dossier de presse - centquatre-paris · 2017. 9. 20. · dossier de presse . spectacle vivant...

dossier de presse spectacle vivant automne 2017 cirque/musique/théâtre Tsirihaka Harrivel & Vimala Pons GRANDE - 19 septembre > 11 octobre 2017

danse Fous de Danse dimanche 1er octobre 2017 de 12h à 22h

théâtre Collectif Le Grand Cerf Bleu Non c’est pas ça ! (Treplev Variations) 05 > 14 octobre 2017

théâtre Christiane Jatahy Julia 18 > 22 octobre 2017

théâtre/musique/documentaire 49 Swimming Pools / Emmanuel Tellier La disparition d’Everett Ruess – Une histoire américaine 31 octobre 2017 (version : théâtre + musique live) 02 novembre 2017 (version : concert augmenté)

cirque Le Troisième Cirque CIRCUS REMIX 14 > 25 novembre 2017

danse Dorothée Munyaneza Unwanted 28 novembre > 1er décembre 2017

théâtre / musique Thomas Bellorini Le Dernier Voyage de Sindbad – Erri de Luca 30 novembre > 20 décembre 2017

au Théâtre 13/Seine

théâtre jeune public Collectif OS’O Mon prof est un troll 30 novembre > 02 décembre 2017 et 08 > 10 février 2018 jeune public à partir de 8 ans

Contact presse

Le CENTQUATRE-PARIS Virginie Duval de Laguierce

01 53 35 50 96 / 06 46 43 65 44 [email protected]

cirque/musique/théâtre

Tsirihaka Harrivel & Vimala Pons GRANDE - 19 septembre > 11 octobre 2017 du mardi au samedi 20h30 (relâches les dimanches et lundis) 25 € / 16 € (réduit) durée : 1h45 / à partir de 10 ans

GRANDE — Tsirihaka Harrivel & Vimala Pons, bercer et brandir

De l’équilibre au vacillement, du chaos à l’agencement, du grandiose au minuscule, Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel révolutionnent le langage du Music-Hall. Tout en jouant avec les fondamentaux du cirque (et du théâtre physique), ils créent un spectacle furieusement contemporain.

Contact presse Le CENTQUATRE-PARIS

Virginie Duval de Laguierce 01 53 35 50 96 / 06 46 43 65 44

[email protected]

Une grande Revue faite d’images poétiques et d’objets détournés. Une forme inventive, jubilatoire, haletante. Du mémorable strip-tease inaugural de Vimala, aux glissades expérimentales de Tsirihaka…, leur scène ressemble à un grand juke box distributeur de poèmes. GRANDE- est un spectacle furieusement contemporain, à la poésie d’images inédites et à l’écriture tranchée : des cibles qui ne sont que des images, des humeurs qui ne sont que des sauts, des musiques qui ne sont que des scansions têtues du quotidien, des premières fois, des dernières fois, et au milieu des répétitions. Cette performance entièrement faite d’actes aurait pour devise « dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit » : une résolution d’honnêteté chaotique. GRANDE- (trait d’union) a un titre à compléter, pour que chaque élément puisse être uni désormais à sa GRANDE- expression, comme la GRANDE- revue. C’est un spectacle de Cirque avec le langage du Music-Hall de variété. Passer en Revue les choses, c’est se permettre de les Revoir dans le temps, revoir leur progression et se donner la possibilité d’être actif sur des hauts faits passés et répétés. GRANDE- est l’histoire des objets : objet familier, objet de l’amour, objet de l’enfance, objet de la dispute, objet de l’obsession. Le récit subit des retournements de situation : physique et fictif. Cela n’est pas forcément cohérent mais pas non plus contradictoire, et, l’entièreté nous fait dire qu’entre incohérence et contradiction c’est là que s’écrit le monde. Ils ne sont que deux sur scène réactifs avec ce qui se passe : ils peuvent agir Malgré Tout sur les événements et arrêter d’agir malgré eux en actes manqués. Ils préfèrent manquer les actes et révéler leur maladresse fragile, tout en essayant sans cesse de revenir dessus et de changer le cours des choses comme ils peuvent et comme ils veulent. Tournée: Le CENTQUATRE-PARIS du 19 septembre au 11 octobre 2017 TOURS, Théâtre Olympia du 14 au 18 novembre 2017 VALENCE, La Comédie 12, 13, 14 décembre 2017 POITIERS, Le TAP du 10 au 13 janvier 2018 CREIL, La Faïencerie 26, 27 janvier 2018 CALAIS, Le Channel 2, 3 février 2018 QUIMPER, Théâtre de Cornouaille 22, 23 février 2018 BRUXELLES, Les Halles de Schaerbeek 5, 6 mars 2018 BREST, Le Quartz 28, 29 mars 2018 ORLÉANS, CDN Orléans/Loiret/Centre 11, 12, 13 avril 2018 www.toutcaqueca.com

Le CENTQUATRE-PARIS 5 rue Curial 75019 PARIS M° Riquet (ligne 7) Informations et billetterie www.104.fr 01 53 35 50 00

Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris

Le CENTQUATRE-PARIS est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h

le week-end de 11h à 19h fermé le lundi

(ouverture tardive les soirs de programmation)

Vous pouvez télécharger nos kits media à partir de ce lien : www.104.fr/espace-presse.htmltenu des kits media vous intéressant et téléchargez en cliquant sur la flèche en haut, au milieu.

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dimanche 1er octobre 2017 au CENTQUATRE-PARISun projet du Musée de la danse avec le Festival d’Automne à Paris, le Centre national de la danse, le CENTQUATRE-PARIS et la Fondation d’entreprise Hermès

12h-14hÉCHAUFFEMENT PUBLIC 1havec Boris Charmatz et Yann Saïz

Quels que soient votre condition physique, votre âge, votre proximité avec la danse, venez suivre cet entraînement pour une brève promenade dans la danse du XXe siècle.Danseur et chorégraphe, Danseur et chorégraphe, Boris CharmatzBoris Charmatz dirige depuis 2009 dirige depuis 2009 le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne qu’il a renommé Musée de la danse : un espace pour penser, qu’il a renommé Musée de la danse : un espace pour penser, pratiquer et élargir les frontières de la danse. pratiquer et élargir les frontières de la danse.

Danseur du ballet de l’Opéra national de Paris depuis 1992, Danseur du ballet de l’Opéra national de Paris depuis 1992, Yann SaïzYann Saïz est aujourd’hui professeur à l’ est aujourd’hui professeur à l’éécole de Danse de cole de Danse de l’Opéra national de Paris. Il participe à des films et crée ses l’Opéra national de Paris. Il participe à des films et crée ses propres pièces. propres pièces.

ÉTUDE RÉVOLUTIONNAIRE 4’d’après le solo d’Isadora Duncandansé par Imane Alguimarettransmis par Julia Cima et Élisabeth Schwartz

En 1921, Isadora Duncan (1877-1927), pionnière de la danse moderne, utilise les gestes ouvriers comme motif pour créer une danse révolution-naire.Autodidacte, Autodidacte, Isadora DuncanIsadora Duncan rompt avec l’idéalisme du ballet rompt avec l’idéalisme du ballet classique et révolutionne la pratique de la danse par un retour classique et révolutionne la pratique de la danse par un retour au modèle des figures antiques grecques. Par sa grande liberté au modèle des figures antiques grecques. Par sa grande liberté d’expression, qui privilégie la spontanéité et le naturel, elle reste d’expression, qui privilégie la spontanéité et le naturel, elle reste une figure emblématique de la danse du XXune figure emblématique de la danse du XXee siècle. siècle.

EARLY wORkS 20’de Trisha Brown, interprétés par les étudiants de P.A.R.T.S. Bruxelles

À l’occasion de Fous de danse, 44 danseurs de P.A.R.T.S., présentent quelques Early Works de la chorégraphe américaine Trisha Brown qui, à la fin des années 1960 et dans les années 1970, a expérimenté de courtes formes chorégraphiques en dehors de l’espace scénique traditionnel.P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training Studios) est P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training Studios) est une école de danse fondée par Anne Teresa De Keersmaeker à une école de danse fondée par Anne Teresa De Keersmaeker à Bruxelles en 1994, vivier international de chorégraphes, d’interBruxelles en 1994, vivier international de chorégraphes, d’inter--prètes et de performers singuliers.prètes et de performers singuliers.

