decouverte de la croatie du 15 au 22 septembre...
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DECOUVERTE DE LA CROATIE
Du 15 au 22 Septembre 2018
A l'heure dite, le groupe Plougastel Loisirs se retrouve à
l'aéroport de Guipavas pour les formalités d'embarquement vers la
Croatie.
Nous embarquons dans un avion charter Croate et nous
décollons à 14h50 comme prévu, mais rapidement nous constatons
que les sièges sont pour beaucoup en mauvais état au point que
des dossiers se rabattent sans avoir actionné la manette, mais cela
n'a pas pour autant altérer l'ambiance de départ en vacances.
Après plus de 3 heures de vol nous atterrissons à
l'aéroport de Dubrovnick qui se trouve à Cilipi, au Sud de la ville.
Le temps de récupérer les bagages et nous voilà dans le car en
direction de notre hôtel Quercus à Drvenik qui se trouve à 150 km,
et que nous atteindrons après 21 heures. En effet ici et nous
l'apprendrons vite il ne faut pas compter en kilomètres mais en
heures de route. Déjà il n'y a pas d'autoroute venant de l'aéroport
et la route nationale suit la côte et donc la vitesse est très limitée.
Nous sommes bien accueillis par la responsable « Top of
travel » et l'équipe d'animation qui nous conseillent d'aller dîner et
d'aller nous reposer et de se retrouver le lendemain matin pour des
informations et le pot habituel d'accueil. Personne ne sait fait prier
pour aller s'allonger après un repas frugal.
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Dimanche 16 septembre.
Beaucoup ont fait la grasse matinée et pourtant ici le soleil
(qui ne nous quittera pas pendant toute la semaine) se lève tôt et se
couche aussi de bonnes heures vers 18 heures.
Après un petit déjeuner continental copieux (œufs brouillés,
charcuteries, fromages, laitages, fruits, etc...) nous rejoignons en
salle de conférences l'équipe d'animation qui nous présente ses
activités diverses et notamment les soirées à thème. Ensuite c'est
au tour de la responsable de « Top travel » Anamari de nous parler
de son pays. La Croatie est un pays méditerranéen qui compte
4,1 millions d'habitants (en régression constante dont nous
reparlerons) dont 790 000 résident à Zagreb, la capitale, le
chômage est important entre 20 et 25 %. Sa présidente Kolinda
Grabar Kitavovic qui parle plusieurs langues a été élue en 2015
pour 5 ans, les élections du parlement se font tous les 4 ans.
La Dalmatie où nous sommes vit presque exclusivement
du tourisme le long des côtes de l'Adriatique. Cependant on y
cultive l'olivier, figuier, grenadier surtout en terrasses et un
élevage de chèvres est constaté sur les flancs des montagnes qui
bordent le rivage. Les plantes aromatiques (romarin, lavande,
etc...) embaument agréablement les petits chemins des collines.
La pêche, l'ostréiculture et la mytiliculture sont également
pratiquées mais ne représentent pas un apport conséquent à
l'économie.
Sur l'île de Brac ont extrait une pierre blanche qui était
utilisée par les grands sculpteurs de l'antiquité et qui a permis
l'édification de la Maison Blanche à Washington, du Sacré Cœur à
Paris, du pont des Soupirs à Venise etc... Sur une autre île (Vrnik)
une pierre blonde a été prisée pour construire l'église Sainte
Sophie à Istanbul.
Après cette mise en bouche l'équipe d'animation nous
invite à faire connaissance avec le village. Ils nous indiquent la
poste dont les horaires sont aléatoires, le super marché, le
distributeur d'argent (Kuna) .
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Ils nous guident jusqu'à la plage à quelques centaines de
mètres de l'hôtel. A l'extrémité gauche nous apercevons un ferry
qui transportent en 30 mn voitures et passagers sur l'île de Hvar.
Ce petit paradis fait 68 km de long et 11 de large, le village
de Hvar est le Saint-Tropez local et accueille la « jet set », le reste
de l'île est peu peuplé presque désertique mais la culture de la
lavande y est réputée et même exportée.
Nous longeons la plage de petits cailloux, l'eau est bien
claire mais nous préviens-t-on il y a des oursins donc il est
conseillé de porter des chaussons de nage. Tout le long des petites
échoppes de souvenirs et à l'autre extrémité se trouve un restaurant
réputé pour ses poissons, en effet sur sa terrasse se trouve exposé
sous une vitrine réfrigérée les poissons pêchés du jour. C'est
tentant.
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Nous retrouvons l'hôtel par l'arrière où se trouvent une
grande piscine et une pataugeoire pour les enfants. Nous nous
installons sur la terrasse pour déguster le pot d'accueil et même
goûter à l'alcool de cerises assez « raide ».
