, qui nous facilitera la vie grâce à l'intuition.

Un point Complexe au sujet de la souffrance d'autrui est celui des organismes humanitaires.

Dans l'intention, donner de l'argent ou du temps à ces organismes est bénefique pour nous-même si l'intention est profondément d'aider l'autre.

Pour ce qui est d'aider vraiment l'autre, c'est une expérience enrichissante de se débattre avec cette notion : comment savoir si nos bonnes intentions actuelles ne créerons pas leur enfer de demain ? Evidement pas de réponse toute faite mais un gros fatras de noeuds à déméler, certains avec la tête et d'autres avec le coeur ...

La souffrance est comme un robinet ouvert qui nous coule dessus. Pour arrêter la souffrance il faut fermer le robinet, mais il n'est accecible que depuis le plan spirituel et inonde tout les plans inférieurs. Ainsi l'arret des souffrances correspond à un éveil suffisemment puissant pour fermer ce robinet.

Ceci dit, heureusement qu'en parralèle à ce travail de longue haleine que chacun doit faire soit-même existe beaucoup d'êtres qui « éponges les dégats » via des actions

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humanitaires sur le plan matériel.

Donner autant que vous pouvez à l'humanitaire, faite de même avec votre voisin ...

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V. Parcourir les chemins

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1.Alchimie spirituelle

La vie sous toutes ses formes tend à évoluer ; cette affirmation est généralement admise pour tous, même si elle sous-tend une question moins facile : « évoluer vers quoi ? ».

Car si au niveau de la matière, la vie tend à être simplement plus complexe dans ses combinaisons atomiques et moléculaires, la question de savoir vers quoi elle évolue demande de prendre en compte plus d’éléments. Réfléchir à cette question nous amène à aborder l’existence d’un but, et donc l’existence d’une force consciente capable de vouloir atteindre un but, quel qu’il soit, qui transcende le temps et les différentes manifestations (minéral, végétal, animal) depuis le début (et quel début ?)…

En bref on voit bien qu’à partir du moment où l’on s’intéresse sincèrement sur ce type de question, il devient impossible de se cantonner dans une vision purement matérialiste : en effet comment appréhender l »évolution possible des êtres si l’on considère la matière comme seule réalité objective ?

Car la nature vue sous cet angle n’est qu’un ensemble de lois fixes régissants la matière dans le temps et l’espace. Toujours sous cet angle la nature ne pourrait donc pas selon ses lois fixes diriger une évolution dynamique capable de donner naissance à l’espèce humaine dotée d’une conscience réfléchie (conscience d’être conscient, introspection ) et de facultés non liées à la simple domination du plus fort (capacité artistique …).

A ce point critique, 2 solutions : on refoule toute idée amenant à remettre en question nos convictions matérialistes ou l’on approfondit en s’ouvrant à de nouvelles sources de connaissance aptes à intégrer ces questionnements dans une nouvelle vision plus large.

C’est le point de départ de toute alchimie spirituelle : se remettre en question, pour lacher-prise et s’ouvrir alors à de nouvelles inspirations.

Chaque être vivant connaît des périodes de crises où, pour survivre, il doit surmonter un défi qui l’amène à se transcender.

Pour l’Homme, le défi actuel est de dépasser les limites qu’il s’est imposé au niveau mental : à force de vouloir dompter la nature, les autres êtres vivants et même ses émotions, pulsions … l’Homme s’est forgé, avec l’aide de la science, une carapace mentale lui coupant la possibilité de tendre vers une évolution. L’Homme préfère actuellement chercher plus de confort, de sécurité, de loisirs … au niveau matériel pour atteindre un éventuel bonheur dans la stabilité.

Rechercher la stabilité plutôt que l’évolution met l’Homme en dysharmonie avec les lois Cosmiques, car tout se transforme, tout évolue.

Ainsi c’est pourquoi l’Homme amorce son alchimie spirituelle en desserrant l’étau du mental, ce qui lui permet de découvrir son monde intérieur.

