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UNIVERSITE PARIS 8 département d’HISTOIRE, UFR 4 LICENCE HISTOIRE 2008-2009 DESCRIPTIF ET HORAIRES DES COURS

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UNIVERSITE PARIS 8

département d’HISTOIRE, UFR 4

LICENCE HISTOIRE 2008-2009

DESCRIPTIF ET HORAIRESDES COURS

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UFR de rattachement :UFR 4 « Histoire, Littératures, Sociologie, Genre »Bât B 2, bureau B 338Tél. : 01 49 40 68 15

Directeurs du département :Pierre GERVAIS et Philippe MINARDCourriel : [email protected]

Responsable de la Licence:Catherine SALIOU et Laurence MOULINIERBât B 2, bureau B 345

Responsable administrative :Département d’Histoire : Martine ROMANCourriel : [email protected]ât B 2, bureau B 346.Tél. : 01 49 40 68 25

Courrier :Département d’Histoire, Université Paris 82, rue de la Liberté93526 Saint-Denis Cedex

Site internet :http://www.univ-paris8.fr/histoire/

Relations internationales (séjours d’étude àl’étranger) :[email protected]

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Déroulement du cursusMajeure = 120 ECTS + Mineure (ou 2 demi-mineures) = 60 ECTS. Total = 180 ECTSAu total, il faut avoir 11 EC de Mineure et 2 EC libre.

L 1 Semestre 1 Méthodo L 1 Initiation 18 ECTS MajeureLangue langue 4 ECTS « Mineure ou Libre M ou L 4 ECTS Mineure ou Libre M ou L 4 ECTS

L 1 Semestre 2 Méthodo 1 bis Documents 6 ECTS MajeureLangue 4 ECTS «

Fondamentaux Intro 6 ECTS « Question 4 ECTS «

Mineure ou Libre M ou L 5 ECTS MineureM ou L 5 ECTS «

L 2 Semestre 3 Méthodo L 2 Atelier Lecture 6 ECTS MajeureLangue 4 ECTS «

Fondamentaux Intro 6 ECTS « Question 4 ECTS «

Mineure ou Libre M ou L 5 ECTS MineureM ou L 5 ECTS «

L 2 Semestre 4 Méthodo L 2 Langue 4 ECTS MajeureIntro 6 ECTS «

Fondamentaux Intro 6 ECTS « Question 4 ECTS «

Mineure ou Libre M ou L 5 ECTS MineureM ou L 5 ECTS «

L 3 Semestre 5 Méthodo L 3 Sc auxil. 4 ECTS MajeureFondamentaux Ancienne 6 ECTS «

Médiévale 6 ECTS « Mineure ou Libre M ou L 6 ECTS Préprofession.

M ou L 4 ECTS MineureM ou L 4 ECTS «

L 3 Semestre 6 Méthodo L 3 Langue/Civil 4 ECTS MajeureFondamentaux Moderne 6 ECTS «

Contempor 6 ECTS « Europ/Extraeuro 6 ECTS «

Mineure ou Libre M ou L 4 ECTS MineureM ou L 4 ECTS «

Règles spécifiques :

1) En L 1-L 2, l’étudiant devra veiller à s’inscrire en « Introduction » et en« Question » dans des cours donnés deux professeurs différents.

2) En principe, il est recommandé de s’inscrire chaque semestre dans 6 EC(cours d’histoire, Libre ou mineure, langue), soit en tout 12 EC par annéeuniversitaire.

Un parcours personnalisé dérogatoire est toutefois possible, avec l’accordpréalable des professeurs responsables de Licence.

Prendre contact pour exposer les raisons de la demande d’aménagement personnel souhaité.Les responsables de Licence tiennent leur permanence dans le bureau B 345.

LES COURS DU 1ER SEMESTRE2008-2009 :

I - Enseignements méthodologiques

a) Initiation méthodologique (L 1 - Semestre 1)

Groupe 1 : lundi 12h-15h + mardi 9h-12h et 15h-18hCatherine Saliou et Anne Daguet-Gagey« Rome, ville et capitale de l’empire romain de César à Commode (mi Ier siècle av. J.-C.-finIIe s. ap. J.-C.)»

Groupe 2 : mardi 12h-15h + mercredi 9h-12h et 15h-18hBoris Bove et Catherine Verna« La France à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles)»

Groupe 3 : mardi 9h-12h et 15h-18h + jeudi 9h-12hMichel Puzelat et Benjamin Lellouch« La Révolution françaisee (1789 – 1799)»

Groupe 4 : lundi 9h-12h et 15h-18h + vendredi 15h-18hDaniel Lefeuvre et Jean Bérard« Les sociétés impériales 1850-1914 »

b) Atelier d’écriture(EC libre recommandée en L1-S1, possible en L2 ou L3)

pour ceux qui veulent améliorer leur langue écrite

• lundi 9h-12h, Jean Bérard• mercredi 12h-15h, Joël Chandelier• vendredi 9h-12h, Karim Ghorbal• vendredi 12h-15h, Joël Chandelier

c) Atelier de lecture historique (L2 ou L3)conseillé en premier semestre de L 2

• lundi 12h-15h , Jean-Pierre Duteil• mardi 12h-15h, Michèle Riot-Sarcey• mercredi 12h-15h, Marcel Dorigny

c) Documents de l’Historien(pour historiens L 2, ou L1-L2-L3 pour étudiants en mineure Histoire)

• vendredi 15h-18h, Caroline Douki

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II – Cours L 1– L 2

Ancienne (au 1er semestre sont proposés des cours d’histoire grecque ; les cours d’histoire romaine sontproposés au 2e semestre)

• mercredi 15h-18h, Annie SchnappIntro : « Introduction à l’histoire grecque IXe-IVe siècles »

L’étudiant(e) aura intérêt à se familiariser avec la chronologie et les grandes étapes del’histoire grecque en parcourant avant le début des cours un manuel spécialisé.Lectures :Mossé C., Schnapp-Gourbeillon A. Précis d'histoire grecque, Paris, A.Colin, 3e éd., 2003Orrieux C., Schmitt-Pantel P., Histoire grecque Paris, PUF, 1995

• vendredi 12h-15h, Annie SchnappQuestion : « L’expansion grecque en Méditerranée VIIIe-VIe siècles »

Le travail consistera à étudier les implantations de cités grecques dans l'Occidentméditerranéen, à travers les sources littéraires et archéologiques. On traiteraessentiellement la question de la mise en place institutionnelle et spatiale des coloniesainsi que de leurs rapports avec les autochtones. Parmi ces derniers, les Etrusques ferontl'objet d'une étude particulièrement pousséeLectures :M. Gras, La Méditerranée archaïque, Paris, Armand Colin, « Cursus », 1995.

Médiévale

• lundi 12h-15h, Laurence Moulinier et Nicolas Weill-ParotQuestion : « L'Église en Occident (XIe-XIIIe siècle) »

Le cours propose de cerner les évolutions majeures que connaît l'Eglise au Moyen Agecentral: la réforme grégorienne qui définit de nouveaux rapports entre les clercs et lemonde laïque, les grandes hérésies (cathares, vaudois) qui conduisent l'Eglise à mettre enplace un système de répression (l'inquisition), tandis que des ordres religieux d'un genrenouveau voient le jour (les ordres mendiants: franciscains et dominicains).Manuel à acheter : Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval,Paris,Hachette, 1991 (Poche Pluriel)Lecture : André Vauchez, La spiritualité du Moyen Age occidental, VIIIe-XIIIe siècle,Paris, Points-Seuil, 1994

• mercredi 9h-12h, Nicolas Weill-ParotIntro : « L’Occident médiéval du Ve au XVe siècle »

Ce cours portera sur l’ensemble sur l’ensemble de la période médiévale en Occident, duVe au XVe siècle.Lectures :C. Vincent, Introduction à l’histoire de l’Occident médiéval, le Livre de poche, 1995M. Balard, J.-Ph. Genet, M. Rouche, Le Moyen Âge en Occident, Paris, Hachettesupérieur, 2003

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Moderne

• jeudi 12h-15h, Benjamin LellouchIntro : «Le monde de Charles Quint 1500-1558 »

Rassemblées par héritages bien plus que par conquêtes, les possessions de Charles Quints'étendent des Pays-Bas et du Saint-Empire à l'Espagne, à une grande partie de l'Italie, etjusqu'au Mexique et au Pérou. L'étude de cette construction politique singulière et sanslendemain permettra d'aborder des thématiques diverses, notamment : les relationsdiplomatiques et les affrontements militaires, la Renaissance, l'Humanisme, les Réformesprotestante et catholique, la colonisation du Nouveau Monde.Lecture :Jean-Michel Sallmann, Charles Quint, l’Empire éphémère, Paris, Payot, 2004, rééd..