ROMAN PHOTO 30’conçu par Boris Charmatz adapté par Maud Le Pladec et Anne-karine Lescopson Pascal Quéneauinterprété par 18 danseurs amateurs de Rennes

Danse en kit, photocopie animée, performance effrénée, Roman photo tire son origine du livre Merce Cunningham, un demi-siècle de danse* – somme photographique qui retrace le parcours de ce monument de l’histoire de la danse. Boris Charmatz, chorégraphe et directeur du Musée de la danse, s’est emparé de ces photographies, les agençant comme un flip-book géant qui interroge les mécanismes de reproduction du geste. Maud Le PladecMaud Le Pladec, danseuse et chorégraphe, explore le rapport, danseuse et chorégraphe, explore le rapport étroit entre la musique et la danse. En 2017, elle prend la étroit entre la musique et la danse. En 2017, elle prend la direction du Centre chorégraphique national d’Orléans.direction du Centre chorégraphique national d’Orléans.

Anne-Karine LescopAnne-Karine Lescop, danseuse, chorégraphe et pédagogue, , danseuse, chorégraphe et pédagogue, s’intéresse à la transmission du répertoire chorégraphique. s’intéresse à la transmission du répertoire chorégraphique. Elle enseigne actuellement au Conservatoire Edgar-Varèse à Elle enseigne actuellement au Conservatoire Edgar-Varèse à Gennevilliers.Gennevilliers.

Interprétation : Maximilien Cotinet, Lénaïk Decaix, Joséphine et Pacale Drien, Stéphane Gueguen, Andrew Huart, Anthony Lacouture, Killian Le Dorner, Shankar Lestréhan, Emilie Le Poche, Tiphaine Leduc, Youenn Louédec, Elodie Merlot, Ozvann Milin, Alice Pineau, Virginie Redois, Pauline Rouet, Sonia Salez(*) livre de David Vaughan, éd. Plume, 1997

CALICO MINGLING 15’de Lucinda Childs recréé par Ruth Childs interprété par Ruth Childs ou Stéphanie Bayle, Anne Delahaye, Anja Schmidt, Pauline wassermann

Icône de la danse post-moderne et membre fon-dateur du Judson Dance Theater, Lucinda Childs a transmis à sa nièce Ruth Childs certaines de ses pièces. Calico Mingling est un quatuor pour quatre danseuses, célèbre grâce au film de Babette Man-golte tourné en 1973 devant l’Université Ford-ham de NYC. Les quatre danseuses exécutent en silence une trajectoire d’allers-retours circulaires et linéaires. Chaque trajectoire est composée de 40 phrases.

Danseuse, performeuse, chanteuse anglo-américaine Danseuse, performeuse, chanteuse anglo-américaine Ruth Childs Ruth Childs travaille avec plusieurs chorégraphes. En parallèle de ses projets travaille avec plusieurs chorégraphes. En parallèle de ses projets personnels, elle collabore avec sa tante, Lucinda Childs, à la personnels, elle collabore avec sa tante, Lucinda Childs, à la re-création et transmission de ses premières pièces.re-création et transmission de ses premières pièces.

Membre fondateur du Judson Dance Theater à New York, Membre fondateur du Judson Dance Theater à New York, Lucinda Lucinda ChildsChilds a créé depuis 1973 plus de cinquante pièces. Avec Robert a créé depuis 1973 plus de cinquante pièces. Avec Robert Wilson et Philip Glass, elle chorégraphie et interprète l’opéra Wilson et Philip Glass, elle chorégraphie et interprète l’opéra Einstein on the BeachEinstein on the Beach (1976). L’an dernier, le Centre national (1976). L’an dernier, le Centre national de la danse à Pantin lui consacre sa première rétrospective avec de la danse à Pantin lui consacre sa première rétrospective avec le Festival d’Automne à Paris.le Festival d’Automne à Paris.

Avec le soutien de Pro Helvetia – fondation Suisse pour la culture

14h-16hHIP-HOP kIDS 20’rencontre coordonnée par Le Cinq / CENTQUATRE-PARIS

Une démonstration de hip-hop freestyle par des jeunes de 7 à 18 ans.

Avec la participation d’enfants de l’école LABEL-DK-BEL, ac-compagnés par Melvin Gaspard, et des jeunes de la section danse du lycée Turgot, accompagnés par David Bérillon.

BOUTURES D’UN SACRE 20’projet de Clarisse Chanel et Marcela Santander Corvalán d’après l’œuvre de Dominique Brun transmis par Roméo Agid, Clarisse Chanel, Marcela Santander Corvalán à 44 enfants de Rennes musique Igor Stravinski

Le Sacre du printemps de Vaslav Nijinski (1913) est un véritable mythe du XXe siècle et pourtant il n’existe aucune image animée de cette pièce. À partir des recherches de Dominique Brun, deux jeunes chorégraphes invitent des enfants à inven-ter une nouvelle version de l’œuvre en dialogue avec des enjeux de l’époque contemporaine.

Danseuses et chorégraphes, Danseuses et chorégraphes, Clarisse ChanelClarisse Chanel et et MarcelaMarcela Santander CorvalánSantander Corvalán ont cosigné en 2014 la pièce ont cosigné en 2014 la pièce Something Something around the soundaround the sound. Aujourd’hui, Clarisse Chanel poursuit ses . Aujourd’hui, Clarisse Chanel poursuit ses recherches sur la transmission en danse. Marcela Santander recherches sur la transmission en danse. Marcela Santander Corvalán, artiste-interprète associée au Quartz, Scène nationale Corvalán, artiste-interprète associée au Quartz, Scène nationale de Brest, signe en 2016 de Brest, signe en 2016 DisparueDisparue, son premier solo. , son premier solo. RoméoRoméo AgidAgid est Docteur en Arts & Théorie du musical et diplômé en est Docteur en Arts & Théorie du musical et diplômé en notation Laban. Il crée et collabore à différents projets musicaux. notation Laban. Il crée et collabore à différents projets musicaux. Les trois artistes ont été interprètes dans Les trois artistes ont été interprètes dans Sacre #2Sacre #2, reconstitu, reconstitu--tion historique de Dominique Brun.tion historique de Dominique Brun.

Dominique BrunDominique Brun est interprète, chorégraphe et notatrice pour est interprète, chorégraphe et notatrice pour la danse. Elle situe sa recherche au croisement de l’histoire la danse. Elle situe sa recherche au croisement de l’histoire de la danse et de la création chorégraphique contemporaine.de la danse et de la création chorégraphique contemporaine.

Avec les danseurs-élèves de l’école Joseph Lotte, Rennes : Laura Arutunyan, Myrhon Barty, Léna Bataille, Maxime Be-nabdallah-Le Cunff, Anaëlle Bernard, Rachida Berrehail, Noé Breuil, Adélaïde Cantiteau-Piednoir, Manon Cognet, Antoine Cuzol, Célian Gloro, Claire Hervot, Fredy Kemadjou, Maïwenn Lascombes, Romain Le Coz, Lou Le Floch, Suzie Le Guyader, Coline Ma, Lou Mollard, Maria Mouazan, Uranie Prévaux, Nils Rabbiler, Deni Serbiev, Malachie Sompa Karima, Yanis Vaudour, Loeiza Vis ; et du collège Échange, Rennes : Félix Aguado, Imane Alguimaret-Boschet, Ilana Bourgeois-Aradj, Philomène Cantiteau-Piednoir, Gaspard Carré, Mathilde Dieuset, Nathan Fontaine, Chloé Guinamant-Charpentier, Anaé Guionet-Roussel, Urbain Huchet, Elouan Le Bouffant-Centelles, Nicolau Luzala, Tom Mainguet, Appoline Mouazan, Jean Ollivier, Aline Pelard, Léa Pradaud, Clara Sanchez, Laylah Sezguin, Thibault Vérité, Yasmine Zouai

Avec le soutien de la DRAC Bretagne, de l’Institut français, de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole. Remerciements à l’Inspection Académique de Rennes, aux équipes pédago-giques, Carole Appriou, Françoise Bernadeau, Isabelle Bouquin, Thérèse Nizan, Pierre Prim

FEST-DEIZ (danses bretonnes) 1havec les Frères Guichen, krismenn et Alem guitare Jean-Charles Guichen accordéon Frédéric Guichenvoix krismenn et Alem

Laissez-vous entraîner dans la danse bretonne avec la musique des Frères Guichen qui ne laisse personne indifférent depuis plus de 30 ans. Avec leur son très rock et leur énergie sans limite, ils signent des morceaux mythiques, suscitent de nouveaux pas de danse et mobilisent des foules considérables. Krismenn & Alem (champion du monde de beatbox) leur succèderont pour un très attendu mix entre chants traditionnels bretons et culture hip-hop.

