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Consultez l’ensemble des projets soutenus par les deux Fondations sur le site www.fondation-patrimoine.fondation-total.org UN PARTENARIAT AU SERVICE DU PATRIMOINE RÉGIONAL LES PROJETS DE RESTAURATIONS SOUTENUS EN 2014 DOSSIER DE PRESSE CONTACTS PRESSE Fondation du patrimoine Chef de service, en charge de la presse nationale : Laurence Lévy Tél : 01 53 67 76 05 Mail : laurence.levy@fondation- patrimoine.org Chargée de mission presse régionale : Hélène Hernandez Tél : 01 53 67 75 99 Mail : helene.hernandez@fondation- patrimoine.org Fondation d’entreprise Total Responsable communication : Valérie Bec Tél : 01 41 35 50 30 Mail : [email protected]

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Consultez l’ensemble des projets soutenus par les deux Fondations

sur le site www.fondation-patrimoine.fondation-total.org

UN PARTENARIAT AU SERVICE DU PATRIMOINE RÉGIONAL

LES PROJETS DE RESTAURATIONS SOUTENUS EN 2014

DOSSIER DE PRESSE

CONTACTS PRESSE

Fondation du patrimoine Chef de service, en charge de la presse nationale : Laurence Lévy Tél : 01 53 67 76 05 Mail : [email protected]

Chargée de mission presse régionale : Hélène Hernandez Tél : 01 53 67 75 99 Mail : [email protected]

Fondation d’entreprise Total Responsable communication : Valérie Bec Tél : 01 41 35 50 30 Mail : [email protected]

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LE PARTENARIAT

La Fondation d’entreprise Total et la Fondation du patrimoine sont associées depuis 2006. Elles dédient prioritairement leur soutien à la restauration du patrimoine industriel et artisanal, à la réhabilitation d’éléments notables du patrimoine régional utilisés à des fins culturelles ou touristiques, et à la participation à des chantiers conduits dans un objectif de formation professionnelle et d’insertion sociale. Sont également éligibles les projets de sauvegarde d’éléments du patrimoine portuaire et maritime, et d’édifices situés dans des parcs ou des jardins remarquables. Il s’agit de donner une nouvelle vie aux sites restaurés, de transmettre les savoir-faire des métiers du bâti ancien et de contribuer ainsi au développement économique et social local, plus particulièrement dans les régions d’implantation du groupe Total en France. Depuis 2006, un budget de plus de 21 millions d’euros a été engagé par la Fondation Total. À ce jour, 155 projets, répartis sur 20 régions de France et à l’étranger, ont bénéficié du soutien de ce partenariat, dont 29 chantiers d’insertion professionnelle.

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CARTOGRAPHIE DES 155 PROJETS SOUTENUS DEPUIS 2006

Hors métropole, la Fondation du patrimoine et la Fondation Total ont soutenu :

♦ Ancienne sucrerie de Ravine Glissante (Sainte-Rose, La Réunion)

♦ Ancienne usine sucrière (Matoury, Guyane)

♦ Librairie Albertine (New-York, États-Unis)

♦ Pavillon du cardinal Ferdinand de Médicis (Rome, Italie)

♦ Eglise Saint-Louis-des-Français (Rome, Italie)

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SOMMAIRE Les projets soutenus en 2014 Aquitaine page 5 Enceinte fortifiée de Navarrenx (Pyrénées Atlantiques)

Bretagne page 6

Phare des Poulains à Sauzon (Morbihan)

Haute-Normandie page 7

Le Volcan du Havre (Seine Maritime)

Ile-de-France page 8 Escalier en fer-à-cheval du Château de Fontainebleau (Seine-et-Marne)

Hôtel de Salm de la Grande Chancellerie (Paris)

Midi-Pyrénées page 10 Hôtel Dumay à Toulouse (Haute-Garonne)

Remparts de Larressingle (Gers)

Pays-de-la-Loire page 12 Chevalement du musée de l’ardoise de Renazé (Mayenne)

Moulin du Nid d’Oie à Clisson (Loire-Atlantique)

Couvent des Cordeliers à Savenay (Loire-Atlantique)

Poitou-Charentes page 15 Prieuré Saint-Martin à Villefagnan (Charente)

Provence-Alpes-Côte-D’azur page 16 Hôpital Caroline à Marseille (Bouche du Rhône)

Rhône-Alpes page 17 Observatoire de Lyon (Rhône)

Italie page 18 Fontaine dite de Corot à la Villa Médicis de Rome

Inaugurations à venir page 19

Présentation des structures partenaires Fondation d’entreprise Total page 20 Fondation du patrimoine page 20 Contacts page 21

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LES PROJETS EN 2014 Aquitaine Enceinte fortifiée de Navarrenx (Pyrénées Atlantiques)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 10 000 euros au projet de restauration de la porte Saint-Antoine des remparts de la ville de Navarrenx, dans le cadre du grand projet de réaménagement de la place des Casernes. La restauration de ces remparts, qui fait aujourd’hui l’objet d’un chantier d’insertion professionnelle, avait été précédemment soutenue par la Fondation du patrimoine grâce à la Fondation Total à hauteur de 20 000 euros.