• Jeudi, 15h-18h, Michel PuzelatQuestion : « La France rurale : la terre et les hommes, XVIe – XVIIIe siècles »

Entre la Renaissance et la Révolution, la France est un royaume paysan. Le travail de laterre occupe près de quatre Français sur cinq. Cette assise terrienne a modelé unecivilisation rurale qui a perduré bien au-delà de la Révolution.Ce cours s’attachera à présenter les caractéristiques écologiques, économiques, sociales,culturelles du monde rural sous l’Ancien Régime. On s’attachera également à saisir, sousl’apparente immobilité, les changements qui, entre le XVIe et le XVIIIe siècles, ontpréparé l’entrée des campagnes dans la modernité.Lectures :Gabriel Audisio, Les Français d’hier, 1. Des paysans. XVe – XIXe siècle, Paris, ArmandColin, 1993.Jean-Marc Moriceau, Terres mouvantes. Les campagnes françaises du féodalisme à lamondialisation. XIIe – XIXe siècle, Paris, Fayard, 2002.Michel Puzelat, La vie rurale en France, XVIe – XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, 2002

• vendredi 9h-12h, Guillaume FoutrierQuestion: « Villes et sociétés urbaines en France (XVIe-XVIIIe siècles) »

Quoique minoritaire, le fait urbain sous l'Ancien Régime s'impose comme un élémentmoteur des sociétés, des économies et des cultures. L'époque moderne apparaît en ce senscomme une période charnière de l'histoire de la France urbaine. Après le XVIe siècle quivoit briller les derniers feux de l'autonomie municipale, le siècle de Louis XIV transformedéfinitivement les villes en sujettes du Roi. Parallèlement, alors que les remparts de laville médiévale commencent à tomber, la ville-forteresse laisse place à une ville ouverte,intégratrice et animatrice du « plat pays ». Au XVIIIe siècle, l'essor démographique etéconomique donne aux villes une impulsion inédite ; la ville des Lumières s'affirme alorsen même temps comme le creuset de nouvelles cultures et sociabilités.On étudiera la ville à la fois comme un fait spatial, mais aussi comme un fait politique,social et culturel : que signifie alors vivre en ville ?Lectures au choix :Roger Chartier et alii, Histoire de la France urbaine, tome 3, Paris, Points-Seuil, 1981(rééd. Poche); Stéphane Durand, Les villes en France, XVIe-XVIIIe siècle, Paris,Hachette, 2006; Benoît Garnot, Les villes en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles,Paris-Gap, Ophrys, 1989 ; Guy Saupin, , Les villes en France à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Belin-Sup, 2002.

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• vendredi 12h-15h, Marcel DorignyIntro : « Introduction à l’histoire de la Révolution française »

Le cours consistera en une approche des grands thèmes de l’histoire de la Révolutionfrançaise et de sa chronologie politique.Lecture :Jean-Clément Martin, La Révolution française, Paris, Belin, 2004

Contemporaine

• lundi 15h -18h, Philippe VerheydeIntro : « Economie et politique en France dans le premier XXe siècle »

On s’intéressera dans ce cours aux liens, rapports et dynamiques multiples entre lesacteurs majeurs de la vie économique, les groupes sociaux et les pouvoirs politiques enFrance de le Belle Epoque au début des Trente Glorieuses. Il s’agira pour cela de définiret préciser les grandes notions économiques et politiques utiles à la compréhension dufonctionnement de l’État tout au long de ce court XXe siècle.Lectures :Jean Bouvier, Initiation au vocabulaire et aux mécanismes économiques contemporains,Paris, SEDES, 1977 (rééd.)Jean-Charles Asselain, Histoire économique de la France, 2 vol., Points-Seuil, 1984Fernand Braudel, Ernest Labrousse ‘éd.), Histoire économique et sociale de la France,tome 4 : « L’ère industrielle et la société aujourd’hui », en 3 vol., PUF, 1979-82 (rééd.Poche)

• lundi 15h -18h, Daniel Lefeuvre (recommandé Préparation PLP)Question : « Colonisation et décolonisation françaises, du milieu du XVIIe siècle auxannées 1960 »

Ce cours correspond, pour l’essentiel, à l’une des questions d’histoire mis au concours duCAP-LP. Mais, bien entendu, il est ouvert à tous les étudiants intéressés.Plutôt qu’à une étude strictement événementielle, et spécifique à chaque territoire, del’histoire des colonisations et des décolonisations françaises, de la conquête d’Alger(1830) à l’indépendance de l’Algérie (1962), on s’intéressera :- aux conquêtes coloniales (origines, objectifs, méthodes, bilans)- aux politiques coloniales (administrations ; peuplement ; exploitation ; « missioncivilisatrice »)- aux fonctions économiques et stratégiques – espérées ou effectives – tenues par lescolonies,- aux oppositions au colonialisme (en France et dans les territoires colonisés) et auxtentatives de réformes- à la désagrégation de l’empire colonial.Lectures :Meyer Jean, Thobie Jacques et alii, Histoire de la France coloniale, t. 1 : des origines à1914, t. 2 : de 1914 à 1990, A. Colin, 1991, rééd. Press-Pocket, 1996, 3 vol.

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• mercredi 12h-15h, Yannick RipaIntro : « Introduction à l’histoire de l’Europe du XIXe siècle »

L’Europe du XIXè siècle naît en 1815 au Congrès de Vienne - qui la redessine à la chutede l’empire napoléonien - et s’achève en 1914 avec le premier conflit mondial qui metfin à la domination européenne sur la scène internationale. Le XIXè siècle est souventsurnommé siècle des révolutions : politique, démographique, industrielle, agricole… Cesont tous ces aspects, fondamentaux, qui seront étudiés. (On insistera particulièrement surla France de 1848 à 1914).Lectures :Eric Anceau, Introduction au XIXe siècle, 2 vol., Paris, Belin, 2003.Jean-Claude Caron, Michel Vernus, L’Europe au XIXe siècle, Des nations auxnationalismes, 1815-1914, Paris, Colin, 1996.Yannick Ripa, Les 100 notions d’histoire du XIXe siècle européen, Paris, Belin, 2007.

• jeudi 9h-12h, Caroline DoukiQuestion : « L’éducation en Europe, XIXe-XXe siècles »

L'éducation des enfants et des jeunes ne se réduit pas à la formation par l'école. Onmontrera comment au cours des XIXe et XXe siècles, l'éducation des enfants et de lajeunesse est devenue un souci croissant des sociétés européennes, faisant intervenir desacteurs très nombreux, agissant en complémentarité ou en concurrence : familles, Eglises,Etats, partis politiques, professionnels (médecins, pédagogues, psychologues). On verraaussi comment, durant ces deux siècles, les formes de l'éducation se sont renouvelées àl'intérieur de la famille, et dans des cadres spécialisés (cadres scolaires, apprentissageprofessionnel, mouvements de jeunesse, éducation sportive…).Lectures :BECCHI Egle, JULIA Dominique (éd.), Histoire de l'enfance en Occident, t. 2 : DuXVIIIe siècle à nos jours, Paris, Points-Seuil, 2004.LEVI Giovanni, SCHMITT Jean-Claude (ed.), Histoire des jeunes en Occident, t .2 :L’époque contemporaine, Paris, Seuil, 1996Histoire de l'enseignement et de l'éducation, T.III : 1789-1930, sous la dir. de MAYEURFrançoise; t.IV: Depuis 1930 , sous la dir. de PROST Antoine, Paris, Tempus, 2004

III - Sciences auxiliaires

• lundi 12h-15h, Brigitte Le Guen« Initiation à l’épigraphie grecque » ( L 3 et M)

Ce cours s’adresse à tous les étudiants désireux de se familiariser avec l’une des sourcesessentielles de l’histoire grecque, la documentation épigraphique. On entend par làl’ensemble des textes que les Grecs souhaitèrent transcrire sur un matériau dur etimpérissable : listes de noms, décrets, inscriptions honoriques, lettres officielles, réponsesoraculaires, calendriers sacrificiels, épitaphes funéraires etc.Le cours aura un triple but :- un apprentissage de la langue grecque par le biais de l’épigraphie : une connaissance dugrec (même élémentaire) est souhaitée, mais non indispensable, puisque tous les textesseront accompagnés d’une traduction ;

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- une étude des différentes catégories de textes qui constituent l’épigraphie du mondegrec ;- une approche de la manière dont les documents épigraphiques contribuent à notreconnaissance de l’histoire, à partir d’exemples précis empruntés à plusieurs cités d’AsiemineureBibliographie : L. Robert, « Les épigraphies et l’épigraphie grecque et romaine », dansL’histoire et ses méthodes, Encyclopédie de la Pléiade, 1961, p. 453-97 (repris dansOpera Minora Selecta, V, p. 65-109)