16h-18hSOUL TRAIN GÉANT 1hguidé par Marie Houdin, avec Hakim Hachouche et Cambo, sur un set de DJ Freshhh

Tenter de grands jetés, des passes de hip-hop old school, marcher en dodelinant de la tête, se laisser aller sur la musique funk... tout est permis dans le Soul Train ! Inspiré de la célèbre émission des années 1970, ce Soul Train Géant se propose de parcourir tout le CENTQUATRE et d’inclure toutes sortes de danses. Rejoignez-nous et laissez votre soul prendre les commandes !

Marie HoudinMarie Houdin, danseuse et chorégraphe, de formation hip-hop/, danseuse et chorégraphe, de formation hip-hop/funkstyle. Elle crée et interprète depuis 2004 des spectacles pour funkstyle. Elle crée et interprète depuis 2004 des spectacles pour la scène et pour la rue, notamment au sein de la compagnie la scène et pour la rue, notamment au sein de la compagnie Engrenage (Rennes). Elle oriente aujourd’hui son travail autour Engrenage (Rennes). Elle oriente aujourd’hui son travail autour des danses issues de la Diaspora Africaine.des danses issues de la Diaspora Africaine.

LEVÉE 45’danse collective proposée par Boris Charmatzdanseurs-guides Matthieu Barbin, Gaspard Guilbert, Thierry Micouin et Annabelle Pulcini

Les danseurs de Levée des conflits proposent de transmettre les 25 mouvements de la pièce pour une interprétation collective. Laissez-vous guider le 1er octobre ou bien initiez-vous dès maintenant à l’aide du tutoriel en ligne : tutoriel-leveedesconflits.tumblr.com

En amont du 1er octobre, Levée a été transmise à des dizaines de fous de danse !

120 10’interprété par les étudiants de P.A.R.T.S. Bruxelles

Un crash test de 44 solos aux 120 mouvements.

18h-20hCERCLES DE DANSES URBAINES 1hconçus par Marie Houdin

Dans les cercles de danses urbaines, la rencontre, l’échange et le partage sont les maîtres mots. Orchestrés par des danseurs experts, ces cercles vous feront voyager dans différentes énergies de danse, pour les spécialistes comme pour les ama-teurs, pour les petits comme pour les grands !HOUSE OF CIRCLEorchestré par Lasseindra, mother de la House of Ninja Le Voguing est à l’honneur !

CLUBBIN’ CIRCLEorchestré par Ousmane « Babson » Sy, fondateur de Wanted posse, Serial Stepperz, Paradox-sal, « All for House » Travaillons les jeux de jambes ! dansons House !

wYNkL SESSIONorchestré par Link Bink, membre du crew Supreme LegacyUne véritable « training party » expérimentale !

ROCk ITorchestré par Bboy Thias, fondateur de Meauxtown et membre de Serial StepperzSoul, break beat, hip-hop… des cassures de rythmes endiablées qui martellent le sol !

ELECTRIC CYPHERorchestré par Poca, membre de la compagnie BandidasCréé ton robot funky traversé de flux électriques ! Au menu : popping, boogaloo, waving, slow motion, slide…

CALICO MINGLING 15’de Lucinda Childs recréé par Ruth Childs

FORÊT DE SOLOS 45’avec 10 danseurs de l’Opéra national de Paris

De grands solos du XXè siècle viendront peupler le bitume, au milieu desquels vous pourrez librement vous promener, pour une visite quasi muséale, comme une promenade en forêt chorégraphique. Pour Fous de danse, des interprètes de l’Opéra national de Paris exposeront un large panorama de la danse au siècle dernier dans une nouvelle proximité avec le public.

Avec les danseurs de l’Opéra national de Paris, Caroline Bance, Alessio Carbone, Julia Cogan, Grégory Gaillard, Letizia Galloni, Marion Gautier de Charnacé, Caroline Osmont, Yann Saïz.Avec l’aimable autorisation de l’Opéra national de Paris.

20h-22hROUkASSkASS CLUB 45’de Nadia Beugré

Nadia Beugré réunit un artiste de la culture Hip-Hop et 5 danseurs de Roukasskass, version acro-batique du coupé-décalé ivoirien née dans les quartiers de sa jeunesse, pour une démonstration virtuose de leurs arts dans la clameur intime d’un club abidjanais. Une invitation à découvrir les codes de ces danses urbaines au plus près de ces artistes impressionnants, qui nous transportent dans un ailleurs vibrant.

Nadia BNadia Beugréeugré explore les danses traditionnelles de Côte d’Ivoire explore les danses traditionnelles de Côte d’Ivoire et accompagne en 1997 Béatrice Kombé dans la création de la et accompagne en 1997 Béatrice Kombé dans la création de la compagnie Tché-Tché. Elle écrit depuis plusieurs pièces à forte compagnie Tché-Tché. Elle écrit depuis plusieurs pièces à forte dimension politique comme dimension politique comme Quartiers LibresQuartiers Libres, , LegacyLegacy, , Tapis RougeTapis Rouge, , tout en collaborant avec différents créateurs. Elle est artiste tout en collaborant avec différents créateurs. Elle est artiste associée au Vooruitassociée au Vooruit de Gand.de Gand.

DANCE FLOOR 1hOubliez les salles de bal, les lumières de disco-thèques, le salon de vos parents, et faisons un truc vraiment décalé, ici, là, tous ensemble : one, two, three, jump in!

BOLÉRO 2 20’duo extrait de Trois Boléros d’Odile Duboc, 1996avec Boris Charmatz et Emmanuelle Huynh

« Ce duo, concentré en un point de la scène, se laisse envelopper par la musique sans jamais être envahi. Il sculpte avec lenteur une matière commune qui tient de l’abandon et de la douceur, de l’attirance, du désir, de la fusion et de l’arra-chement. » Odile Duboc, 2000

Danseuse, chorégraphe et pédagogue, Danseuse, chorégraphe et pédagogue, Emmanuelle HuynhEmmanuelle Huynh dirige le Centre national de danse contemporaine à Angers de dirige le Centre national de danse contemporaine à Angers de 2004 à 2012 et y refonde l’école. Son travail explore la relation 2004 à 2012 et y refonde l’école. Son travail explore la relation avec la littérature, la musique, la lumière, l’ikebana et l’archiavec la littérature, la musique, la lumière, l’ikebana et l’archi--tecture. Elle enseigne actuellement aux Beaux-Arts de Paris.tecture. Elle enseigne actuellement aux Beaux-Arts de Paris.

Odile DubocOdile Duboc (1941-2010) a marqué l’histoire de la danse (1941-2010) a marqué l’histoire de la danse contemporaine en France, transmettant inlassablement ses contemporaine en France, transmettant inlassablement ses convictions artistiques. De 1991 à 2008, elle a dirigé le Centre convictions artistiques. De 1991 à 2008, elle a dirigé le Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort. Avec chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort. Avec Françoise MichelFrançoise Michel, créatrice lumière, elle cosigne toutes ses , créatrice lumière, elle cosigne toutes ses pièces depuis 1981.pièces depuis 1981.

conception Odile Duboc, Françoise Michelchorégraphie Odile Dubocmusique Boléro de Maurice Ravel (Orchestre symphonique de la RAI de Milan sous la direction de Sergiu Celibidache)

INFOS PRATIQUESLe CENTQUATRE-PARIS5 rue Curial, 75019 Paris accès métro 7 – station Riquetbus n°54 – arrêt Crimée bus n°60 – arrêt Curial rer E – station Rosa Parkstramway 3b – arrêt Rosa Parkssur place restauration point information absence de vestiaire, tenue adaptée conseillée+ infoswww.fousdedanse.combilletterie du Festival d’Automne à Paris 01 53 45 17 17

direction artistique : Boris Charmatz, Sandra Neuveuten collaboration avec Marie Collincoordination : Gabrielle Jarrierrégie générale : Caroline Rodorrégie son : Perig Menezet la contribution des équipes du Festival d’Automne à Paris (direction Emmanuel Demarcy-Mota), du Centre national de la danse (direction Mathilde Monnier), du CENTQUATRE-PARIS (direction José-Manuel Gonçalvès), de la Fondation d’entreprise Hermès (direction Catherine Tsekenis) et du Musée de la danse.Nous remercions chaleureusement l’ensemble des équipes artistiques, administratives et techniques ainsi que tous les fous de danse associés à ce projet.