Après l’assaut des troupes espagnoles de Charles Quint qui se sont emparées de la ville en 1523, Henri II d’Albret, roi de Navarre, fit construire entre 1538 et 1547, des remparts pour renforcer la protection du gave (cours d'eau) d’Oloron. Le chantier fut mené par les maîtres maçons béarnais, selon des plans conçus par l’architecte italien Fabricio Siciliano. Longs de 1 657 mètres, ils sont très résistants grâce à une garniture de terre intérieure. Les pièces d’artillerie sont en retrait et leur position supprime les angles morts. Jusqu’au cours du XIXème siècle, la ville a gardé une fonction militaire et a conservé au fil des siècles l’essentiel de son aspect.

Des deux anciennes entrées de la ville, la porte Saint-Antoine est la seule qui subsiste. Elle était initialement dotée d’un pont levis. Construite au XVIème siècle, en même temps que les fortifications, elle s’élève sur une hauteur de quatre mètres et possède des murs de plus de trois mètres d’épaisseur. Des travaux ont été lancés par la commune début 2013 pour restaurer cet élément de patrimoine. Ils sont inscrits dans un projet plus vaste de réaménagement de la place des Casernes dont la porte fait partie intégrante. Ces remparts sont aujourd’hui inaugurés.

Enceinte fortifiée de Navarrenx après travaux ©Fondation du patrimoine

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Bretagne Phare des Poulains à Sauzon (Morbihan)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 30 000 euros à la restauration du phare des Poulains.

Construit en 1867, le phare des Poulains est situé à l’extrémité nord-ouest de Belle-Île sur un îlot coupé de l’île à marée haute. Il est implanté sur la commune de Sauzon (917 habitants).

Enclavé dans un site naturel de 15 hectares, propriété du Conservatoire du littoral (Site classé au titre de la loi de 1930 et Site du réseau Natura 2000, ZNIEFF type 1), le phare est toujours actif, automatisé en 1987 avec des panneaux photovoltaïques. Aujourd’hui, il accueille une exposition permanente sur les thématiques de la nature et de la restauration paysagère conduite depuis 1999.

L’ensemble du bâtiment est en bon état mais les fenêtres doivent être changées afin de préserver l’intégrité de l’exposition. Par ailleurs, le bâtiment est très exposé aux embruns et de la rouille s’est déposée sur la façade au cours de ces dernières années.

De précédents travaux de maçonnerie ont été effectués en 2003. Il s’agit à présent de rénover intégralement les menuiseries pour assurer la sauvegarde du bâtiment et le protéger de l’humidité ainsi que réaliser un ravalement de la façade. Les conditions d’accueil du public seront également améliorées.

Phare des Poulains ©Fondation du patrimoine

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Haute-Normandie Le Volcan du Havre (Seine Maritime)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 200 000 euros à cette phase de travaux.

Première Maison de la Culture créée en France en 1961 par André Malraux, le Volcan reçoit en 1991 le label de « scène nationale » délivré par le ministère de la Culture, qui lui confère des missions de diffusion et de production artistique en lien avec la création contemporaine. Il s’agit de l’une des célèbres réalisations françaises de l’architecte Oscar Niemeyer, avec le siège du Parti communiste à Paris et la Bourse du travail à Bobigny. Icône de l’architecture brésilienne, Oscar Niemeyer a conçu près de six cents projets architecturaux dans le monde entier en plus de soixante-dix ans de carrière. Il a reçu les plus prestigieuses récompenses, dont le Pritzker Prize (1988) et a été élu membre de l'Académie Américaine des Arts et des Sciences.

Le Volcan impose ses lignes audacieuses au cœur du centre reconstruit du Havre, désormais inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité. Cet édifice de prestige constitue l’un des bâtiments préférés du célèbre architecte brésilien. Le chantier a démarré en 1978 et les bâtiments ont été inaugurés en 1982. À l’intérieur, Oscar Niemeyer a travaillé l’aménagement en se concentrant sur les rapports entre volumes, matériaux et lumière. L’éclairage est intégré au principe décoratif.

Le mobilier dessiné par Oscar Niemeyer parachève l’ensemble de ce dispositif. Il se compose de tables rondes et carrées en marbre et de fauteuils et poufs en cuir gold ou bleu. Au total, 57 sièges sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. En 2006, ce mobilier a été restauré grâce au mécénat de la Fondation Total en partenariat avec la Fondation du patrimoine.