• lundi 15h-18h, Anne Daguet-Gagey« Initiation à la recherche en Histoire romaine » » ( L 3 et M)

L’histoire s’élabore à partir de sources de différentes natures. On s’initiera dans le cadrede ce cours au maniement des sources non littéraires, principalement aux inscriptions etaux monnaies. Ces sources, mises au jour à l’occasion de campagnes de fouilles(archéologie) ont donné naissance à des sciences (épigraphie, numismatique)improprement appelées sciences auxiliaires de l’histoire. Le cadre spatio-temporel retenusera celui de l’empire romain des Ier-IIIe s. Ce cours s’adresse, de préférence, à desétudiants ayant quelques notions de latin.Lecture :J.-N. Corvisier, Sources et méthodes en histoire ancienne, Paris, 1997

• mardi 9h-12h, Patrice Péveri« Initiation au traitement informatique des données historiques »

Cet enseignement qui prendra la forme d’un atelier, vise à familiariser les étudiants avecles méthodes informatiques de stockage et de traitement des données historiques. Ils’agira principalement de s’initier à la construction de bases de données relationnelles età leur exploitation. Outre une formation pratique au maniement du logiciel Access, lesséances porteront sur l’analyse préalable des documents, la création des bases, la saisiedes données, les tris et les extractions, la création de requêtes et de tableauxcroisés.L’effectif est limité à une dizaine d’étudiants en raison du nombre de postes detravail disponibles dans la salle informatique Cette EC s’adresse aux étudiants terminantleur licence comme à ceux qui ont entamé un master et qui sont donc confrontés àl’exploitation d’une source. Elle concerne exclusivement des étudiants sachant déjàutiliser un ordinateur, gérer des fichiers, faire des sauvegardes etc. Enfin, il est vivementconseillé d’avoir facilement accès à un ordinateur équipé du programme précité pourpouvoir s’approprier les techniques vues en cours et réaliser les exercices d’évaluation.Manuel à acquérir : Jacques Cellier et Martine Cocaud, Traiter des données historiques,Rennes,Presses Universitaires de Rennes, 2001 (11 €)

• mardi, 18h-21h, Rollins Guild« Méthodes de l’archéologie » (L1-L2-L3)

Introduction à la documentation archéologique et aux techniques de fouilles.. Undossier iconographique, avec bibliographie, sera fourni.Consulter :André Pelletier (dir.), L’archéologie et ses méthodes, Le Coteau, Horvath, 1985.

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• jeudi 12h-15h, Anne Bonzon« Les sources de l’histoire moderne ; paléographie XVIe-XVIIIe siècles » (L 2- L 3)

L’époque moderne nous a laissé des sources manuscrites abondantes et diverses maisdont la lecture demande un savoir-faire spécifique. Ce cours vous propose doncd’apprendre à lire des documents qui, bien que rédigés en français, ne livrent pasimmédiatement leur sens : un apprentissage lent et régulier est nécessaire pour êtrecapable déchiffrer les vieux grimoires. Il ne s’agit pas de faire de la paléographie un buten soi, mais de l’appréhender pour ce qu’elle est : une science auxiliaire de l’histoire. Cetapprentissage du métier d’historien sera donc l’occasion de découvrir divers aspects de lavie publique et quotidienne, des comportements et des mentalités (épidémies,ravitaillement, pèlerinages, procès, sorcellerie…).L’enseignement prend la forme de travaux dirigés, consistant en la pratique régulièred’exercices, par niveau de difficulté croissante. Ouvert à tous les étudiants de L 2 et L 3,il est vivement recommandé à celles et ceux qui envisagent d’entreprendre ensuite unMaster en histoire moderne.Lectures :Gabriel AUDISIO, Isabelle BONNOT-RAMBAUD, Lire le Français d'hier. Manuel depaléographie moderne, XVe-XVIIIe siècle, Paris, A. Colin, 1991 (coll. U).Paul DELSALLE, La recherche historique en archives XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles, Ophrys,1993 (Documents Histoire).

• jeudi 12h-15h, Laurence Moulinier« Initiation au Latin médiéval » (L1-L2-L3)

Ce cours vise à donner aux étudiants les moyens d’aborder le latin médiéval, jalonfondamental de l'histoire de la langue latine et véhicule d’une culture et d’une littératureriches et variées. Il est utile de connaître déjà un peu de latin pour aborder ce cours, maisil s'adresse aussi aux non-spécialistes, à qui il souhaite permettre d'accéder à des sourcespouvant leur être proposées en vue d'un mémoire de Master. Il est donc conseillé à tousde se procurer :M. Goullet, M. Parisse, Apprendre le latin médiéval. Méthode pour grands commençants,Paris, Picard, 1996, 2e édition 1999.Il faut également se munir d’un dictionnaire, par exemple :M. Parisse (dir.), Lexique latin-français, Antiquité et Moyen Age, Paris, Picard, 2006.On pourra aussi déjà consulter avec profit :P. Bourgain, M.-C. Hubert, Le latin médiéval, Turnhout, Brepols, 2005 (L’Atelier dumédiéviste, 10)

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IV - EC libres ou de prépro

• lundi 9h-12h, Marie-Albane de Suremain« Préparation PLP : vers le concours de Professeur de Lettres-Histoire-Géo en Lycéeprofessionnel »

L’EC permettra, en année de Licence 3, aux étudiants qui souhaitent passer le concoursdu CAPLP l’année suivante de se familiariser à la fois avec la méthodologie de ladissertation ou du commentaire de document en histoire (en particulier pour les étudiantsen lettres ou en géographie) et avec les programmes et les enjeux de l’enseignement del’histoire en lycée professionnel, sur le modèle de l’épreuve sur dossier du CAPLP (pourtous). Il s’agit d’apprendre à mettre en relations une question au programme d’une classe

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de lycée professionnel, une réflexion scientifique ou citoyenne qui en éclaire l’approche,et la mise en œuvre qu’en proposent des manuels ou des professeurs. Les séancesconsisteront en exercices méthodologiques et en présentations et reprises d’exposés àpartir de dossiers documentaires confrontant textes scientifiques, extraits de programmeet documents à caractère pédagogique, autour d’une notion, d’une démarche ou encore del’utilisation d’un type de source en histoire, évalués par une note d’oral. Un devoir surtable et un partiel en méthodologie de la dissertation ou du commentaire ou à partir d’undossier documentaire compléteront l’évaluation des étudiants.

Attention : vous pouvez prendre cet EC soit en EC libre, soit comme EC intégré dans laMineure ou demi-Mineure « Enseignement », soit encore, si vous êtes en L 3, dans lemodule de préprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement.

• mardi 12h-15h, Brigitte Le Guen (coordinatrice)« A la découverte de la Grèce d’hier et d’aujourd’hui » : préparation du voyage d’étude

Ce cours s’adresse à tous les étudiants qui participeront au voyage en Grèce organisé parle département d’histoire. Il a pour but de les préparer à la présentation des sites quiseront visités :- Athènes : agora, Acropole, théâtre de Dionysos, Céramique, colline des Muses, muséearchéologique et musée de l’Acropole- Mycènes et Tirynthe- Epidaure, Olympie, Delphes : sites et musées- Les petits sanctuaires de l’AttiqueA l’initiation à la Grèce ancienne s’ajoutera une découverte du pays aux époquessuivantes, sous forme de lectures et de conférences.Lectures universitairesP. Lévêque, Nous partons pour la Grèce, Paris, 1961 (nombreuses rééditions)P. Lévêque, L. Séchan, Les grandes divinités de la Grèce, A. Colin, 1990 (2e éd. augmentée)J. Dalègre, Grecs et Ottomans de la chute de Constantinople à la disparition de l’Empire ottoman, 1423-1923, Coll. Etudes grecques, l’Harmattan, 2001J. Dalègre, La Grèce depuis 1940, Coll. Etudes grecques, l’Harmattan, 2006Ouvrages littérairesA. Miller, Le colosse de Maroussi, LGF Livre de PocheO. Fallaci, Un homme, Grasset, les Cahiers rouges, 1997N. Gage, Eleni, 1985

• jeudi 15h-18h, Rollins Guild« Art et Archéologie en Allemagne et en France, Xe-XIIe siècles »

L’émergence des palais, châteaux et bourgs fortifiés : problème de méthodologie. Undossier iconographique, avec bibliographie, sera fourni.Consulter :RICHER Pierre (dir.), L’Europe de l’an mil, Paris, Ed. Zodiaque, 2001

• vendredi 15h-18h, Thierry Aprile« Pré-professionnalisation »

Préparation aux concours de l’enseignement, recommandé en L 3.Attention : vous pouvez prendre cet EC soit en EC libre, soit comme EC intégré dans laMineure ou demi-Mineure « Enseignement », soit encore, si vous êtes en L 3, dans lemodule de préprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement.