Après un repas léger, une bonne sieste s'impose avant
d'aller se balader sur la plage et découvrir de petits sentiers
ombragés qui dégagent des odeurs de pinède mais aussi de
figuiers. Les maisons du bord de mer sont toutes fleuries
notamment de magnifiques bougainvilliers de toutes les couleurs.
Cette première journée de détente a été bénéfique et elle va
nous permettre demain, de commencer les visites des principales
villes qui recèlent toutes, n'en doutant pas, des beautés pour nous
émerveiller.
Lundi 17 Septembre
Départ dès potron-minet (7h35), notre charmante guide au
prénom impressionnable « Zeljka », nous raconte la Dalmatie aux
temps anciens 2 000 ans avant JC était surtout connue par ses îles
dont les habitants s'appelaient les Eliniens, des bergers qui
gardaient les moutons et faisaient pousser les oliviers et la vigne.
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Le chien Dalmatien gardait les troupeaux. Les ânes assuraient le
transport ce qu'ils font encore aujourd'hui dans les collines parfois
escarpées.
Nous traversons la ville de Makarska qui est une cité très
vivante de 15 000 habitants où ont lieu de nombreux spectacles
pendant la saison touristique qui dure d'avril à octobre. Cette ville
a connu de nombreux conflits au 15ème siècle entre Les Turcs et
les Vénitiens et a subi un grave séisme en 1960 mais il n'y paraît
plus.
En face se trouve l'île de Brac et nous voyons bien la
carrière de Puscisca d'où l'on extrait la fameuse pierre blanche
dont les Italiens viennent de commander 15 000 tonnes pour
restaurer leurs monuments. Markaska est surplombé par
l'impressionnant massif du Biokovo dont le sommet nommé Saint
Georges culmine à 1 700 mètres. Il y neige en hiver et l'on y
pratique la chasse aux bufflons notamment. Il y a aussi des loups
mais les animaux sont protégés et les éleveurs sont indemnisés des
bêtes tuées. Les incendies sont fréquents en Croatie et le
gouvernement a fait installer des caméras aux endroits stratégiques
afin de prévenir ces désastres comme nous en avons vu, d'autant
qu'ici les températures sont souvent élevées 30° et plus, l'eau de la
mer étant presque à ce niveau.
Néanmoins la
végétation aux bords des
routes est luxuriantes, des
palmiers de grandes tailles,
des bougainvilliers et
lauriers de toutes les
couleurs.
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Nous longeons maintenant le fleuve Cetina qui prend sa
source près du mont Dinara à 1 830 mètres. Des horticulteurs
profitent des alluvions de ce fleuve pour faire pousser sous serres
fruits et légumes. Nous traversons Split ville universitaire pour
aller visiter d'abord la ville de Trogir classée patrimoine mondial à
l'Unesco en 1997.
Cette ville est reliée à la presqu'île de Ciovo par un pont du
14ème qui accède à une porte médiévale dont les remparts
ceinturaient à l'époque toute cette cité forteresse. Trogir existait
avant JC, et a subi moult dominations après la période des rois
Croates, elle passa sous la souveraineté des Hungaros/Croates,
puis sous l'égide Vénitienne jusqu'en 1797.
En entrant on aperçoit de suite une statue en marbre sur un socle
tubulaire représentant le roi Jean de Trogir.
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La belle cathédrale Saint Laurent construite entre le 13ème
et le 17ème siècle dont le portail du 13ème est un véritable chef
d'œuvre de l'art roman qui est encadré par deux lions (vénitiens)
ajoutés au 15ème. A l'intérieur on observe au plafond des sculptures
en marbre de toutes les couleurs représentant les apôtres et les
saints.
La chaire est de style roman tandis que les stalles finement
sculptées sont du 15ème. Une croix grecque est suspendue en forme
de luminaire. Dans la sacristie des reliquaires en argent massifs
sont exposés dans des vitrines. Avant de ressortir nous admirons le
magnifique sarcophage en marbre de Jean de Trogir.
En sortant sur la place nouvellement appelée Jean Paul II,
nous pouvons observer le clocher de la cathédrale, de styles
différents selon les époques de construction, qui culmine à 47
mètres. Devant nous maintenant l'hôtel de ville renaissance qui
était autrefois le palais du recteur.
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Dans la cour intérieure se trouve un escalier monumental
de style gothique, avant de ressortir nous avons la chance de
pouvoir écouter un groupe polyphonique ici on dit « a capela »
chanter des chants classiques Croates.
Sur la place également se trouve le palais Cipiko du 16ème
qui abrite l'école de musique. Une autre particularité de cette place
une élégante loggia du 15ème qui servait de tribunal de plein air, de
prison provisoire (pilori) et aussi de salle de spectacles à
l'italienne. Nous suivons notre guide dans les petites ruelles
tortueuses bordées de belles maisons fleuries jusqu'à la porte de la
mer où se trouve le fort Kamerlengo qui donne un aperçu des
remparts qui ceinturaient jadis la ville. Nous prenons notre repas
sous les ombrages (soupe de poisson, crudités et calamar aux
blettes ou épinards (je ne sais). Quant au dessert « crêpes à la
fraises » le scribe ne peut y toucher...