Les clairvoyants disent depuis toujours voir l’aura des êtres vivants, selon eux les minéraux, les végétaux et les animaux seraient dotés de plusieurs corps subtils entourant leur corps physique : le corps éthérique pour tous, le corps astral en plus pour les végétaux et animaux, le corps mental étant apparu chez l’Homme et, très peu développé, chez certains animaux aux contacts de l’Homme. Ainsi l’Homme est l’être le plus complexe au niveau énergétique subtile car il possède en plus de son corps physique, un corps éthérique, astral, mental et aussi un corps causal, le plus subtil et encore très peu formé chez la plupart des hommes.

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Ces informations pouvant «choquer » les êtres septiques, rappelons juste que tous les sages de toutes les cultures le confirme et même depuis peu par la communauté scientifique, qui peuvent maintenant «voir » l’aura grâce au procédé de la «photo kirllian ».

Ce qui ressort des recherches scientifiques comme des connaissances des êtres spirituels, c’est que la terre est peuplée d’êtres de différents niveaux évolutifs visibles à l’état de leurs corps subtils, pour les hommes :

Une majorité n’ont pas de corps mental bien défini, il reste flou et terne, ce qui signifie une vie encore proche de l’animal avec une dominance des émotions et des pulsions dans les comportements.

Un bon quart serait doté d’un corps mental plus clair et coloré, leur permettant d’aborder la vie selon le prisme de leurs facultés mentales.

Une petite minorité aurait atteint le stade évolutif permettant de développer un corps causal, lié aux facultés spirituelles, pour diriger leur vie selon des inspirations spirituelle en harmonie avec le Cosmique : elle répand le bien autour d’eux, et cultive l’Amour et la Compassion.

En desserrant l’étau du mental, on peut donc dire que l’Homme se permet d’évoluer en renforçant son corps spirituel qui petit à petit pourra lui confier les informations provenants de sa composante la plus subtile : son Moi supérieur, et aussi celles provenants du Cosmique.

En réalité, nous sommes tous continuellement traversé par des énergies de toute sorte.

Ainsi un être faible sera la cible ou plutôt un bon aimant des énergies basses : on appel ça une déficience immunitaire qui rend perméable aux maladies, dans la réalité du plan matériel. On appel aussi ça des fuites énergétiques de l’aura qui diminuent le taux vibratoire général et laissent s’accrocher des vibrations basses, dans la réalité plus profonde des plans subtils.

De même un être «illuminé » qui chante dans les rues en dansant et en regardant au ciel n’est pas nécessairement un fou, mais peut-être une personne ayant renforcé son corps spirituel au point de «voir » des anges, «entendre » des musiques célestes …Son taux vibratoire lui permet d’être réceptacle de ces énergies très hautes et subtiles. D’ailleurs les soi-disant «fou » sont plutôt des êtres pas encore assez solide pour supporter les flux divers qu’ils captent mieux que la majorité des hommes, protégé par leur carapace mentale …

Grâce à cette première ouverture, l’alchimie commence par l’afflux petit à petit d’énergies plus subtiles, qui fond augmenter le taux vibratoire de l’être ayant amorcé la pompe.

Il y a toute une phase «d’incubation », potentiellement déstabilisante, où l’être ne peut plus considérer le monde du même œil qu’avant, et il ne peut pas encore profiter de l’éclairage qui viendra plus tard.

On peut dire que cette phase correspond à la dissolution des schémas émotionnels et mentaux perturbateurs, faisant un premier nettoyage dans les recoins sombre de notre être.

On peut lors de cette phase avoir l’impression que notre conscience s’effondre, mais c’est pour avoir des bases plus solides et ainsi pouvoir construire plus haut … C’est là que l’on peut par exemple se rendre compte qu’il nous est impossible de nous énerver !

Le premier ménage est terminé lorsque les mouvements qui s’étaient produits en profondeurs atteignent la conscience de veille, c’est le début de l’éclairage intérieur.

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En fait, le ménage continue, mais la conscience peut enfin cerner un peut mieux l’impact produit par le ménage en testant ses nouvelles dispositions : les émotions et le mental paraissent plus calmes, et il est maintenant possible de les regarder comme des énergies extérieures à notre être.Cela remet la conscience en avant, maître des sens, des émotions et du mental … ou plutôt un premier pas en ce sens.

