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La problématique est : « Comment un gratte-ciel résiste aux phénomènes physiques et

géologiques ? »

Sommaire :

Introduction en deux parties : 1- Définition

2- Partie historique

Partie 1 : Conception/ Fondation des gratte-ciels :

1) Conception

2) Fondations

3) Structures

4) La construction

5) Les façades

Partie 2 : Phénomènes géologiques :

1) Les causes des séismes : A) les effets des séismes : a) les secousses

b) la liquéfaction

2) Les systèmes parasismiques : a) L’isolation sismique

b) Par mouvement de masse

3) Explications :

4) La résistance du sol : 1) Le calcul théorique

2) Les différents types de sol

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Partie 3 : Phénomènes physiques :

1) Les différentes structures

2) Les forces qui s’exercent sur un gratte-ciel

3) Contraintes et solutions à de nouveaux records.

Conclusion :

Introduction :

1) Définition : Le gratte-ciel est un immeuble de très grande hauteur, constitué d’une juxtaposition

d’étage. Ce n’est pas une tour et il n’y a pas de hauteur officielle pour le définir.

2) Historique : Il existe depuis des temps anciens des bâtiments de très grands hauteur comme :

la Pyramide de Khéops (150m)

les Cathédrales (+/- 100m)

Dès la fin du XIXe siècle, un mouvement de construction est né à New-York, la construction de grands

bâtiments. Au début du 20ème siècle, de nouveaux bâtiments avec une certaine hauteur naîtront

comme le New-York Tribune Building qui mesurera 78mètres. Et le New-York Wale Building avec ses

94mètres. On ne sait pas quel a été le premier gratte-ciel. En 1931, l’Empire State Building sort de

terre, il mesure 381 mètres.

Au XXIe siècle, le plus grand gratte-ciel est le Burj Khalifa qui mesure 828mètres. Sur presque un

siècle la hauteur des bâtiments à évoluer de 750 mètres.

Partie 1 : Constructions/Fondations des gratte-ciels.

1) Conception 2) Fondations 3) Structures 4) La construction 5) Les Façades

1) Conception

Le maître d’œuvre réalise un appel d’offre, mais tous les architectes ne sont pas spécialisés en gratte-ciel, souvent, les architectes concernés travaillent à l’échelle mondiale.

Ex : Le client peut choisir parmi plusieurs modélisations, en 1932, il y a eu 17 maquettes

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différentes pour l’Empire State Building. L'architecte doit penser à respecter la notion de développement durable. Mais aussi au transport, ascenseurs, penser aux notions de sécurité il faut par exemple prévoir les séismes, les incendies, et ensuite prévoir l’esthétique

2) Fondations

Les fondations doivent assurer la stabilité du bâtiment, et permettrons à celui-ci de résister aux séismes. Une tour est, très lourde, plusieurs millions de tonnes se concentrent sur une petite surface et les éléments de structure (piliers, poteaux).

Ex : Le quartier de Manhattan, est sur un sol entièrement rocheux, ce qui a permis de réaliser des constructions de cette hauteur. On essaiera toujours de répartir au maximum les efforts sur la plus grande surface possible. Pour les tours à structure noyau en béton armé, les forces s’exercent sur une surface encore plus petite, pour répartir ces charges. Pour le World Trade Center, la roche acceptable pour supporter les charges se situait 20.5 m de profondeur, on a réalisé une excavation de 440 000 mètres carrés de surface. Celle-ci a été stabilisée par des murs en béton armé de presque un mètre de large. Des radiers de fondations ont été coulés afin de recevoir les poteaux des tours. Les pieds des poteaux ont été ancrés par l’intermédiaire d’une semelle en béton armé de 1 m d’épaisseur. Les fondations du bâtiments doivent pouvoir le soutenir et lui permettre de résister aux vents, tremblements de terre et autres phénomènes, naturels ou non ,il faut savoir que la nature du terrain joue un rôle important dans la construction du gratte-ciels, le bâtiment doit avoir un point d'ancrage solide, si cela est respecter les fondations d'un gratte-ciel peuvent atteindre 100m de profondeur .Mais malheureusement la nature du terrain est parfois surestimée, et la forte croissance du nombre de buildings dans certaines villes engendre d'autant plus de problèmes. C'est ainsi que le sol de certains pays s’affaissent.

3) Structures

Les structures peuvent être variables, les matériaux de construction sont souvent choisis par rapport à l’offre présente dans le pays concerné par la construction.

Au début des gratte-ciel, les gratte-ciel étaient entièrement réalisés en construction métallique. Mais là aussi, la technique, n’a pas toujours été la même qu’aujourd’hui, tout simplement pour des raisons de technologies. L’amélioration des liaisons entre éléments a, par exemple, permis de passer de 10-15 étages fin 19° siècle à 30-40 étages en 1930. L’utilisation du béton armé ne viendra que bien plus tard vers le milieu du siècle. On apportera ensuite régulièrement des améliorations aux différentes techniques. Pour atteindre de grandes hauteurs, on essaiera d’utiliser les matériaux les plus légers possibles, ce qui diminuera la quantité de matériaux à utiliser.

. La structure est parfois en relation avec l’aspect extérieur et donc les façades

Jusqu’aux années 50, on crée des gratte-ciel à ossature acier, seules les liaisons évoluent, elles se rigidifient, s’améliorent techniquement. Le système est assez classique, poutres - poteaux, les profilés peuvent varier selon le poids à supporter.

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En Europe, l’histoire des IGH ne commence vraiment qu’en 1950. On choisira d’améliorer le système à noyau béton, où tout s’organise autour du noyau central, qui assure le contreventement, et dans lequel passent les ascenseurs. Les étages sont suspendus au noyau,

créer un ensemble rigide. Tous les efforts exercés par le vent sont transmis au noyau central, par l’intermédiaire de planchers. La membrane inférieure des poutres est enrobée par du béton, ce qui améliore son efficacité en compression, et améliore la protection incendie, principal souci des concepteurs. Les tours en noyau béton permettent d’atteindre jusqu’à 50 étages, et permettent de réduire l’emprise sur les sols, on peut ainsi faire passer une route sous le gratte-ciel ou préserver un monument historique environnant. On a plus tard doublé ou même triplé la structure centrale. Cela permet de réaliser des grattehauts.

Il existe des bâtiments à structure acier, ce qui permet d’augmenter considérablement la hauteur, sans augmenter le nombre de matériaux utilisés et donc le prix. Pour les gratteles plus hauts, il y a plusieurs possibilités de s

L’ossature métallique : l’ossature extérieure entoure la totalité de l’immeuble, elle est liée avec la structure interne, l’immeuble est un coffre très rigide, le World Trade Center reposait sur ce système. Sur chaque côté extérieurlong des 63.5m de côté de l’immeuble, au niveau de chaque plancher, ces poteaux étaient assemblés rigidement par des poutres horizontales, les planchers forment un tube carré très rigide qui transmet toutes les charges dues au vent aux fondations. Les 44 poteaux du noyau intérieur, sont donc entièrement consacrés aux charges verticales. Afin de ne pas déformer les planchers, les poteaux extérieurs et intérieurs sont dimensionnés de telle façon qu’ils subiles mêmes déformations verticales. Horizontalement, les poteaux extérieurs, peuvent supporter une contrainte plus importante, c’est ce qui permettra, de supporter les charges du vent. Comme nous l’avons vu, il n’existe pas de structure de gratteoriginal, il existe par exemple une structure à piliers externes géants en acier béton où l’intérieur de la structure est semblable à celle du World Trade Center, mais qui permet d’être encore plus solide et donc plus haut et d’ont, elles, une liaison structurelle qu’est la passerelle de plus de cinquante tonnes, ce qui

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En Europe, l’histoire des IGH ne commence vraiment qu’en 1950. On choisira d’améliorer le me à noyau béton, où tout s’organise autour du noyau central, qui assure le

contreventement, et dans lequel passent les ascenseurs. Les étages sont suspendus au noyau, par exemple, pour la Tour du midi à Bruxelles

Le noyau central est constitué de quatre poteaux d’angle carrés de 70 centimètres de côté en acier, stabilisés par des parois en béton armé. A chaque étage quatre poutres métalliques traversent le noyau central dans le même sens. Elles ont une épaisseur décroissante de 1.23 mètres près du noyau à 0.43 mètres à l'extrémité et à chaque étage le sens change. Les extrémités des poutres sont ensuite suspendues aux poutres supérieures afin de

créer un ensemble rigide. Tous les efforts exercés par le vent sont transmis au noyau central, re de planchers. La membrane inférieure des poutres est enrobée par du

béton, ce qui améliore son efficacité en compression, et améliore la protection incendie, principal souci des concepteurs. Les tours en noyau béton permettent d’atteindre jusqu’à 50

ges, et permettent de réduire l’emprise sur les sols, on peut ainsi faire passer une route ciel ou préserver un monument historique environnant. On a plus tard doublé

ou même triplé la structure centrale. Cela permet de réaliser des gratte-ciel encore plus