Après une petite balade digestive dans les petites rues,
nous rejoignons notre car sur l'autre rive pour aller admirer la ville
musée de Split qui comporte 180 000 habitants.
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C'est une cité universitaire, culturelle et sportive
importante.
C'est sur le centre de la vieille ville qui existe depuis 243
avant JC, que fut édifié au 17ème un palais par l'empereur romain
Maximilien1er sur les décombres d'un bâtiment encore plus
fastueux de 38 500 m2 construit par Dioclétien riche propriétaire
au 3ème siècle.
Cette place a été très convoitée dans le passé par les
Bysantins, Vénitiens, Turcs, Autrichiens et même Napoléon au
19ème. La façade du palais tel que nous le voyons encore mesure
190 mètres de long et plus de 150 mètres de large. La façade
méridionale regarde l'Adriatique c'est là que se trouvaient les
appartements impériaux ; c'est d'ailleurs par cet accès que nous
pénétrons dans les lieux toujours habités par 700 personnes
environs alors qu'à l'époque en dehors de la famille impériale 1
500 personnes y résidaient.
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Les propriétaires actuels subissent de telles contraintes
d'urbanisme qu'elles souhaitent vendre leurs biens mais cela est
difficile car les prix sont excessifs 5 000 euros le M2 et en plus
l'acheteur doit faire les travaux de mise aux normes actuelles.
Nous entrons dans le péristyle (une cour) bordé de 42 colonnes de
marbres qui menait aux appartements impériaux. Un sphinx
égyptien parmi les 12 qui existaient à l'époque se fait admirer ainsi
que de belles mosaïques au sol qui n'ont a priori pas trop souffert
des affres du temps.
Nous visitons ensuite la cathédrale Sveti Dujam surmontée
d'une tour octogonale et d'un clocher construit entre le 13ème et
17ème siècle. Le mausolée (du 4ème siècle) abrite la dépouille de
l'empereur Dioclétien. Dans le chœur du 17ème, une chaire romane
sculptée et ornée de chapiteaux de marbre ciselé. Au-dessus de
l'autel des peintures murales encadrées d'or. Deux lutrins double
faces en bois sculptés et de beaux chandeliers complètent cette
description.
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Non loin de là se trouve le baptistère Saint Jean-Baptiste
ou temple de Jupiter du 11ème siècle ; un minuscule temple romain
dont l'entrée est gardée par un sphinx.
Après cette visite intéressante nous retrouvons notre car
stationné en bord de mer. C'est un port à la fois industriel
(chantiers navals), commercial, plaisancier et aussi point de départ
de ferrys pour les îles. Nous avons vu aussi une grande cimenterie
et au bord de la route de nombreuses serres de maraîchage.
En quittant la ville nous apercevons des immeubles
construits sous l'ère de Tito au style russe. A l'époque, les
fonctionnaires bénéficiaient de logement gratuit.
En retournant à notre hôtel à la nuit tombante, notre guide
nous explique l'histoire de son pays. C'est l'assassinat de l'archiduc
François Joseph et de son épouse le 28 juin 1914 qui déclenche la
première guerre mondiale et le démembrement des empires
précédents. La Yougoslavie a été créée le 1er décembre 1918 et
comprenait : la Serbie, la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine, la
Macédoine, la Croatie et le Monténégro.
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Même si les langues sont proches car d'origine slaves, cela
regroupait des ethnies et des religions différentes, de plus certains
états avaient accès à la mer et pas d'autres.
Le 25 juin 1991 la Croatie et la Slovénie proclament leur
indépendance. Milosévic alors président de la Yougoslavie ne
l'entend pas ainsi et déclare la guerre la même année à la Croatie
et à la Bosnie. Il s'ensuit des années de massacre et seule la
coalition internationale a réussi à faire plier Milosévic par les
accords de Dayton aux USA en 1995.Le 10 juin 1999 le tyran a
été inculpé et est mort en prison le 11 mars 2006, avant la fin de
son procès.
La Croatie est devenue membre de l'Europe en 2013 et
espère accéder à l'Euro bientôt.
La situation économique s'est beaucoup améliorée mais 3
millions de Croates ont quitté le pays depuis la guerre et ils
constituent une diaspora non négligeable dans le monde
(spectacle, sport etc...). Cela dit le salaire moyen est l'équivalent
de 800 euros. La saison touristique permet de survivre l'hiver car
le travail y est rare, c'est aussi une cause d'émigration
Cela dit le tourisme apporte une part non négligeable à
l'économie avec ses 1 200 îles dont 47 habitées et disposant de
richesses naturelles.
