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4/15/2015 Dead Messenger: Entre le sublime et le tragique | Scene 1425

http://www.scene1425.com/en/magazine/dead-messenger-entre-le-sublime-et-le-tragique 1/3

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Dead Messenger: Entre

le sublime et le

tragique

Date:  Wednesday  27  February  2013

Author:  Christelle  Saint-­Julien

Category:  Entrevues

Valeureux guerriers du rock and roll, les féroces Dead Messenger reviennent à la charge avec Recharger; un

second effort en carrière, qui annonce le retour du groupe après une absence prolongée.

Heureuse nouvelle pour tous, alors que l’on retrouve le power-rock à la touche garage/punk du groupe,

toujours aussi incisif et entraînant, puisque les Dead Messenger, littéralement revenus d’entre les morts,

réaffirment leur identité à coup de riffs emportés et de compositions musclées.MAGAZINE

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4/15/2015 Dead Messenger: Entre le sublime et le tragique | Scene 1425

http://www.scene1425.com/en/magazine/dead-messenger-entre-le-sublime-et-le-tragique 2/3

Recharger, dont l’enregistrement a été miné par plusieurs évènements, témoigne de la genèse d’une période

significative pour le groupe: «On a commencé à travailler sur ce disque il y a deux ans et demi», constate le

chanteur Roger White. «Nous voulions faire un EP; ce qui était la chose à faire à la suite de la sortie du

premier album», explique-t-il. «Nous avons pu composer quelques titres avant d’apprendre que Ted était

vraiment malade.»

«J’ai été très malade, au point de faire plusieurs séjours à l’hôpital durant un an», renchérit le guitariste Ted

Yates. «Si cela ne s’était pas produit, il est très probable que l’album aurait sonné différemment, et qu’il serait

sorti il y a deux ans», témoigne-t-il. «Lorsque j’ai commencé à aller mieux, on a pu travailler de nouveau sur

les chansons. De là, on s’est dit qu’on pouvait même y aller avec assez de chansons pour composer un album.

Encore là, ça a pris du temps pour que je puisse être capable de répéter avec le groupe, et qu’on puisse

enregistrer.»

«Ce fut un processus intéressant», observe Roger. «J’interpréterais le tout comme le mémoire d’une période,

du temps qui passe à travers une expérience traumatique», complète-t-il. «Le thème de l’album revisite

l’expérience que nous avons dû traverser. Ce n’est pas un album concept, mais il y a un fil conducteur évident

à l’oeuvre.»

À travers la gravité de la situation, le groupe dut également faire face à une autre catastrophe: «Notre local,

The Pound, a vu ses portes fermées par la ville de Montréal», raconte Roger. «Du coup, nous n’avions nulle

part où jouer, ni d’espace pour enregistrer.» Au final, le groupe a dû enregistrer Recharger dans 6 endroits

différents, parmi lesquels on compte le placard de la résidence du chanteur, ou encore la chambre noire du

studio d’impression du bassiste du groupe, Alex Chavel.

Par contre, comme l’expliquent les musiciens, tout ne fut pas que tristesse et tragédie au cours de ces

quelques mois: «Il y a également eu des moments heureux», témoigne Roger White. «Notre bassiste Alex

Chavel, et le batteur, Charlton Snow, ont tous deux eu des enfants. C’était tout aussi transformateur comme

expérience», illustre-t-il.

C’est au fil de ce discours que le titre de l’album, Recharger, prend tout son sens. «C’est l’idée d’un nouveau

départ», indique Ted. «Beaucoup des paroles sont inspirées de cette idée de repartir, de recommencer à zéro.

C’est ce qu’il nous a fallu faire en tant que groupe. Quatre ans entre deux albums, c’est une très longue

période, surtout pour un groupe local. Il faut se rebâtir une réputation, se remettre dans l’esprit du groupe.»

Voici donc le moment tant attendu pour le groupe; la sortie de l’album, composé dans l’adversité: «C’est

presque irréel d’y être finalement arrivé après tout ce temps», atteste Roger. «Il y a eu un moment où l’on s’est

demandés si on pourrait vraiment continuer l’aventure en tant que groupe, vu la gravité de la situation»,

explique-t-il. «Maintenant, de voir qu’on y est arrivés nous rend incroyablement heureux. Personnellement, je

ne crois pas qu’on aurait pu faire mieux. Je suis très, très content du résultat», affirme-t-il.

Influents sur la scène rock locale, les Dead Messenger, qui ont partagé la scène avec Priestress, Bionic,

Danko Jones et Hollerado, parmi tant d’autres, et qu’on a pu voir jouer au Canadian Music Week, à NXNE

ainsi qu’au GAMIQ, n’ont plus a revendiquer leur place dans notre paysage musical.

Le premier album du groupe, Love Is The Only Weapon (2009), était très power-pop, avec des chansons

courtes et accrocheuses. «Avec Recharger, on tend un peu plus vers le psychédélisme, avec certaines

compositions qui s’étirent, et d’autres qui s’inscrivent dans le rock dansant, avec des passages purement noise

et expérimentaux». Le groupe affirme s’être laissé influencé par des icônes telles que Sonic Youth, Queens

of the Stone Age et Swans durant l’enregistrement.

10 choix sous-le-ground ...

Monday  13  April  2015

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4/15/2015 Dead Messenger: Entre le sublime et le tragique | Scene 1425

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By  TONTONConcerts -­  Magazine -­  Music -­  Live -­  About  us -­  Terms  &  Conditions -­  Privacy -­  Partners -­  Contact

Que dire sur l’état de la musique rock, que l’on sait en 2012 avoir connu des années plus glorieuses? «Nous

sommes un groupe de rock, même si c’est un terme très large qui regroupe plusieurs choses. Pink Floyd ne

ressemble en rien à ACDC, mais ils appartiennent tous deux à cette catégorie. Ça dépend de la manière dont

on regarde la chose» relativise Roger. «En terme de popularité radio, beaucoup de choses sont calculées et

sonnent plastique. Il y a encore des bons groupes qui percent; par exemple, les Black Keys. En revanche, il y

a beaucoup de groupes méconnus qui évoluent dans l’underground, qui sont époustouflants et qui font

énormément de tournées. On ne les entendra pas à la radio, mais ils jouent partout à travers le Canada, et aux

États-Unis. Il est certain que le rock n’est plus reconnu en tant que musique populaire.» affirme-t-il. «Mais ce

n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Avoir une scène marginale rend la musique créative. Je crois

que le rock va bien, mais seulement que la face l’industrie de la musique a extrêmement changé. Cette idée de

pousser le rock vers l’underground ramène la musique à ceux qui y croient réellement.»

Voici qui appuie Neil Young et sa célèbre citation; "Rock and Roll Can Never Die".  

Dead Messenger | Recharger, 2013BonsoundSortie: 19 févrierBandcamp 

SHOWS À VENIR

28 février 2013 | The Mansion | Kingston (Ontario)

1er mars 2013 | Rancho Relaxo | Toronto (Ontario)

15 mars 2013 | Scanner Bistro | Québec (Québec)

tag:  Scanner  Bistro,  Recharger,  Priestess,  Hollerado,  Dead  Messenger,  Danko  Jones,Christelle  Saint-­Julien,  Bonsound  Records,  Bonsound,  Bionic

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