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V - Cours « Périodes » (L 3)

Ancienne :

• mercredi 15h-18h, Catherine Saliou« Les provinces palestiniennes du début du IVe s. à la fin du VIe s. apr. J. C. ».

L’aire géographique couverte actuellement par l’État d’Israël, les territoires palestiniens,le sud du royaume de Jordanie et le désert du Sinaï correspond dans l’Antiquité Tardiveaux provinces de Palestine Première, Seconde et Troisième. La période qui s’étend duIVe au VIe s. est pour cette région une époque de prospérité, due entre autres au succèsdu christianisme, qui fait de la « Terre Sainte » un lieu de pèlerinage, bénéficiaireprivilégié de la générosité impériale. Une intense activité de construction religieuse etcivile y a laissé de très importants vestiges. De plus, la Palestine est à fois un épicentre dumouvement monastique et le dernier haut lieu de l’enseignement de la rhétoriqueclassique, et de nombreux textes conservés témoignent aussi bien de la religiosité et dumode de vie des moines que la combativité des évêques ou de l’activité des gouverneurs.En raison même de cette abondance de sources, les provinces palestiniennes constituentun observatoire de choix pour l’étude des mutations institutionnelles, sociales etspirituelles de l’Antiquité Tardive.Lectures :Morisson, C. (dir.), Le monde byzantin I. L’empire romain d’Orient (330-641), (voir enparticulier le chapitre sur la Syrie-Palestine)Pour une présentation plus détaillée d’un exemple précis, on se reportera à :Haldimann, M.-A. et alii, Gaza à la croisée des civilisations, I. Contexte archéologique ethistorique, Neuchâtel, 2007 (voir les chapitres « Gaza dans l’Antiquité tardive » et « lemonachisme gaziote »).

Médiévale :

• mardi 15h-18h, Catherine Verna« Entreprises médiévales. Industries, innovations et marchés (Occident, XIVe-XVe siècles)»

L’usage des termes et des notions « d’industrie » et « d’entreprise » pour le Moyen Âgeest parfois jugé anachronique. Pourtant, en Occident, aux XIVe et XVe siècles, l’artisanat,catégorie du travail et des services de proximité, ne saurait rendre compte de tous lesniveaux de la production. En relation avec le « grand commerce », une industriemédiévale est bien en place dans le domaine du textile, de la métallurgie, du cuir, duverre etc. Ce cours a pour objectif d’étudier la diversité des entreprises médiévalesrelevant de l’industrie comme de l’artisanat (abbaye cistercienne, bottega florentine,salines et mines d’argent royales, forges et moulins ruraux ....), le travail qu’elles abritent,les hommes, les outils et les machines ; d’interroger le marché sous l’angle de la qualitédes produits comme des phénomènes de mode.Lectures :Ph. Contamine et alii, L’économie médiévale, Paris, 1993.Ph. Braunstein, Travail et entreprise au Moyen Âge, Paris, 2003.

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Moderne

• mardi 9h-12h, Jean-Pierre Duteil« Les Européens et l’Asie, XVIIe – XVIIIe siècles »

Le cours commence avec la mise en place des premières compagnies à charte, la VOChollandaise et l’EIC anglaise. Il se poursuit avec la mise en place des comptoirseuropéens au cours du XVIIe siècle, puis les débuts d’empires coloniaux plus structurésau XVIIIe siècle. Successivement seront étudiés l’Estado da India portugais, lesentreprises hollandaises en Indonésie et les rivalités entre Français et Anglais sur l’Inde.D’autres aspects : les Espagnols aux Philippines, les ambitions françaises sur le Siam puisla Cochinchine, le rôle des Européens en Chine et au Japon seront étudiés également..Lecture :Fernand Braudel, Civilisation matérielle et capitalisme, Paris, Armand Colin, 1979.

• jeudi 15h-18h, Philippe Minard et Guillaume Foutrier« Travail, pauvreté et révolte : France et Angleterre, XVIIIe- début XIXe siècle »

On a dit que les « classes laborieuses » étaient des « classes dangereuses » : il faut étudierles conditions de vie et les relations de travail ou d’exclusion pour comprendre commentnaissent les protestations, grèves, révoltes ou révolutions, à une époque où les conditionsd’existence du peuple se transforment peu à peu. Avec l’essor manufacturier etl’affirmation du libéralisme économique, dans les campagnes et à la ville, les anciennessolidarités communautaires sont mises à l’épreuve, non sans résistancesLectures :- Arlette Farge, La vie fragile. Violence, pouvoirs et solidarités à Paris au XVIIIe siècle,Paris, Hachette, 1986, rééd. Folio poche- Robert Castel, Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique su salariat,Paris, Fayard, 1995, rééd. Folio poche- William Sewell, Gens de métier et révolutions. Le langage du travail de l’AncienRégime à 1848, Paris, Aubier, 1983- Jean Nicolas, La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale,1661-1789, Paris, Seuil, 2002.

Contemporaine

• mercredi 9h-12h, Danielle Tartakowskyvalidable en « Contemporaine »« La place de 1968 dans le XXe siècle (1) »

Il s’agit de revenir sur la manière dont l'événement 1968 s'est situé puis peut être situé dans une temporalité plus longue. On s'intéressera d'abord aux référencesmobilisées durant l'événement : quelle relation invoquée (ou effective) au Printemps despeuples de 1848 et à la Commune de Paris, à 1936, à la guerre d'Algérie, à 1944 ?Quelle relation aux modèles étrangers ? On procédera à une comparaison avec lesanalyses formulées par Jacques Rougerie sur la Commune de Paris (crépuscule ouaurore). On s'interrogera ensuite sur les usages de la référence "68" et sur ses capacités(éventuelles) à redéfinir certaines des séquences du dernier tiers du siècle.Lecture :Boris Gobille, Mai 1968, Paris, La Découverte, 2008

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• jeudi 9h-12h, Jacques Portesvalidable en « Extra-européenne »« La démocratie américaine »

Au début du XXe siècle, un mouvement de réforme démocratise le système politique

bloqué et corrompu par les primaires et le référendum d’initiative populaire ; d’autresréformes sont prises par les présidents Theodore Roosevelt et Woodrow Wilson. Cesréformes s’accommodent de l’exclusion des Noirs de la vie politique. Puis lors du NewDeal, Franklin D. Roosevelt donne au gouvernement fédéral l’étendue de son pouvoir,sans remettre en cause les équilibres. Il faut attendre le mouvement des droits civiquespour relancer la démocratie. Pourtant l’élan des citoyens s’est affaibli alors que leconservatisme se développe. L’élection de 2008 provoque un changement majeur dans lasignification de la démocratie.

• jeudi 12h-15h, Yannick RipaValidable en « Contemporaine »« Les féminismes dans la France des années 1870 aux années 1970 ».

De l’Âge d’or de la IIIè République aux années MLF, le combat pour la cause desfemmes dénonce la hiérarchie des sexes et sa prétendue légitimité naturelle.Revendications, méthodes et résultats évoluent en fonction de l’appréhension du fémininet du masculin, et des finalités recherchées : il convient dès lors de parler des féminismes– réformiste, bourgeois, radical- et de deux vagues féministes. A l’étude de cesmouvements socio-politiques répondra celle de leurs adversaires, les antiféministes.Bibliographie :ALBISTUR Maïté, ARMOGATHE Daniel, Histoire du féminisme français. Du MoyenÂge à nos jours, Paris, Des femmes, 1977.CHAPERON Sylvie, Les Années Beauvoir (1945-1970), Paris, Fayard, 2000.KLEJMAN Laurence, ROCHEFORT Florence, L’Egalité en marche. Le féminisme sousla troisième République, Paris, Presses de la fondation nationale des SciencesPolitiques/Des femmes, 1989.PICQ Françoise, Libération des femmes. Les années-mouvement, Paris, Seuil, 1993.

• vendredi 9h-12h, Caroline Doukivalidable en « Européenne » ou « Extra-européenne »«Histoire des migrations internationales, XIXe – XXe siècles »

Pour des motifs économiques ou politiques, les XIXe et XXe siècles ont vu se développerdes migrations internationales de millions de personnes. Avant de devenir eux-mêmes despays d'immigration, les pays européens ont été des zones de départs massifs, notammentvers l'Amérique. Ensuite, les aires méditerranéennes puis extra-européennes sont, à leurtour, entrées dans une phase d'intense mobilité. Le cours aura pour but de présenter cesmigrations transnationales dans toutes leurs dimensions, en considérant aussi bien cequ'elles représentent pour les pays d'origine que ce qu'elles apportent aux pays d'arrivée.Il analysera les aspects démographiques, économiques, sociaux et culturels desphénomènes migratoires. Une place sera également donnée à la question spécifique del'exil politique et des réfugiés, pour en montrer la profondeur historique. Une large placesera faite à l'analyse de documents.