Les Croates sont propriétaires à 80 % et nous avons pu
constater la qualité des constructions. Ils sont catholiques à 86 %
et il y a aussi quelques musulmans, des orthodoxes et de juifs.
Après le repas du soir les distractions sont variées, des
amateurs de jeux de cartes se retrouvent, d'autres vont se distraire
avec l'équipe d'animation, quant aux derniers ils peuvent suivre
des programmes en français sur leur poste de télévision.
Demain mardi départ du car à 7h05 car il y a beaucoup de
route pour rejoindre la Bosnie. Nous nous rendons dans la
Dalmatie centrale. Après la ville côtière de Plocé nous passons la
frontière Croate avec la Bosnie.
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Quand nous sommes venus de l'aéroport samedi la guide
nous a demandé passeports et cartes d'identité mais nous n'avions
pas conscience de passer une frontière, là en plein jour c'est bien
réel. Cela dit, le chauffeur qui connaît bien les « gabelous » et
annonce « françouzes »et ça passe sans contrôle. Nous longeons la
rivière Neretva et de part et d'autre de la route de nombreux lacs
s'offrent à notre vue.
Vers la ville de Metkovic de grandes plaines irriguées de
canaux permettent des cultures de maraîchages divers. Cela
ressemble aux hortillonnages vus à Amiens lors de notre voyage
en baie de Somme. Il y a aussi des vergers où poussent des
mandarines paraît-il succulentes.
D'autres cultures sont présentes comme les figuiers, la
vigne et le tabac.
Cette région laborieuse recèle quand même une certaine
pauvreté au regard de la région côtière de Croatie. A notre arrêt
technique nous constatons une petite difficulté car ici la monnaie
c'est le mark Bosniaque qui vaut 4 kounas croate et ½ euro.
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En fait tous les commerçants acceptent toutes ces
monnaies.
Mostar où nous arrivons était un fief ottoman depuis le 15ème et
qui au 20ème a connu un développement économique et culturel
important.
Il était peuplé entre autre de musulmans, de croates
catholiques et de serbes orthodoxes ce qui est toujours le cas. Sur
le plan religieux on compte 45 % de musulmans 30% d'orthodoxes
et 20 % de catholiques et quelques juifs. La plupart des édifices
religieux ont été détruits pendant la guerre mais ils sont en
majeure partie reconstruits notamment les mosquées qui ont
bénéficiées de fonds des Emirats arabes. Les églises orthodoxes en
nombre moins élevées ont été aussi rebâties et sur la colline qui
surplombe Mostar nous avons vu l'édification en cours d'une
cathédrale majestueuse.
L'église catholique qui est située près
de la gare des cars a été construite de façon
modeste et particularité son clocher a été érigé
à côté de l'édifice en non à son extrémité.
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L’Espagne a aussi beaucoup contribué à la reconstruction
de Mostar.
Nous faisons connaissance de notre guide local et si notre
guide accompagnatrice depuis l'hôtel n'en pas parlé celle-ci par
force évoquera rapidement la guerre qui a démarré en 1992 et ne
sait réellement terminée qu'après 1995 car son mari qui était guide
lui aussi et employé par une entreprise Nantaise a été tué et elle a
dû fuir avec son fils de 18 mois. Les causes de ce conflit sont
complexes, d'abord des ambitions politiques hégémoniques des
Serbes, Milosevic voulait agrandir son territoire (son pouvoir) et
avoir un accès à la mer. S'ajoute à cela des conflits ethniques et
religieux et aussi des petits voyous qui profitaient de ce conflit
pour rançonner les habitants en créant des « Checks
points virtuels ». En face de braves Croates et Bosniaques qui
voulaient tout simplement protéger leur territoire.
Maintenant Bosniaques et Croates évitent le sujet et
préfèrent parler de sports et de spectacles d'autant que leurs
langues sont très proches et qu'il y a beaucoup de mariages entre
eux.
Nous entrons maintenant dans la vieille ville où nous
voyons d'anciennes belles maisons dévastées et d'autres où les
stigmates de la guerre sont encore bien présents. Les ruelles sont
recouvertes de cailloux plutôt ronds et jointoyés ce qui les rend la
marche délicate, nous n'imaginons pas ce que serait s'il avait plu !
Nous constatons que les plaques des rues sont écrites en lettres
cyrilliques d'origine slave.
Nous visitons d'abord une mosquée qui a été érigée par le
même architecte que la mosquée « bleue d'Istanbul ». Le plafond
en forme de coupole est en bois clair. Au centre se trouve l'assise
de l'imam en pierre sculptée et à droite en hauteur une forme de
chaire pour le prédicateur. Tout le sol est recouvert de nombreux
tapis très colorés.
