dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets
TRANSCRIPT
Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la RéunionBilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008
Santé environnement
Cire Réunion-MayotteCire Réunion-Mayotte
Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Abréviations� 2
Introduction 1. 3
Contexte 2. 3
Présentation du dispositif 3. de toxicovigilance 3Objectifs 3.1 3
Dispositif 3.2 4
Mise en œuvre du protocole 4. 8Communication 4.1 8
Adaptation du dispositif 4.2 8
Résultats du dispositif 5. de surveillance des effets sanitaires des pesticides et répulsifs corporels 9Données du 01/10/2007 au 31/12/2007 5.1 9
Bilan des données recueillies sur l’année 5.2 2008 9
Autres dossiers toxicologiques 16. 6Miel 16.1 6
Larves de guêpes 16.2 6
Champignons 6.3 16
Phosphore blanc 6.4 16
Suspicion d6.5 ’intoxication chronique à Salazie 17
Produits ménagers 16.6 7
Monoxyde de carbone 6.7 17
Bases de données 6.8 17
Divers 16.9 8
Rétro-information 17. 8
Discussion 18. 8
Conclusion – Perspectives 19. 9
Annexe�1�–�Schémas�du�dispositif�de�surveillance� 20
Annexe�2�–��Bilan�de�la�cellule�de�toxicovigilance��du�1er�avril�2006�au�13�février�2007� 21
Annexe�3�–��Questionnaire�standardisé�–��Dossier�toxicovigilance� 26
Annexe�4�–��Fiche�de�recueil�des�incidents��communautaires�pouvant�être��associés�à�une�exposition��à�des�pesticides�et/ou�des�répulsifs� 30
Annexe�5�–��Fiche�de�signalement�d’effets�sanitaires��liés�aux�pesticides�ou�aux�répulsifs� 31
Annexe�6�–��Fiche�de�recueil�individuel�des�effets��sanitaires�en�lien�avec�une�exposition��aux�pesticides�(hors�répulsifs�corporels)� 32
Annexe�7�–��Fiche�de�notification�d’effet(s)��indésirable(s)�suite�à�l’utilisation��d’un�répulsif�corporel�� 33
Sommaire
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 1
Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la RéunionBilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008
AuteursJean-Louis Solet1, Agnès Cadivel1, Ingrid Blanc2, Lucia Tichadou2, Jocelyne Arditti2, Marc Weber1 1/ Cellule interrégionale d’épidémiologie Réunion-Mayotte, Saint-Denis2/ Centre antipoison et de toxicovigilance, Marseille
Remerciements Nous remercions l’ensemble des partenaires qui ont contribué au dispositif de surveillance : les services d’urgences et les départements d’information médicale du Centre hospitalier régional de la Réunion (Centre hospitalier Félix Guyon et Groupe hospitalier Sud Réunion), du Centre hospitalier Gabriel Martin, de la clinique de Saint-Benoît, le Service d’aide médicale d’urgence, le rectorat, la Société de médecine professionnelle de la Réunion, la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales, l’Ordre des médecins, l’Union régionale des médecins libéraux de la Réunion, et les Centres antipoison et de toxicovigilance.
p. 2 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Abréviations
Afssaps Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
ARH Agence régionale de l’hospitalisation
BNCI Base nationale des cas d’intoxications
CAPTV Centre antipoison et de toxicovigilance
CCTV Comité de coordination de toxicovigilance
CGSS Caisse générale de sécurité sociale
CHGM Centre hospitalier Gabriel Martin
CHRFG Centre hospitalier régional Félix Guyon
CIM 10 Classification internationale des maladies 10e révision
Cire Cellule interrégionale d’épidémiologie
CRPV Centre régional de pharmacovigilance
CVS Cellule de veille sanitaire
DDE Direction départementale de l’équipement
DGS Direction générale de la santé
DIM Département d’information médicale
Drass Direction régionale des affaires sanitaires et sociales
EMC Encyclopédie médico-chirurgicale
InVS Institut de veille sanitaire
LAV Lutte antivectorielle
MSA Mutualité sociale agricole
ORL Oto-rhino-laryngologie
Oscour® Organisation de la surveillance coordonnée des urgences
PMSI Programme de médicalisation des systèmes d’information
PSS Poison Severity Score
RTU Réponse téléphonique à l’urgence
Samu Service d’aide médicale d’urgence
SAU Service d’accueil des urgences
Sicap Système d’information commun des CAPTV
Smur Service mobile d’urgence et de réanimation
Somepro Société de médecine professionnelle
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 3
Introduction1.
L’objectif de ce rapport est de présenter le dispositif de surveillance des intoxications aux produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires mis en œuvre à la Réunion fin 2007, d’en exposer les résultats après une première année de fonctionnement et d’en faire une évaluation. Le volume des cas d’intoxication reçus doit permettre d’ajuster les moyens à allouer au dispositif, en particulier pour le Centre antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) de Marseille. La contribution et la pertinence des différentes sources de données utilisées doivent également être évaluées.
Les autres activités de la cellule de toxicovigilance de la Cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) Réunion-Mayotte sont également présentées dans ce rapport.
Contexte2.
La toxicovigilance définie par le décret n° 99-841 du 28 septembre 1995 a pour objet la surveillance des effets toxiques pour l’homme d’un produit, d’une substance ou d’une pollution aux fins de mener des actions d’alerte, de prévention, de formation et d’information.
En 2004, la Direction générale de la santé (DGS) a confié à l’Institut de veille sanitaire (InVS) la mission d’animer et de coordonner le réseau de toxicovigilance. Ce réseau s’appuie en particulier sur les CAPTV et sur le réseau "Phyt’attitude" qui a été mis en place par la Mutualité sociale agricole (MSA).
Il n’existe pas sur l’île de structure de type Centre antipoison et de toxicovigilance ou Centre de pharmacovigilance à l’Île de la Réunion, qui dépend du CAPTV de Marseille et du Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Bordeaux.
C’est pourquoi, lors de l’épidémie de chikungunya qui a touché la Réunion en 2005-2006 et dans un contexte d’utilisation massive de produits insecticides, la Cire Réunion-Mayotte a mis en place un dispositif de toxicovigilance à la demande de la DGS. Ce dispositif a permis d’une part de rapporter les cas d’intoxication en lien avec une exposition à des insecticides utilisés pour la lutte antivectorielle (LAV) et, d’autre part, de décrire les circonstances d’exposition les favorisant dans le but de détecter des éventuels écarts aux protocoles.
Ce système a été opérationnel en février 2006 pour le recueil des cas groupés dans les écoles (avec la participation du rectorat) et dans les établissements communautaires (avec la participation de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales – Drass) et à partir de fin mai 2006 pour le recueil des cas individuels auprès du centre 15 et des médecins généralistes.
Pour animer ce réseau et investiguer chaque signal, une cellule de toxicovigilance a été créée à la Cire Réunion-Mayotte, constituée d’un technicien d’études et d’un chargé d’études avec l’appui d’un médecin toxicologue (sur la base d’une journée par semaine entre le 1er avril 2006 et le 31 mars 2007). Le bilan de cette surveillance figure en annexe 2.
Ainsi, à partir de l’expérience acquise pendant l’épidémie de chikungunya, il a été envisagé de développer le dispositif en l’étendant à la surveillance d’autres thèmes répondant aux spécificités locales, notamment dans un premier temps à l’ensemble des intoxications par les produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires. En effet, à la Réunion, ces produits arrivent en deuxième position des moyens utilisés pour les suicides selon le tableau de bord 1998-1999 sur la santé de l’Observatoire régional de la santé (www.orsrun.net). Par ailleurs, en septembre 2006, la cellule de toxicovigilance de la Cire a reçu 3 signalements d’intoxication accidentelle grave d’enfants âgés de 2 à 3 ans ayant ingéré des produits phytopharmaceutiques ou antiparasitaires à usage domestique. Ces signalements, transmis par des services hospitaliers, ont fait l’objet d’une investigation par la cellule de toxicovigilance et ont conduit à la mise en œuvre d’actions de communication (télévision, radio, journaux) à l’attention du grand public. La fiche projet présentant cette action de développement de la surveillance locale des effets sanitaires dus aux produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires a reçu, le 22 novembre 2006, un avis favorable du comité de pilotage de la Cire lors de l’examen de son programme de travail 2007.
D’autre part, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a mis en œuvre en 2006, également suite à l’épidémie de chikungunya, une surveillance des effets indésirables des répulsifs corporels utilisés à la Réunion pour se protéger des piqûres de moustiques. Un seul signalement concernant l’utilisation de répulsifs a été transmis à l’Afssaps pendant la période de l’épidémie.
Afin d’améliorer l’efficacité de ce système de surveillance, l’Afssaps a de ce fait proposé qu’un seul canal de remontée d’information soit créé et que l’ensemble des signalements, concernant l’utilisation des insecticides et des répulsifs, passe par la Cire Réunion-Mayotte qui transmettrait les données au CAPTV et au CRPV de Marseille.
En octobre 2007, après validation du dispositif par le Comité de coordination de toxicovigilance (CCTV) lors de sa séance du 18 septembre 2007, la Cire a ainsi pris en charge l’ensemble de cette surveillance toxicologique qui a été étendue à tous les effets indésirables en lien avec l’usage, professionnel ou domestique, des produits phytopharmaceutiques utilisés pour la protection des végétaux ainsi que des produits antiparasitaires (produits de lutte contre les insectes vecteurs, les rongeurs, les mollusques…) et des répulsifs corporels.
Dans la suite du document, le terme "pesticides" sera employé au lieu de "produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires".
Présentation du dispositif 3. de toxicovigilance
Objectifs3.1
La finalité de ce système est de connaître, à la Réunion, les caractéristiques des intoxications humaines par pesticides ainsi que des effets indésirables liés aux répulsifs corporels, et ce qui les détermine, afin d’orienter la prévention à court et long termes.
p. 4 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Les objectifs opérationnels de ce système sont donc :de décrire les intoxications humaines par pesticides survenant -en milieu professionnel ou en population générale, notamment les conditions d’exposition et les effets sanitaires entraînés, ainsi que les effets indésirables consécutifs à l’utilisation des répulsifs corporels ;d’estimer et de suivre l’incidence de certaines de ces intoxications -définies du fait de leur importance en santé publique : cas considérés comme graves.
Le premier objectif de surveillance doit permettre de détecter de manière assez réactive des événements graves, inhabituels ou évitables, dans le but de générer des alertes sur des produits ou utilisations nouvelles (mésusages), envers lesquels des mesures de prévention peuvent être envisagées. La sensibilité du recueil des cas doit donc être privilégiée.
Le second objectif doit permettre de recueillir des indicateurs de suivi sur les intoxications considérées comme graves, permettant une description et un suivi des tendances spatio-temporelles, ce qui nécessite un recueil spécifique et stable dans le temps dont l’exhaustivité et la représentativité doivent pouvoir être appréciées.
Les types de produits surveillés sont les suivants : les produits phytopharmaceutiques ; -les produits antiparasitaires appartenant au groupe 3 - 1 de l’annexe V de la directive "biocides" n° 98/8/CE du 16 février 1998 (utilisation agricole, lutte antivectorielle, jardinage amateur…), à l’exception des médicaments humains ou vétérinaires ;les répulsifs corporels. -
La surveillance concernera les événements de santé liés à l’usage ou au mésusage2 des produits surveillés. Un événement de santé est défini comme toute pathologie objective ou subjective affectant la santé d’un individu concernant l’anatomie ou la physiologie de l’organisme.
Dispositif 3.2
Définitions de cas3.2.1
Définition des cas signalés ou recueillis 3.2.1.1 à visée de surveillance
Définition de cas pour les produits pesticides et antiparasitaires : -un cas est défini comme l’apparition d’un événement de santé pouvant être relié à une exposition à un produit phytopharmaceutique ou antiparasitaire, à l’exclusion des répulsifs corporels.Définition de cas pour les répulsifs corporels : un cas est défini -comme l’apparition d’un événement de santé pouvant être relié à une exposition à un répulsif corporel.
Définition des cas recueillis au titre du suivi 3.2.1.2 des formes graves
Pour ce qui concerne les expositions à un produit phytopharmaceutique -ou antiparasitaire ou à un répulsif hors effet indésirable.Le groupe de travail national "Médicaments" a entrepris une réflexion afin de définir ce qu’est une intoxication grave. Dans l’attente de la finalisation de ce travail, la définition de cas proposée ci-dessous s’appuie sur les premières réflexions du groupe.
Un cas grave est défini comme l’apparition d’un événement de santé pouvant être relié à une exposition à 1) un produit phytopharmaceutique ou antiparasitaire ou 2) un répulsif hors effet indésirable et ayant entraîné une hospitalisation3 avec un niveau 3 du Poison Severity Score (PSS), une mise en jeu du pronostic vital immédiat, une incapacité fonctionnelle permanente ou temporaire, une invalidité, une anomalie ou une malformation congénitale ou un décès. Dans le cadre de la surveillance des - effets indésirables liés à l’utilisation des répulsifs corporels, un effet indésirable grave est considéré comme une réaction nocive et non recherchée, se produisant dans les conditions normales d’emploi d’un produit répulsif chez l’homme ou résultant d’un mésusage qui, soit justifierait une hospitalisation, soit entraînerait une incapacité fonctionnelle permanente ou temporaire, une invalidité, une mise en jeu du pronostic vital immédiat, un décès ou une anomalie ou une malformation congénitale (définition réglementaire des cas graves pour les médicaments).
Collecte des informations 3.2.2
Le principe général est d’avoir un système à plusieurs niveaux (cf. annexe 1) : 1. un signalement ou un recueil automatisé des cas à partir de sources
diversifiées ;2. une investigation par le référent toxicologue, avec l’aide éventuelle
du chargé d’études de la Cire : appel téléphonique du signalant ou du patient pour renseigner/compléter le questionnaire standardisé ;
3. la transmission à la Cire des cas collectés et investigués directement par la médecine du travail de l’île (salariés agricoles) et les CAPTV de métropole.
Le signalement ou le recueil automatisé 3.2.2.1 des cas
Présentation des sources de données ›Les partenaires potentiels détenteurs d’informations suivants ont été identifiées pour alimenter le dispositif :
les médecins libéraux (généralistes, spécialistes : en particulier, -les pédiatres, dermatologues et pneumologues). Les médecins généralistes libéraux ont été sollicités en mai 2006 pour le signalement des effets indésirables en lien avec une exposition aux produits utilisés par la LAV. Une extension de la surveillance aux événements de santé en lien avec une exposition à l’ensemble des pesticides
1 Groupe 3. Produits antiparasitaires : rodenticides, avicides (contre les oiseaux), molluscicides, piscicides (contre les poissons, sauf les produits destinés au traitement des maladies des poissons), insecticides, acaricides et produits utilisés pour lutter contre les autres arthropodes (insectes, arachnides et crustacés), répulsifs et appâts, y compris les produits utilisés directement ou indirectement pour l’hygiène humaine ou vétérinaire.
2 Usage abusif ou détourné (de quelque chose). Pour un médicament, utilisation non conforme aux recommandations du résumé des caractéristiques du produit (RCP). Pour les autres produits, utilisation non conforme aux préconisations du fabricant (mode d’emploi).
3 La simple hospitalisation ne peut être retenue, puisque fréquemment en toxicologie, une hospitalisation pour surveillance (gravité potentielle) peut ne pas être accompagnée de la présence de symptômes graves (gravité avérée), ni même de symptômes bénins. De la même façon, ajouter un indicateur de durée d’hospitalisation apparaît peu spécifique. Il est actuellement discuté au sein du GT médicament du CCTV d’ajouter au critère d’hospitalisation un critère de gravité clinique défini comme appartenant au niveau 3 du PSS [Persson HE, Sjoberg GK, Haines JA, Pronczuk de Garbino J. Poisoning Severity Score. Grading of acute poisoning. J Toxicol Clin Toxicol 1998;36(3):205-13].