Fous de danse est le titre d’une revue éditée dans les années 1980, qui a donné envie de danser à toute une génération de danseurs et de chorégraphes. Cette idée de transport collectif – d’engouement pour un mouvement qui prend les corps et les entraîne – a guidé la conception de cet événement hors-norme, visant à produire un continuum de gestes, de formes et d’intensités dans l’espace public. Alors qu’il est plus que jamais rétréci, aménagé, contrôlé, qu’est-il possible de faire dans l’espace « public » ? Comment le transformer de l’intérieur, y propager une dimension commune ? Peut-être que la danse est un des moyens d’inventer ce nous : un nous remuant, débordant, qui se joue des âges, des classes, des genres, des catégories « amateur » ou « professionnel ». Le désir qui fonde Fous de danse est celui-ci : créer une communauté dansante éphémère, investir le CENTQUATRE-PARIS par la vitalité des corps, la variété des états ; inventer une forme chorégraphique qui se métamorphose dans le temps, et invite le public à prendre part à cette transformation de l’espace et des gestes qui l’habitent.

Le Musée de la danse est un espace pour penser, pratiquer et repousser les frontières de la danse. Il ne se limite pas à un lieu, des collections, des œuvres ou des spectacles. S’il est un centre, où la danse est mise à l’épreuve des œuvres, des mots, des images, il est aussi une périphérie, un élargissement de son périmètre. Il n’a de sens qu’ouvert sur le dehors, en prise directe avec ce qu’inventent et transmettent les corps à tous les niveaux de la société. Dans la continuité de cette extension du domaine de la danse, Fous de danse marque le désir d’ouvrir toutes grandes les portes pour promouvoir une exposition vivante, mouvante, ouverte à tous ; une danse qui prend l’air, s’évade, se transmet... Tout est « sur place » : les ateliers, les danses traditionnelles, les danses urbaines, les spectacles... Tout est présent sans ligne de démarcation, sans scène surplombante, sans décor. Chorégraphique, sociologique, extatique, démocratique ? Fous de danse sera énergique ou ne sera pas.

Boris Charmatzchorégraphe et directeur du Musée de la danse

Le Musée de la danse est une association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Com-munication (Direction régionale des Affaires culturelles / Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régio-nal de Bretagne et le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. www.museedeladanse.org

Fous de danse, c’est un acte artistique qui nous invite à créer une com-munauté dansante éphémère : le temps d’une journée, nous coexistons, partageons, dialoguons grâce à la danse et à la joie qu’elle nous procure. C’est cette même joie qui nous a amenés à travailler ensemble pour que ce projet voie le jour à Paris. Sans mur, sans gradin, sans partition, donnons lieu à l’utopie d’une ville qui danse.Nos gestes nous créentEt nous les créons ensemble.

le Festival d’Automne à Paris, le Centre national de la danse, le CENTQUATRE-PARIS, la Fondation d’entreprise Hermès

12h-14hÉCHAUFFEMENT PUBLIC avec Boris Charmatz et Yann Saïz 1hÉTUDE RÉVOLUTIONNAIRE solo d’après Isadora Duncan 4’EARLy wORks de Trisha Brown interprétés par les étudiants de P.A.R.T.S. Bruxelles 20’ROMAN PHOTO conçu par Boris Charmatz, adapté par Maud Le Pladec et Anne-Karine Lescop, avec 18 danseurs amateurs de Rennes 30’

14h-16h CALICO MINgLINg de Lucinda Childs recréé par Ruth Childs 15’HIP-HOP kIDs coordonné par Le Cinq / CENTQUATRE-PARIS 20’BOUTUREs D’UN sACRE de Clarisse Chanel et Marcela Santander Corvalán, avec 44 enfants de Rennes 25’FEsT-DEIz (danses bretonnes) avec les Frères Guichen et Krismenn & Alem 1h

16h-18h sOUL TRAIN gÉANT guidé par Marie Houdin 1hLEVÉE danse collective proposée par Boris Charmatz 45’ 120 interprété par les étudiants de P.A.R.T.S. Bruxelles 10’

18h-20h CERCLEs DE DANsEs URBAINEs conçus par Marie Houdin 1hCALICO MINgLINg de Lucinda Childs recréé par Ruth Childs 15’FORÊT DE sOLOs avec 10 danseurs de l’Opéra national de Paris 45’

20h-22h ROUkAsskAss CLUB de Nadia Beugré 45’DANCE FLOOR 1hBOLÉRO 2 d’Odile Duboc avec Boris Charmatz et Emmanuelle Huynh 20’

+infos : www.fousdedanse.com - #fousdedanse

Fous de danse : production Musée de la danse, avec le soutien de la Fondation d’entre-prise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, coproduction Festival d’Automne à Paris, CN D Centre national de la danse (Pantin), en coréalisation avec le CENTQUATRE-PARIS

théâtre lauréat du Prix du public du festival Impatience 2016

Collectif Le Grand Cerf Bleu Non c’est pas ça ! (Treplev Variations) 05 > 14 octobre 2017 20h30 – dimanche 17h 15 € / 12 € (réduit) / 10 € (abonnés, adhérents)

© Simon Gosselin

N’allez pas croire qu’il s’agit d’une énième adaptation de la pièce de Tchekhov… Très librement imaginée à partir de l’œuvre du grand dramaturge russe, cette Mouette-là s’envole dans les hautes sphères créatives du Grand Cerf bleu : une « non-mouette » inspirée, drôle et sensible à la fois, qui a remporté le prix du public Impatience 2016. En pleine situation de crise, quelques jours avant la représentation d’une Mouette « classique », trois comédiens montent, vaille que vaille, une « sorte de Mouette ». Une fiction qui s’en



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le 1er septembre 2017

collectif le Grand Cerf Bleu nourrit, à partir d’un canevas qui mêle différents morceaux choisis, dans un décor éloigné des habituels topos tchekhoviens. Donc, pas de lac en vue, mais un endroit populaire et communautaire. Un camping d’été comme havre de poésie… Pas la pièce d’origine non plus, mais des variations autour de Treplev, ce jeune poète qui cherche à tout prix des formes nouvelles et dont les trois auteurs-comédiens-metteurs en scène s’inspirent habilement. Car, au-delà du plaisir jubilatoire de leur art théâtral, de leur humour potache, de leur maîtrise du rythme et de leur sens des détournements…, Laureline Le Bris-Cep, Gabriel Tur et Jean-Baptiste Tur savent capter et ressourcer les principales thématiques tchekhoviennes : l’amour, le désir, les affres et la beauté de la création ! L’air de rien, sous couvert d’une joyeuse déconstruction formelle, le collectif a su créer une forme nouvelle, pleine d’énergie et de gaieté, pétrie de mots et de musique. Un spectacle risqué qui alterne – non sans génie scénique –, moments de grâce et situations comiques. Créé en 2014, le collectif le Grand Cerf Bleu est composé de trois metteurs en scène et acteurs : Laureline Le Bris-Cep, Gabriel Tur et Jean-Baptiste Tur, issus des écoles nationales (Erac, à Cannes, et académie de Limoges) et de l’école de la Comédie-Française. Non c’est pas ça ! est leur première création. Ils conçoivent l’écriture, la mise en scène et la direction d’acteurs en trio. Revisites de textes du répertoire, écritures de plateau…, le collectif originaire de Béziers est à la recherche d’une théâtralité libre de carcans formels et générationnels. librement inspiré de La Mouette, d’Anton Tchekhov traduction : Marina Voznyuk création du collectif Le Grand Cerf Bleu : Laureline Le Bris-Cep, Gabriel Tur, Jean‐-Baptiste Tur avec Coco Felgeirolles, Laureline Le Bris‐Cep, Gabriel Tur et Jean-Baptiste Tur assistante à la mise en scène : Juliette Prier création et régie lumière : Xavier Duthu regard scénographique : Jean-Baptiste Née