Les travaux vont permettre de restaurer à l’identique la fontaine, de ravaler les deux coques des volcans et les garde‐corps béton qui constituent le dessin de la colombe ainsi que d’imperméabiliser les terrasses des deux bâtiments. Située au centre du dispositif de la place basse, la fontaine constitue l’élément de liaison entre le pied du grand bâtiment et le sol de la place d’où il surgit. Elle joue un rôle essentiel dans la composition du plan de masse. Il a donc été décidé en accord avec Oscar Niemeyer, peu avant sa disparition, de la restaurer entièrement.

Le Volcan ©Antoine Roulet / Fondation du patrimoine

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Ile-de-France Escalier en fer-à-cheval du Château de Fontainebleau (Seine-et-Marne)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine apporte un soutien de 200 000 euros à la restauration de l’escalier en fer à cheval du château de Fontainebleau.

Ce château, site majeur du patrimoine mondial, constitue la seule résidence souveraine intégralement conservée dans son état d’ameublement, et le seul témoignage continu de l’histoire de France du XIIème au XIXème siècle.

L’escalier en fer à cheval, édifié au XVIIème siècle pour remplacer une première construction, est un chef d’œuvre de composition et de stéréotomie. Durant la Renaissance, et même parfois à l’âge classique, l’accès à l’appartement du souverain nécessitait la présence d’un grand escalier extérieur susceptible d’accueillir des cortèges.

À partir du règne de Louis XIV, c’est sur cet escalier que sont notamment accueillies les princesses, futures mariées des fils de France, telles la duchesse de Bourgogne en 1697 ou Marie Leczinska en 1725.

L’escalier est visible sur de nombreuses représentations picturales des Adieux de Napoléon à la Garde impériale, qui se sont tenus le 20 avril 1814 au château de Fontainebleau.

Si les marches sont en calcaire, l’architecture proprement dite de l’escalier est en grès. Ce matériau est aujourd’hui dégradé car très sensible aux précipitations : très poreux, il a tendance à retenir l’eau, ce qui favorise l’altération de la pierre et la prolifération biologique. Ce sont les algues, extrêmement hydrophiles, qui donnent à l’escalier sa teinte noire accentuée à la moindre pluie. Les travaux devraient s’achever en 2016 – 2017.

Escalier en fer-à-cheval du Château de Fontainebleau ©FMR

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Palais de la Légion d’honneur (Paris)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 50 000 euros à l’ensemble du projet.

Le Palais de la Légion d’honneur, ou Hôtel de Salm, fut construit de 1782 à 1787 par l’architecte Pierre Rousseau pour le compte du prince allemand Frédéric de Salm-Kyrbourg. Ce bâtiment conjugue majesté et charme : une cour d’honneur ceinte d’un portique à colonnes ouvrant par un arc triomphal sur la rue de Lille, et une villa campanienne agrémentée d’un jardin longeant la Seine. Alors que la Révolution emmène le prince de Salm-Kyrbourg à l’échafaud, l’Hôtel est acquis en 1804 par le comte de Lacepède pour y installer le siège de la Légion d’honneur créée deux ans plus tôt par Napoléon Bonaparte. Il est dévasté par un incendie le 23 mai 1871, en même temps que les Tuileries et l’Hôtel de Ville. Déterminé, le général Vinoy alors grand chancelier lance une souscription auprès des légionnaires et médaillés militaires pour restaurer le bâtiment.

En 1925, le musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie s’installe à l’emplacement des écuries du palais. L’Hôtel de Salm est classé aujourd’hui au titre des monuments historiques.

En 2011, trois campagnes de travaux ont déjà permis de restaurer plusieurs salons de l’Hôtel de Salm. Désormais, les travaux se concentrent sur la salle du Conseil, le bureau du grand chancelier, le salon des Maisons et le salon Blanc, afin de leur restituer leurs décors polychromes, actuellement recouverts par de la peinture blanche ou estompés au fil des ans. La cour d’honneur et ses jardins font également l’objet d’une restauration : l’ensemble présente des désordres et un vieillissement prématuré.

Cour d’honneur de l’Hôtel de Salm ©Joël Peyrou

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Midi-Pyrénées Hôtel Dumay à Toulouse (Haute-Garonne)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine apporte un soutien de 50 000 euros à ce projet de restauration.

Edifié à la fin du XVIème siècle pour Antoine Dumay, médecin et conseiller de la reine Marguerite de Navarre, l’hôtel est localisé au cœur du centre historique de Toulouse, entre la célèbre place du Capitole et celle d’Esquirol. Propriété de la famille Dumay jusqu’en 1728, ce monument change plusieurs fois de propriétaire avant d’être acquis en 1914 par le docteur Siméon Durand, qui en fait donation en 1946 à l’association des Toulousains de Toulouse et Amis du Vieux Toulouse. L’association y installe le musée du Vieux-Toulouse.