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 5
a donc été envisagée sur un modèle analogue. Par ailleurs, il a paru pertinent d’étendre ce réseau aux médecins pédiatres, dermatologues et pneumologues. Les pédiatres sont susceptibles de signaler des cas d’intoxication et d’effets indésirables chez des jeunes enfants qui ne seraient pas suivis par des généralistes, et les dermatologues et pneumologues peuvent être consultés de manière privilégiée dans le cas de problèmes liés à l’utilisation de répulsifs ;
les pharmaciens. - Les pharmaciens ont intégré le dispositif de surveillance des cas cliniques de chikungunya en juin 2006 et leur collaboration a été très contributive. Dans ce contexte, il a été décidé de les associer également au dispositif de toxicovigilance pour la surveillance des cas liés à l’utilisation des répulsifs corporels. Dans la mesure où ils distribuent ces produits et jouent un rôle important de conseil auprès de leur clientèle, on peut supposer que des particuliers subissant des effets indésirables se fassent connaître auprès d’eux. Par contre, leur mise à contribution pour la surveillance des effets sanitaires en lien avec l’utilisation des phytopharmaceutiques et autres antiparasitaires n’apparaît pas aussi pertinente, car il est peu probable qu’ils soient sollicités directement pour un conseil ou une prise en charge sanitaire à la suite d’une intoxication de cette nature ;
les médecins du travail. - Ils représentent une source potentielle importante de signalements de cas liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans le cadre professionnel : profession agricole, agents de la LAV (État, Conseil général, Conseil régional, communes, entreprises privées), entretien des routes et espaces verts (Direction départementale de l’équipement – DDE, communes…). Un partenariat avec les médecins du travail a déjà été initié dans le cadre de la surveillance des effets indésirables liés aux produits de la LAV par l’intermédiaire de la Société de médecine professionnelle (Somepro). Un échange de données est prévu entre les médecins du travail et la Cire pour tout cas d’intoxication pouvant être relié à une exposition aux produits de la LAV, et il a été décidé d’étendre ce dispositif au recueil des effets sanitaires en lien avec une exposition à l’ensemble des pesticides. Les cas sont investigués par les médecins du travail à l’aide de questionnaires standardisés et les informations correspondantes sont communiquées à la Cire par fax. Dans l’hypothèse où la Cire recevrait directement un signalement concernant une intoxication pouvant être liée à une exposition professionnelle à un pesticide, elle en informerait immédiatement l’organisme ou le médecin du travail concerné.Pour le cas particulier de la toxicovigilance en milieu agricole, la MSA, qui n’est pas représentée à la Réunion, a développé un partenariat avec la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) et lui a confié la mise en œuvre du dispositif Phyt’Attitude. Un numéro vert a été activé en octobre 2006 et, en cas de signalement, l’investigation est réalisée par des médecins du travail d’Intermetra (questionnaire standardisé en annexe 3). Aucun cas n’a été rapporté en 2008, selon les informations communiquées par le responsable du service prévention de la CGSS ;
le rectorat et la médecine scolaire. - Le système de recueil des cas d’intoxication possiblement liés aux opérations de LAV est opérationnel depuis le 6 février 2006 en collaboration avec le rectorat et la médecine scolaire. Les informations sur les cas qui ont présenté des symptômes présumés être en relation avec un traitement par insecticide sont recueillies par les médecins ou infirmiers scolaires au moyen d’une fiche de recueil des incidents communautaires (annexe 4). Les fiches sont transmises au rectorat qui les communique par fax à la Cire. La Cire consulte ensuite le service de LAV de la Drass afin de confirmer ou compléter les données relatives aux conditions d’exposition (date de passage de la LAV, modalités d’épandage, opérateurs, incidents). Ce dispositif a été étendu à l’ensemble des pesticides ;
établissements sociaux et médico-sociaux. - Un système de signalement des cas communautaires d’intoxication possiblement liés aux opérations de LAV dans les établissements pour personnes âgées et pour enfants et adultes handicapés a été mis en place en avril 2006 en collaboration avec la Drass de la Réunion. Les informations sur les cas sont recueillies par le personnel médical qui intervient habituellement dans ces établissements au moyen de la même fiche que celle utilisée en milieu scolaire. Les fiches sont adressées par fax à la Cire via le service des établissements de la Drass. Le dispositif a été étendu à l’ensemble des pesticides ;
la Drass. - Dans le cadre des actions de recherche active des cas cliniques de chikungunya dans l’entourage des cas signalés par le dispositif de surveillance, les agents du service de LAV (Groupement d’intérêt public – Service de prophylaxie renforcé) sont susceptibles de recueillir des déclarations de particuliers signalant des effets sanitaires en lien avec les opérations de LAV. Ces signalements sont transmis à la Cire pour une investigation par le référent toxicologue. La Cellule de veille sanitaire de la Drass (CVS), chargée de la réception et de la gestion des signaux d’alerte sanitaire, est susceptible de recevoir des signalements d’effets sanitaires en lien avec une exposition à des pesticides ou des répulsifs corporels. Ces signalements sont communiqués à la Cire pour investigation par le référent toxicologue.Par ailleurs, la surveillance des décès associés à une exposition aiguë à des pesticides est réalisée à partir des certificats de décès reçus à la Drass. Elle transmet à la cellule de toxicovigilance de la Cire la totalité des certificats mentionnant le terme "intoxication" ou "toxique" dans les causes de décès. La validation des cas possiblement liés à une intoxication par pesticides ou produits assimilés est effectuée, après investigation, par le médecin toxicologue ;
le Centre 15. - Depuis avril 2006, les appels potentiellement en lien avec une intoxication par les insecticides utilisés par la LAV sont "repérés" par un champ informatique spécifique correspondant à la décision médicale, nommé "toxicochik", et par le code de la Classification internationale des maladies (CIM 10) correspondant à la pathologie (T602) ; pour chaque appel, les informations sont recueillies au moyen d’un questionnaire standardisé. Les permanencier(e)s ont été informé(e)s de la procédure. Une requête portant sur la semaine écoulée est lancée chaque lundi au Service d’aide médicale d’urgence (Samu), le résultat étant adressé par fax à la Cire le mardi matin : les observations sont alors complétées (référent toxicologue de la Cire) par le biais de rappels téléphoniques (médecin et/ou patient) et saisies sur une base EPI data. Pour des raisons techniques, ce dispositif n’a été étendu que fin 2008 à l’ensemble des intoxications par des pesticides (codes T60, X48, X68, Y18) et aux répulsifs corporels (T493), en conservant la même procédure d’extraction et de transmission des données par le Samu ;
les services d’urgences hospitaliers. - Il a été envisagé de récupérer les données relatives aux passages dans les différents services d’urgences de la Réunion en lien avec une intoxication par des produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires (codes d’extraction sur le diagnostic : T60, X48, X68, Y18, T493). En 2008, seul le service d’urgences du Centre hospitalier de Saint-Denis qui participe au système Oscour® a transmis quotidiennement des données directement à l’InVS ; la Cire en effectue une analyse hebdomadaire. À terme, une fois la plate-forme régionale de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) opérationnelle, les données des quatre services d’urgences de l’île pourront être reçues quotidiennement par l’InVS grâce à une procédure d’extraction
p. 6 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
automatisée des données épidémiologiques, puis exploitées ensuite au niveau local par la Cire (système actif à la mi-2009). Dans cette attente, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008, une recherche active des cas dans les registres des entrées des services d’urgences a été effectuée périodiquement par la chargée d’étude de la Cire et les médecins impliqués ;
les CAPTV. - L’ensemble des CAPTV ont été informés du dispositif. Il est prévu que les cas de la Réunion qui sont directement signalés aux CAPTV fassent l’objet de l’investigation habituelle dans le cadre
de la Réponse téléphonique à l’urgence (RTU), et que les résultats des investigations soient communiqués au toxicologue référent de la Cire afin de permettre le suivi des cas en collaboration avec le CAPTV de Marseille.
Choix des sources sollicitées pour le signalement ou le recueil ›Le tableau suivant présente une synthèse des différentes sources de données retenues selon la nature des objectifs poursuivis (surveillance ou suivi des cas graves) et des modalités éventuelles de déclaration (signalement ou extraction automatisée).
Tableau 1
Sources de données retenues selon la nature des objectifs poursuivis et modalités de déclaration
Sources Surveillance et alerte Suivi cas "graves"
Fréquence
Médecins libéraux Oui, par téléphone, fax ou courriel Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Pharmaciens Oui, par téléphone, fax ou courriel Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Centre 15 Oui par fax après extraction automatique Oui Hebdomadaire Services d’urgences Oui par extraction automatique Oui Quotidien CAPTV Oui, par téléphone, fax ou courriel Non Mensuellement Médecine scolaire et rectorat Oui, par fax Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Établissements sociaux et médico-sociaux
Oui, par fax Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas
Drass - Cas - Certificats de décès
Oui, par fax ou mail Oui, par copie papier
Non Oui
Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Hebdomadaire
Supports du signalement ›Il est prévu que le signalement des cas par les médecins libéraux, les pharmaciens et la Drass se limite à la transmission à la Cire des informations minimales suivantes :
coordonnées du déclarant ; -coordonnées du patient ; -description du produit ; -description sommaire des circonstances de l’événement ; -
ceci afin de permettre à la Cire de prendre les contacts ultérieurs nécessaires pour l’investigation des cas. Une fiche de signalement sommaire figure en annexe 5.Un point d’entrée unique est identifié à la Cire, avec un numéro de téléphone dédié à la toxicovigilance (02 62 93 94 55), le numéro de fax de la Cire (02 62 93 94 57) et une adresse de messagerie ([email protected]).
Le signalement des cas communautaires provenant des établissements scolaires et des établissements sociaux et médico-sociaux se fait à l’aide de la fiche de recueil des incidents communautaires (annexe 4).
Les cas recueillis par le Samu au moyen d’un questionnaire standardisé font l’objet d’une extraction automatique et d’un envoi par fax hebdomadaire à la Cire.
Les cas recueillis par le service d’urgences hospitalier de Saint-Denis a fait l’objet d’une extraction automatique quotidienne et sont transmis à l’InVS via la plateforme ARH. Une analyse hebdomadaire est effectuée par la Cire. Pour les autres services d’urgences, une recherche active dans les registres de la main courante des cas est effectuée mensuellement.
Les cas reçus dans le cadre de la RTU au CAPTV de Marseille dont dépend l’île de la Réunion ainsi que dans les autres CAPTV, excepté celui de Lille, font l’objet d’une transmission pour information au référent toxicologue de la Cire par fax ou courriel ; concernant le CAPTV de Lille, une procédure automatisée mensuelle a été mise en place.
Les certificats de décès faisant mention d’une intoxication quelle qu’en soit la cause sont identifiés par la Drass et une copie est remise à la Cire.
L’investigation des cas par le référent 3.2.2.2 toxicologue
Conformément aux préconisations du groupe de travail national sur le réseau de toxicovigilance, le suivi des cas est assuré avec les objectifs suivants, sur la base d’une intervention du référent toxicologue en appui de la Cire à hauteur d’une demi-journée par semaine :
connaître avec précision l’exposition, en analysant les circonstances, -en documentant l’exposition par l’anamnèse (reconstitution rétrospective de l’exposition), la métrologie (analyse du milieu vecteur), par l’analyse toxicologique (analyse du milieu biologique) ;valider les symptômes "positifs" et leur évolution par l’observation -clinique et l’accès aux résultats d’examens pertinents ;valider, selon la situation, l’absence de symptômes (symptômes -"négatifs") par l’accès aux résultats d’examens pertinents et sensibles, au-delà de la seule impression clinique. Par exemple, disposer des résultats de l’exploration biologique hépatique/rénale pertinente avant de prononcer l’absence d’effet permet d’éliminer un faux négatif ;
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 7
valider l’absence d’une autre étiologie possible. La recherche et -l’élimination d’une cause médicale seule ou surajoutée, avec la connaissance du résultat d’éventuelles explorations complémentaires pertinentes permettent d’éliminer un faux positif ;estimer la gravité de l’intoxication ; -documenter l’évolution de l’effet indésirable, et plus particulièrement -celle concernant les effets graves ou inattendus ;assurer un suivi de tout cas lors de l’allaitement ou de la grossesse, -afin d’en connaître l’issue. Si nécessaire, effectuer un suivi à distance des enfants exposés in utero ;conserver tout élément relatif au recueil et à la documentation du -cas signalé ; toute information, y compris celle transmise par voie orale, est consignée par écrit, datée et paraphée ;archiver dans un endroit sécurisé toutes les demandes d’information -ou les notifications recueillies sous forme de dossiers informatifs incluant les réponses et en assurer une traçabilité ;documenter les éléments de la prise en charge médicale des patients -afin d’évaluer les moyens mis en œuvre.
L’investigation des cas signalés à la Cire est effectuée par le référent toxicologue, en lien si besoin avec le CAPTV de Marseille, au moyen de questionnaires standardisés concernant les pesticides (annexe 6) et les répulsifs (modèle Afssaps, annexe 7).
Pour les cas liés à une exposition à des pesticides (hors répulsifs corporels), une validation des cas est effectuée par le référent toxicologue qui attribue un degré d’imputabilité avec le soutien éventuel du CAPTV de Marseille. Tous les cas validés sont transmis régulièrement au CAPTV de Marseille par fax ou courriel.
Imputabilité. Les cas sont classés par le référent toxicologue en respectant les définitions suivantes :
cas possible - : patient ayant été exposé à un pesticide et dont les signes cliniques et/ou biologiques sont reliés à cette exposition ;cas exclu - : patient ayant été exposé à un pesticide et dont les signes cliniques et/ou biologiques ne sont pas reliés à cette exposition, ou patient ayant été exposé à un pesticide mais qui n’a présenté aucun signe clinique et/ou biologique, ou patient n’ayant pas été exposé à un pesticide (erreur de codage ou signalement erroné) ;ne se prononce pas - : le toxicologue n’a pas suffisamment d’éléments (sur le produit mis en cause et/ou les signes cliniques) pour se prononcer.
En ce qui concerne les cas liés à une exposition aux répulsifs corporels, le questionnaire, une fois complété, est transmis pour validation des cas au CAPTV de Marseille puis adressé au groupe de travail de toxicovigilance "Médicaments" pour évaluation. Un retour d’information à la Cire sur les cas validés est assuré par le CAPTV.
En ce qui concerne les certificats de décès, la validation des cas est effectuée, après investigation, par le médecin toxicologue.
La transmission des cas déjà investigués 3.2.2.3 par les CAPTV et les médecins du travail
Les CAPTV investiguent les cas qui leur sont directement signalés dans le cadre de la procédure habituelle de RTU et saisissent les informations dans la base du Système d’information commun des CAPTV (Sicap). Une extraction de la Base nationale des cas d’intoxication (BNCI) du Sicap est effectuée mensuellement par le CAPTV de Marseille et les informations suivantes sont transmises à la Cire par messagerie : CAPTV concerné, numéro de dossier, type du correspondant, ville
du correspondant, âge et sexe de l’intoxiqué, produits en cause, symptomatologie au moment de l’appel et après évolution, traitement conseillé et traitement effectué pour les observations complexes. Pour mémoire, le CAPTV de Lille qui ne saisit pas ses données dans la BNCI effectue une extraction des cas qui lui sont signalés directement et les transmet également à la Cire.
Les cas correspondant à une exposition professionnelle des salariés agricoles sont investigués par les médecins du travail (Intermetra) qui communiquent à la Cire par fax ou courriel une copie des questionnaires standardisés utilisés : annexe 3 (dossier MSA). Pour les autres expositions professionnelles (personnels communaux, DDE, sociétés privées autres qu’agricoles…), les médecins du travail doivent signaler à la Cire les cas à l’aide de la fiche sommaire de l’annexe 5 pour investigation par le médecin toxicologue.
Rôle des intervenants3.2.3
Toxicologue référent 3.2.3.1 Le toxicologue référent de la Cire a pour mission de :
participer à la mise en place et l’animation d’un réseau de -toxicovigilance avec les différents partenaires parmi lesquels les quatre services d’urgences de la Réunion ;investiguer les cas signalés à la Cire Réunion-Mayotte par questionnaire -standardisé auprès du signalant ou du patient lui-même ;assurer le lien avec le CAPTV de Marseille dans le cadre d’une -collaboration continue ;valider les cas liés à une exposition à des pesticides (hors répulsifs -corporels) en attribuant un degré d’imputabilité ;transmettre les informations sur les cas validés au CAPTV de -Marseille ;transmettre au CAPTV de Marseille pour validation les signalements -de cas investigués, liés aux répulsifs corporels ;participer le cas échéant à l’information du grand public en phase -avec les services chargés de la communication de la Drass Réunion.
CAPTV de Marseille3.2.3.2 Il a pour mission de :
investiguer les cas de la Réunion qui lui sont signalés directement -dans le cadre de la RTU ; valider les cas en collaboration avec le référent toxicologue de la -Réunion en leur attribuant un degré d’imputabilité ;collaborer avec le référent toxicologue de la Réunion pour la -validation des cas signalés par la Cire Réunion-Mayotte ;participer en collaboration avec le référent toxicologue de la Réunion -au suivi des cas ;extraire périodiquement l’ensemble des cas d’intoxication survenus -à la Réunion (quel que soit le CAPTV qui en ait reçu la notification) et en assurer le traitement et l’analyse, en collaboration avec la Cire Réunion-Mayotte. Dans le cas des répulsifs corporels, l’évaluation est réalisée en collaboration avec le CRPV de Marseille et le groupe "Médicament" du CCTV ;assurer la rétro-information aux différents partenaires locaux et -nationaux (en collaboration avec la Cire Réunion-Mayotte) par le biais de rapports, publications ou présentations orales.
Cire3.2.3.3 Elle a pour mission de :
animer le réseau des partenaires ; -recueillir les signalements ; -analyser périodiquement les données et effectuer une synthèse en -collaboration avec le CAPTV de Marseille ;
p. 8 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
assurer la rétro-information aux différents partenaires locaux et -nationaux (en collaboration avec le CAPTV de Marseille) par le biais de rapports, publications ou présentations orales ;initier, favoriser et participer aux actions de communication et de -prévention vis-à-vis des professionnels de santé, des professions plus particulièrement exposées, des distributeurs de produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires, ainsi que vis-à-vis de la population générale.
Mise en œuvre du protocole4.
Communication4.1
Dans le courant du mois de novembre 2007, la Cire a adressé un courrier aux partenaires suivants identifiés comme sources de données pour les informer du dispositif de surveillance mis en place et solliciter leur participation :
pharmaciens d’officines ; -médecins libéraux généralistes, pédiatres, dermatologues et -pneumologues ;les médecins responsables des établissements sanitaires et -sociaux ;le rectorat pour l’information des médecins de l’Éducation nationale -et des infirmières scolaires ;la Somepro pour transmission aux médecins du travail. -
Parallèlement, des présentations de ce dispositif ont été faites : devant le Conseil de l’ordre des médecins le 20 septembre 2007 ; -aux infirmières de santé scolaire lors de quatre réunions, par zone -géographique de l’île (Nord, Sud, Est, Ouest) du 3 au 7 mars 2008. Cette action d’information et de sensibilisation a permis de toucher 147 infirmières (30 pour le secteur Nord, 28 pour l’Est, 52 pour le Sud et 37 pour l’Ouest).
La fiche de signalement a été mise en ligne sur les sites internet de la Drass et de l’Union régionale des médecins libéraux de la Réunion.
Un article décrivant le dispositif de surveillance a été publié dans le Bulletin épidémiologique de la Réunion et de Mayotte (Epirem 2) de novembre 2007.
Adaptation du dispositif 4.2
Recherche rétrospective de cas 4.2.1 à partir des données PMSI
Compte tenu du retard de mise en place de l’informatisation des services d’urgences hospitaliers, et par conséquent de la plateforme ARH qui devait recueillir quotidiennement les données épidémiologiques et les transmettre à l’InVS, cette partie du dispositif de recueil des cas n’était pas opérationnelle fin 2007.
Dans ces conditions et afin d’évaluer l’ampleur du phénomène, la Cire a souhaité procéder à une évaluation rétrospective du nombre de cas hospitalisés suite à une intoxication susceptible d’être liée à une exposition à des pesticides en analysant les données provenant du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) sur les neuf dernières années disponibles (1999-2007).
Bien que ces chiffres soient d’interprétation délicate (causes possibles d’erreurs par excès ou par défaut inhérentes aux contraintes du codage liées aux objectifs médico-économiques du PMSI) et ne concernent que les cas hospitalisés, ils permettent néanmoins de mettre en évidence un ordre de grandeur du nombre de recours à l’hôpital pour ce type d’événements.
L’extraction a porté sur l’ensemble des admissions dans les secteurs de court séjour des établissements hospitaliers de la Réunion, survenues entre 1999 et 2007 et pour les codes suivants de la CIM 10 inscrits en diagnostic principal ou secondaire :
T60 : effet toxique de pesticides ; -X48 : intoxication accidentelle par des pesticides et exposition à -ces produits ;X68 : auto-intoxication par des pesticides et exposition à ces produits ; -Y18 : intoxication par des pesticides et exposition à ces produits, -intention non déterminée.
Tableau 2
Nombre annuel d’hospitalisations pour intoxication par des pesticides en diagnostic principal et associé, 1999-2007, la Réunion
Année Diagnostic principal
Diagnostic associé
Total
1999 105 18 1232000 109 21 1302001 108 2 1102002 93 17 1102003 89 15 1042004 87 15 1022005 75 21 962006 92 22 1142007 80 17 97
Total 838 148 986
Sur les neuf années de l’étude, la moyenne annuelle des hospitalisations codées comme intoxication par pesticides en diagnostic principal ou associée était de 109.
Mise en place d’une recherche 4.2.2 active des cas dans les services d’urgences hospitaliers et d’une extraction des données du PMSI
Considérant les résultats obtenus par la recherche rétrospective des cas provenant du PMSI, le faible nombre de signalements reçus par la Cire (6 signalements entre le 01/10/07 et le 31/12/07, dont 5 non hospitaliers et 1 du Samu) et devant le retard de la mise en place de la plate forme ARH, la Cire a amendé le protocole de surveillance en mettant en œuvre une recherche active des cas auprès des services d’urgences hospitaliers.
Un contact a été pris avec les chefs du service d’urgences des quatre établissements hospitaliers du département afin de convenir avec eux d’un mode de recueil des données. Un accord a été obtenu de leur part autorisant la chargée d’études de la Cire à consulter mensuellement les registres de la main courante des services d’urgences, et à obtenir les informations nécessaires à l’investigation à partir des dossiers médicaux des patients ayant consulté pour le motif d’exposition à un pesticide.
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 9
De façon pratique, le recueil actif a consisté dans un premier temps à relever dans les mains courantes des services d’urgences de l’île, les nom(s), prénom(s), date de naissance et date de consultation des patients ayant eu recours aux services d’urgences pour les motifs suivants : tentative de suicide, autolyse, intoxication, ingestion de toxique. Dans un second temps, une consultation des dossiers médicaux des patients directement par la chargée d’études ou par le médecin responsable du service d’urgences a été effectuée afin de recueillir les informations nécessaires à la validation des cas par le référent toxicologue de la Cire.
