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Dossier de presse Claire Tabouret Duel au soleil Exposition du 16.10.2015 au 16.01.2016 Vernissage le jeudi 15 octobre à 19h en présence de l’artiste Masque Rouge , 2015. Acrylique sur toile, 65 x 50 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

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Dossier de presse

Claire TabouretDuel au soleil

Exposition du 16.10.2015 au 16.01.2016

Vernissage le jeudi 15 octobre à 19hen présence de l’artiste

Masque Rouge, 2015. Acrylique sur toile, 65 x 50 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

Le projetClaire Tabouret « Au pays des sables »

«Nomade j’étais, quand toute petite je rêvais en regardant les routes, nomade je resterais toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés.» Isabelle Eberhardt, in Lettres et journaliers.

L’exposition Duel au soleil, produite par le Parvis, est une étape im-portante dans le parcours de Claire Tabouret. Elle est la première exposition passée au filtre californien depuis que l’artiste, en quête d’ailleurs et d’inconnu, est partie vivre à Los Angeles il y a bientôt un an de cela.

Diplomée des Beaux –Arts de Paris en 2006, Claire Tabouret produit une œuvre picturale impressionnante qui prend pour fil conducteur l’intime. Son travail joue d’une subtile combinaison de forces contraires : l’introspection et l’extraversion, l’individualité et le groupe, l’apparition et la disparition, l’invisible et le sensible, le temps absent et la mémoire, l’ombre et la lumière, le féminin et le masculin.

L’artiste travaille à partir d’images glanées sur internet, de clichés anonymes ou d’archives familiales. Elle les utilise comme des gé-nérateurs de formes et de visions, s’intéressant à ce qui manque comme aux énergies invisibles qui lient les sujets entre eux.Au début de son parcours, Claire Tabouret s’est attachée à pein-dre des paysages et des habitats vides de présences humaines dont l’absence fonctionnait comme autant de portraits de subs-titutions. Les Maisons Innondées, 2012 par exemple, série qui l’a fait connaître, montre d’inquiétantes habitations abandonnées, bientôt englouties, qui se reflètent dans une eau stagnante. Plus tard, Les Migrants, 2013, masse de réfugiés agglutinés dans de frêles embarcations sont peints à l’arrêt. Ils semblent attendre un devenir qu’ils espèrent probablement différent de celui auquel la société compte les assigner. Puis, choisissant de se tourner vers une figuration plus radicale, Claire Tabouret représente sur des formats monumentaux une sé-rie de portraits fantomatiques, des enfants et adolescents de bon-ne famille, figés au sein de masses silencieuses et immobiles, dans l’attente d’atteindre enfin l’âge adulte (Les Débutantes, 2014).

En parallèle, Claire Tabouret développe une pratique très intimiste.Chaque matin, en arrivant à son atelier, l’artiste réalise un auto-portrait quasi instantané en peignant son visage à l’encre sur une feuille de papier de riz. Ce rituel qui démarre sa journée fonctionne telle une mise à l’épreuve de sa propre personnalité : sera t-elle toujours la même aujourd’hui et demain ? Les événements, les hu-meurs et les rêves de la journée vont-ils imprimer ce visage ? Et si oui comment ? Cette pratique récurrente de l’autoportrait et la qualité changeante de ces représentations provoquent chez Claire Tabouret une réflexion sur la diversité et la différence inhé-rente à chaque individu.Aussi, la singularité qui se retrouve dans chacune de ses autore-présentations renvoie t-elle à celle de ses autres figures peintes. Si les visages qui envahissent ses toiles sont tous différents, chaque figure pouvant être lue comme une identité autonome, leurs re-gards scrutateurs leur donnent néanmoins à tous un air de famille faisant finalement de chacun d’entre eux un quasi autoportrait.Une figure résume parfaitement cette ambition : une étrange res-semblance transparaît en effet entre ses autoportraits et l’ensem-ble des Errantes, 2013 (présenté dans l’exposition), série inspirée par les photographies d’Isabelle Eberhardt (1877- 1904), cette cé-lèbre aventurière du siècle dernier qui à vingt ans parlait d’elle au masculin et tournait le dos à l’Europe de la Belle Époque pour accomplir son rêve de fusion avec le désert algérien.Si Claire Tabouret s’inspire ici, et pour l’unique fois, d’une person-nalité reconnue, elle choisit, et ce n’est pas anodin, une jeune femme libre et audacieuse qui défie les conventions du genre et rejette le milieu auquel ses origines aristocratiques la destinent.