Labellisé Musée de France, ce musée est lieu unique qui rassemble une collection d’œuvres d’art et d’objets permettant aux visiteurs d’appréhender le passé de la cité et du pays toulousain : objets d’art, tableaux, mobiliers, costumes d’époque… L'Hôtel Dumay est reconnu et réputé comme un des fleurons de l’architecture civile de la ville de Toulouse. Ainsi, les façades sur rue et sur cour tout comme les toitures sont classées au titre des monuments historiques depuis le 21 juin 1950, les intérieurs depuis le 7 avril 1992.

Ces dernières années, l’Hôtel Dumay a fait l’objet de campagnes régulières de travaux pour la restauration de l’aile ouest puis la consolidation de l’escalier principal de l’aile nord. Un programme général de restauration extérieure réparti en trois tranches de travaux a été mis par la suite en place. L’aide des deux fondations porte sur la deuxième phase, comprenant la réfection du mur ouest, la restauration de la toiture de l’échauguette sud et la rénovation du porche d’entrée.

La réalisation des travaux est exécutée par une entreprise qualifiée monuments historiques qui met à profit ce chantier pour former du personnel qualifié. La nature des matériaux, le savoir-faire correspondant et les difficultés de réfection traditionnelle de cet immeuble composite constituent un lieu d’apprentissage idéal pour des jeunes en formation aux métiers de la restauration du patrimoine.

Hôtel Dumay ©Fondation du patrimoine

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Remparts de Larressingle (Gers)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine apporte un soutien de 100 000 euros au projet. Ce chantier a permis d’accueillir un employé en réinsertion professionnelle.

Le village de Larressingle, classé « Plus Beau Village de France », est situé à l’ouest de Condom sur la ligne de plateaux qui sépare les vallées de l’Osse et de la Baïse. Figurant dans la liste des Grands sites Midi-Pyrénées, il s'agit du site touristique le plus visité du Gers, sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. D’après la légende, ce village fortifié du XIIIème siècle tirerait son nom de l’époque gallo-romaine où, ayant résisté à un siège de l’armée romaine de Crassus, lieutenant de César, celui-ci aurait crié à ses soldats « Retro Singuli » : en arrière un par un. Mais une autre version explique que ce nom puiserait ses racines du latin « Cingulum », enceinte de donjon féodal et de la syllabe « re », réfection, reconstruction, pour devenir aujourd’hui Larressingle.

À partir du XIème siècle, Larressingle devient propriété de l’abbé puis de l’évêque de Condom. Au XIIème siècle, on remplace l’église primitive par une église à ouvrage défensif. Un siècle plus tard, alors que les couronnes de France et d’Angleterre se disputent l’Aquitaine, on voit dans la région les bourgs se fortifier. Les abbés de Condom font réaliser la forteresse de Larressingle. Le village ne sera jamais attaqué jusqu’en 1589, date à laquelle les huguenots dirigés par Montespan s’en emparent. Dès le XVIIème siècle, le château est délaissé. Mgr d’Anterroches, dernier évêque de Condom, fait démonter la toiture et transporter les bois de charpente à Cassaigne. Vendu comme bien national, il est dépecé et vidé. Le village tombe dans l’oubli.

Au début du XXème siècle, seules 3 maisons sont habitées. Les autres transformées en grange ou abandonnées perdent toitures et pierres. Edouard Mortier, duc de Trévise et fondateur de « La Sauvegarde de l'Art français », découvre le village et décide de le sauver : il fait appel au mécénat américain en créant un « Comité de Boston » en 1926. Grâce aux donations ainsi obtenues, le village est remis dans l'état où il se trouve actuellement.

Si les remparts se sont en partie conservés convenablement car bâtis sur du rocher, le dernier quart, construit sur de l’argile, a souffert de mouvements de terrains, d’érosion et d’invasion de végétation. Les travaux de maçonnerie et de pierre de taille, financés grâce à la Fondation Total et la Fondation du patrimoine, vont permettre de restaurer cette partie des murailles qui menace de s’effondrer dans les douves.

Remparts de Larressingle ©Fondation du patrimoine

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Pays-de-la-Loire Chevalement du musée de l’ardoise de Renazé (Mayenne)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 19 000 euros au projet.

Symbole de l’activité ardoisière du bassin de Renazé, le chevalement du puits d’extraction de Longchamp est l’un des derniers encore existant du territoire. Le puits est creusé en 1936 et il fonctionne jusqu’en 1975. Son chevalement en fer de 22 mètres de haut est construit par la société Venot-Peslin en 1926. D’abord placé, à la Brémandière (Trélazé), il est démonté puis remonté à Longchamp en 1941. C’est une structure de poutres en treillis dont la partie supérieure est ornée d’une croix de saint André, de balustrades et de fines baguettes en plein cintre.