Le collectif le Grand Cerf bleu est artiste en résidence au CENTQUATRE-PARIS. Non c’est pas ça ! a reçu le Prix du public Impatience 2016. Retrouvez également Lotissement, du 02 au 09 décembre au CENTQUATRE-PARIS, le spectacle lauréat du Prix du jury Impatience 2016. TOURNÉE Non c’est pas ça ! : 24 et 25 novembre 2017, Festival Supernova du Théâtre Sorano (Toulouse)

collectif le Grand Cerf Bleu BIOGRAPHIES : Laureline Le Bris-Cep, comédienne et metteuse en scène Laureline commence sa formation au CEPIT du Conservatoire de Cergy Pontoise avec Coco Felgeirolles. En 2009, elle intègre le conservatoire du 5e arrondissement de Paris avec Bruno Wacrenier. Elle est ensuite reçue à l’ERAC (promotion 2014). Elle joue dans Du sang sur les roses mis en scène par Lucie Rébéré. Avec Catherine Marnas elle rejoint la création de N’enterrez pas trop vite Big Brother pour une tournée en PACA et au Maroc. Elle participe également aux dramaturgies arabes contemporaines avec Nadia Vonderheyden joué à Marseille et au théâtre de l’Aquarium de Vincennes. Elle tourne dans Imago, premier long métrage de Cyril Teste. Giorgio Barberio Corsetti la dirige dans la famille Shroffenstein de Kleist lors du festival d’Avignon 2014. Elle monte Reste(s), sa première création produit par la Friche Belle de Mai à Marseille (tournée PACA 2015 et Théâtre de Vanves mai 2016). Elle joue dans Zohar ou la Carte Mémoire mis en scène par Laurent Gutmann, et dans Control X mis en scène par Cyril Teste.

Jean-Baptiste Tur, comédien et metteur en scène Jean-Baptiste Tur s’est formé au conservatoire d’art dramatique de Béziers puis dans celui du 6° arrondissement de Paris, avant d’entrer à l’Académie, École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin dirigée par Anton Kouznetsov. Comédien, il travaille sous la direction de Jean Claude Fall, Stéphanie Loik, Anton Kouznetsov, Pierre Pradinas, Paul Golub, Thomas Quillardet, Hovnathan Avedekian. Il fait partie en 2013 de la troupe permanente du Théâtre de l’Union Centre Dramatique Nationale du Limousin. Il est aussi metteur en scène de plusieurs spectacles au sein du Collectif Zavtra : La Courtine 1917- Une saison rouge, ainsi que Il était une fois un pauvre enfant. Gabriel Tur, comédien et metteur en scène Musicien autodidacte depuis son adolescence dans plusieurs formations rock, folk et psychédélique, Gabriel Tur se forme en tant qu’acteur à l’ERAC de 2010 à 2013. Il travaille notamment avec Gérard Watkins, Hubert Colas, Ludovic Lagarde, Emilie Rousset et Nadia Vonderheyden. Il rentre ensuite en tant qu’élève-comédien à la Comédie-Française pour la saison 2013/2014 et travaille ainsi avec Alain Françon, Jérôme Deschamps, Jean-Pierre Vincent, Muriel Mayette, Clément Hervieu-Léger. En tant qu’élève comédien à la Comédie-Française, il met en scène Gilles David dans Calchas : Comme le vent dans les Champs. Il poursuit ensuite son travail avec la Comédie-Française en tant qu’assistant à la mise en scène de Anne Kessler sur la création de La Double Inconstance de Marivaux dans la salle Richelieu et en tant qu’acteur et musicien dans le projet de Marie Rémond et Sébastien Pouderoux, Comme une pierre qui … , à partir de « Like a rolling stone » de Bob Dylan, au studio théâtre.

Coco Felgeirolles, comédienne Venue à Paris depuis l‘Ardèche à l’âge de dix-huit ans, Coco Felgeirolles a depuis joué dans une centaine de spectacles. Ses formateurs ont été, notamment, Jean Périmony, Antoine Vitez, Andréas Voutsinas… Elle a arpenté la France pour jouer dans ces théâtres dits Théâtres publics, Centre dramatiques Nationaux, Théâtre Nationaux et compagnies conventionnées. Elle y a travaillé avec Jacques Kraemer, Charles Tordjman, Marcel Maréchal, Anne-Marie Lazarini, Daniel Mesguich, Philippe Adrien… Elle a aussi fait des tournées à l’étranger. Ces dernières années elle travaille avec de jeunes metteurs en scène comme Paul Desveaux, Judith d’Aléazzo, Sarah Capony.Elle a fait de nombreuses radios, des films pour la télévision (Robert Mazoyer), pour le cinéma (Claude Sautet, Christine Dory). Depuis quelques années elle est responsable du département Théâtre au C.R.R. de Cergy, ce qui la conduite à de nombreuses collaborations avec des musiciens. Elle a monté récemment Pélléas et Mélisande de Debussy – Maëterlinck et a repris au Théâtre Artistic- Athévains, dans une mise en scène d’Anne-Marie Lazarini, le spectacle Ravel d’après le roman de Jean Echenoz, spectacle qui a obtenu le prix du syndicat de la critique 2013.

collectif le Grand Cerf Bleu Juliette Prier, assistante mise en scène Après trois années au Conservatoire du XXe arr., Juliette intègre l’ERAC en 2011 où elle travaille notamment avec Marcial di Fonzo Bo, Catherine Marnas et Nadia Vonderheyden, avec qui elle part jouer Les Draps au Maroc. Giorgio Barberio Corsetti la dirige dans La Famille Shroffenstein de Kleist lors du festival d’Avignon 2014. Elle monte son collectif en 2014, où elle crée Love on the Beat (sélectionné au festival Péril Jeune), et joue dans Reste(s), une création de Laureline Le Bris-Cep, à la Friche Belle de Mai. Elle assiste Laurent Gutmann pour Zohar et la carte mémoire, création au Granit à Belfort. Parallèlement, Juliette aura tourné dans Paris de Cédric Klapisch, Imagode Cyril Teste, Whiskied Out de Sophie Beaulieu, et écrit/réalisé son premier court (finaliste NIKON). Marina Voznyuk, traduction/adaptation Marina naît et grandit à Kiev. Après avoir fait des études supérieures en musique et en linguistique/traduction, dans sa ville natale, elle obtient en 2008 une bourse d’études qui lui permet de venir à Paris. Elle y effectue un master d’Etudes Théâtrale à Paris-3, sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert et suit les cours de traduction théâtrale de Jean-Michel Déprats. Elle fréquente parallèlement l’atelier pratique d’art dramatique de Nâzim Boudjenah. Aujourd’hui, tout en poursuivant sa carrière de musicienne, elle travaille comme traductrice pour divers projets cinématographiques et théâtraux. Et aussi, avec le collectif le Grand Cerf Bleu…. C’LE CHANTIER, ligne de programmation Work In Progress Jusqu’ici tout va bien le 31 janvier 2018 / 18h dans le cadre du festival Les Singuliers #2

Le soir du 24 décembre, il y a les parents, les enfants qui reviennent pour l’occasion et la grand-mère récemment veuve… Dans Jusqu’ici tout va bien, le collectif Le Grand Cerf bleu ausculte Noël comme un des derniers rituels intergénérationnels, et la famille comme un endroit du vivre-ensemble. Tout doit bien se passer pendant cette cérémonie de fin d’année. Qualité exceptionnelle des mets ce soir-là, convivialité et jovialité apparentes, mise en exergue des valeurs familiales. Dans cette deuxième création présentée au CENTQUATRE-PARIS, le collectif ausculte la cellule familiale comme un échantillon de nos sociétés démocratiques. A la fois terre de conflits et microcosme du vivre-ensemble. Noël, fête animiste, païenne, chrétienne et enfin consumériste peut aussi être une porte ouverte vers le sacré, l’onirisme, la spiritualité, et le pardon. Le tout en musique !



Le CENTQUATRE-PARIS est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h le week-end de 11h à 19h fermé le lundi (ouverture tardive les soirs de programmation)

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FRAGMENTS #5

La Rabbia + THE WEST IS THE BEST 12 > 13 octobre 2017 / 19h30 présentés au CENTQUATRE-PARIS 10 € (tarif unique) Atelier 7 / Atelier 9

Par La Loge et Mains d’Œuvres avec le Jeune Théâtre National, le Carreau du Temple, le Grand Parquet, le Théâtre Sorano.