Par ailleurs, une demande d’extraction trimestrielle des données d’hospitalisation en lien avec une intoxication aux pesticides ou aux répulsifs corporels a été faite auprès des quatre établissements hospitaliers publics de l’île.
Résultats du dispositif 5. de surveillance des effets sanitaires des pesticides et répulsifs corporels
Données du 01/10/2007 5.1 au 31/12/2007
Du 1er octobre 2007 au 31 décembre 2007, avant la mise en place de la recherche active des cas dans les services d’urgences hospitaliers, la Cire a reçu 6 signalements d’intoxication par des pesticides et aucun signalement d’intoxication par des répulsifs corporels. Ces cas ont été signalés par le service de LAV de la Drass (2 cas), des particuliers s’étant manifestés directement auprès de la Cire (2 cas), le rectorat (1 cas) et le Centre 15 (1 cas).
Après investigation, 5 cas ont été classés comme étant possiblement liés à une exposition aux pesticides et 1 cas a été exclu.
Les cas possiblement liés à une exposition aux pesticides concernaient exclusivement des femmes âgées entre 30 et 65 ans qui ont inhalé accidentellement de la deltaméthrine utilisée dans le cadre de la LAV. Les patients, qui n’avaient pas eu connaissance des dates de passage
du service de LAV, ne se sont pas protégés et ont été directement exposés lors des épandages aériens de produit insecticide. Les principaux signes cliniques rapportés étaient des signes ORL (oto-rhino-laryngologie), irritations oculaires et des symptômes digestifs. Aucun de ces cas n’a été classé comme grave sur la base de la définition de cas proposée par le groupe de travail national "Médicaments" du comité de coordination de toxicovigilance.
Bilan des données recueillies 5.2 sur l’année 2008
Origine des signaux 5.2.1
Entre le 01/01/2008 et le 31/12/2008, la Cire a recueilli 257 signaux susceptibles d’être liés à une exposition à un pesticide ou à un répulsif corporel.
Certains de ces signaux, qui provenaient de sources différentes, ont concerné les mêmes circonstances d’exposition. Après prise en compte des doublons, 160 expositions à un pesticide et 7 expositions à un répulsif corporel ont été recensées par la Cire sur l’année 2008, soit un total de 167 expositions.
Un seul signal, transmis par le rectorat, est survenu en milieu communautaire dans une école maternelle. Suite à l’application d’un produit à base de géraniol (Insect Killer) pour lutter contre des puces, 8 personnes dont 3 enfants ont présenté des signes d’irritation ORL, cutanée et respiratoire, des signes digestifs et des maux de tête. Les signes cliniques ont perduré quelques heures pour 7 personnes. Seul 1 enfant avait encore des signes digestifs le lendemain de l’incident. Aucune hospitalisation n’a eu lieu.
Afin d’évaluer la contribution respective de chaque source au dispositif de surveillance, le tableau 3 présente l’origine des 257 signaux recensés par la Cire. Les pourcentages sont calculés sur la base des 166 expositions individuelles recensées. La dernière colonne indique le nombre de signaux reçus exclusivement par chacune des sources, ce qui signifie que la source considérée est la seule à avoir transmis le signal, et le pourcentage de la contribution de cette source unique à l’ensemble des expositions.
Tableau 3
Nombre de signaux liés à une exposition aux pesticides ou aux répulsifs corporels recensés en 2008, la Réunion
Origine du signal* Accidentels Volontaires Perdus de vue Total Signaux uniques
Nombre %* Nombre %*
CAP 42 32 6 80 48,2 43 25,9Centre 15 4 12 1 17 10,2 7 4,2Oscour® 0 3 1 4 2,4 0 0,0DIM 10 69 3 82 49,4 26 15,7Services d’urgences 12 32 3 47 28,3 18 10,8Smur 1 13 4 18 10,8 9 5,4Drass (LAV) 4 0 0 4 2,4 4 2,4Libéraux 0 0 0 0 0,0 0 0,0Pharmaciens 0 0 0 0 0,0 0 0,0Médecine du travail 0 0 0 0 0,0 0 0,0Certificats de décès 0 5 0 5 3,0 3 1,8
Total 73 166 18 257 110* Pourcentage du nombre total des 166 expositions individuelles.
p. 10 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Les sources les plus contributives au dispositif de surveillance ont été les Départements d’information médicale (DIM) (49 %), les CAPTV (48 %) et le recueil actif auprès des services d’urgence (28 %). On trouve ensuite le Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) (11 %) et le Centre 15 (10 %). Les deux tiers des expositions provenaient d’une source unique (66,3 %). Un quart des expositions individuelles ont été signalés par les CAPTV et par eux seuls.
Le dispositif Oscour®, opérationnel en 2008 dans le service des urgences du Centre hospitalier régional Félix Guyon (CHRFG) de Saint-Denis a permis de recenser 4 signaux en lien avec une exposition aux pesticides ou aux répulsifs corporels. Une extraction du DIM de cet établissement réalisée sur la même période a retrouvé 15 passages codés en T60, X48, X68 et Y18 ou T493. Le dispositif Oscour® n’a ainsi identifié qu’un peu plus d’un quart des cas hospitalisés au CHRFG en lien avec une exposition aux pesticides.
Sur l’année 2008, 80 signaux, en lien avec une exposition avec des pesticides, survenus à la Réunion et recueillis directement par les CAPTV dans le cadre de la RTU, ont été extraits de la BNCI et transmis à la Cire par le CAPTV de Marseille. Les 80 signaux retenus
se répartissaient de la façon suivante selon les CAPTV : Marseille (42), Paris (27), Nancy (7), Lyon (3), Toulouse (1).
Le tableau 4 présente l’ensemble des signaux recensés par la Cire en attribuant arbitrairement au premier signalant son origine lorsque le même signal provient de plusieurs sources, éliminant ainsi les doublons.
Sur la base d’une affectation de la source au premier signalant, on constate que sur les 166 expositions recensées, 5,4 % seulement ont fait l’objet d’un signalement effectif à la Cire, 64 % sont issus d’un recueil automatisé (CAP, Centre 15, Centre hospitalier de Saint-Denis et les DIM) et 30 % proviennent de la recherche active auprès des services d’urgences de l’île. On peut noter l’absence de signalement en provenance des médecins libéraux et pharmaciens d’officine ainsi que, et c’est plus surprenant, de la médecine du travail alors que l’utilisation des pesticides est généralisée dans le milieu professionnel agricole.
Plus de la moitié des expositions recensées (57 %) sont la conséquence d’une intoxication volontaire (tentative de suicide).
Tableau 4
Origine des signaux liés à une exposition aux pesticides ou aux répulsifs corporels survenus en 2008, la Réunion
Origine du signal* Accidentels Volontaires Perdus de vueTotal
Nombre %
Extraction 43 57 7 107 64,5 CAP 38 19 5 62 37,3Centre 15 3 9 0 12 7,2Oscour® 0 1 0 1 0,6DIM 2 28 2 32 19,3
Recueil actif 12 33 5 50 30,1Services d’urgences 11 24 3 38 22,9Smur 1 9 2 12 7,2
Signalements à la Cire 4 5 0 9 5,4Drass (LAV) 4 0 0 4 2,4Libéraux 0 0 0 0 0,0Pharmaciens 0 0 0 0 0,0Médecine du travail 0 0 0 0 0,0Certificats de décès 0 5 0 5 3,0
Total (%) 59 (35,5)
95 (57,2)
12 (7,2)
166 (100)
100,0
* Dans le cas où les mêmes signaux d’exposition proviennent de sources différentes, l’origine du premier signal recensé par la Cire a été retenue.
Classement des cas 5.2.2
Sur ces 166 expositions recensées, 12 (7,5 %) n’ont pu être investiguées car les personnes concernées ont été perdues de vue. Les 154 cas investigués ont été classés de la façon suivante par le médecin toxicologue.
La majorité des cas exclus (66 cas sur 83 soit 79,5 %) concerne de simples expositions sans effets sanitaires avérés. La totalité des 7 signalements en lien avec une exposition à un répulsif corporel ont
été exclus en l’absence de signe clinique. Il s’agissait essentiellement d’enfants de moins de 3 ans qui avaient ingéré "accidentellement" une petite quantité de répulsif.
Les résultats présentés dans la suite du rapport ne concernent que les 62 cas d’exposition par pesticides investigués et classés comme "possibles". Par ailleurs, compte tenu de leurs caractéristiques très différentes, la présentation des résultats séparera systématiquement les cas d’intoxication accidentelle et volontaire.
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 11
Caractéristiques des 62 cas retenus5.2.3
Origine des signaux5.2.3.1 Le tableau 6 présente l’origine des 112 signaux concernant les 62 cas classés comme possibles sachant que certains cas ont fait l’objet de plusieurs signaux issus de sources différentes. Les pourcentages sont calculés sur la base du total des 62 cas classés comme possibles. La dernière colonne indique le nombre de signaux reçus exclusivement par chacune des sources, ce qui signifie que la source considérée est la seule à avoir transmis le signal, et le pourcentage de la contribution de cette source unique à l’ensemble des expositions.
Les sources les plus contributives au dispositif de surveillance ont été les DIM (68 %), les CAPTV (40 %) et le recueil actif auprès des services d’urgence (35 %). On trouve ensuite le Smur (11 %) et le Centre 15 (11 %).
La moitié des cas classés comme "possibles" provenaient d’une source unique (51,6 %). La probabilité d’obtenir un nouveau cas (le cas est unique donc nouveau) était de 10/22 soit 0,45 pour les Services d’accueil des urgences (SAU) et de 0,2 pour le DIM ou un CAP.
Le tableau 7 présente l’ensemble des signaux concernant les cas classés comme "possibles" en attribuant arbitrairement au premier signalant son origine lorsque le même signal provient de plusieurs sources, éliminant ainsi les doublons.
Sur la base d’une affectation de la source au premier signalant, on constate que sur les 62 cas possiblement liés à une exposition aux produits phytopharmaceutiques ou antiparasitaires, seuls 11,3 % ont fait l’objet d’un signalement à la Cire (Drass), 53,2 % sont issus d’un recueil de données automatisé (CAP, Centre 15, service d’urgences du Centre hospitalier de Saint-Denis et DIM) et 35,5 % proviennent du recueil actif auprès des autres services d’urgences de l’île.
Tableau 5
Classement des cas liés à une exposition aux pesticides, 2008, la Réunion
ImputabilitéAccidentelles Volontaires Total
Nombre % Nombre % Nombre %
Possible 16 10,4 46 30 62 40Exclu 42 27,3 41 27 83 54Ne se prononce pas 1 0,6 8 5,2 9 5,8
Total 59 38,3 95 62 154 100,0
Tableau 6
Origine des signaux des cas d’intoxication classés comme “possibles”, 2008, la Réunion
Origine Signaux des cas possibles Signaux exclusifs
Nombre %* Nombre %*
CAP 25 40,3 5 8,1Centre 15 7 11,3 1 1,6Oscour® 2 3,2 0 0,0DIM 42 67,7 8 12,9Services d’urgence 22 35,5 10 16,1Smur 7 11,3 2 3,2Drass (LAV) 3 4,8 3 4,8Libéraux 0 0,0 0 0,0Pharmaciens 0 0,0 0 0,0Médecine du travail 0 0,0 0 0,0Drass (certificats de décès) 4 6,5 3 4,8
Total 112 32 * Pourcentage du total des 62 cas "possibles".
p. 12 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Quarante-quatre pour cent (44 %) des cas d’intoxications classés comme graves ont fait l’objet d’un signalement aux CAPTV.
Intoxications accidentelles ›Les principaux signes cliniques rapportés pour les 16 cas sont, de façon isolée ou associée, des irritations ORL (4 cas), oculaires (3 cas), cutanées (1 cas), des symptômes digestifs (8 cas) et des céphalées (3 cas).
Quatre patients (25 %, soit 7 % des intoxications totales) ont dû être hospitalisés avec une durée moyenne de séjour de 2,5 jours4.
Un cas a été classé comme grave, sur la base de la définition retenue, chez une enfant de 2 ans ayant ingéré un insecticide antitermite
et qui a présenté des troubles digestifs, respiratoires et oculaires, des troubles du caractère et du comportement, des convulsions et un coma.
Intoxications volontaires ›Les signes cliniques sont variés : oculaires, digestifs, respiratoires, ORL, neurologiques…
Les 46 cas d’intoxications volontaires classés comme possibles concernent des tentatives de suicide par ingestion. Vingt-trois cas (50 %, soit 37 % des intoxications totales) ont été classés comme graves sur la base de la définition de cas retenue, parmi lesquels on a relevé 7 décès.
4 En cas d’hospitalisation de moins de 24 heures, une durée d’hospitalisation de 1 jour a été retenue.
Tableau 7
Origine* du signal pour les cas d’intoxication classés “possibles”, 2008, la Réunion
Origine Possible
Nombre %
Extraction 33 53,2CAP 15 24,2Centre 15 5 8,0Oscour® 1 1,6DIM 12 19,4
Recueil actif 22 35,5SAU 17 27,4Smur 5 8,0
Signalement 7 11,3Drass (LAV) 3 4,8Libéraux 0 0,0Pharmaciens 0 0,0Médecine du travail 0 0,0Drass (certificats de décès) 4 6,5
Total 62 100,0* Dans le cas où les mêmes signaux d’exposition proviennent de sources différentes, l’origine du premier signalement recensé par la Cire a été retenue.
Caractéristiques selon les signes cliniques et la gravité 5.2.3.2
Tableau 8
Répartition des cas d’intoxications accidentelles et volontaires aux pesticides selon la gravité, 2008, la Réunion
Accidentels Volontaires Total
Nombre % Nombre % Nombre %
HospitalisésGrave 1 1,6 19 30,6 20 32,3Non grave 3 4,8 18 29,0 21 33,9Total 4 6,5 37 59,7 41 66,1
Non hospitalisésGrave 0 0,0 3* 4,8 3 4,8Non grave 12 19,4 6 9,7 18 29,0Total 12 19,4 9 14,5 19 33,9
Total 16 25,8 46 74,2 62 100* Trois cas décédés non hospitalisés.
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 13
Au total ›Au total, 37 patients (80 %, soit 59 % des intoxications totales) ont été hospitalisés avec une durée moyenne de séjour de 5 jours (médiane = 2 jours).
La durée moyenne de séjour est de 1,6 jours (médiane=1 jour) pour les cas non graves vs 8,6 jours (médiane=5 jours) pour les cas graves.
Caractéristiques selon le sexe et l’âge5.2.3.3 Les tableaux 9 et 10 présentent respectivement la répartition des cas d’intoxication aux pesticides selon le sexe et la classe d’âge, en distinguant la nature de l’intoxication (accidentelle ou volontaire).
Intoxications accidentelles ›Les hommes représentent 75 % des cas d’intoxication accidentelle par les produits phytosanitaires. Pratiquement toutes les classes d’âges sont touchées avec un âge moyen de 39 ans.
Intoxications volontaires ›Pour les 46 cas recensés, la moyenne d’âge s’élève à 38 ans et les cas concernent en grande majorité des hommes (84,8 %).
Tableau 9
Répartition des cas d’intoxication accidentelle et volontaire aux pesticides selon le sexe, 2008, la Réunion
Sexe Accidentelles Volontaires Total
Homme 12 39 51Femme 4 7 11
Total 16 46 62
Tableau 10
Répartition des cas d’intoxication accidentelle et volontaire aux pesticides selon l’âge, 2008, la Réunion
Tranche d’âge Accidentelles Volontaires Total
Nombre %
0-4 ans 2 0 2 3,25-14 ans 0 0 0 0,015-24 ans 1 7 8 12,925-34 ans 3 11 14 22,635-44 ans 4 13 17 27,445-54 ans 2 8 10 16,155-64 ans 2 5 7 11,365 ans et plus 2 2 4 6,5
Total 16 46 62 100
Répartition temporelle des cas5.2.3.4
Figure 1
Évolution temporelle des cas d’intoxication accidentelle et volontaire aux pesticides, 2008, la Réunion
0
2
4
6
8
10
12
jan. fév. mars avr. mai juin
2008
juil. août sept. oct. nov. déc.
Nombre de cas accidentels Nombre de cas volontaires
Nom
bre
p. 14 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Tableau 11
Taux brut d’incidence des cas d’intoxication aux pesticides selon le secteur géographique, 2008, la Réunion
Secteur Nombre de cas Population Taux brut/100 000 hab.
Nord 11 257 797 4,3Ouest 11 159 783 6,9Est 12 115 262 10,4Sud 28 258 479 10,8
Intoxications accidentelles ›La répartition mensuelle des 16 cas d’intoxication accidentelle recensés en 2008 (25,8 % des cas) montre un nombre plus important de cas pendant l’été austral, de novembre à avril, durant lequel l’utilisation d’insecticides pour différents usages (LAV, traitements phytopharmaceutiques…) est plus importante. Toutefois, le faible nombre de cas limite la portée de l’analyse.
Intoxications volontaires ›Plus de 50 % des cas d’intoxications volontaires recensés se répartissent sur quatre mois consécutifs de l’année (février à mai 2008). Compte tenu du faible nombre de cas, l’interprétation de cette tendance est délicate.
Répartition géographique des cas5.2.3.5 Le découpage retenu pour les secteurs géographiques est le suivant :
Nord = Le Port, La Possession, Saint-Denis, Sainte-Marie, -Sainte-Suzanne ;Sud = Entre-Deux, Petite-île, Saint-Joseph, Saint-Louis, -Saint-Pierre, Saint-Philipe, Le Tampon, Cilaos ;Est = Bras-Panon, La-Plaine-des-Palmistes, Saint-André, -Saint-Benoît, Sainte-Rose, Salazie ;Ouest = Les Avirons, Étang-Salé, Saint-Leu, Saint-Paul, Trois-Bassins. -
Le secteur géographique considéré dans ce bilan est le lieu d’exposition ou le lieu de prise en charge des patients lorsque le lieu d’exposition n’a pu être précisé. Lorsque les éléments cliniques recueillis lors de
la prise en charge hospitalière étaient suffisants pour permettre au référent toxicologue de statuer sur le degré d’imputabilité, une investigation complémentaire auprès du soignant ou du patient n’a pas été systématiquement réalisée. C’est le cas notamment pour les tentatives de suicide recensées a posteriori par la recherche active dans les services d’urgences ou par l’extraction des données du PMSI. Certaines informations comme l’adresse des patients peuvent ainsi être manquantes.
Figure 2
Répartition par secteur géographique des cas d’intoxication aux pesticides, 2008, la Réunion
Pour l’ensemble de l’île de la Réunion, l’incidence des intoxications aiguës par pesticides est égale à 7,8/100 000 sur l’année 2008.
Les cas sont répartis sur les différents secteurs géographiques de l’île. Les incidences plus élevées mise en évidence dans les zones est et sud de l’île pourraient être liées à leur vocation plus agricole que dans le reste de l’île, favorisant l’accès aux produits de traitements des cultures comme les pesticides. Le faible nombre de cas et la méconnaissance du lieu d’exposition pour certains d’entre eux conduisent toutefois à limiter la portée de cette analyse.
