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DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 2016 – 19H

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ - PHILHARMONIE

The Movie Music of Spike Lee & Terence Blanchard

Terence BlanchardBamboozledInside ManClockersMalcolm X

ENTRACTE

Terence BlanchardMo’ Better Blues25th HourJungle FeverWhen the Leeves Broke

Dianne Reeves, chantAngélique Kidjo, chantChina Moses, chantTerence Blanchard QuintetBritten SinfoniaVince Mendoza, direction

Des images des films de Spike Lee sont projetées pendant le concert.

FIN DU CONCERT VERS 21H15.

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The Movie Music of Spike Lee & Terence Blanchard

La musique des grands compositeurs de bandes originales – Alfred et Lionel Newman, Dimitri Tiomkin, Franz Waxman, Bernard Herrmann, Elmer Bernstein, Ennio Morricone – est un élément essentiel du pouvoir intrin-sèque du cinéma, qui parvient à captiver les sens de toutes les manières imaginables. Seul un réalisateur remarquable peut comprendre la musique de telle manière qu’il parviendra à l’incorporer dans ses films avec justesse. Dans ce domaine, la collaboration de Spike Lee et de Terence Blanchard se classe parmi les plus productives coopérations entre un réalisateur et un compositeur.

Spike Lee est un cinéaste audacieux, dans la plus grande tradition. Qui d’autre aurait pu mettre en images le morceau d’Aaron Copland Public Enemy comme il l’a fait dans He Got Game et s’en tirer aussi admirable-ment ? Il suffit, pour poser le décor du concert The Movie Music of Spike Lee & Terence Blanchard, de citer l’alliance des titres fantastiques de Stevie Wonder et de la musique bouleversante de Blanchard dans Jungle Fever ou encore les extraordinaires compositions de ce dernier pour Malcolm X, en symbiose avec le voyage cinématographique intime et profond que nous livre Spike Lee.

Terence Blanchard est à lui seul un trésor musical. Ce trompettiste de jazz américain, chef d’orchestre, songwriter, arrangeur et compositeur de musique de film est le lauréat de cinq Grammy Awards. En parallèle à ces activités, Blanchard a composé la musique de la pièce A Streetcar Named Desire à l’occasion de sa reprise en 2012, à Broadway, et la création de son premier opéra, Champion, à l’Opera Theatre of Saint Louis a eu lieu en 2013. Cette œuvre sur la vie du célèbre boxeur Emile Griffith sera présentée le 4 mars 2017 au Kennedy Center de Washington, D.C.

Ce 4 décembre 2016 est donnée la première française de The Movie Music of Spike Lee & Terence Blanchard à la Philharmonie de Paris. Ce concert présente la musique et les titres qui accompagnent les principaux films de Spike Lee, dont les images sont projetées simultanément. À cette occasion, voici quelques mots sur les films présentés.

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Dans The Very Black Show (Bamboozled ), le scénariste de télévision afro-américain Pierre Lacroix (Damon Wayans) présente le projet d’un mins-trel show, dont les participants noirs sont grimés en caricatures d’artistes afro-américains (MosDef, Savion Glover et The Roots). À son grand dépit, la parodie rencontre un succès foudroyant.

Dans Inside Man, l’homme de l’intérieur, un inspecteur de police endurci (Denzel Washington), un braqueur brillant (Clive Owen) et une négociatrice énigmatique (Jodie Foster) se livrent à une lutte sans merci au beau milieu d’une scène de braquage.

Dans Clockers, le jeune dealer (clocker) Strike (Mekhi Phifer) arpente les rues de son ghetto new-yorkais sous les ordres du parrain de la drogue local (Delroy Lindo) tout en tentant de mettre fin à ses activités illégales. Lorsqu’un dealer du quartier est retrouvé assassiné, Strike est désigné comme le principal suspect par l’inspecteur Rocco Klein (Harvey Keitel).

Malcolm X retrace la vie épique d’El-Hajj Malek El-Shabazz (Denzel Washington), le fervent activiste et militant des droits civiques, de ses années d’escroc aux costumes fantaisistes sous le pseudonyme de Detroit Red à son pèlerinage à la Mecque qui l’engagera sur le chemin de la maturité spirituelle.

Dans Mo’ Better Blues, Denzel Washington interprète un musicien de jazz en quête de la perfection musicale, empêtré dans une vie problématique.