En 1975, après la fermeture des ardoisières de Renazé, d'anciens mineurs et perreyeurs (carrier en Anjou) décident de préserver la mémoire de ce bassin minier en y créant un musée, aujourd’hui labellisé Musée de France. Organisé autour du chevalement de Longchamp, ce dernier présente les différentes étapes de l'exploitation minière, depuis le travail du mineur de fonds jusqu'aux fendeurs d'ardoise qui travaillent en surface.

La commune a décidé d’effectuer des travaux de restauration sur le chevalement qui présentait des signes de corrosion important. Les pièces métalliques hors d’usage ont été démontées et remplacées, l’ensemble a été décapé par sablage grenaillage, un revêtement anticorrosion a été posé, la charpente et la couverture en ardoises « Angers Trélazé Historique » a été refaite ainsi que la tête du puits.

Ces travaux ont été effectués dans le cadre du grand programme de développement du musée de l’ardoise débuté en 2009, afin de rendre le site plus ludique et interactif. Il a été inauguré en février 2014.

Chevalement de Renazé © Céline Marsollier – Mairie de Renazé

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Moulin du Nid d’Oie à Clisson (Loire-Atlantique)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine apporte un soutien de 80 000 euros à la restauration de ce moulin.

Le Nid d’Oie est un site mentionné dès le XIIIème siècle, installé perpendiculairement au bord de la Sèvre. Ce site a connu des activités artisanales typiques de la vallée de la Sèvre : le foulonnage et la meunerie. Au cours des guerres de Vendée, le logement des meuniers et les dépendances du moulin sont incendiés.

Au XIXème siècle, le site accueille simultanément ou successivement moulin à farine, à tan (activité de broyage de l’écorce de chêne, rare à cette époque) et à papier. En 1898, Louis Branger, propriétaire unique, implante une véritable minoterie moderne en bord de Sèvre, ce qui nécessite des modifications architecturales et techniques. Un bâtiment à trois niveaux est accolé à l’ancien moulin à eau. Une roue est installée aux dimensions exceptionnelles (7,50m de diamètre et environ 3,20m de large), ce qui fait d’elle la plus grande roue conservée sur la rivière Sèvre Nantaise. Une petite maison est annexée à l’angle de la route départementale pour servir de logement du minotier puis de bureaux.

La minoterie Branger a fonctionné à l’énergie hydraulique puis à l’énergie de la vapeur (présence de la cheminée tronquée), au gaz pauvre et à l’électricité. La minoterie Roussel lui succède en 1967, et arrête son activité en 1992. Le contingent et les machines de production sont vendus. En 1935, le Nid d’Oie s’était classé à la 11ème place des minoteries de Loire-Inférieure en termes de production. Ce lieu de travail représentatif des activités artisanales de l’Ancien Régime et de l’industrialisation lente mais irrémédiable des usines hydrauliques de la Sèvre Nantaise n’a pas accueilli depuis de nouveaux usages.

Les travaux de restauration portent sur la toiture du corps de bâtiment principal et de la chambre de la roue, les planchers en bois à l’intérieur du bâtiment, le nettoyage de la façade extérieure de l’édifice et la correction de certains défauts à la chaux.

L’ancienne minoterie va devenir le siège social de l’Établissement Public Territorial du Bassin de la Sèvre Nantaise, qui a un rôle de coordination des actions visant la planification de la politique d’ensemble sur le bassin versant. Cette réhabilitation en espaces de travail et de recherches, salle de réunion, espace de découverte du moulin et espace d’exposition se fera en gardant « l’esprit du lieu ». Une partie du site du Nid d’Oie sera ouvert au public à certaines périodes de l’année.

Moulin du Nid d’Oie avant travaux © Fondation du patrimoine

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Couvent des Cordeliers à Savenay (Loire-Atlantique)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 150 000 euros à la restauration du couvent des Cordeliers.

Savenay, perchée sur le rebord du Sillon de Bretagne, abrite un trésor : le couvent des Cordeliers, fondé en 1419 par Jean V, duc de Bretagne. Transformé successivement en sous-préfecture, en justice de paix, en école d'instituteurs, en hôpital et en bureau de poste, il est à l'abandon depuis 1980 et en très mauvais état.

Le couvent des Cordeliers de Savenay est une longue bâtisse située selon un axe est/ouest sur le rebord du Sillon de Bretagne, avec un très beau point de vue sur l'estuaire. Il était composé de quatre ailes disposées autour d'une cour, d'une chapelle conventuelle, d'un cloître, de dépendances, d'une terrasse et de jardins. Fondé en mai 1419 par Jean V, duc de Bretagne, ce «collège des frères mineurs» va jouer un rôle prépondérant dans la cité.