Il existe des bâtiments à structure acier, ce qui permet d’augmenter considérablement la hauteur, sans augmenter le nombre de matériaux utilisés et donc le prix. Pour les gratteles plus hauts, il y a plusieurs possibilités de structures différentes :

L’ossature métallique : l’ossature extérieure entoure la totalité de l’immeuble, elle est liée avec la structure interne, l’immeuble est un coffre très rigide, le World Trade Center reposait sur ce système. Sur chaque côté extérieur, 59 poteaux creux étaient régulièrement espacés, le long des 63.5m de côté de l’immeuble, au niveau de chaque plancher, ces poteaux étaient assemblés rigidement par des poutres horizontales, les planchers forment un tube carré très

tes les charges dues au vent aux fondations. Les 44 poteaux du noyau intérieur, sont donc entièrement consacrés aux charges verticales. Afin de ne pas déformer les planchers, les poteaux extérieurs et intérieurs sont dimensionnés de telle façon qu’ils subiles mêmes déformations verticales. Horizontalement, les poteaux extérieurs, peuvent supporter une contrainte plus importante, c’est ce qui permettra, de supporter les charges du

Comme nous l’avons vu, il n’existe pas de structure de gratte-ciel unique, chaque projet est original, il existe par exemple une structure à piliers externes géants en acier béton où l’intérieur de la structure est semblable à celle du World Trade Center, mais qui permet d’être encore plus solide et donc plus haut et d’atteindre plus de 120 étages. Les Petronas Towers ont, elles, une liaison structurelle qu’est la passerelle de plus de cinquante tonnes, ce qui

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En Europe, l’histoire des IGH ne commence vraiment qu’en 1950. On choisira d’améliorer le me à noyau béton, où tout s’organise autour du noyau central, qui assure le

contreventement, et dans lequel passent les ascenseurs. Les étages sont suspendus au noyau, par exemple, pour la Tour du midi à Bruxelles

Le noyau central est constitué de poteaux d’angle carrés de

70 centimètres de côté en acier, stabilisés par des parois en béton armé. A chaque étage quatre poutres métalliques traversent le noyau central dans le même sens. Elles ont une épaisseur décroissante de 1.23 mètres près

0.43 mètres à l'extrémité et à chaque étage le sens change. Les extrémités des poutres sont ensuite suspendues aux poutres supérieures afin de

créer un ensemble rigide. Tous les efforts exercés par le vent sont transmis au noyau central, re de planchers. La membrane inférieure des poutres est enrobée par du

béton, ce qui améliore son efficacité en compression, et améliore la protection incendie, principal souci des concepteurs. Les tours en noyau béton permettent d’atteindre jusqu’à 50

ges, et permettent de réduire l’emprise sur les sols, on peut ainsi faire passer une route ciel ou préserver un monument historique environnant. On a plus tard doublé

iel encore plus

Il existe des bâtiments à structure acier, ce qui permet d’augmenter considérablement la hauteur, sans augmenter le nombre de matériaux utilisés et donc le prix. Pour les gratte-ciel

L’ossature métallique : l’ossature extérieure entoure la totalité de l’immeuble, elle est liée avec la structure interne, l’immeuble est un coffre très rigide, le World Trade Center reposait

, 59 poteaux creux étaient régulièrement espacés, le long des 63.5m de côté de l’immeuble, au niveau de chaque plancher, ces poteaux étaient assemblés rigidement par des poutres horizontales, les planchers forment un tube carré très

tes les charges dues au vent aux fondations. Les 44 poteaux du noyau intérieur, sont donc entièrement consacrés aux charges verticales. Afin de ne pas déformer les planchers, les poteaux extérieurs et intérieurs sont dimensionnés de telle façon qu’ils subissent les mêmes déformations verticales. Horizontalement, les poteaux extérieurs, peuvent supporter une contrainte plus importante, c’est ce qui permettra, de supporter les charges du

l unique, chaque projet est original, il existe par exemple une structure à piliers externes géants en acier béton où l’intérieur de la structure est semblable à celle du World Trade Center, mais qui permet d’être

atteindre plus de 120 étages. Les Petronas Towers ont, elles, une liaison structurelle qu’est la passerelle de plus de cinquante tonnes, ce qui

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permet qu’elles ne soient trop larges.

De plus les bâtiments dépassant 40 étages doivent adopter Une configuration leur permettant de résister aux vents et autres phénomènes. En effet, arrivé au étages très élevé (100m) les vents peut être dangereux pour les gratte ciels dans les premières constructions on pouvait observer des déplacements du sommet du bâtiment d'environ 1m

Les structures des bâtiments peuvent être très différentes, les matériaux de plus sont choisis suivant la disponibilité des pays. Il était inconcevable de monter quotidiennement autant d'étages en escalier (L’escalier est une construction architecturale constituée d'une suite régulière de degrés permettant de passer d'un niveau à un autre. En outre, la pression (La pression est la force exercée sur une surface donnée.) de l'eau courante n'était pas suffisante pour s'élever à plus de 15m. Le noyau central est l'élément assurant la rigidité de l'édifice, il parcourt le bâtiment sur toute sa hauteur et contient généralement les ascenseurs. Les efforts exercés par le vent sont retransmis au noyau par l'intermédiaire d'éléments horizontaux positionnés dans le plancher des étages. Les gratte-ciel à noyau central peuvent atteindre une hauteur d'une cinquantaine d'étages tout en réduisant l'emprise au sol. Le doublement voire le triplement de la structure centrale a ensuite permis d'atteindre des hauteurs d'environ 70 étages. Il existe, pour la construction des gratte-ciels, plusieurs types de structures:

•Le noyau central: structure «basique»

Les gratte-ciel sont traditionnellement construits sous forme d'une tour monolithique organisée autour d'un noyau central généralement en béton, qui assure la rigidité et porte tout le bâtiment. Il comprend notamment les voies de circulation verticale et les conduites. Selon sa composition et l’armature extérieure à laquelle il est joint, il permet de supporter des immeubles d’environ 70 étages.

•Noyau central plus manchon à ossature d’acier.

L'ossature extérieure entoure la totalité de l'édifice et est reliée aux éléments horizontaux des planchers par des amortisseurs, permettant d'absorber les effets du vent. Cette structure extérieure est préfabriquée puis solidarisée avec des boulons à haute résistance. Ce système permet d’atteindre environ 100 étages.

(cf: le World Trade Center pouvait grâce à cette structure reprendre des vents exerçant une pression sur les façades de 200 kg/m2 avec un déplacement du dernier étage de seulement 28cm).

•Ossature extérieure triangulaire:

Des renforts triangulés sont ajoutés à la structure extérieure et permettent de renforcer la stabilité de l'ensemble. Ce type d’ossature permet de dépasser les 100 étages!

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(John Hancock Centre de Chicago)

•Prismes en faisceaux: L’assemblage d'un ensemble de minces tours, permettant une plus forte solidité, surtout au niveau de la base, tout en étant assez léger permet la construction étages.

La juxtaposition de minces tours prismatiques crée une structure très solide et légère comme par exemple les Sears Towers de Chicago.

4) La construction

Déjà évoquée auparavant, elle est toujours très spectaculaire, souvent envergure que de sa complexité. Ex de construction celle des Petronas Towers elle a duré 5 ans. Le chantier se déplace au fur et à mesure de l’avancement, en même temps, le matériel de construction doit suivre lui aussi : grues, matérivers le haut. Une grue fixe, à l’extérieur du bâtiment, ne suffit qu’au début de la construction, la grue sera itinérante, et placée selon, le type de construction, à l’extérieur, sur les échafaudages, à l’intérieur s'il n’y a pas de noyau central. Pour construire un grattecœur béton, on met en place un coffrage itinérant, qui au fur et à mesure de l’avancement du travail, s’appuie sur ce qui est déjà effectué pour monter, petit à petit, on crée l’enveloppenoyau béton. Une fois l’enveloppe réalisée, on place le gros ferraillage, et on peut couler l’intérieur du noyau. La vitesse maximum est d’environ un étage par jour, pour monter la passerelle des Petronas Towers, il aura fallu 32 heures.

5) Les Façades

Les façades, sont ce qui fait le renommée d’une tour, elles jouent différents rôles, elles expriment, un style, une époque. Pour le Wool worth building, on a cherché à exprimer les différentes sollicitations des éléments porteurs, on a ainsi essayé de la façade.

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(John Hancock Centre de Chicago)

L’assemblage d'un ensemble de minces tours, permettant une plus forte solidité, surtout au niveau de la base, tout en étant assez léger permet la construction de tours d’environ 120

La juxtaposition de minces tours prismatiques crée une structure très solide et légère comme par exemple les Sears Towers de Chicago.

