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CHIMIE (7points) :
Partie 𝑰 : Etude d’une solution aqueuse d’acide méthanoïque
1- Détermination du 𝑝𝐾𝐴 par dosage
1-1- L’équation chimique du dosage :
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) +𝑯𝑶(𝒂𝒒)− ⟶ 𝑯𝑪𝑶𝑶(𝒂𝒒)
− + 𝑯𝟑𝑶(𝒂𝒒)+
1-2- Le volume 𝑉𝐵𝐸 :
Graphiquement 𝑽𝑩𝑬 = 𝟐𝟎 𝒎𝑳
La concentration 𝐶 :
La relation d’équivalence :
𝐶. 𝑉𝐴 = 𝐶𝐵. 𝑉𝐵𝐸 ⟹ 𝐶 =𝐶𝐵.𝑉𝐵𝐸
𝑉𝐴
𝐶 =0,1 × 20
50= 𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
1-3- Vérification de la valeur de p :
La relation de la dilution : 𝐶0. 𝑉0 =
𝐶. 𝑉𝑠 ⟹ 𝐶0 =𝐶.𝑉𝑆
𝑉0=4.10−2×1
2.10−3= 20 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑝 =𝑚𝐴
𝑚𝑆 ⟹𝑚𝐴 = 𝑝.𝑚𝑆 : 𝑚𝐴 est le masse de l’acide pur qui se trouve dans la masse 𝑚𝑆 de la solution
commerciale de volume 𝑉0.
{
𝜌𝑠𝑜𝑙 =𝑚𝑠𝑉0
𝑑 =𝜌𝑠𝑜𝑙𝜌𝑒𝑎𝑢
⟹ 𝜌𝑠𝑜𝑙 = 𝑑. 𝜌𝑒𝑎𝑢 =𝑚𝑠𝑉0 ⟹ 𝑚𝑠 = 𝑝. 𝑑. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑉0
𝐶0 =𝑛0𝑉0=𝑚𝐴𝑀.𝑉0
=𝑝.𝑚𝑆𝑀.𝑉0
=𝑝. 𝑑. 𝜌𝑒𝑎𝑢. 𝑉0𝑀.𝑉0
=𝑝. 𝑑. 𝜌𝑒𝑎𝑢𝑀
𝑝 =𝐶0. 𝑀
𝑑. 𝜌𝑒𝑎𝑢 ⟹ 𝑝 =
20 × 46
1,15 × 103= 0,8 ⟹ 𝑝 = 80%
1-4- L’espèce prédominante dans le mélange réactionnel :
Tableau de variation :
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞)− ⟶ 𝐻𝐶𝑂𝑂(𝑎𝑞)
− + 𝐻3𝑂(𝑎𝑞)+ Equation de la réaction
Quantité de matière en (mol) avancement L’état
0 0 𝐶𝐵. 𝑉𝐵 𝐶. 𝑉𝐴 0 initial
𝑥 𝑥 𝐶𝐵. 𝑉𝐵 − 𝑥 𝐶. 𝑉𝐴 − 𝑥 𝑥 intermédiaire
𝑥𝑓 𝑥𝑓 𝐶𝐵. 𝑉𝐵 − 𝑥𝑓 𝐶. 𝑉𝐴 − 𝑥𝑓 𝑥𝑓 final
[𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻] =𝐶. 𝑉𝐴 − 𝑥
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 ; [𝐻𝐶𝑂𝑂−] =
𝑥
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵
[𝐻𝑂−] =𝐶𝐵.𝑉𝐵−𝑥
𝑉𝐴+𝑉𝐵 ⟸ 𝐶𝐵. 𝑉𝐵 − 𝑥 = [𝐻𝑂
−]. (𝑉𝐴 + 𝑉𝐵)
𝑥 = 𝐶𝐵. 𝑉𝐵 − [𝐻𝑂−]. (𝑉𝐴 + 𝑉𝐵)
𝐾𝑒 = [𝐻𝑂−]. [𝐻3𝑂
+] ⟹ [𝐻𝑂−] =𝐾𝑒
[𝐻3𝑂+]=
𝐾𝑒10−𝑝𝐻
= 𝐾𝑒 . 10𝑝𝐻
𝑥 = 𝐶𝐵. 𝑉𝐵 −𝐾𝑒 . 10𝑝𝐻 . (𝑉𝐴 + 𝑉𝐵)
Graphiquement 𝑉𝐵 = 16 𝑚𝐿 → 𝑝𝐻 = 4,4
𝑥 = 0,1 × 50.10−3 − 10−14 × 104,4 × (50 + 16). 10−3 = 1,6.10−3 𝑚𝑜𝑙
[𝐻𝐶𝑂𝑂−]
[𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻]=
𝑥
𝐶. 𝑉𝐴 − 𝑥=
1,6.10−3
4.10−2 × 50 × 10.10−3 − 1,6.10−3= 4 > 1
Puisque [𝐻𝐶𝑂𝑂−] > [𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻], l’espèce prédominante dans le mélange réactionnel est 𝐻𝐶𝑂𝑂−.