En quittant la France pour vivre à Los Angeles, Caire Tabouret est moins motivée par le désir de conquérir le milieu de l’art américain que par celui de se mettre à l’épreuve du lointain et de l’inconnu. Un peu à l’image d’une Isabelle Eberhardt.Il est une « mythologie de l’ailleurs » selon les termes de Dominique

Baqué (1), symbolisée par l’Amérique des années 50/60 et les figu-res tutélaires de la Beat Generation qui fit du voyage et du déra-cinement la source d’une véritable quête identitaire. Et du désert (dont le nom d’ailleurs évoque l’abandon), un lieu de prédilection qui renvoie à la difficulté d’être soi.Dans le travail que Claire Tabouret a entamé pour son exposition au Parvis, l’artiste nous permet de renouer avec cette maïeutique du voyage et de l’identité à travers des figures héroïques au fé-minin. « Je veux faire une exposition de voyageur, une exposition sur l’ailleurs, que je ramènerai avec moi. Duel au soleil est un face à face avec moi en tant que peintre, dans ce que je souhaite aller chercher loin, dans ce que je laisse derrière moi et ce que je prends malgré moi… Je crois que les personnages de mes ta-bleaux sont plein de facettes de moi, en tant que femme et en tant qu’artiste. »

En effet, les jeunes filles au bal ont bien grandi. Ces enfants inquié-tantes, enfermées dans les robes qui étaient censées les magnifier, se sont libérées. Elles prennent leur revanche sur la condition fémi-nine à laquelle la bonne société les contraignait et se présentent en héroïnes masquées, des guerrières sauvages et sexy.Solitaires, elles évoluent dans un désert rouge feu, à la lumière in-candescente, aussi physique que mental. Comme « un territoire à conquérir » nous dit l’artiste.Dans la continuité de la série Les Amazones, 2015, (ces cavaliè-res armées de lances et baignées dans une lumière crépuscu-laire), les quinze nouvelles toiles peintes de l’exposition parlent d’une figure héroïque féminine qui casse les codes du genre. La subversion des normes du genre a ceci de subtil chez Claire Ta-bouret que cette dernière refuse la simple équivalence et choisit de ne pas viriliser ses héroïnes pour en faire des héros au féminin. Au contraire, ces quinze amazones sont portraiturées, en cadrage hyper serré, cagoulées, habillées en combinaisons ou dénudées. Elles dégagent un érotisme latent, une féminité surdimensionnée qui interroge et trouble. En effet, si certaines se présentent debout, prêtes au combat, d’autres accroupies paraissent soumises et fra-giles. Prisonnières de leurs costumes d’héroïnes, elles oscillent entre liberté et contrainte, pouvoir et soumission.« Je m’interroge sur la représentation d’une figure héroïque au féminin, et sur la difficulté de penser cette héroïcité de manière monstrueuse. Dans mon travail il y a toujours un aller – retour en-tre liberté et contrainte. Les Débutantes étaient dans l’empêche-ment, disparaissant dans l’uniformité du groupe… attachées et prisonnières. Les figures masquées sont solitaires et ambigües, elles se situent entre pouvoir et soumission. »Faisant face à ce panorama de femmes héroïques et duelles, deux toiles monumentales sont pénétrées d’une véritable mystique du désert, évoquant la Death Valley ou le Joshua Tree National Park tout proches du lieu de vie de l’artiste. Dans une lumière trouble aux couleurs sourdes, une figure féminine cagoulée se tient debout (In search of a new land, 2015 ) ou accroupie (La Plante Pieuvre, 2015) au cœur d’un paysage désertique parsemé de cactus. Elle semble manifester un attachement profond à la nature sauvage et absolue du désert dont les forces invisibles impriment son corps et sa psyché. Sa promenade est une errance, un questionnement sur son identité (masquée) mise à l’épreuve de son déplacement dans un paysage hostile.