Produits impliqués et modalités 5.2.3.6 d’exposition
Le tableau 12 présente les différents produits impliqués dans les intoxications. Il convient de préciser que dans le cas des intoxications volontaires, les personnes ingèrent souvent plusieurs substances à la fois (alcool, médicaments, pesticides). Ainsi, parmi les cas recensés, 2 personnes ont ingéré deux pesticides (Lannate (carbamate) + Décis (deltaméthrine) dans un cas ; anticoagulant + organophosphoré dans l’autre).
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 15
Tableau 12
Produits impliqués dans les cas d’intoxication aux pesticides, 2008, la Réunion
Produits concernés Accidentelles Volontaires Total
Herbicides 4 16 20Herbicides minéraux 0 0 0Herbicides organiques 4 14 18
Désherbants totaux (glyphosate) 3 11 14Herbicides racinaires 0 0 0Herbicides racinaires et foliaires 0 1 1Herbicides foliaires 1 2 3
Phytohormones de synthèse 1 1 2Ammoniums quaternaires (Bipyridiles) 0 1 1
Non renseignés 0 2 2Rodenticides 0 6 6
Anticoagulants 0 2 2Convulsivants 0 4 4
Insecticides (sans précision) 12 24 36Organophosphorés 3 10 13Carbamates 1 5 6Pyréthrinoïdes de synthèse 5 7 12Autres familles 0 2 2Non renseignés 3 0 3
Fongicides 0 2 2Fongicides de contact 0 2 2
Produits à base de métaux 0 1 1Soufre 0 1 1
Fongicides systémiques 0 0 0
Total 16 48 64
Intoxications accidentelles ›Les produits impliqués concernaient des insecticides pour 12 cas (75 % des intoxications accidentelles et 19 % du total des intoxications) et des herbicides pour 4 cas (25 % des intoxications accidentelles et 6 % du total). Les personnes ont été majoritairement exposées accidentellement par inhalation (62,5 % des cas). Toutefois, 25 % des personnes ont ingéré accidentellement des pesticides, et ce du fait d’un mauvais reconditionnement des produits pour 3 cas sur 4.
Intoxications volontaires ›Les produits en cause étaient pour 50 % des cas un insecticide, pour 33 % un herbicide, pour 13 % un rodenticide et pour 4 % un fongicide. Ils ont été ingérés dans le cadre de tentatives de suicide, le plus souvent associés à de l’alcool et/ou des médicaments. Les produits ingérés sont divers et variés. Néanmoins, à titre indicatif, le Décis (insecticide à base de pyréthrinoïde de synthèse) a été impliqué dans 6 cas, le Lannate (insecticide à base de carbamate) dans 5 cas et le Missile 360 (herbicide à base de glyphosate) dans 5 cas également. Remarque : 1 patient a ingéré du paraquat le 07/03/2008 alors que ce produit a été retiré du marché au niveau national le 20/07/2007.
Surveillance des certificats de décès5.2.4
Dans le cadre du dispositif général de veille sanitaire à la Réunion, la Cire assure une surveillance des décès, à partir des certificats reçus à la Drass, mentionnant l’un des termes suivants : chikungunya, grippe, intoxication, suicide.
En 2008, 90 certificats de décès ont ainsi été recensés avec la notion de suicide et/ou d’intoxication, dont 10 avec la notion d’intoxication. Ces certificats de décès ont fait l’objet d’une investigation afin de connaître la circonstance de l’intoxication et la nature du produit impliqué ; il s’agissait dans les 10 cas d’intoxications volontaires.
Pour 7 de ces 10 certificats de décès, le produit impliqué était un pesticide. Il s’agissait d’organophosphorés pour 3 cas, de Missile 360 (herbicide à base de glyphosate) pour 1 cas et d’herbicide sans autre précision pour 3 autres cas. La nature du produit n’a pu être renseignée pour les 3 derniers cas. Ces intoxications volontaires n’ont concerné que des hommes âgés de 30 à 65 ans (âge moyen : 42,6 ans).
Cinq de ces 7 intoxications suicidaires avaient été recensées par les autres sources de données du dispositif de surveillance.
p. 16 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Autres dossiers toxicologiques6. Miel 6.1
Contexte6.1.1
La présence de grayanotoxines dans le bois de rempart (Agauria salicifolia) et dans des produits dérivés était connue à la Réunion (décoction de feuilles de la plante et miel). La survenue d’une intoxication collective par du "miel fou", impliquant 7 personnes, a permis de confirmer les éléments du tableau clinique (malaise, bradycardie, hypotension et vertiges) et leur concordance avec les observations publiées ces dernières années5.
Action CVS/toxico6.1.2
Une investigation conjointe avec le responsable de l’association pour le développement de l’apiculture a permis de "circonscrire" la récolte suspecte et d’éviter toute nouvelle intoxication. Une information auprès des apiculteurs du département a été délivrée. Une réflexion avec le laboratoire de biologie végétale de la faculté des sciences a été menée, de façon à sécuriser la filière de production par la recherche systématique des toxiques dans des échantillons de miel produit à la période critique de l’année (novembre à janvier). Par ailleurs, la recherche d’un laboratoire susceptible de doser les toxiques dans le miel d’une part, et dans des produits biologiques de patients d’autre part, a été conduite de façon à étayer plus précisément les observations.
Résultats et mesures prises6.1.3
Le laboratoire parisien Toxlab a été contacté. Celui-ci avait pu, en 2007, mettre en évidence un pic moléculaire (en HPLC) sur les prélèvements de patients du Centre hospitalier Gabriel Martin (CHGM) ayant ingéré du miel toxique, même si, faute d’échantillon de toxine pure, l’appareil n’avait pu confirmer formellement la nature du pic moléculaire. Ce laboratoire a fait une proposition financière pour le dosage des toxines dans le plasma de patients, mais le financement n’a pas pu être trouvé localement. La réflexion avec la faculté des sciences n’a pas abouti à notre connaissance, en particulier de par la difficulté à trouver un financement pérenne. Au niveau de la filière miel, les apiculteurs ont été informés de la nécessité d’éloigner les ruches des champs de bois de rempart.
Larves de guêpes6.2
Contexte6.2.1
Une double intoxication collective (2 familles ne se connaissant pas) par ingestion de larves de guêpes, survenue le même jour d’août 2008, a produit des symptômes similaires à ceux observés lors de l’ingestion de miel contaminé par des grayanotoxines, mais d’apparition plus retardée. Les nids de guêpe avaient été ramassés au même endroit. L’apport de toxines du même type aux larves de guêpes ne pouvait être exclu compte tenu du mode de nutrition des larves par les mères.
Action CVS/toxico6.2.2
La cellule de toxicovigilance a pris contact avec le médecin urgentiste qui avait pris en charge les patients. Outre une bonne documentation des cas (anamnèse, délai d’installation des signes et leur durée), il a été proposé une approche analytique à partir des échantillons de sang et d’urines d’une patiente, congelés et stockés dans un laboratoire du CHRFG.
Résultats et mesures prises6.2.3
Le CHRFG n’a pas souhaité financer la recherche de toxines sur les échantillons biologiques disponibles. Il n’y a pas eu d’enquête environnementale par le service santé-environnement (recherche de la présence de bois de rempart à proximité).
Champignons6.3
Contexte6.3.1
Fin mars 2008, 2 observations familiales de toxi-infection alimentaire collective (Tiac), concernant des champignons, ont été signalées à la CVS. Les 2 observations ont concerné chacune deux personnes, avec dans un cas ramassage de champignons dans la propriété même des consommateurs à Saint-Pierre, et dans l’autre cas ramassage dans une aire de loisirs à Saint-Joseph.
Action CVS/toxico6.3.2
Les familles ont été contactées avec reconstitution de l’histoire clinique d’une part, et demande d’une nouvelle cueillette des mêmes espèces aux mêmes endroits d’autre part, avec acheminement sur la Cire dont l’un des médecins possède une bonne expertise sur l’identification des champignons.
Résultats et mesures prises6.3.3
Dans l’un des cas, il s’agissait d’une espèce comestible (Macrolepiota excoriata), mais les modalités de conservation avant la consommation ont évoqué très fortement la possibilité d’une pullulation microbienne. Dans l’autre cas, il s’agissait d’une espèce concordante avec un syndrome résinoïdien (Agaricus xanthoderma). Les conseils d’usage ont été prodigués aux personnes concernées.
Phosphore blanc6.4
Contexte6.4.1
Le 23 avril 2008, lors d’une fouille sur un chantier de travaux publics, des matériaux ont été découverts avec émanation de vapeurs irritantes lors du contact avec l’air. Suite à l’intervention de plusieurs services (Service départemental d’incendie et de secours, Direction régionale de l’industrie et de la recherche et de l’environnement, Observatoire régional de l’air, cellule de déminage de l’Armée), l’hypothèse de la présence de phosphore blanc a été émise puis confirmée. Un ouvrier a été évacué vers le CHRFG suite à la projection d’une pierre lors d’une explosion.
5 Weber M, Cadivel A, Chappel V, Abinaber F, Le Gallo A, Ragonneau S, Verdiere C, Lassalle C, Metas E, D’Ortenzio E. Intoxication collective par "miel fou" à l’île de la Réunion (océan Indien), Bull Soc Pathol Exot, 2009 ;102,1,7-8.
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 17
Action CVS/toxico6.4.2
L’ouvrier blessé présentant une brûlure profonde à une main, la possibilité d’une résorption systémique du phosphore a été évoquée. Le médecin traitant du patient a été contacté en lien avec le service d’urgences ayant pris en charge initialement le patient, et un bilan biologique hépatorénal a pu être réalisé.
Résultats et mesures prises6.4.3
Le bilan biologique s’est avéré être normal. La gestion de l’événement par les services ad hoc a permis d’éviter d’autres cas.
Suspicion d’intoxication 6.5 chronique à Salazie
Contexte6.5.1
Un médecin de Salazie a signalé à la CVS, par courrier du 25/08/08, la problématique de 10 patients d’un même secteur présentant des symptômes non spécifiques (fatigue, malaises, nausées en particulier) et des perturbations biologiques : valeurs basses des butyryl-cholinestérases et légère élévation de la bilirubine libre. La CVS a sollicité la Cire pour avis.
Action CVS/toxico6.5.2
La Cire a apporté son aide à l’interprétation des données recueillies par le médecin notamment en complétant et orientant la recherche. À cet effet, la Cire a réalisé une enquête auprès des patients afin de renseigner leur âge, sexe, antécédents et traitements médicaux, activités à risque vis-à-vis des pesticides…, et a sollicité les laboratoires de l’Est de l’île dans le but d’obtenir les valeurs seuils pour la population étudiée.
Résultats et mesures prises6.5.3
Notre interprétation a été que les résultats biologiques constatés n’étaient pas directement interprétables du fait du polymorphisme génétique de l’activité de cette enzyme et de l’absence de valeur de référence individuelle. Une demande de suivi clinique et biologique des patients a été faite, dont les résultats sont toujours en attente.
Produits ménagers6.6
Contexte6.6.1
Le 12/08/08, dans le cadre de la toxicovigilance, la Cire reçoit un appel d’un urgentiste du CHRFG signalant l’intoxication d’un enfant par un produit ménager suspect. Le produit mis en cause ne faisant pas partie du système de surveillance, la Cire transfère le signal à la CVS pour suite à donner.
Action CVS/toxico6.6.2
La CVS informe le service de la Direction départementale de la concurrence et de la répression des fraudes du signal pour effectuer une enquête sur le produit. Il s’agissait d’un produit qui venait d’être mis sur le marché local, mais dont les règles de sécurité concernant la fermeture du contenant et l’information des consommateurs de la dangerosité du produit n’avaient pas été portées sur les étiquettes.
Résultats et mesures prises6.6.3
Le produit a été retiré du marché à partir du 1er octobre 2008.
Monoxyde de carbone6.7
Contexte6.7.1
Dans le courant du mois de juin 2008, lors d’une consultation de la main courante d’un service d’urgences, la chargée d’études toxicovigilance de la Cire constate plusieurs passages ayant pour motif une intoxication au monoxyde de carbone, alors qu’aucun signalement n’était parvenu à la CVS de la Drass.
Action CVS/toxico6.7.2
Une analyse des données du PMSI concernant les intoxications au monoxyde de carbone (code T58 de la CIM 10) sur la période 2004-2007 a été réalisée par la Cire pour évaluer l’ampleur du phénomène à la Réunion.
Résultats et mesures prises6.7.3
L’analyse des données du PMSI a permis sur cette période d’estimer à 81 le nombre d’hospitalisations pour intoxication au monoxyde de carbone à la Réunion et de souligner le manque de sensibilité du dispositif actuel de surveillance qui repose sur le signalement à la Drass des intoxications oxycarbonées. En effet, en se basant uniquement sur les cas hospitalisés, il apparaît que moins d’1 cas sur 4 (18/81) a fait l’objet d’un signalement à la Drass sur la période 2004-2007.
La CVS a été informée de ce constat, et des messages d’information et de prévention à l’attention du public ont été diffusés par la Drass à partir du 29/07/2008 ; à cette occasion, les professionnels de santé ont été sensibilisés à nouveau à la problèmatique du monoxyde de carbone et à la nécessité du signalement de toute intoxication.
Bases de données 6.8
Tenue d’une base de données 6.8.1 de toxicologie : EMC, sites Internet
L’ensemble des art ic les de toxicologie contenus dans l’encyclopédie médico-chirurgicale (EMC) jusqu’à 2007 a été regroupé, y compris ceux publiés dans l’EMC urgences, pneumologie, etc.
Des bases de données disponibles sur internet ont été colligées.
Mises à jour de la base de données 6.8.2 Tox’in concernant les plantes toxiques réunionnaises (CAPTV et Samu de Grenoble)
Suite à des intoxications survenues sur l’île par des plantes endémiques, la proposition a été faite d’abonder cette base, actuellement commercialisée par l’intermédiaire du Vidal Expert. Ceci a concerné le bois de rempart (Agauria salicifolia) et le pignon d’Inde.
p. 18 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Divers6.9
Rédaction de procédures 6.9.1 à destination du Samu concernant la gestion d’événements catastrophiques d’origine chimique
Les fiches réflexes de l’Afssaps et d’autres modes opératoires concernant la gestion par le Samu – Centre 15 de situations de catastrophes d’origine toxique ont été colligés sur un CD-ROM interactif.
Suivi des suicides6.9.2
La surveillance des décès par suicide est réalisée à partir des certificats de décès reçus à la Drass. Elle transmet à la cellule de toxicovigilance de la Cire la totalité des certificats mentionnant un terme évocateur de suicide (suicide, pendaison, autolyse, tentative de suicide ou TS, "volontaire"…).
Rétro-information 7.
Les principaux résultats de la surveillance ont été présentés dans un article du Bulletin de veille sanitaire de la Cire Réunion-Mayotte du mois de juillet 2009, outil de partage et de valorisation des données épidémiologiques destiné principalement aux décideurs, professionnels de santé et partenaires de la veille sanitaire à la Réunion et à Mayotte.
Les résultats de la surveillance ont par ailleurs fait l’objet d’une présentation orale dans les services d’urgence des établissements hospitaliers publics de l’île.
Le présent rapport sera diffusé à l’ensemble des partenaires ayant participé au dispositif de surveillance et mis en ligne sur les sites internet de l’InVS et de la Drass de la Réunion.
Des articles seront également soumis au Bulletin épidémiologique hebdomadaire et dans une autre revue scientifique sur les aspects stratégiques de cette surveillance.
Discussion8.
Le dispositif de surveillance a permis de recenser 166 événements de santé dans l’année 2008 dont 62 (37 %) classés comme des cas possibles en lien avec une exposition aux pesticides. Plus de 70 % de ces cas concernaient des tentatives de suicide par intoxications volontaires pour lesquelles les mesures de prévention sont limitées. Près du tiers des intoxications aux pesticides ont été considérées comme graves et la quasi-totalité des cas classés comme graves concernaient des intoxications suicidaires.
Aucune intoxication faisant suite à un empoisonnement par un tiers n’a été identifiée lors des investigations, mais il est possible que des cas classés en intoxications volontaires (suicides) soient en réalité la conséquence d’actes d’empoisonnement dissimulés. Comme précisé précédemment, les certificats de décès avec la mention de suicide ou d’intoxication ont fait l’objet d’une investigation, afin de connaître la circonstance de l’intoxication et la nature du produit impliqué. La possibilité d’un accès aux informations produites par la
médecine légale pourrait être envisagée comme source d’information complémentaire.
Aucun signalement n’a été reçu en provenance des médecins libéraux, des pharmaciens ou de la médecine du travail. La quasi-totalité (95 %) provenait des extractions automatiques (CAP, Samu, Urgences CHRFG, PMSI) ou de la recherche active au sein des services d’urgences hospitaliers. Les signalements reçus par la Cire provenaient quasi exclusivement de la Drass (services de LAV et CVS). Suite à ce constat, une nouvelle sensibilisation des médecins libéraux et des pharmaciens d’officine est envisagée.
L’absence de signalement en provenance de la médecine du travail en milieu agricole est cohérente avec l’absence d’appel recensé par la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) de la Réunion dans le cadre du dispositif Phyt’Attitude. Il est probable que cette situation soit la conséquence d’une sous-déclaration des cas dans la mesure où ce domaine d’activité est surtout occupé à la Réunion par des chefs d’exploitation et coexploitants familiaux qui ne bénéficient pas, sauf adhésion volontaire, de la médecine du travail destinée aux salariés du régime agricole.
Le dispositif actuel de surveillance des intoxications par les pesticides et répulsifs corporels ne comporte pas de lien formel avec les autres dispositifs de vigilance (pharmacovigilance, cosmétovigilance, réactovigilance...). Il est ainsi possible que des cas investigués par d’autres vigilances sanitaires aient été exclus suite à un doute sur l’imputabilité, alors qu’une exploration plus approfondie aurait pu mettre en évidence un lien avec un pesticide. Le développement de modalités d’échanges d’information entre les dispositifs de vigilance sanitaire serait en conséquence à rechercher.
Une réflexion serait par ailleurs à engager afin de réduire le nombre de fiches actuellement utilisées pour le recueil des signalements.
Parmi les 62 cas classés comme "possibles", 60 % ont fait l’objet d’un signalement à la Cire sans l’être à un CAPTV, ce qui illustre la nécessité du partenariat mis en œuvre.
Le dispositif Oscour® de transmission automatisée des résumés de passage aux urgences n’étant pas opérationnel en 2008 pour l’ensemble des établissements hospitaliers de la Réunion (seul le CHRFG transmettait ses données directement à l’InVS), une recherche active des cas au sein des trois autres services d’urgences a été mise en œuvre par la Cire. Ce recueil a présenté des contraintes opérationnelles non négligeables et n’a pas permis d’assurer une bonne réactivité compte tenu des délais qui atteignaient plusieurs semaines entre le passage aux urgences et l’investigation. Ce recueil actif n’a, par ailleurs, permis de recenser que 28 % des signalements et 35 % des cas classés comme "possibles". Compte tenu de la faible rentabilité de ce recueil et du fait que, depuis la mi-2009, les quatre services d’urgences participent au dispositif Oscour®, il n’est pas envisagé de poursuivre ce recueil à l’avenir. Il convient néanmoins de noter que la performance du dispositif Oscour® est limitée compte tenu des difficultés inhérentes au codage.
Si l’on considère les cas hospitalisés (82 cas recensés auprès des DIM), l’incidence annuelle des intoxications aiguës aux pesticides à la Réunion sur la période considérée était supérieure à l’incidence annuelle moyenne relevée entre 1997 et 2006 en Martinique : 10,3/100 000 habitants vs 6/100 000 habitants (Bulletin d’alerte et de surveillance Antilles-Guyane d’octobre 2007).