Dans La 25e Heure (25th Hour), Montgomery Brogan (Ed Norton) passe son der-nier jour de liberté en compagnie de ses deux meilleurs amis (Philip Seymour Hoffman, Barry Pepper), son père (Brian Cox), sa petite amie (Rosario Dawson) et son chien avant de purger une peine de sept ans de prison.

Dans Jungle Fever, Flipper Purify (Wesley Snipes), un architecte noir et marié entame une liaison adultère avec sa secrétaire Angela (Annabelle Sciorra), une blanche italo-américaine. Leur relation provoque un scandale entretenu par des préjugés raciaux.

Un an après le passage de l’ouragan qui a dévasté La Nouvelle-Orléans le 29 août 2005, le documentaire Katrina (When the Levees Broke) aborde de front toutes les controverses suscitées par l’absence de

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préparation, puis par l’inefficacité des secours et des autorités locales et fédérales. Les témoins et les victimes de la catastrophe y racontent leur histoire, au gré de témoignages tour à tour apaisés ou sous-tendus d’une exaspération violente.

Nous adressons nos plus sincères remerciements aux organisateurs de cet événement. Ce concert sera un succès si nous parvenons à offrir aux spectateurs une expérience nouvelle de ces bandes originales.

Peace,

Danny Kapilian, producerBrooklyn, New York

Partenaire de la Philharmonie de Paris

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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BANDEAU_G7.indd 1 19/07/2016 17:18

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Terence Blanchard et Spike Lee

Alfred Hitchcock et Bernard Herrmann, Sergio Leone et Ennio Morricone, Federico Fellini et Nino Rota, Steven Spielberg et John Williams, Tim Burton et Danny Elfman, François Truffaut et Georges Delerue, Jacques Demy et Michel Legrand, David Lynch et Angelo Badalamenti ou bien encore les frères Coen et Carter Burwell… L’histoire du cinéma est peuplée de ces fascinantes associations entre un metteur en scène et un compositeur. Avec son quart de siècle d’existence, le tandem composé de Spike Lee et Terence Blanchard entre aisément dans ce clan, où règne complicité et force créative. Une union d’autant plus intense que la musique a souvent joué un rôle clé dans les films du réalisateur new-yorkais de Brooklyn. De Jungle Fever en 1991 à Chi-Raq en 2016, Blanchard n’a manqué aucun rendez-vous de Lee !

La force de toutes ses partitions leur donne une légitimité à vivre en dehors des salles obscures et des écrans de télévision. Aussi, Terence Blanchard propose à la Philharmonie de Paris un voyage évidemment cinématique dans le vaste répertoire qu’il a écrit pour son ami cinéaste. Entouré par le Britten Sinfonia dirigé par Vince Mendoza et avec les chanteuses Dianne Reeves, Angélique Kidjo et China Moses, il revisite avec son quintet des musiques de Mo’ Better Blues (1990), Jungle Fever (1991), Malcolm X (1992), Clockers (1995), Bamboozled (2000), 25th Hour (2002), Inside Man (2006) et When the Levees Broke (2006). Des images de ses films sont également projetées pendant le concert.

Avant d’être compositeur de musique de film, Terence Blanchard est un immense musicien de jazz sur l’étagère duquel trônent cinq Grammy Awards. Un trompettiste hors pair ayant fait ses armes dans l’orchestre du vibraphoniste Lionel Hampton et surtout, en 1982, au sein des Jazz Messengers du batteur Art Blakey, où il remplace un certain Wynton Marsalis et en devient le directeur musical. Avec ses complices le saxophoniste Donald Harrison et le pianiste Mulgrew Miller, Terence Blanchard est alors l’un des principaux acteurs de cette jeune scène virtuose qui revitalise le hard bop au cœur des années 1980.