Ainsi, de part et d’autre du centre d’art, une vingtaine d’héroïnes, et d’aventurières, se regardent en miroir. Elles piègent le specta-teur dans un face à face inquisiteur, l’invitant à se mettre à leur place.Claire Tabouret semble vouloir prendre ses ensembles à rebours les uns des autres, pour permettre à ses personnages une revanche sur le destin auquel ils sont soumis.Son travail se construit ainsi dans le temps d’une vie avec des passages ou des glissements d’un sujet à l’autre : des inondations aux tentes précaires et de là aux Migrants de l’Ile. Du monde de l’enfance à l’âge adulte, du groupe à l’individu et comme ici des jeunes filles sages et hiératiques aux femmes sexy et héroïques.

Magali Gentet, responsable du Parvis centre d’art et commissaire de l’exposition.(1) Dominique Baqué, « Histoires d’ailleurs » éds. Du Regard, 2006

Quelques oeuvres de l’exposition(Sélection)

Les masques (noir), 2015. Acrylique sur toile, 55 x 46 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

Quelques oeuvres de l’exposition(Sélection)

Les masques (de profil), 2015. Acrylique sur toile, 55 x 46 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

L’errante 3, 2013. Acrylique sur toile, 24 x 19 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

L’errante 1, 2013. Acrylique sur toile, 24 x 19 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

La pieuvre, 2015. Acrylique sur toile, 210 x 240 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris. Collection privée.

In search of the new land, 2015. Acrylique sur toile, 230 x 330 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photographe : Julia Denat. Collection privée.

La tente, 2010. Acrylique sur toile, 130 x 195cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photographe : Julia Denat.

The peace Commission tent, 2010. Acrylique sur toile, 98 x 120 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photographe : Julia Denat.

Oeuvres récentes (Sélection)

Les Migrants - Les Forces contraires, 2010. Acrylique sur toile, 170 x 230 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Rebecca Fanuele

Les Amazones (ciel orange), 2015. Acrylique sur toile, 200 x 145 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

Les Amazones (la vallée), 2015. Acrylique sur toile, 200 x 145 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

Les Débutantes (vert émeraude), 2014. Acrylique sur toile, 230 x 330 cmCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Martin Argyroglo

Les Débutantes (blanc lunaire), 2014. Acrylique sur toile, 230 x 330 cmCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Martin Argyroglo

Les Débutantes, Vue de l’exposition à la galerie Bugada & Cargnel, Paris. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Martin Argyroglo

Le Carnaval (le cotillons ; tunique rose, les pétales ; le héros), 2015Acrylique et tissu sur papier, 46 x 38 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Philippe de Butter

Le Carnaval (le cotillons ; tunique rose, les pétales ; le héros), 2015Acrylique et tissu sur papier, 46 x 38 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Philippe de Butter

Les personnages 9, 2014 .Acrylique sur papier, 45,5 x 30,5 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Droits réservés

L’Ange Noir, 2013. Terre cuite émaillée. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Annik Wetter

Dans les bois,2013. Acrylique sur toile, 170 x 230 cmCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Rebecca Fanuele

Les Sorcières, 2013. Acrylique sur toile, 130 x 310 cmCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Rebecca Fanuele

En bas : Maison inondée 7, 2010. Feutre acrylique sur papier, 116 x 160 cmCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Rebecca Fanuele

En haut : Maison inondée 5, 2009. Feutre acrylique sur papier, 77 x 57 cmCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Rebecca Fanuele

En bas : Les Migrants – Le Passeur, 2011. Acrylique sur toile, 200 x 200 cm. Photo : Irwin LeullierCourtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris.

En haut : Les Migrants – Les Solitaires, 2011. Acrylique sur toile,180 x 250 cm. Photo : Droits réservés.Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris.

Les Migrants – Le Radeau Blanc, 2011 Acrylique sur toile, 195 x 130 cm. Courtesy galerie Bugada & Cargnel, Paris. Photo : Droits réservés

Textes et articles de presse (Sélection)

Beaux-Arts Magazin Janvier 2015

Libération

Janvier 2015

ELLE Magazine Janvier 2015

Actives Janvier 2015

Le Figaroscope Janvier 2015

Le Journal des Arts

Janvier 2015

L'Express Style

Janvier 2015

Claire Tabouret est née en 1981Elle vit et travaille à Los Angles et Parishttp://www.clairetabouret.comClaire Tabouret est représentée par la galerie Bugada & Cargnel, Parishttp://www.bugadacargnel.com

Expositions personnelles

2015 Duel au soleil, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Commissaire Magali Gentet. Les Débutantes, Galerie Bugada & Cargnel, Paris.