Les intuitions sont plus vives et l’existence d’énergies subtiles moins abstraite.Cette phase, ainsi que la première, peuvent durer longtemps, voir toute une vie ou

même plusieurs !Lorsque l’on éclair notre monde intérieur, beaucoup de vérités peuvent être

approchées ; L’aspect interdépendant de toute la création découle d’une bonne intégration des connaissances intérieures éclairées par une flamme spirituelle suffisante, et cela amène tout droit vers la compréhension profonde que tout est UN.

On est dès lors amené à vouer sa vie à aider les autres, avec Amour et Compassion. On comprend que cette évolution intérieure puisse prendre très longtemps quand on se rappel le gouffre qui sépare le savoir intellectuel de la connaissance profonde : ainsi de la différence entre savoir qu’il y a des millions d’étoiles et les connaître toutes sous tous leurs aspects …

C’est pour cela que tout texte ou causerie ne pourra, selon la force d’éveil de l’auteur, que susciter un déclic permettant de nouvelles explorations intérieures, ou parfois une véritable prise de conscience, ou juste une envie de lire autre chose si l’auteur ne correspond pas au besoin actuel du lecteur.

La plupart des livres s’adressent à l’intellect, et c’est là qu’ils ne peuvent, pour l’alchimie spirituelle, que donner du savoir mais pas de la connaissance.

Dès cette deuxième phase et jusqu’à l’éveil, l’alchimie est amorcée et ne pourra être arrêtée, même si l’être peut exercer son libre-choix en faisant une pause voir une régression apparente pouvant durée une vie ; le travail reprendra la vie suivante.

La suite de cette alchimie spirituelle reste un chemin personnel et unique, chaque être son chemin, mais tous menant à la même destination : Les cimes de l’éveil.

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2.Bouddha pour soi ou Bouddha pour tous

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VI.Les obstacles

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1.Ego et personnalité

Un des grands obstacles qui survient rapidement sur le chemin du développement spirituel et qui peut perdurer longtemps, est la résistance dûe à la peur de perdre ce qui fait notre personnalité, notre caractère, en un sens notre individualité, au fur et à mesure de la purification du mental et de l'émotionnel.

L'ego représente tout ce que nous croyons être, ce qui dit « j'aime », « j'aime pas », « je veux » ...; Cet ego se sent menacé ( à juste titre ) par le travail spirituel car il perdra la main-mise sur notre être, car l'ego n'est pas « nous ».

Notre personnalité profonde nous est inconnue et l'ego à pris sa place. Ce n'est qu'en rendant transparent de pureté le mental et l'émotionnel et, ce faisant, l'ego, que nous pourrons voir notre être profond, notre aspect de Bouddha, et ainsi découvrir notre vraie personnalité.

Beaucoup d'êtres sont fiers d'avoir un caratère marqué, d'être incapable de dominer un accès de colère car « c'est mon caractère, c'est plus fort que moi ... ». Ces êtres ont surement encore beaucoup d'expériences pûrement mentales et émotionnelles à vivre, ainsi leur ego non purifié leur est necessaire ( c 'est lui qui permet de s'identifier aux expériences ). Il est donc improbable de les voir cheminant sur les sentiers spirituels ... Chaque chose en son temps.

Pour les autres, ce sera une lutte plus ou moins longue, où chaque instant de véritable lâcher-prise permet un certain contrôle sur l'ego, le grignotant petit à petit. C'est une lutte sur la durée où l'ennemi, l'obstacle, est notre ignorance de nous-même, le salut étant dans le lâcher-prise face aux émanations du « je », et la libération dans la mort du « petit je » egocentrique pour une renaissance dans un « Je » tourné vers les autres car centré dans le monde.

Cet obstacle est coriace car il demande beaucoup de patience, de foi; et une force intérieur assez constante. C'est comme de s'attaquer à un iceberg par la partie immergée avec les ongles : jusqu'à ce qu'on ai sapé toute la partie immergée, la partie visible reste inchangée, et le temps d'un claquement de doigt ( ou plutôt d'un coup d'ongle ) tout s'écroule, le paysage est entièrement différent. Cela opère un retournement de la conscience nous mettant dans une situation étrange : nous devons dès lors découvrir et s'habituer à notre nouveau moi !