Déjà évoquée auparavant, elle est toujours très spectaculaire, souvent plus à cause de son envergure que de sa complexité. Ex de construction celle des Petronas Towers elle a duré 5 ans. Le chantier se déplace au fur et à mesure de l’avancement, en même temps, le matériel de construction doit suivre lui aussi : grues, matériaux et échafaudages doivent être acheminés vers le haut. Une grue fixe, à l’extérieur du bâtiment, ne suffit qu’au début de la construction, la grue sera itinérante, et placée selon, le type de construction, à l’extérieur, sur les

ur s'il n’y a pas de noyau central. Pour construire un grattecœur béton, on met en place un coffrage itinérant, qui au fur et à mesure de l’avancement du travail, s’appuie sur ce qui est déjà effectué pour monter, petit à petit, on crée l’enveloppenoyau béton. Une fois l’enveloppe réalisée, on place le gros ferraillage, et on peut couler l’intérieur du noyau. La vitesse maximum est d’environ un étage par jour, pour monter la passerelle des Petronas Towers, il aura fallu 32 heures.

Les façades, sont ce qui fait le renommée d’une tour, elles jouent différents rôles, elles expriment, un style, une époque. Pour le Wool worth building, on a cherché à exprimer les différentes sollicitations des éléments porteurs, on a ainsi essayé de donner du rythme vivant à

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L’assemblage d'un ensemble de minces tours, permettant une plus forte solidité, surtout au de tours d’environ 120

La juxtaposition de minces tours prismatiques crée une structure très solide et légère comme

plus à cause de son envergure que de sa complexité. Ex de construction celle des Petronas Towers elle a duré 5 ans. Le chantier se déplace au fur et à mesure de l’avancement, en même temps, le matériel de

aux et échafaudages doivent être acheminés vers le haut. Une grue fixe, à l’extérieur du bâtiment, ne suffit qu’au début de la construction, la grue sera itinérante, et placée selon, le type de construction, à l’extérieur, sur les

ur s'il n’y a pas de noyau central. Pour construire un gratte-ciel à cœur béton, on met en place un coffrage itinérant, qui au fur et à mesure de l’avancement du travail, s’appuie sur ce qui est déjà effectué pour monter, petit à petit, on crée l’enveloppe du noyau béton. Une fois l’enveloppe réalisée, on place le gros ferraillage, et on peut couler l’intérieur du noyau. La vitesse maximum est d’environ un étage par jour, pour monter la

Les façades, sont ce qui fait le renommée d’une tour, elles jouent différents rôles, elles expriment, un style, une époque. Pour le Wool worth building, on a cherché à exprimer les

donner du rythme vivant à

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Pendant une certaine période, on a directement cherché à laisser visibles les poteaux, à les extérioriser ou à les mettre en valeur, toujours dans la même optique. Par exemple, les poteaux visibles puissants et très espacés, montrent que l’on maîtrise d’énormes efforts. On a parfois voulu cacher les éléments de structure en utilisant une couleur foncée, on a mis en relief d’autres parties en utilisant une couleur claire, d’un revêtement en céramique par exemple. A cette époque, on utilise, pour revêtir la façade, du métal ou de la pierre. On peut dire que c’est dans la façade que les architectes de tours poussent leur recherche dans un souci d’originalité ou au contraire d’intégration. On commence bien plus tard à supprimer les éléments verticaux, pour obtenir des bandes horizontales d’un étage. On ne tarde plus, à faire disparaître complètement les éléments de

structure grâce à des murs rideaux que l’on suspendra à la structure après que celle-ci ait été assemblée. Les façades se développent au rythme de l’amélioration des matériaux, avec l’aluminium et le verre on arrive à créer des surfaces parfaitement planes et très uniformes. Pour cela on utilise des panneaux préfabriqués, que l’on emboîte les uns dans les autres, étant donné que l’on ne leur demande que de fermer la structure. Le Seagram Building est fait de façades réalisées avec un alliage de bronze.

Pour le World Trade Center, on a utilisé 43000 fenêtres en vitrage spécial, teinté, et thermo réfléchissant (La thermo-réflexion est la capacité à renvoyer la chaleur ou le froid). D’un autre côté, on peut remarquer que le coût d’un vitrage intégral est impressionnant, le remplacement des vitres peut coûter autant que le bâtiment lui-même au bout de 30 ans.

Le radier est, en règle générale, une base ou une plate-forme stable sur laquelle reposent d’autres éléments. L’architecture de cette plate-forme dépend du contexte où elle est utilisée.

Partie 2 : Phénomènes géologiques

Définition : Les phénomènes géologiques sont liés à l’activité des sols.

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I. Les causes des séismes.

La Terre est découpée en plaques. Chaque plaque est une zone calme entourée de zones

actives sismiquement et volcaniquement. Cette sismicité est causée par :

-la subduction (enfoncement d’une plaque)

-une zone d’accrétion (agrandissement)

-faille transformante

Les zones de subductions se situent principalement sur les rives de l’Océan Pacifique, on

l’appelle la ceinture de feu. A ces endroits, les plaques océaniques, composées de basaltes,

plongent sous les plaques continentales composées de granites. Cela provoquent des frot-

tements ce qui entraînent des séismes.

On parle de :

- séismes superficiels (entre 0 et 300 km de profondeur)

- séismes moyen (entre 300 et 700 km de profondeur)

A) Les effets des séismes.

a) Les secousses.

Les séismes sont les effets des ondes sismiques. Elles sont créées au niveau du foyer (lieu

de fracture) et sont de deux types :

- Les ondes P (premières) qui sont des compressions et des décompressions successives.

Elles se déplacent dans les solides et liquides.

- Les ondes S (secondaires) sont des ondes de cisaillement. Elle se déplace dans les so-

lides seulement et ne provoquent pas beaucoup d’effets en surface.

Puis il y a des ondes de surfaces qui se déplacent dans les couches les plus superficielles de la

Terre. Elles causent beaucoup de dommages aux constructions. On les sépare également en

deux groupes :

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- Les ondes de Love sont celles qui entraînent le plus de dégâts. Elles provoquent des

mouvements horizontaux du sol.

- Les ondes de Rayleigh entraînent un peu moins de dégâts. Elles provoquent des mou-

vements verticaux du sol.

b) La liquéfaction

Un autre effet des séismes se produit dans les endroits où le sol est saturé d’eau comme en

bordure de mer. C’est le même phénomène qui se produit lorsque l’on prend du sable hu-

mide et qu’on le bouge entre ces doigts : de l’eau en ressort.

C’est ce qui se produit lors des séismes, sauf que ce sont les fondations qui se retrouvent

dans le liquide : les bâtiments s’effondrent.

La particularité de ce phénomène est d’agir à des endroits bien précis : deux bâtiments côte

à côte peuvent ne pas subir les deux phénomènes.

2) Les systèmes parasismiques.

a) L’isolation sismique.

Cette technique consiste à placer, en sous-sol ou à des étages peu élevés de la tour. Un sys-

tème isolant la structure située au-dessous du sol.

Les deux parties restent solidaires l’une de l’autre mais elle du dessus est placée sur des vé-

rins à airs comprimés disposés en triangle pour amortir les mouvements dans les trois di-

mensions. L’air étant compressible, il se compresse dans le sens du mouvement et se détend

dans le sens inverse du mouvement : les ondes sismiques sont ainsi considérablement ré-

duits.

b) Par mouvement de masse.

Certains gratte-ciels ont été conçus pour résister aux séismes grâce à une masse uniforme

circulaire placée au sommet de l’édifice. Elle se déplace dans le sens inverse du mouvement

de la tour.

Le poids se place à l’inverse de la position de la tour, là remettant dans sa position initiale.

C’est le cas de Taipei en Chine.

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3) Explications.

Toutes ces techniques ont pour but d’éviter l’effort de résonance. C’est-à-dire, quand les

mouvements de la tour atteignent la même fréquence que les mouvements du sol.

Cela a pour effet d’amplifier considérablement les mouvements jusqu’à l’acquisition d’un

régime d’équilibre et soumet donc l’édifice à des contraintes énormes. Cela est valable pour

n’importe quelle action mécanique s’appliquant sur la tour : séismes, vent…

Les structures de la construction sont donc soumises à des contraintes de plus en plus im-

portantes ce qui entraîne une modification profonde de la répartition des forces et donc un

effondrement possible de la structure.

Des techniques permettent aujourd’hui d’amoindrir ses effets. La fréquence des ondes sis-

miques est généralement assez faible, donc construire un bâtiment ayant une fréquence

élevé permet d’annuler les effets.

Pour les bâtiments qui n’ont pas étés construit avec ces normes, on peut rigidifier la struc-

ture grâce à des poutres métalliques, la fréquence s’en trouve augmentée.

4) La résistance du sol.

1) Le calcul théorique.

La résistance du sol se calcul grâce à un pénétromètre, on calcul ici la réaction maximale

qu’appliquera le sol sur le gratte-ciel.

C’est un appareil avec une tige métallique qu’on enfonce dans le sol en exerçant une pres-

sion constante.

A partir de la vitesse d’enfoncement, on peut calculer à quelle pression le sol peut résister.

Elle se calcule en faisant le quotient de la force exercée, ici le poids, sur la surface : (P= F/S).

Ces techniques ont pour but de calculer le poids maximal que doit avoir la construction pour

que le sol résiste. Cela déterminera le choix des alliages et des matériaux nécessaire à la

construction.

2) Les différents types de sol.