La décennie suivante, le cinéma entre dans sa vie. La rencontre avec Spike Lee se fera en fait en deux temps. Blanchard est d’abord l’un des musiciens de session de la comédie musicale filmée School Daze en 1988 puis, l’année

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suivante, du fameux Do the Right Thing qui lancera la carrière internationale de Spike Lee auprès du grand public. « Je participais à son Mo’ Better Blues, se souvient Terence Blanchard. Notamment pour coacher Denzel Washington, qui interprétait le rôle d’un trompettiste. Je devais lui apprendre comment tenir son instrument et jouer. Sur le tournage, Spike m’a entendu faire un truc au piano. Il m’a alors demandé s’il pouvait l’utiliser. Finalement, nous l’avons enregistré juste comme un solo de trompette. Puis il m’a demandé si je pouvais écrire un arrangement pour cordes pour cette pièce, et je l’ai fait. Spike est venu me voir, m’a dit que j’étais doué pour ça et que j’avais même un avenir dans l’industrie du cinéma ! Je l’ai remercié, pensant qu’il essayait juste d’être gentil avec moi. Et puis il m’a appelé pour faire Jungle Fever. Depuis, nous n’avons plus cessé de travailler ensemble. »

Lorsqu’il écrit pour Spike Lee, Terence Blanchard dévoile un style impression-nant d’éclectisme – autant que le sont les longs métrages de son ami. Reste systématiquement ce sens inné de la mélodie et du thème qui fait mouche. Et, que la partition soit purement jazz, viscéralement funky ou ouvertement symphonique, il n’oublie jamais d’attribuer un véritable rôle à sa musique, indissociable des images qu’elle accompagne. « Pour Spike, insiste-t-il, cette musique est un vrai personnage à part entière. Comme une pièce du puzzle. Et il la respecte énormément. » Et la ressusciter de la sorte, dans le cadre de ce concert The Movie Music of Spike Lee & Terence Blanchard, avec l’aide d’un tel casting de voix féminines, ne peut que lui donner encore plus d’importance.

Marc Zisman

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Terence BlanchardTrompettiste, leader de groupe, arran-geur et compositeur récompensé à de multiples occasions par les Grammy Awards, Terence Blanchard s’affirme comme l’un des grands musiciens de jazz de sa génération et compte parmi les maîtres de la musique de film. Cet artiste originaire de La Nouvelle-Orléans a suivi plusieurs voies au cours de sa carrière musicale, auteur de créations audacieuses et provocantes en jazz acoustique pour plus de trente albums et cinquante bandes originales de film, sans oublier en 2013 la première de Champion: An Opera in Jazz. Pour son dernier album, Breathless (Blue Note Records), Blanchard explore avec puissance et humour une autre région du jazz avec son nouveau quintet The E-Collective – un univers passionnant fait de jazz fusion métissé de couleurs funk, R&B et blues.

Dianne ReevesArtiste à la virtuosité étonnante et

improvisatrice hors pair dotée d’un

style unique en jazz et R&B, Dianne

Reeves compte parmi les plus grandes

chanteuses de jazz au monde. Elle reçoit

le Grammy Award de la meilleure per-

formance de jazz vocal pour trois enre-

gistrements consécutifs − une première

pour les Grammy Awards, toutes catégo-

ries confondues. Elle participe au film de

George Clooney Good Night, and Good

Luck, six fois nominé pour l’Academy

Award, remportant à cette occasion le

quatrième de ses cinq Grammy Awards

dans la catégorie meilleure chanteuse

de jazz pour une bande originale de

film. Dianne Reeves collabore et enre-

gistre avec Wynton Marsalis et le Lincoln

Center Jazz Orchestra, avec le Chicago

Symphony Orchestra sous la direction

de Daniel Barenboim et chante en soliste

avec Sir Simon Rattle et les Berliner

Philharmoniker. Première au poste de

Creative Chair for Jazz du Los Angeles

Philharmonic, elle est également la

première chanteuse à se produire au

célèbre Walt Disney Concert Hall de

Los Angeles. Dianne Reeves travaille

avec le grand producteur Arif Mardin

– producteur de Norah Jones et d’Are-

tha Franklin – pour A Little Moonlight,

album couronné par un Grammy Award,

où elle interprète une sélection per-

sonnelle de standards entourée de son

habituel trio. Rappelons également le

succès de son album Christmas Time

Is Here, chaleureusement accueilli par

la critique. Au cours de ces dernières

années, Diana Reeves s’est produite en

tournée internationale dans divers pro-

grammes. Pour Sing the Truth, en hom-

mage à Nina Simone, elle est rejointe par

Lizz Wright et Angélique Kidjo. Elle est

également invitée à chanter à la Maison

Blanche à de nombreuses occasions.