2014 Le regard, dedans, dehors, Chapelle de La Visitation, Thonon-Les-Bains, commissaire Philippe Piguet.

2013 Prosôpon, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Les Insoumis, Agnès b, Paris. De l’autre côté, Espace d’Art Contemporain Les Roches, Le Chambon-sur-Lignon. Sous les eaux, Voyons voir, Art contemporain et territoire, Aix- en-Provence.

2012 C’était le printemps, Yishu 8, Pékin. L’île, Galerie Isabelle Gounod, Paris.

2011 Le carré noir, Amiens.

2010 Où est passée la journée d’hier ? Galerie Isabelle Gounod, Paris

Expositions collectives

2015 Who’s afraid of picture(s) ? 2 à cent mètres du centre du monde, Perpignan. Des visages, des figures, FRAC Auvergne, Clermont- Ferrand. Un regard sur la collection d’Agnès b., LaM - Lille métropole, Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, Villeneuve d’Ascq. Une... Nouvelle Vérité, Fernelmont Contemporary Art Festival , Château de Fernelmont. Collection Philippe Piguet, une passion pour l’Art, L’Abbaye Espace d’Art Contemporain, Annecy-le-Vieux. Traits d’esprit, Galerie du Jour, Agnès b., Paris. The C Art Collection, Carnelutti, Milan. Close to me, Centre Pédagogi que Rennes Beaulieu. Portraits from the Ecole des Beaux-Arts Paris, Drawing Center, New York. Who’s afraid of picture(s)?, Ecole Supéieure d’Art et Design, Grenoble. Bonjour la France !, Seongnam Arts Center, Seongnam City. Documents 1929-2015, URDLA, Villeurbanne. Fall Benefit Auction, The Drawing Center, New-York. Le genre idéal, Guerlain, Champs-Elysées, Paris. Chambre à part X, La Réserve, Paris. Wanderer Above the Sea of Fog, Galerie Bugada & Cargnel, Paris. Exposition d’Automne, Institut Culturel Bernard Magrez, Bordeaux. Peindre, Dit-elle, Musée d’art contemporain, Rochechouart.

2014 Shit and Die, Palazzo Cavour, Turin. Les esthétiques d’un monde désenchanté, centre d’art contemporain, Meymac. Les Arpenteurs, Saline Royale, Arc et Senans. Pop-Up, Friche Belle de Mai, Marseille. Voir en peinture IV, La Box, Bourges. L’illusion des lumières, Palazzo Grassi, Venise. Choices, Palais des Beaux-Arts, Paris. Et la peinture ?, Galerie du Jour Agnè b, Paris. La femme d’à côté, Galerie Les Filles du Calvaire, Paris. L’objet du Silence, Centre d’Art La Graineterie, Houilles.

2013 Transfert – dernières acquisitions du FRAC Haute- Normandie, Musée d’Art, d’Histoire, d’Archéologie, Evreux. Once Upon a time, Galerie C, Neuchâtel. Friends and Family, Galerie Eva Hober, Paris. La Belle Peinture 2, Phoenix des Halles, Port St Louis. De leur temps. L’ADIAF, centre d’art Le hangar à Bananes, Nantes. De la lenteur avant toute chose, Espace abcd, Montreuil. Au-delà de cette frontière, votre ticket n’est plus valable, Pavillon Vendôme, Clichy. Aqua Vitalis, Artothèque, Caen. Le chez soi et l’ailleurs, MAC Arteum, Châteauneuf-le- Rouge. La Belle Peinture 2, Pisztoryho palàc, Bratislava.

Curriculum Vitae(sélection)

Visuels disponibles pour la presse(en HD sur demande)

En haut à droite : Masque Rouge, 2015. Acrylique sur toile, 65 x 50 cm. En haut à gauche : La pieuvre, 2015. Acrylique sur toile, 210 x 240 cm. Collection privée.

En bas : In search of the new land, 2015. Acrylique sur toile, 230 x 330 cm. Photographe : Julia Denat. Collection privée. Toutes : Courtesy l’artiste et galerie Bugada & Cargnel, Paris.