Si auparavant nous avions des difficiltés à gerer une situation conflictuelle, on apprendra avec étonnement que la situation n'éveille plus les énergies présentes en nous avant car elles ne sont plus là ! Beaucoup de situations qui avant étaient sources de tensions en nous ( plutôt qui nous révèlaient nos failles ) se représentent une fois ou deux pour nous montrer les changements opérés en nous, et ainsi couper les liens avec notre représentation du « moi » obsolète ... Puis ces situations n'apparaissent plus simplement parce que nos énergies ayant changées, les expériences liées changent aussi; notre vie étant une partie de ce qu'on est, on attire de nouvelles formes d'expériences.

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2.Le marché de l'ésotérico-mystique

Pour tout être qui ressent le besoin de s'éclaircir les idées sur la vie, le monde, sa place et son chemin ... poussé par un réveil de sa flamme spirituelle en cette vie, il est probable qu'il cherche de l'aide à l'extérieur de lui-même, en ne trouvant pas en lui.

La civilisation occidentale n'est actuellement pas prête du tout à répondre aux besoins de guidance spirituelle que ses citoyens peuvent ressentir; et une civilisation ou une société n'étant que le reflet énergétique des êtres qui la composent, il est clair que peu de citoyens sont aptes à aider leur prochain sur le plan spirituel.

Ceci étant, la domination de l'énergie Argent sur beaucoup d'êtres, impliquant un rétrécissement de leur champ de conscience, combiné à la progression exponentielle du nombre d'êtres en souffrance qui cherchent une solution sur le plan spirituel provoque un phénomène mercantil très vaste : les besoins spirituels, à défaut d'être comblés, peuvent alimenter le secteur en pleine croissance de l'ésotérico-mysticisme.

Cette situation peut paraître étrange, paradoxale, insuportable ..., elle est simplement représentative de l'étape globale où se trouve l'occident, des expériences à venir pour entrer petit à petit dans cette ère du verseau.

Dans ce contexte, le « chercheur de vérité » est comme un oisillon bien dodu et sans défense qui court en tout sens en piaillant et en regardant le ciel pendant qu'une foule de prédateurs le guettent tapis dans les fourrés ...

La situation peut être problématique si l'on considère ces deux réalités : d'un côté on demande du lâcher-prise, de la remise en question au « chercher de vérité », d'un autre côté les « vendeurs de vérité », eux, n'ont aucune obligation de remise en question et ne lachent surtout pas prise, le gain restant le but. C'est un « combat » inégal où la seule recette pour échapper au « fast spirituel » reste l'intuition alliée au lâcher-prise pour rester ouvert ... une mission corsée pour un être qui désire justement apprendre le lâcher-prise et travailler son intuition !

La vie aime beaucoup pousser les êtres dans ce type de situation. On en rencontre plein d'exemples dans toutes formes de vies; c'est bien l'Amour/Compassion qui est à l'oeuvre car en définitive on ne peut que réussir l'épreuve ...

Ainsi le dosage subtil de lâcher-prise, de bon-sens,d'intuition, peut provoquer la réaction alchimique qui nous fera voler au dessus de ces problèmes ... en attendant la formule ( individuelle et unique ), expérimenter nous fait nous en rapprocher.

Pour celui qui se retrouve face à un simple marchand qui aurait pu vendre des chaussures ou des portes blindées, mais qui a senti le filon du « spirituel à emporter », le risque est uniquement financier, sauf grave manque de bon-sens.

Plus difficile, et peut-être plus répandu, est le « vendeur de vérité » qui est plus ou moins sincère et impliqué dans ses méthodes. Face à eux, seul l'intuition claire peut vous indiquer si untel est un sage ou si untel est un illuminé sans harmonie.

L 'expérience est toujour enrichissante, restez ouvert pour acceuillir la suivante sans à-prioris, et en définitive celui qui permet à un « vrai » ou à un « faux » sage de nous aider à atteindre l'éveil, c'est nous !