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Nous passons le fameux vieux pont construit au 16ème qui
constitue le passage de l'orient (musulman) et l’occident (
chrétien) qui avait été détruit le 9 novembre 1993 et été érigé à
l'identique entre 2001 et 2004 avec des pierres qui viennent d'une
carrière locale.
Ce pont particulier à « dos d'âne » c'est à dire qu'il est très
pentu est assez cours 28 mètres et se situe à 27 mètres au-dessus
de la rivière. On monte et on descend des marches constituée avec
les fameux cailloux, donc danger. Du pont on a une vue assez
générale sur la vieille ville, les minarets, les toits en lauzes et de
chaque côté de nombreux commerçants installés ou à même le
pont vendant des tapis, broderies ou des souvenirs locaux. Il fait
très chaud mais la guide veut absolument finir la visite avant le
déjeuner et il est pourtant déjà plus de 13 heures.
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Nous reprenons le vieux
pont pour aller voir une maison
turque typique qui date du 17ème et
qui appartient toujours à la même
famille. Dans la cour pavée avec
des motifs représentant des kakis se
trouvent une jolie fontaine ornée de
symboles, et une cuisine où l'on
peut observer de nombreux
ustensiles. Le bâtiment est en bois
et comporte un étage en mezzanine. Avant de monter il faut quitter
ses chaussures. En haut, il y a le salon des femmes avec de jolis
meubles sculptés et des métiers à tisser et la pièce des enfants.
Puis c'est la chambre du pacha, salon où l'on reçoit les
invités qui est décoré d'instruments de musique et d'une grande
pipe mais ce n'est pas le narguilé arabe classique.
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Pour le folklore la guide désigne un pacha qui doit parmi
les visiteuses désigner son épouse et ses concubines et pour que
cela soit plus drôle le Pacha ne choisit pas sa véritable femme... Il
est 14h30 lorsqu’enfin notre guide nous accompagne au restaurant
où nous attendent quelques compagnes récalcitrantes aux ruelles
glissantes. Le repas est original (friands aux épinards, feuilles de
vignes farcies chaudes, légumes et un gâteau au miel, le tout
accompagné (pour certains) d'une bière locale agréable et légère.
Finalement il ne nous reste que peu de temps pour faire du
shopping car le RDV au bus est à 16h30 et tous les passagers sont
à l'heure rompus par la visite et surtout la chaleur du lieu plus de
35 degrés.
Le retour est sans histoire, nous longeons à la fois la
rivière d'un côté et l'aéroport de l'autre. L'arrêt technique est au
même endroit, là où la majorité des cars s'arrêtent. C'est à la fois
un garage, un café restaurant et une boutique de souvenirs. Un
nouveau passage de frontière pour les « fransouzes » et c'est dans
la pénombre que nous retrouvons notre hôtel.
Mercredi 19
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Départ pour Dubrovnick, la route nous la connaissons bien
mais notre guide Zeljka, nous donnent quelques informations pour
que le parcours paraisse moins long. Sur la côte la culture de
l'olivier est très fréquente car le climat est chaud en été et doux en
hiver entre 5 et 10°, il ne neige qu'en montagne et s'il neige en
ville la vie s'arrête complètement, pas d'école, pas de transport en
commun. La cueillette des olives se fait à la main en novembre. Il
faut entre 7 et 10 kilos de fruits pour faire 1 litre d'huile. La vigne
est aussi présente entre mer et montagne et d'ailleurs un vin blanc
a été médaillé à Vinexpo à Bordeaux en 2017, bravo !!
En traversant la rivière Neretva qui se jette dans
l'Adriatique après la ville de Plocé, notre guide nous signale le
point de départ de la route Napoléon.
Ensuite nous voyons de nombreux lacs d'eau douce très
poissonneux qui attirent aussi beaucoup d’oiseaux. A proximité de
la presqu’ile de Peljesac il y a aussi un lac aux eaux mélangées où
vivent également des poissons de mer.
A l'extrémité de cette presqu'île à Ston on élève aussi des
moules, huitres et des coques. Une autre particularité de ce lieu est
l'existence depuis des siècles de salines protégée par un rempart,
dont le produit constituait jadis une monnaie d'échange très
appréciée.
Nous étonnons de voir une autoroute mais presque pas de
voiture. La réponse est que celle-ci est trop chère car le projet de
jonction avec Zagreb est en panne faute d'accord de crédits venant
de la Bosnie. Dubrovnik a commencé les travaux mais ne peut
continuer seul donc le petit tronçon que nous avons vu est quasi
virtuel puisque très peu utilisé.
Nous arrivons bientôt à Dubrovnik cette ville musée qui
existe depuis le 7ème siècle a subi tout au long de la vie des
invasions diverses : Byzance, les Normands, les Sarrazins, et
enfin les Vénitiens du 13ème au 14ème.
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Elle acquiert ensuite son indépendance malgré la
puissance de l'empire ottoman tout proche.