-La valeur du 𝑝𝐾𝐴 du couple (𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) 𝑯𝑪𝑶𝑶(𝒂𝒒)−⁄ ) :
𝑝𝐾𝐴 = 𝑝𝐻 + 𝑙𝑜𝑔[𝐻𝐶𝑂𝑂−]
[𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻]
𝑝𝐻 = 𝑝𝐾𝐴 − 𝑙𝑜𝑔[𝐻𝐶𝑂𝑂−]
[𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻]
𝑝𝐾𝐴 = 4,4 − 𝑙𝑜𝑔4 ⟹ 𝒑𝑲𝑨 ≈ 𝟑, 𝟖
2- Détermination du 𝑝𝐾𝐴 par conductimétrie :
2-1- Equation chimique de la réaction de l’acide avec l’eau :
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) +𝑯𝟐𝑶(𝒍) ⇄ 𝑯𝑪𝑶𝑶(𝒂𝒒)− +𝑯𝟐𝑶(𝒂𝒒)
+
2-2- L’expression de 𝑥𝑓 :
Tableau d’avancement :
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) +𝑯𝟐𝑶(𝒍) ⇄ 𝑯𝑪𝑶𝑶(𝒂𝒒)− +𝑯𝟐𝑶(𝒂𝒒)
+ Equation de la réaction
Quantité de matière en (mol) avancement avancement
𝟎 0 0 𝑪. 𝑽𝟏 𝟎 L’état
𝒙 𝑥 𝑥 𝑪. 𝑽𝟏 − 𝒙 𝒙 initial
𝒙𝒇 𝑥𝑓 𝑥𝑓 𝑪. 𝑽𝟏 − 𝒙𝒇 𝒙𝒇 intermédiaire
𝜎 = 𝜆𝐻3𝑂+ . [𝐻3𝑂+] + 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂− . [𝐻𝐶𝑂𝑂
−]
D’après le tableau d’avancement: 𝑛𝑓(𝐻3𝑂+) = 𝑛𝑓(𝐻𝐶𝑂𝑂
−) = 𝑥𝑓
[𝐻3𝑂+]𝑓 = [𝐻𝐶𝑂𝑂
−]𝑓 =𝑥𝑓
𝑉1
𝜎 = [𝐻3𝑂+]𝑓(𝜆𝐻3𝑂+ + 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂−)
[𝐻3𝑂+]𝑓 =
𝜎
𝜆𝐻3𝑂+ + 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂−
𝑥𝑓 =𝜎. 𝑉1
𝜆𝐻3𝑂+ + 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂−
2-3- Montrons que 𝜏 = 6,2%:
𝜏 =𝑥𝑓
𝑥𝑚𝑎𝑥
L’acide est utilisé en excès : 𝐶. 𝑉1 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0 ⟹ 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 𝐶. 𝑉1
𝜏 =𝑥𝑓
𝑥𝑚𝑎𝑥=
𝜎. 𝑉1𝜆𝐻3𝑂+ + 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂−
𝐶. 𝑉1=
𝜎
𝐶. (𝜆𝐻3𝑂+ + 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂−)
A.N : 𝐶 = 4,2.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 = 4,2.10−2 × 103 𝑚𝑜𝑙.𝑚−3
𝜏 =0,1
(3,5. 10−2 + 5,46.10−3) × 4.10−2 × 103= 6,18.10−2
𝝉 ≈ 𝟔, 𝟐%
2-4- L’expression du 𝑝𝐾𝐴 en fonction de 𝐶 et 𝜏 :
𝐾𝐴 =[𝐻3𝑂
+]𝑓 . [𝐻𝐶𝑂𝑂−]𝑓
[𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻]𝑓
{
[𝐻3𝑂+]𝑓 = [𝐻𝐶𝑂𝑂
−]𝑓 =𝑥𝑓
𝑉1
[𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻]𝑓 =𝐶. 𝑉1 − 𝑥𝑓
𝑉1= 𝐶 −
𝑥𝑓
𝑉1= 𝐶 − [𝐻3𝑂
+]𝑓
𝜏 =𝑥𝑓
𝑥𝑚𝑎𝑥=[𝐻3𝑂
+]𝑓 . 𝑉1
𝐶. 𝑉1=[𝐻3𝑂
+]𝑓
𝐶⟹ [𝐻3𝑂
+]𝑓 = 𝐶. 𝜏
𝐾𝐴 =[𝐻3𝑂
+]𝑓 . [𝐻3𝑂+]𝑓
𝐶 − [𝐻3𝑂+]𝑓=
[𝐻3𝑂+]𝑓
2
𝐶 − [𝐻3𝑂+]𝑓=(𝐶. 𝜏)2
𝐶 − 𝐶. 𝜏=𝐶. 𝜏2
1 − 𝜏
𝒑𝑲𝑨 = −𝒍𝒐𝒈𝑪. 𝝉𝟐
𝟏 − 𝝉
A.N :
𝑝𝐾𝐴 = −𝑙𝑜𝑔4.10−2 × (6,2.10−2)2
1 − 6,18.10−2= 3,78 ⟹ 𝒑𝑲𝑨 ≈ 𝟑, 𝟖
Partie 𝑰𝑰 : Préparation d’un ester
1- La proposition juste :
b- Le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
2- L’équation chimique de la réaction d’estérification en utilisant les formules semi-développées:
Le nom de l’ester formé : méthanoate de propyle
3- Montrons que l’état d’équilibre n’est atteint à l’instant 𝑡1 :