Dernier rique sur ce sujet, celui de tomber soi-même dans la position du « vendeur de vérité ». C'est très évolutif d'aider autrui sur le plan spirituel, d'enrichir et d'ouvrir les esprits , d'apporter une paix intérieur, mais peu d'êtres ont réellement cette bénédiction. Si c'est votre cas, si le voeux des bodhisatvas est consciemment ou non actif en vous, il reste le grand risque de s'assoir sur ses lauriers ; j'aide les autres à se remettre en question, à

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progresser vers la lumière, donc tout va bien, je n'ai plus besoin de me remettre moi-même en question, car « j'ai fait le tour du plan spirituel » ( !!! ).

Attention à cela, ce n'est pas toujours évident d'y échapper, et cet état renforce de plus en plus l'ego spirituel très dur à purifier ( si j'ai tout compris, alors si tu n'est pas d'accord tu n'as pas compris ... ). C'est le plus gros danger !

En définitive, si vous gardez toujours à l'esprit votre incommensurable ignorance et l'infini mystère de la vie, que votre coeur le « pense » sincèrement, vous rencontrerez beaucoup d'obstacles et vous évoluerez. Dans une course de saut-de-haie, il faut être en train de courir pour sauter les obstacles; entre chaque obstacle on peut s'assoir par terre et se faire croire qu'on est à l'arrivée ...

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VII.Les « perches »

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1.Le « flux » sous forme de mots.

Indépendemment de notre degré d'éveil, nous pouvons tous faire l'expérience d'un flux d'énergie sous forme de mots, d'un message qui aura un profond impact sur une seule personne peut-être mais qui doit être délivré car c'est le moment et le lieu propice : les conditions sont réunies pour faire naître une expérience riche qui donnera la possibilité de franchir une nouvelle marche de l'escalier évolutif.Pour la personne qui « canalisera » ce flux de mots, les sensations sont très exaltantes : une grande énergie semble descendre tout droit de l'Unité pour nous englober, à partir de cet instant jusqu'à encore des heures après l'expérience, notre être est en harmonie avec lui-même et avec le monde, nos mouvements sont fluides ... et le pouvoir du Verbe passe en nous : ce qui est dit alors ne passe pas par notre mental, cela coule directement du plan Unitaire; pour une matérialisation dans la dualité l'énergie puise dans notre conscience et notre mental les données individuelles permettants la communication entre soi et le monde. Ainsi la langue utilisée, les expressions, les métaphores ... seront celles ayant le plus de pouvoir d'éveil sur la ou les personnes « ciblées ».Nous avons déjà tous eu l'occasion de vivre ce type d'expérience, en tant qu'émetteur et en tant que récepteur. On ne peut les forcer car le véritable déclencheur existe sur le plan karmique : c'est la vie et les actes du récepteur qui détermine où et quand cela peut arriver.Concrétement, on peut très bien émettre ou recevoir ce type de flux sans en être conscient. Pour le récepteur cela peut n'être qu'une phrase anodine dite par un passant mais qui s'inbriquera dans dix ans avec d'autres expériences, permettant un « réveil » important ...Pour l'émetteur, il n'est que véhicule et outil d'une énergie d'éveil absolue et non-duelle, l'action du flux est nécessairement pour le plus grand bien de tous, car elle participe du Grand Oeuvre ( le plan évolutif ) ainsi que l'on comprenne mentalement quelque chose ou pas, et que l'on sache pour qui cela était destiné ou pas n'a aucune sorte d'importance.Plus un être est « pur » intérieurement, qu'un travail de purification du mental et de l'émotionnel est engagé, plus sa vie rencontrera des situations où le flux passera en lui.Ainsi les gourous, maîtres spirituel ou enseignants de pratique de développement personnels sont plus sujet à la « canalisation » que d'autre.Cela ne signifie pas qu'ils sont des « éveillés » et qu'ils ont terminé leur développement personnel mais juste qu'ils ont accepté d'aider les autres sur le plan spirituel, ainsi ils existent sur une liste de « candidat volontaire » pour véhiculer l'énergie d'éveil; c'est évidemment très bénéfique pour tous les protagonistes ...

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VIII.La félicité

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1. La récompense de l'effort

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2. Bouddha en tout

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