Sa dernière parution, Beautiful Life,

remporte en 2015 le Grammy Award du

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meilleur album de jazz vocal. Premier

enregistrement de ces cinq dernières

années, Beautiful Life, produit par Terri

Lyne Carrington, réunit Dianne Reeves,

Gregory Porter, Robert Glasper, Lalah

Hathaway et Esperanza Spalding. En

janvier 2015, elle rejoint Paul Simon,

James Taylor et Bobby McFerrin pour

un hommage à Michael Brecker lors du

festival Jazz at Lincoln Center.

Angélique KidjoTrois fois récompensée par les Grammy Awards, Angélique Kidjo s’affirme aujourd’hui comme l’une des artistes majeures de la scène musicale inter-nationale, avec une discographie de treize albums à l’image de sa puissance créatrice. Celle que le Time Magazine a sacrée « première diva africaine » est citée parmi les cinquante icônes du continent africain par la BBC, parmi les cent femmes les plus influentes au monde par The Guardian en 2011, et le Forbes Magazine en fait la première femme de sa liste des principales célé-brités d’Afrique. Elle reçoit en 2015 le Crystal Award à l’occasion du Forum économique mondial de Davos en Suisse. Interprète à la voix saisissante et à la forte présence scénique, Angélique Kidjo est familière d’une multitude de cultures et de langues − autant d’atouts qui lui valent le respect de ses pairs et étendent son public au-delà des frontières nationales. Elle sait comme personne marier

les traditions ouest-africaines de son enfance au Bénin avec des éléments du R&B et du jazz américains ainsi que des influences venues d’Europe et d’Amérique Latine. Son fameux album Djin Djin remporte le Grammy Award du meilleur album contemporain de musique du monde 2008 ; son album Oyö est nominé pour la même récom-pense en 2011. En janvier 2014 paraissent son premier livre − le récit autobiogra-phique Spirit Rising: My Life, My Music (HarperCollins) – ainsi que son douzième album, Eve (Savoy/429 Records), qui remporte le Grammy Award du meilleur album de musique du monde 2015. Pour son dernier album, Sings, enre-gistré avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (429 Records, 2015), cette artiste visionnaire fait équipe avec le célèbre chef d’orchestre et compositeur Gast Waltzing pour unir les traditions musicales d’Europe à la puissance rythmique des sonorités béninoises. Magistralement soutenue par un orchestre de cent dix musiciens, la chanteuse compositrice revisite neuf classiques tirés de ses vingt-quatre années d’enregistrement et y ajoute deux titres de l’album Eve. Sings lui vaut sa huitième nomination aux Grammy Awards et son troisième Grammy dans la catégorie meilleur album de musique du monde. Angélique Kidjo reprend cette œuvre au croisement des genres avec d’autres orchestres internationaux comme le Bruckner Orchester de Linz ou le Royal Scottish National Orchestra.

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Elle collabore avec Philip Glass pour la création d’IFÉ: Three Yorùbá Songs, œuvre qu’elle interprète à guichets fermés en première américaine avec le San Francisco Symphony en juin 2015. En plus de ces programmes avec orchestre, Angélique Kidjo continue de sillonner le monde avec son groupe de quatre musiciens. L’un de ses concerts a été enregistré par le programme Austin City Limits pour ses débuts télévisés en janvier 2016. En tant qu’ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF et de l’OXFAM, Angélique Kidjo défend la cause de l’enfance dans le monde entier. Elle a créé sa propre association cari-tative, Batonga, dont le but est de promouvoir l’éducation des jeunes filles en Afrique.

China MosesChina Moses est plongée dès son plus jeune âge dans le monde de la musique et du théâtre. Fille de Dee Dee Bridgewater et du réalisateur Gilbert Moses, elle naît à Los Angeles et gran-dit à Paris. À 16 ans, elle enregistre son premier single, Time (1996), assorti d’un clip réalisé par Jean-Baptiste Mondino. Suivent trois albums − China (Source/Virgin 1997), On tourne en rond (Source/Virgin 2000) et Good Lovin’ (Source/EMI 2004) −, qui font d’elle une personnalité incontournable de la scène soul-pop française. Ses albums l’ont amenée à travailler avec de grands noms tels que Guru, DJ Mehdi, Karriem Riggins, Meshell Ndegeocello, Anthony Marshall