Détermination de rondement de la réaction à l’instant 𝑡1 :
Tableau d’avancement :
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯+ 𝑪𝟑𝑯𝟕𝑶𝑯 ⇄ 𝑯𝑪𝑶𝑪𝟑𝑯𝟕 +𝑯𝟐𝑶 Equation de la réaction
Quantité de matière en (mol) avancement avancement
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎, 𝟐 𝟎 L’état
𝒙 𝒙 𝒙 𝟎, 𝟐 − 𝒙 𝒙 initial
𝒙𝒇 𝒙𝒇 𝟎, 𝟐 − 𝒙𝒇 𝟎, 𝟐 − 𝒙𝒇 𝒙𝒇 intermédiaire
𝑟 =𝑛𝑒𝑥𝑝(𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟)
𝑛𝑡ℎ(𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟)=
𝑥
𝑥𝑚𝑎𝑥
Le mélange est équimolaire : 0,2 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0 → 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0,2 𝑚𝑜𝑙
La quantité de matière de l’acide restant :
{𝑛𝐴 = 0,2 − 𝑥
𝑛𝐴 =𝑚
𝑀
⟹𝑚
𝑀= 0,2 − 𝑥 ⟹ 𝑥 = 0,2 −
𝑚
𝑀
𝑥 = 0,2 −6,9
46
𝑥 = 0,05 𝑚𝑜𝑙
Le rendement est :
𝑟′ =𝑥
𝑥𝑚𝑎𝑥=0,05
0,2= 0,025 ⟹ 𝒓′ = 𝟐𝟓 %
On remarque que :
𝑟′ < 𝑟 = 67% , donc l’équilibre chimique n’est atteint à l’instant 𝑡1.
PHYSIQUE (13 points)
Les ondes
1- Diffraction de la lumière monochromatique
1-1- La proposition juste :
c- la fréquence de la lumière émise par le laser hélium-néon est :
𝜈 =𝐶
𝜆=
3.108
633.10−9= 4,394.1014 𝐻𝑧
1-2- Calcul de a :
𝜃 =𝜆
𝑎
𝑡𝑎𝑛𝜃 =𝐿
2
𝐷=
ℓ
2𝐷
Pour les petits angles : 𝑡𝑎𝑛𝜃 ≈ 𝜃
{𝜃 =
𝜆
𝑎
𝜃 =ℓ
2𝐷
⟹ℓ
2𝐷=𝜆
𝑎⟹ 𝑎 =
2𝜆𝐷
ℓ
𝑎 =2 × 633.10−9 × 1,5
3,4.10−2= 5,58.10−5 𝑚
𝒂 = 𝟓𝟓, 𝟖 𝝁𝒎
1-3- La valeur de 𝜃 :
θ =𝜆
𝑎=633.10−9
55,8.10−6⟹ 𝜽 = 𝟏,𝟏𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒓𝒂𝒅
-La valeur de largueur de la tache centrale :
𝜃 =ℓ′
2𝐷′ ⟹ ℓ′ = 2𝐷′. 𝜃
ℓ′ = 2 × 3 × 1,13.10−2 = 6,78.110−2 𝑚
𝓵′ ≈ 𝟔, 𝟖 𝒄𝒎
Remarque on peut utiliser la relation :
{𝜃 =
ℓ
2𝐷
𝜃 =ℓ′
2𝐷′
⟹ℓ′
2𝐷′=ℓ
2𝐷⟹ ℓ′ =
2𝐷. ℓ
𝐷= 2ℓ ⟹ 𝓵′ = 𝟔, 𝟖 𝒄𝒎
2- Etude de la radiation émise par le laser He-Ne :
2-1- L’énergie du photon de la lumière émis :
𝐸 = ℎ. 𝜈 ⟹ 𝐸 = 6,63.10−34 × 4,74.1014 = 3,143.10−19 𝐽
𝐸 =3,143.10−19
1,6022.10−19⟹ 𝑬 = 𝟏, 𝟗𝟔 𝒆𝑽
2-2- Détermination de 𝐸𝑛 et 𝐸𝑝 :
𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 = 1,96 𝑒𝑉
20,66 − 18,70 = 1,96 𝑒𝑉
{𝑬𝒏 = 𝟐𝟎, 𝟔𝟔 𝒆𝑽𝑬𝒑 = 𝟏𝟖, 𝟕𝟎 𝒆𝑽
L’électricité : (5points)
1- Charge d’un condensateur et sa décharge
1-1- Montrons que 𝐶 = 20 𝜇𝐹 :
L’équation de la courbe 𝑞 = 𝑓(𝑢𝐴𝐵) s’écrit : 𝑞 = 𝐶. 𝑢𝐴𝐵
𝐶 est le coefficient directeur :
𝐶 =∆𝑞
∆𝑢𝐴𝐵=0,04.10−6 − 0
2 − 0= 20.10−9𝐹
𝑪 = 𝟐𝟎 𝒏𝑭
1-2- La durée pour que 𝑢𝐴𝐵 = 6𝑉 :
{𝑞 = 𝐼0. ∆𝑡 𝑞 = 𝐶. 𝑢𝐴𝐵
⟹ 𝐶. 𝑢𝐴𝐵 = 𝐼0. ∆𝑡 ⟹ ∆𝑡 =𝐶. 𝑢𝐴𝐵𝐼0
⟹ ∆𝑡 =20.10−9 × 6
0,1 × 10−6⟹ ∆𝒕 = 𝟏, 𝟐 𝒔
1-3-
1-3-1- L’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝐴𝐵 :
D’après la loi d’additivité des tensions : 𝑢𝐴𝐵 + 𝑢𝑅 = 0
D’après la loi d’ohm : 𝑢𝑅 = 𝑅. 𝑖 avec : 𝑖 =𝑑𝑞
𝑑𝑡=𝑑(𝐶.𝑢𝐴𝐵)
𝑑𝑡= 𝐶.