Aux 15ème et 16ème
siècles, elle est à son
apogée, la ville est entourée
de remparts de 3 à 6 mètres
de large sur 2 kilomètres, la
construction des habitations
est planifiée avec des rues
qui se croisent à angle droit.
Son port adossé à la colline
est bien protégé par des
portes fortifiées (grosses
tours et bastions).
Il comportait à l'époque 180 navires et 4 000 marins qui
naviguaient sur toutes les mers du globe pour notamment
l'exportation de sel, de produits de la mer et des fruits etc...
La prospérité n'a malheureusement pas duré à cause du
séisme de 1667 qui a provoqué 5 000 morts, mais la ville s'est
encore rétablie jusqu'à l'invasion Napoléonienne du 31 janvier
1808. C'est son armée qui a fait construire le fort sur le mont Srd à
408 mètres où arrive le téléphérique que nous avons vu en arrivant
en ville.
De 1815 à 1918 ce furent les autrichiens qui prient la
contrôle de la cité. Ce n'est que lorsque la Croatie a été intégrée à
la Yougoslavie de Tito qu'elle a retrouvé un certain lustre.
Malheureusement pendant la guerre entre 1991 et 1995 les
Serbes ont bombardé la ville faisant des morts et des dégâts
importants à la perle de l'Adriatique pourtant déjà classée au
patrimoine mondial de l'Unesco.
C'est le retour des touristes qui a permis sa reconstruction
et à nous de découvrir cette ville musée de 45 000 habitants qui est
aussi universitaire, sportive qui accueille chaque année de
nombreux meetings et de grandes manifestions culturelles.
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Nous entrons dans la vieille ville par la porte renaissance
dite porte Pile du 16ème en pierres sèches comme l'ensemble des
monuments d'ailleurs. Un pont levis fermait cette entrée le soir à
l'aide de grosses chaînes. Au-dessus de la porte une statue de Saint
Blaise veille. A droite, nous admirons la fontaine Onofrio du 15ème
et à gauche l'église gothique Saint sauveur du 16ème. Nous
pénétrons maintenant dans le couvent des franciscains du 14ème.
Le portail d'entrée de style gothique au centre duquel se trouve
une piéta. Nous pénétrons ensuite dans le cloître roman et son
jardin central. Nous voyons d'abord la pharmacie qui existe encore
de nos jours et un reliquaire comprenant de nombreux objets
cultuels et une magnifique chasuble parée d'or. Une bibliothèque
comprenant 20 000 livres dont 12 000 manuscrits mais nous la
verrons pas.
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Nous empruntons
maintenant l'axe central
(stradun) pour arriver à la
colonne de Roland du 15ème
qui brandit son glaive pour
défendre sa ville. A côté se
trouve l'église Sainte Blaise
du 18ème et sa tour de
l'horloge qui indique même
les phases de la lune ! A
proximité encore nous
admirons le palais Sponza
de style renaissance qui
abrite aujourd'hui la mairie
mais aussi un centre culturel
abritant toutes sortes
d'expositions.
Nous faisons une petite incursion sur le port bien protégé
par la tour Saint jean où se trouve le musée maritime. La
construction navale a depuis le 15ème existé avec plus ou moins
d'ampleur. La cathédrale édifiée dans le style baroque au 12ème a
été en partie détruite lors du séisme mais recèle encore de beaux
trésors grâce à la reconstruction renaissance au 18° ce qui lui vaut
le titre de basilique de l'assomption.
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Nous terminons notre visite pleine d'intérêt par le palais
des recteurs ou du gouverneur de style gothique et renaissance. La
galerie voutée sous laquelle nous avons pris la photo du groupe est
ornée de chapiteaux somptueusement sculptés. Dans la cour
intérieure entourée d'arcades ont lieu régulièrement des concerts.
Nous reprenons l'artère centrale (placa) pour rejoindre le
restaurant italien « Mimos »qui se trouve juste à la sortie de la
vieille ville.
Un menu typique nous a été servi dans la bonne humeur en
commençant bien entendu par un plat de pâtes délicieuses et la
suite « cosi bene come ».
Après ces agapes, le groupe s'est dispersé en fonction de
ses aspirations, certains on fait le tour des remparts pour admirer
la cité, le port et la majesté de l'Adriatique, tandis que d'autres en
quête d'achats souvenirs reprenaient la rue principale où il y a de
belles maisons (beaucoup de particuliers y louent des chambres).
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Ici les boutiques ne manquent pas. A priori personne n'a pris le
téléphérique pour aller sur le mont Srd admirer la vue
panoramique grandiose.
Tout le monde est là pour le rendez-vous du car à 16h30 et
en route pour Drevnik avec l'arrêt technique traditionnel en
Bosnie.
Encore une belle journée de découverte, mais la journée
de demain ne sera pas superflue car la fatigue se fait sentir chez
certains...