Institutions

Le Parvis Scène Nationale - Centre d’art contemporain

Le centre d’art contemporain du Parvis est un espace à part dans le paysage artistique fran-çais. Intégré à la Scène nationale éponyme et implanté dans un centre commercial Leclerc depuis prés de 40 ans, Le Parvis centre d’art est un des tous premiers lieux dédié à la création contemporaine en France et en Midi-Pyrénées. Ces différentes spécificités en font un des lieux les plus atypiques du territoire national.Le nouveau centre d’art contemporain du Parvis, inauguré le 16 janvier 2014 avec une ex-position de Michel Blazy, déploie ses surfaces d’exposition sur 300 m2 et profite d’une belle hauteur sous plafond de 4m50. Avec ce nouvel espace, Le Parvis centre d’art contemporain continue à se penser comme une fabrique d’imaginaires où la création la plus actuelle s’exprime en toute liberté.Son projet artistique s’appuie sur “L’esprit des lieux”, autrement dit, sur la multiplicité des en-jeux qui le traversent : les pratiques populaires, l’hybridation des disciplines artistiques, le mon-de rêvé , le monde réel, le rapport au vivant, le paysage et l’architecture. L’action en direction des publics est, par ailleurs, une préoccupation majeure du centre d’art.Innovante et conviviale elle place l’artiste au cœur de son projet et propose aux publics de vivre la création dans le partage, l’expérimentation et l’originalité.Parmi les artistes exposés depuis prés de 40 ans on trouve : Erik Diteman, Alain Séchas, Atelier van Lieshout, Franck Scurti, Xavier Veilhan, John Armleder, Bernard Frieze, Claude Lévêque, Claude Closky, Pierre Joseph, Christophe Drager. Plus récemment Jean-Luc Verna, Lida Ab-dul, Djamel Tatah, Mounir Fatmi, Anita Molinero. Enfin, Jacques Lizène, Arnaud Labelle-Ro-joux, Dora Garcia, Les frères Chapuisat, Botto & Bruno, Damien Deroubaix, Myriam Mechita, Philippe Mayaux, Gisèle Vienne, John Cornu, Simon Boudvin & Vincent Ganivet, Marnie We-ber, Pierre Malphettes, Julien Salaud, Lionel Sabatté, Michel Blazy, Céleste Boursier-Mouge-not, Jérôme Zonder, Berdaguer & Pejus, Céline Cléron....

Le Parvis Scène Nationale Tarbes Pyrénées – Centre d’art contemporain reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, du Grand Tarbes, du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, du GIE du Méridien Ibos.Le Parvis centre d’art contemporain est membre de l’association DCA et du réseau Air de Midi - Art Contemporain en Midi-Pyrénées et du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain de Midi-Pyrénées.

Autour de l’exposition de Claire Tabouret

Pour les scolaires

> La visite d’exposition et son atelier de création : «Autoportraits» Claire Tabouret pratique l’art de l’autoportrait quoti-diennement : tous les matins elle réalise son portrait à l’encre de chine sur papier de riz, une manière pour elle de rendre compte du temps qui passe, de ses change-ments d’humeur et d’apparence, constatant ainsi que son visage n’est jamais le même. Au cours de l’atelier, les enfants feront l’apprentissage de l’autoportrait par diffé-rents moyens mis à leur disposition par l’artiste intervenant (miroir, encre de chine, feutres, crayons, peinture, lettrines, photocopies, photographies, selfies, supports divers…) > cycles 1, 2 et 3 - Durée : 2h

> La visite d’exposition et son atelier de création : «Flash Héro»La question de la figure de l’héroïne traverse l’exposition de Claire Tabouret au Parvis. Mais qu’est ce qu’un héro, une héroïne ? A quoi les reconnait-on ? Peut on en tracer un portrait robot ? En reprennant le dessin instantané que Claire Tabouret pratique pour ses autoportraits, chaque élève devra faire à l’encre de chine le portrait d’un autre élève, représenté de surcroît avec les attributs du héro ou de l’héroïne. C’est donc à un exercice des représen-tations que seront invités les élèves de collèges et lycées dans cet atelier. > collège et lycée - Durée : 2h