Il existe du point de vue géologique trois types de sols et sous-sols :

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- Les sols magmatiques : ils sont constitués de roches, provenant du manteau, qui se

sont refroidies. Si les roches se sont refroidies rapidement leur cristallisation n’est que

partielle, elles sont constituées de petits cristaux (microlithes) et des cristaux de tailles

plus conséquent (phénocristaux) baignant dans une patte non cristallisé, le verre. Ces

roches sont dites volcaniques.

D’autres se sont refroidies dans les couches profondes de la couche terrestre, elles sont

entièrement cristallisés et dites plutoniques. Elles sont extrêmement dures et imper-

méables à l’eau.

Elles se trouvent dans les zones où se trouvaient des anciennes chaines de montagnes.

- Les roches sédimentaires : Elles sont constituées par agglomération de sédiments qui

peuvent être organiques ou minéraux.

On les classes, suivant la grosseur des sédiments :

- Le conglomérat est constitué de sédiments de tailles supérieures à 2mm.

- Le grès est constitué de sédiments de taille allant de 2mm à 0.1mm.

- Le schiste est constitué de sédiments de taille inférieure à 0.1mm.

Ces roches dont friables puisqu’elles dont constitués par agglomérations. Elles auront

donc une résistance moindre au poids des bâtiments.

- Les roches métamorphiques : Elles se sont constituées par modification des conditions

initiales de températures et de pression de la roche initiale. Cela à pour conséquence

de modifier la structure de la roche. Ces roches se trouvent donc à la limite des massifs

sédimentaires et magmatiques.

Ces roches sont par exemple l’ardoise ou le marbre.

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Partie 3 : Phénomènes physiques.

Comment un gratte-ciel résiste

Ce sont essentiellement les forces latérales (c'est

sa hauteur titanesque, menacent la stabilité d'un gratte

ne venait pas contrecarrer ces forces, un bâtiment haut glisserait sur sa base, tournerait

autour de son axe, se mettrait à os

se casserait en deux » (Jonathan B. Tucker dans

qu'au-delà de 15 à 20 étages une structure traditionnelle en béton armée ne suffit plus pour

faire tenir un immeuble : les ingénieurs ont donc dû trouver d'autres solutions. Ainsi on

distingue deux grands types de structures

I) La structure à noyau central.

Depuis l'entre deux guerres jusque à la fin des années soixante, le

hauteurs étaient presque tous construits sur le même plan général interne.

Celui-ci repose sur l'existence d'un massif noyau de béton armé au coeur du bâtiment

c'est-à-dire un énorme pilier creux en béton consolidé, ou armé, de

d'acier qui renforcent la structure. A l'intérieur de cette ossature sont logés les dizaines

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

: Phénomènes physiques.

ciel résiste-t-il aux phénomènes physiques ?

Ce sont essentiellement les forces latérales (c'est-à-dire la pression du vent) qui, en raison de

sa hauteur titanesque, menacent la stabilité d'un gratte-ciel. « Si une conception appropriée

ne venait pas contrecarrer ces forces, un bâtiment haut glisserait sur sa base, tournerait

autour de son axe, se mettrait à osciller de manière incontrôlée, fléchirait excessivement ou

» (Jonathan B. Tucker dans High Technology, Vol 5). Mais le problème est

delà de 15 à 20 étages une structure traditionnelle en béton armée ne suffit plus pour

: les ingénieurs ont donc dû trouver d'autres solutions. Ainsi on

distingue deux grands types de structures : à noyau central et en tube

I) La structure à noyau central.

Depuis l'entre deux guerres jusque à la fin des années soixante, les immeubles de grandes

hauteurs étaient presque tous construits sur le même plan général interne.

ci repose sur l'existence d'un massif noyau de béton armé au coeur du bâtiment

dire un énorme pilier creux en béton consolidé, ou armé, de dizaines de poutrelles

d'acier qui renforcent la structure. A l'intérieur de cette ossature sont logés les dizaines

13

pression du vent) qui, en raison de

Si une conception appropriée

ne venait pas contrecarrer ces forces, un bâtiment haut glisserait sur sa base, tournerait

ciller de manière incontrôlée, fléchirait excessivement ou

, Vol 5). Mais le problème est

delà de 15 à 20 étages une structure traditionnelle en béton armée ne suffit plus pour

: les ingénieurs ont donc dû trouver d'autres solutions. Ainsi on

s immeubles de grandes

hauteurs étaient presque tous construits sur le même plan général interne.

ci repose sur l'existence d'un massif noyau de béton armé au coeur du bâtiment ;

dizaines de poutrelles

d'acier qui renforcent la structure. A l'intérieur de cette ossature sont logés les dizaines

Page 14: Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Dossier TPE : Les Gratte

d'ascenseurs, d'escaliers de secours, d'arrivées d'eau qui desservent l'édifice.

La Tour Montparnasse en construction

A mi- hauteur on remarque les étages fixés à ce noyau. La façade, elle, n'a pas encore été posée.

Le noyau central est théoriquement capable de soutenir l'in

l'immeuble. En effet, à chaque niveau quatre larges poutres partent de chaque angle du

noyau : elles sont destinées à porter le plancher de l'étage. Ces quatre poutres, formées dans

la plupart des cas d’une cour métallique entouré

d'épaisseur décroissante à partir de leur fixation au noyau jusqu'à leur extrémité en bordure

de la façade. Ainsi elles font en général 1 m à 1,5 m à leur base et moins d'un demi

leur extrémité ; leur épaisseur est cachée dans les faux plafonds qui sont très épais pour

cette raison. Afin que l'ensemble soit parfaitement rigide, les extrémités de ces poutres sont

elles même reliées, ou suspendues, à une poutre supérieure longeant la façade. C'est

d'ailleurs sur ces poutres de jonction qu'est fixée la paroi isolant le milieu intérieur du milieu

extérieur : autrement dit la façade en elle

poutres majeures reliées à leurs extrémités par quatre autres poutres de jonct

plancher de l'étage composé d'un assemblage de poutrelles (reliant les poutres principales)

noyé dans une dalle de béton d'une bonne trentaine de centimètres.

C'est pourquoi le noyau central soutient à lui seul tout l'immeuble et cha

indépendant de son antagoniste. Le noyau supporte donc l'ensemble de forces physiques,

qu'elles soient verticales, autrement dit le poids de chaque étage transmis au noyau par les

quatre fameuses poutres. Ou qu'elles soient horizontales, c'es

les frottements de l'air qui s'exercent contre la paroi. Or nous avons vu que cette paroi est

fixée à chaque étage sur les poutres de jonction

à chaque niveau de ces forces horizonta

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

d'ascenseurs, d'escaliers de secours, d'arrivées d'eau qui desservent l'édifice.

en construction : le noyau central est bien visible.

hauteur on remarque les étages fixés à ce noyau. La façade, elle, n'a pas encore été posée.

Le noyau central est théoriquement capable de soutenir l'intégralité de la charge de

l'immeuble. En effet, à chaque niveau quatre larges poutres partent de chaque angle du

: elles sont destinées à porter le plancher de l'étage. Ces quatre poutres, formées dans

la plupart des cas d’une cour métallique entourée d'une épaisse membrane de béton, sont

d'épaisseur décroissante à partir de leur fixation au noyau jusqu'à leur extrémité en bordure

de la façade. Ainsi elles font en général 1 m à 1,5 m à leur base et moins d'un demi

ur est cachée dans les faux plafonds qui sont très épais pour

cette raison. Afin que l'ensemble soit parfaitement rigide, les extrémités de ces poutres sont

elles même reliées, ou suspendues, à une poutre supérieure longeant la façade. C'est

ces poutres de jonction qu'est fixée la paroi isolant le milieu intérieur du milieu

: autrement dit la façade en elle-même. Enfin par dessus cet assemblage des quatre

poutres majeures reliées à leurs extrémités par quatre autres poutres de jonct

plancher de l'étage composé d'un assemblage de poutrelles (reliant les poutres principales)

noyé dans une dalle de béton d'une bonne trentaine de centimètres.

C'est pourquoi le noyau central soutient à lui seul tout l'immeuble et chaque étage est

indépendant de son antagoniste. Le noyau supporte donc l'ensemble de forces physiques,

qu'elles soient verticales, autrement dit le poids de chaque étage transmis au noyau par les

quatre fameuses poutres. Ou qu'elles soient horizontales, c'est-à-dire la poussée du vent et

les frottements de l'air qui s'exercent contre la paroi. Or nous avons vu que cette paroi est

fixée à chaque étage sur les poutres de jonction : la conséquence est donc une transmission

à chaque niveau de ces forces horizontales au noyau par l'intermédiaire du plancher.