𝑑𝑢𝐴𝐵
𝑑𝑡
L’équation différentielle s’écrit : 𝑅. 𝐶.𝑑𝑢𝐴𝐵
𝑑𝑡+ 𝑢𝐴𝐵 = 0
𝒅𝒖𝑨𝑩𝒅𝒕
+𝟏
𝑹. 𝑪. 𝒖𝑨𝑩 = 𝟎
1-3-2- La valeur de 𝑈0 et de 𝑅 :
La solution de L’équation différentielle est : 𝑢𝐴𝐵(𝑡) = 𝑈0. 𝑒−𝛼𝑡 𝑐. à. 𝑑:
𝑑𝑢𝐴𝐵
𝑑𝑡= −𝛼.𝑈0. 𝑒
−𝛼𝑡 On remplace
dans L’équation différentielle :
−𝛼.𝑈0. 𝑒−𝛼𝑡 +
1
𝑅. 𝐶. 𝑈0. 𝑒
−𝛼𝑡 = 0
𝑈0. 𝑒−𝛼𝑡 (−𝛼 +
1
𝑅. 𝐶) = 0
−𝛼 +1
𝑅. 𝐶= 0
𝛼 =1
𝑅. 𝐶
𝑢𝐴𝐵(𝑡) = 𝑈0. 𝑒−𝛼𝑡 = 𝑈0. 𝑒
− 𝑡𝑅.𝐶
𝑙𝑛(𝑢𝐴𝐵) = ln (𝑈0. 𝑒− 𝑡𝑅.𝐶) = 𝑙𝑛𝑈0 −
𝑡
𝑅. 𝐶
Graphiquement à t=0 on trouve : 𝑙𝑛(𝑢𝐴𝐵) = 2,5
𝑙𝑛(𝑢𝐴𝐵) = 𝑙𝑛𝑈0 ⟹𝑈0 = 𝑒ln (𝑢𝐴𝐵) ⟹ 𝑈0 = 𝑒
2,5 = 12,18 𝑉 ⟹ 𝑼𝟎 ≃ 𝟏𝟐, 𝟐 𝑽
Le coefficient directeur de la courbe ln(𝑢𝐴𝐵) = 𝑓(𝑡) :
−1
𝑅. 𝐶=∆𝑙𝑛(𝑢𝐴𝐵)
∆𝑡=
2,5 − 0
0 − 5. 10−5= −5.104 𝑠−1
−1
𝑅. 𝐶= −5.104 ⟹ 𝑅 =
1
5.104. 𝐶
𝑅 =1
5.104 × 20. 0−9= 1000Ω ⟹ 𝑹 = 𝟏𝒌𝛀
1-3-3- Détermination de 𝑡1 :
𝐸𝑒 =1
2𝐶. 𝑢𝐴𝐵
2 =1
2𝐶. (𝑈0. 𝑒
− 𝑡𝑅.𝐶)2 =
1
2𝐶. 𝑈0
2. 𝑒−2𝑡𝑅.𝐶
L’énergie emmagasinée à t=0 est maximale :
𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥 =1
2𝐶. 𝑈0
2 ⟹ 𝐸𝑒 =1
2𝐶. 𝑈0
2. 𝑒−2𝑡𝑅.𝐶 = 𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥. 𝑒
− 2𝑡𝑅.𝐶
A t=0 :
𝐸𝑒(𝑡1) = 37% 𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥 = 0,37 𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥
𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥. 𝑒−2𝑡1𝑅.𝐶 = 0,37𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥
−2𝑡1𝑅.𝐶= ln (0,37)
𝑡1 = −1
2𝑅. 𝐶. ln(0,37) = −
1
2× 1.103 × 20.10−9 × ln(0,37) = 9,94.10−6 𝑠
𝒕𝟏 ≃ 𝟏𝟎 𝝁𝒔
2- Décharge du condensateur dans la bobine :
2-1- L’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑅0(𝑡) :
D’après la loi d’additivité des tensions : 𝑢𝐶 + 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅0 = 0
D’après la loi d’ohm 𝑢𝑅0 = 𝑅0. 𝑖 et 𝑢𝐿 = 𝐿𝑑𝑖
𝑑𝑡+ 𝑟. 𝑖
L’équation différentielle s’écrit : 𝐿𝑑𝑖
𝑑𝑡+ 𝑟. 𝑖 + 𝑅0. 𝑖 + 𝑢𝐶 = 0
𝐿.𝑑𝑖
𝑑𝑡+ (𝑅0 + 𝑟). 𝑖 +
𝑞
𝐶= 0
Le dérivé donne :
𝐿.𝑑2𝑖
𝑑𝑡2+ (𝑅0 + 𝑟).