> Le café artistique : «Photos miroir» Comme la peinture, la photographie est un art associé à la notion de miroir. C’est ce que les enfants pourront décou-vrir et expérimenter avec l’intervention du photographe Christophe Goussard qui réalise des portraits sensibles et subjectifs de personnes qu’il rencontre au gré de ses pé-régrinations. Exercices d’analyse d’images, de pratiques photographiques et de réalisations de portraits sont au pro-gramme de ce « Café » dédié à la photographie. > cycle 3 - Durée : une journée

> Rencontre avec Claire Tabouret : Cette rencontre entre Claire Tabouret et les élèves s’arti-cule autour d’une présentation des enjeux esthétiques et conceptuels développés par l’artiste dans l’exposition.> pour les lycéens - Vendredi 16 octobre

> Le café artistique : «Atelier d’écriture»Les peintures de Claire Tabouret sont des matières à écri-ture. Ses personnages d’amazones, d’aventurières sont si énigmatiques et magnétiques que nous voulons en savoir plus : d’où viennent-elles et où vont-elles, qui sont-elles, quelle est leur histoire ? Cet atelier d’écriture propose aux élèves de collège et de lycée des exercices d’écriture à partir des oeuvres de l’exposition.

> collège et lycée - Durée : 2h

Pour les familles et les groupes en hors-temps scolaire

> La visite d’exposition et son atelier de création «Autoportraits» : Pour tous – Durée : 2h- mercredi 25 novembre : 15h-17h- mercredi 16 décembre : 15h-17h

En soirée, pour les adultes

> Les conversations : Claire Tabouret Les conversations se veulent un moment de partage d’ex-ception entre le public, l’artiste et un invité de son choix, qu’il soit critique, écrivain, cinéaste, galeriste, collection-neur ou autre.

- (date à venir)

Pour les étudiants > Le cycle de rencontres professionnelles autour des métiers de l’art contemporain pour les étu-diants en histoire de l’art et les étudiants des Beaux-Arts Le programme de rencontres professionnelles a pour fina-lité de former les étudiants d’histoire de l’art et aussi ceux des écoles des Beaux-Arts aux métiers de l’art contempo-rain. Les thématiques abordées sont en lien avec les expo-sitions du Parvis.Dans le cadre de l’exposition de Claire Tabouret c’est avec un collectionneur privé que les étudiants auront ren-dez-vous.- jeudi 3 décembre

> Conférence de Claire Tabouret à l’ESAP site de TarbesCLaire Tabouret rencontre les étudiants de l’Ecole Supé-rieure des Arts des Pyrénées à Tarbes pour leur présenter son travail et plus particulièrement son projet au Parvis.- mercredi 14 octobre à 17h30

Informations pratiques

Le Parvis, centre d’art contemporainCentre MéridienRoute de Pau65420 Iboswww.parvis.net

Magali GentetResponsable du centre d’art et commissaire des [email protected]

Catherine FontaineService des publics [email protected] - 05 62 90 60 82

Horaires d’ouverture Du mardi au samediDe 11h à 13h et de 14h à 18h30Horaires modulables pour les groupesEntrée libreFermé les jours fériés

Scolaires et autres groupesVisites et ateliers adaptés aux niveaux des classes et des groupesUniquement sur réservationExpositions et activités gratuites

Pour venir au centre d’art du Parvis à Ibos

En voiture : Depuis Toulouse : Autoroute A64, sortie 12. Après l’échangeur, au premier rond-point : suivre direction Le Parvis scène nationaleDepuis Pau : Autoroute A64, sortie 12. Après l’échangeur, au premier rond-point : suivre direction Le Parvis scène nationale

En avion : Paris Orly Ouest / Tarbes Lourdes Ossun (2 fréquences par jour avec Air France) Paris Orly Ouest et Paris Charles de Gaulle / Pau Uzein (8 fréquences par jour avec Air France)

En bus depuis Tarbes centre : Place Verdun - ligne de Bus Alezan n°6 - Ibos centre commercial

** Au même moment au théâtre **

Wim Vandekeybus, What the Body Does Not Remember

03/11

Tg STAN, La cerisaie10/11

Olivier Dubois, Souls14/01

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** Au même moment au cinéma **

Notre petite soeur de Hirokazy Koreeda

21 nuits avec Pattie des frères Larrieu

Adama de Simon Rouby

Much Loved de Nabil Ayouch

La randonnée de Nicolas Roeg