14

d'ascenseurs, d'escaliers de secours, d'arrivées d'eau qui desservent l'édifice.

tral est bien visible.

hauteur on remarque les étages fixés à ce noyau. La façade, elle, n'a pas encore été posée.

tégralité de la charge de

l'immeuble. En effet, à chaque niveau quatre larges poutres partent de chaque angle du

: elles sont destinées à porter le plancher de l'étage. Ces quatre poutres, formées dans

e d'une épaisse membrane de béton, sont

d'épaisseur décroissante à partir de leur fixation au noyau jusqu'à leur extrémité en bordure

de la façade. Ainsi elles font en général 1 m à 1,5 m à leur base et moins d'un demi-mètre à

ur est cachée dans les faux plafonds qui sont très épais pour

cette raison. Afin que l'ensemble soit parfaitement rigide, les extrémités de ces poutres sont

elles même reliées, ou suspendues, à une poutre supérieure longeant la façade. C'est

ces poutres de jonction qu'est fixée la paroi isolant le milieu intérieur du milieu

même. Enfin par dessus cet assemblage des quatre

poutres majeures reliées à leurs extrémités par quatre autres poutres de jonction, est posé le

plancher de l'étage composé d'un assemblage de poutrelles (reliant les poutres principales)

que étage est

indépendant de son antagoniste. Le noyau supporte donc l'ensemble de forces physiques,

qu'elles soient verticales, autrement dit le poids de chaque étage transmis au noyau par les

dire la poussée du vent et

les frottements de l'air qui s'exercent contre la paroi. Or nous avons vu que cette paroi est

: la conséquence est donc une transmission

les au noyau par l'intermédiaire du plancher.

Page 15: Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Dossier TPE : Les Gratte

En cela, chaque étage est réellement suspendu au noyau, les murs entre les différentes

pièces n'étant la plupart des cas que de simples cloisons sans aucune fonction physique dans

l'immeuble. En général le noyau occupe moins de 20 % de la superficie de chaque étage.

Avantages :

- Le fait d'avoir une ossature de béton centrale permet au gratte

sûr grâce à sa rigidité mais surtout grâce à sa résistance quasi illimitée face à un

contraire d'une structure majoritairement formée de métaux pouvant fondre en cas

d'incendie : c'est d'ailleurs ce qui s'est passé le 11 Septembre dans les Twins Towers.

- L'autre avantage est une emprise au sol bien moindre que celles des

En effet avec le principe du noyau central, seul celui

les piliers secondaires eux prendront racines à des profondeurs bien moindres (20 m

environ).

Inconvénients :

- Avec ce système de structure la hauteur de l'immeuble est limitée à une soixantaine

d'étages (200 à 250 m). Le problème n'est pas technique car on pourrait très bien monter

plus haut, mais ce serait au détriment de la rentabilité économique puisque le noyau central

(s'élargissant proportionnellement à la hauteur) prendrait alors une superficie considérable

atteignant peut-être 40 % de la superficie d'un étage. C'est d'ailleurs le cas de L'Empire State

Building qui, culminant à 381 mètres de haut ne serait aujourd'hui plus con

économiquement viable avec son noyau occupant 30 % de la surface.

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

En cela, chaque étage est réellement suspendu au noyau, les murs entre les différentes

pièces n'étant la plupart des cas que de simples cloisons sans aucune fonction physique dans

au occupe moins de 20 % de la superficie de chaque étage.

Le fait d'avoir une ossature de béton centrale permet au gratte-ciel d'être beaucoup plus

sûr grâce à sa rigidité mais surtout grâce à sa résistance quasi illimitée face à un

contraire d'une structure majoritairement formée de métaux pouvant fondre en cas

: c'est d'ailleurs ce qui s'est passé le 11 Septembre dans les Twins Towers.

L'autre avantage est une emprise au sol bien moindre que celles des gratte

En effet avec le principe du noyau central, seul celui-ci aura des fondations très profondes,

les piliers secondaires eux prendront racines à des profondeurs bien moindres (20 m

structure la hauteur de l'immeuble est limitée à une soixantaine

d'étages (200 à 250 m). Le problème n'est pas technique car on pourrait très bien monter

plus haut, mais ce serait au détriment de la rentabilité économique puisque le noyau central

ssant proportionnellement à la hauteur) prendrait alors une superficie considérable

être 40 % de la superficie d'un étage. C'est d'ailleurs le cas de L'Empire State

Building qui, culminant à 381 mètres de haut ne serait aujourd'hui plus con

économiquement viable avec son noyau occupant 30 % de la surface.

15

En cela, chaque étage est réellement suspendu au noyau, les murs entre les différentes

pièces n'étant la plupart des cas que de simples cloisons sans aucune fonction physique dans

au occupe moins de 20 % de la superficie de chaque étage.

ciel d'être beaucoup plus

sûr grâce à sa rigidité mais surtout grâce à sa résistance quasi illimitée face à un incendie ; au

contraire d'une structure majoritairement formée de métaux pouvant fondre en cas

: c'est d'ailleurs ce qui s'est passé le 11 Septembre dans les Twins Towers.

gratte-ciel en tubes.

ci aura des fondations très profondes,

les piliers secondaires eux prendront racines à des profondeurs bien moindres (20 m

structure la hauteur de l'immeuble est limitée à une soixantaine

d'étages (200 à 250 m). Le problème n'est pas technique car on pourrait très bien monter

plus haut, mais ce serait au détriment de la rentabilité économique puisque le noyau central

ssant proportionnellement à la hauteur) prendrait alors une superficie considérable

être 40 % de la superficie d'un étage. C'est d'ailleurs le cas de L'Empire State

Building qui, culminant à 381 mètres de haut ne serait aujourd'hui plus considéré comme

Page 16: Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Dossier TPE : Les Gratte

- Mais ce type de structure est aussi beaucoup plus chère puisqu'il va de soit qu'il faut des

quantités phénoménales de béton à des prix bien plus élevés qu'une légère ossatur

métallique.

II- La structure en tube.

Ce système avec une répartition des forces sur le périmètre extérieur fut mis au point au

milieu des années soixante par les ingénieurs M. Goldsmith et F. Khan de l'agence SOM (cf

les deux grandes agences d'architecture). Cette avancée est clairement la plus spectaculaire

dans l'histoire des gratte-ciel car elle permit de considérablement augmenter leur hauteur.

Dans la structure en tube le rôle structurel dévolu au noyau est en partie reporté sur

l'ossature extérieure de l'édifice

intérieur mais aussi celui de rigidifier. En effet, au lieu d'être simplement en aluminium, la

façade est ici une sorte de colossal mur porteur d'acier dans lequel passe

piliers qui prennent pieds des centaines de mètres plus bas directement dans le sol. C'est

donc pour cela que ce type de structure est appelé «

comme un gigantesque tube creux. Rigidifiée, la façade peut do

forces verticales, c'est à dire la pression du vent, puis,

fondations.

Libéré des forces horizontales, il n'y a plus qu'à supporter les forces verticales

l'immeuble. Pour cela, ce sont simplement des piliers métalliques qui soutiennent chacun

une partie du poids de l'étage du dessus

plus libre qu'avec un noyau central car la localisation des piliers s'adaptera au plan que l'on

veut donner. Néanmoins pour des raisons pratiques, il existe toujours un noyau central qui

sert à loger les ascenseurs, cages d'escaliers mais sans rôle physique. Puis, il n'y a plus qu'à

relier les piliers par des poutrelles métalliques et y disposer le planch

béton.

La structure en tube a en fait très vite évolué à cause de son principe même. En effet, en

construisant en 1970 le World Trade Center, premier très haut gratte

très vite aperçu que pour supporter le

faire traverser celles-ci par une trame formée d'une multitude de colonnes. La poussée

prévue du vent était de 200 kilogrammes par m² de paroi

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Mais ce type de structure est aussi beaucoup plus chère puisqu'il va de soit qu'il faut des

quantités phénoménales de béton à des prix bien plus élevés qu'une légère ossatur

Ce système avec une répartition des forces sur le périmètre extérieur fut mis au point au

milieu des années soixante par les ingénieurs M. Goldsmith et F. Khan de l'agence SOM (cf

'architecture). Cette avancée est clairement la plus spectaculaire

ciel car elle permit de considérablement augmenter leur hauteur.

Dans la structure en tube le rôle structurel dévolu au noyau est en partie reporté sur

ture extérieure de l'édifice : celle-ci n'a plus seulement un rôle d'isolant du milieu

intérieur mais aussi celui de rigidifier. En effet, au lieu d'être simplement en aluminium, la

façade est ici une sorte de colossal mur porteur d'acier dans lequel passent de nombreux

piliers qui prennent pieds des centaines de mètres plus bas directement dans le sol. C'est

donc pour cela que ce type de structure est appelé « tube » car le bâtiment se comporte

comme un gigantesque tube creux. Rigidifiée, la façade peut donc supporter l'ensemble des

c'est à dire la pression du vent, puis, elle transmet ces charges aux

Libéré des forces horizontales, il n'y a plus qu'à supporter les forces verticales

sont simplement des piliers métalliques qui soutiennent chacun

une partie du poids de l'étage du dessus ; ce qui permet d'avoir une organisation beaucoup

plus libre qu'avec un noyau central car la localisation des piliers s'adaptera au plan que l'on

donner. Néanmoins pour des raisons pratiques, il existe toujours un noyau central qui

sert à loger les ascenseurs, cages d'escaliers mais sans rôle physique. Puis, il n'y a plus qu'à

relier les piliers par des poutrelles métalliques et y disposer le plancher : une étroite dalle de

La structure en tube a en fait très vite évolué à cause de son principe même. En effet, en

construisant en 1970 le World Trade Center, premier très haut gratte-ciel en tube, on s'est

très vite aperçu que pour supporter les forces verticales qui s'exercent sur la façade, il a fallu

ci par une trame formée d'une multitude de colonnes. La poussée

prévue du vent était de 200 kilogrammes par m² de paroi et ce afin de minimiser les risques

16

Mais ce type de structure est aussi beaucoup plus chère puisqu'il va de soit qu'il faut des

quantités phénoménales de béton à des prix bien plus élevés qu'une légère ossature

Ce système avec une répartition des forces sur le périmètre extérieur fut mis au point au

milieu des années soixante par les ingénieurs M. Goldsmith et F. Khan de l'agence SOM (cf :

'architecture). Cette avancée est clairement la plus spectaculaire

ciel car elle permit de considérablement augmenter leur hauteur.