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Orientations bibliographiques :Klaus BADE, L'Europe en mouvement. La migration de la fin du XVIIIe siècle à nos jours,Paris, Seuil, 2002.Nancy L. GREEN, Repenser les migrations, Paris, PUF, 2002Marie-Claude BLANC-CHALEART, Histoire de l'immigration, Paris, La Découverte, 2001.Gérard NOIRIEL, Atlas de l'immigration en France, Paris, Editions Autrement, 2002.Gérard NOIRIEL, Le creuset français. Histoire de l'immigration (XIXe-XXe siècles), Paris,Seuil, 1988 (en poche: Points-Seuil)Patrick WEIL, La République et sa diversité. Immigration, intégration, discrimination,Paris, Seuil-La République des idées, 2005.Claude LIAUZU, Histoire des migrations en Méditerranée occidentale, Bruxelles,Complexe, 1999.

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LES COURS DU 2E SEMESTRE2008-2009 :

I - Enseignements méthodologiques

a) Initiation méthodologique (L1)

• lundi 15h-18h + mardi 9h-12h + jeudi 9h-12h, Philippe Verheyde et AurélienPoidevin : « Société, Economie et Politique en France au XXe siècle »

b) « Les documents de l’historien » (L1-S2, obligatoire)

• lundi 12h-15h, Michel Puzelat• mercredi 15h-18h, M……• jeudi 9h-12h, Régis Forgeot• vendredi 9h-12h, Patrice Péveri

c) « Atelier de lecture historique » (L2-L3)rattrapage, ou pour étudiants extérieurs

• mardi 15h-18h, Emmanuelle Sibeud

d) Atelier d’écriture (L 1-L 2)

• mardi 12h-15h, Anne Bonzon• mercredi 9h-12h-15h, Jean Bérard

II – Cours L1 – L2

Ancienne

• mardi 12h-15h, Anne Daguet-GageyIntro : « Le Haut-Empire romain (27 av. J.-C. -284 ap. J.-C.)»

On étudiera l’empire romain alors que le régime républicain, en place depuis 509 av. J.-C., laisse la place à une nouvelle forme politique : le Principat (ou Empire). Lesstructures politiques, institutionnelles, sociales et religieuses seront analysées sur lalongue durée. On verra successivement la mise en place du nouveau régime, son âge d’oret les épisodes de crises qui surviennent dans le courant du IIIe s., semblant remettre encause le principe de l’éternité de Rome.Lectures : P. Le Roux, L’Empire romain, Coll. “Que sais-je”, 1536, Paris, PUF, 2005.P. Grimal, L’Empire romain. Origine et nature de l’institution impériale. Les grandesdynasties. La civilisation romaine : extension et apogée. Crises et déclin, Coll. “Le Livrede poche”, Paris, Fallois, 1993.

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• mercredi 12h-15h, Marie-Pierre DausseIntro : « Clés pour l’histoire grecque (VIIIe-1er siècles avant J.C.) »

Nous vous proposons un certain nombre de clés de lecture pour mieux comprendrel’histoire grecque. Il s’agira de dégager les grandes évolutions, les problématiquesessentielles pour chaque période, les débats historiographiques. Ce parcours nouspermettra notamment de nous interroger sur les types de sources utilisés et les cadrespolitiques retenus.Manuels utiles :M.C. Amouretti et F. Ruzé, Le monde grec antique, Paris, 1978P. Cabanes, Introduction à l’histoire de l’Antiquité, Paris, 1992R. Lonis, La cité dans le monde grec. Structures, fonctionnement, contradictions, Paris,1994

• jeudi 12h-15h, Marie-Pierre DausseQuestion : « Le monde de l’ethnos en Grèce ancienne : barbarie ou différence ? »

L’ethnos est une forme d’organisation des communautés humaines différente de la cité-Etat (polis). Ce cadre se rencontre notamment en Grèce du nord, où la montagne estomniprésente et où les populations vivent surtout de l’élevage. Les sources littéraires sontpeu nombreuses à l’évoquer, si ce n’est pour exprimer incompréhension ou mépris devantun système différent de celui de la polis. Grâce aux sources épigraphiques etarchéologiques et à la lumière de recherches récentes, nous étudierons le monde del’ethnos, un monde ouvert et accueillant, particulièrement dynamique aux IVe-IIIe sièclesavant J.C.Lectures :- collection Nouvelle histoire de l’Antiquité, Paris, 1995 : *P. Carlier, Le IVe siècle grec (jusqu’à la mort d’Alexandre) *P. Cabanes, Le monde hellénistique (de la mort d’Alexandre à la paix d’Apamée)-P. Cabanes, « Cité et ethnos dans la Grèce ancienne », Mélanges Pierre Lévêque, II,Besançon, 1989, p. 63-82 ; et « La Grèce du nord (Epire, Macédoine) en pleindéveloppement au IVe siècle avant J.C. », in P. Carlier (éd.), Le IVe siècle avant J.C.Approches historiographiques, Paris, 1996, p. 195-204.

• vendredi 12h-15h, Catherine SaliouQuestion : « Qu’est-ce que l’urbanisme romain ? ».

Les Romains, dit-on, étaient de grands bâtisseurs. Certes, mais encore ? Dans le cadre dece cours, on essaiera de caractériser plus précisément l’urbanisme romain, en seconcentrant sur la période du Haut Empire, d’Auguste à Dioclétien. On s’interrogera surles modalités de définition et de diffusion des modèles urbains et des normesd’aménagement et de gestion de l’espace ; on présentera les principaux types d’édifices,publics et privés, qui composent le tissu urbain, et on essaiera de comprendrel’organisation d’ensemble de quelques villes ; on étudiera les modalités de la prise dedécision en matière de construction publique et le financement des constructions ; onmontrera, par l’étude de quelques exemples précis, en quoi la construction publique, parses formes architecturales comme par son décor, est apte à véhiculer des messagesidéologiques ; ces réflexions nous permettront de mieux comprendre les rapports entrel’urbanisme et la romanisation et de nuancer ainsi les réflexions désabusées de l’historienromain Tacite à propos des activités d’un gouverneur d’une province récemmentconquise : « Pour habituer par les jouissances à la paix et à la tranquillité des hommesdisséminés, sauvages et par là même disposés à guerroyer, il exhortait les particuliers, ilaidait les collectivités à édifier temples, forums, maisons … Peu à peu on se laissa

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séduire par nos vices, par le goût des portiques, des bains et des festins raffinés ; dansleur inexpérience, ils appelaient civilisation (humanitas) ce qui contribuait à leurasservissement » (Tacite, Agricola 21).Lectures :Pour se familiariser avec les principaux types d’édifices publics, on consultera :P. Gros, L’Architecture romaine, I : les monuments publics, Paris, 1996.Les étudiants auront intérêt à profiter des vacances pour visiter des monuments et dessites archéologiques (ex. : Lyon, Saint-Romain-en-Gal, Orange, Arles, Nîmes, Vaison-la-Romaine, etc…). Une bibliographie plus détaillée sera présentée en début de semestre.

Médiévale

• mardi 9h-12h, Boris BoveIntro : « L’Occident médiéval du Ve au XVe siècle »

Ce cours portera sur l’ensemble sur l’ensemble de la période médiévale en Occident, duVe au XVe siècle. Il est indispensable de posséder et d’avoir lu au moins l’un de ceslivres :C. Gauvard, La France au Moyen âge, PUF, 1996C. Vincent, Introduction à l’histoire de l’Occident médiéval, le Livre de poche, 1995

• mercredi 12h-15h, Boris BoveIntro : « L’Occident médiéval du Ve au XVe siècle »

Idem que le cours du mardi

• jeudi 15h-18h, Rollins GuildQuestion : « Le haut Moyen âge en Gaule (Ve – IXe siècles) : Le royaume des Francs enGaule. »

Art et archéologie du haut Moyen Âge en France: Des « grandes invasions » auxRoyaumes Barbares (IIIe-VIIIe s). Introduction aux sources archéologiques concernantl’histoire du Haut Moyen Âge en France. Un dossier iconographique, avec bibliographie,sera fourniConsulter : VALLET Françoise, Les Mérovingiens. De Clovis à Dagobert, paris,Découvertes Gallimard, 2005

Moderne

• lundi 12h-15h, Jean-Pierre DuteilQuestion : « Les Grandes Découvertes, fin XVe – début XVIIe siècle »

Le cours replacera le mouvement des « Grandes Découvertes » dans le contexte de la findu Moyen Âge et de la Renaissance : amélioration des techniques de la navigation,nouvelles représentations du monde (cartographie, astronomie), contacts multipliés avecl’Orient puis découverte de l’Amérique. Il traitera ensuite de la mise en place despremiers empires coloniaux, portugais et espagnols avant les tentatives françaises,anglaises et hollandaises.Lecture :Jean Favier, les Grandes Découvertes d’Alexandre à Magellan (rééd. Livre de Poche).