𝑑𝑖
𝑑𝑡+1
𝐶.𝑑𝑞
𝑑𝑡= 0
𝐿.𝑑2𝑈𝑅0𝑑𝑡2
+ (𝑅0 + 𝑟).𝑑𝑈𝑅0𝑑𝑡
+1
𝐶. 𝑈𝑅0 = 0
𝒅𝟐𝑼𝑹𝟎𝒅𝒕𝟐
+(𝑹𝟎 + 𝒓)
𝑳.𝒅𝑼𝑹𝟎𝒅𝒕
+𝟏
𝑳. 𝑪. 𝑼𝑹𝟎 = 𝟎
2-2-1- Détermination de la valeur de r :
Loi d’additivité des tensions :
𝑢𝐺 = 𝑢𝐶 + 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅0
𝐿.𝑑𝑖
𝑑𝑡+ (𝑅0 + 𝑟). 𝑖 + 𝑢𝐶 = 𝑘. 𝑖
𝐿. 𝐶.𝑑2𝑢𝐶𝑑𝑡2
+ (𝑅0 + 𝑟 − 𝑘). 𝐶.𝑑𝑢𝐶𝑑𝑡
+ 𝑢𝐶 = 0
Pour que les oscillations soient sinusoïdales il faut
que :
𝑅0 + 𝑟 − 𝑘 = 0 ⟹ 𝒓 = 𝒌 − 𝑹𝟎 = 20 − 12
𝒓 = 𝟖 𝛀
2-2-2- La valeur de L :
L’expression de la période propre :
𝑇0 = 2𝜋√𝐿. 𝐶
La période de l’énergie magnétique est :
𝑇0 = 2𝑇
2𝑇 = 2𝜋√𝐿. 𝐶 ⟹ 𝑇2 = 𝜋2𝐿. 𝐶
Graphiquement la valeur de la période :
𝑇 = 0,25 𝑚𝑠 = 2,5.10−4 𝑠
𝐿 =𝑇2
𝜋2. 𝐶⟹ 𝐿 =
(2,5.10−4)2
10 × 20.10−9= 0,3125𝐻
𝑳 = 𝟑𝟏𝟐, 𝟓 𝒎𝑯
- La valeur de 𝑈𝐶 𝑚𝑎𝑥 :
L’énergie totale du circuit se conserve :
𝐸𝑇 = 𝐸𝑒 𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑚 𝑚𝑎𝑥
𝐸𝑚 𝑚𝑎𝑥 =1
2𝐶. 𝑈𝐶 𝑚𝑎𝑥
2
Graphiquement on trouve : 𝐸𝑚 𝑚𝑎𝑥 = 2 𝜇𝐽 = 2.10−6 𝐽
𝑈𝐶 𝑚𝑎𝑥 = √2𝐸𝑚 𝑚𝑎𝑥𝐶
𝑈𝐶 𝑚𝑎𝑥 = √2 × 2.10−6
20.10−9 ⟹ 𝑼𝑪 𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟎𝑽
3- Réception d’une onde électromagnétique
3-1- La proposition juste :
d- Dans une antenne réceptrice, l’onde électromagnétique engendre un signal électrique de même
fréquence.
3-2- Peut-on recevoir l’onde de fréquence 𝑁0 = 40 𝑘𝐻𝑧 si 𝐶0 = 20 𝑛𝐹 ?
Déterminons tout d’abord la fréquence propre du circuit 𝐿0𝐶0 :
𝑇0 =1
𝑁= 2𝜋√𝐿0. 𝐶0 ⟹ 𝑁 =
1
2𝜋√𝐿0. 𝐶0
𝑁 =1
2√10 × √0,781.10−3 × 20 × 10−9= 40 006 𝐻𝑧 ⟹ 𝑁0 = 𝑁 = 40 𝑘𝐻𝑧
Donc le circuit peut recevoir l’onde de fréquence 𝑵𝟎 = 𝟒𝟎 𝒌𝑯𝒛 .