Dans la structure en tube le rôle structurel dévolu au noyau est en partie reporté sur

ci n'a plus seulement un rôle d'isolant du milieu

intérieur mais aussi celui de rigidifier. En effet, au lieu d'être simplement en aluminium, la

nt de nombreux

piliers qui prennent pieds des centaines de mètres plus bas directement dans le sol. C'est

car le bâtiment se comporte

nc supporter l'ensemble des

elle transmet ces charges aux

Libéré des forces horizontales, il n'y a plus qu'à supporter les forces verticales : le poids de

sont simplement des piliers métalliques qui soutiennent chacun

; ce qui permet d'avoir une organisation beaucoup

plus libre qu'avec un noyau central car la localisation des piliers s'adaptera au plan que l'on

donner. Néanmoins pour des raisons pratiques, il existe toujours un noyau central qui

sert à loger les ascenseurs, cages d'escaliers mais sans rôle physique. Puis, il n'y a plus qu'à

: une étroite dalle de

La structure en tube a en fait très vite évolué à cause de son principe même. En effet, en

en tube, on s'est

s forces verticales qui s'exercent sur la façade, il a fallu

ci par une trame formée d'une multitude de colonnes. La poussée

et ce afin de minimiser les risques

Page 17: Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Dossier TPE : Les Gratte

sur toute la hauteur de l'immeuble, il a fallu poser pas moins de 59 piliers par coté. Cela s'est

alors fait au détriment du parement de vitres de la façade et de son esthétique.

C'est pourquoi les ingénieurs ont rapidement fait évoluer ce type de structure, notammen

grâce à des raidisseurs triangulaires qui permettent de faire disparaître de nombreuses

colonnes. C'est le cas du John Hancock Center, contemporain des Twins

Avantages :

- La construction à ossature métallique est très

et de plus permet un considérable gain d'espace disponible pour l'occuper.

- Avoir une ossature en métal permet d'énormément réduire la masse de

l'immeuble. Le gratte-ciel sera alors bien plus léger et pourra

plus haut encore.

- Toujours grâce à sa légèreté (par rapport au système à noyau central) cette

structure permet de bien mieux résister aux séismes.

Inconvénients :

- Le métal est extrêmement sensible à la chaleu

Trade Center, les poutres ont dû faire face à une chaleur atteignant 1 000°C à cause du

kérosène des avions : il leur aura fallu à peine une heure pour entièrement fondre.

- L'autre inconvénient de taille est

fondations ne sont pas formées d'un pilier central mais de centaines de petits piliers

conséquence est donc la nécessité de creuser un trou non seulement profond mais aussi

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

uteur de l'immeuble, il a fallu poser pas moins de 59 piliers par coté. Cela s'est

alors fait au détriment du parement de vitres de la façade et de son esthétique.

C'est pourquoi les ingénieurs ont rapidement fait évoluer ce type de structure, notammen

grâce à des raidisseurs triangulaires qui permettent de faire disparaître de nombreuses

colonnes. C'est le cas du John Hancock Center, contemporain des Twins :

La construction à ossature métallique est très économique par rapport au béton,

et de plus permet un considérable gain d'espace disponible pour l'occuper.

Avoir une ossature en métal permet d'énormément réduire la masse de

ciel sera alors bien plus léger et pourra par conséquent s'élever

Toujours grâce à sa légèreté (par rapport au système à noyau central) cette

structure permet de bien mieux résister aux séismes.

Le métal est extrêmement sensible à la chaleur. Le 11 septembre 2001 dans le World

Trade Center, les poutres ont dû faire face à une chaleur atteignant 1 000°C à cause du

: il leur aura fallu à peine une heure pour entièrement fondre.

L'autre inconvénient de taille est la superficie prise par les fondations. Ici les

fondations ne sont pas formées d'un pilier central mais de centaines de petits piliers

conséquence est donc la nécessité de creuser un trou non seulement profond mais aussi

17

uteur de l'immeuble, il a fallu poser pas moins de 59 piliers par coté. Cela s'est

alors fait au détriment du parement de vitres de la façade et de son esthétique.

C'est pourquoi les ingénieurs ont rapidement fait évoluer ce type de structure, notamment

grâce à des raidisseurs triangulaires qui permettent de faire disparaître de nombreuses

économique par rapport au béton,

et de plus permet un considérable gain d'espace disponible pour l'occuper.

Avoir une ossature en métal permet d'énormément réduire la masse de

par conséquent s'élever

Toujours grâce à sa légèreté (par rapport au système à noyau central) cette

r. Le 11 septembre 2001 dans le World

Trade Center, les poutres ont dû faire face à une chaleur atteignant 1 000°C à cause du

: il leur aura fallu à peine une heure pour entièrement fondre.

la superficie prise par les fondations. Ici les

fondations ne sont pas formées d'un pilier central mais de centaines de petits piliers ; la

conséquence est donc la nécessité de creuser un trou non seulement profond mais aussi

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Dossier TPE : Les Gratte-ciels

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extrêmement étendu. Ainsi, les fondations des tours jumelles du World Trade Center

s'étendaient sur 440 000 m²

1) La force du vent.

La force exercée par le vent sur le gratte-ciel est le principal enjeu des architectes. En effet ou

que se situe la construction, il y a toujours du vent qui vient l’ébranler.

Pour contrer cette inévitable action diverses techniques pour tenter d'amoindrir les effets du

vent ont vu le jour.

Afin de protéger les employés ou les habitants du gratte-ciel, les fenêtre ne peuvent plus

s’ouvrir a partir d’un certain niveau du fait de la violence du vent sur la façade et aussi du fait

d’une chute qui serait mortel pour la personne défenestrée ou d’un objet potentiellement

tombée et qui tuerait un individu au sol. Les locataires de ce lieu ne peuvent donc jamais

aérer les locaux et ne son fournis en air que par un circuit de ventilation central dont la

panne entraîne nécessairement une évacuation si elle est prolongée.

Pour réduire l’effet de la force du vent, les ingénieurs font en sorte de mettre une arrête du

bâtiment face au vent. Le problème persiste quand le vent change de direction. Dans ce cas

les matériaux utilisés sont adaptés au site : les fondations sont plus profondes, les matériaux

utilisés sont le plus flexible possible.

La force du vent ( F ) est égale à :

F=1/2 * C * Masse volumique de l’air * S * v2

F ( Newton )

C : coefficient de traîné du corps

S : surface exposée au vent

V : vitesse du vent

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Dossier TPE : Les Gratte

Une des échelles les plus souvent utilisées est celle de

vitesse du vent selon ses effets sur l’environnement.

Comme nous l’avons vu précédemment, la particularité d’un gratte

à deux types de forces : des forces verticales dues au poids phénoménal de l’édifice et des

forces verticales dues à la force des vents. En effet dans un immeuble classique, dépassant

rarement trente mètres de hauteur, la pression du vent est négligeable. Mais, un gratte

doit faire face à deux lois physiques liées aux vents

Tout d’abord le principe de la voile de bateau

surface de contact de la force exercée par le vent sur la voile est grande

totale de cette force (égale à la somme algébrique des forces de contact du vent sur chaque

portion de voile) est proportionnellement plus importante en fonction de la surface de

contact. Ainsi sur un gratte-ciel de quatre cents mètres de haut pour une larg

mètres, la surface d’une seule façade sera donc de 2.4 km carrés

vent sur une voile de bateau avec de telles dimensions… le mât serait instantanément

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Une des échelles les plus souvent utilisées est celle de Beaufort , qui permet d’estimer la

vitesse du vent selon ses effets sur l’environnement.