et l’ingénieur du son Bob Power. En 2009, China Moses sort l’album This One’s for Dinah (Blue Note France), hommage à son idole Dinah Washington, enregistré avec le pianiste Raphaël Lemonnier. Les deux musiciens poursuivent leur collaboration en 2012 avec l’album Crazy Blues (Decca/UMG) ; cet hommage à quelques grandes dames du blues et de la soul est classé parmi les cent meilleurs albums de 2013 par le Times. Après ces deux projets de jazz, China Moses se découvre une passion pour la scène. Elle se considère comme une conteuse jazz et enrichit chaque set d’anecdotes et de récits du passé. Applaudie en Europe, au Canada, en Asie et en Inde, elle est invitée à se produire avec des orchestres de renommée internationale tels que le Big Band de la WDR de Cologne ou le Deutsches Filmorchester Babelsberg à de nombreuses occasions. Elle chante également devant la délégation de l’UNESCO et participe à trois reprises à la Journée internationale du jazz à Paris, coprésentatrice de la première édition au siège de l’UNESCO en 2012. China Moses est la voix française de la Princesse Tiana dans La Princesse et la Grenouille de Walt Disney (2009). Elle participe à l’album d’André Manoukian So in Love, enregistrant plusieurs chan-sons dont celle qui donne son titre à l’album, et incarne Sally Bowles dans la nouvelle production française de Cabaret avec Opéra Éclaté. China Moses fait paraître en mars 2016 son premier EP, Whatever, tiré de son sixième album

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à paraître et produit par le producteur britannique Anthony Marshall.

Vince MendozaVince Mendoza occupe le devant de la scène jazz et contemporaine depuis vingt ans, que ce soit en tant que com-positeur, chef d’orchestre ou pour ses enregistrements. On lui doit des com-positions et des arrangements pour big band, des compositions plus déve-loppées pour orchestre de chambre et orchestre symphonique sans oublier de nombreuses compositions pour les meilleurs instrumentistes et chanteurs de jazz actuels. Il est sacré meilleur com-positeur et arrangeur par le magazine Swing Journal au Japon. Sa discographie compte Epiphany (ses compositions interprétées par le London Symphony Orchestra), El viento et Jazzpaña (un pont entre jazz et flamenco) ou encore son album Nights on Earth. Ce dernier regroupe ses compositions arrangées pour divers ensembles avec comme invités Luciana Souza et le chanteur malien Tom Diakite entourés de musi-ciens venus d’Espagne, d’Afrique et du Brésil. Son concertino pour trompette New York Stories vient d’être créé par l’Orchestre Philharmonique National Tchèque. Vince Mendoza participe en tant qu’arrangeur à de nombreux pro-jets vivement salués par la critique, parmi lesquels une douzaine d’albums de chanteurs compositeurs de légende (Björk, Chaka Khan, Al Jarreau, Bobby McFerrin, Diana Krall, Melody Gardot,

Sting et Joni Mitchell), ce qui lui vaut un Grammy Award à six reprises et vingt-neuf nominations. Compositeur en résidence du Big Band de la West Deutsche Rundfunk de Cologne, Vince Mendoza est également chef émérite du Metropole Orkest des Pays-Bas, dont il est chef titulaire pendant neuf saisons. Il est régulièrement engagé comme chef invité par des orchestres en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Scandinavie et au Royaume-Uni. Vince Mendoza reçoit commande de compo-sitions et d’arrangements de la part du Turtle Island String Quartet, du Chicago Symphony, du Los Angeles Guitar Quartet, du Metropole Orchestra, des Berliner Philharmoniker, du Hollywood Bowl, de la West Deutsche Rundfunk, de l’Orchestre Philharmonique National Tchèque et de la BBC. Sa musique est programmée au JazzFest Berlin, et il est accueilli par les festivals de Monterey, de Montreux et au North Sea Jazz Festival de Rotterdam.

Britten SinfoniaEnsemble virtuose de renommée inter-nationale, le Britten Sinfonia se dis-tingue par sa remarquable polyvalence et son approche inspirée et novatrice de la programmation qui l’amène à oser d’audacieux rapprochements sur quatre siècles de répertoire. L’ensemble rompt avec la tradition en se passant de chef ou de directeur permanent et collabore avec des personnalités venues de divers horizons musicaux pour des concerts