3-3- L’intervalle de valeurs 𝐶𝑥 :
𝑇0 ≪ 𝑅. 𝐶𝐸 < 𝑇𝑖
Avec 𝐶𝐸 la capacité équivalente des deux condensateurs montés en parallèle tel que : 𝐶𝐸 = 𝐶 + 𝐶𝑥
1
𝑁0≪ 𝑅. (𝐶 + 𝐶𝑥) <
1
𝑁𝑖⟹
1
𝑅.𝑁0≪ 𝐶 + 𝐶𝑥 <
1
𝑅.𝑁𝑖
1
𝑅.𝑁0− 𝐶 ≪ 𝐶𝑥 <
1
𝑅.𝑁𝑖− 𝐶 ⟹
1
40.103 × 103− 20.10−9 ≪ 𝐶𝑥 <
1
4.103 × 103− 20.10−9
5.10−9 ≪ 𝐶𝑥 < 2,3.10−7 𝐹
𝟓 𝒏𝑭 ≪ 𝑪𝒙 < 𝟐𝟑𝟎 𝒏𝑭
MECANIQUE : (5,25 points)
Partie 𝑰 : Etude du mouvement de chute de deux corps
1- Etude de la chute d’un corps avec frottement :
1-1- Equation différentielle :
Système étudié :{Corps(A)}
Bilan des forces :
�⃗� : Poids du corps �⃗� = 𝑚𝐴. 𝑔
𝑓 : Force de frottement de fluide 𝑓 = −𝑘 ∨⃗⃗ 𝐴
On applique la deuxième loi de Newton dans le repère 𝑅(𝑂 , 𝑖 , 𝑗 ⃗⃗ )
supposé galiléen.
∑𝐹 𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝐴. 𝑎 𝐴
�⃗� + 𝑓 = 𝑚𝐴.𝑑 ∨⃗⃗ 𝐴𝑑𝑡
𝑚𝐴. 𝑔 − −𝑘 ∨⃗⃗ 𝐴= 𝑚𝐴.𝑑 ∨⃗⃗ 𝐴𝑑𝑡
Projection sur l’axe Oy :
𝑚𝐴. 𝑔 − 𝑘 ∨𝐴𝑦= 𝑚𝐴.𝑑 ∨𝐴𝑦
𝑑𝑡 ⟹ 𝑚𝐴.
𝑑 ∨𝐴𝑦
𝑑𝑡+ 𝑘 ∨𝐴𝑦+𝑚𝐴. 𝑔 = 0
𝑑 ∨𝐴𝑦
𝑑𝑡+𝑘
𝑚𝐴.∨𝐴𝑦+ 𝑔 = 0
On pose 𝝉 =𝒎𝑨
𝒌 et on obtient :
𝒅 ∨𝑨𝒚
𝒅𝒕+∨𝑨𝒚
𝝉+ 𝒈 = 𝟎 (1)
1-2- Détermination de la valeur de 𝜏 :
En régime permanant la vitesse est constante ∨𝐿𝐴𝑦= 𝑐𝑡𝑒 d’où 𝑑∨𝐿𝐴𝑦
𝑑𝑡= 0 , l’équation différentielle (1)
s’écrit :
∨𝐿𝐴𝑦
𝜏+ 𝑔 = 0 ⟹
∨𝐿𝐴𝑦
𝜏= −𝑔 ⟹ 𝜏 = −
∨𝐿𝐴𝑦
𝑔
D’après le graphe de la figure 2 la vitesse limite est ∨𝐿𝐴𝑦= −1𝑚. 𝑠−1 d’où :
𝜏 = −(−1)
10⟹ 𝝉 = 𝟎, 𝟏 𝒔
Déduction de la valeur de k :
On a: 𝜏 =𝑚𝐴
𝑘 ⟹ 𝒌 =
𝒎𝑨
𝝉
𝑘 =0,5
0,1⟹ 𝒌 = 𝟓 𝒌𝒈. 𝒔−𝟏
1-3- La vitesse de ∨𝐴𝑦 (𝑡𝑖) en utilisant la méthode d’Euler :
𝑑 ∨𝐴𝑦
𝑑𝑡+∨𝐴𝑦
𝜏+ 𝑔 = 0 ⟹ 𝑎𝐴𝑦 = −
∨𝐴𝑦
𝜏− 𝑔
𝑎𝑖−1 = − ∨𝑖−1𝜏− 𝑔
{𝑎𝑖−1 = −
∨𝑖−1𝜏− 𝑔 ⟹
∨𝑖−1𝜏= −𝑎𝑖−1 − 𝑔 ⟹ ∨𝑖−1= −𝜏. ( 𝑎𝑖−1 + 𝑔)
∨𝑖= 𝑎𝑖−1. ∆𝑡 +∨𝑖−1 ⟹
∨𝒊= 𝒂𝒊−𝟏. ∆𝒕 − 𝝉. ( 𝒂𝒊−𝟏 + 𝒈) ⟹
∨𝑖= −4,089 × 0,01 − 0,1 × (−4,089 + 10)
∨𝒊= 𝟎, 𝟔𝟑𝟐 𝒎. 𝒔−𝟏
2- Etude du mouvement d’un mouvement d’un projectile
2-1- Les équations horaires 𝑥𝐴(𝑡) et 𝑦𝐴(𝑡) :
Système étudié :{Corps(A)}
Bilan des forces :
�⃗� : Poids du corps �⃗� = 𝑚𝐴. 𝑔
On applique la deuxième loi de Newton :
∑𝐹 𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝐵. 𝑎 𝐵
�⃗� = 𝑚𝐵. 𝑎 𝐵