Fondé et co-organisé par La Loge et Mains d’Œuvres, le festival FRAGMENT(S) crée une dynamique de circulation des publics et des projets artistiques, du théâtre à la danse, en passant par les arts plastiques et sonores. Douze compagnies dévoileront une étape de travail dans des lieux engagés auprès de la jeune création et qui ont souhaité mobiliser leurs forces et leurs réseaux.

FRAGMENT(S) veut donner à voir ce moment particulier où le spectacle n’est pas complètement achevé, encore fragile et en questionnement. Un moment unique dans le processus de création auquel il souhaite associer ses publics et ainsi prendre le temps de la rencontre et de l’échange.

Pour sa cinquième édition, FRAGMENT(S) revient du 6 au 21 octobre 2017 et devient national ! En effet, les « fragments » seront à découvrir au Jeune Théâtre National, à Mains d’Œuvres, au CENTQUATRE-PARIS, à La Loge, au Carreau du Temple, au Grand Parquet (sous l’égide du Théâtre Paris-Villette) et, pour la première fois, au Théâtre Sorano, à Toulouse !

Chaque lieu accueillera deux « fragments » de spectacles proposés par les lieux partenaires.



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Le 20 septembre 2017

théâtre

ACETONE La Rabbia, de Pier Paolo Pasolini projet soutenu par le Théâtre Sorano

© Gilles Moutot

Si on ne crie pas vive la liberté en riant. La Rabbia est un film écrit et réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1963. Le texte qui accompagne les images est un poème retentissant, en prose ou en vers, de soixante six séquences, qui disent le monde et la société de l’après-guerre. La Rabbia - La RAGE, est à la fois un essai, un manifeste politique, un texte polémique. Un cri. Un chant.

« Mon théâtre est un théâtre engagé, qui cherche et qui interroge. Je cherche à partager ces questionnements avec le public, qu’il soit érudit ou non (plutôt pas d’ailleurs), habitué des salles de théâtre ou non (plutôt pas d’ailleurs), pour qu’ensemble, nous inventions des possibles et un autre rapport au monde. Contre la standardisation, contre la pensée univoque, contre l’obéissance passive. Cette rage est la mienne et la nôtre. » Sophie Lagier

La Rabbia de Pier Paolo Pasolini ACETONE mise en scène : Sophie Lagier avec : Agnès Bourgeois, Sophie Lagier, Sarah Pernod-Cavalli, Irina Solano lumière : Jean-Claude Fonkenel

théâtre/installation/performance

Cie biriken THE WEST IS THE BEST projet soutenu par La Loge

© Zeynep Oz Journal intime sur une science-fiction en cours. THE WEST IS THE BEST est le deuxième volet d’une série autobiographique sur "la fin". Après l’installation performance This is the end, beautiful friend, dont le titre est également emprunté à la chanson "The End" de The Doors, les deux artistes partent de leur propre situation de multiples appartenances et de voyages continus, et arrivent à une perception du monde qui est toujours en mouvement. Ce mouvement, parfois involontaire, est une chose que l’on vit comme une science fiction anticipée. Avec THE WEST IS THE BEST, biriken se penche sur le présent des gens amenés à se déplacer pour trouver de nouveaux chez soi.

biriken est un duo transdisciplinaire qui crée des performances scéniques, installations et vidéos. Les travaux de ces deux artistes turcs francophones alternent entre des créations originales et des mises en scène de pièces d’auteurs variés. THE WEST IS THE BEST est leur première création en France.

Texte et mise en scène : biriken (Melis Tezkan, Okan Urun) (distribution en cours) Lumière : Nicolas Marie




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théâtre

Christiane Jatahy

Julia d’après Mademoiselle Julie (1888), d’August Strindberg 18 > 22 octobre 2017 20h30 – dimanche 16h 20€ plein tarif / 15€ tarif réduit / 12€ tarif abonné

© Marcelo Lipiani

Cent vingt-cinq ans après que Strindberg a tenté, avec Mademoiselle Julie, de renverser l’ordre des rapports ancillaires, pour témoigner de l’impossibilité d’unir durablement des sexes de classes opposées, la Brésilienne Christiane Jatahy projette ses personnages, la nymphette Julia et le valet de son père, Jelson, dans la luxuriance d’une richissime propriété carioca. L’abîme qui sépare l’aristocrate blanche du domestique noir est plus profond que la piscine où ils ne s’ébattront jamais ensemble.

Au plus fort des rapports amoureux, les palpitations charnelles ne font qu’exacerber leurs différences d’expressions, les contradictions de leurs aspirations. La culture rappelle à l’ordre la supposée nature, pour la piétiner, la souiller, la détruire. Rien n’aurait changé depuis le siècle de Strindberg si un nouveau protagoniste n’était entré en scène : la caméra. À l’intelligence de la pièce et de la scène, Christiane Jatahy allie celle du cinéma, qui scrute les amants interdits au fond des prunelles. Un regard échangé ou refusé, un tremblement des lèvres, un frémissement de colère sont renvoyés sur de vastes écrans coulissants qui sont à la fois les réceptacles d’un



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le 17 juillet 2017

proche passé et le lieu où le présent prend des proportions insurmontables. Vus sous cet angle, les incessants habillages-déshabillages de Julia et de Jelson y apparaissent comme autant de vaines tentatives de changer de peau, de se soumettre ou pas à l’âge de l’autre, à sa couleur, à sa condition sociale et au regard des spectateurs, dans la convention ou la mort.

À la fois réalisatrice et metteur en scène, la Brésilienne Christiane Jatahy conjugue les moyens du théâtre et ceux du cinéma. Avec sa compagnie Vértice de Teatro, elle imagine, hors des théâtres, des dispositifs originaux qui questionnent le rapport entre l’acteur et le public. Julia a été la révélation du Festival TEMPS D’IMAGES 2013. Passionnée par la perméabilité entre le réel et la fiction, cette artiste née en 1968 à Rio de Janiero mêle la confrontation théâtrale entre acteur et spectateur avec l’impact d’une image virtuelle véhiculée par le cinéma. Cette méthode qu’elle expérimente depuis 10 ans lui permet d’approfondir une réflexion sur les tensions véhiculées par l’affrontement entre la chair et l’immatériel. Mademoiselle Julie étant une pièce classique, la mise en scène à double tranchant de Christiane Jatahy lui permet de surpasser la règle des trois unités respectées à l’époque par August Strindberg. Aucun changement de décor, aucune entracte dans la pièce de base n’avaient été défini, la technique transcende ici les mots du dramaturge dont l’œuvre a été certainement influencé par ses questionnements sur la lutte des sexes et ses longues correspondances avec Nietzsche.

À l’origine de la compagnie Vértice de Teatro, Christiane Jatahy interroge avec Julia et ses précédents travaux le processus de création d’une œuvre. Par sa volonté de la révéler de la manière la plus brute et honnête possible, elle projette notamment des images tournées en direct sur la scène, comme une nouvelle forme d’expressionnisme, où la violence émanerait de la multiplication des points de vue, mouvement dont August Strindberg fut par ailleurs le pionnier.

Ce spectacle est en tournée avec le CENTQUATRE ON THE ROAD. Deux autres spectacles de la compagnie sont en tournée avec le CENTQUATRE ON THE ROAD : What if they went to Moscow? La forêt qui marche (A floresta que anda)

Christiane Jatahy est artiste associée internationale au CENTQUATRE-PARIS et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.

mise en scène et réalisation du film: Christiane Jatahy / adaptation: Christiane Jatahy, d’après Mademoiselle Julie (1888), d’August Strindberg / avec Julia Bernat et Rodrigo dos Santos / avec (dans le film) Tatiana Tiburcio (en vidéo) / création des décors: Marcelo Lipiani et Christiane Jatahy / photographie: David Pacheco / caméra live: Paulo Camacho / création lumière: Sergio Moreira / son: Pedro Montano / musique: Rodrigo Marçal / costumes: Angèle Fróes / technicien vidéo: Felipe Norkus / régisseur général: Thiago Katona / tour manager: Henrique Mariano TOURNÉE : du 4 au 6 mai 2018, au Teatro Nacional Donna Maria II, à Lisbonne (Portugal).