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• mardi 15h-18h, Philippe MinardIntro : « État, économie et société en France et en Angleterre au XVIIIe siècle »

Les sociétés d’Ancien Régime sont marquées par le poids de la domination seigneurialeet aristocratique ; mais au cours du XVIIIe siècle, tout un ensemble de transformationsfont craquer les vieilles structures : la France rejoindrait-elle l’Angleterre, supposée enavance ? L’étude comparée des deux sociétés permettra d’identifier leurs traits distinctifs.Les fondements du pouvoir social et de l’hégémonie politique seraient-ils devenusprécocement « bourgeois » en Angleterre ?Lectures :Jean-Pierre Jessenne, Philippe Minard, La France moderne, t. 2 : 1653-1789, Paris,hachette, 1999Fernand Braudel, Ernest Labrousse (éd.), Histoire économique et sociale de la France,tome 2, 1660-1789, Paris, PUF, rééd. semi-poche 1996Michael Postan, Christopher Hill, Histoire économique et sociale de la Grande-Bretagne,tome 1 : Des origines au XVIIIe siècle, Paris, Seuil, 1977Elisabeth Tuttle, Les îles britanniques à l’âge moderne, 1485-1783, Hachette, 1996

• lundi 15h-18h, Pierre GervaisQuestion : « La révolution industrielle a-t-elle eu lieu ? Économie et société en Europe etaux Etats-Unis, 1750-1850 »

Cours validable soit en moderne, soit en contemporaine.Voir le descriptif ci-dessous, en Histoire contemporaine

• mercredi 15h -18h, Benjamin LellouchQuestion : « La monarchie en France de 1515 à 1652 »

De l'avènement de François Ier à la Fronde, l'absolutisme royal se renforce mais traverseaussi des crises. On présentera le cadre événementiel et on étudiera les structurespolitiques de l'Ancien régime dans la première modernité. On s'attachera auxreprésentations comme aux pratiques du pouvoir monarchique.Lecture :Joël Cornette, L'affirmation de l'Etat absolu 1492-1652, Paris, Hachette ("CarréHistoire"), nombreuses éditions. (On peut aussi utiliser les éditions antérieures du mêmeouvrage, publié sous le titre L'affirmation de l'Etat absolu 1515-1652)

• jeudi 15h -18h, Michel PuzelatIntro : « L’Europe au XVIIIe siècle »

Le cours se propose de présenter les grandes caractéristiques de l’Europe au « siècle desLumières » : les dynamiques démographiques, économiques, sociales ; les courantsintellectuels et idéologiques ; les cadres géopolitiques.Lecture :Pierre DEYON, L’Europe du XVIIIe siècle, Paris, Hachette, « les fondamentaux », 1995

• vendredi 9h -12h, Anne Bonzon

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Intro : « La France au XVIe siècle »Au moment où l’Europe s’ouvre au monde, où la Renaissance et l’humanismerenouvellent les bases de la pensée et de la culture, où la Chrétienté se brise en deux blocsconfessionnels rivaux, le royaume de France participe à ces multiples ruptures quimarquent son entrée dans la modernité. Le cours étudiera ce siècle foisonnant dans sesaspects les plus brillants (culture de la Renaissance, essor économique, constructionmonarchique) mais aussi les plus sombres. En effet, le XVIe siècle pour la France, c’estaussi le temps dramatique des guerres de religion et de leurs luttes fratricides quidéchirent le royaume pendant près de quarante ans. On ne s’attachera pas tant au détailévénementiel de ces troubles politico-religieux qu’aux changements qu’ils induisent :nouvelles approches de la tolérance, redéfinitions de la nature du pouvoir royal et desdroits des sujets.Lectures :Arlette JOUANNA, La France du XVIe siècle 1483-1598, Paris, PUF, 1996Joël CORNETTE, Histoire de France : l’affirmation de l’État absolu 1515-1652, Paris,Hachette, 1992, plusieurs rééditions

Contemporaine

• lundi 15h-18h, Pierre Gervais (validable aussi en Moderne)Question : « La révolution industrielle a-t-elle eu lieu ? Économie et société en Europe etaux Etats-Unis, 1750-1850 »

Pour les historiens, la « révolution industrielle » est loin d'être un concept évident.Certains soutiennent même que cette révolution n'en est pas une. Le cours fait l'état d'unequestion qui est au coeur de la création de notre monde contemporain, et initie au travailsur les archives des entreprises, des entrepreneurs et des salariés associés à cette périodeparticulière.Lecture :Patrick Verley, La première révolution industrielle, Paris, Nathan-Colin « 128 », 2007

• mardi 9h-12h, Jacques PortesIntro : « les Etats-Unis au XXe siècle. »

Par une approche semi thématique, les grands thèmes de cette histoire sont évoqués :citoyenneté, constitution et amendements, immigration, naissance de l’impérialisme, NewDeal, mouvement des droits civiques, conservatisme. Il s’agit de faire apparaître lescontradictions qui structurent cette histoire très riche.BibliographieJacques Portes, les Etats-Unis de 1900 à nos jours, Paris, Colin, 2002.

• mercredi 12h-15h, Marcel DorignyQuestion : « Système colonial, traite négrière et abolition dans l’espace caraïbe. 1763-1848 »

Descriptif non comuniqué

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• jeudi 12h-15h, Yannick RipaIntro : « Introduction à l’histoire des femmes et du genre au XIXe siècle »

Politiquement inauguré par la chute du 1er Empire, le XIXe siècle (1815-1914) desrapports de sexes est dominé par la législation napoléonienne qui a marqué une partie del’Europe. Le Code civil définit, souvent en creux le masculin et le féminin et légalisel’infériorité féminine, considérée depuis des siècles comme naturelle. Mais entre la loi etles mœurs, s’établissent des possibles, souvent au prix de combats. Les identités féminineet masculine évoluent aux cours d’un siècle marqué par les révolutions politique,démographique, industrielle, agricole.Lectures : - Duby Georges, Perrot Michelle, Histoire des femmes en Occident, T.V, le XIXè siècle,Paris, Plon, 1991 (édition poche, Tempus, Perrin, 2002.- Perrot Michelle, Mon histoire des Femmes, Paris, Seuil/Fra,nce culture, 2006.- Ripa Yannick, Les femmes actrices de l’histoire, France, 1789-1945, Paris, Colin, 2003.

III – Sciences auxiliaires

• jeudi 9h-12h, Annie Schnapp« Archéologie et histoire grecque »

Ce cours tentera d'établir un bilan de l'apport des données matérielles à l'histoire de laGrèce antique. Une partie méthodologique sera consacrée à l'histoire de l'archéologie et àla description de ses techniques actuelles, tandis qu'une seconde partie portera sur uncertain nombre de chantiers récents, qui ont fait évoluer les connaissances de façondécisive, comme celui de Lefkandi en Eubée ou de Mégara Hyblaea en Sicile. Lesdocuments étudiés seront en français et en anglais (rapports de fouille).Lecture : J.-P. Demoule, F. Geligny, A. Lehoerff, A. Schnapp, Guide des méthodes del’archéologie, Paris, La Découverte, 2002.

• vendredi 12h-15h, Catherine Verna«Paléographie médiévale, diplomatique, codicologie »

Les langues des sources médiévales (latin, ancien français) ne sont pas toujours familièreset l'écriture revêt des formes très variées selon les textes : l’apprentissage de lapaléographie est donc fondamental pour ceux qui poursuivent des études médiévales, etdifférents exercices permettront de se familiariser avec l'écriture manuscrite pour arriverprogressivement à la lecture d’un texte intégral. Mais ce cours entend initier pluslargement les étudiants à l’histoire culturelle du Moyen Age en proposant des éclairagesponctuels, non seulement sur l’histoire des écritures anciennes et du livre, mais aussi surd’autres sciences auxiliaires comme la diplomatique et la sigillographie.Lectures :Lire le manuscrit médiéval. Observer et décrire, sous la direction de Paul Géhin, Paris,Armand Colin, 2005 (Collection U, Histoire)O. Guyotjeannin, Diplomatique médiévale, Turnhout, Brepols, 1993O. Guyotjeannin, Les sources de l’histoire médiévale, Paris, Livre de Poche, 1998

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IV – EC libre

• lundi 9h-12h, Marie-Albane de Suremain« Préparation PLP : vers le concours de Professeur de Lettres-Histoire-Géo en Lycéeprofessionnel »

L’EC permettra, en année de Licence 3, aux étudiants qui souhaitent passer le concoursdu CAPLP l’année suivante de se familiariser à la fois avec la méthodologie de ladissertation ou du commentaire de document en histoire (en particulier pour les étudiantsen lettres ou en géographie) et avec les programmes et les enjeux de l’enseignement del’histoire en lycée professionnel, sur le modèle de l’épreuve sur dossier du CAPLP (pourtous). Il s’agit d’apprendre à mettre en relations une question au programme d’une classede lycée professionnel, une réflexion scientifique ou citoyenne qui en éclaire l’approche,et la mise en œuvre qu’en proposent des manuels ou des professeurs. Les séancesconsisteront en exercices méthodologiques et en présentations et reprises d’exposés àpartir de dossiers documentaires confrontant textes scientifiques, extraits de programmeet documents à caractère pédagogique, autour d’une notion, d’une démarche ou encore del’utilisation d’un type de source en histoire, évalués par une note d’oral. Un devoir surtable et un partiel en méthodologie de la dissertation ou du commentaire ou à partir d’undossier documentaire compléteront l’évaluation des étudiants.