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 19
Le dispositif de surveillance n’a pas mis en évidence de risque sanitaire lié à un nouveau produit phytopharmaceutique ou antiparasitaire mis sur le marché. Par contre, la cellule de toxicovigilance a permis aux autorités sanitaires d’intervenir rapidement vis-à-vis d’un produit ménager qui ne respectait pas les règles d’étiquetage. Cet exemple, avec ceux également rapportés dans la partie 6 "Autres dossiers toxicologiques" de ce rapport, souligne l’intérêt pour le dispositif global de veille et d’alerte sanitaire de disposer d’une expertise toxicologique locale dans un département d’outre-mer éloigné de la métropole.
Conclusion – Perspectives9.
Au-delà des connaissances apportées par le dispositif de surveillance sur les intoxications liées à une exposition aux pesticides à la Réunion, l’expertise toxicologique offerte par la cellule de toxicovigilance de la Cire est apparue comme une plus-value pour la CVS de la Drass de la Réunion. L’investigation menée par la cellule de toxicovigilance suite à la survenue d’une intoxication collective par du "miel fou", décrite précédemment, est un exemple de la plus-value apportée par une expertise locale.
Ce constat conduit à proposer le maintien de cette expertise dans le cadre d’un dispositif de toxicovigilance étendu à l’ensemble des cas d’intoxication rapportés à la Réunion, afin de renforcer également le partenariat entre la Cire Réunion-Mayotte/InVS et les CAPTV. Une éventuelle extension du dispositif devra tenir compte des besoins du CAPTV de Marseille dus au surcroît de travail créé par le suivi des cas et l’extraction périodique des données des autres CAPTV.
La pérennisation de ce dispositif novateur doit toutefois être envisagée en cohérence avec les orientations définies au niveau national par l’InVS, pour assurer de façon optimale la toxicovigilance en métropole et dans les départements d’outre-mer.
Les modalités organisationnelles devront être réfléchies afin de répondre au mieux aux attentes des partenaires, mais également afin de garantir la meilleure réactivité possible pour une réponse aux alertes optimale. Ce travail de réflexion sera réalisé en 2009 tout en poursuivant les activités de toxicovigilance menées au sein de la Cire.
p. 20 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Figure 3
Schéma du dispositif de surveillance des effets indésirables en lien avec une exposition aux phytopharmaceutiques et antiparasitaires à l’exclusion des répulsifs corporels
Centre 15
Services d’urgenceshospitaliers
Médecins liberauxGénéralistes, pédiatres,
dermatologues
Référent toxicologue- Investigation- Validation- Suivi
Cire Réunion-Mayotte- Réception- Analyse- Rétro-information- Communication, prévention
CAPTV Marseille- Réception- Investigation- Validation- Suivi- Saisie- Analyse- Rétro-information
CAPTV (autres que Marseille)
Rectorat
Pharmaciens
Drass
Transmission des cas validésaprès investigation
Extraction automatique de données Rappel Cire
Établissementssanitaires et sociaux
Médecins scolaires
Médecins du travail Intermetra
Signalement des effets indésirables/intoxications liés aux produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires (appel téléphonique, fax ou courriel)
Rappel du référent toxicologue pour compléments d’information,questionnaire standardisé
Figure 4
Schéma du dispositif de surveillance des effets indésirables en lien avec une exposition aux répulsifs corporels
Médecins libérauxGénéralistes, pédiatres,
dermatologues
Cire Réunion-Mayotte- Réception- Investigation- Saisie- Primo analyse- Rétro-information
Pharmaciens
Signalement des effets indésirables liés aux répulsifs(fiche de recueil ou appel téléphonique) Rappel du référent toxicologue pour complémentsd’information, questionnaire standardisé
Servicesd’urgences
hospitaliers Centre 15
Extraction automatique des données
Rappel du référent toxicologuepour compléments d’informations
- Validation- Analyse- Évaluation
CAPTV MarseilleCRPV Marseille
- Analyse- Évaluation
GT Médicamentsdu CCTV
Annexe 1 – Schémas du dispositif de surveillance
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 21
Annexe 2 – Bilan de la cellule de toxicovigilance du 1er avril 2006 au 13 février 2007
1
ET
AT
D’A
VA
NC
EM
EN
T D
U D
ISPO
SIT
IF D
E T
OX
ICO
VIG
ILA
NC
E A
L’IL
E D
E L
AR
EU
NIO
N
13 F
évrie
r 20
07
Jean
-Lou
is S
OLE
T - M
arc
WEB
ER -
Laur
ent F
ILLE
UL
– Ph
ilipp
e SA
VIU
C- A
gnès
CA
DIV
EL –
Dav
id S
ILO
TIA
Cire
La
Réu
nion
May
otte
– te
l : 0
2 62
93
94 5
5
Dan
s le
cad
re d
e la
Lut
te A
nti
-Vec
tori
elle
(LA
V)
A- D
ispo
sitif
mis
en
plac
e (a
nnex
e A
)
Il co
nsis
te e
n :
1. E
xper
tise
toxi
colo
giqu
e
Les
méd
ecin
s ré
gula
teur
s du
SA
MU
-C15
, ap
rès
une
form
atio
n di
spen
sée
fin m
ars,
appo
rtent
une
répo
nse
au g
rand
pub
lic e
t une
aid
e au
x m
édec
ins
libér
aux
pour
une
mei
lleur
e pr
ise
en c
harg
e de
s
into
xica
tions
rapp
orté
es à
une
exp
ositi
on a
ux in
sect
icid
es u
tilis
és p
ar la
LA
V ;
la d
ocum
enta
tion
de la
salle
de
Rég
ulat
ion
a ét
é m
ise
à jo
ur s
ur le
suj
et. L
e do
cteu
r M
arc
Web
er, a
yant
une
exp
érie
nce
de
cent
re a
ntip
oiso
n, a
ass
uré
cette
for
mat
ion.
Il
est,
depu
is d
ébut
avr
il et
pou
r un
e du
rée
de 6
moi
s
(ren
ouve
lée
débu
t oc
tobr
e) d
étac
hé d
e la
clin
ique
Sai
nt-B
enoî
t à
la C
ire R
éuni
on-M
ayot
te,
par
conv
entio
n av
ec l’
InV
S (à
rais
on d
e 3
dem
i-jou
rnée
s par
sem
aine
).
2.To
xico
vigi
lanc
e
2.1
Dis
posi
tif
Pour
cet
asp
ect d
u di
spos
itif,
un c
harg
é d’
étud
e et
un
tech
nici
en d
’étu
de o
nt é
té re
crut
és e
n da
te d
u 26
juin
. Ils
sont
cha
rgés
de
recu
eilli
r et d
’ana
lyse
r les
don
nées
, d’a
nim
er le
rése
au d
e pa
rtena
ires e
n
assu
rant
en
parti
culie
r un
reto
ur d
’info
rmat
ions
régu
lier,
d’év
alue
r les
pro
cédu
res m
ises
en
plac
e et
d’as
sure
r la
gest
ion
docu
men
taire
. Le
doct
eur W
eber
inve
stig
ue le
s cas
et y
app
orte
un
nive
au d
e
prés
ompt
ion.
Con
cern
ant l
es c
as in
divi
duel
s d’in
toxi
catio
n
Troi
s sou
rces
de
donn
ées o
nt é
té id
entif
iées
pou
r rec
ueill
ir de
s inf
orm
atio
ns :
Les
méd
ecin
s gé
néra
liste
s : U
ne f
iche
de
desc
riptio
n de
s ca
s in
divi
duel
s (a
nnex
e B
),
perm
etta
nt d
e dé
clar
er to
ute
into
xica
tion
rapp
orté
e à
une
expo
sitio
n au
x in
sect
icid
es, a
été
élab
orée
. C
ette
fic
he,
test
ée a
uprè
s de
10
géné
ralis
tes
quan
t à
sa l
isib
ilité
et
sa f
acili
té
2
d’ut
ilisa
tion,
a é
té d
iffus
ée d
ans
un 1
er te
mps
aux
stru
ctur
es S
OS
Méd
ecin
s et
aux
cab
inet
s
méd
icau
x de
gar
de ;
fin m
ai 2
006,
elle
l’a
été
à l’e
nsem
ble
des
géné
ralis
tes
de l’
île a
vec
une
lettr
e d’
acco
mpa
gnem
ent (
anne
xe D
).
Le
cent
re 1
5 : L
es a
ppel
s pot
entie
llem
ent e
n lie
n av
ec u
ne e
xpos
ition
aux
inse
ctic
ides
sont
« re
péré
s » p
ar u
n ch
amp
info
rmat
ique
spé
cifiq
ue c
orre
spon
dant
à l
a dé
cisi
on m
édic
ale,
nom
mé
« to
xico
chik
», e
t par
le c
ode
CIM
10
corr
espo
ndan
t à la
pat
holo
gie
(T60
2) ;
pour
chaq
ue a
ppel
, les
info
rmat
ions
son
t rec
ueill
ies
au m
oyen
d’u
n qu
estio
nnai
re s
tand
ardi
sé.
Les
perm
anen
cier
(e)s
ont
été
inf
orm
é(e)
s de
la
proc
édur
e. U
ne r
equê
te p
orta
nt s
ur l
a
sem
aine
éco
ulée
est
lanc
ée c
haqu
e lu
ndi a
u SA
MU
, le
résu
ltat é
tant
adr
essé
par
fax
à la
Cire
dan
s l’a
près
-mid
i : le
s ob
serv
atio
ns s
ont a
lors
com
plét
ées
le m
ardi
(Dr W
eber
) par
le
biai
s de
rap
pels
télé
phon
ique
s (m
édec
in e
t/ou
patie
nt)
et s
aisi
es s
ur u
ne b
ase
EPI
data
. A
note
r qu’
une
requ
ête
porta
nt su
r les
cod
es p
atho
logi
e co
ncer
nés e
t sur
les t
rois
1er
s moi
s de
l’ann
ée a
per
mis
de
retro
uver
2 c
as su
pplé
men
taire
s d’in
toxi
catio
n.
Les
cen
tres
ant
ipoi
son
de M
étro
pole
: La
fich
e de
recu
eil a
tout
d’a
bord
été
adr
essé
e au
x
Drs
Joce
lyne
Ard
itti
(CA
P de
Mar
seill
e, r
éfér
ent
pour
not
re d
épar
tem
ent)
et P
hilip
pe
Savi
uc (i
nitia
teur
du
proj
et e
t mem
bre
du c
omité
opé
ratio
nnel
nat
iona
l de
toxi
covi
gila
nce)
,
puis
à l’
ense
mbl
e de
s C
AP,
ave
c pr
opos
ition
d’in
form
atio
n du
CA
P de
Mar
seill
e su
r le
s
cas e
nreg
istré
s, le
CA
P de
Mar
seill
e in
form
ant s
econ
daire
men
t la
Cire
Réu
nion
-May
otte
.
Con
cern
ant
les
serv
ices
d’U
rgen
ces,
l’obj
ectif
éta
it d’
y co
llige
r le
nom
bre
de p
assa
ges
entra
nt
dans
ce
cadr
e :
seul
s ce
ux d
u C
HD
(in
form
atis
é en
tem
ps r
éel
mai
s av
ec d
es d
iffic
ulté
s
d’ex
tract
ion
de d
onné
es)
et d
e Sa
int-B
enoî
t po
uvan
t th
éoriq
uem
ent
répo
ndre
à c
ette
dem
ande
,
pour
une
repr
ésen
tativ
ité d
e 35
% d
es p
assa
ges
régi
onau
x en
viro
n, l’
obje
ctif
ne p
ouva
it êt
re a
ttein
t
dans
l’im
méd
iat ;
Con
cern
ant l
es c
as p
our l
esqu
els l
es sa
peur
s-po
mpi
ers s
erai
ent s
aisi
s en
1ère li
gne
pour
« se
cour
s à
vict
ime
», le
ur re
cher
che
n’es
t pas
per
tinen
te p
our 2
rais
ons :
d’u
ne p
art l
es st
atio
nnai
res r
épon
dant
au «
18
» tra
nsfè
rent
dire
ctem
ent
l’app
el a
u ce
ntre
15
dans
ce
type
de
situ
atio
n m
édic
ale
sans
détre
sse
vita
le re
ssen
tie, e
t d’a
utre
par
t le
nom
bre
impo
rtant
de
cent
res
de tr
ansm
issi
on d
e l’a
lerte
sur l
e dé
parte
men
t (1
par c
omm
une)
lim
ite fo
rtem
ent l
a fa
isab
ilité
d’u
n te
l rec
ueil
;
Con
cern
ant l
es c
as g
roup
és d
’into
xica
tion
Deu
x ty
pes
d’ét
ablis
sem
ent r
egro
upan
t des
pop
ulat
ions
sen
sibl
es o
nt é
té id
entif
iés
com
me
néce
ssita
nt
la m
ise
en p
lace
d’u
ne su
rvei
llanc
e sp
écifi
que
:
p. 22 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
3
Eco
les :
rec
ueil
des
cas
d’in
toxi
catio
n en
col
labo
ratio
n av
ec l
a m
édec
ine
scol
aire
; le
sys
tèm
e es
t
opér
atio
nnel
dep
uis
le 6
fév
rier
2006
, ave
c si
gnal
emen
t de
28 é
cole
s da
ns le
sque
lles
des
enfa
nts
ont
prés
enté
des
sym
ptôm
es p
résu
més
être
en
rela
tion
avec
des
trai
tem
ents
par
inse
ctic
ide.
Eta
blis
sem
ents
com
mun
auta
ires
: m
ise
en p
lace
d’u
n sy
stèm
e id
entiq
ue à
cel
ui d
es é
cole
s, le
cour
rier
d’in
form
atio
n de
ces
éta
blis
sem
ents
et
la f
iche
de
sign
alem
ent
de c
as (
anne
xe C
) on
t ét
é
adre
ssés
fin
avril
200
6 à
l’ens
embl
e de
s ét
ablis
sem
ents
pou
r per
sonn
es â
gées
et p
our e
nfan
ts e
t adu
ltes
hand
icap
és. A
ce
jour
auc
un si
gnal
emen
t n’e
st p
arve
nu à
la C
ire.
2.2
Résu
ltats
Con
cern
ant l
es c
as In
divi
duel
s
Un
tota
l de
18 c
as in
divi
duel
s d’
into
xica
tion
a ét
é re
cens
é à
ce jo
ur, d
ont 1
1 ca
s av
ec u
ne p
réso
mpt
ion
moy
enne
ou
forte
d’in
toxi
catio
n en
lien
ave
c un
e ex
posi
tion
aux
inse
ctic
ides
util
isés
par
la L
AV
. Ces
cas
sont
situ
és s
ur le
s di
ffér
ente
s co
mm
unes
sui
vant
es :
Ste-
Mar
ie, S
t-Pau
l, Sa
int-J
osep
h, S
aint
-And
ré,
Sain
t-Pie
rre
et L
e Ta
mpo
n.
Neu
f de
ces 1
1 ca
s son
t dus
à u
n ép
anda
ge d
e D
elta
met
hrin
e p
ulvé
risée
par
un
4*4
(VLT
T).
Les
sign
es r
appo
rtés
sont
le p
lus
souv
ent d
es e
ffet
s irr
itatif
s, oc
ulai
res
et r
espi
rato
ires,
plus
rar
emen
t
des m
aux
de tê
te e
t des
eff
ets i
rrita
tifs c
utan
és.
Le c
as le
plu
s ré
cent
est
sur
venu
au
cour
s de
la s
emai
ne 0
5 de
200
7. I
l s’a
git d
’une
fem
me
qui a
été
expo
sée
indi
rect
emen
t à la
del
tam
ethr
ine
lors
d’u
ne d
émou
stic
atio
n pa
r 4*
4. C
ette
into
xica
tion
a eu
lieu
dans
la c
omm
une
du T
ampo
n. L
a fe
mm
e a
ress
enti
une
gêne
res
pira
toire
, des
cép
halé
es e
t des
œdè
mes
. Tou
s ces
sign
es o
nt d
ispa
ru d
ans l
es jo
urs q
ui o
nt su
ivi s
on e
xpos
ition
.
Con
cern
ant l
es c
as c
olle
ctifs
Tren
te-n
euf d
ossi
ers s
ont p
arve
nus,
parm
i les
quel
s 28
sont
en
rela
tion
avec
un
épan
dage
d’in
sect
icid
es.
L’an
alys
e de
s ci
rcon
stan
ces
par
le p
erso
nnel
méd
ical
du
rect
orat
ou
à la
sui
te d
’une
enq
uête
par
le
serv
ice
sant
é en
viro
nnem
ent (
Dra
ss) a
mon
tré la
pré
senc
e d’
un tr
aite
men
t pro
che
de l’
écol
e (3
), d’
un
traite
men
t le
jour
mêm
e (2
), d’
un d
éfau
t d’é
tanc
héité
des
ouv
rant
s (n
acos
le p
lus
souv
ent :
7),
d’un
e
expl
icat
ion
mét
éoro
logi
que
(ven
t ; 6
). U
ne o
deur
a é
té m
entio
nnée
à d
ouze
rep
rises
; c’
étai
t le
seu
l
fact
eur i
dent
ifié
dans
neu
f éco
les.
4
Les
28 é
cole
s da
ns le
sque
lles
des
sym
ptôm
es p
résu
més
en
rela
tion
avec
un
épan
dage
ont
été
rapp
orté
s
sont
répa
rties
par
sem
aine
selo
n la
dat
e de
sign
alem
ent (
Tabl
eau
1).
Le n
ombr
e de
suj
ets
prés
enta
nt d
es s
ympt
ômes
var
iait
de q
uelq
ues
enfa
nts
et/o
u ad
ulte
s à
plus
d’u
ne
cent
aine
(à
deux
rep
rises
). Le
s si
gnes
rap
porté
s so
nt l
e pl
us s
ouve
nt d
es e
ffet
s irr
itatif
s cu
tané
s,
ocul
aire
s et
res
pira
toire
s, pl
us r
arem
ent
des
mau
x de
têt
e, u
n m
alai
se d
ans
deux
cas
et
une
hosp
italis
atio
n.
Tabl
eau
1. R
épar
titio
n pa
r se
mai
ne d
es 2
8 éc
oles
dan
s le
sque
lles
des
enfa
nts
avai
ent d
es
sym
ptôm
es p
résu
més
en
rela
tion
avec
un
épan
dage
. La
Réu
nion
, 200
6.
Sem
aine
s n
6 (6
-11
fév.
200
6)
9 7
(13-
18 fé
v. 2
006)
14
8
(20-
25 fé
v. 2
006)
2
9 (2
7fév
. -4
mar
s 200
6)
2 10
(6-1
1 m
ars 2
006)
0
11 (1
3-18
mar
s 200
6)
1 12
(19-
26 m
ars 2
006)
0
Tota
l28
Sour
ce :
rect
orat
B- A
ctio
ns à
fina
liser
Il s’
agit
en p
artic
ulie
r :
-de
l’ad
ress
age
à la
Cire
des
don
nées
ext
raite
s au
cen
tre 1
5 so
us f
orm
e nu
mér
ique
, évi
tant
le f
ax,
amél
iora
nt la
con
fiden
tialit
é et
faci
litan
t la
sais
ie su
r Epi
data
-de
l’in
vest
igat
ion
des
obse
rvat
ions
des
ser
vice
s d’
urge
nces
dès
lor
s qu
e l’i
nfor
mat
isat
ion
de c
es
dern
iers
sera
ach
evée
.