𝑚𝐵. 𝑔 = 𝑚𝐵. 𝑎 𝐵
𝑎 𝐵 = 𝑔
Les conductions initiales :
𝑂𝐺⃗⃗⃗⃗ ⃗ {𝑥0 = 0𝑦0 = ℎ𝑃
𝑒𝑡 ∨⃗⃗ 0 {∨0𝑥=∨0. 𝑐𝑜𝑠𝛼∨0𝑦=∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
La projection sur les axes Ox et Oy :
𝑎 {𝑎𝑥 =
𝑑 ∨𝑥𝑑𝑡
= 0
𝑎𝑦 =𝑑 ∨𝑦
𝑑𝑡= −𝑔
تكامل → ∨⃗⃗ {
∨𝑥=∨0𝑥 ∨𝑦= −𝑔. 𝑡 +∨0𝑦
∨⃗⃗ {∨𝑥=
𝑑𝑥
𝑑𝑡=∨0. 𝑐𝑜𝑠𝛼
∨𝑦=𝑑𝑦
𝑑𝑡= −𝑔. 𝑡 +∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
تكامل → {
𝑥𝐵(𝑡) =∨0. 𝑐𝑜𝑠𝛼. 𝑡 + 𝑥0
𝑦𝐵(𝑡) = −1
2𝑔. 𝑡2 +∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑦0
⟹ {𝒙𝑩(𝒕) = 𝟐𝟎𝒄𝒐𝒔𝜶. 𝒕
𝒚𝑩(𝒕) = −𝟓. 𝒕𝟐 + 𝟐𝟎𝒔𝒊𝒏𝜶. 𝒕 + 𝟏, 𝟖
2-2- Les coordonnés du point S :
Au sommet de la trajectoire la vitesse est horizontale : ∨𝑦 (𝑆) = 0 donc : −𝑔. 𝑡𝑆 +∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0
𝑡𝑆 =∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑔
𝑥𝑆(𝑡𝑆) =∨0. 𝑐𝑜𝑠𝛼. 𝑡𝑆 =∨0. 𝑐𝑜𝑠𝛼.∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑔=∨02 2𝑐𝑜𝑠𝛼. 𝑠𝑖𝑛𝛼
2𝑔=∨02 𝑠𝑖𝑛2𝛼
2𝑔=
202
2 × 10. 𝑠𝑖𝑛2𝛼
𝒙𝑺 = 𝟐𝟎𝒔𝒊𝒏𝟐𝜶
𝑦𝑆(𝑡𝑆) = −1
2𝑔. 𝑡𝑠
2 +∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼. 𝑡𝑠 + ℎ𝑝 = −1
2𝑔. (∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑔)2 +∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼.
∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑔+ ℎ𝑝
𝑦𝑆(𝑡𝑆) = −∨02. 𝑠𝑖𝑛2𝛼
2𝑔+∨02. 𝑠𝑖𝑛2𝛼
𝑔+ ℎ𝑝 =
∨02. 𝑠𝑖𝑛2𝛼
2𝑔+ ℎ𝑝 =
202
2 × 10. 𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 1,8
𝒚𝑺 = 𝟐𝟎𝒔𝒊𝒏𝟐𝜶 + 𝟏, 𝟖
3- La détermination de 𝛼 pour que les deux corps se rencontre en S :
𝑦𝐴 = 𝑦𝐵 = 𝑦𝑆
Le corps (A) a un mouvement rectiligne uniforme à partir du point F, il traverse la distance 𝑑 = ℎ𝐹 − 𝑦𝑆
pendant la durée 𝑡𝑆 =∨0.𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑔 avec : 𝑑 = − ∨𝐿 . 𝑡𝑆
− ∨𝐿 . 𝑡𝑆 = ℎ𝐹 − 𝑦𝑆
− ∨𝐿 .∨0. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑔= ℎ𝐹 − 20𝑠𝑖𝑛
2𝛼 − 1,8
20𝑠𝑖𝑛2𝛼 − (−1) ×20
10𝑠𝑖𝑛𝛼 + 1,8 − 18,5 = 0
20𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2𝑠𝑖𝑛𝛼 − 16,7 = 0
∆= 22 − 4 × 20 × (−16,7) = 1340
𝑠𝑖𝑛𝛼1 =−2 − √1340
2 × 20= −0,965 → 𝛼1 < 0
𝑠𝑖𝑛𝛼2 =−2 + √1340