Devenu bien national durant la Révolution, les locaux du cloître sont dévastés en 1793 lors de l'insurrection anti-républicaine et de la bataille du 23 décembre qui voit l'écrasement des Vendéens dans et autour de Savenay. En 1800, la sous-préfecture s'y installe jusqu'en 1868. L'école normale d'instituteurs occupe les locaux de 1872 à 1912. De 1914 à 1918 l'hôpital filial français y est aménagé puis l'hôpital américain de la Red Cross en 1918. Enfin, de 1921 à 1979, la poste y tient ses bureaux, qui sont remaniés en 1930 et après-guerre: des bâtiments neufs sont construits devant le couvent à la fin des années 1970.

Abandonné depuis plus de trente ans, ce qui reste du couvent s'est dégradé : le plancher du premier étage au milieu du bâtiment est impraticable, toutes les vitres sont cassées et les fenêtres murées, les cheminées extérieures et le crépi du début du XXème défigurent le bâtiment et l'escalier n'est même plus utilisable.

À la suite de la restauration des couvertures entreprise en 1993, la ville de Savenay entreprend aujourd’hui la restauration des façades afin de garantir la bonne conservation et la mise en valeur du monument le plus ancien et le plus emblématique du territoire communal.

La volonté de la municipalité est de redonner vie à l’édifice en y créant un espace propice à l’échange et à la convivialité. La ville souhaite développer un projet à vocation évènementielle, culturelle, artistique et environnementale.

Couvent des Cordeliers avant travaux © Fondation du patrimoine

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Poitou-Charentes Prieuré Saint-Martin à Villefagnan (Charente)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine apporte un soutien de 35 000 euros au Club Marpen, membre de l’Union Rempart, pour les chantiers d’insertion mis en place au prieuré de Saint-Martin.

Le bourg de Salles-de-Villefagnan constitue un maillon du chemin picto-charentais vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce chemin relie les anciens établissements religieux, depuis Saint-Savin (86) jusqu’à Aubeterre (16). Le bourg se constitue autour du prieuré bénédictin Saint-Martin, édifié au XIIème siècle. Il subit de nombreuses détériorations du fait de la Guerre de Cent Ans (en 1420, on n’y dénombre plus que quatre moines), puis des guerres de religion. Une communauté religieuse semble y avoir perduré jusqu’au début du XVIIIème siècle. Après sa vente au titre des biens nationaux le site accueille au XIXème siècle une exploitation agricole importante, consacrée entre autres à l’élevage de chevaux de traits, abandonnée au début des années 1960.

À proximité immédiate du prieuré Saint-Martin se trouve un logis noble édifié à la fin de la Renaissance par la famille Prévost de Sausac de Touchimbert. Ce logis est modernisé dans la seconde moitié du XIXème siècle, toutefois il conserve son aspect d’origine. D’autres constructions ancestrales donnent au bourg son charme et constituent un ensemble architectural homogène. Cependant, plusieurs bâtiments, abandonnés à la fin de l’exploitation agricole, menacent aujourd’hui de s’effondrer.

L'association Club Marpen devient propriétaire du site en 1995 grâce à la mobilisation des adhérents de l’association et de plusieurs fondations. Dès l’été 1996 un chantier international de restauration prend vie. Les travaux menés depuis 2013 et soutenus par la Fondation du patrimoine et la Fondation Total portent sur la restauration du mur d’enclos du site sur ses façades sud et est, sur la restructuration de l’ancien four à pain et de la bâtisse qui le protégeait. Le chantier se concentre également sur la restauration de la terrasse longeant le prieuré sur sa façade sud et sur la mise en œuvre des premiers aménagements intérieurs de la maison.

Le chantier, selon les technicités développées et le public accueilli, sert de support à des projets de préformation ou de formation qualifiante. Ils sont conduits par des formateurs salariés permanents de l’association en faveur d’un public jeune en difficulté.

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Prieuré Saint-Martin © Fondation du patrimoine

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Provence-Alpes-Côte-D’azur Hôpital Caroline à Marseille (Bouche du Rhône)

La Fondation du patrimoine, grâce au mécénat de la Fondation Total, avait apporté un soutien de 65 575 euros à une première tranche de travaux. En 2014, les deux partenaires ont apporté une nouvelle aide de 100 000 euros. Les chantiers menées par l’association Acta Vista, servent de biais à l’insertion de publics en difficulté par la formation aux métiers du patrimoine.