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 23
ANNEXE 1 ANNEXE A
5
Signalement SAU
Ecole
C 15
CIRE
SSE
Fiche de recueilValidation médecin scolaire
Médecins Public
“ Toxicovigilance ” “ CAP ”
Cas groupésSignalement SAU
Ecole
C 15
CIRE
SSEPoint épidémiologiquehebdomadaireAutres collectivités
communautaires
Fiche de recueilValidation médecin scolaire
- mise en place- animation- réception appels- appui toxicologue- recueil, analyse- validation,diffusion
enquête
Numéro vert
Aide à la prise en charge
ARH
ANNEXE 1 ANNEXE B
6
FICHE DE RECUEIL D’INTOXICATIONAUX PRODUITS DE LA DEMOUSTICATION CHIMIQUE
Médecin déclarant Dr ……………………………………………………………………………… Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|
Patient(e) Nom …………………………………………………………………………. Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|
Prénom …………………………………………………………… Age : ans Sexe homme femme
Pulvérisation Date |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
Heure : |__|__| h |__|__|
Lieu (adresse) ………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… ………………… CP 974 |__|__|
Type : 4*4 manuelle/individuelle
Exposition Date |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Heure : |__|__| h |__|__|Délai d’apparition des signes/exposition : ……………………………………. Durée présumée de l’exposition : …………………………………
Examen clinique Date |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Heure : |__|__| h |__|__|
Signesirritatifs: cutanés oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….
oculaires oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….
respiratoires oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….
digestifs oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….
Autres signes : céphalées oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….
autres oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….……………..
Evolution des signes : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Orientation du patient retour au domicile passage aux urgences autres : …………………………………………………………………….
Autres cas dans l’entourage oui non Si oui, précisez ………………………………………………………………………………………………………………….
p. 24 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
7
FICHE DE RECUEIL DES INCIDENTS COMMUNAUTAIRES POUVANT ETRE ASSOCIES A LA DEMOUSTICATION CHIMIQUE DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE L’EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA
Le système de signalements mis en place, vise à documenter les situations pour lesquelles des manifestations cliniques présumées en rapport avec une exposition aux pesticides on été rapportées au sein d’une communauté soit par les établissements scolaires et/ou le rectorat, soit par les maires, soit par la population et/ou les media.
Pour tous ces événements, il s’agit de recueillir un minimum d’informations sur la population concernée par le problème (enfants, personnes âgées…), le type de communauté (école, établissement médico-social…), le type de manifestations cliniques, le lien potentiel avec une exposition à des pesticides et d’éventuelles circonstances particulières. Ces données transmises à la Cire feront l’objet d’une analyse hebdomadaire transmise au PC Crise de la préfecture et permettront de suivre le dispositif de LAV. Il s’agira également de constituer un registre des événements qui pourra servir de base à d’éventuelles études ultérieures.
Remplir une fiche par incident et la faxer à la Cire 02 62 93 94 45
Date du signalement : /_______/_______/___________/ Identification du déclarantNom du déclarant :………………………………………..Prénom : ………………………………………..……. Fonction :…………………………………………….. Tel /____/____/____/____/____/ Fax /____/____/____/____/____/ Courriel :………………………………………………………………Commune : 974/____/____
Etablissement concerné Nature de l’établissement :
Crèche Halte garderie Ecole maternelle Ecole primaire Jardins d’enfants
Lycée Collège Centres aérés Maison de retraite Etablissements médico-sociaux (IMP, IMPRO, CAT….) Autre : ……………………………………………………..
Nom de l’établissement :…………… ……………………………………….
Nom du responsable de l’établissement : ……………………………………….. Adresse : ………………………………………………………………………. Tél : /_____/_____/_____/_____/_____/ Fax : /____/____/____/____/____/
Nombre de personnes présentes dans l’établissements le jour de l’incident : /__________/ Classes concernées si établissement scolaire (niveaux de scolarité) : /___________/Des adultes ou enseignants ont ils présentés des signes ? oui non
Nombre de personnes ayant présenté des symptômes : /______________/ Nombre de personnes vues par un médecin généraliste : /______________/Nombre de personnes hospitalisées : /______________/
Symptômes Heure de début des signes : _________H_________ Signes déclarés :
- Irritations* ORL (Nez, gorge, yeux….) - Irritations* cutanées - Signes digestifs**
- Irritations*** respiratoires - Maux de tête - Vertiges, étourdissements - Autres signes
OUI NON
Préciser svp :………………………………… ………………………………………………..…..
* picotements, larmoiement, gonflements, écoulements. ** Maux de ventre, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements *** irritation, toux, difficulté respiratoire
8
Mesures prises
Aucune mesure particulière Prise en charge sur place des enfants à l’infirmerie Renvoi à domicile des enfants incommodés Fermeture de l’établissement Autres
OUI NON
Préciser svp :………………………………………………………………………………………………………
Traitements insecticides OUI NON Opérateur de la désinsectisation :
Traitements de l’établissement les jours précédents :Nature du traitement : Larvicides : Adulticides :
FASZOI SDIS DRASS Commune
Conseil général (encadrement Drass) ACMO (Collèges, lycées) Autres : …………………………………………………………...
………………………………………………………………………Date du traitement : /____/____/_________/ heure : ______h______
OUI NON Opérateur de la désinsectisation : Traitement à proximité de l’établissement les jours précédents :
Nature du traitement : Larvicides : Adulticides :
FASZOI SDIS DRASS Commune
Conseil général (encadrement Drass) ACMO (Collèges, lycées) Autres : ………………………………………………………...
………………………………………………………………………Date du traitement : /____/____/_________/ et heure : ______h_______ Lieu du traitement (adresse) : ………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………….. Distance par rapport à l’établissement :………………… ………………………
Incidents relevés OUI NON OUI NON
Surdosage (dilution des produits insuffisante) : Equipe peu formée :
Surtraitement (produits appliqués en trop grande quantité) : Equipe non habilitée :
Mauvais lieu d’application : (intérieur des classes, rebords des fenêtres, préau…) : Les mesures après traitement ont-elles été réalisées ?
Conditions météorologiques particulières (vent fort…) :
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 25
9
MIN
ISTE
RE
DE
LA S
ANTE
ET
DES
SO
LID
ARIT
ES
PREF
ECTU
RE
DE
LA R
EUN
ION
Dire
ctio
n Rég
iona
le d
es A
ffai
res
Sani
taire
s et
Soc
iale
s
CIRE
Réu
nion
– M
ayot
te
Jean
-Lou
is S
olet
Té
l : 0
2.62
.93.
95.4
1 Fa
x :
02.6
2.93
.94.
45
Emai
l : d
r974
-cire
@sa
nte.
gouv
.fr
N°
DRAS
S/CI
RE/
Obj
et :
surv
eilla
nce
des e
ffet
s san
itaire
s pos
sibl
emen
t lié
s aux
inse
ctic
ides
util
isés
dan
s la
lutte
ant
ivec
torie
lle p
our m
ieux
pré
veni
r les
exp
ositi
ons d
e la
pop
ulat
ion.
Doc
teur
,
L’ép
idém
ie d
e ch
ikun
guny
a sé
viss
ant
à La
Réu
nion
a f
lam
bé f
in d
écem
bre
2005
entra
înan
t un
e in
tens
ifica
tion
de l
a lu
tte a
ntiv
ecto
rielle
(LA
V).
Des
pro
toco
les
préc
is
enca
dren
t l’e
mpl
oi d
es i
nsec
ticid
es u
tilis
és d
ans
le c
adre
de
la L
AV
et
les
préc
autio
ns à
pren
dre
par l
a po
pula
tion.
Cep
enda
nt, l
a m
ultip
licité
des
app
licat
eurs
peu
t ent
raîn
er d
es é
carts
aux
prot
ocol
es.
Des
eff
ets
sani
taire
s pr
ésum
és l
iés
aux
traite
men
ts o
nt é
té,
par
aille
urs,
rapp
orté
s et
ont
sus
cité
de
nom
breu
x qu
estio
nnem
ents
au
sein
de
la p
opul
atio
n. P
our
ces
rais
ons,
l’Ins
titut
de
Vei
lle S
anita
ire a
été
sai
si p
ar l
e m
inis
tre d
e la
san
té p
our
met
tre e
n
œuv
re u
ne s
urve
illan
ce d
es e
ffet
s po
ssib
lem
ent l
iés
à l’e
mpl
oi d
es in
sect
icid
es a
u co
urs
de la
LAV
et l
a C
ire R
éuni
on M
ayot
te, r
elai
s lo
cal d
e l’I
nstit
ut d
e V
eille
San
itaire
, a m
is e
n pl
ace
loca
lem
ent u
n di
spos
itif d
e su
rvei
llanc
e sp
écifi
que.
A c
et e
ffet
, je
vous
prie
de
bien
vou
loir
trouv
er c
i-joi
nt u
ne fi
che
vous
per
met
tant
de
recu
eilli
r de
s in
form
atio
ns c
once
rnan
t vo
s pa
tient
s pr
ésen
tant
des
sym
ptôm
es p
ouva
nt ê
tre
relié
s à u
ne e
xpos
ition
à d
es in
sect
icid
es u
tilis
és d
ans l
e ca
dre
de L
AV
.
Sain
t-Den
is, l
e
10
Afin
de
sign
aler
les
cas
que
vou
s se
riez
amen
és à
voi
r, et
sur
la
base
des
que
lque
s
rens
eign
emen
ts m
entio
nnés
sur
cet
te f
iche
, vo
us a
vez
la p
ossi
bilit
é so
it de
con
tact
er l
e
cent
re 1
5, s
i vou
s av
ez d
es q
uest
ions
d’o
rdre
toxi
colo
giqu
e à
prop
os d
u pa
tient
con
cern
é, s
oit
de jo
indr
e di
rect
emen
t la
Cire
par
télé
phon
e, fa
x ou
par
mai
l.
Coo
rdon
nées
Cire
: Te
l : 0
2 62
93
94 5
5
C
ourr
iel :
dr9
74-c
ire@
sant
e.go
uv.fr
Fax
: 02
62 9
3 94
45
L’ex
ploi
tatio
n de
s ca
s in
divi
duel
s ai
nsi
sign
alés
do
it pe
rmet
tre
d’es
timer
le
ur
fréq
uenc
e et
leur
gra
vité
. Leu
r an
alys
e pe
ut é
gale
men
t met
tre e
n év
iden
ce d
es c
ircon
stan
ces
prop
ices
à
leur
su
rven
ue
tant
au
ni
veau
de
l’a
pplic
atio
n de
s tra
item
ents
qu
e de
s
com
porte
men
ts d
e la
pop
ulat
ion.
Sur
cet
te b
ase,
des
renf
orce
men
ts d
es m
esur
es d
e pr
éven
tion
de l
’exp
ositi
on h
umai
ne l
ors
ou a
u dé
cour
s de
s tra
item
ents
pou
rron
t êt
re p
réco
nisé
s. C
ette
iden
tific
atio
n de
s ca
s in
divi
duel
s do
nt l’
impu
tabi
lité
aux
inse
ctic
ides
est
pos
sibl
e co
mpl
èter
a
l’ide
ntifi
catio
n d’
évèn
emen
ts c
omm
unau
taire
s in
terv
enan
t da
ns d
es l
ieux
pub
lics
(éco
les,
étab
lisse
men
ts s
anita
ires
et s
ocia
ux…
) qui
est
déj
à op
érat
ionn
elle
, en
lien
avec
le R
ecto
rat e
t
la D
rass
.
Par a
illeu
rs, e
n l’a
bsen
ce d
e ce
ntre
ant
ipoi
son
et d
e to
xico
vigi
lanc
e su
r l’îl
e de
la R
éuni
on,
le d
ispo
sitif
a é
gale
men
t po
ur o
bjec
tif u
ne a
ide
à la
pris
e en
cha
rge
méd
ical
e d’
un p
atie
nt
prés
enta
nt d
es s
ympt
ômes
sus
cept
ible
s d’
être
lié
s à
une
expo
sitio
n au
x in
sect
icid
es.
Le
Doc
teur
Mar
c W
eber
, qui
pos
sède
une
exp
érie
nce
en c
entre
ant
i-poi
son,
exe
rce
déso
rmai
s des
fonc
tions
de
réfé
rent
tox
icol
ogue
à l
a C
ire R
éuni
on M
ayot
te.
Sa m
issi
on e
st n
otam
men
t
d’ap
porte
r une
exp
ertis
e to
xico
logi
que
sur c
es q
uest
ions
aux
pro
fess
ionn
els d
e sa
nté
de l’
île e
t
en p
artic
ulie
r aux
méd
ecin
s ré
gula
teur
s du
cen
tre 1
5 en
tant
que
cor
resp
onda
nts
habi
tuel
s de
s
méd
ecin
s hos
pita
liers
et l
ibér
aux.
Je v
ous
rem
erci
e de
vot
re c
olla
bora
tion
et v
ous
prie
de
bien
vou
loir
agré
er, D
octe
ur,
l’ass
uran
ce d
e m
a co
nsid
érat
ion
dist
ingu
ée.
Je
an-L
ouis
SO
LET
C
ire R
éuni
on-M
ayot
te
p. 26 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Annexe 3 – Questionnaire standardisé – Dossier toxicovigilance
2
CIR
CO
NST
AN
CE
S D
’EX
POSI
TIO
N A
L’O
RIG
INE
DE
S T
RO
UB
LE
S
Dat
e d’
expo
sitio
n : |
_ _
/ _
_ / _
_ |
Dur
ée d
e l’e
xpos
ition
:
|__|
__|
heur
es
Expo
sitio
n : D
irect
e (a
ctiv
e) |
__|
Indi
rect
e (p
assi
ve) |
__|
- Dél
ai d
’app
ariti
on d
u pr
emie
r tr
oubl
e a
près
le d
ébut
de
l’exp
ositi
on :
.app
ariti
on im
méd
iate
|_
_|
. ou
reta
rdée
|_
_|
. si r
etar
dée
: n
ombr
e d’
heur
es |_
_|__
|__|
(si m
oins
d’u
ne h
eure
, met
tre 0
01 ;
si p
lus d
e 40
jour
s, m
ettre
999
)
En c
as d
’exp
ositi
on in
dire
cte,
dél
ai e
ntre
l’a
pplic
atio
n du
pro
duit
et le
déb
ut d
e
l’exp
ositi
on :
|__|
__|
heur
es
ou
|_
_|__
| jo
urs
LIEU
* à
l’e
xtér
ieur
*
dan
s un
loca
l|_
_|
|__|
MA
TER
IEL
* Pu
lvér
isat
eur a
ttelé
au
tract
eur,
à je
t pro
jeté
*
Pulv
éris
ateu
r atte
lé a
u tra
cteu
r, à
jet p
orté
/ pn
eum
atiq
ue
*
Pulv
éris
ateu
r au
tom
oteu
r
* Pu
lvér
isat
eur
à do
s *
Aér
onef
*
Mic
rogr
anul
ateu
r *
Aut
re m
atér
iel d
’app
licat
ion
(Pré
cise
z ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
)
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
PRO
BL
EM
ES E
VEN
TU
ELS
* D
ébou
chag
e de
bus
e
* R
uptu
re o
u fu
ite d
u tu
yau
*
Pann
e m
écan
ique
*
Proj
ectio
n ac
cide
ntel
le
*
Déc
ondi
tionn
emen
t
*
Aut
re
(Pr
écis
ez ..
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
..)
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
TA
CH
ES
* St
ocka
ge o
u dé
stoc
kage
*
Prép
arat
ion
*
Tran
spor
t du
prod
uit
* A
pplic
atio
n m
anue
lle d
u pr
odui
t *
App
licat
ion
méc
anis
ée d
u pr
odui
t
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
* D
ébor
dem
ent d
e cu
ve
* N
etto
yage
du
mat
érie
l et/o
u d’
un
EP
I *
Net
toya
ge e
t des
truct
ion
des
em
balla
ges e
t rel
iqua
t du
prod
uit
|__|
|_
_|
|__|
* In
terv
entio
n à
prox
imité
d’u
n tra
item
ent
en
cou
rs
*
Inte
rven
tion
sur c
ultu
re a
près
trai
tem
ent
*
Man
ipul
atio
n de
sem
ence
s tra
itées
*
Aut
re
(
Préc
isez
......
......
......
......
......
......
......
......
.)
|__|
|__|
|__|
|__|
* Te
mpé
ratu
re a
mbi
ante
:
<
25°
C
|__|
2
5 °C
|_
_|
* V
ent :
oui
|__|
n
on |_
_|
PRO
TEC
TIO
N A
U M
OM
ENT
DE
LA C
ON
TAM
INA
TIO
N :
Eva
luer
la p
rote
ctio
n in
divi
duel
le e
n fo
nctio
n du
risq
ue ré
el
Exp
ositi
on D
irec
te :
L’ut
ilisa
teur
éta
it-il
dans
une
cab
ine
?
Si o
ui, c
abin
e fe
rmée
?
oui
|__
|
oui
|__
|
non
|_
_|
non
|_
_|
* si
cab
ine
ferm
ée :
- ven
tilée
- cl
imat
isée
-
filtré
e ch
arbo
n ac
tif
-
filtré
e po
ussi
ère
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ou
i |
__|
non
|__|
no
n |_
_|
non
|__|
no
n |_
_|
PRO
TEC
TIO
N D
U C
OR
PS
* V
êtem
ents
cou
vran
t le
corp
s :
V
êtem
ents
ada
ptés
à la
tâch
e :
oui
|__
| ou
i |
__|
ne sa
it pa
s
non
|__|
no
n |_
_|
|__|
PRO
TEC
TIO
N D
ES
MA
INS
* Po
rt de
gan
ts :
Si
oui
:
Gan
ts a
dapt
és a
ux ri
sque
s :
oui
|__
| ou
i |
__|
ne sa
it pa
s :
non
|__|
non
|__|
|__|
PR
OT
ECT
ION
DE
S PI
EDS
* Po
rt de
bot
tes o
u ch
auss
ures
ada
ptée
s:
PRO
TEC
TIO
N D
ES
YE
UX
* Po
rt de
lune
ttes d
e pr
otec
tion
: *
Lune
ttes a
dapt
ées à
la tâ
che
oui
|__
| ne
sait
pas
oui
|__
| ou
i|__|
ne
sait
pas
non
|__|
|_
_|
non
|__|
no
n |_
_|
|__|
PRO
TEC
TIO
N R
ESP
IRA
TOIR
E
* Po
rt d’
un m
asqu
e:
Si o
ui :
- mas
que
à ca
rtouc
he
-
mas
que
anti-
pous
sièr
e *
Typ
e de
mas
que
:
- ½
mas
que
- m
asqu
e fa
cial
- mas
que
vent
ilé
* M
asqu
e ad
apté
à la
tâch
e
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ne
sait
pas :
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
|__|
Dur
ée d
’exp
ositi
on :
met
tre la
dur
ée d
e la
der
nièr
e ex
posi
tion.
S
i dan
s un
loca
l, pr
écis
er le
quel
dan
s les
com
men
taire
s de
la p
age
4.
1
DO
SSIE
R D
E T
OX
ICO
VIG
ILA
NC
E
/ V
ER
SIO
N D
U 2
2/04
/200
2
N
UM
ER
O I
.N.M
.A.