Après une grasse matinée bien méritée les membres du
groupe choisissent en fonction de leurs desiderata l'emploi du
temps de la journée.
Les plus courageux sont partis en promenade dans les
collines, d'autres ont pris le ferry pour l'île de Hvar, les suivants
ont choisi les bains de mer et de piscine. Les plus « flemmards »
ont opté pour la gastronomie et notamment la « Taverna
Konoba » et ses poissons pêchés du jour, le tout servi en terrasse
sur la plage et après cela une bonne sieste, en attendant l'apéro du
soir !!
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Vendredi 21 septembre
Dès le départ pour notre dernière visite, Sibenic et Krak
notre charmante guide Zeljka après nous avoir dit « dobar dan »
nous annonce tout de go « vous avez du bol aujourd'hui nous
allons prendre l'autoroute », provoquant l'hilarité parmi les
passagers. En effet notre guide ne prononce pas toujours notre
langue correctement mais elle connaît déjà les expressions
argotiques.
En attendant d'atteindre la voie rapide, elle nous reparle de
l'île de Hvar qui accueille l'été la « Jet set » (Tom Cruise, le prince
Charles etc...), mais l'activité principale hors du tourisme c'est
l'agriculture : olive, vignes, lavande, romarin agave etc.... Cette
dernière plante est utilisée dans sa totalité, le cœur sert à faire la
téquila, avec la fibre des feuilles ont produit le fil utilisé par les
sœurs Bénédictines qui font de la broderie et de la Bénédictine
bien sûr !!
C'est près de Markaska surplombé par le mont Saint
Georges (1 762 mètres) que nous prenons l'autoroute. Notre guide
nous informe sur le système scolaire. La maternelle va jusqu'à 7
ans, les enfants y sont nourris. Le primaire s'étend de 8 à 14 ans et
le secondaire de 15 à 18 ans (obligatoire).
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Ils existent des écoles privées mais elles sont très chères.
Dans le programme la lecture est privilégiée (3 heures par jour).
Du fait du manque de classes, les cours ont lieu soit le matin ou le
soir et l'inverse la semaine suivante. Les langues enseignées sont
l'anglais, le français et l'italien. Les vacances scolaires s'étalent du
15 juin au 15 septembre (chaleurs) mais moins dans l'année.
Beaucoup de famille élèvent des animaux (poules, lapins,
chevaux) ; l'agneau aussi est élevé et ici on le mange en entier
même les abats. Dans la montagne on chasse le bufflon et le loir
pour leurs chairs. Les loups et ours vivent dans la montagne mais
ils sont protégés. D'ailleurs à ce propos lors de la construction de
l'autoroute, les bâtisseurs qui ont creusés de grands tunnels ont
prévu des ponts verts pour le passage des animaux (bien). Sur la
montagne nous apercevons la forteresse de Klis qui date d'avant
JC et qui a été agrandie aux 16ème et 17ème siècles.
Nous nous arrêtons maintenant à un arrêt technique ultra
moderne. En fait il s'agit d'un parc ethnologique nommé Stella
Croatica qui commercialise une grande diversité de produits à la
fois comestibles et cosmétiques à partir des cultures locales.
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C'est ainsi que nous avons pu goûter des pralines toutes
chaudes sortant du poêlon en cuivre, des pâtes de figues et de
prunes agrémentées d'amandes et de noix et aussi l'huile d'olive
sur de petits croutons de pains grillés. Les plantes sont aussi
beaucoup utilisées pour les produits de beauté. Cette société vient
de créer aussi un laboratoire pour améliorer encore le respect de
l'environnement et l'économie durable. Les touristes n'ont pas
manqué d'apprécier le lieu et d'y laisser quelques kounas !!
Avant d'arriver à Sibenik, notre guide nous donne son avis
sur le passé. Le général Tito avait maintenu l'équilibre entre les
ethnies et les religions, d'autant que les langues étaient en majorité
d'origines slaves. La Yougoslavie était relativement autonome vis
à vis de l'URSS et bénéficiait de plus de libertés (voyages). La
pratique des religions devaient être discrète. « To day » c'est la
démocratie mais dit-elle, il y a moins de libertés intellectuelles
(cinéma, théâtre etc...). Le « business » est très politisé avec de
l'argent on achète tout, dixit notre guide. Les religieux cherchent à
reprendre le pouvoir politique.
Nous arrivons à Sibenik qui est située le long du canal
Saint Antoine qui débouche sur une multitude d'îles et sur
l'Adriatique.
C'est une ville royale fondée au 10ème siècle par les Croates
entourée à l'origine de remparts aujourd'hui en partie disparus.
Comme beaucoup d'autres cités elle fut envahie par de
nombreux conquérants dont Napoléon qui chassa les Autrichiens
au 18ème.