Attention : vous pouvez prendre cet EC soit en EC libre, soit comme EC intégré dans laMineure ou demi-Mineure « Enseignement », soit encore dans le module depréprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement.

• mardi 18h-21h, Rollins Guild« L’Antiquité tardive en Gaule des IVe-VIIe siècles : art et archéologie de la société gallo-romaine »

Introduction aux terminologies et aux concepts de base. Un dossiericonographique, avec bibliographie, sera fourni. Consulter :DUBY George (dir), Histoire de la France urbaine, t. 1, la ville antique des origines auxIXe siècle Seuil, 1980.Naissance des Arts chrétiens, Paris, Imprimerie nationale, 1991..

V – Cours « Périodes » (L3)

Ancienne

• jeudi 15h-18h, Claudia Moatti« L’Italie romaine IIe-Ier siècle avant notre ère »

Le cours étudiera les relations entre Rome et l’Italie aux deux derniers siècles de larépublique. Nous mettrons plus particulièrement l’accent sur les effets de l’unificationitalienne par la concession de la citoyenneté romaine à tous les Italiens après la guerresociale (91-89 avant J.C.) en essayant de voir comment cet événement changea la naturede l’Etat romain, sa conception de la citoyenneté, ses modes de gouvernements, maisaussi conduisit à la transformation du paysage et de la culture italiennes. Le cours sera

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principalement basé sur l’analyse de sources de toute nature (sources archéologiques,juridiques, littéraires, inscriptions). Voir le recueil de sources :Olivier de Cazanove, C.Moatti, L’Italie romaine d’Hannibal à César, Paris, Colin, 1994

• vendredi 9h-12h, Annie Schnapp« La Guerre du Péloponnèse ; enjeux et mutations »

La Guerre du Péloponnèse a été un événement majeur de la Grèce classique, qui a nonseulement mis en péril la toute nouvelle démocratie athénienne, mais modifié en profondeur lavision du monde des hommes de ce temps. Le récit de Thucydide, œuvre lucide d’un très grandhistorien, témoigne en même temps d’un pessimisme qui se retrouve dans les œuvres majeuresdes poètes tragiques, alors qu’Athènes est à son apogée, intellectuelle, artistique,institutionnelle, au début de cette guerre. Que faut-il vraiment penser du « siècle de Périclès »et en quoi la Guerre du Péloponnèse a-t-elle participé aux mutations qui s’annoncent dans lemonde des cités grecques ?

Lecture :BRIANT P. et alii. Le monde grec aux temps classiques Tome 1: le Vème siècle Paris,PUF, Nouvelle Clio, 1995P. Brun, le monde grec à l'époque classique, Paris, Armand Colin, « U2 », 2003.

Médiévale

• jeudi 12h-15h, Laurence Moulinier-Brogi« Histoire religieuse de l’Occident médiéval XIe-XIIIe siècles »

On étudie ici l’histoire de l’Eglise en tant qu’institution tout autant que l’Eglise entenduecomme communauté des fidèles ; au-delà des groupes restreints formés par les clercs, lesreligieux et les religieuses, on s’intéresse donc aux différentes formes et expressions de lasensibilité religieuse des hommes et femmes du Moyen Age, et l’accent sera mis cetteannée sur la place laissée ou contestée aux femmes par l’Eglise dans l’Occident chrétien.Une bibliographie commentée sera fournie au début du cours, mais on peut déjàconsulter :Paulette L’Hermite-Leclercq, L’Eglise et les femmes dans l’Occident chrétien, Turnhout,Brepols, 1997.André Vauchez, La spiritualité du Moyen Age occidental. VIIIe-XIIIe s., rééd., Paris,Seuil, 1995.

• vendredi 15h-18h, Joël Chandelier« L’Islam, des Abbassides aux Almohades, IXe-XIIe siècles »

Le but de cet enseignement est de présenter l’histoire de l’Islam et de sa civilisation duIXe au XIIe siècles, tant du point de vue de sa dynamique politique que de celui de sa viesociale et culturelle. On étudiera ainsi comment le califat abbasside, hégémoniquejusqu’au Xe siècle, se voit peu à peu concurrencer par les Fatimides d’Egypte ou lesOmeyyades d’Espagne, avant d’entrer dans une phase de fragmentation qui nes’accompagne pourtant pas d’un déclin religieux ou culturel.Lecture :F. Micheau, A. Ducellier, Les pays d’Islam, VIIe-XVe siècles, Paris, Hachette, 2000.

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Moderne

• lundi 12h-15h, Benjamin Lellouch« Les Arabes dans l’empire ottoman 1516-1830 »Validable en Moderne ou en « Extra-européenne »D'immenses territoires, de Tlemcen à Mossoul et d'Alep à La Mecque et au Yémenpassent au XVIe siècle sous la domination ottomane et y demeurent, sauf exception,jusqu'au renversement de celle-ci par les puissances européennes aux XIX et XXe siècles.On s'attachera principalement à quatre thèmes : les modalités de la conquête ottomane ;les pouvoirs provinciaux et leurs relations avec Istanbul ; démographie, économie etsociétés urbaines ; les identités religieuses et culturelles.Lectures :L'Encyclopédie de l'Islam, 2e édition, Leyde, Brill, 1960-2004, comporte un grandnombre d'articles essentiels.André Raymond, "Les provinces arabes (XVI-XVIIIe siècle)" dans Robert Mantran (dir.),Histoire de l'empire ottoman, Paris, Fayard, 1989, p. 341-420.Lucette Valensi, Le Maghreb avant la prise d'Alger, 1790-1830, Paris, Flammarion("Questions d'histoire"), 1969

• mercredi 15h-18h, Joël Cornette« La monarchie absolue en France au XVIIe siècle »

L’histoire politique du XVIIe siècle semble s’inscrire dans un schéma d’une grande

simplicité : encadré, en amont, par les violences paniques des guerres de Religion (1562-1598), en aval par les débats moins sanglants mais déstabilisateurs des Lumières, le GrandSiècle, d'Henri IV (1589-1610) à Louis XIV (1643-1715), serait avant tout marqué parl’affirmation de ce qu’on nommera, bien plus tard, absolutisme.Ce schéma d’analyse suggère la disparition de toute participation active d’une structurereprésentative de la société à la gestion directe des affaires de l’État, qu’il s’agisse des étatsprovinciaux (essentiellement la Bretagne, la Bourgogne, le Dauphiné, la Provence, leLanguedoc, la Guyenne), des états généraux (ils cessent effectivement d’être réunis aprèsceux de 1614-1615) ou des parlements quand ces derniers s’autoproclament "voix dupeuple" ou substitut de la Curia Regis, le Conseil du roi.Les turbulences de la Fronde (1648-1652/1653) ouvrirent une dernière brèche avant laRévolution, une brèche dans laquelle s’engouffrèrent les forces lésées par l’État royal etopposées à lui dans sa version absolue : magistrats des cours souveraines, Grandsmalcontents, peuple des villes et des campagnes résistant au "tour de vis" fiscal.Au lendemain de ces "guerres domestiques" et après les années Mazarin (1653-1661), tropsouvent passées sous silence, le point culminant du processus de consolidation du pouvoiraurait été atteint avec le long "règne personnel" du Roi Soleil (1661-1715).A partir de multiples documents, des textes, mais aussi des images (gravures, peintures), àpartir aussi des thèses et des recherches les plus récentes des historiens, on examinera lapertinence – ou non – de ce schéma politique du « Grand Siècle ».Lecture : Joël Cornette (dir.), La Monarchie. Entre Renaissance et Révolution. 1515-1792. Histoire de la France politique, t. 2, rééd. Points-Seuil, 2000.