(ne
pas r
empl
ir)
|__|
__|_
_|__
|__|
__|_
_|__
|__|
__|
DA
TE D
’OB
SER
VA
TIO
N
| __
__
/ __
__ /_
_ __
__
__ |
NU
MER
O D
’AN
ON
YM
AT
|__|
__|_
_|__
|__|
__|_
_|__
|__|
__|
LO
CA
L
Ann
éeD
épar
t.
n° d
’ord
re
SI H
OR
S FR
AN
CE
(Pay
s) .
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
CO
RR
ESPO
ND
AN
T :
Nom
: ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. Pr
énom
: ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.....
Tél.
: | _
_ /
_ _
/ _ _
/ _
_ / _
_ |
Adr
esse
: ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
N
umér
o de
dép
arte
men
t : |
__|_
_|
Coc
her
par
une
croi
x le
s cas
es c
once
rnée
s :
OR
IGIN
E D
U
SIG
NA
LEM
ENT
: Sp
onta
né d
e l’i
ntér
essé
Méd
ecin
du
trava
il
P.
R.P
Méd
ecin
gén
éral
iste
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
Spéc
ialis
te
Cen
tre a
nti-p
oiso
n D
écla
ratio
n A
T –
MP
Aut
re
|__|
|_
_|
|__|
|_
_|
(à p
réci
ser :
.....
......
......
......
......
......
......
......
......
.....)
REN
SEIG
NEM
ENTS
CO
NC
ERN
AN
T LA
PER
SON
NE
:
Sex
e (M
ou
F) |_
_|
Dat
e de
nai
ssan
ce |
_ _
/ _
_ / _
_ _
_ |
PRO
FESS
ION
.S
alar
ié a
gric
ole
|_
_|
.Exp
loita
nt a
gric
ole
|__|
.S
alar
ié a
gric
ole
autre
|_
_|
. Exp
loita
nt a
utre
|_
_| (
à pr
écis
er...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
...)
.Sal
arié
d’e
ntre
pris
e
|__|
.E
xplo
itant
d’e
ntre
pris
e |_
_|
de
trava
ux a
gric
oles
de
trava
ux a
gric
oles
AU
TRE(
S) P
ERSO
NN
E(S)
EX
POSE
E(S)
(à p
réci
ser e
t dét
aille
r si n
éces
saire
) :
CIR
CO
NST
AN
CE
S D
E L
’IN
TO
XIC
AT
ION
ET
PR
OD
UIT
S E
N C
AU
SE
SEC
TEU
R D
’AC
TIV
ITE
: (v
oir p
age
4)
|__|
__|_
_|
à
préc
iser
: ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
...
- Ex
posi
tion
annu
elle
aux
pes
ticid
es :
<
40 h
/an
|
__|
40 à
120
h/a
n
|__
|
>
120
h/a
n
|__|
Pe
rman
ente
|__|
Occ
asio
nnel
le |_
_|
Cib
le d
u tr
aite
men
t :
. Gra
ndes
cul
ture
s
. Arb
oric
ultu
re
. Cul
ture
s orn
emen
tale
s (H
ortic
ultu
re, p
épin
ière
s,…)
. Viti
cultu
re
. Pra
iries
|__|
|__|
|__|
|__|
|__|
. Lég
umes
. Sem
ence
s
. For
êt
. Zon
es n
on c
ultiv
ée
|__|
|__|
|__|
|__|
. Aut
res c
ultu
res s
péci
alis
ées
. Int
erve
ntio
n vé
térin
aire
. Tra
item
ent d
es lo
caux
, d
es d
enré
es e
ntre
posé
es
. Tra
item
ent d
es so
ls
. Aut
re
(
à pr
écis
er :…
……
……
……
……
|__|
|__|
|__|
|__|
|__|
…
……
……
……
.
PRO
DU
ITS
EN C
AU
SE
PRO
DU
IT
N°D
’A.M
.M.(P
.) N
OM
CO
MM
ER
CIA
L C
OM
PLE
T D
ES P
RO
DU
ITS
(EN
CA
RA
CTE
RES
MA
JUSC
ULE
S)
FAB
RIC
AN
TS
1 2 3 4 5
Num
éro
d’an
onym
at :
met
tre l’
anné
e, le
dép
arte
men
t et l
e nu
mér
o d’
ordr
e de
s int
oxic
atio
ns d
e vo
tre d
épar
tem
ent.
Rés
ervé
à l
’IN
MA
:
D
eman
de d
e re
nsei
gnem
ent l
e :
__
__ /
__ _
_ / _
_ __
__
__
R
épon
se re
çue
le :
__
__
/ __
__ /
__ _
_ __
__
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 27
3
* A
près
l’ex
posi
tion,
le su
jet a
-t-il
: - c
hang
é de
vêt
emen
ts im
méd
iate
men
t
- c
hang
é de
vêt
emen
ts e
n fin
de
jour
née
- lav
é se
s mai
ns
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
|
non
|__|
no
n |_
_|
non
|__|
- pris
une
dou
che
imm
édia
tem
ent
- pris
une
dou
che
en fi
n de
jour
née
oui
|__
| ou
i |
__|
non
|__|
non
|__|
Expo
sitio
n in
dire
cte
:
* Tr
avai
lleur
: - T
ype
de tâ
che
: ....
......
......
......
......
......
......
......
.....
- Dél
ai d
e ré
entré
e : .
......
....
* Ex
posi
tion
non
prof
essio
nnel
le :
com
men
ter e
t pré
cise
r en
parti
culie
r le
déla
i de
réen
trée
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
PRO
TEC
TIO
N D
U C
OR
PS
* V
êtem
ents
cou
vran
t le
corp
s :
* V
êtem
ents
ada
ptés
à la
tâch
e :
oui
|__
| ou
i |
__|
ne sa
it pa
s
non
|__|
no
n |_
_|
|__|
PRO
TEC
TIO
N D
ES
MA
INS
* Po
rt de
gan
ts :
Si
oui
:
Gan
ts a
dapt
és a
ux ri
sque
s :
oui
|__
| ou
i |
__|
ne s
ait p
as
non
|__|
non
|__|
|__|
PR
OT
ECT
ION
DE
S PI
EDS
* Po
rt de
bot
tes o
u ch
auss
ures
ada
ptée
s:
PRO
TEC
TIO
N D
ES
YE
UX
* Po
rt de
lune
ttes d
e pr
otec
tion
: *
Lune
ttes a
dapt
ées à
la tâ
che
oui
|__
| ne
sait
pas
oui
|__
| ou
i |
__|
ne sa
it pa
s
non
|__|
|_
_|
non
|__|
no
n |_
_|
|__|
PRO
TEC
TIO
N R
ESP
IRA
TOIR
E
* Po
rt d’
un m
asqu
e:
Si o
ui :
- m
asqu
e à
carto
uche
- m
asqu
e an
ti-po
ussi
ère
* T
ype
de m
asqu
e :
-
½ m
asqu
e
- m
asqu
e fa
cial
mas
que
vent
ilé
* M
asqu
e ad
apté
à la
tâch
e
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
| ne
sait
pas
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
non
|__|
|__|
*
Apr
ès l’
expo
sitio
n, le
suje
t a-t-
il :
- cha
ngé
de v
êtem
ents
imm
édia
tem
ent
- cha
ngé
de v
êtem
ents
en
fin d
e jo
urné
e - l
avé
ses m
ains
oui
|__
| ou
i |
__|
oui
|__
|
non
|__|
no
n |_
_|
non
|__|
- pris
une
dou
che
imm
édia
tem
ent
- pris
une
dou
che
en fi
n de
jour
née
oui
|__
| ou
i |
__|
non
|__|
non
|__|
AV
IS D
U M
EDEC
IN D
U T
RA
VA
IL S
UR
LA
PR
OTE
CTI
ON
:
A
bsen
ce
|__|
Pa
rtiel
le
|__|
Cor
rect
e |
__|
CO
MM
ENTA
IRES
CO
NC
ER
NA
NT
L’E
XPO
SIT
ION
ET
LA
PR
OT
EC
TIO
N :
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.
OB
SER
VA
TIO
N M
ED
ICA
LE
1 - N
atur
e de
s tro
uble
s obs
ervé
s et l
ocal
isatio
n : (
com
men
taire
s au
vers
o si
néce
ssai
re)..
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.....
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.....
...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
4
2 - P
ersi
stan
ce d
es tr
oubl
es à
la
date
d’o
bser
vatio
n
oui
|__|
non
|__
| D
urée
tota
le d
es tr
oubl
es :
(ne
pas c
oder
si p
ersi
stan
ce d
es tr
oubl
es)
| _ |
_ | _
| jo
urs
E
volu
tion
de
s tro
uble
s G
uéris
on sa
ns sé
quel
les
Séqu
elle
s
|__|
|_
_|
Déc
rire
les s
éque
lles :
…...
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
...
……
……
……
……
……
….…
……
……
……
……
……
……
……
……
.…...
……
..…
3 - V
oie(
s) d
e co
ntam
inat
ion
su
spec
tée(
s) :
.Cut
anée
|_
_|
.Res
pira
toire
|_
_|
.D
iges
tive
|__
| .C
onjo
nctiv
ale
|__
| . I
ncon
nue
|__
|
4 - C
onsu
ltatio
n m
édic
ale
: ou
i |_
_|
non
|__|
S
I CO
NSU
LTA
TIO
N :
Méd
ecin
Gén
éral
iste
Spéc
ialis
te
Hos
pita
lisat
ion
Si h
ospi
talis
atio
n, d
urée
|__|
|_
_|
|__|
|_
_| j
Exam
ens c
ompl
émen
taire
s...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
……
……
……
……
……
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.
Thér
apeu
tique
:..
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
……
……
…...
...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....…
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
Arr
êt d
e tra
vail
:
oui
|_
_|
non
|_
_|
D
urée
tota
le :
| _
| _
| _ |
jou
rs.
Déc
lara
tion
:
A
. T.
|_
_|
M
. P.
|_
_|
M
alad
ie à
car
actè
re p
rofe
ssio
nnel
|__|
4 - G
ross
esse
en
cour
s : :
|__|
S
i oui
, com
plét
er la
fich
e de
ren
seig
nem
ents
en
fin d
e do
ssie
r
5 - F
acte
urs f
avor
isant
s :
* H
abitu
des :
-
notio
n d’
exog
énos
e |_
_|
- t
abag
isme
|_
_|
- p
aque
ts/a
nnée
|_
_|
Pend
ant l
a pé
riode
d’e
xpos
ition
:
A
limen
ts
|__|
B
oiss
on n
on a
lcoo
lisée
|_
_|
B
oiss
on a
lcoo
lisée
|_
_|
T
abac
|_
_|
Pat
holo
gie
en c
ours
ou
anté
rieur
e à
la c
onta
min
atio
n (e
n pa
rticu
lier h
épat
ique
, rén
ale
ou h
émat
olog
ique
) : ..
......
......
......
......
......
......
......
...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
Thér
apeu
tique
en
cour
s ::.
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
.....…
……
……
……
……
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
Aut
res f
acte
urs a
ssoc
iés q
ui p
ourr
aien
t exp
lique
r les
trou
bles
con
stat
és (c
onta
ct a
vec
les a
nim
aux
(éle
veur
s)…
) :
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
......
......
......
......
......
.....
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. ...
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
....
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
. 6
- Dep
uis l
e pr
emie
r ép
isode
, rée
xpos
ition
aux
mêm
es p
rodu
its
S
i oui
, y-a
-t-il
eu r
écid
ive
apré
s ré-
expo
sitio
n :
oui
|__
| ou
i |
__|
non
|__|
no
n |_
_|
A p
réci
ser..
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
7 - A
ntéc
éden
ts d
’épi
sode
s sim
ilair
es:
- ave
c le
s mêm
es p
rodu
its :
- a
vec
des p
rodu
its n
on id
entif
iés :
- a
vec
d’au
tres p
rodu
its :
oui
|__|
ou
i |_
_|
oui
|__|
non
|__|
no
n |_
_|
non
|__|
Ave
c d’
autre
s pro
duits
, les
quel
s :
Com
plét
er la
fich
e su
r l’h
isto
rique
d’e
xpos
ition
en
fin d
e do
ssie
r :
Exam
ens c
ompl
émen
taire
s : n
e pa
s oub
lier n
otam
men
t de
sign
aler
s’il
y a
eu d
es d
osag
es d
e tra
nsam
inas
es, c
holin
esté
rase
s...
p. 28 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
5
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
......
..
CO
MM
EN
TA
IRE
S
Ces
com
men
tair
es so
nt p
réci
eux
pour
la ré
alis
atio
n de
l’ex
pert
ise
SEC
TE
UR
SC
oder
zé
ro s
i non
sala
rié
agri
cole
CU
LTU
RE
S SP
ECIA
LISE
ES
011D
HO
RTI
CU
LTU
RE
011C
M
AR
AIC
HA
GE
01
1C
END
IVES
0 01
1D P
EPIN
IER
E
011F
C
ULT
UR
E FR
UIT
IER
E
011A
CER
EALE
S
011
AU
TRES
01
1C
CH
AM
PIG
NO
NN
IER
ES
012A
BO
VIN
S LA
IT
012A
BO
VIN
S V
IAN
DE
01
2C
OV
INS/
CA
PRIN
S
012E
POR
CIN
S
012J
A
UTR
ES
012G
ELE
VA
GE
DE
VO
LAIL
LES
01
2G P
RO
DU
CTI
ON
D'O
EUFS
05
0C
PISC
ICU
LTU
RE
012J
AU
TRES
92
6C
CH
EVA
UX
DE
CO
UR
SE
927C
C
LUB
HIP
PIQ
UE
01
2C
HA
RA
S
050C
C
ON
CH
YLI
CU
LTU
RE
14
4Z
SALI
CU
LTU
RE
01
3Z
CU
LT E
T EL
EV N
ON
SPE
CIA
01
1G V
ITIC
ULT
UR
E
TRA
VA
UX
FO
RES
TIE
RS
020A
SY
LVIC
ULT
UR
E
020B
EX
PLO
ITA
TIO
N D
U B
OIS
20
1A S
CIE
RIE
S FI
XES
ENTR
EPR
ISE
S D
E TR
AV
AU
X A
GR
ICO
LES
014A
EN
TREP
. TR
AV
AU
X A
GR
ICO
LES
01
4B
ENTR
EP. P
AY
SAG
ISTE
S
AR
TISA
NS
452V
A
RTI
SAN
S R
UR
AU
X B
ATI
MEN
T
452U
A
RTI
SAN
S R
UR
AU
X A
UTR
ES.
CO
OPE
RA
TIV
ES
512A
C
OO
P. S
TOC
K E
T C
ON
DIT
INN
EMEN
T
516N
C
OO
P. A
PPR
OV
ISIO
NN
EMEN
T15
5A
CO
LL. D
ISTR
I. P
RO
DU
ITS
LAIT
IER
S
513C
V
IAN
DE
BO
VIN
51
3C
VIA
ND
E PO
RC
IN
513C
V
IAN
DE
OV
IN C
APR
IN
513C
V
IAN
DE
MIX
TE
513C
V
IAN
DE
AU
TRE
15
3E
CO
NSE
RV
ERIE
15
9G
VIN
IFIC
ATI
ON
01
2J
INSE
MIN
ATI
ON
AR
TIFI
CIE
LLE
159A
D
ISTI
LLA
TIO
N
513T
SU
CR
ERIE
15
6A
MEU
NER
IE P
AN
IFIC
ATI
ON
51
3A
STO
CK
. ET
CO
ND
IT. D
E FR
UIT
S
513E
V
IAN
DE
VO
LAIL
LE
513A
C
OO
P C
HO
UC
RO
UTE
17
1H
TEIL
LAG
E D
U L
IN
512
AU
TRES
MU
TU
EL
LE
S A
GR
ICO
LE
S
911C
M
UTU
ALI
TE A
GR
ICO
LE
651D
O
RG
AN
ISM
ES B
AN
CA
IRES
.AG
RIC
. 91
1 A
UTR
ES O
RG
AN
ISM
ES P
RO
F. A
GR
IC.
8401
Z SI
CA
E D
IVER
S A
GR
ICO
LES
015Z
G
AR
DE
CH
ASS
E /
GA
RD
ES P
ECH
E
930N
JA
RD
INIE
R /
GA
RD
E FO
RES
TIER
74
5A
REM
PLA
CEM
ENT
TRA
VA
IL
TEM
POR
AIR
E
911C
M
EMB
RES
BEN
EVO
LES
D’O
RG
AN
ISM
ES
802C
EN
SEIG
NA
NT
/ ETA
BLI
SSEM
ENT
TE
CH
NIQ
UE
Com
men
taire
s : c
ette
pag
e de
com
men
taire
s est
des
tinée
à d
es c
ompl
émen
ts d
’info
rmat
ion
sur l
’obs
erva
tion
méd
ical
e ou
le c
onte
xte
de l’
inci
dent
tech
niqu
e.
6
A.
HIS
TOR
IQU
E D
E L’
AG
RIC
ULT
EUR
SU
R L
ES 5
AN
NEE
S PR
ECED
ENTE
S
B. A
/ EX
POSI
TIO
N A
UX
PRO
DU
ITS
AN
NEE
199
5 PR
OD
UIT
S
DU
REE
d’E
XPO
SITI
ON
Pr
odui
t 1
….
……
Prod
uit n
AN
NEE
200
0 PR
OD
UIT
S
DU
REE
d’E
XPO
SITI
ON
Pr
odui
t 1
….
…..
Prod
uit n
AN
NEE
200
1 no
n co
mpr
is l’
inci
dent
sour
ce d
e la
cré
atio
n de
la fi
che
de to
xico
vigi
lanc
e PR
OD
UIT
S
DU
REE
d’E
XPO
SITI
ON
Pr
odui
t 1
….
…..
Prod
uit n
C. B
/ H
ISTO
RIQ
UE
DES
SYM
PTO
MES
CH
EZ L
E PA
TIEN
T
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 29
TOX
ICO
VIG
ILA
NC
E ET
GR
OSS
ESSE
Dat
e des
der
niè
res
règle
s
.… /
….
/ …
.
Par
ité*
:
…
……
……
……
.
Ges
tation :
Nom
bre
de
fauss
es c
ouch
es
Nom
bre
de
sem
aines
d’a
mén
orr
hée
EXPO
SITI
ON
PEN
DA
NT
LA G
RO
SSES
SE
Préc
iser
le
s pro
duits
phyt
osa
nitai
res
auxq
uel
s la
pat
iente
a
été
exposé
e pen
dan
t la
gro
sses
se. Pro
du
its
Date
déb
ut
d’e
xp
osi
tio
n
Date
fin
d’e
xp
osi
tio
n
Produit 1
Produit 2
Produit 3
ISS
UE D
E L
A G
RO
SS
ES
SE
Acc
ouch
emen
t pré
mat
uré
**
Avo
rtem
ent
et m
alfo
rmat
ion**
Avo
rtem
ent
sponta
né*
*
Mort
in u
téro
**
Déc
ès d
e l’e
nfa
nt*
*
Enfa
nt
norm
al à
ter
me
Inte
rruption v
olo
nta
ire
et t
hér
apeu
tique
de
gro
sses
se**
Gro
sses
se d
’évo
lution inco
nnue*
*
*Acc
ouch
emen
ts +
fau
sses
cou
ches
+ g
ross
esse
en c
ours
**Com
men
taires
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
p. 30 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Annexe 4 – Fiche de recueil des incidents communautaires pouvant être associés à une exposition à des pesticides et/ou des répulsifs
Traitements pesticides Application de répulsifs Traitements de l’établissement les jours précédents :
Nature du traitement : Raticide Herbicide Larvicide (Moustiques) Fongicide Insecticide Adulticide (Moustiques) Autre application : ………………………………………………………………..