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d’une pertinence et d’une énergie hors du commun. Ensemble associé du Barbican de Londres, le Britten Sinfonia est accueilli en résidence dans l’est de l’Angleterre à Norwich, Cambridge (en tant qu’ensemble en résidence de l’université) et Saffron Walden, où il est devenu orchestre en résidence du Saffron Hall à l’automne 2016. L’orchestre participe également à une série de musique de chambre au Wigmore Hall de Londres et est un habitué des meil-leurs festivals du Royaume-Uni comme le Festival d’Aldeburgh et les BBC Proms de Londres. Sa carrière internationale l’amène à se produire régulièrement en Amérique de Nord, en Amérique du Sud et en Europe. Il fait ses débuts en Chine en mai 2016. Fondé en 1992, l’orchestre se veut fidèle à la philosophie de Benjamin Britten en présentant des programmes inspirés et originaux où l’ancien dialogue avec le nouveau, au plus haut niveau d’excellence et avec le souci d’offrir le meilleur de son art, quel que soit le public. Il est partenaire de la BBC Radio 3 et enregistre régu-lièrement pour les labels Harmonia Mundi et Hyperion. Au cours de la saison 2016-2017, le Britten Sinfonia collabore avec Thomas Adès, Barbara Hannigan, Joana Carneiro, Harry Christophers, Mahan Esfahani, Mark Padmore, Mark Stone et l’ensemble The Sixteen pour des créations de compositeurs tels que Gerald Barry, Steve Reich, James MacMillan, Mark-Anthony Turnage, Francisco Coll et Timo Andres. Après des

concerts au Royaume-Uni, bon nombre de ces projets seront repris dans les meilleures salles du monde. Le Britten Sinfonia place au centre de son travail une large palette de projets éducatifs dans les écoles ou d’autres structures locales. L’orchestre lance également la Britten Sinfonia Academy, qui réunit de jeunes et talentueux musiciens. La Britten Sinfonia Academy se produira en 2016-2017 sur la scène du Barbican et lors de ses propres concerts At Lunch. L’orchestre organise par ailleurs le concours de composition OPUS, évé-nement qui offre chaque année à des compositeurs n’ayant pas encore été publiés la chance de recevoir des com-mandes professionnelles. En 2013, le Britten Sinfonia se voit remettre le prix d’ensemble de la Royal Philharmonic Society, après un prix de musique de chambre en 2009 et un prix d’ensemble en 2007. Nominés pour les Grammy Awards, ses enregistrements lui valent également le Gramophone Award, le Prix ECHO Klassik et, plus récemment, le BBC Music Magazine Award saluant la parution du Concerto pour hautbois de James MacMillan. En 2014, l’ensemble est nominé pour l’Olivier Award suite à sa collaboration avec la compagnie de danse Richard Alston.

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Violons IThomas GouldOliver HeathRuth EhrlichMartin Gwilym-JonesKatherine ShaveBeatrix LovejoyMarcus BroomeGillon CameronMinn MajoeFlorence Cooke

Violons IIMiranda DaleNicola GoldscheiderAlexandra CaldonJudith KellySuzanne LozeBridget DaveyJo GoddenKirsty Lovie

AltosAsdis ValdimarsdottirBridget CareyLuba TunnicliffeLisanne MelchiorFelix TannerUrsula Gough

VioloncellesBen ChappellJoy HawleyJulia VohralikChris AllanLucy Payne

ContrebassesRoger LinleyAndy MarshallMelissa Favell-Wright

Flûte & flûte altoSarah O’Flynn

HautboisEmma Feilding

ClarinettesJoy FarrallStephen Williams

Clarinette basseStephen Williams

BassonJarek Augustyniak

CorsMartin OwenTom RumsbyAlex Wide

TrombonesBecky SmithPete Beachill

TubaEdward Leech

PercussionToby KearneyKaren HuttTim Gunnell

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Film de Godfrey ReggioMusique de Philip Glass

Ciné-concert Vendredi 24 et Samedi 25 mars 2017

Orchestre de Paris Michael Riesman

P H I L H A R M O N I E D E PA R I S

Visitors.

NP-Concert_Visitors_Glass_24 25-03-17.indd 1 22/11/2016 10:23

— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, Rise Conseil, RenaultGecina, IMCD

Angeris, À Table, Batyom, Dron Location, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, UTB Et les réseaux partenaires : le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Paris Aéroport

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

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LOGO AIRFRANCE Partenaire Officiel

Nº dossier : 2009065E

Date : 12/03/09

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P296C

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Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Fonds Handicap et Société, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et Associés, AfricinvestLes 1095 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »

Remerciements donateurs_ 2016.indd 1 20/07/2016 17:41