Vers 1820, les ports de Marseille craignent une épidémie de fièvre jaune, maladie peu connue, qui risque de paralyser le commerce. D'importants moyens financiers sont engagés pour perfectionner le système de quarantaine déjà existant. Les îles du Frioul deviennent alors le cœur de cette ceinture sanitaire du XIXème siècle. L'archipel est constitué des îles de Pomègue, Ratonneau, du château d'If et de l'îlot Tiboulen du Frioul. Un établissement sanitaire, issu des pensées hygiénistes les plus radicales, tant au niveau des soins qu’au niveau de la surveillance (enceinte infranchissable et règlement intérieur proche de celui d’une prison), est commandé à Michel-Robert Penchaud (1772 - 1833), architecte de la ville de Marseille. Il sera le concepteur de l'hôpital Caroline. En 1828, l'hôpital insulaire est inauguré. Véritable temple dédié à la médecine, il est nommé Caroline en hommage à Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, princesse des Deux-Siciles, épouse du duc de Berry. Composé de 12 pavillons, aux fonctions bien distinctes, le site est une parfaite synthèse de plus de 1000 ans d’architecture.

Le site est resté longtemps à l’abandon mais aujourd’hui un projet de restauration est entrepris avec l’association Acta Vista. Celle-ci organise des chantiers d’insertion professionnelle pour la restauration de patrimoine. Le dernier chantier s’est concentré sur la reconstruction du pavillon du « Chevalier Roze». Le Chevalier Roze, de son nom Nicolas Roze (né en 1675 et décédé en 1733 à Marseille), fut un des nobles qui s'étaient particulièrement distingués en 1720 lors de la peste à Marseille.

La restauration du pavillon du « Chevalier Roze » a été réalisée dans le respect des techniques et des matériaux d’origine. Le bâtiment a été inauguré en septembre 2014.

Hôpital Caroline © Antoine Roulet – Fondation du patrimoine

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Rhône-Alpes Observatoire de Lyon (Rhône)

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine a apporté un soutien de 150 000€.

Parmi les instruments de l'Observatoire, le plus emblématique est certainement la lunette équatoriale coudée. Installée dans un bâtiment construit par l’architecte en chef de la Ville de Lyon, Abraham Hirsch et inaugurée en 1887, elle est une des sept lunettes de ce type jamais construites. La disposition très particulière de cet instrument avait pour but de permettre à l'astronome d'observer le ciel sans avoir à bouger avec la lunette : l'image est renvoyée par un jeu de miroirs dans un poste d'observation fixe à l'intérieur du bâtiment abritant l'instrument.

Les autres exemplaires étaient installés à Paris (deux exemplaires, dont le prototype), Besançon, Nice, Alger et Vienne (Autriche). Des sept lunettes coudées d’origine, celle de Lyon est la seule restée dans son état initial, ce qui lui a valu d'être classée au titre des monuments historiques en 2007.

Le bâtiment édifié en 1887 qui accueille la lunette équatoriale coudée est constitué d’un pavillon typique du 19ème siècle et d’un abri mobile sur rail, destiné à protéger l’instrument des rigueurs de la météo. Il comporte des soubassements et chaines d’angles en ciment brettelé et des parements en brique. Le pavillon s’élève sur deux niveaux comprenant une salle d’observation au 1er étage et le cabinet de travail de l’astronome au rez-de-chaussée. Un historique des travaux effectués sur le bâtiment a pu être recensé jusqu’en 1930. Au-delà aucun descriptif de travaux n’a pu être retracé.

Le bâtiment de l’équatoriale coudée est aujourd’hui dans un état limite de conservation. Des travaux d’urgence sont nécessaires afin de préserver cet édifice qui est soumis à d’importants problèmes d’humidité : une partie des ardoises, des crochets de fixation et de la zinguerie est oxydée. Les menuiseries extérieures au 1er étage sont très dégradées et nécessitent d’être remplacées. L’humidité s’est attaquée à l’intérieur du bâtiment, tandis que la lunette elle-même souffre d’un manque d’entretien évident. Des réparations mécaniques sont à réaliser, et le système d’entraînement de la lunette est à réviser.

Observatoire de Lyon avant travaux © Fondation du patrimoine

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Italie Fontaine dite de Corot à la Villa Médicis de Rome

Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du patrimoine apporte un soutien de 70 000 euros au projet dont le budget total s’élève à 97 735 euros.

En 1585, le pape Sixte Quint ordonne, avec le soutien de la famille Médicis, l'édification d'un aqueduc permettant d'acheminer l'eau de l'Acqua Vergine vers Rome. Ayant ainsi accès à six onces d'eau, Ferdinand de Médicis échafaude avec son équipe d'ingénieurs de nombreux dispositifs tentant d'augmenter la pression et le débit d'eau pour alimenter les jardins de la Villa Médicis. Un véritable réseau hydraulique, très perfectionné pour l'époque, se met en place sur l'ensemble de la propriété, suscitant la jalousie des voisins.