Date du traitement : /____/____/_________/ heure : ______h______
Opérateur de l’application des pesticides : FASZOI Commune Conseil général (encadrement Drass) DRASS SDIS ACMO (Collèges, lycées) Autres : ………………………………………………….
Nom du répulsifs utilisé :…………………………………………………………………Société/marque :…………………………………………………………………………..
Traitements à proximité de l’établissement les jours précédents :Nature du traitement :
Raticide Herbicide Larvicide (Moustiques) Fongicide Insecticide Adulticide (Moustiques) Autre application : ………………………………………………………………..
Date du traitement : /____/____/_________/ et heure : ______h_______ Lieu du traitement (adresse) : ………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………….. Distance par rapport à l’établissement :………………… ………………………
Opérateur de l’application des pesticides :
FASZOI Commune Conseil général (encadrement Drass) DRASS SDIS ACMO (Collèges, lycées) Autres : ………………………………………………….
Incidents relevésOUI NON OUI NON
Surdosage (dilution des produits insuffisante) : Equipe peu formée :
Surtraitement (produits appliqués en trop grande quantité) : Equipe non habilitée :
Mauvais lieu d’application : (intérieur des classes, rebords des fenêtres, préau…) :
Les mesures après traitement ont-elles été réalisées ?
Conditions météorologiques particulières (vent fort…) :
FICHE DE RECUEIL DES INCIDENTS COMMUNAUTAIRES POUVANT ETRE ASSOCIES A UNE EXPOSITION A DES PESTICIDES ET/OU DES REPULSIFS
Le système de signalements mis en place, vise à documenter les situations pour lesquelles des manifestations cliniques présumées en rapport avec une exposition aux pesticides et/ou de répulsifs ont été rapportées au sein d’une communauté (établissements scolaires, établissements medico-sociaux, autres établissements communautaires).
Pour tous ces événements, il s’agit de recueillir un minimum d’informations sur le type de communauté (école, établissement médico-social, maison de retraites,…), la population concernée par le problème (enfants, personnes âgées, …), le type de manifestations cliniques, le lien potentiel avec une exposition à des pesticides et/ou de répulsifs et d’éventuelles circonstances particulières. LA FINALITE DE CE SYSTEME EST DE CONNAITRE, A LA REUNION, LES CARACTERISTIQUES DES INTOXICATIONS HUMAINES PAR PESTICIDES AINSI QUE DES EFFETS INDESIRABLES LIES AUX REPULSIFS CORPORELS ET CE QUI LES DETERMINE AFIN D’ORIENTER LA PREVENTION A COURT ET LONG TERME.
Remplir une fiche par incident et la faxer au Dr Paugam 0262 73 19 34 et à la Cire au 0262 93 94 57Date du signalement : /_______/_______/___________/
Identification du déclarantNom du déclarant :………………………………………..Prénom : ………………………………………..……. Fonction :…………………………………………….. Tel /____/____/____/____/____/ Fax /____/____/____/____/____/ Courriel :………………………………………………………………Commune : 974/____/
Etablissement concerné Nature de l’établissement :
Crèche Halte garderie Ecole maternelle Ecole primaire Jardins d’enfants
Lycée Collège Centres aérés Maison de retraite Etablissements médico-sociaux (IMP, IMPRO, CAT….) Autre : ………………………………………………….
Nom de l’établissement :…………… ……………………………………….
Nom du directeur de l’établissement : ……………………………………….. Adresse : ………………………………………………………………………. Tél : /_____/_____/_____/_____/_____/ Fax : /____/____/____/____/____/
Nombre de personnes présentes dans l’établissements le jour de l’incident : /_________/ Classes concernées si établissement scolaire (niveaux de scolarité) : /___________/ Des adultes ou enseignants ont ils présentés des signes ? oui non
Nombre de personnes ayant présenté des symptômes : /______________/ Nombre de personnes vues par un médecin généraliste : /______________/ Nombre de personnes hospitalisées : /______________/
Symptômes Mesures prises Date et Heure de début des signes : _______ à _______ Signes déclarés :
- Irritations* ORL (Nez, gorge, yeux….) - Irritations* cutanées
- Signes digestifs** - Irritations*** respiratoires - Maux de tête - Vertiges, étourdissements - Autres signes
OUI NON Aucune mesure particulière Prise en charge sur place des enfants à l’infirmerie Renvoi à domicile des enfants incommodés Fermeture de l’établissement
Autres
OUI NON
Préciser svp :………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………….…..
Préciser svp :…………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………
* picotements, larmoiement, gonflements, écoulements. ** Maux de ventre, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements *** irritation, toux, difficulté respiratoire
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 31
Annexe 5 – Fiche de signalement d’effets sanitaires liés aux pesticides ou aux répulsifs
FICHE DE SIGNALEMENT D’EFFETS SANITAIRES LIES AUX PESTICIDES OU AUX REPULSIFS
Déclarant (Médecins, pharmaciens)
………………………………………………………………………… Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|
Nom ………………………………………………………………………. Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__| Patient(e)
Prénom ………………………………………………………………….. DDN : |__|__| |__|__| |__|__||__|__| Sexe homme femme
Intoxication lié à un usage:
Professionnel (Agricole, LAV, …) Domestique Répulsifs
I. Produits utilisés
(nom commercial, matière active, si possible retranscrire l’étiquette du produit)
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Si possible, coller ici l’étiquette du produit
Circonstance d’exposition (état des produits, voie d’exposition, moyen de protection, …)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Définition de cas : La surveillance concernera les événements de santé liés à l’usage ou au mésusage des produits surveillés à savoir les produits phytopharmaceutiques(insecticides, herbicides, fongicides…) et les produits antiparasitaires (rodenticides, avicides, molluscicides, piscicides, insecticides, acaricides et produits utilisés pour lutter contre les autres arthropodes (insectes, arachnides et crustacés), répulsifs et appâts). Un événement de santé est défini comme toute pathologie objective ou subjective affectant la santé d’un individu concernant l’anatomie ou la physiologie de l’organisme
p. 32 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire
Annexe 6 – Fiche de recueil individuel des effets sanitaires en lien avec une exposition aux pesticides (hors répulsifs corporels)
Date d’apparition des 1ers signes cliniques : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| à |__|__| H |__|__|
Cutanés : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Oculaires : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Respiratoires : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Digestifs : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
ORL (irritation nez/ gorge/ oreille) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Autres : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Signes cliniques
Evolution des signes : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Conduite immédiate : Rien Lavage
Application d’un produit (préciser)……………………………………… …………………………………………………………………………………………………… Prise de médicaments (préciser)………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… Autre : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Prise en charge
Prise en charge médicale : Consultation médicale Date : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Prescriptions :……………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Diagnostic : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Hospitalisation : du |__|__| |__|__| |__|__|__|__| au |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Traitements : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Diagnostic principal à la sortie : ……………………………………………………………………………………………………………………………
Examens complémentaires spécifiques (nature, résultats) :…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………
Conséquences Arrêt de travail (nombre de jours) : |__|__| Séquelle, invalidité, incapacité (préciser) :……………………………………. Décès
Antécédents médicaux (allergie cutanée, respiratoire, …)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Autres cas dans l’entourage
Oui, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……………. Non NSP
FFiicchhee ddee rreeccuueeiill iinnddiivviidduueell ddeess eeffffeettss ssaanniittaaiirreess eenn lliieenn aavveecc uunnee eexxppoossiittiioonn aauuxx ppeessttiicciiddeess
((hhoorrss rreeppuullssiiffss ccoorrppoorreellss))
Déclarant Date de signalement : __ /__ /___ _ Nom/prénom : …………………………………………………………………………………………………… Profession : …………………………………………………………………………………………………………
Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|
Nom/prénom : …………………………………………………………………………………………………… Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|
DDN : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Sexe : homme femme Profession : …………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………
Patient(e)
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………
Grossesse en cours : Oui Non |__|__| SAG
Adresse d’exposition (si différente de l’adresse de la personne intoxiquée) : ………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………
Usage personnel du produit : Oui Non Mésusage du produit : Oui Non, si oui préciser : ……………………………………
Mode d’exposition : Respiratoire Orale Cutanée Conjonctivale NSP
Exposition au produit
Description des circonstances de l’exposition : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Etat du produit : Liquide granule gaz NSP Produit concerné
Nom commercial du produit : ………………… Société : ……………………………………………… Marque : …………..…………………………………
Principe actif : ……………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………
Retranscription de l’étiquette du produit (si possible) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Professionnel Domestique Autre : ……………………………………………………………………………………………………………………………
Cas particulier: Est-ce un produit utilisé pour la démoustication dans le cadre de la LAV (Drass, Conseil général, entreprise privé…) ? Oui Non NSP Type de pulvérisation : Manuelle 4*4 NSP Date et heure de l’épandage : |__|__| |__|__| |__|__| à |__|__| H |__|__| Avez-vous été informé du passage de la LAV ? Oui Non, si oui par quel moyen : …………………………………….
Date de la 1ere utilisation : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Date et heure de la dernière utilisation : |__|__| |__|__| |__|__| à |__|__| H |__|__|
Rythme d’utilisation du produit : fois par jour fois par semaine fois par mois Occasionnelle NSP
Produits associés : Oui Non Si oui, lesquels : ……………………………………………………………………………………………………………………………………
Protection utilisée : Gants Bottes Masque Lunettes Blouse Aucune
Motif d’utilisation du produit : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Usage du produit
Tâche effectuée : Préparation Transport Application Nettoyage Autre…………………………………………………………………………
Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 33
Annexe 7 – Fiche de notification d’effet(s) indésirable(s) suite à l’utilisation d’un répulsif corporel
FIC
HE
DE
NO
TIFI
CA
TIO
N D
’EFF
ET
(S) I
ND
ÉSI
RA
BLE(
S) S
UIT
E A
L’
UTI
LISA
TIO
N D
’UN
REP
ULS
IF C
OR
POR
EL
Mer
ci d
e co
nser
ver
au m
oins
3 m
ois l
e ou
les p
rodu
it(s)
répu
lsif(
s) c
once
rné(
s) p
ar l’
effe
t ind
ésira
ble
cons
taté
.
Not
ifica
teur
: m
édec
in, p
harm
acie
n, a
utre
N
om :
……
……
……
……
……
……
……
...…
……
…..…
…A
dres
se :…
……
……
……
……
……
……
……
……
….…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
.……
...…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
Télé
phon
e : /
……
./..…
../...
…../
……
./……
../
Tél
écop
ie :
/……
./..…
../…
…./.
..…../
….…
../
Mel
: …
……
……
……
……
……
……
……
……
.……
……
..D
ate
d’ét
ablis
sem
ent d
e la
fich
e : /
……
./…...
../..…
../
Util
isat
eur
Nom
(3 p
rem
ière
s let
tres)
: /…
…./…
…. /
……
../
Prén
om :
……
……
……
……
……
...…
……
……
…..…
…D
ate
de n
aiss
ance
: /…
…./…
…. /
……
../
Sexe
:
F
M
Gro
sses
se e
n co
urs :
Oui
Non
Pr
ofes
sion
: …
……
……
……
……
…...
……
…..…
……
...
……
……
……
……
……
……
……
...…
……
……
….…
…
II.
Prod
uit
III.
Nom
com
plet
:
……
……
……
……
……
……
……
…...
Soci
été
/mar
que
: ……
……
……
……
……
……
……
….…
.. IV
. Li
eud’
acha
t :
……
……
……
……
……
……
……
……
...…
..
N° d
e lo
t : …
……
……
……
……
……
……
……
…...
……
…
Util
isat
ion
Dat
e de
1èr
e util
isat
ion
du p
rodu
it : …
……
……
……
……
…R
ythm
e d’
utili
satio
n (p
ar j
our
/ pa
r se
mai
ne /
par
moi
s) :
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
D
ate
de su
rven
ue d
e l’e
ffet
indé
sira
ble
: ……
……
……
…...
Typ
e de
l’ef
fet i
ndés
irab
le
Sur
la z
one
d’ap
plic
atio
n du
pro
duit
: Oui
Réa
ctio
n à
dist
ance
de
la z
one
d’ap
plic
atio
n : O
ui
peau
zone
(s) c
orpo
relle
(s) c
once
rnée
(s) :
m
uque
uses
(à p
réci
ser)
:
Con
séqu
ence
s de
l’effe
t ind
ésir
able
Con
sulta
tion
méd
ecin
Con
sulta
tion
phar
mac
ien
V.
Gên
e so
cial
e ( p
réci
ser)
:
……
……
……
……
……
……
Arr
êt d
e tra
vail
Inte
rven
tion
méd
ical
e ur
gent
e (p
réci
ser)
: …
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
. H
ospi
talis
atio
n S
éque
lles,
inva
lidité
ou
inca
paci
té
Aut
res (
préc
iser
) :…
……
……
….…
……
……
……
……
.
Sign
e d’
acco
mpa
gnem
ent
resp
irat
oire
s
di
gest
ifs
géné
raux
ne
urol
ogiq
ues
Si a
utre
cho
se, p
réci
ser :
Des
crip
tion
de l’
effe
t ind
ésir
able
, dia
gnos
tic p
orté
et d
élai
de
surv
enue
:…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…...
……
...…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
....…
……
……
……
……
……
……
……
……
.……
……
……
…...
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…...
……
...…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…...
……
...…
……
……
……
…
Dép
arte
men
t des
pro
duits
cos
mét
ique
s, 14
3/14
7 B
d A
.Fra
nce,
F-9
3285
Sai
nt D
enis
ced
ex –
tél./
fax
01 5
5 87
42
59 /
42 6
0 –
ww
w.a
fssa
ps.sa
nte.
fr
Cette
fich
e es
t à fa
xer d
ans l
es p
lus b
refs
dél
ais a
u 01
55
87 4
2 60
ou
à re
nvoy
er à
l’ad
ress
e en
bas
de
page
Ant
écéd
ents
de
la p
erso
nne
conc
erné
e pa
r l’e
ffet i
ndés
irab
le :
Path
olog
ies a
llerg
ique
s (pr
écise
r) :
……
……
……
……
……
...…
……
……
……
……
...…
……
…...
…...
……
……
……
Path
olog
ies a
utre
s (p
réci
ser)
: ……
……
……
……
……
...…
……
……
……
……
...…
……
…...
…...
……
Evol
utio
n de
la r
éact
ion
indé
sirab
le :
Réso
lutio
n sp
onta
née
à l’a
rrêt
des
app
licat
ions
:
O
ui
Non
si
oui d
ans q
uel d
élai
? …
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
….…
……
……
……
…
Mise
en
œuv
re d
’un
traite
men
t sym
ptom
atiq
ue?
:
Oui
N
on
si ou
i, le
quel
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
Prod
uits
ass
ocié
s éve
ntue
ls : (
méd
icam
ents,
pro
duits
cos
mét
ique
s, co
mpl
émen
ts al
imen
taire
s, ...
) :
pré
cise
r les
dé
nom
inat
ions
com
mer
cial
es …
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…...
……
……
……
..…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
.…...
……
……
……
……
……
……
……
……
……
Enqu
ête
alle
rgol
ogiq
ue :
Test
de ré
intro
duct
ion
: Le
pro
duit
a-t-i
l été
app
liqué
à n
ouve
au :
Oui
N
on
Si o
ui, l
’évé
nem
ent i
ndés
irabl
e a-
t-il r
écid
ivé
:
Oui
N
on
Un
bila
n al
lerg
olog
ique
est
il pr
évu
?
O
ui
Non
Co
ordo
nnée
s du
méd
ecin
alle
rgol
ogue
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
Con
clus
ions
:
Y-a
-t-il,
selo
n vo
us,
un li
en d
e ca
usal
ité e
ntre
l’ef
fet c
onsta
té e
t le
prod
uit r
épul
sif c
once
rné
: O
ui
N
on
Pe
ut ê
tre
Aut
re(s
) cau
se(s
) pos
sible
(s) :
….…
……
……
…..…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
Com
men
tair
es :
……
……
……
.……
..……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
……
…
01 4
0 37
95
00
Institut de veille sanitaire12 rue du Val d’Osne94 415 Saint-Maurice Cedex FranceTél. : 33 (0)1 41 79 67 00Fax : 33 (0)1 41 79 67 67www.invs.sante.fr
ISSN : 1958-9719ISBN : 978-2-11-098838-6ISBN-NET : 978-2-11-098805-8Tirage : 70 exemplairesImpression : France Repro – Maisons-AlfortRéalisé par Diadeis-ParisDépôt légal : novembre 2009
Novembre 2009
Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la RéunionBilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008
Le dispositif de toxicovigilance, mis en place à la Réunion pendant l’épidémie de chikungunya en 2006 pour surveiller les effets sur la santé liés à une exposition aux produits insecticides utilisés pour la lutte antivectorielle, a été étendu fin 2007 à l’ensemble des pesticides et aux répulsifs corporels.
Cette surveillance repose sur un recueil des signaux à partir de sources diversifiées, une investigation de ces signaux par un médecin référent toxicologue et une analyse des données par la Cellule interrégionale d’épidémiologie de la Réunion et de Mayotte (Cire Réunion-Mayotte), afin d’en faire la synthèse et d’assurer une rétro-information aux partenaires.
Sur l’année 2008, le dispositif de surveillance a permis de recueillir 257 signaux susceptibles d’être liés à une exposition à un pesticide ou à un répulsif corporel. Parmi les 167 expositions recensées après élimination des doublons, 62 (37 %) ont été classées comme des cas d’intoxication possibles. Seize cas (26 %) font suite à des expositions accidentelles, majoritairement par inhalation de pesticides pendant l’application du produit. Les 46 autres cas (74 %) concernaient des intoxications volontaires par tentative de suicide.
Il paraît important de disposer d’une expertise toxicologique locale dans un département d’outre-mer éloigné de la métropole, et une réflexion est en cours pour étendre le dispositif à l’ensemble des intoxications survenant à la Réunion et à Mayotte.
Surveillance and alert system on the effects of phytopharmaceutical, antiparasitic and repellent body products in the Reunion IslandSummary of one operational year - January - December 2008
The toxicovigilance system, initialy implemented in Reunion Island during the 2006 chikungunya epidemic to estimate the health impact related to an exposure to insecticides used for vector control, was extended in 2007 to all pesticides and insect repellents.
This surveillance included collection of signals, investigation of these signals by a medical toxicologist and data analysis by the Regional Office (Cire Réunion-Mayotte) of the French Institute for Public Health Surveillance (InVS). The objective of this surveillance was to compile these data and to communicate results to our partners.
In 2008, 257 signals possibly related to an exposure to a pesticide or bodies repellent were collected. Among 167 exposures listed after elimination of duplicates, 62 (37%) were considered as possible cases of intoxication. Among these cases, 16 (26%) were related to an accidental exposure mainly by inhalation of pesticides during the application of the product and 46 cases (74%) were related to voluntary intoxication with suicide attempt.
It seems important to have a local toxicological expertise in an overseas territory far away from Continental France. A discussion is ongoing to extend the surveillance system to all intoxications occurring in Reunion and Mayotte Islands.
Santé environnement
Citation suggérée :
Solet JL, Blanc I, Tichadou L, Arditti J, Weber M et al. Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits
phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la Réunion – Bilan d’une année de fonctionnement - Janvier
à décembre 2008. Saint-Maurice (Fra) : Institut de veille sanitaire, novembre 2009. 33 p. Disponible sur : www.invs.sante.fr
Mots clés : toxicovigilance, pesticides, surveillance, la Réunion, intoxication