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31 aout 2017

théâtre/musique/documentaire

49 Swimming Pools / Emmanuel Tellier La disparition d’Everett Ruess – Une histoire américaine 31 octobre 2017 (version : théâtre + musique live) / 20h30

02 novembre 2017 (version : concert augmenté) / 20h30 18 € / 16 € (réduit) / 12 € (abonnés, adhérents)

Photo Marc Domage C’est un voyage dans l’Amérique des marges, des laissés pour compte, que nous invite La disparition d’Everett Ruess. Au départ, il y a une histoire vraie, stupéfiante : en 1934, un garçon de 20 ans disparait dans un désert de l’ouest des Etats-Unis. Accident ? Meurtre ? Règlement de compte ? On ne le saura jamais… Qui était Everett Ruess ? Que faisait-il dans les paysages fascinants mais dangereux de l’Utah ? Nous partons sur ses traces… Si vous aimez Into the wild, mais aussi Woody Guthrie, Steinbeck, Cormac McCarthy, Annie Proulx, cette création puissante, entre théâtre, documentaire et performance rock épique, va vous transporter.



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Emmanuel TELLIER (49 Swimming Pools) à propos de cette création

« J’ai toujours eu une fascination particulière pour les Etats-Unis, un pays (des pays) où tant de contradictions sont à l’œuvre. Quand j’ai commencé ma carrière, j’étais journaliste aux Inrockuptibles (de 1989 à 2000). C’est en allant interviewer des gens comme Neil Young, Kurt Cobain, Beck, David Byrne, REM, Grant Lee Buffalo, Vic Chesnutt (…) que j’ai appris à mieux connaître ce pays et ses nombreuses faces cachées, ses marges, ses arrière-cours. Alors quand des amis qui vivent en Utah m’ont parlé de l’histoire vraie d’EVERETT RUESS, j’ai tout de suite été subjugué. Nous faisions une randonnée dans un canyon du sud de l’Utah, non loin du lieu où il a disparu en novembre 1934. Depuis trois ans, je cherche tout ce qui concerne Ruess et son époque, les années 1920–1930. J’ai passé beaucoup de temps aux archives de l’Université de Salt Lake City, et en voyant la richesse des documents exploitables, je me suis mis au travail. J’ai d’abord écrit des chansons, puis avec le groupe (49 Swimming Pools), nous avons commencé à rêver d’une création théâtrale, avec beaucoup de musique, du récit, une puissance documentaire, des photos, des films... et deux comédiens formidables (Jayne Morley et Alan Fairbairn) pour incarner les parents d’Everett plusieurs années après sa disparition. La disparition d’Everett Ruess sera donc une plongée au cœur de cette histoire. Cette création n’est ni une pièce de théâtre ni une performance rock, c’est une confrontation fructueuse entre ces deux univers : l’incarnation épidermique d’un couple aux portes de la folie (les parents du jeune homme) et la mise en musique, je crois puissante et épique, que nous porterons avec mes amis de 49 Swimming Pools. » Le groupe 49 SWIMMING POOLS Doté de ses propres instruments de travail - studio d’enregistrement, label, structure d’édition - qui sont les outils d’une liberté non négociable. Ainsi, le groupe maîtrise son agenda, et entre en studio quand il le désire. Ces quatre musiciens sont français, mais nourris et habités presque exclusivement par des musiques d’ailleurs – Etats-Unis et Grande-Bretagne en lignes de perspective. Si l’on doit dire « groupe pop » ou « groupe de rock », alors l’ajout du qualificatif «français» relève ici de l’anecdote géographique, tant le souffle de cette écriture (de musiques et de textes) s’inscrit dans un élan qui abolit les frontières. Cette pop lunaire et cinématographique des années 2000 est une « musique monde », elle a des adeptes chez les enfants du Velvet Underground (les américains Flaming Lips, MGMT, Dodos, Sparklehorse) comme chez ceux de David Bowie (la Nouvelle-Zélande de Conan Mockasin, l’Irlande des Villagers et de The Thrills), mais elle est aussi chantée et célébrée en Scandinavie, en Australie, en réalité un peu partout dans le monde. Avantage : Emmanuel Tellier, songwriter principal du groupe, parle couramment anglais.

Photo Marc Domage

sur une idée d'Emmanuel Tellier / mise en scène : 49 Swimming Pools (collaboration artistique : Alexis Armengol) / avec : Jayne Morley, Alan Fairbairn et Gaël Riteau / lettres et récits de voyage : Everett Ruess (adaptation : Emmanuel Tellier et Jayne Morley) / bande originale et musique live : 49 Swimming Pools (Fabien Tessier, Samuel Léger, Etienne Dutin, Emmanuel Tellier) / création lumières et projections vidéo : Franck Rondepierre / ingénieur du son : Robin Dallier / spectacle en français et anglais (surtitré)

Sortie de l’album HOW THE WILDS CALLS TO ME (dont les chansons sont la BO du spectacle) : 20octobre 2017 (Elap/DifferAnt) POUR TOUT COMPRENDRE EN 1'24” (vidéo) https://vimeo.com/229682292 POUR ECOUTER CINQ EXTRAITS DE CHANSONS (vidéo) https://vimeo.com/229454845

Le CENTQUATRE-PARIS

5 rue Curial 75019 PARIS M° Riquet (ligne 7) Informations et billetterie www.104.fr 01 53 35 50 00



le week-end de 11h à 19h fermé le lundi (ouverture tardive les soirs

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le 03 juillet 2017 danse

Dorothée Munyaneza Unwanted 28 novembre > 1er décembre 2017 / 20h30 25 € / 16 € (réduit)

Dorothee Munyaneza ©Bruce Clarke

Présentée en création au Festival d’Avignon 2017, Unwanted est la deuxième pièce de la danseuse-chorégraphe britannique d’origine rwandaise Dorothée Munyaneza. Se confrontant à l’horreur des viols commis en temps de guerre, elle compose ici une ode vibrante à la féminité et à la dignité.

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Festival d’Automne à Paris Christine Delterme

[email protected] Lucie Beraha

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Dans Samedi Détente (2014), sa première pièce en tant que chorégraphe, Dorothée Munyaneza abordait le génocide des Tutsis au Rwanda, avec sensibilité et intelligence, en puisant dans ses propres souvenirs d’enfance. Elle signe à présent Unwanted, pièce tout entière dédiée aux femmes qui, au Rwanda ou ailleurs, ont été violées en temps de guerre et doivent surmonter ce trauma pour parvenir à rester en vie. Dans la très belle note d’intention accompagnant cette nouvelle création, Dorothée Munyaneza écrit notamment ceci : « Je veux partager leurs témoignages, je veux chanter leurs peines et leurs espoirs, je veux danser leurs vies, leurs cicatrices, leurs traces – car elles en laissent derrière elles. Nous ne pouvons pas demeurer indifférents, leurs vies et leurs voix, aussi lointaines qu’elles soient, ne peuvent être une rumeur ou un murmure indéchiffrable : tendons l’oreille. »

Aux côtés de ces femmes, dont les « corps étaient tels des champs de bataille », sont aussi évoqués les enfants qui sont nés de ces viols et qui, eux aussi, doivent lutter pour (sur)vivre. Ayant recueilli au Rwanda les témoignages de plusieurs dizaines de femmes et d’enfants, Dorothée Munyaneza porte leurs vies et fait résonner leurs voix en duo avec la remarquable chanteuse-musicienne afro-américaine Holland Andrews. Conjuguant danse(s) et chant(s), elles interagissent avec un imposant dispositif figuratif, élaboré par le plasticien Bruce Clarke en dialogue avec le scénographe Vincent Gadras, et entrent en résonance avec la dense création sonore d’Alain Mahé. En résulte une composition polychrome et polyphonique, dont l’écho se répercute longtemps et profondément en nous.