Ferdinand de Médicis met donc aussi en œuvre, sur l’espace devant la villa, une fontaine publique. Pour dessiner cet ouvrage, il fait appel à Raffaello di Pagno. Celui-ci compose avec des pièces antiques de la collection de Ferdinand de Médicis : une vasque en marbre africain (ou marbre de Lucullus) ; un socle en granite, servant de piédouche à la vasque ; un bassin octogonal de granite gris égyptien au sol, provenant des carrières du Mont Claudianus (Egypte) et trouvé sur la place de San Pietro in Vincoli ; une fleur de lys florentine, en son centre, par la suite remplacée par un boulet de "pavonazzetto", marbre blanc veiné de violet de Turquie.

La fontaine, implantée dans l’axe du portail d’entrée de la villa, est l’origine de la composition de ce que l’on nommera la cour d’honneur. Elle en demeure l’élément majeur. L’esplanade de la Villa Médicis et sa fontaine ont inspiré de très nombreux artistes à travers le temps, immortalisées notamment par le peintre Corot.

Le dispositif technique de la fontaine s’est dégradé au fil des siècles et les dysfonctionnements mécaniques ont entrainé des altérations esthétiques visibles. Si à l’origine l’eau jaillissait à plus de deux mètres, débordant alors en cascade sur tout le périmètre de la vasque, le jet s’est réduit à quelques centimètres, l’écoulement ne se faisant plus que sur un côté et accentuant le devers de la vasque. Les concrétions calcaires et végétales sont devenues épaisses et résistantes, faisant perdre au marbre ses couleurs. Une première opération d’entretien a été engagée en 1988 mais s’est avérée largement insuffisante. Une deuxième restauration a permis en 2014 d’intervenir structurellement et fonctionnellement. La fontaine a été inaugurée en octobre.

Fontaine dite de Corot, après travaux © Académie de France – Villa Médicis

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INAUGURATIONS À VENIR

En 2015, plusieurs projets seront inaugurés par la Fondation du patrimoine et la Fondation d’entreprise Total, tels que le Moulin du Nid d’Oie à Clisson (mars 2015), le Moulin du Liveau à Gorges (avril 2015), ainsi que Le Volcan du Havre (septembre 2015).

Retrouvez les contacts presse des deux fondations en page 24 de ce dossier, afin d’être tenus informés des prochaines inaugurations et de l’ensemble des actions menées conjointement.

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AGIR ENSEMBLE POUR QUE VIVE NOTRE PATRIMOINE

La Fondation d’entreprise Total, créée en 1992 intervient dans quatre domaines : la culture et le patrimoine, la solidarité, la santé et la biodiversité marine. Dans tous ces champs d’activité, la Fondation Total privilégie les partenariats de long terme. Au-delà du soutien financier apporté, il s’agit de croiser et renforcer les expertises pour enrichir l’intelligence collective. A travers son mécénat culturel, la Fondation Total, grand mécène des arts, entend faire rayonner les cultures et en partager la beauté et le sens avec les plus larges publics et en tout premier lieu, les enfants et les jeunes. www.fondation.total.com

La Fondation du patrimoine, créée par la loi du 2 juillet 1996 et reconnue d’utilité publique, est un organisme privé indépendant à but non lucratif. Apportant un appui financier à des maîtres d’ouvrage (collectivités territoriales notamment), elle vise à promouvoir la connaissance, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine national, et plus particulièrement du patrimoine de proximité non protégé au titre des monuments historiques. En soutenant la création d’emplois directs et indirects ainsi que la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, et en favorisant la transmission des savoir-faire traditionnels liés au bâti ancien, la Fondation du patrimoine participe au développement durable local. Depuis l’origine, plus de 22 800 projets ont été soutenus pour plus d’1,6 milliard d’euros de travaux concernés, soit près de 3 400 emplois créés ou maintenus dans le bâtiment en moyenne par an*. www.fondation-patrimoine.org

**Source INSEE (1996) : 45 emplois sont créés ou maintenus pour 1,52 millions d’euros de travaux réalisés dans la restauration du bâti ancien.

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CONTACTS Fondation du patrimoine 23-25, rue Charles Fourier – 75013 Paris

Tél : 01 53 67 76 00 – Site : www.fondation-patrimoine.org

Chef de service en charge de la presse nationale : Laurence Lévy

Tél : 01 53 67 76 05 – Mail : [email protected]

Chargée de mission presse régionale : Hélène Hernandez

Tél : 01 53 67 75 99 – Mail : [email protected]

Fondation d’entreprise Total Tour Coupole – 2, place Jean Millier – La Défense 6 – 92078 Paris La Défense Cedex

Site : www.fondation.total.com

Responsable communication : Valérie Bec

Tél : 01 40 35 50 30 – Mail : [email protected]

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