2 × 20= 0,865 → 𝛼2 = 59,88 ° ⟹ 𝛼2
≃ 60°
0 < 𝛼 <𝜋
2 ⟹ 𝛼 = 𝜶𝟐 = 𝟔𝟎°
Partie 𝑰𝑰 : Etude du mouvement d’un pendule
pesant
1- L’expression 𝐸𝑝𝑝 de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule :
𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔𝑧 + 𝑐𝑡𝑒
On choisissant le plan horizontale passant par 𝐺0 comme état de référence de 𝐸𝑝𝑝 :
𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔𝑧
𝑧 = 𝑂𝐺0 − 𝑂𝐻 =𝐿
2−𝐿
2𝑐𝑜𝑠𝛼 =
𝐿
2(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛼)
𝐸𝑝𝑝 =1
2𝑚𝑔𝐿(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛼)
𝑐𝑜𝑠𝜃 ≃ 1 −𝜃2
2
𝐸𝑝𝑝 =1
2𝑚𝑔𝐿 [1 − (1 −
𝜃2
2)] ⟹ 𝑬𝒑𝒑 =
𝟏
𝟒𝒎𝒈𝑳.𝜽𝟐
2- Equation différentielle :
L’expression de l’énergie mécanique : 𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝𝑝
𝐸𝑚 =1
2𝐽∆. �̇�
2 +1
4𝑚𝑔𝐿. 𝜃2
Les frottements sont négligeables donc 𝐸𝑚 = 𝐶𝑡𝑒 et 𝑑𝐸𝑚
𝑑𝑡= 0
𝑑𝐸𝑚𝑑𝑡
= 𝐽∆�̇��̈� +1
2𝑚𝑔𝐿. 𝜃�̇� = 0
𝐽∆�̈� +1
2𝑚𝑔𝐿. 𝜃 = 0
1
3𝑚. 𝐿2�̈� +
1
2𝑚𝑔𝐿. 𝜃 = 0
𝐿�̈� +3
2𝑔. 𝜃 = 0
𝒅𝟐𝜽
𝒅𝟐𝒕+𝟑𝒈
𝟐𝑳𝜽 = 𝟎
3-1- Détermination de g :
L’expression de la période propre : 𝑇0 = 2𝜋√2𝐿
3𝑔 Sachant que la période propre est 2 fois la période
énergétique :
𝑇0 = 2𝑇 ⟹ 2𝑇 = 2𝜋√2𝐿
3𝑔 ⟹ 𝑇2 = 𝜋2
2𝐿
3𝑔 ⟹ 𝑔 =
2𝜋2𝐿
3𝑇2
Graphiquement 𝑇 = 0,6 𝑠
𝑔 =2 × 10 × 0,53
3 × (0,6)2⟹ 𝒈 = 𝟗, 𝟖𝟏 𝒎. 𝒔−𝟐
3-2- la valeur de 𝜃𝑚 :
𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑝𝑝 𝑚𝑎𝑥
𝐸𝑐 𝑚𝑎𝑥 =1
4𝑚𝑔𝐿. 𝜃𝑚
2
𝜃𝑚 = √4𝐸𝑐 𝑚𝑎𝑥𝑚𝑔𝐿
⟹ 𝜃𝑚 = √4 × 9.10−3
0,1 × 9,81 × 0,53⟹ 𝜽𝒎 = 𝟎, 𝟔𝟐 𝒓𝒂𝒅
= 𝟏𝟓°
3-3- La valeur de 𝜑 :
𝜃 = 𝜃𝑚 cos (2𝜋
𝑇0𝑡 + 𝜑)
𝑑𝜃
𝑑𝑡= −
2𝜋
𝑇0𝜃𝑚sin (
2𝜋
𝑇0𝑡 + 𝜑)
On remplace dans l’expression de l’énergie cinétique :
𝐸𝐶 =1
2𝐽∆. �̇�
2 =1
6𝑚. 𝐿2 [−
2𝜋
𝑇0𝜃𝑚 sin (
2𝜋
𝑇0𝑡 + 𝜑)]
2
= (2𝜋
𝑇0)2𝑚. 𝐿2. 𝜃𝑚
2
6𝑠𝑖𝑛2 (
2𝜋
𝑇0𝑡 + 𝜑) =
(2𝜋
𝑇0)2
=3𝑔
2𝐿
𝐸𝐶 =3𝑔
2𝐿.𝑚. 𝐿2. 𝜃𝑚
2
6𝑠𝑖𝑛2 (
2𝜋
𝑇0𝑡 + 𝜑) =
1
4𝑚. 𝑔. 𝐿. 𝜃𝑚
2 𝑠𝑖𝑛2 (2𝜋
𝑇0𝑡 + 𝜑)
𝐸𝐶(0) =1
4𝑚. 𝑔. 𝐿. 𝜃𝑚
2 𝑠𝑖𝑛2𝜑
𝑠𝑖𝑛𝜑 = ±√4. 𝐸𝐶(0)
𝑚. 𝑔. 𝐿. 𝜃𝑚2= ±
2
𝜃𝑚√𝐸𝐶(0)
𝑚. 𝑔. 𝐿
(𝑑𝜃
𝑑𝑡)𝑡=0
= −2𝜋
𝑇0𝜃𝑚 sin 𝜑 < 0 ⟹ 𝑠𝑖𝑛𝜑 > 0 ⟹ 𝜑 > 0
𝑠𝑖𝑛𝜑 =2
𝜃𝑚√𝐸𝐶(0)
𝑚. 𝑔. 𝐿 ⟹ 𝑠𝑖𝑛𝜑 =
2
0,26√
5.10−3
0,1 × 9,81 × 0,53= 0,75
𝝋 ≃ 𝟎, 𝟖𝟒𝟖𝒓𝒂𝒅 ≃ 𝟒𝟖, 𝟔°