DOSSIER DE PRESSE

André PIERDEL & Jacques TATI De l’il lusion aux effets spéciaux

Collection Bruno BOUCHARD

Conception Cinémathèque GNIDZAZ- Martigues Avec l 'aimable autorisation des Films de Mon Oncle

 

 PIERDEL © Alter Ego production

   

 

   

   

 

 

EXPOSITION Du 18 juillet au 30 septembre 2014

André PIERDEL & Jacques TATI

De l’i l lusion aux effets spéciaux

Vendredi 18 juillet - 19h Vernissage en présence de Bruno Bouchard

Diffusion du film PIERDEL de Nathalie Marcault Apéritif

Entrée libre

Cinémathèque Gnidzaz 4 rue du colonel Denfert- 13500 Martigues

Jours d’ouverture : mardi, mercredi, samedi et dimanche 10h-12h/ 14h30-18h30

04. 42. 10. 91. 30

espacecinemapg.blogspot.fr

HOMMAGE A JACQUES TATI Du 23 juillet au 30 septembre

Cinéma Jean Renoir Adresse : Allée Jean Renoir- Saint Roch- 13500 Martigues

Contact : 04. 42. 44. 32. 21

cinemajeanrenoir.blogspot.fr

Contact Presse

Sylvie MORATA Chargée de Développement

Cinémathèque Gnidzaz Cinéma Jean Renoir

espacinema@gmail.com 04. 42. 49. 44. 67

 

 

ZOOM SUR L’EXPOSITION

André PIERDEL & Jacques TATI

De l’il lusion aux effets spéciaux

Après L’aventure TONI. Le tournage de Jean Renoir aux Martigues, la Cinémathèque Gnidzaz présente une seconde exposition temporaire :

Pierdel & Jacques Tati. De l’illusion aux effets spéciaux. L’exposition présente le parcours, les collaborations, les créations uniques et ingénieuses conçues par André Pierdel, technicien des effets spéciaux et met en lumière sa complicité avec Jacques Tati. Au travers de matériels publicitaires, accessoires et photographies de tournage des films Jour de Fêtes (1949), Les vacances de Monsieur Hulot (1953) et PlayTime (1967), l’exposition dévoile l’ingéniosité des effets spéciaux avant l’arrivée du numérique. Sera aussi présentée une programmation de films documentaires sur André Pierdel et Jacques Tati. André PIERDEL 1923-2011 De son vrai nom André Delepierre, est un technicien des effets spéciaux, acteur et prestidigitateur français. Durant la Seconde guerre mondiale, il fait la connaissance de Jacques Tati alors occupé à l'écriture de son court-métrage L'École des facteurs. Cette rencontre sera déterminante. Jacques Tati le sollicitera comme accessoiriste et pour différents rôles de figuration. Sur le tournage de Jour de Fête, Pierdel effectue un premier effet visuel : la bicyclette du facteur continuant sa tournée de façon autonome sans avoir besoin de conducteur. Par la suite, Il est demandé par la plupart des réalisateurs à succès au cours de ses trente-sept années d'activité. Ainsi Henri Verneuil, Claude Lelouch, Philippe de Broca et Orson Welles utilisent son savoir-faire et il côtoie nombre d'acteurs célèbres comme Jean Gabin, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Mireille Darc, Annie Girardot et bien d’autres.  

©Alter Ego Production  

 

 

JACQUES TATI 1908-1982 Jour de fête (1947), son premier long métrage, est un succès unanime. Tati est un comique et un cinéaste de grande lignée. Dans Les Vacances de Monsieur Hulot (1953), satire de français en vacances, Tati créé le personnage de Hulot. Le film est un triomphe et remporte le Prix de la Critique international à Cannes et le prix Louis-Delluc. Tati le fait revivre dans Mon Oncle (1958), en charmant hurluberlu perdu dans un monde moderne. Le film, tourné en couleurs, rencontre un large succès (Prix spécial du jury à Cannes et l'Oscar du meilleur film étranger). Il lui faudra près de dix ans pour mener à bien PlayTime (1967). L'accueil de la critique et du public est plus que mitigé. Ce film, visionnaire dont l'originalité fut largement incomprise à sa sortie, causa la ruine du cinéaste. En 1970, il tourne, Trafic, ou les tribulations de M. Hulot en camping-car, suivi de Parade en 1973), reportage poétique sur le cirque. Composée de seulement six longs métrages, l'oeuvre du cinéaste témoigne d'un regard neuf sur le monde et d'une conception hardie du cinéma. Bruno BOUCHARD- Collectionneur Bruno BOUCHARD, comme Prosper Gnidzaz, est ce qu’on appelle un “fondu“ de cinéma : enfant, il repère sur le haut d'une étagère, dans la boutique de son village un curieux appareil, une lanterne magique. Il se passionnera plus tard pour les débuts du cinéma, au point de créer son association Le ciné de papa, en 2007. Il propose ainsi partout en France des animations (projections, ateliers pédagogiques) et expositions itinérantes. Après le décès de PIERDEL en 2011, il acquiert les objets imaginés par ce magicien et accessoiriste du cinéma. Il conçoit et diffuse à partir de 2013 son cinéma forain baptisé Stantor. Début 2014, il innove avec un projet de grattage sur pellicule 35 mm, 24 mensonges par seconde.