Contemporaine

• lundi 15h-18h, Daniel LefeuvreComptabilisable en « Extra-européenne »« L’Algérie au temps des Français, 1830-1954 »

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Pourquoi, en 1830, le gouvernement de Charles X engage-t-il une expédition contre laRégence d'Alger ? La prise d'Alger constitue-t-elle les prémices d'une nouvelle politiqued'expansion coloniale ? Comment s'est opérée la conquête de l'Algérie, avec quellesméthodes et quel bilan humain peut-on en dresser ? Quelles ont été les réactions(résistances, résignation, participation ?) des populations algériennes à la conquête puis àla domination coloniales ? Comment s'est opérée la colonisation du territoire, par quelles populations, avec quelsrésultats ? L'Algérie coloniale a-t-elle offert à la métropole des atouts économiques(matières premières, débouchés, main-d'oeuvre) et de puissance (situation stratégique duterritoire, mobilisation des hommes pour les guerres françaises) ? Autant de questionsque ce cours s'efforcera de présenter, sans gommer les débats qu'elles suscitent.Lectures :Charles-André Julien, Histoire de l’Algérie contemporaine, t. 1, 1827-1871, PUF, 1979Charles-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, t. 2, de 1871 à 1954, PUF,1979

• mercredi 9h-12h, Michel MargairazComptabilisable en Histoire « Européenne »« La place de 1968 dans le XXe siècle (2) »

On analysera les mouvements d’étudiants et de salariés de l’année 1968 au sein desdynamiques économiques et sociales des grands pays européens (en particulier la France,l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie) du XXe siècle, ainsi que celles des Etats-Unis. Ons’interrogera sur les facteurs nationaux et internationaux à l’œuvre dans cetteconvergence exceptionnelle, aussi bien du point de vue des mutations des relations detravail, des structures sociales, familiales, éducatives que des transformations dans lesrelations sociales ou dans les pratiques de consommation, ou encore de l’évolution desinstitutions de l’État-providence ou des politiques publiques de régulation économique etsociale. On abordera aussi les grandes organisations sociales et les conflits auxquels ellesont participé, avant et autour de l’année 1968. On évoquera aussi le rôle de laconstruction européenne dans les mutations à l’œuvre et des éventuelles convergencesentre sociétés européennes.Lectures :Eric J. HOBSBAWM, L’âge des extrêmes. Histoire du Court XXe siècle, trad. fr.,Bruxelles, Éditions Complexe.Jean-Charles ASSELAIN, Histoire économique du XXème siècle, Paris, Presses deSciences Po & Dalloz, Tome 2, (1939 aux années 1980).Harmut KAELBLE, Vers une société européenne ? 1880-1980, trad. fr., Paris, Belin.Boris GOBILLE, Mai 68, Paris, La Découverte, Repères, 2007.

• jeudi 18h-21h, Pierre Gervaisvalidable aussi en « Extra-européenne »« De l’économie de marché au capitalisme: les Etats-Unis,1776-1890 »

La manière dont les Etats-Unis se construisent en tant que nation à partir de la Guerred’Indépendance n’est pas en soi originale : les grands phénomènes propres à la période enEurope, révolution industrielle, triomphe du libéralisme, développement de laconsommation de masse etc.,se retrouvent de part et d’autre de l’Atlantique. Maiscertains phénomènes sont bien propres aux anciennes Treize Colonies, à commencer parl’esclavage.Le cours vise à identifier ce qui est plus spécifiquement « étatsunien » dans cetteévolution.

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• vendredi 12h-15h, Michèle Riot-Sarcey« Histoire du genre »

Qu’est-ce que le genre ? Comment mettre en œuvre ce concept en histoire ? Quelleméthode d’analyse utiliser ? Jusqu'alors en France, nous avons privilégié l'histoire desfemmes ; or, penser le genre suppose de questionner les rapports de domination entrehommes et femmes.Il s’agira donc d’histoire politique, sociale et culturelle car le statut, la place, le rôle desfemmes sont le produit de relations de pouvoirs que nous tenterons de mettre au jour àpartir d’exemples précis. En introduction, nous présenterons les grands courantshistoriographiques en rendant compte de travaux de théoricien(ne)s et d’historien(ne)s.Puis nous travaillerons plus concrètement sur les sources contemporaines du XIXe auXXe siècle autour des thèmes du politique, du travail, de la religion …

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EMPLOIS DU TEMPS 1ER SEMESTRE L1-L3Consultez les horaires des Mineures avant de choisir tous vos EC, pour vous assurer de lacompatibilité. (établi au 19 septembre 2008, susceptibles de légères modifications)

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

9 H-

12 H

- Lefeuvreinitiation Gr.4

- Bérardatelier écriture

- De Suremainprépa PLP, L 3ou EC libre

- Puzelatinitiation Gr.3

- Daguetinitiation Gr.1

- DuteilPériode L 3moderne

-PeveriSc. Aux.Informatique

- Vernainitiation Gr.2

-Weill-Parotintro L 1-2médiévale

-TartakowskyPériode L 3contempo.Européenne

- Puzelatinitiation Gr.3

- DoukiQuestion L 1-2Contemporaine

- PortesPériode L 3contemp Extra-Européenne

- Ghorbalatelier écriture

- FoutrierQuestion L 1-2moderne

- DoukiPériode L 3contemp Extra-Européenneou Européenne

12 H-

15 H

- Daguetinitiation Gr.1

- DuteilAtelier Lecture

- Moulinier+Weill-ParotQuestion L 1-2Médiévale

- Le GuenSc. Aux. grec

- Boveinitiation Gr.2

- Le GuenEC LibreVoyage Grèce

- Riot-SarceyAtelier lecture

- Chandelieratelier écriture

- Ripaintro L 1-2contempo 19e

s.

- DorignyAtelierLecture

- Lellouchintro L 1-2moderne

- RipaPériode L 3contempo.Européenne

- MoulinierSc. Aux latinMoyen-Age

- BonzonSc Aux Moderne

- Chandelieratelier écriture

-DorignyIntro L1-L2Moderne

- SchnappQuestion L 1-2Ancienne

15 H-

18 H

- Verheydeintro L 1-2contempo 20e s.

- LefeuvreQuestion L 1-2 +PLP, contempo

- Bérardinitiation Gr.4

- DaguetSc. Aux. latin

- Lellouchinitiation Gr.3

- Saliouinitiation Gr.1

- VernaPériode L 3médiévale

- Boveinitiation Gr.2

- Schnappintro L 1-2Ancienne

- SaliouPériode L 3ancienne

- PuzelatQuestion L 1-2Moderne

- Minard-FoutrierPériode L 3Moderne

- GuildEC Libre :Art et archéologie

- Bérardinitiation Gr.4

- DoukiDocumentsL 1-2

- AprilePréprof.Enseignemt L 3

18 H-

21 H

- GervaisAnglais pourhistoriens

- GuildSc. Aux.Archéologie

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EMPLOI DU TEMPS 2E SEMESTRE 2008-2009Consultez les horaires des Mineures avant de choisir tous vos EC, pour vous assurer de lacompatibilité.

2e semestre Histoire, L 1- L 2- L 3

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

9H-

12H

- de Suremainprépa PLP

- PortesIntro L 1-2contemporaine

- BoveIntro L 1-2Médiévale

- Verheydeinitiation Gr 5

- Bérardatelier écriture

- Dausseintro L 1-2Ancienne

- MargairazPériode L 3contempo.Européenne

- Poidevininitiation Gr 5

- ForgeotDocumentsGr .3

- SchnappSc. Aux.Grecque

- BonzonIntro L 1-2Moderne

- SchnappPériode L 3Ancienne

- PéveriDocumentsGr .4

12H-

15H

- DuteilQuestion L 1-2Moderne

- LellouchPériode L 3Moderne ouExtra-Europ.

- PuzelatDocumentsGr .1

- DaguetIntro L 1-2Ancienne

- Bonzonatelier écriture

- VernaSc. Aux.médiévale

- BoveIntro L 1-2Médiévale

- DorignyQuestion L 1-2Contemporaine

- Ripaintro L 1-2contempo

- DausseQuestion L 1-2Ancienne

- MoulinierPériode L 3médiévale

- SaliouQuestion L 1-2Ancienne

- Riot-SarceyPériode L 3contemporaine

15H-

18H

- Verheydeinitiation Gr 5

- LefeuvrePériode L 3contemp Extra-Européenne

-GervaisQuestion L 1-2Contemporaine(ou Moderne)

- MinardIntro L 1-2Moderne

- SibeudAtelier Lecture

- FoutrierDocumentsGr .2

- LellouchQuestion L 1-2Moderne

- CornettePériode L 3Moderne

- GuildQuestion L 1-2Médiévale

- PuzelatIntro L 1-2Moderne

- MoattiPériode L 3Ancienne

- ChandelierPériode L 3médiévale

18H-

21H

-GuildEC Libre

- GervaisPériode L 3ContempoExtra-européen.