Originaire du Rwanda, Dorothée Munyaneza a 12 ans quand débute le génocide des Tutsis en 1994. Sa famille quitte alors le pays pour se réfugier au Royaume-Uni. Après avoir étudié la musique à Londres et les sciences sociales à Canterbury, la jeune femme – désormais de nationalité britannique – vient s’installer en France, où elle réside encore aujourd’hui. A la fois chanteuse-musicienne et danseuse-performeuse, elle signe la BO du film Hôtel Rwanda en 2004, publie un album solo en 2010, interprète plusieurs spectacles de François Verret et travaille avec divers chorégraphes, entre autres expériences. Elle fonde la Compagnie Kadidi en 2013 afin de développer ses propres projets en tant que chorégraphe.

conception et chorégraphie : Dorothée Munyaneza / avec : Holland Andrews, Alain Mahé, Dorothée Munyaneza / regard extérieur : Faustin Linyekula / scénographie : Vincent Gadras / artiste plasticien : Bruce Clarke / création lumière : Christian Dubet / musique : Holland Andrews, Alain Mahé, Dorothée Munyaneza / costumes : Stéphanie Coudert / régie générale : Marion Piry

TOURNÉE 2017 : 07 > 13 juillet au Festival d’Avignon (relâche le 10 juillet) 24 novembre au Théâtre au fil de l'eau 18 > 21 octobre au Monfort RENCONTRE AVEC Alternatives théâtrales Quelle diversité culturelle sur les scènes Européennes ? La faible présence d’artistes issus de l’immigration sur les scènes européennes constitue un malaise au sein de nos démocraties. L’ambition de cette rencontre est d’interroger les facteurs de blocage et d’envisager des leviers d’action. Deux journées d’étude en France: Festival d’Avignon, le 14 juillet (11h > 12h30 et 14h30 > 16h) puis au CENTQUATRE-PARIS, le 1er décembre (16h > 20h) suivi du spectacle Unwanted, de Dorothée Munyaneza à 20h30.




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THÉÂTRE 13 Kelly Gowry

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théâtre / musique

Thomas Bellorini Le Dernier Voyage de Sindbad – Erri de Luca au Théâtre 13/Seine 30 novembre > 20 décembre 2017 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h, relâche le lundi. tarif abonnés Centquatre : 10€ tarif Théâtre 13 : tarif plein 18€ - tarif réduit 14€

Le Dernier Voyage de Sindbad © Pierre Dolzani

Un spectacle musical en hommage aux « passagers de la malchance », d’après un récit poétique et politique sur le thème de la migration. Avec douze interprètes, dont une artiste



aérienne, des musiques d’Orient et d’Occident pour fil conducteur et un décor épuré, Thomas Bellorini nous fait entendre le texte sublime et universel du grand auteur italien. Sindbad, capitaine d’un vieux bateau, transporte des « marchandises humaines ». Inspiré du personnage des Mille et une nuits, ce marin accueille en sa soute des migrants qui rêvent d’un eldorado européen. Passagers de la malchance, ce sera pour tous un dernier voyage. S’il fait référence à un bateau albanais, coulé par un navire de guerre italien en 1997, ce récit poétique et politique est universel. Italien lui aussi, féru de musique et de poésie, Thomas Bellorini se saisit de ce conte tragique pour évoquer la grande Histoire qui bégaie. Si le texte d’Erri de Luca, fait écho aux drames des migrants, son histoire s’ancre dans bien d’autres récits, aux confins de légendes et de rites, comme une ode désespérée à la vie. Ebloui par l’écriture chorale de ce texte, Thomas Bellorini – qui a une formation de chef de chœur –, entend restituer cette multitude de voix. Il puise par ailleurs dans les vers d’Aller simple, un recueil de poésie de l’écrivain italien sur ce thème des migrants, pour créer un climat sonore de langues en s’appuyant sur les différentes origines des comédiens de son équipe… Directeur artistique de la Compagnie Gabbiano, Thomas Bellorini est musicien, metteur en scène, interprète et pédagogue à l’école Claude-Mathieu, à Paris. Compositeur de plusieurs musiques de spectacle, il met en scène des spectacles musicaux : Soleil noir, autour de Barbara, 2008 ; Pinocchio, de Carlo Collodi, 2010 ; A la périphérie, de Sedef Ecer, 2015 ; directeur musical et arrangeur, Thomas Bellorini a travaillé sur Piaf, l’ombre de la rue, mis en scène par son frère Jean Bellorini. avec: Brenda Clark, Frédéric Lapinsonnière, Anahita Gohari, Stanislas Grimbert, Gülay Hacer Toruk, Simon Koukissa, Adrien Noblet, Céline Ottria, François Pérache, Zsuzsanna Varkonyi, Jo Zeugma, Marc Schapira traduction : Danièle Valin (éditée chez Gallimard) son : Nicolas Roy création lumière : Victor Arancio Thomas Bellorini est artiste en résidence au CENTQUATRE-PARIS.

Attention à l’adresse pour venir au Théâtre 13 /Seine : 30 rue du chevaleret 75013 Paris Métro Bibliothèque François Mitterrand. Réservations : 01 45 88 62 22



Le CENTQUATRE-PARIS est ouvert

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théâtre / jeune public

Collectif OS’O Mon prof est un troll 30 novembre > 02 décembre 2017 et 08 > 10 février 2018 jeudi et vendredi / 10h et 19h30 – samedi / 14h30 et 19h30 à partir de 08 ans 15 € / 12 € (réduit) / 10 € (abonnés, adhérents)

©Frédéric Desmesure

Après sa création, Débris (2012), de Dennis Kelly, le collectif OS’O renoue avec l’humour cynique de l’auteur britannique. Un spectacle jeune public mordant sur le thème de la résistance. Lauréat du festival Impatience 2015 avec Timon/Titus (prix du jury et du public), le collectif bordelais s’inspire d’une truculente histoire de Dennis Kelly. Celle de Max et Alice, deux enfants



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Le 07 septembre 2017



malicieux, qui voient arriver dans leur école un Troll en guise de nouveau directeur. Un méchant troll qui impose sa loi tyrannique aux enfants comme aux professeurs. Bref, un monstre qui dévore les enfants trop curieux, les envoie dans une mine d’or, et les force à manger des choux de Bruxelles au beurre de cacahuète ! Bien décidés à ne pas se laisser faire, Alice et Max vont alors tout tenter : faire appel aux adultes, à l’inspecteur des écoles, au policier et au président de la Fleurance. Malheureusement personne ne se mobilise… Mais le duo téméraire va surmonter cette situation par la solution la plus révolutionnaire et la plus désarmante possible… Touché par cette pièce aux figures aussi humaines qu’absurdes, et par sa forme joyeuse et originale (elle est entièrement écrite pour deux acteurs), le collectif en conserve toute la force politique. A coup de jeux de mots et d’humour monstrueux, Kelly déjoue les codes établis pour créer des situations insolites. A force de courage et parfois d’insolence, Alice et Max font acte de résistance ! Une machine à jouer qui fait réfléchir (et vice versa). Installés à Bordeaux, Roxane Brumachon, Bess Davies, Mathieu Ehrhard, Baptiste Girard et Tom Linton ont créé le Collectif OS’O (On s’organise) en 2011. Au sortir de l’Ecole supérieure de théâtre de Bordeaux, Aquitaine (ESTBA), ces cinq comédiens ont eu envie de construire ensemble une aventure théâtrale collective. Depuis leur formation, ils ont créé trois spectacles pour salles de théâtre (L’Assommoir, 2011 ; Débris, 2012 ; Timon/Titus, 2014) et d’autres formes « tout terrain » (Il faut tuer Sammy et Retenu). Le Collectif OS’O est en résidence de création pour son prochain spectacle Pavillon noir (création 2018). Mon prof est un troll, texte : Dennis Kelly traduction : Philippe Le Moine et Pauline Sales (©L’Arche Editeur) avec (en alternance) : Roxane Brumachon, Bess Davies, Baptiste Girard, Maëlle Gozlan, Mathieu Ehrhard, Augustin Mulliez, Tom Linton et Anaïs Virlouvet dramaturgie : Aurélie Armellini / costumes et accessoires : Marion Guérin

Production déléguée : Collectif OS’O. Accueil en résidence aux Découvertes - Théâtre des Chimères en collaboration avec le Conseil Régional de la Nouvelle-Aquitaine Coproduction : Ville de Saint-André-de-Cubzac (33) – Le Champ de Foire ; Le Carré – Colonnes, scène conventionnée de Saint Médard-en-Jalles /Blanquefort(33); Théâtre Ducourneau, scène conventionnée – Agen (47) ; Gallia Théâtre , scène conventionnée de Saintes (17). Aide au projet : Ce projet bénéficie du Fonds d’aide à la création et de soutien à l’innovation de la Ville de Bordeaux. Pour la reprise de juin 2017 : avec la participation du Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine ; Réalisé aux 125 rue de Belleville. Structure soutenue par le Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, le Conseil départemental de la Gironde et la Ville de Bordeaux. Le Collectif OS’O est artiste en résidence au CENTQUATRE-PARIS.





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dossier de presse - centquatre-paris · 2017. 9. 20. · dossier de presse . spectacle vivant...

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