   

 

 

 

 

Films documentaires

Pierdel Nathalie Marcault, 2012, 51’ Un film documentaire avec PIERDEL et Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Jacques Tati, Jean Gabin, Burt Lancaster, John Wayne, Jacques Tati, Michel Piccoli…Dans un grenier, un homme raconte sa vie. Dans ce grenier, des cartons. Dans ces cartons, des accessoires qui prennent la poussière. C’est l’homme qui a fabriqué ces accessoires. Ils ont connu leur heure de gloire. Lui aussi. Maintenant, il raconte sa vie d’homme, côté cour et côté jardin.

Un fabricant d’illusions En 36 ans de carrière au cinéma, Pierdel a côtoyé des centaines d’acteurs et de metteurs en scène. Ce petit homme de 87 ans, au visage émacié, au regard clair, aux longues mains fines et à l’accent parigot possède une gueule et une silhouette qui auraient pu l’amener sur le devant de la scène, à l’égal d’un Julien Carette ou d’un Raymond Bussières. Mais c’est dans les coulisses qu’il a tenu son rôle de chef accessoiriste et truquiste, ce qui lui donne un point de vue tout à fait particulier sur le 7ème art. Avant l’ère du numérique, Pierdel a fabriqué des accessoires truqués et créé des effets spéciaux parmi les plus réussis du cinéma français, dont peuvent témoigner les extraits tirés de Jour de fête, Le jour le plus long, Le Magnifique, Peur sur la ville ou encore Borsalino. C’est tout un pan de l’histoire du cinéma qui se dévoile, en convoquant l’imaginaire et les souvenirs du spectateur. © Alter Ego Production

Les couleurs de Jour de fête Jacques Deschamps, 1995, 26' Jour de fête sort en 1949, en noir et blanc. Jacques Tati l’avait pourtant rêvé et tourné en couleurs. Ce n’est qu’en 1995 que le film va retrouver la forme voulue par son auteur, grâce à la persévérance de l’opérateur François Ede et de la fille du cinéaste, Sophie Tatischeff. Sur les lieux du tournage, à Sainte-Sévère, et en laboratoire, Jacques Deschamps a suivi pas à pas les étapes de cette résurrection. Tati Story Stéphane Goudet, 2002, 20’ Au travers d’images d’archives et de photographies, le réalisateur présente un film biographique sur la vie et l’œuvre du cinéaste.

 

 

 

ZOOM SUR LA RETROSPECTIVE

Le Jean Renoir est un cinéma indépendant créé et financé en majeure partie par la Ville de Martigues. Sa programmation est celle d'un cinéma de recherche à dominante art et essai : les grands films s’y s'inscrivent naturellement ainsi que des oeuvres plus singulières qui font l'identité des écrans de recherche. Le cinéma Jean Renoir est adhérent de l’association Cinémas du Sud et de l’association Groupement National des Cinémas de Recherche.

Le temps de l’exposition et grâce au travail de restauration élaboré par les

Films de Mon Oncle et Carlotta Films, le Cinéma Jean Renoir présentera cinq films de Jacques Tati :

Jour de fête, Les vacances de Monsieur Hulot, Mon Oncle, PlayTime et Trafic.

Une soirée spéciale, en présence de Macha Makeïeff (sous réserve) clôturera l’évènement. Macha Makeïeff a fondé avec Jérôme Deschamps et Sophie Tatischeff en 2000, Les Films de Mon Oncle, qui se consacre au rayonnement international de l’œuvre du cinéaste Jacques Tati et à la restauration de son œuvre. Elle assure la direction artistique des DVD et

des publications et réalise la ligne éditoriale. Macha Makeïeff succède à Jean Louis Benoît à la direction du théâtre de la Criée – Centre Dramatique National – le 1er juillet 2011.