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Nous traversons de beaux jardins botaniques au milieu
desquels se trouve une belle fontaine surmontée d'une statue de
femme, avant de voir le couvent des Franciscains du 14ème.
Ceux-ci ont inventé un dictionnaire de 25 000 mots. Nous passons
devant un ancien mur d'enceinte sur lequel se trouve la statue de
Saint Michel patron de la ville. Il existe 28 églises orthodoxes
dont 15 ouvertes c'est dire la foi des habitants. La cathédrale Saint
Jacques du 15° par son ampleur confirme cette piété. Elle est de
style gothico-renaissance et construite avec la pierre locale
(blonde) par l'architecte Dalmate ami de Rodin.
Nous admirons la façade et notamment, le superbe portail avec ses
colonnes supportées par deux lions au-dessus desquels se trouve
les personnages d'Adam et Eve.
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Le dôme doré surplombe l'édifice à 102 mètres.
L'ancien hôtel de ville renaissance et sa loggia ont été
construit au 15ème siècle montre une belle série d’arcades. Nous
longeons les petites ruelles et admirons au passage une belle volée
d'escaliers anciens et des portes voûtées. Sur de belles façades on
observe des armoiries familiales d'époque. Une particularité de
cette ville est d'avoir créé en 1995 une école d'orgues.
Il fait très chaud et nous en profitons pour prendre un
rafraîchissement avant de rejoindre le car pour le parc national de
Krka.
Ce parc a été créé en 1985 et s'étend sur 109 km2, ses
cascades majestueuses sont alimentées par la rivière Krka qui va
se jeter à Sibenik, par la fonte des neiges notamment du sommet
de la Croatie le mont Dinara 1830 mètres et de nombreuses
sources. Les chutes d'eau peuvent atteindre près de 50 mètres. Ce
parc réunit une faune innombrable (221 espèces) d'oiseaux,
poissons, canards, loups, chats sauvage, sangliers, grenouilles,
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chauves-souris, tortues et même des serpents etc...
La flore est également très présente (860 variétés)
orchidées sauvages, fougères, algues, mousses et de nombreux
arbustes et buissons accrochés aux rochers etc....
La force de ces chutes ont permis en 1895 de créer une
centrale électrique qui alimente la population de Sibenik (première
ville électrifiée en Europe). Il existe une plaque commémorative
en l'honneur de l'empereur François Joseph 1er d'Autriche qui avait
inauguré cette réalisation.
Après un déjeuner rustique en plein air, nous commençons
la visite des chutes sur une passerelle en bois qui contourne les
cascades sur 2,5 km et au milieu du parcours un belvédère a été
édifié qui permet d'admirer la plus belle de toutes les cascades. Il
s'ensuit un bruit assourdissant auréolé d'un voile de gouttelettes
aux couleurs de l'arc en ciel, une merveille.
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Nous reprenons la route du retour qui sera assez rapide
puisque nous prenons l'autoroute. Avant d'arriver à l'hôtel nous
admirons un beau couché de soleil sur les îles.
Ce soir pendant le dîner un duo burlesque (accordéon et
chant) est venu mettre de l'ambiance pour notre dernière soirée ici.
En effet, demain matin départ à 4 heures (juste un petit café et un
panier repas pour se sustenter à l'aéroport que nous atteindrons
avant 7 heures. La suite est sans histoire, les formalités
d'enregistrement et le décollage à l'heure prévue, pour une arrivée
à Guipavas par un temps à ne pas mettre un chien dehors, nous
faisant regretter encore plus la chaleur de cette belle Croatie.
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Conclusions.
Hormis les longues heures passées en car (environ 25)
qui auraient pu être évitées si notre voyagiste avait choisi deux
hôtels l'un au nord de la Dalmatie et l'autre au sud, on peut dire
que ce voyage a été plein de belles découvertes.
En effet, nous avons vu des paysages magnifiques
notamment la route côtière de l'Adriatique, le parc de Krka, les
lacs et les plaines maraîchères sur la route de Bosnie. Que dire des
villes musées (Dubrovnik, Split, Trogir , Mostar, Šibenik etc...)
qui nous ont projeté dans le passé souvent douloureux de ce pays
mais aussi nous ont permis d'admirer les chefs d'œuvre réalisés au
cours des siècles passés, par des artistes chacun dans leurs
disciplines.
Nous avons eu la chance aussi d'avoir des guides
compétentes et notamment Zeljka qui en plus de son savoir a
toujours eu beaucoup de complaisance vis à vis de son groupe.
De notre résidence à Drevnik on peut dire que l'hôtellerie
et l'équipe d'animation jeune et dynamique ont répondu à nos
attentes, il n'en a pas été de même concernant la restauration qui
n'a pas toujours fait l'unanimité.
Cela dit, La Croatie, son climat, ses ciels très bleus et ses
eaux cristallines ne nous laisserons que des images très positives.
A bientôt pour de nouvelles découvertes.