Comme nous l’avons vu précédemment, la particularité d’un gratte-ciel est de devoir résister

: des forces verticales dues au poids phénoménal de l’édifice et des

forces verticales dues à la force des vents. En effet dans un immeuble classique, dépassant

rarement trente mètres de hauteur, la pression du vent est négligeable. Mais, un gratte

doit faire face à deux lois physiques liées aux vents. Tout d’abord le principe de la voile de bateau : plus la surface de la voile est grande plus la

surface de contact de la force exercée par le vent sur la voile est grande : et donc l’intensité

otale de cette force (égale à la somme algébrique des forces de contact du vent sur chaque

portion de voile) est proportionnellement plus importante en fonction de la surface de

ciel de quatre cents mètres de haut pour une larg

mètres, la surface d’une seule façade sera donc de 2.4 km carrés : si l’on imagine la force du

vent sur une voile de bateau avec de telles dimensions… le mât serait instantanément

19

, qui permet d’estimer la

ciel est de devoir résister

: des forces verticales dues au poids phénoménal de l’édifice et des

forces verticales dues à la force des vents. En effet dans un immeuble classique, dépassant

rarement trente mètres de hauteur, la pression du vent est négligeable. Mais, un gratte-ciel

: plus la surface de la voile est grande plus la

: et donc l’intensité

otale de cette force (égale à la somme algébrique des forces de contact du vent sur chaque

portion de voile) est proportionnellement plus importante en fonction de la surface de

ciel de quatre cents mètres de haut pour une largeur de 60

: si l’on imagine la force du

vent sur une voile de bateau avec de telles dimensions… le mât serait instantanément

Page 20: Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

20

arraché. Mais dans le cas du gratte-ciel c’est ce dernier qui joue le rôle du mat… et il est bien

entendu hors de question qu’il s’arrache de sa base.

La seconde loi concerne les conditions atmosphériques. Dans les conditions normales de

température et de pression (CNTP) de la basse atmosphère, la force exercée par le vent varie

en proportion géométrique de l’augmentation des hauteurs. Autrement dit, l’intensité de la

force exercée par le vent est bien plus forte à cinq cents mètres d’altitude qu’à une altitude

zéro. Ainsi les avions utilisent les courants aériens (à des altitudes plus importantes : 9 km

généralement), pour augmenter leur vitesse et économiser du kérosène.

Ces deux phénomènes physiques ont donc imposé une très grosse contrainte sur les gratte-

ciel, que certains nomment « règle du 1/7 ». En effet, à cause des contraintes évoquées ci-

dessus, la structure d’un gratte-ciel est considérée comme stable si la hauteur ne fait pas plus

de sept fois sa largeur à sa base. Un immeuble de 70 mètres de haut devra au minimum être

large de dix mètres. Ainsi, les limites de hauteur des gratte-ciel ont été atteintes aux

alentours de 400 mètres : il n’est pas imaginable de construire un immeuble d’une largeur de

300 mètres car les bureaux ne recevraient plus aucune lumière

Cependant face à la volonté de l’Homme de monter toujours plus haut, les ingénieurs ont dû

faire preuve de talent pour trouver des solutions à ce problème : ainsi deux d’entres elles ont

été retenues et appliquées.

– La première solution consiste à augmenter la raideur de l’immeuble pour éviter que

celui-ci ne cède face au vent. Pour cela, la seule solution trouvée à ce jour est d’assembler

plusieurs tours ou blocs entre eux. Ainsi, d’après le principe des actions réciproques (cf :

tours Petronas), chaque bloc retient l’autre qui lui-même retient le premier : l’assise est

renforcée. C’est le cas de la Commerzbank de Francfort (plus haut gratte-ciel d’Europe avec

279 mètres) où la structure est basée sur trois tours de béton indépendantes reliées entre

elles par des passerelles sur toute la hauteur où se trouvent les bureaux. Au centre, un

atrium vide. Plus visible de l’extérieur, c’est le cas de la Sears Tower constituée de neufs

blocs, ou tubes se renforçant les uns les autres. Grâce à ce système, la Sears Tower conserva

le titre de plus haut gratte-ciel du monde pendant un quart de siècle avec ses 443 mètres de

haut.

– La seconde solution est toute autre et assez révolutionnaire : il s’agit d’amortir les

mouvements naturels de l’immeuble dus au vent. En effet, tous les gratte-ciel sont conçus

avec un minimum de souplesse qui leur permet de plus ou moins se balancer avec le vent et

de ne pas se briser. En se balançant, les mouvements du gratte-ciel ne peuvent pas êtres

perçus car trop faibles, mais un autre phénomène cause des ravages : l’accélération. En effet,

lorsque l’immeuble arrive à l’extrémité d’un balancement, sa vitesse est nulle, mais, lorsqu’il

repart dans l’autre sens pour un autre balancement, la vitesse croît jusqu’au point

d’équilibre : le gratte-ciel accélère. –

Le World Trade Center fut par exemple construit sur la base d'un noyau central additionné

d'une ossature extérieure métallique. L'ossature extérieure entoure la totalité de l'édifice et

Page 21: Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

21

est reliée aux éléments horizontaux des planchers par des amortisseurs viscoélastiques,

permettant d'absorber les effets du vent. Cette structure extérieure étaient préfabriquée

puis solidarisée avec des boulons à haute résistance. Le bâtiment a ainsi été conçu pour

résister à des vents exerçant une force sur les façades supérieure à 200 kilogrammes par

mètre carré. Le déplacement du dernier étage n'est alors que de 28cm.

Par exemple, par grand vent, le balancement au sommet de la Tour Effel, peut atteindre 12

cm de part et d'autre de la tour. Au sommet de la Sears Tower, à Chicago, la ville des vents, ce

balancement atteint 60 cm. Ces oscillations sont normales et surtout essentielles aux

structures en hauteur, car plus un gratte-ciel est haut, plus il doit être élastique sinon il casse

ou se lézarde. Et c'est justement cette souplesse qui lui permet d'absorber les déformations

causées par le mouvement. Si ces oscillations ne sont pas fatales au gratte-ciel, c'est grâce à

la ductivité. La ductivité c'est la capacité d'un matériau à se déformer sans se rompre. Par

exemple la céramique n'est pas ductile tandis que le fer l'est.

Celui du gratte-ciel Taipei 101, en Chine, est impressionnant, avec sa boule de 680 tonnes.

Quand la Taipei 101 penche d'un côté, la boule, suspendue par des câbles, se déplace de

l'autre côté pour contrebalancer le déplacement.

De gigantesques ouvertures au sommet des gratte-ciel peuvent également être pratiquées.

C'est ce qui a été prévu lors de l'édification du World Financial Center situé in lower

Manhattan. Afin de diminuer la pression du vent sur l'édifice, on a prévu à son sommet, un

trou de 50 mètres de diamètre. Pour se conformer aux normes, un édifice doit être capable

d'encaisser une poussée d'au moins 7000 tonnes en façade. II . Les forces exercés par des catastrophes naturelles :

Les gratte-ciel les plus hauts n'ont pas de noyau en béton armé car ce type de construction

n’est pas assez élastique pour résister aux séismes. Une construction en acier se tord, bouge,

mais ne casse pas. Pour étudier les phénomènes sismiques on réalise des maquettes qui

peuvent atteindre jusqu’à 10 mètres de haut. D'importantes innovations ont vues le jour, les

bâtiments ne sont plus directement en relation avec les fondations. Pour la « Tour du Midi »

à Bruxelles, la sécurité est assurée par d’énormes vérins, qui constituent un système de

levage qui permet de conserver l’horizontalité du bâtiment. Une structure pyramidale sera

plus résistante, du fait de son centre de gravité plus bas. Les poteaux sont les éléments

centraux, ils ne doivent pas rompre. Une importance énorme est portée à la résistance aux

séismes puisqu’il n’existe pas de système équivalent pour chaque situation géotechnique, et

géographique.

2) dans le cas d’un gratte-ciel à structure en tubes :

Tous les gratte-ciel de ce type de construction ont des éléments de leur structure similaires.

Des poteaux creux sont scellés dans le sol et reliés deux à deux en portiques. A ces poteaux

sont disposés des gerberettes. La gerberette est un balancier qui est enfilé sur le poteau et

bloqué par un axe traversant le poteau au niveau de chaque étage. Du côté intérieur elle va

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Dossier TPE : Les Gratte-ciels

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permettre la fixation des poutres, du côté extérieur la fixation des tirants. Par la suite sont

mis en place les poutres fixées entre deux poteaux sur les gerberettes. A l’extérieure de

chaque gerberette est fixé un gros câble passant de la plus haute à la plus basse et courant le

long du gratte-ciel puis est scellé dans le sol.

-C’est le tirant qui comme son nom l’indique est en tension, tiré en direction verticale, vers

le sol, dont l’effet est de tenir la construction en équilibre.

-Les gerberettes transmettent les efforts dans les poteaux et sont équilibrées par les tirants.

Elles permettent de répartir la charge supportée par les planchers et les poutres en un effort

de compression* sur le poteau et en un effort de traction* sur le tirant. La gerberette est la

pièce maîtresse qui articule poteau, poutre et tirant.

L’ensemble obtenu est consolidé et protégé des déformations par des contreventements qui

permettent de rigidifier l’ensemble.

Pour comprendre l’idée du contreventement, imaginons un cube construit avec des

allumettes. Il se déforme lorsque vous poussez sur un coin. Pour éviter cette déformation

vous pouvez intercaler un élément diagonal sur trois des côtés. Le contreventement pour

apparaître aussi sous le forme triangulaire, en X, ou encore en « croix de St André » fixées sur

le nez des gerberettes sur chaque travée (ce sont des croisillons énormes d’une hauteur de

deux niveaux).

3) Dans le cas d’un gratte ciel à construction noyau béton

Dans ce cas, les tirants sont placés à l’intérieur même du noyau, en présence aussi des

ascenseurs et autres canalisations.

Les forces qui s’exercent sont les mêmes.

Qu’est ce qu’une action mécanique?

Toute cause ayant pour effet de maintenir au repos, ou de modifier l’état de repos ou de

mouvement d’un objet ou de certaines de ses parties est appelé action mécanique.

Une action mécanique peut être une action de contact ou une action à distance. Elle peut

également être localisée ou répartie.

Une action mécanique est localisée si elle s’exerce sur une portion de l’objet d dimensions

très petites par rapport à celle de l’objet lui-même.

Une action mécanique est répartie si elle s’applique a tout point de l’objet. Cette action

s’exerce a distance.

Dans le cas présenté

Le système d’étude est {les tours Pétronas}

Les forces externes qui s’exercent sur le gratte-ciel sont: la force poids, la force de réaction du

support et enfin la force exercée par le vent sur le solide.

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Dossier TPE : Les Gratte

Les forces internes qui s’exercent sont

-La force qu’exerce la passerelle sur la tour

- La force qu’exerce le pied de la passerelle sur la tour

-la force que la tour exerce sur la passerelle

-la force que la tour exerce sur la passerelle

Comme nous l’avons vu précédemment, la particularité d’

à deux types de forces : des forces verticales dues au poids phénoménal de l’édifice et des

forces verticales dues à la force des vents. En effet dans un immeuble classique, dépassant

rarement trente mètres de hauteur,

doit faire face à deux lois physiques liées aux vents

Tout d’abord le principe de la voile de bateau

surface de contact de la force exercée par

totale de cette force (égale à la somme algébrique des forces de contact du vent sur chaque

portion de voile) est proportionnellement plus importante en fonction de la surface de

contact. Ainsi sur un gratte-ciel de quatre cents mètres de haut pour une largeur de 60

mètres, la surface d’une seule façade sera donc de 2.4 km carrés

vent sur une voile de bateau avec de telles dimensions… le mât serait instantanément

arraché. Mais dans le cas du gratte

entendu hors de question qu’il s’arrache de sa base.

La seconde loi concerne les conditions atmosphériques. Dans les conditions normales de

température et de pression (CNTP) de la basse atmosphère, la force exercée par le vent varie

en proportion géométrique de l’augmentation des hauteurs. Autrement dit, l’intensité de la

force exercée par le vent est bien plus forte à cinq cents mètres d’altitude qu’à une altitude

zéro. Ainsi les avions utilisent les courants aériens (à des altitudes plus importantes

généralement), pour augmenter leur vitesse et économiser du kérosène.

Dossier TPE : Les Gratte-ciels

Les forces internes qui s’exercent sont :

qu’exerce la passerelle sur la tour

La force qu’exerce le pied de la passerelle sur la tour

la force que la tour exerce sur la passerelle

la force que la tour exerce sur la passerelle

Comme nous l’avons vu précédemment, la particularité d’un gratte-ciel est de devoir résister

: des forces verticales dues au poids phénoménal de l’édifice et des

forces verticales dues à la force des vents. En effet dans un immeuble classique, dépassant

rarement trente mètres de hauteur, la pression du vent est négligeable. Mais, un gratte

doit faire face à deux lois physiques liées aux vents.

Tout d’abord le principe de la voile de bateau : plus la surface de la voile est grande plus la

surface de contact de la force exercée par le vent sur la voile est grande : et donc l’intensité

totale de cette force (égale à la somme algébrique des forces de contact du vent sur chaque

portion de voile) est proportionnellement plus importante en fonction de la surface de

ciel de quatre cents mètres de haut pour une largeur de 60

mètres, la surface d’une seule façade sera donc de 2.4 km carrés : si l’on imagine la force du

vent sur une voile de bateau avec de telles dimensions… le mât serait instantanément

ais dans le cas du gratte-ciel c’est ce dernier qui joue le rôle du mat… et il est bien

entendu hors de question qu’il s’arrache de sa base.

La seconde loi concerne les conditions atmosphériques. Dans les conditions normales de

sion (CNTP) de la basse atmosphère, la force exercée par le vent varie

en proportion géométrique de l’augmentation des hauteurs. Autrement dit, l’intensité de la

force exercée par le vent est bien plus forte à cinq cents mètres d’altitude qu’à une altitude

zéro. Ainsi les avions utilisent les courants aériens (à des altitudes plus importantes

généralement), pour augmenter leur vitesse et économiser du kérosène.

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ciel est de devoir résister

: des forces verticales dues au poids phénoménal de l’édifice et des

forces verticales dues à la force des vents. En effet dans un immeuble classique, dépassant

la pression du vent est négligeable. Mais, un gratte-ciel

: plus la surface de la voile est grande plus la

: et donc l’intensité

totale de cette force (égale à la somme algébrique des forces de contact du vent sur chaque

portion de voile) est proportionnellement plus importante en fonction de la surface de

ciel de quatre cents mètres de haut pour une largeur de 60

: si l’on imagine la force du

vent sur une voile de bateau avec de telles dimensions… le mât serait instantanément

ciel c’est ce dernier qui joue le rôle du mat… et il est bien

La seconde loi concerne les conditions atmosphériques. Dans les conditions normales de

sion (CNTP) de la basse atmosphère, la force exercée par le vent varie

en proportion géométrique de l’augmentation des hauteurs. Autrement dit, l’intensité de la

force exercée par le vent est bien plus forte à cinq cents mètres d’altitude qu’à une altitude

zéro. Ainsi les avions utilisent les courants aériens (à des altitudes plus importantes : 9 km

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Dossier TPE : Les Gratte-ciels

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Ces deux phénomènes physiques ont donc imposé une très grosse contrainte sur les gratte-

ciel, que certains nomment « règle du 1/7 ». En effet, à cause des contraintes évoquées ci-

dessus, la structure d’un gratte-ciel est considérée comme stable si la hauteur ne fait pas plus

de sept fois sa largeur à sa base. Un immeuble de 70 mètres de haut devra au minimum être

large de dix mètres. Ainsi, les limites de hauteur des gratte-ciel ont été atteintes aux

alentours de 400 mètres : il n’est pas imaginable de construire un immeuble d’une largeur de

300 mètres car les bureaux ne recevraient plus aucune lumière

Les solutions.

Cependant face à la volonté de l’Homme de monter toujours plus haut, les ingénieurs ont dû

faire preuve de talent pour trouver des solutions à ce problème : ainsi deux d’entres elles ont

été retenues et appliquées.

– La première solution consiste à augmenter la raideur de l’immeuble pour éviter que

celui-ci ne cède face au vent. Pour cela, la seule solution trouvée à ce jour est d’assembler

plusieurs tours ou blocs entre eux. Ainsi, d’après le principe des actions réciproques (cf :

tours Petronas), chaque bloc retient l’autre qui lui-même retient le premier : l’assise est

renforcée. C’est le cas de la Commerzbank de Francfort (plus haut gratte-ciel d’Europe avec

279 mètres) où la structure est basée sur trois tours de béton indépendantes reliées entre

elles par des passerelles sur toute la hauteur où se trouvent les bureaux. Au centre, un

atrium vide. Plus visible de l’extérieur, c’est le cas de la Sears Tower constituée de neufs

blocs, ou tubes se renforçant les uns les autres. Grâce à ce système, la Sears Tower conserva

le titre de plus haut gratte-ciel du monde pendant un quart de siècle avec ses 443 mètres de

haut.

– La seconde solution est toute autre et assez révolutionnaire : il s’agit d’amortir les

mouvements naturels de l’immeuble dus au vent. En effet, tous les gratte-ciel sont conçus

avec un minimum de souplesse qui leur permet de plus ou moins se balancer avec le vent et

de ne pas se briser. En se balançant, les mouvements du gratte-ciel ne peuvent pas êtres

perçus car trop faibles, mais un autre phénomène cause des ravages : l’accélération. En effet,

lorsque l’immeuble arrive à l’extrémité d’un balancement, sa vitesse est nulle, mais, lorsqu’il

repart dans l’autre sens pour un autre balancement, la vitesse croît jusqu’au point

d’équilibre : le gratte-ciel accélère.

Conclusion.

Les ingénieurs ont étudié les nombreuses contraintes physiques et géologiques à cette

course, ils ont su en tirer les conséquences et ont observé les évolutions techniques

obtenues dans d’autres domaines. Ainsi, en croisant ces différentes sources, ils ont pu

apporter des solutions toujours plus innovantes : de nos jours, un gratte-ciel est une

construction de haute technologie qualifiée de « superstructure » rien n’est laissé au hasard.

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Ici, nous avons su répondre à la problématique « Comment un gratte-ciel résiste aux

phénomènes physiques et géologiques ? » grâce à des recherches poussées dans ces

domaines.